Articles de yugcib

  • L'insoutenable précarité de la croisée des chemins

    On n'oublie pas quand un escargot est passé sur une lame de rasoir fichée sur des éclats de verre...

    On n'oublie pas quand un rat a ôté un bout de noix d'une tapette tendue puis est revenu le lendemain décortiquer la gaine empoisonnée du grain de blé pour dévorer le coeur blanc...

    Mais que dire de ces silences qui s'étendent là où jadis bruissaient des voix et poussaient des regards et des écritures...

    Que dire de ces visages qui ont crevé des écrans et renversé des colères, traqué des tristesses et jeté des rêves puis ont disparu entre des crêtes d'océan...

    Le passage de l'escargot sur la lame de rasoir

    Le bout de noix ôté de la tapette tendue et emporté par le rat

    Les silences qui s'étendent et roulent les souvenirs dans la poussière des chemins

    Et les crêtes d'océan peut-être devenues des écharpes d'écume jetées sur un rivage

    Ce sont bien là des séquences de courts métrages reliées entre elles mais ne formant qu'un film discontinu...

    Le film racontera tout ou rien...

    Mais il aura été...

     

  • Des séismes affectifs équivalents mais jamais comparables

         La perte d'une maman est autant pour un homme que pour une femme, et cela à n'importe quel âge de sa vie ; le plus fort "séisme affectif" qui soit...

    Il n' y a d'équivalent à un tel séisme affectif, que la perte du père pour une femme, et que la perte du compagnon ou de la compagne de sa vie, homme ou femme, lorsque cet homme ou cette femme n'est jamais remplacé...

    Il n'y a d'équivalent aussi, que la perte d'un fils ou d'une fille...

    Mais ce sont là des équivalences qui n'en sont pas parcequ'elles ne sont jamais comparables et se révèlent dans toute leur singularité, dans toute leur intimité, dans toute la réalité d'un environnement relationnel particulier...

    Et le pire je crois, c'est cette perte soudainement connue d'un être que l'on a toute sa vie attendu et ne s'est jamais manifesté, pour celui ou celle qui n'a jamais vu sa mère par exemple ; ou cette perte d'un être que l'on a méconnu de son vivant et dont l'esprit vient de nous être révélé par la découverte fortuite de ce que cet être fit sans jamais vraiment le montrer...

    Oui, c'est bien cela : la perte de la mère et de la femme, pour un homme, les deux "grands séismes"... qui n'ont d'équivalent que la perte du père pour l'homme ou la femme, que la perte du compagnon ou de la compagne d'une vie, pour l'homme ou la femme... Et que la perte d'un fils ou d'une fille...

     

  • L'Eurovision

         Ce n'est déjà plus l'un de ces faits "d'actualité brûlante...

    Tous ces jeunes chanteurs de l'Eurovision, ont au moins le mérite de croire en leurs rêves et si leurs ambitions sont démesurées par rapport à leur talent réel, le Show Bizz mondialisé vient à peine commencer de broyer leur jeunesse...

    Ils avaient tous, chacun d'entre eux, venus représenter sur la scène mondiale leur pays, un visage, une voix, et peut-être une candeur...

    Mais le monde, mais l'actualité brûlante et violente, les faits de guerre, de politique et d'économie, et de finance, de modes et de produits marchands, les rejette très vite de l'autre côté du rideau, et c'est bien là, "l'ordinaire de la vaisselle du monde"...

    Mais ce n'est point là ce qu'il y a de pire...

    Et ce "pire" ce sont ces intellectuels friqués qui pondent des bouquins tordus où le commun des mortels ne comprend rien, et qu'on voit se pavaner comme des dindons dans les salons littéraires, les émissions politiques et les dîners mondains... Et qui vacancent dans des palaces au Maroc ou aux Seychelles, sont en permanence entourés de jolies femmes, et que l'on voit parfois dans des clubs échangistes ou des "soirées spéciales"...

    Ces gens là, qui "font le monde" et l'actualité de la pensée et des idées, dont on voit les bouquins dans toutes les vitrines des librairies et maisons de la presse ; n'ont pas "un visage", mais "une apparence", et surtout, un gros derrière bien plantureux et une cervelle qui produit de la philosophie hiéroglyphique en se foutant des pauvres et se faisant applaudir par l'un ou l'autre, de cette "caste des un sur sept de cette planète, un peu moins pauvres que l'ensemble des autres humains"...

     

  • Devant la mare un plateau de fromages

         Devant trois canes aux pattes bien sales, est posé au bord de la mare un plateau de fromages...

    Les trois canes engluées dans la mare boueuse, ne peuvent parvenir au bord tant leurs pattes s'ébattent dans une vase noire et profonde...

    Trois personnages qui piquent-niquent non pas au caviar mais aux oeufs de lump -noirs comme le caviar- s'entablassoyent autour du plateau de fromages : et l'on y voit Martine au brie, François au Hollande et Mélenchon au reblochon...



  • Une culture mondialisée et lobbyisée

         ... Outre la tauromachie au patrimoine culturel mondial, proposée par Frédéric Mitterrand, on étudie Marc Lévy en classe de première dans les lycées !

    Et de jeunes universitaires en Deug et Licence, accros de jeux vidéos et de trhrillers américains à la con, lisent à la chaîne des Amélie Nothomb !

    Pauvre France des shootés d'une culture bêta, accros d'une vision du monde à la DSK, de bagnoles high tech, de sports de compète, et d'assiettes carton salades composées sur les genoux sur le canap' devant Docteur House à la télé !

    ... Toute cette tartufferie, cette imbécilité culturelle commercialisée médiatisée lobbyisée, et qui fait du fric sur les rêves en barquettes sous vide ou en crevettes puant le sexe sale et la mayonnaise éventée de millions de gens à moitié shootés et au cerveau lessivé... ça me gonfle !

    Amazon, Fnac, espaces culturels multimédia et autres, grands groupes à la botte des géants du livre et de la presse... Maintenant y 'a plus que ça !

    Terroristes posant des bombes de pensée et d'écriture", les poètes des rues et des cités, les écrivains qui ne sont jamais publiés, les femmes rebelles et infidèles et belles comme des indiennes, les vieux qui veulent pas crever dans une fin de vie en médicaments pour dormir, les éclopés de la vie qu'on savate à chaque fois qu'il relèvent la tête... Se rejoignent peu à peu sur toutes les places possibles de l'espace public, et squattent en pirates les jardins de la Ville...



  • Une "affaire Dreyfus" du pognon roi !

         Les détectives privés qui vont enquêter en Guinée sur la vie et la famille de la jeune femme d'origine Peul, ne vont pas manquer d'interroger des gens d'une ou de plusieurs autres ethnies qui n'aiment pas les Peuls...

    Ou même, moyennant finances car en Afrique lorsqu'on est pauvre, très pauvre, il sera possible de trouver des témoins auxquels on fera dire ce que l'on veut...

    Nous sommes dans cette affaire en face d'une réalité brute et incontournable :

    Un accusé, Dominique Strauss Kahn, qui nie avec la plus grande conviction et farouchement, les faits qui lui sont reprochés...

    Et une victime, cette jeune femme d'origine Peul, qui déclare avec autant de conviction et de détermination, la véracité des faits tels qu'ils se sont produits selon elle...

    Forcément, l'un des deux ment !

    Et c'est donc cela, la réalité brute et incontournable !

    Mais entre les deux parties, celle de la défense de Dominique Strauss Kahn, et celle de la défense de la jeune femme, il y a une disproportion flagrante et dirais-je, indécente, obscène et d'une injustice absolument révoltante, inacceptable... Une disproportion qui tient du fait des moyens financiers de l'un, tout à fait écrasants...

    Ainsi les preuves les plus accablantes (je pense aux analyses scientifiques et aux témoignages se recoupant et se complétant et corroborant les dires de la victime) se trouveront l'une après l'autre démolies, infirmées ; et au final, risquent devant une cour de justice, de paraître tel un mur fissuré de toutes parts dont on doutera de la solidité...

    Le grand scandale dans cette affaire, ce serait de voir la victime, accusée de mensonge, puis condamnée à une amende et même emprisonnée...

    Ce sera, je le sens, cette histoire, "comme l'affaire Dreyfus"... Bonjour les pugilats, les discussions, entre les "pour" et les "contre" l'innoncence de Dominique Strauss Kahn ! ...

    Mais, une "affaire Dreyfus du pognon – roi" dans laquelle le ou les perdants sont toujours les mêmes : comme disait Coluche "si t'es noir et pauvre t'as aucune chance" !

    Et dire que toute la Gauche Française allait se rallier à un type "plein aux as, plantureux et libidineux à souhait" !

    ... Je vous demande pardon de dire ça "libidineux à souhait", moi qui me fout de la morale, de la bien pensance, des soit-disantes "vertus sacrées", et qui pense des femmes infidèles qu'elles sont belles comme des indiennes et aiment comme des enfants ; qui cacherait des "homos", des curés, des pirates, des "échangistes" et des "paumés" dans sa cave si je vivais dans un pays où tous ces gens que je viens de citer seraient poursuivis...

    Mais "libidineux" et "plein aux as" et "achetant son aura, sa crédibilité et son charisme", tout cela en même temps... ça ne va plus, ça ne "passe pas" !





  • Quand "ça s'écrit pas pareil"...

    Foire exposition de Nancy, pays invité le Japon, pavillon du Japon...

    En face de cette inscription, je suis un illettré !

    Je m'imagine dans un pays où, non seulement les mots sont totalement différents, mais où "ça s'écrit pas pareil", en plus !

    En Arabe, je ne serais pas totalement dépaysé : je connais l'alphabet, je sais à peu près reconnaître les lettres (au début des mots, dans le mot et en finales)... Donc pour moi, apprendre l'Arabe ne serait, comme pour l'Anglais ou l'Allemand, qu'une question de vocabulaire et de grammaire...

    Par contre, en Chinois ou en Japonais, je suis un illettré total !

    ... Il y a, je crois, cette solitude de l'écrivain ou du poète dans sa langue maternelle, dans un pays où il est un "illettré"... Parce que ce qu'exprime l'écrivain ou le poète dans sa langue, ne peut pas toujours être traduit fidèlement dans une autre langue. Or ce qui est alors "traduit" n'est que transposé, avec des termes ou des mots "ressemblants" mais cependant différents...

    Et quand bien même le poète ou l'écrivain parvient à écrire et parler la langue d'un autre pays, il y a encore cette solitude en lui qu'il ne peut communiquer finalement que de la même manière qu'un animal familier, un chien ou un chat, par exemple...

    Ce qu'il y a d'intime, de profondément intime et unique en soi, et cela quelle que soit la ressemblance de cette intimité avec une autre intimité, c'est, je crois, une forme de solitude... Qui ne peut être exprimée que par des mots à soi dans un contexte de sensibilité... Et ces "mots à soi" sont ceux de sa langue d'origine...

    D'où l'importance du regard, du son de la voix, du geste, du signe, du mouvement le plus infime d'une partie du visage, de tout le visage même...

    Devant cette inscription en caractères Japonais, je me disais : " en dépit de mes vingt mille lieues d'écriture en quarante quatre ans dans ma langue, la langue Française, je suis bel et bien un illettré "...

    Mais je n'étais pas désespéré parce que j'avais mon regard, le son de ma voix, et mon visage, et mes mains, et tout mon être même !



  • Surréalisme et indécence d'un ralliement à un "Dieu de la Gauche" !

    Vu dans L'ECHO DES VOSGES du 20 mai 2011, en page Vosges en Lorraine :



    "Un appel urgent d'un couple de bobos à la dérive :

    Urgent. Couple en vue, gauche caviar pur

    En difficulté, grave mais passagère, désire se dépouiller rapidement de quelques uns de ses biens pour financer enquête – défense, payer forte transaction au Tribunal de New-York City et à une femme de chambre d'origine africaine, vacataire Hôtel Sofitel à Manhattan, en vue libération homme providentiel, favori des sondeurs pour élection présidentielle 2012.

    Vend

    Un appartement de 240 mètres carrés Place des Vosges à Paris... valeur achat 2007 quatre millions d'euros.

    Un vaste appartement inoccupé 16 ème arrondissement Paris... Prix, nous consulter.

    Une maison de 380 mètres carrés à Washington, quartier Georgetown, 5 ch, 6 salles de bains, piscine, jardin, acheté 4 millions de dollars il y a 5 ans.

    Un riad à Marrakech, autrefois propriété royale.../.../... Rendez-vous estival des barons de la gauche bobo. Proche voisin Palais Zahia, appartenant au philosophe Bernard Lévy. Valeur minimum 6 millions d'euros.

    Lui

    Ancien ministre de François Mitterrand, puis de Lionel Jospin. Professeur d'économie. Ayant été directeur général du FMI, salaire 500 000 dollars (plus que le président Obama) exonéré d'impôt.

    Elle

    Ex-présentatrice vedette de TF1 à sept sur sept... Héritière d'un richissime marchand de tableaux, Paul Rosenberg.../... Fortune considérable, difficilement évaluable. A vendu trois oeuvres (Matisse, Léger, Monet) depuis dix ans à New-York, de 20 à 33 millions de dollars chacune.../...

    Ecrire ou téléphoner à

    Criminal Court, New-York, ou au Procureur Cyrius Vance Jr, aux avocats Jean Veil (Paris) ou Ben Braffman (New-York), ou à madame Martine Aubry, première secrétaire du PS, rue de Solférino à Paris, qui transmettra.

    Précisions

    Il est urgent d'aider ce couple en difficulté, car il y va de l'avenir de la France. Lui seul peut prendre la défense des pauvres, des malades, des orphelins, des mal logés, des chômeurs, des exclus, des minorités exploitées, et de faire respecter les droits de l'homme et surtout des femmes.



    ... Et c'est derrière (et comme dans la chevelure feu-argent d'une comète) ce personnage qui est Dominique Strauss-Kahn, que la quasi totalité de la Gauche pensait devoir se rallier, des barons et des "éléphants" jusqu'aux chiens qui grognent et mordent ?

    Merde! Si je déplore ces images diffusées "en boucle" d'un homme abattu (un homme parmi les plus riches et les plus puissants du monde) et menotté puis conduit dans la plus terrible prison de New-York, tout comme un criminel de "bas étage"... Je ne verse point la moindre larme à son malheur, je ne lève pas mon plus petit doigt de poète, d'écrivain et de penseur pour soutenir ou défendre un personnage qui, si j'étais moi, dans la merde, ne lèverait pas non plus le petit doigt pour me défendre...

    Les amis "éminents" de Dominique Strauss Kahn, et toute cette "clique" d'intellectuels plus ou moins "friqués", d'une condescendance et d'un consensualisme conformiste et béat à vomir ; et même de sympathisants "lambda" idolâtres mais qui se débattent dans une "économie de marché" où il faut sans cesse mieux réussir que son voisin... Tout cela, tout ce monde là, m'exaspère et je n'en attends ni n'en espère rien, rien de rien, de ce monde là !

    ... Surréaliste et indécent, toutes ces cohortes d'une soldatesque avec maréchaux à étoiles, lieutenants et sous lieutenants ; et d'une population hétéroclite branlée de gadgets et de produits culturo-consommo-jetables... Se ralliant à la propriété par millions d'euros, aux palaces de vacances, aux pouvoirs des banques et de la finance mondiale !

    Comme si les chiens hurlants et mordants, eux aussi, envers et contre tout ; et comme si les "bons chiens de traîneaux" vertueux et soucieux de leur attelage, eux aussi encore, allaient être écoutés par un "dieu de la gauche censé sauver le monde" !



  • La femme, autant être humain que l'homme...

         ... Et l'homme, autant être humain que la femme.



    En tant qu'homme, je reconnais ma "préférence" pour la femme, et sans doute davantage pour la féminité que pour pour la femme par elle même...

    Je veux dire, pour ce qui est de la féminité, une "culture " de la féminité, sinon un "idéal" de la féminité...

    Et à ce titre je ne puis qu'adhérer, souscrire à tous les combats menés par les femmes...

    Mais en tant qu'être humain, je suis résolument et ouvertement convaincu, du caractère essentiellement, naturellement et uniquement humain, qu'il y a, autant en l'homme qu'en la femme...

    Si je devais être juré dans un procès, c'est l'humanité qu'il y a dans un homme ou dans une femme qui m'importerait, et non cette féminité qu'il y a dans la femme et qu'en tant que poète je vénère... Et non, aussi, cette "masculinité" qu'il y a dans l'homme et qu'en tant que poète je ne "poétise" pas (ou si peu)...

    Ce que je n'aime pas dans le "Féminisme" c'est ce qu'il y a de "partisan" dans le féminisme, comme dans une religion, comme dans une culture que l'on voudrait voir universelle et incontestée...

    J'aimerais bien voir une "culture de l'humanité"... Tout en voyant tomber les poings levés, les étendards, les symboles, les mots d'ordre, les modes, les courants d'idées dominants, les images qui surfent sur les émotions et sur les sensibilités, les mensonges, les calomnies, les adorations, les indifférences, les silences aux yeux baissés et si partisans...





  • Un combat inégal entre deux parties

         Les analyses scientifiques étant sans équivoque et se révélant donc positives sinon déterminantes, les avocats de Dominique Strauss-Kahn semblent envisager pour stratégie de défense, un rapport "consenti" par la jeune femme...
    Rien que de penser, déjà, en "accéléré", au "film" qui va se dérouler avec force rebondissements, enquêtes de détectives privés, et images et faits produits... Je suis effrayé, pour cette jeune femme, sa réputation, son avenir... Car son témoignage sera démoli et sa vie dans les semaines qui viennent va être un enfer sous/le/feu/des/médias...
    C'est la pire chose qui puisse être envisagée qu'une telle stratégie de défense : celle qui consiste pour sauver un accusé, à démolir un être humain, une femme en l'occurrence, qui en plus d'avoir été agressée, sera accusée d'avoir menti, d'avoir "affabulé/"à/l'origine...
    Car n'en doutons pas, cette jeune femme, forte de son droit et de sa sincérité, et de sa dignité, et de son ressenti dans une vérité des faits ; ne peut, ne pourra jamais accepter que l'on tente de lui faire dire que "c'était finalement consenti" de sa/part...
    Autant la détermination, la conviction et la sincérité de cette jeune femme demeureront sans failles et inébranlables ; et autant de la part de la "forteresse super armée" de la défense, l'attaque sera "nucléaire" et donc d'une violence terrifiante et écrasante... Et il n'est malheureusement pas sûr que dans ce combat absolument inégal et même disproportionné entre cette jeune femme sans ressources financières importantes et ces avocats d'une si grande renommée pouvant être payés à coups de millions de dollars, la "vraie" justice finisse par s'imposer...
    Si seulement un avocat "célèbre" (il doit y en avoir en Amérique!) pouvait accepter de défendre avec conviction cette jeune femme, sans être rétribué (du moins, pas rétribué par la jeune femme ou par sa famille) !
    Quel que soit le "sentiment" ou l'idée que l'on a de Dominique Strauss-Kahn, quel que soit le regard tout à fait personnel que l'on lui porte, quelque grand personnage qu'il soit aux yeux de ses amis, par son intelligence, par son charisme et par ses capacités décisionnelles) ... Il n'en demeure pas moins que dans cette affaire, il y a bien deux personnes (un homme et une femme) ! Et non pas "une seule personne qui serait en même temps l'accusé et la victime" !

    Je pense que déjà, cette jeune femme est assistée comme il se doit, par quelque très bon avocat...



  • L'haleine du four

         Je ne suis pas systématiquement "anti médias"... Dans la mesure où l'information diffusée, lorsqu'elle concerne un évènement important qui intéresse un grand nombre de gens sur la planète, peut et doit effectivement être portée à connaissance, conforme en tous points précis aux faits réels et aux déroulements de ces faits...

    Mais je déplore la manière le plus souvent orientée et fondée sur des images diffusées "en boucle", des images présentant les acteurs de l'évènement, dans leur apparence la plus défavorable aux yeux de l'opinion publique, notamment dans une affaire telle que "l'affaire" Dominique Strauss Kahn...

    Ces images ainsi que les propos et les commentaires qui les accompagnent "à longueur de journée", avec force "rebondissements" et nouvelles contradictoires, fausses ou réelles, sans compter les spéculations de toute nature, les affabulations et jusque même au caractère "ordurier" de certains de ces propos... Tout cela oui, je le déplore parce que tout cela est d'une culture de très bas niveau, d'une forme "d'inculture" à dire vrai, répandue sur toute la Terre et respirée par un grand nombre de gens telle une haleine de four mal nettoyé, une haleine chargée de fragrances de poisson, de rôti ou de poulet annonçant le déjeûner ou le dîner des cons...

    Et dans cette culture de très bas niveau, orchestrée ou organisée à des fins de propagande et de "royalties" par ceux qui en profitent ; se complaisent et s'y vautrent des millions de gens auquels on offre rarement des perspectives plus grandes et plus ouvertes.

    L'information devrait plutôt se fonder sur la seule réalité des faits et de leur déroulement, ou du moins si la réalité ne peut être appréhendée dans son exactitude, elle devrait être portée à connaissance, et diffusée ; sans jouer ou "surfer" comme elle le fait habituellement, sur les émotions et sur les sensibilités des gens...



  • Paysages culturels

     

         Un auteur peut-il produire, s'il n'est pas romancier, de "bons" romans ?

    Je ne pense pas que l'on puisse donner une réponse "catégorique" dans un sens ou un autre, à cette question.

    Il me semble que, pour écrire un roman, il faut avoir déjà le sens de la trame, de l'intrigue ; de la composition, de la structure, d'une certaine "logique narrative"... Avoir la capacité de concevoir un récit, une histoire, avec des personnages, des situations, des dialogues, et sans doute comme dans un film, un scénario.

    Même pour un roman "médiocre", tant sur le plan de la forme que du fond, il me semble qu'il faut en effet, tout cela, tout ce qui porte à dire "c'est un roman"...

    Ce sont là toutes les raisons pour lesquelles je me pose cette question " un auteur qui n'est pas romancier, peut-il produire un ou des romans ?"

    Et cette question subsidiaire : "si un auteur n'est pas un romancier, alors qu'est-il, et comment peut-on le définir ?"

    Et que dire alors, de l'un ou l'autre de ces écrivains qui, peu porté naturellement à produire un roman, s'essaye à en produire un, tout de même ?

    Ne qualifie-t-on pas parfois, de roman, une oeuvre qui n'est pas un roman ?

    Il semble toujours aussi commun, aussi habituel, tant pour les éditeurs que dans les milieux littéraires, d'opérer cette classification que je qualifierais de "clinique" : roman, essai, récit, fiction, fantazy( notez le terme Anglo-saxon), recueil, nouvelle...

    Classification à partir de laquelle les éditeurs définissent des "politiques éditoriales", des catalogues d'ouvrages, des collections... Ce qui contribue l'on s'en doute, à des choix de publication, et donc à une élimination pure et simple de tout ouvrage n'entrant pas dans une politique éditoriale, dans un "genre", dans une collection, dans une classification "clinique"...

    Le livre numérique ou l'édition dite "en ligne", le développement inéluctable de la littérature sur le Net, ne vont-ils pas "bouleverser la donne" et ouvrir un paysage culturel différent de celui qui prévalait (et prévaut encore d'ailleurs) ?

    Et la différence ne tiendra-t-elle pas du fait (que l'on constate déjà)... Que les genres, roman, essai, ou autres... s'interpénètrent, se fragmentent, et tendent à devenir des oeuvres que l'on ne pourra que difficilement appréhender dans leur ensemble, parce qu'elles s'ouvriront au visiteur, au lecteur ou au "consultant", en petites fenêtres (telles par exemple que ces "mots clés" ou titres ou intitulés, apparaissant sur les moteurs de recherche) ?

    Dans le paysage culturel qui prévaut encore (et ne disparaitra en fait jamais), celui des librairies, des bibliothèques, des éditeurs classiques, des salons du livre et des manifestations ou rencontres littéraires, tout cela relayé par la presse, la radio et la télévision et, il faut le dire aussi, par le Net... Le lecteur, le visiteur, est alors une personne qui choisit (tout en "glanant" et recherchant cependant)...

    Dans le paysage culturel tel qu'il s'ouvre sur la Toile, le lecteur ou le visiteur alors, est une personne qui aussi, choisit... Mais qui "subit" en même temps ces "petites fenêtres" qui s'ouvrent, ou qui, par une recherche spécifique et précise sur le sujet ou le thème qui l'intéresse, "tombe sur la petite fenêtre qui s'ouvre" (que la personne n'avait pas prévu que cette petite fenêtre là puisse s'ouvrir)... Et le choix initial se trouvant donc orienté, il découlera de ce choix – peut-être- un désir d'aperçu, sinon de connaissance...

    Et c'est bien là que réside la différence entre les deux paysages culturels, le "classique" et le "nouveau" (le "nouveau", dans le quel règnent l'immédiateté et l'accessibilité sans déplacement physique)...



  • Les regards de nos contemporains

         La "problématique" -si je puis dire- de la plupart des regards de nos contemporains, qu'ils soient ceux, ces regards, de poètes, d'artistes, d'écrivains, d'intellectuels ou de penseurs, et même ce regard de gens tout à fait ordinaires mais quelque peu lucides, révoltés ou tant soit peu réfléchis...

    C'est que tous ces regards là, enfin presque tous... Sont des regards de juge, de victime, de condamné, de profanateur ou d'illuminé...

    Ce sont des regards parfois émouvants, drôles ou tragiques, ou désespérés...

    Des regards de témoins, des regards de croyants ou d'incroyants...

    Mais des regards "partisans" d'une cause ou d'une autre, des regards qui crient ; des regards dont l'incandescence d'une lumière n'en demeurant pas moins voilée, font se lever d'autres regards...

    Des regards qui somme toute, ne sont jamais si différents que l'on le dit, que l'on le croit, et cela depuis des millénaires...

    Reconstituer le puzzle des visages, embellir, enluminer, dérouler la pelote faite de tous ces fils entremêlés dans une réalité aussi complexe qu' inaccessible dans son intimité profonde, pardonner, extraire de l'immaculé... De toute cette grisaille, de toutes ces griffures et de toute cette corrosion dont le monde est fait et se perpétue ... Il y a bien là, à s'y efforcer, à y fonder une espérance, un défi hallucinant ; un défi qui dépasse toutes les Histoires, tous les possibles, tous les "paradis" rêvés ; un défi « impossible » à tenter de relever, mais néanmoins d'une dimension humaine et donc, atteignable...

     

    J'avais lu dernièrement « Le bûcher des vanités », de Tom Wolfe, et le souvenir que j'ai gardé de ce livre, me fait penser à l'affaire DSK...

     

    Le livre : (résumé sur Wikipédia)

     

    Sherman McCoy est un riche financier de Wall Street ; il est marié à Judy et père d'une fille de sept ans, Campbell. Alors qu'il revient de l'aéroport où il allait chercher sa maîtresse, Maria Ruskin, Sherman se trompe dans la sortie d'autoroute et se retrouve en plein milieu du Bronx. Maria et lui-même paniquent rapidement, la tension atteignant son paroxysme quand ils se trouvent bloqués par une barricade de pneus et que deux jeunes Noirs proposent leur aide.

    Maria prend le volant et, en tentant de fuir, renverse l'un des Noirs, Henry Lamb, âgé de 19 ans. Une enquête est menée et conduit rapidement à Sherman qui se voit alors la proie des journalistes, des politiciens profitant de l'affaire pour forcer leur réélection. Henry Lamb devient vite le symbole du combat contre une « justice pour les Blancs ».
    Au fur et à mesure que l'affaire se développe, Sherman voit tout son univers s'écrouler. Il perd sa femme, son travail, ses amis et connaît les pires humiliations pour assurer sa défense.

    C'est finalement l'histoire d'un homme qui se croyait au-dessus de tout – « Maître de l'Univers », comme il le dit – et qui comprend que sa vie pleine d'artifices – prétendus amis, prétendue puissance – ne peut plus être et doit brûler sur le bûcher de ses propres vanités.



    ...La justice américaine, sans doute fondée sur la base de la Déclaration d'Indépendance des Etats Unis d'Amérique en 1776, se dit "indépendante, souveraine et populaire"... C'est à dire qu'elle traite le justiciable sans tenir compte de sa notoriété, de son aisance matérielle, ou du pouvoir qu'il peut exercer sur ses concitoyens... Sans tenir compte à l'inverse, de sa pauvreté et de ses origines...

    Cela, c'est "Le grand principe"... très universel, très moral, très juste... et auquel on ne peut déroger... sous peine d'être parjure...

    Mais la justice "indépendante" peut être "infiltrée"...

    Mais la justice "souveraine" n'est pas, comme le disent les Chrétiens, la justice de Dieu...

    Mais la justice "populaire" se révèle finalement et inéluctablement "partisane" et se justifie alors dans ce qu'elle argumente et qui "passe" aux yeux du plus grand nombre...

    ... Néanmoins, qu'elle soit américaine ou de n'importe quel pays du monde, la justice est comme un "organe" essentiel dans un corps : le corps social.

    ... Je dirais que ce qu'il y a d'injuste dans presque toutes les justices du monde, c'est que toutes les affaires, et particulièrement les plus "sensibles", sont sous les feux des projecteurs , des flashs de photographes ; sous le feu des écrits des journalistes, sur les écrans des ordinateurs et des téléphones portables via Internet... Non pas à titre d'information, de seule information, mais à vocation de "sensationnel et d'effets spéciaux" qui dans tous les cas de figure, présente le personnage incriminé ou soupçonné dans une apparence la plus défavorable qui soit...

    Que le type soit riche, influent et puissant, et charismatique... Et plus il y a de flashs, d'images, d'écrits, de médiatisation...

    Que le type soit pauvre et méconnu, mais ayant commis un acte horrible... Et plus y a, aussi, de flashs, d'images, d'écrits, de médiatisation...

     

  • Le tableau raté

    Le tableau raté

         Ces révolutions dans le monde Arabe, de janvier à mars 2011, dont on ne sait pas quelles vont en être les évolutions et les conséquences ; le colonel Kadhafi et la guerre en Lybie, le séisme et le tsunami au Japon le 11 mars dernier, et la centrale nucléaire de Fukushima ; la fin de Ben Laden, l'affaire DSK...

    Ce sont bien là des évènements d'actualité médiatisés, très longuement et universellement médiatisés, dont deux d'entre eux à l'excès : la mort de Ben Laden et l'inculpation de DSK dans une affaire de viol... Qui font le “tableau raté” ou la “fresque démentielle” du monde d'aujourd'hui...

    ... Cette "affaire là", celle de l'inculpation de DSK pour séquestration et tentative de viol (une de plus mais quelle affaire !) s'inscrit dans l'actualité "historique et inculturelle" d'une époque de décadence à tous les niveaux...

    Valeurs et justice bafoués, repères familiaux et sociaux en décomposition, irrespect de la personne humaine...

    Banalité d'un quotidien de violences, de crimes, de délits, de provocation, d'agressivité, de “potins”, de scandales de toutes sortes...

    Tout cela exposé sur internet, sur les blogs et dans les forums, sur les télés et les radios du monde entier à la vitesse de l'éclair et aussi accessible que l'air respiré !

    Hypocrisie générale, amoralité ou immoralité, exacerbation ostentatoire et provocatrice du "sentiment" religieux (et de la pratique religieuse), et saccage organisé de la planète sur laquelle nous existons mais pour combien de temps encore...

    Nous atteignons aujourd'hui, en 2011, "des sommets" !

    J'avais écrit en juillet 2003, ce texte : “le tableau raté”... Huit ans plus tard ce texte me semble d'une terrible actualité et modernité... Je vous le livre, accompagné cependant d'une réflexion complémentaire :

     

      C’est le monde, étalé dans  la laideur de son actualité, qui crépite de toutes ses escarbilles noircies, comme sur une toile couverte d’images corrosives, une toile de peinture brute hérissée de petites crêtes dentelées, parcourue de visages déchirés, exaltée d’ecchymoses, raclée au couteau, vibrante de musiques métalliques et dont le cœur démesurément étiré sous les plis de la croûte primaire, s’efforce de battre sous le soleil… Mais le soleil est voilé, grillagé, ne diffuse qu’une haleine de four puante d’œuvres indigestes ou scélérates, et la chaleur malsaine du four s’insinue dans les veines annelées qui se croisent et s’entrecroisent entre la toile et la croûte de la toile.

    Les images corrosives, les visages déchirés, les vomissures de feu et les postillons incendiaires de ce soleil grillagé qui tombent sur la toile sont gris et huilés, il n’y a ni tendresse ni élans ni sourires ni bonté ; seulement de l’indifférence, des mots inutiles, des regards concupiscents, de la poussière de soute, des eczémas renouvelés, des liasses de billets de banque froissés, poisseux et identificateurs d’existences de personnages intouchables portés aux nues…

    De nombreux petits personnages griffonnés à la hâte, parfois surmontés ou entourés d’ épaisses raclures au crayon noir, imitent dans une drôle de sarabande dévoyée ressemblant à une transe de derrières en fête, un dessin animé proscrit par des arbitres de touche n’ayant rien compris au sens de la danse. Mais le dessin circule sur le terrain entre les joueurs fatigués après l’orgie des compétences, de la rentabilité et des performances perforatrices. Le dessin se fige, s’arrondit et roule jusqu’à la ligne de but adverse…

    D’un bout à l’autre de la toile, l’artiste dément et adulé et surpayé a griffé toutes les concrétions mouvantes, inventé de nouvelles crêtes discontinues, noires et émaillées d’épines cassées…

    Les visages se sont enduits de lumière molle, les liasses de billets sur la toile n’ont qu’une épaisseur illusoire, mais les hiéroglyphes aux pattes de mouche semblent effectuer des transactions scélérates entre des territoires aux hachures irrégulières, circonscrits par des lignes provisoires…

    La corrosion attaque la trame, des trous aux lèvres brûlées s’enfoncent dans la croûte primaire où des galeries se forment, telles des veines putrides qui finissent par éclater et répandre du sang noir ressurgi des entrailles de la croûte par de petits cratères charbonneux.

     

    … Mais, sans doute parce que le “tableau” s'agitait, se contorsionnait ou vibrait dans un grondement de séisme...

    Et que dans la violence, dans l'indécence de son mouvement, ce tableau battait le désespoir à la course...

    J'imaginai qu'il y eût une sorte de “détroit” possible menant à un autre océan, s'ouvrant quelque part sur une côte déchirée d'une immense terre de roche et de jungle, après une traversée interminable et sans cesse périlleuse :

     

    . Il fallait, devant ce monde étalé comme un tableau raté, un regard libre, un regard régénéré, un regard qui ne soit pas celui d’un juge, d’une victime, d’un condamné, d’un profanateur ou d’un illuminé… Un regard différent de tous les autres regards…

    Il fallait, par delà et même à l’intérieur de toutes ces noirceurs, un drôle de coup de patte pour redessiner ces petits personnages, bleuir les hiéroglyphes aux pattes de mouche, reconstituer le puzzle des visages, enluminer la toile, colorier les hachures, et surtout, « atmosphériser » tous ces petits bouts d’images éparpillés que l’ artiste avait bien semé dans son ciel mais pas jetés sur la toile…

    Là où il n’y avait que laideur, grisaille, indifférence, griffures, dureté et corrosion, était-il encore possible d’embellir, de pardonner, d’extraire de l’immaculé, et de circonscrire l’ensemble du tableau d’un regard aussi bleu que libre, au royaume d’un imaginaire suspendu par des fils de lumière au-dessus de la nuit ?



  • Une chambre à Manhattan

    ... Les médias, comme d'ordinaire à chaque évènement important, font dans le tambour de brousse ou dans le clairon de caserne...

    Mais il faut reconnaître que dans cette affaire Strauss-Kahnienne, le "scoop" est tout de même de taille ! A la limite du crédible ! Surréaliste !

    La première chose qui me vient à l'esprit, c'est déjà "comment est-il possible, dans un hôtel à 3000 dollars la suite et la nuit, qu'une femme de chambre puisse avec son passepartout, entrer dans une chambre sans avoir la certitude que cette chambre n'est point alors occupée?"

    Ensuite, il n'existe pas en l'occurrence d'autres témoins oculaires et présents sur les lieux, autres que cette femme qui donne sa version des faits dont elle a été la victime...

    En effet, l'accusation (ou l'inculpation) de DSK, ne peut s'appuyer et se fonder QUE sur le témoignage (et la parole) de cette femme...

    La seul élément "probant" sur lequel peut s'édifier l'accusation, c'est le fait que DSK ne soit pas immédiatement demeuré sur les lieux afin de s'expliquer sur cette affaire avec les personnes intervenant aussitôt... Et que les enquêteurs aient trouvé dans la chambre des effets personnels dont un téléphone portable, ce qui incite à penser à un départ précipité...

    Il y aurait eu résistance aux dires de la femme de chambre se déclarant victime d'une agression sexuelle... C'est à dire que, selon toute vraisemblance dans ce genre de situation, la femme tente, avec ses mains, ses bras, de tout son être même, de s'opposer...

    Il y a eu quelques écorchures (constatées par un examen médical)...

    Les enquêteurs, sur place dans la chambre se sont livrés à une investigation scientifique et précise et ont relevé des traces et donc, de l'ADN...

    Ce sont les résultats de l'analyse scientifique qui vont permettre aux enquêteurs de déterminer si oui ou non, il y a eu résistance de la part de cette femme (ce qui rendra la version de cette dernière, plus fiable) si tel est le cas (d'une résistance de sa part)...

    L'on pourrait en effet penser à une "opération de nuisance organisée" supposant la coopération de cette femme dans des conditions prévues et téléguidées par avance selon plusieurs scénarios possibles... Mais l'on voit mal, vu la complexité et la diversité et la confrontation des intérêts en jeu ( au sein du FMI, dans les milieux politiques de droite comme de gauche, ou même à titre de vengeance personnelle)... Comment il aurait été possible de monter une machination pareille digne d'un thriller embrouillé à effets spéciaux garantis...

    Si les faits sont vraiment "réels", si cela s'est vraiment passé comme le dit cette femme, alors nous sommes bien là dans une réalité d'un surréalisme absolu que même un Hitchcock n'aurait pu concevoir...

    Si les faits sont "autres", alors nous sommes là aussi dans une réalité tout aussi surréaliste mais de surcroît, "scandaleusement et désespérément puante"...