Articles de yugcib

  • Ceux qui regardent et laissent faire

    ... "Le monde est dangereux. Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire..."

    [ page 675 dans "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi",

    de Katherine Pancol ]

    ... C'est un petit garçon surdoué, Junior, fils de Josiane Lambert et de Marcel Grobzt, âgé seulement de trois ans mais déjà conversant comme un adulte, qui dit cela à sa mère, un jour...

    Certes une réflexion pareille, de la part d'un enfant de trois ans, c'est "peu crédible"... Mais peu importe après tout si l'on réfléchit au sens de cette phrase...

    Cette phrase qui fait remonter lorsque je la lis dans le livre de Katherine Pancol, ce souvenir de mon enfance :

    Le petit garçon que j'étais alors en classe de maternelle à Cahors en 1953, savait déjà que le monde était dangereux, parce que, dans cette école maternelle où je venais de faire ma rentrée un jour de fin septembre, j'ai très vite compris qu'il fallait faire attention à ne pas se laisser voler son goûter et, à peine après une semaine d'école, un coup de ciseaux (le bout des ciseaux était heureusement arrondi) administré par mon petit voisin de banc avec lequel je m'étais disputé, m'emporta un petit triangle de chair à la jointure du milieu de mon index gauche. (J'ai encore la marque sur le doigt, soixante ans après).

    Mais ce qui me terrifiait – et me désespérait- le plus, n'était pas cette violence de tous ces vauriens dont j'étais entouré et qui criaient de si vilains "gros mots", ou qui donnaient de méchants coups de pied sous le banc, ou encore qui se jettaient à la tête des jouets en bois... C'était le silence, c'était le regard, de tous ceux autour, qui assistaient amusés ou indifférents à la bataille à coups de jouets en bois, et se disaient peut-être que c'était là un jeu sûrement plus intéressant que le jeu de cache-cache...

    Ceux qui regardent et laissent faire rendent le monde plus dangereux encore, que ceux qui font effectivement le mal... parce qu'ils le rendent, le monde, imbécile et sans avenir, et en font une scène de jeux stupides et cruels où le gagnant est toujours un tricheur, un voleur, un orgueilleux, et où il y a aussi, toujours, dans le sillage ombragé et tortueux du gagnant, quelques profiteurs ...

    Et la scène de jeux devient la scène d'un théâtre où l'on se tue en vrai, où l'on se tue jusque dans les rangs des spectateurs...

    Ceux qui regardent et laissent faire sont les pourvoyeurs de ceux qui mettent en scène et banalisent ainsi le mal et la souffrance, entretiennent cette médiocrité édulcorée qui fait devenir les gens des sortes de zombies... (et ça, c'est autrement plus dangereux encore que le mal lui-même, pour l'avenir de l'humanité)...

    Il y a mille façons de regarder et de laisser faire, et cela va de l'indifférence, mère de toutes les pollutions, au lynchage sur internet ou à la meilleure place recherchée sur les gradins de l'arène pour voir crever le taureau, par exemple...

  • Va-t-on regretter Carla ?

    ... On va "regretter Carla" !

    L'épisode - à dire vrai la "laide affaire" du soutien de Valérie Trierweiler à Falorni contre Ségolène Royal... est assurément une "très mauvaise affaire", surtout entre les deux tours des élections législatives.

    Comme d'ordinaire dans ce genre d'affaire fortement médiatisée, comme du temps de Sarkozy, comme de ces temps d'aujourd'hui qui puent la médiocrité facedeboucquesse ou tweetesque, voilà-t-il pas que l'on ressort l'artillerie lourde et les boules puantes et tout le vocabulaire qui va avec, sur des kilomètres de commentaires dans les forums grand public, et que de surcroît, la "première dame de France" a elle-même suscités par son initiative de soutenir le concurrent de Ségolène Royal (la quelle Ségolène Royal Valérie Trierweiler "ne peut pas piffrer" du fait de son passé avec son compagnon François Hollande aujourd'hui président de la République française)...

    ... Carla était aussi "première dame de France" mais elle était aussi - et avant tout- une artiste... Et je considère pour ma part, qu'un artiste, même s'il n'est pas un artiste que je vénère, même s'il est un artiste d'un talent "relatif" à mon sens... reste avant tout un artiste, et ne peut être, du fait que c'est un artiste, comme par exemple un journaliste politique ou littéraire, un intellectuel, un chroniqueur, un critique, tel que par exemple, Valérie Trierweiler...

    Il y a dans l'artiste, dirais-je, la dimension d'artiste... quelle que soit cette dimension...

    Et Valérie Trierweiler n'a rien d'une artiste...

    Certes, un artiste peut être "engagé" et le faire voir, et dire, et jusqu'à "prendre position"... Mais il demeure avant tout un artiste...

    Et lorsqu'un journaliste littéraire, politique, ou un intellectuel est en même temps un artiste c'est à dire un écrivain, un poète, un chanteur ou un musicien (il y en a)... alors à mon sens c'est la dimension de l'artiste qui prévaut sur la dimension de l'intellectuel... à partir du moment où ce n'est pas ou plus avant tout, l'intellectuel qui est sur le devant de la scène...

    Mais tout dépend en fait, de ce qui, de l'artiste ou de l'intellectuel, chez un homme ou une femme, EST, plus ou moins, sur la scène publique...

    Ainsi pour prendre un exemple :

    le général De Gaulle... qui fut incontestablement "un grand écrivain" (la preuve, on l'étudie parfois en classe de 1ère littéraire et de Terminale, et en classe de Français, et donc pas seulement en classe d'Histoire)... Or durant tout le temps qu'il fut Président de la République, c'est la dimension de l'homme politique et de chef d'état qui prévalut sur la dimension de l'écrivain (donc de l'artiste)...

    Carla, elle, au moins, durant tout le temps de la présidence de son mari Nicolas Sarkozy, n'a jamais en aucune façon, pesé sur la vie politique et en même temps "publique et au vu et au su de tout le monde" ! Elle est demeurée ce qu'elle était : une artiste, une simple artiste parmi tant d'autres artistes de son genre...

    Pour "très bien faire" (on peut rêver) il eût fallu que Valérie Trierweiler fût "un grand écrivain" (avec une dimension d'écrivain) mais soit totalement absente de la scène politique et "publique au vu et au su de tout le monde par la grâce de facebook et de twitter"... Alors nous aurions eu là, disons, un "exemple" (d'un ordre tout à fait nouveau et plus fédérateur, plus convaincant et certainement plus porteur d'espérance)... En effet, je pense qu'une femme épouse ou compagne de chef d'état, "grand écrivain témoin de son époque"... cela eût été "mieux" (et d'un tout autre genre de visibilité et de crédibilité) que la même femme intervenant dans l'actualité politique en fonction de ses sentiments personnels...

  • Législatives 2012

         Une première observation s'impose à l'issue du premier tour de ces élections législatives en France : vingt millions environ d'inscrits sur les listes électorales sur un total de quarante six millions, n'ont pas voté...

    Si au deuxième tour de ces élections, presque autant de ces vingt millions ne votent pas, nous aurons donc une assemblée législative qui n'aura été élue que par vingt-six millions de personnes toutes sensibiltés confondues... Une assemblée qui, de toute évidence, ne sera pas représentative de l'ensemble des citoyens Français...

    Mais comment à vrai dire se répartissent ces vingt millions de personnes qui ne votent pas ? N'ont-elles pas, comme celles qui votent, cependant... une sensibilité de droite, une sensibilité de gauche, une opinion, des aspirations, des idées, qu'elles n'ont pas jugé bon de traduire par un vote?

    Ensuite, tout ce que l'on peut observer n'est pas "très surprenant" :

    47% de gauche, 35% de droite, 14% de Front National... Cela donne en gros, pour l'issue du deuxième tour, une assemblée où les élus de droite ne seront plus majoritaires parce que, selon la "dynamique" du scrutin majoritaire à 2 tours, les 14% d'électeurs du FN ne donneront que fort peu de sièges à ce parti.

    Et quelle déception pour Jean Luc Mélanchon ! Il est vrai que Jean Luc Mélanchon suscite y compris chez des électeurs de gauche, une certaine antipathie pour sa personne, alors que ces mêmes électeurs cependant, souscrivent aux idées qu'il défend...

    Pour terminer je dirais que la "probable" élection de la petite nièce de Jean Marie Le Pen dans le Vaucluse, ne m'empêchera pas si je le souhaite, de visiter cette région, de m'installer dans un camping du coin, et de considérer les gens de ce pays comme n'importe quels citoyens de tant d'autres circonscriptions électorales... Car après tout, c'est pas parce qu'ils votent FN qu'ils sont "plus gentils" ou "plus salauds" qu'ailleurs... Cela dit, je n'aimerais pas, à Meaux, sur un marché artisanal et festif haut en couleurs du pays, me trouver nez à nez avec Jean François Copé !

    Je pense qu'Aurélie Filipetti, ministre de la Culture, que je trouve "chic, classe, intelligente, féminine", créditée au 1 er tour de 45%, passera au 2 ème tour...

    Mon député Henri Emmanuelli dans les Landes, a été réélu au 1 er tour.

    Toujours pour terminer je fais une différence entre "un député" et "un députain" : le député agit et défend et impulse et innove ; alors que le députain se prostitue et se remplit les poches...

  • Mon députain

          Mon députain se prostitue pour la construction d'un lycée pilote et d'un grand stade omni sports à Optemrupt en Anchoire-et-Buse... Et son plus gros client est un homme d'affaires qui brasse "louche" par l'intermédiaire d'un mafioso Russe... Mais le "gros client" en question, investit dans de l'humanitaire et du social local, crée des emplois "précaire-qui-dure" dans ma circonscription...

    Mon députain est un homme de coeur et de bien quoique fort plantureux de fesses et d'épaules larges et carrées dans un costume sombre qui enveloppe ses cent vingt kilogrammes de députain riche et gras...

    Mon députain roule dans un grand et long tombeau aux vitres opaques, et habite dans la plus belle maison (à colonnades) du pays...

    Mon députain se promène dans les vide-greniers, sur les marchés, les foires et dans les fêtes et festivaux d'été du pays, serrant des dizaines de mains, embrassant les dames et caressant les petits toutous exotiques...

    Mon députain baille, ou se fend de quelque bon mot... ou brille par son absence... au Palais Bourbon...

    Mon députain aime les filles accortes et tape sur la fesse gauche (ou droite) de la serveuse du Grand Trianon, le restaurant quatre étoiles de la capitale de la circonscription, où il dîne en compagnie des notables et de quelque artiste en vogue dans le pays...

    Ah mon députain ! Mon cher députain!... que serais-je sans toi pour qui j'ai voté (ou pas voté), sans ta permanence locale, sans ta boîte aux lettres, sans ta secrétaire de vingt-cinq ans à la bouche rouge cerise en anus de pigeon et au sourire d'hôtesse d'accueil de grand hôtel du groupe ACCOR ?

    ... Bon, je rigole... je rigole...

    Les députés de la Gauche de Hollande, ils seront pas "comme ça", tout de même ?

    Député, c'est "dur dur"...

    Députain, c'est "plus fayot"... et surtout, surtout... "plus comp'fort'table" !

  • Y-a-t-il un individualisme intelligent ?

    ... L'"individualisme intelligent" pour moi, c'est un individualisme qui est en même temps : -très prononcé voire même volontairement ostentatoire et qui laisse transparaître sans ambiguité son caractère, sa personnalité, son âme et son oeuvre et tout son agissement au quotidien auprès de ses proches et de ses connaissances...

    -mais aussi qui laisse apparaître d'une manière évidente une conscience aiguë, profonde et réfléchie, de l'existence de l'Autre"... En ce sens là, et en ce sens seulement, l'individualisme est oui, intelligent et louable !

    Il faut en même temps et en une sorte de symbiose la mieux équilibrée et la plus agissante possible :

    - une conscience aiguë de sa propre existence, c'est à dire de son "moi", de son âme, de ses forces, de ses faiblesses, de ses limites, de sa foi en soi, de sa capacité à se gérer soi-même...

    - Et une conscience tout aussi aiguë de l'existence de l'Autre, des autres, de ce qui les traverse et les transcende, ces "autres"...

    Mais nous vivons hélas dans un "Système" (politique, économique, sociétal, idélologique, de pensée unique et de consommation de masse et de nivellement par le bas) qui nous pousse plutôt à être individualistes "tout court" (ce qui ressemble à de l'égoïsme pouvant devenir forcené et indécent)...

    ... Les partisans de certaines formes de collectivisme (par exemple le communisme ou le socialisme égalitaire) ou encore même les anarchistes, ont généralement tendance à penser que l'individu doit s'effacer totalement et renoncer à la plupart de ses préoccupations personnelles, et cela au profit du bien être de la communauté qui seule, a une "existence"...

    Mais d'où vient, comment se constitue puis se maintient le pouvoir que la communauté organise, sinon par le gouvernement de quelques individus élus formant une élite ou une caste non pas de propriétaires et de détenteurs de fortunes mais de privilégiés jouissant de tout ?

    En ce sens je dis que le capitalisme c'est de l'individualisme non intelligent au même titre que le communisme collectiviste niant l'individu ou que le socialisme égalitaire bridant l'individu ou même que l'anarchisme "banditique et destructeur de la relation humaine et de l'individu" ...

    L'individualisme intelligent, c'est celui du meneur d'hommes et de femmes de ce monde, en un lieu donné, dans un contexte historique et révolutionnaire, qui impulse, entraîne, motive, éduque, explique, argumente, convainc et agit... Et ensuite une fois le "processus" en marche, qui partage le pouvoir, transmet ce pouvoir et fait de tous les hommes et de toutes les femmes autour de lui, des individualistes intelligents n'ayant plus besoin d'être dirigés ou gouvernés par une élite ou par une caste de possédants ou de privilégiés... Et ne devenant pas eux-mêmes des possédants ou des privilégiés... Nous serions bien là alors, dans l'anarchisme qui conviendrait qu'il soit, et non pas dans ces formes d'anarchismes qui sont une négation de l'anarchisme...

  • Hollande "cause" à Poutine...

    ... Mais Poutine a dit "niet"...

    Si, il a tout de même dit quelque chose, Poutine : " Que faites vous de tous ces morts aussi, par les attaques des opposants à Bachar El Hassad?"...

    Eh bien moi je dis ceci : les morts "pour Bachar El Hassad" et son régime... sont des morts "normaux" ! Je ne les pleure pas, ces morts là ! ... Mais, soit dit en passant, dans les "opposants", il y a, comme il y eut en Egypte, en Lybie et dans toutes les révolutions Arabes, des fanatiques et quelques bandits de grand chemin et autres petits chefaillons prédateurs et sanguinaires se foutant complètement de la démocratie"... Ceux là, aussi, morts sous la mitraille, ou lors de "dégâts collatéraux", je ne les pleure pas... Mais ceux là ne représentent en fait qu'une toute petite partie des opposants ou des rebelles et n'agissent que pour leur compte sur le terreau de la misère et des aspirations de tout un peuple épris de liberté et de démocratie...

    Toute révolution est une "épreuve incertaine et une expérience difficile" (et c'est encore plus vrai, de nos jours, ces jours de fer et de feu et d'inculture et de fanatisme!) ...

    Le drame, commun à toutes les révolutions les plus radicales et les plus violentes de l'Histoire, c'est que des "salauds" ont souvent succédé aux "salauds" que l'on avait occis... Mais "c'est vrai" : les "nouveaux salauds" inventent ou reproduisent toujours "une salopardise différente" qui dans les premiers jours et avec force incantations et festivités et promesse de jours meilleurs, passe pour une nouvelle "morale" sinon une "religion" !

    Quelques textes de loi, quelques principes, un "habillage"... et hop, c'est reparti mon kiki !

    Le pognon change de poches et les pauvres sont toujours aussi pauvres, parfois même encore plus pauvres qu'avant...

    La guerre à Bachar El Hassad ? Oui, mais la guerre aussi à tous les "salauds" grands et petits, comme à un jeu de quilles où il y a toujours des quilles à descendre ! Il n' y a pas "les bons d'un côté et les méchants de l'autre : c'est un peu plus compliqué que ça!" ...

    L'Homme n'est pas "mûr" pour être "l'anarchiste qu'il conviendrait qu'il soit"...

    Avant, on aura sans doute fait la prochaine grande révolution technologique et industrielle, celle de l'énergie renouvelable et sans limite, autrement que par le nucléaire et les énergies fossiles... Pour autant que l'on puisse sortir encore en état de marche, de ces temps que nous vivons...

  • "Nous on peut", de Jacques Généreux...

    ... Aux Editions du Seuil, 140 pages, septembre 2011, prix 11 euros (le prix d'une course de vaches landaises aux arènes de Pontonx ou de Tartas... Ou encore d'une entrée pour un adulte à un Toro Piscine à Lit et Mixe en Juillet Août)...

    Jacques Généreux :

    "On connait tous la rengaine de l'impuissance : dans une économie mondialisée, le gouvernement d'un seul pays ne peut plus faire grand-chose pour contrer le pouvoir de l'argent et des marchés. Ne songez pas à faire payer les riches, à mater les spéculateurs ou à présenter la facture des crises aux vrais responsables! Ce n'est plus possible, et les peuples doivent accepter la régression sociale nécessaire pour payer la crise à la place des banquiers et des rentiers qui l'ont provoquée! C'est ignoble, mais c'est ainsi : on ne peut pas faire autrement!"

    ... Voilà donc pour la rengaine !

    Eh bien, NOUS ON PEUT!, comme l'explique ce bref précis d'économie politique à l'usage du simple citoyen...

    Jacques Généreux, professeur à Sciences Po, économiste bien connu pour ses manuels d'économie politique, best-sellers des facultés depuis vingt ans...

    Rappelons que "Sciences Po" est l'une des plus prestigieuses grandes écoles françaises et que depuis peu, cette école est "un peu plus ouverte" aux jeunes issus des milieux "peu aisés"...

    ... Comme quoi, lorsque certains intellectuels, économistes, journalistes politiques, bien connus, lus et écoutés, tous sortis de quelque grande école, critiquent la "pensée unique" du Système et argumentent avec précision et réalisme... "Ce n'est tout de même pas rien" ! Et c'est, certainement, "bien plus recevable" que tous les "discours" ou que tous les développements produits sur le Net par des gens qui eux, ne sont pas des économistes et n'ont pas forcément fait des études supérieures...

  • Le jubilé de la reine d'Angleterre

          Mon jeu de mots du jour, à propos du jubilé de la reine d'Angleterre (soixante ans de règne depuis 1952, une nuée de Londoniens, d'Anglais et de touristes et parmi ces touristes des Espagnols "aisés" que la crise ne touche pas et qui vont devoir se hisser sur la pointe des pieds dans la foule compacte afin d'apercevoir le chapeau de la reine et ont dû réserver 6 mois à l'avance une chambre d'hôtel à 130 euro la nuit petit déjeûner non compris)...

    "Le jus bilait"

    Explication : il y a, dans le jus (de la dinde rôtie aux marrons - ou du petit cochon de lait aux pommes et à l'orange)... comme un "esprit"... Et cet "esprit" "se fait de la bile"... et donc le jus "bilait"...

    ... Appréciation des Professeurs : " Peut mieux faire "...

    ... Moralité : " On ne fait jamais assez bien dans l'art qu'on exerce " (en l'occurrence l'art du comique ou l'art d'écrire)... [ rire jubilatoire ]

  • Un univers à réhabiliter...

         C'est, à mon sens, cet univers des "petits", des "humbles", de tous ces gens qui ne trouvent pas les mots pour dire ou écrire ; cet univers où l'on "ne se la pète pas", ce monde qu'on dit "d'en bas" ou de "la France d'en bas" (formule à mon sens impie)...Ce monde qui est fait de gens dont tout le monde se fout comme de sa première chemise, mais où néanmoins on se parle ; où l'on est accueilli dans des maisons aux portes sans cesse ouvertes et aux tables du matin au soir chargées de verres... C'est cet univers là qu' il faut réhabiliter...

    ... Et c'est aussi la responsabilité de ceux "qui ont les mots pour exprimer", de faire devenir grands tous ces "petits" même s'il arrive à quelques uns de ces "petits", de dépasser ceux qui "avaient les mots pour exprimer" et ont contribué à ce qu'ils deviennent, ces "petits", aussi grands alors que personne ne misait sur eux...

    Car il y a bien -peut-être- dans l'éclair qui n'a pas déchiré le ciel et aveuglé les yeux, l'électricité, toute l'électricité qu'il faut pour produire encore plus fort et plus durable...

    ... Je ne me fais aucun souci pour ceux et celles qui savent dire et faire, qui ont, comme on dit "le charisme", qui "ont les moyens", qui sont "sous les feux des projecteurs" : ceux là, "ils y arriveront toujours quoiqu'il leur arrive" !... Mais je ne dis pas cependant, qu'il faut les "dégommer" ou leur jeter des pierres dans le dos... Juste quelque "coup de pied aux fesses" de temps à autre, c'est "largement suffisant" !

  • Le tableau aux couleurs vives qui percute le regard

         L'âme et la vie des gens, c'est tout un tableau aux couleurs vives qui percute le regard et fait penser ce regard, et qui fait vivre ce regard à l'intérieur de soi...

    L'âme et la vie des gens, c'est une immense fresque dans la grande fresque générale ; toute une Histoire dans l'Histoire, une histoire inconnue du plus grand nombre certes, mais une Histoire aussi grande que la "grande Histoire"...

    Est-ce que les "trente glorieuses" – dans un certain sens et seulement dans ce sens là- "impies"... Ont "délavé" le "tableau" ? Je ne crois pas... Ce sont de "drôles de vents" qui nous font croire que les gens "n'ont plus d'âme, ou qu'ils l'on en grande partie, perdue"... L'âme des gens est intemporelle...

    ... C'est, juste le temps d'un éclair à peine perceptible dans le lointain, une "conscience de l'existence de l'Autre" qui t'envahit, te "rentre dedans", et te fait entrevoir un espace très compressé, si compressé qu'il est impossible d'en appréhender les séquences, et encore moins le contenu des séquences...

    C'est tout juste seulement, cette fluorescence fugitive de l'éclair dans le lointain, ce "flash" d'une histoire toute entière...

    Sans doute cela vient-il du fait de regarder les gens, de ne pouvoir s'empêcher de les regarder...

    Je déplore que les gens ne se regardent jamais, qu'ils passent leur chemin, indifférents ou préoccupés de leurs affaires, avançant tels des automates...

    Et pourtant, et pourtant...

    Ils ne sont pas, les gens, des "automates". Mais des Humains, de vrais humains avec de vrais visages et de vraies histoires !...

  • La révolte des étudiants au Québec

          Je vais dire ici une chose que personne, absolument personne, de droite ou de gauche, ne pourra "raisonnablement" contester, tant c'est une vérité "vraie" :

    La sélection par l'argent pour l'entrée en Etudes Supérieures, Université, grandes écoles, est INIQUE, et de surcroît INEPTE...

    Inique parce qu'elle élimine de nombreux jeunes dont les familles ne peuvent pas verser une somme trop élevée par rapport à leurs budgets, et qu'elle oblige quelques uns de ces nombreux jeunes à rechercher un emploi de plusieurs heures par jour (ce qui nuit à leurs études)...

    Inepte parce qu'elle produit sur les campus universitaires de "jeunes crétins friqués" qui certes, "ne sont pas trop cons" dans la mesure où ils arrivent tant bien que mal à avoir la moyenne requise, et que ce sont plus tard ces "jeunes crétins friqués" que l'on verra dans les "hautes sphères" des administrations, des conseils de ceci/cela, des appareils d'état, de la banque, de la finance et des entreprises en vogue qui gagnent de l'argent, des assemblées d'actionnaires, et autres activités très rémunératrices... Et l'on voit rarement ces "jeunes crétins friqués" se bousculer aux portes du CNRS, aux postes d'Enseignants, ou entrer dans la recherche, ou exercer plus tard des activités dans l'Humanitaire efficace et novateur...

    La sélection ne devrait avoir pour seuls critères que le TALENT et le TRAVAIL.

    À noter cependant que les jeunes de familles à petit budget, qui "bossent" plusieurs heures par jour afin de financer eux-mêmes leurs études, sont d'un très grand courage et d'une très grande force de caractère, et qu'ils doivent en outre arriver à se maintenir en bonne santé, et parvenir à surmonter ce handicap très lourd, de devoir passer des heures et des heures dans une activité qui n'a rien à voir avec le fait d'étudier (étudier exige aussi des heures et des heures de travail)...

    Vive la révolte des Etudiants du Québec ! À bas la sélection par l'argent ! Dehors, les "jeunes crétins friqués" !

  • Retraits aux DAB en Grèce

    ... Ou : "excusez moi mais je ne vais pas faire dans la dentelle"...

          Si les Grecs retirent en masse leurs sous aux différents DAB dans tout leur pays, c'est qu'ils veulent avoir chez eux, dans un coffre ou en un endroit "sûr", à leur immédiate disposition pour couvrir leurs besoins immédiats et quotidiens, suffisamment d'euros... Et parce qu'ils ne font plus guère confiance à leur banquier...

    Certains Espagnols font de même, dans des distributeurs de l'une de leurs banques qui était auparavant réputée "solide" mais qui "bat de l'aile"...

    Je pense à toutes ces banques dont des banques françaises, (en particulier le Crédit Agricole) qui ont des "produits financiers pourris" (en actions, obligations, parts de marchés...), lesquels produits sont intégrés dans des placements douteux où est engagé de la dette grecque... Quel fiasco ça va faire, lorsque le drachme en Grèce va revenir !

    En revanche cela va intéresser les investisseurs étrangers, les hôteliers, les voyagistes et les touristes qui vont tous venir comme une volée de moineaux, se jeter sur la Grèce où tout sera à bas prix et donc accessible ...

    ... La France aurait engagé 66 milliards d'Euros dans la dette Grecque...

    Le Crédit Agricole (mais ce ne doit pas être la seule banque) y serait engagé, dans cette affaire là, pour une bonne partie (combien je ne sais)...

    Faisons le compte (en gros) :

    Nous sommes (en "arrondissant" un peu) 66 millions de Français (avec les bébés et les très vieux)...

    Résultat : 1000 euros "par tête"...

    Il est plus qu'évident, avec les bébés, les SDF, les RSA, les vieux au FNS, les très pauvres, précaires, temps partiel, smicards, et les jeunes sans autre emploi que des jobs d'été, les ados, les femmes qui ne travaillent pas, tout ce monde là en moins ; que l'on ne peut donc demander 1000 euros par tête...

    Donc, on va répartir ces 66 milliards entre les gens "qui ont la capacité de payer", et à la limite une "petite somme" (d'ultra modique à "un peu plus") que l'on va demander à des millions de gens "pas riches du tout"...

    Pour être "juste, franc et honnête et sans faire dans la dentelle", qui va (ou plutôt DEVRA payer)?

    Eh bien - je m'excuse de le dire- mais ce sont surtout (et ce sera tout à fait normal) Messieurs Dames Fait-rateau, Courlatune, Paricilamane, Plindessou... clients du Crédit Agricole et des Assureurs, aux portefeuilles de placements déclarés à l'origine "juteux", et qui seront purement et simplement "rétamés", "pelés jusqu'à l'os"...

    ... Autrement dit, les 66 milliards d'euros engagés dans la dette Grecque, ça fera comme pour l'emprunt Russe avant 1917...

    Et les Grecs, ça leur fera "un bien fou" !... Surtout s'ils arrivent à élire un premier ministre de Gauche Radicale qui en plus de ne pas rembourser la dette, fera rateau total sur le pognon planqué des armateurs et des gros salauds qui ont pompé le pays depuis les colonels et avant! Et retour à la drachme pour le tourisme, et donc retour à une économie plus "morale", au "vrai travail" pour sa famille, pour son village, pour son pays... Et on met en place le Cadastre pour qu'enfin les gens contribuent à l'impôt foncier, et ne construisent plus n'importe où n'importe comment...

    La voila, la solution !

    Bon sang de bon sang, à un certain moment, quand on atteint le point de non retour, il faut bien prendre le pognon là où il est, c'est à dire dans la poche des salauds qui ont pompé tout ce qu'il pouvaient en toute "légalité" et impunité et dans une liberté totale et scandaleuse!

    Il faudrait aussi se rappeler comment a fait Roosevelt en 1933 aux Etats Unis d'Amérique ! (les premiers dégommés furent les actionnaires) et en l'espace de trois mois (chaque jour une loi votée, enregistrée et appliquée) "tout a été liquidé" ! (Hollande et son gouvernement devraient faire pareil)...

    Y'en a marre de tout ce "cinéma" qui dure depuis trente ans et de toute cette "pensée unique" au service essentiellement des "gros salauds" qui jouent aux bienfaiteurs de l'humanité !

    ... Soit dit en passant, ces Messieurs Dames "Fait-rateau", "Courlatune", "Paricilamane" et "Plindessou"... qui courent après de la tune, toujours plus de tune sans se crever le cul... S'ils sont rétamés (c'est ce qui va arriver) c'est bien fait pour eux, je ne les plains pas !

    D'accord, les Grecs "il'zont fait les cons"... (enfin pas tous de la même façon, et quelques uns même pas du tout je veux dire les plus pauvres)...

    Mai bon... Depuis trente ans que ça dure cette folie de "toujours plus et mieux sans en foutre une rame et sur le dos de millions de gens", depuis les armateurs, les banquiers et les gros salauds qui s'en foutent plein les poches ; depuis cette gabegie de super consommation de masse et la prolifération des vide greniers, des brocantes, des marchés, des boutiques de fringues, des noëlleries, des pâqueries, des festivaux et des tours de manège, des i-phones et de Facebook, de toutes sortes de gadgets et j'en passe et j'en passe... On s'étonne que ça "crise" et que ça "pète" ! On bosse pour des trucs de merde qui s'envolent en fumée et foutent en l'air les valeurs naturelles et intemporelles... Et l'on s'endette pour ces mêmes trucs de merde... Mais on bosse jamais pour "ce qu'il faut vraiment" et qui est "tout autre chose" que ce confort et cette facilité imbécile qui nous pourrissent la vie comme du bonbon à caries !

    À quand une Gauche, une vraie Gauche qui pète le feu, fait la guerre à toute cette merde, qui botte le cul à tout le monde, qui vide les cassettes des riches-à-crever, qui bouscule le citoyen, qui met tout le monde au boulot et écrabouille cette "pensée unique et inique" qui nous a conditionné pendant trente ans ?

  • Et si la Gauche en France, c'était du bleu qui a rosi ?

         La gauche est minoritaire en France en ce sens que plus de la moitié de la totalité de ses "composantes sociales" est constituée de gens attachés à ce qu'ils possèdent, à ce dont ils bénéficient, même s'ils ont peu et jouissent de peu ; comme si, les uns ayant la liberté d'entreprendre et de gagner de l'argent sans aucune limite, cela garantissait à coup sûr la prospérité du plus grand nombre possible... L'idée, en somme, "passée dans les moeurs", que plus tu t'enrichis et plus cela profite à des millions de gens, ces gens que nous sommes et qui peuvent donc "vivre mieux" par la satisfaction de tous les besoins nouveaux, en particulier les loisirs, les équipements technologiques... L'idée donc, "passée dans les moeurs", que ce sont les détenteurs de capitaux et de moyens financiers, ceux qui décident et entreprennent parce qu'ils actionnent les leviers, qui font la richesse (relative) par l'emploi et par le travail, du plus grand nombre... Mais tant qu'il n'y avait pas comme de nos jours à ce point là, cet appétit exorbitant des actionnaires, ni ce gigantisme et cette concentration des monopoles économiques, commerciaux et industriels entre les mains de quelques multimilliardaires, cela restait vrai en grande partie, cela pouvait même être considéré "moral"...

    La gauche est minoritaire parce que les gens qui se disent ou se définissent "de gauche" ont en fait une mentalité "de droite")...

    ... Mais le problème c'est que ce "système" là, s'il a pu montrer et à dire vrai démontrer son efficacité durant une vingtaine d'années en gros ( en fait depuis 1983 jusqu'en 2008)... se trouve aujourd'hui "en perte de vitesse" mais surtout "en expansion ne produisant plus les effets attendus ou espérés"... Il semble bien que le "robinet", aujourd'hui, ne remplit plus que deux ou trois seaux par ci par là, mais plus du tout ou presque plus du tout, le fond des nombreux autres seaux...

    Autrement dit, à force d'avoir arrosé durant toutes ces années, il arrive un moment où une réalité s'impose (c'est, dirais-je "le futur immédiat de demain") : la réalité qui jadis prévalait dans le monde tout entier : celle du plus petit nombre "possédant et jouissant de tout", et celle du plus grand nombre "ne possédant rien et ne jouissant que de la possibilité de survivre"... Et dans "cette réalité là", alors oui, il peut y avoir une "gauche majoritaire"...

    ...Mais quand je dis "dans cette réalité là, alors oui, il peut y avoir une gauche majoritaire", en fait, peut-être pas en dépit de cette "connaissance du monde" que nous avons à présent (et qui nous porte à croire que, vu ce qu'on a vécu, on est "plus capables de se révolter")...

    Jadis, le maître, le seigneur, le dignitaire de l'Eglise, le puissant, le roi, le prince... Etait vénéré, ou craint, et l'on ne se révoltait pas, à moins de "crever de faim"... Ainsi était-on "de gré ou de force", assujetti à ce qui dominait, soit "pour" un ordre des choses ressenti "naturel", et finalement, "juste et bon" en dépit de toutes sortes d'abus et d'exactions et d'injustices subies...

    C'était, en quelque sorte "la droite par la force des choses"... Et cette "droite par la force des choses" est, encore de nos jours, et sera sans doute demain, "toujours bien ancrée" dans les esprits...

  • Le Loto et le Net

          S'il y avait, "mathématiquement", une chance sur dix millions, de gagner le gros lot au loto, alors il y aurait deux fois par semaine, six gagnants dans toute la France...

    Or, durant parfois deux ou trois tirages, il n'y a pas de gagnant. Alors je dirais que "mathématiquement", il y aurait non pas une chance sur dix millions mais une chance sur cent millions...

    Sur le Net, il y a -je n'ai aucune idée- disons, plusieurs centaines de milliards d'informations, de messages, de documents, d'écrits... à l'heure actuelle... Alors même que le Net a tout juste à peine quinze ans d'existence. Qu'en sera-t-il dans deux cents ans, lorsque les humains seront au moins deux fois plus nombreux qu'aujourd'hui, et de combien de ces centaines de milliards d'informations, de messages et d'écrits, pourra-t-on parler?

    Je vais faire cette comparaison, entre l'écrivain et le joueur "lambda" du loto... En disant que l'écrivain serait celui ou celle d'entre nous qui, outre le fait qu'il écrirait un livre (et serait publié ou non), produirait un blog et s'exprimerait sur le Net... Il serait, cet écrivain, comme le joueur "lambda" du loto...

    Mais là s'arrête la comparaison.

    En effet, pour l'écrivain il n'y a pas de "mathématiques possible du hasard"... C'est infiniment plus compliqué que cela... Puisqu'intervient le "vecteur de la relation" et par le vecteur de la relation, le rayonnement...

    De même que le joueur "lambda" du loto ne peut gagner que s'il joue, l'écrivain ne peut apparaître sur le Net que s'il publie un blog et s'exprime...

    Je vais dire qu'avant le Net, c' était comme si le loto n'existait pas.

    Mais là s'arrête la comparaison.

    En effet, si le loto n'existait pas, le joueur de loto n'existerait pas non plus... Mais par contre si le Net n'existait pas, l'écrivain pourrait quand même exister... à condition qu'il soit publié par un éditeur ou qu'il produise et diffuse lui-même son livre par ses propres moyens...

    Le Net n'a rien fait d'autre que d'apporter une "petite modification" qui consiste d'une part dans le fait que l'écrivain n'a plus besoin de l'éditeur pour se publier, et d'autre part dans le fait que l'informatique, la numérisation et les techniques de production-diffusion, ont facilité la tâche de l'écrivain et en même temps considérablement réduit les frais de production et de diffusion...

    C'est d'ailleurs la raison pour laquelle aujourd'hui il y a autant, en fait bien plus qu'autrefois, d'écrivains... Et que le mot (ou le terme) "écrivain" n'a plus aujourd'hui tout à fait le même sens que jadis...

    Je dirais, je serais tenté de dire que le "gros lot" pour un écrivain, ce serait, soit d'obtenir le Prix Goncourt, soit d'avoir un million de visiteurs par jour sur son blog (ou pourquoi pas les deux, si possible?)...

    C'est là que la "mathématique" se complique... par rapport à la "mathématique du hasard au jeu"...

    L'on serait tenté – à juste titre- de dire que le talent, le travail, et la relation (même si la relation vient en dernier lieu après le talent et le travail) "annuleraient la mathématique du hasard"... En effet s'il en était ainsi, tous les talents, tout le travail réalisé, induiraient forcément et inéluctablement de la relation et par la relation, le rayonnement c'est à dire le million de visiteurs par jour...

    Or, plus d'humains sur Terre et à plus forte raison plus d'humains informés, connaissants et lisant et écrivant et ayant reçu plus d'éducation... Implique forcément, logiquement, naturellement – et en toute justice et sans contestation possible- un plus grand nombre de talents... Alors intervient ce que l'on pourrait appeler "une hiérarchie des talents"... L'on imagine mal en effet, chaque jour, plusieurs dizaines de millions de blogs d'écrivains ayant chacun un million de visiteurs par jour (cela ne "voudrait plus rien dire")...

  • Trois jours après

          À propos de l'hommage rendu par François Hollande à Jules Ferry le fondateur de l'école publique gratuite et obligatoire, ce mardi 15 mai 2012... Il faut souligner que François Hollande au tout début de son discours a condamné très clairement la défense de la colonisation par le même Jules Ferry...

    Jules Ferry qui à l'époque avait affirmé le "principe" selon lequel "les races supérieures se devaient d'apporter la civilisation, l'éducation et les valeurs morales, aux races dites inférieures"...

    À un siècle de distance, cette affirmation d'une race supérieure et d'une race inférieure, nous paraît injuste, non fondée et raciste...

    Un siècle après Jules Ferry, la pensée humaine a évolué, en ce sens que la croyance ancienne profondément enracinée depuis le seizième siècle "Blanc, Européen et Chrétien", a régréssé... Cela, c'est le résultat de la transmission du savoir, de l'école accessible à tous, des découvertes scientifiques, de la diffusion accrue de l'information, et par là même, du développement de la pensée et de l'esprit critique et de la réflexion et de la philosophie, de la littérature, de la poésie... Et des flux migratoires... Que malheureusement l'obscurantisme et le fanatisme religieux, et la médiocrité culturelle de consommation de masse ont freiné ou enrayé...

    ... J"ai passé toute la journée du mardi 15 mai depuis le matin 9h, à suivre en direct sur France 2 l'investiture du nouveau Président de la République... jusqu'à l'éclair d'orage qui s'abattit sur l'avion de la République Française à destination de Berlin...

    Il n'eût plus manqué que cela, que l'avion de la République Française "capotât" ! ... Et dire qu'au "bois" ce même jour, courait Nicolas Sarkozy en tenue rayée blanc et bleu de jogging !

    Et qu'Henri Guaino, les yeux rougis, venait de remiser sa plume avec laquelle il dessina cinq ans durant la parole de son cher Nicolas...

    "ça fait tout drôle" tout à coup, de ne plus voir "toutes ces têtes" qui ont fait la Une des journaux télévisés depuis dix ans, et de commencer à voir apparaître les "nouveaux dieux" d'une nouvelle "sphère céleste"... dont quelques "vieux éléphants"...

    ... A chaque président, chaque "air du temps" (ou tendance) qui caractérise l'époque de ce président...

    Et l'on pressent ce que sera cet "air du temps" (dans une certaine mesure complètement différent et diamétralement opposé à "l'air du temps précédent")...

    Cela tient au caractère et à l'esprit de la 5ème République : un régime qui est une symbiose de l'Ancien Régime avec son roi tout puissant, sa cour et ses fastes, et de la République avec son président doté de pouvoirs importants et aussi les fastes de la République dans son patrimoine immobilier (palais de l'Elysée, etc.)...

    Avec François Hollande, nous entrons dans le palais et dans les attributs de la 5ème république avec la "normalité" du contribuable Lambda qui pourrait être aussi bien notre voisin de palier... Mais ayant cependant une dimension d'humanité et d'autorité "assez surprenante" (et au sujet de laquelle on s'interroge et qui va peut-être "impulser" cette "nouvelle tendance" qui voit le jour... et "enterrer" en quelque sorte la "tendance" précédente)...

    ... Je n'étais pas un "chaud partisan" de Martine Aubry comme premier ministre... Aussi ai-je été "plus convaincu" par la nomination de Jean Marc Ayrault...

    Je trouve que Manuel Valls convient très bien comme ministre de l'Intérieur : "il ne fera pas dans la dentelle" avec les prédateurs et les caïds" (Comme avait dit François Hollande à propos de ceux-là : "la république vous rattrapera")...

    Et avec Montebourg, "ça va chauffer pour les gros patrons du CAC 40 qui mettent la clef sous la porte des boîtes qui marchent mais ne sont pas assez rentables pour les actionnaires"...