Articles de yugcib

  • Restaurants de grande fréquentation

    … S’il y a un métier, une activité, une profession pour laquelle j’ai, disons, « une considération, une reconnaissance, un avis relativement mitigé voire parfois assez critique », c’est bien la restauration dans son ensemble, le métier de restaurateur, en particulier lorsqu’il est proposé dans le menu et à la carte, par exemple une dizaine d’entrées au choix, et autant de plats – de viande, de poisson, accompagnés de légumes, pommes frites, riz, pâtes, etc. … Et que les établissements concernés sont quasiment tous fréquentés par une nombreuse clientèle – locale ou de passage, de touristes, de vacanciers en des endroits privilégiés tels que le long de la côte Atlantique ou Méditérranéenne…

     

    Dans un contexte de « consommation de masse » et de tourisme tel que celui qui existe depuis une trentaine d’années ou plus… Que dire de l’accueil, du service, dans ces restaurants très fréquentés… L’objectif premier des patrons de restaurants (et souvent, d’ailleurs, de ces grands propriétaires de chaînes de restauration qui mettent ici et là un gérant) n’est-il pas de « faire le plus de fric possible » au détriment de la qualité du service, de la qualité de ce qui est servi dans les assiettes ?

     

    Soyons clair : comment voulez vous que toutes ces entrées et que tous ces plats proposés à la carte – ou même dans le menu (trois entrées au choix et trois plats) – soient des préparations « fraîchement élaborées », sur demande du jour par le client, par un cuisinier attitré œuvrant aux fourneaux et sur plan de travail ?

     

    Soyons clair donc : tout est préparé d’avance sinon commandé en série chez un fournisseur en gros et conservé en chambre frigorifique et congélateurs, prêt à tout moment à être sorti des alvéoles, passé au micro-ondes ou sous vapeur ou au four, puis « artistiquement » présenté avec des enjolivures sur une grande assiette carrée, rectangulaire, aux coins tournés, voire sur une assiette triangulaire…

     

    Les seuls restaurateurs pour lesquels j’ai « quelque considération » (et reconnaissance) sont ceux déjà, qui emploient un « vrai cuisinier » de métier ou dont le patron est lui-même un « vrai cuisinier de métier » et qui ne présentent que le « menu du jour » avec au maximum 2 entrées et plats au choix, et qui donc, ne sort pas du congélateur du « tout préparé à l’avance » ! … Et qui n’ont qu’une clientèle locale de fidèles ou de gens de passage, de 20 ou 30 personnes par jour…

    Ceux là, oui, je les soutiens et suis un client pour eux… Mais pas les autres auxquels je fais un « bras d’honneur » à leurs assiettes carrées ou rectangulaitres avec coins retournés et à leurs quatre haricots verts en croix sur un tournedos rachitique 30 euro le menu service lent et compassé, pain mesuré au centimètre et pinard à 25 euro la bouteille…

     

    Les « salut les copains » et autres « à la marée » de Capbreton et d’Hossegor ou d’ailleurs partout dans les lieux « branchés et fréquentés » de milliers de touristes, vous n’aurez jamais ni en mots ni en vrai mon sourire et mon regard quand je passe devant vos terrasses qui débordent sur la rue, et que je vous vois plateau levé à bout de bras naviguant entre les tables, fiers comme Artaban et la recette de la journée fichée dans la cervelle !

     

    Je trouve que pendant le covid – deux ans de galère comme vous dites – le gouvernement vous a trop aidés, les opulents, les « tenants du haut du pavé » … En revanche les petits, les modestes, ceux qui congèlent pas, qui n’ont que le menu du jour et une petite clientèle, ceux là le gouvernement les a laissé tomber, ils ont dû fermer boutique !

     

    Et puis, la congélation parlons en ! Et les ruptures momentanées de la chaîne du froid ? Et les conditions dans lesquelles toutes ces préparations sont conservées ?

    La restauration, c’est difficile et ingrat pour qui exerce sérieux et soucieux du bien être du client ! Et il y a la gestion, prévoir de se fournir en produits nécessaires en quantités étudiées et suffisantes (ni trop ni pas assez), que faire des restes, du non consommé, combien de temps garder intact et bien conservé… Tout ça c’est compliqué !

     

    C’est vrai que les milliers de touristes – de « bâfreurs » en terrasse débordant sur la rue – j’en vois avec devant eux des plateaux de fruits de mer architecturés comme des palais babylonniens, ou devant des entrecôtes bordelaises aussi vastes que des roues de charrette – ne se posent jamais les questions que j’évoque au sujet de tous ces plats figurant en carte !

    Tiens, comme c’est curieux : les toutous des gros restaurateurs ils sont tous gras et opulents à souhaits !

    Et… Je serais curieux de voir le contenu des poubelles de ces restaurants hyperfréquentés !

     

     

  • Combien y-a-t-il de policiers musulmans en France ?

    … « Il n’est peut-être pas de bon ton » de poser cette question, dans le cadre de la législation française spécifiant que tout citoyen de notre pays, y compris un policier, un gendarme, un engagé dans l’Armée Française, peut être libre de croyance religieuse, et peut pratiquer sa religion dans la mesure où il demeure dans la discrétion, où il ne fait pas de prosélytisme, où il n’affiche pas publiquement, ostensiblement sa foi, par des signes apparents, des prières en son lieu d’exercice, de travail…

    Bien que cela ne soit pas « de bon ton » je la pose quand même cette question, car « je n’ai aucune confiance en un policier, en un gendarme musulman »…

    Il y a actuellement en France 19 fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur qui sont suspectés et suivis au titre de radicalisation islamiste, et une trentaine d’autres répertoriés…

    Que font dans la police, dans la gendarmerie, dans l’armée, ces gens là ; que n’ont ils été licenciés, « virés » pour « dire les choses » nettement ?

    Est-ce qu’un policier, est – ce qu’un gendarme peut être musulman – de naissance et de par sa famille, ou – ce qui pose encore plus problème – converti, passé de baptisé catholique de naissance à musulman à l’âge adulte et devenu policier ?

    Il est vrai que depuis quelques années en France, « il ne fait pas bon » pour un policier ou pour un gendarme, d’être de religion musulmane et d’origine maghrébine de surcroît…

    D’ailleurs d’eux-mêmes ces gens là, d’origine maghrébine et de religion musulmane ne devraient pas envisager d’entrer dans la police…

    Quant à des « bien blancs bien d’une généalogie qui remonte à des ancêtres tous de même origine de quelque terroir français » qui se sont convertis à l’Islam (il doit y en avoir) ceux là, ne sont pas les bienvenus dans les rangs de la police, de la gendarmerie, de l’armée ! Et, bon sang de bon sang, qu’est-ce qui a pu les pousser à se convertir à l’Islam ?

     

    J’avais envisagé pour ma part, de me faire radier du registre des baptêmes, ne pouvant que nier de toute la force de mon âme de non croyant et de réfractaire à toute religion, ce baptême du bébé que je fus en 1948, qui n’a d’ailleurs pas été suivi de cathéchisme, de communion, de mariage à l’église du fait que mes parents, mes très chers parents étaient athée (c’est ma grand-mère à Linxe, un petit village des Landes où je suis né, qui, « pour respecter la tradition qui prévalait à cette époque » avait conçu que je fusse baptisé comme tous les gosses à l’époque…

    La démarche qui consiste à se faire radier du registre des baptèmes existe, officiellement avec formulaire, signature et tout…

    J’ai cependant renoncé à accomplir cette démarche parce que je me suis dit «  si je le fais, ça va paraître suspect et je risque d’être soupçonné de vouoir me convertir à l’Islam » (ce qui évidemment n’arrivera jamais)…

    En effet, de nos jours, avec toutes ces données de la vie de chacun qui sont enregistrées dans les data center et centrales de milliards de milliards de données de toute nature, ça peut être noté, faire l’objet de quelque fichier numérisé…

     

     

  • Le Contrat n'a rien résolu

    … Que les Grands Intellectuels – les plus « nobles et épris d’humanisme » d’entre eux ; que les Grands Penseurs, que les légistes et personnages de grande autorité morale et philosophique des Grands Textes fondateurs, que toutes les personnes de très/très bonne volonté de par le monde qui œuvrent pour une société meilleure et croyent en l’inexistence du Mal Absolu en dépit de la réalité évidente du Mal Absolu… « Mettent un bémol » à leurs « belles et nobles idées » car dans le contexte actuel qui est celui des attentats terroristes islamistes et de l’attaque du Hamas contre Israël, du fanatisme religieux, des désordres dominants, de la guerre en Ukraine, des tensions entre grandes puissances et de la violence des individualismes forcenés dans la société toute entière sous l’empire des dérives de la « consommation de masse »… L’heure n’est plus à l’apaisement, à la haine de la haine, à « l’apprivoisement » de l’araignée géante carnivore aux énormes mandibules !

    L’heure est à présent au combat sans merci, sans négociation, contre le Mal Absolu « pluri visage » (dont quelques uns de ces « visages » sont des « masques caramélisés » il faut dire)…

    L’heure est à la haine du Mal Absolu, l’heure est au coup de burin dans le marbre, au coup de hache dans le contrat car le « petit coup de canif » dans le même contrat qui « choquait quelque peu » ne suffit plus…

    Le contrat n’a rien résolu, il a au contraire donné plus de prise, plus de pouvoir, de puissance, de domination, au Mal Absolu Grand Vengeur et recruteur de troupes dans le vivier d’une part de la Grande Misère, et d’autre part dans les marais luxuriants et peuplés de sirènes de la Grande Marchandisation qui a profité un peu à tout le monde sauf à quelques uns que l’on a laissé s’enliser à dessein…

     

  • Liberté intellectuelle

    … «  Je n’ai jamais vu aussi peu de liberté intellectuelle qu’à notre époque. L’opinion dominante n’a plus d’ennemis »…

     

    De Pierre Manent, philosophe Français né le 6 mai 1949 à Toulouse. Normalien, agrégé de Philosophie en 1971 – à l’âge de 22 ans – spécialisé en philosophie politique. A été assistant de Raymond Aron au Collège de France.

     

    … Cette liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, n’est pas, loin s’en faut, celle de bon nombre d’intellectuels d’aujourd’hui, que l’on voit, invités dans des émissions de télévision, et dont on lit les « best-sellers », les livres qu’ils écrivent et que le « Grand Public » achète comme n’importe quel « produit de consommation » en étalage dans les « grandes surfaces de la culture et multimédia » avec entrée dans les galeries marchandes…

    La liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent est devenu « une denrée rare » de telle sorte qu’elle n’a plus guère d’ennemis, parce que cette liberté là, celle de l’indépendance d’esprit, qui s’appuie sur des bases culturelles réelles, sur du travail de recherche, sur de l’analyse et sur de la réflexion et qui ne se laisse jamais dominer par des courants d’opinion, ni non plus acheter ni pervertir… Est, le plus souvent « zappée » ou considérée « suspecte » ou encore dit-on d’elle qu’elle est « à côté de la plaque », ou qu’elle est l’affaire de gens qui se sentent « supérieurs » et donc « très au dessus du citoyen lambda qui galère… Ce qui, en quelque sorte, pour celui ou celle qui a cette liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, est pire que d’avoir effectivement des ennemis déclarés, des opposants déterminés, des contradicteurs, des interlocuteurs difficiles – mais qui eux, au moins, réagissent avec l’intelligence qui est la leur, avec leurs arguments, leurs armes entretenues en somme, tout ce dont ils sont capables et qui vient de leur vécu, de leurs idées, de leurs propres réflexions…

    Effectivement l’opinion dominante n’a pas d’ennemis, elle a des suiveurs, des admirateurs, et c’est elle, l’opinion dominante (LES opinions dominantes) qui « font le buzz » sur les réseaux sociaux (pas la « vraie » liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, et qui ne s’acquiert pas dans la facilité, dans le « tout venant », dans ce qui « braie », « clingue », se partage avec des centaines de gens en 2 secondes aussi bien autour de soi à cent kilomètres à la ronde que d’un bout à l’autre de la planète…

    La liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent implique de devoir mener un combat sans merci, déterminé, constant, de toute une vie… Contre les ordres dominants mais aussi contre les désordres eux aussi dominants à leur manière…

     

     

  • La question qui fait débat sur le principe de liberté et de droits

    … La question – qui « dans les textes » - est inscrite dans la Constitution Républicaine de la France, qui, également l’est aussi « inscrite dans les textes » sur les droits de l’homme et du citoyen et des libertés de l’Union Européenne (et même en droit international)… La question donc, de laisser en liberté (surveillée ou pas) et, en conséquence de ne pas emprisonner ni éliminer physiquement une personne « hyper potentiellement dangereuse n’ayant pas encore commis ni attentat ni meurtre ni agression – mais pouvant à tout moment « passer à l’acte »… Fait débat, ne cesse de faire débat et « est mise en avant » par les associations et organisations humanitaires, certains partis de gauche, qui, tous autant qu’ils sont se réfèrent au droits de l’homme, au principe de liberté… et qui, en quelque sorte refusent de reconnaître la dangerosité potentielle très proche du passage à l’acte des terroristes, des fichés « S » islamistes et autres, tous des criminels en puissance qui, certes ne sont pas encore passés à l’acte mais y passeront quasi sûrement…

     

    Qu’il y ait une Constitution, républicaine, européenne, avec des textes de loi qui spécifient que « ... » et qui inscrit dans ses textes des droits humains, le droit à la liberté etc. … D’accord, entièrement d’accord…

    Mais est-ce qu’une Constitution avec des principes aussi fondamentaux qu’ils soient, est-ce que des droits imprescriptibles édictés, est-ce que des droits de l’homme, est-ce que des textes de loi… Est-ce que tout ça c’est « inscrit dans le marbre » ?

     

    Dans des situations périlleuses, de guerres, d’insécurité publique, de troubles graves dans une société menacée, de péril, de danger réel où la vie de nombreuses personnes est en jeu… Il me semble, « il me semble » - pour ne pas dire que cela me paraît aussi évident que certain – que le « marbre » il faudrait alors le rayer au burin (et quand je dis « rayer au burin » c’est tout autre chose qu’un simple « coup de canif dans le contrat »)…

     

    Autrement dit, les « fichés S » et Compagnie, personnes potentiellement très dangereuses proches d’un passage à l’acte et, soit relâchées de quelque détention occasionnelle pour faits reprochés, soit simplement soupçonnées et « logées »… Devraient être enfermées, isolées sans durée définie (à vie si nécessaire) ou encore « plus expéditif » éliminées physiquement – ou conduites à devoir mettre fin elles mêmes à leurs jours… (Il s’agit de savoir si l’on est en état de guerre ou pas, parce que si l’on est en état de guerre, les « lois » ne sont pas les mêmes qu’en temps de paix, rappellons que la guerre c’est des armes, c’est tuer, c’est se défendre, et ça implique de « ne pas faire dans la dentelle » sinon, y’a plus de guerre on est dans le « bizounours avec des opinel à lame émoussée, des petits queucœurs rourouges plaqués sur les fesses et des mamours aux fragrances de foutre…

     

  • Petite histoire - ou petite nouvelle si l'on veut - de "terreur épouvante"

    Sciage

    … « Totalement imaginaire » qui m’est venue – d’emblée - à la connaissance de l’attentat commis contre un professeur au lycée d’Arras…

    J’ai donc « inventé cette histoire » (absolument horrible) :

     

    … Cela se passe dans une localité Vosgienne où il y a une entreprise de sciage en long…

    Cette localité est assez importante pour avoir un lycée (ou un collège)… Et il y a aussi un commissariat de police, ainsi qu’une gendarmerie…

    Les habitants de cette localité, qui jadis « votaient plutôt à gauche » depuis 2017 votent en majorité pour le Rassemblement National, mais en vérité ces gens sont « paisibles », « pas particulièrement plus violents ou plus agressifs qu’ailleurs » - du moins pour certains d’entre eux (ceux qui « enragent vite fait » et peuvent avoir des comportements « un peu limite »)  ; ont en général une « vie de famille » tout à fait « normale », sans « histoires »… (Des « braves gens » en somme, dont on peut comprendre – sans les approuver- qu’ils votent pour le Rassemblement National )…

     

    Un jour, un jeune professeur de Français (comme on dit « de Lettres Modernes » du lycée ou collège de la localité, très aimé, très « charismatique », et très respecté de la population locale, de par sa culture « étendue et hors du commun » et qui, de surcroît est un artiste et un écrivain, dont le comportement dans sa vie quotidienne et dans son entourage – familial, connaissances – est « exemplaire »… Est assassiné, égorgé, la tête tranchée, par un terroriste islamiste hyper-radicalisé et déjà « fiché S »…

     

    L’émotion dans la localité, est énorme…

     

    L’assassin ayant tenté de s’enfuir après avoir tué le professeur, est neutralisé par des policiers dont l’un d’entre eux (ils étaient quatre) avait pointé son arme, tiré sans l’atteindre… (soit dit en passant, ce policier s’il avait atteint et tué le terroriste – qui n’était armé que d’un couteau- aurait-il été poursuivi et inquiété par les « bœuf-carotte » et suspendu de ses fonctions?)

     

    L’assassin est conduit en garde à vue, isolé dans une cellule du commissariat local.

    Toute la population du bourg, mobilisée et formant une troupe d’environ une centaine de personnes, investit le commissariat – mais sans pour autant s’en prendre aux gendarmes et à commettre des dégradations…

    Les autorités, se sentant quelque peu « débordées » et – il faut le dire aussi – sensibilisées par cet attentat commis dans des conditions absolument horribles – laissent pénétrer les gens dans le commissariat ; l’assassin est tiré de sa cellule, il est ligaturé pieds et poings liés, et conduit par la foule à la scierie locale, couché jambes écartées en face de la lame de scie à ruban verticale…

     

    L’assassin est « coupé scié en long » vivant de l’entre jambes jusqu’à la tête tout le long de son corps, du sang giclant à gros bouillons, la tripe projetée, la cervelle tranchée en deux… Une « scène d’horreur » digne d’un film de science fiction horreur épouvante, encore plus terrifiante que les films du genre « massacre à la tronçonneuse »…

     

    « Rappel » : les gens de cette localité Vosgienne où il y a une entreprise de sciage en long, ne sont pas « plus violents ni plus méchants ni plus ceci/cela » que partout ailleurs en France, ce sont des gens « normaux » qui pour beaucoup d’entre eux sont « attachés à des valeurs », leurs gosses ne sont pas plus qu’ailleurs des « gosses difficiles » (ils disent même bonjour dans la rue)…

     

    Ces gens qui ont investi le commissariat et se sont emparés du terroriste assassin, ont agi « sous le coup d’une très forte émotion, d’une très grande colère, dans l’immédiateté… S’il n’y avait pas eu dans cette localité, d’entreprise de sciage en long, peut-être que l’assassin aurait été pendu à une branche d’un gros arbre sur la place du bourg, ou lynché, battu à mort par la foule…

     

    Bon voilà « l’histoire » ! …

     

    Cela dit… Vais- je passer pour un « barbare » parce que j’ai « imaginé » cette « histoire » ? Est-ce que par exemple, Charlie Hebdo (ou Sinézone ») aurait-pu publier une telle histoire ?

    En littérature, « on peut tout écrire »… Reste la question de la forme, du style, du vocabulaire employé, du contenu (de l’histoire imaginée), de la portée que cela peut avoir sur un lectorat…

    Ne faudrait il écrire que de « belles histoires », drôles, émouvantes, qui finissent bien, très « morales » ?

    Faudrait-il sans cesse veiller ne pas froisser, indisposer, choquer des gens en particulier, « plus ou moins à cheval sur des principes de bien et correct pensance ?

    La littérature – tout comme d’ailleurs l’humour – ou toute forme d’art – en particulier l’art de la caricature… N’aurait-elle pas pour l’un de ses objectifs d’expurger, d’exorciser l’impensable, l’horreur absolue, l’inavouable ?… De telle sorte que l’on puisse se dire « c’est tellement horrible, tellement impensable, que je ne le ferai jamais en vrai » … (Quitte à se dire qu’il y a un risque à ce que ça se fasse)…

    De toute manière, l’art, la littérature, impliquent une « prise de risque » …

     

  • Un cauchemar récurrent

    … C’est celui où je me trouve, lors d’une longue randonnée à pied dans une région très aride et de haute montagne, dans une situation m’obligeant à parcourir une distance de l’ordre de plusieurs kilomètres, le long d’un flanc rocheux de montagne, alors que le passage permet à peine de poser un pied devant l’autre.

    Le flanc de la montagne est d’une hauteur vertigineuse et vers le bas, la profondeur est insondable.

     

    Par endroits, sur environ un, voire deux ou trois mètres, le passage devient aussi étroit que la moitié de la largeur du pied, de telle sorte, que je peine à me maintenir en équilibre, risquant fort de tomber dans le ravin d’une profondeur insondable.

    Il me faut, mètre après mètre en situation de « funambule équilibriste » pouvoir encore m’accrocher aux aspérités de la roche, il y a en effet assez souvent et « heureusement si l’on veut », des arrêtes, des saillies, des excroissances rocheuses dans la paroi quasi verticale, qui permettent à mes mains de s’accrocher à peu près fermement…

     

    Mais il y a forcément un endroit, lors du parcours interminable, où la paroi rocheuse est trop lisse, et où le passage est encore plus étroit que de la moitié de la largeur du pied…

    En général, c’est à ce moment là, du passage le plus périlleux, le plus quasi impossible à franchir, que je me réveille… Mais encore durant un bon moment sous le coup d’une grande peur et angoisse…

     

    Il existe plusieurs variantes de ce cauchemar :

    Le même mais avec un autre promeneur randonneur équilibriste venant à ma rencontre et que je dois forcément à un moment ou un autre, avoir en face de moi…

    Encore le même, sauf que cette fois, le passage est « un peu plus large » voire aussi large qu’une petite route de montagne à flanc de paroi avec un grand ravin en dessous, et que je suis en vélo ou en voiture… (Et avec la rencontre de quelqu’un d’autre arrivant en sens inverse)…

     

    Enfin il y a aussi cette version là :

    Celle de la façade arrière sans fenêtres d’un gratte-ciel aussi haut qu’une montagne des Alpes ou de l’Himalaya, et aussi large qu’une grande barre d’HLM, avec vers le bas un ravin insondable – ou une surface océanique (à au moins 3000 mètres en bas) … Je suis alors, je ne sais comment, prisonnier dans un renforcement de la taille d’une fausse fenêtre, ne pouvant pas me mettre debout dans le renforcement, ne pouvant pas non plus me mettre en position allongée, ne pouvant qu’être assis les jambes pendantes dans le vide, sur le rebord du renforcement…

    Il ne me reste alors que deux seules possibilités : soit me jeter dans le vide, soit demeurer assis sur le rebord mais en étant sûr de mourir de faim, de soif, d’épuisement et donc, de finir par tomber dans le vide…

     

     

  • Qu'est-ce que la Palestine ?

    … Si « historiquement parlant » - on va dire jusqu’en 1947 – la Palestine « de toujours » c’est :

    Safad – Acra – Haïfa – Nazareth – Jenin – Tulkram – Nablus – Jaffa – Al Ramia – Ramalah – Jerusalem – Hebron – Gaza -Beersjeba (en tant que territoires géographiques et de populations d’origine cananéennes – pays de Canaan de la Bible)

    Alors… Alors alors… Les Juifs de la Bible auxquels Moïse après 40 ans d’errance suite à la fuite d’Égypte de Pharaon, avait promis une terre, et qui furent expulsés et dispersés… Où auraient-ils pu se fixer, s’établir, au Moyen Orient, si en 1948 il n’y avait pas eu ce traité de l’ONU qui leur attribuait un pays avec des frontières ?

    Et que fallait-il faire de tous ces territoires qui constituaient depuis des millénaires, la Palestine « de toujours » ?

     

    Les Juifs de Moïse quand ils sont arrivés en Palestine, la Palestine de l’époque qui est restée Palestine jusqu’en 1947, se sont donc installés à l’époque, dans un territoire où vivaient les Cananéens (les palestiniens de l’époque), se sont mélangés pour ainsi dire avec les populations locales, de telle sorte qu’ils ont fini par être tous, juifs et cananéens, un même peuple… Rappelons d’autre part que, du temps de l’Égypte des Pharaons, les juifs n’étaient autres que des Hébreux , réduits en esclavage suite aux conquêtes des Pharaons jusqu’aux frontières de l’Empire des Hittites (anatolie turquie ancienne) et qu’avant la conquête de la Palestine par les pharaons, les hébreux coexistaient avec les cananéens… Qu’ils ont retrouvé comme voisins, revenus en Palestine conduits par Moïse…

     

    Les langues Hébraïque et Arabe sont issues de l’Araméen, lequel Araméen est issu de l’Accadien (la langue parlée et écrite du monde Egéen de cinq empires – Mycénien, Hittite – Egyptien – Mitanni- Babylonien entre -3000 et – 1200)…

    En quelque sorte, le Traité de l’ONU de 1947 a comme « effacé de la carte » la Palestine « de toujours » (qui du temps de l’empire Egyptien du monde Egéen, était intégrée à l’Egypte – et que les Hittites auraient pu d’ailleurs conquérir s’ils n’avaient été vaincus par les armées de Pharaon)…

     

    La « grande erreur » du traité de 1947 c’est d’avoir (peut-être par « bonne volonté réelle » créé un état Israélien après la seconde guerre mondiale qui avait vu l’extermination des Juifs) mais sans avoir considéré l’existence millénaire de la Palestine…

     

     

     

  • Des croyants peuvent être pour moi des amis, mais à condition que ...

    … Si des croyants – des catholiques, des Chrétiens, des musulmans ou d’autres de diverses religions même s’ils sont pour certains d’entre eux des pratiquants c’est à dire se rendant régulièrement en leurs lieux de culte et « faisant la prière à table »… Peuvent être pour moi des amis, de « vrais amis » même… Ils ne sont, oui, pour moi des amis, QUE dans la mesure où ils ne nient pas les dinosaures et Néandertal, où ils ne doutent pas des vérités et réalités scientifiques de base, où ils ne remettent pas en cause les découvertes fondamentales de la Science, où ils reconnaissent les ères géologiques, l’histoire de la Terre telle que les scientifiques l’expliquent, la présentent…

    Un croyant qui me dit « la Terre a six mille ans, la femme a été créée à partir d’une côte d’Adam » ne peut pas être mon ami…

    Le même croyant qui, ayant pourtant été à l’école, au collège, au lycée et jusqu’en Fac, me dit «  je m’en tiens à ce qui m’a été expliqué par mes parents catholiques pratiquants quand j’étais gosse au sujet de la création du monde et de l’origine divine de l’Homme » (tout cela dans un contexte d’éducation religieuse, de cathéchisme)… Ne peut non plus être pour moi un ami… Et, si c’est quelqu’un de ma famille dans ma relation avec ce quelqu’un, il y aura toujours entre lui et moi, une « pierre d’achoppement »…

     

    Déjà, quand on me connaît, « avoir les dinosaures en horreur » et « ne pas vouloir entendre parler de Néandertal, des galaxies, du cosmos » ça favorise pas le dialogue et ça me fait prendre conscience d’un fossé infranchissable sur le plan culturel, entre cette personne réfractaire aux dinosaures et à Néandertal, et moi…

     

    « C’est pas que je me sente supérieur – intellectuellement parlant – du fait de mes « quelques connaissances scientifiques »… Mais – tout de même je le reconnais – je trouve les réfractaires aux dinosaures et à Néandertal, et les « avalants » que la Terre a six mille ans et non quatre milliards d’années – avec en plus l’histoire de la côte d’Adam pour faire la femme… « Un peu demeurés sur les bords » ! … Et vous savez, quand vous me connaissez, l’obscurantisme religieux, l’occultisme, les diableries, les démons et sorciers, l’horoscope, le « para normal » et autres « conneries en tube » auxquelles tant de gens sur cette Terre croient encore, tout ça ce sont mes « bêtes noires » et je souhaite voir tout ça disparaître de la surface de la Terre, et de l’esprit des gens !

     

     

  • Ces "colons" Israéliens, qui sont-ils, d'où viennent-ils ?

    … En ce qui concerne l’évolution des frontières et les plans de partage d’Israël et des pays Arabes au Moyen Orient, depuis les accords d’Oslo en 1947, et jusqu’en 1993 ;

    il faut se référer à l’Histoire, avec ce lien :

     

    https://www.lhistoire.fr/portfolio/israel-évolution-des-frontières-du-partage-de-lonu-aux-accords-doslo-1947-1993

     

    Selon ces différentes cartes l’on voit bien qu’il n’a jamais existé d’État Palestinien… À l’exception, depuis 1993, des territoires situés en Cisjordanie contrôlés par les Autorités Palestiniennes, ainsi que la bande de Gaza, elle aussi contrôlée par l’autorité palestinienne.

     

    De 1919 à 1947, ce qui allait être Israël en 1948, la Cisjordanie, la Jordanie, et une partie du Moyen Orient jusque dans la péninsule Arabique, tout cela se trouvait sous mandat Britannique ; le Liban et la Syrie sous mandat Français…

    Avant 1919 et depuis 1453, tous ces pays du Moyen Orient se trouvaient dans l’Empire Ottoman.

     

    Et du temps de l’Empire Ottoman et encore durant le temps du mandat britannique, les « colons » grands propriétaires exploitants de domaines de culture, étaient déjà implantés depuis plusieurs générations dans ces territoires que l’on dit être aujourd’hui « occupés » en dehors des frontières d’Israël.

    Ces « colons » pouvaient être, du temps de l’Empire Ottoman, aussi bien Juifs, que Chrétiens, qu’Orthodoxes, que Musulmans – en fait d’origines diverses… Ils n’ont jamais été, ces « colons » des rescapés des camps d’extermination nazis, ni leurs descendants actuels…

     

    Donc, dans ces « colonies » qui « posent problème » depuis 1948, il n’y a pas de rescapés de camps nazis ni de leurs descendants qui eux, comme d’autres Juifs disséminés, de la « Diaspora » dans le monde, venus s’intaller en Israël, ont fondé des « kibboutz » à l’intérieur des frontières d’Israël…

    De cela, de ce que je dis là, personne n’en parle… Tous les défenseurs de la cause Palestinienne, qui manifestent, protestent, soutiennent le combat du peuple palestinien pour le droit à un pays ; pensent tous, dans un « à priori » devenu « fait acquit et « entré dans les mœurs », que les « colons » sont tous des Juifs propriétaires exploitants possédants, spoliateurs de terres et de richesses en dehors des frontières, ce qui, évidemment « fédère » les défenseurs de la cause palestinienne et, par extension, leur fait hair les Juifs…

     

    Mon analyse et mon raisonnement « tiennent la route »… Si quelqu’un peut me proposer une autre analyse, une autre explication, au sujet de ces « colons » - et de l’occultation au traité de 1947, de l’existence d’un état palestinien, qu’il se manifeste, qu’il me fasse part de son analyse !

     

     

  • Littérature de Science-Fiction

    … En matière de Science – Fiction en littérature, roman ( l’on dit plutôt « anticipation » ou encore « fantasy »… Lorsque je lis cette phrase – dans les deux ou trois premiers chapitres du livre – à propos du personnage principal qui accomplit sur une planète lointaine – de type « terrestre » et habitée d’êtres « humanoides »- un long déplacement ou voyage à travers toutes sortes de « paysages »… Cette phrase donc « Au milieu du jour le « soleil » (l’équivalent de notre soleil) se trouve situé à la verticale (au zénith)... »

    Alors, je m’arrête là, je ne vais pas plus loin dans ma lecture, j’abandonne…

     

    Il me paraît évident que, pour un lecteur de romans de Science – Fiction qui « aurait en matière d’astronomie (et de géographie physique) » au moins « des connaissances élémentaires de base », aurait en conséquence présent à l’esprit que, sur n’importe quelle planète dans n’importe quel système stellaire, galaxie, de type « terrestre », la sphéricité de la planète impliquerait que « le soleil » à la verticale, suggérerait forcément que le voyageur personnage principal, se déplacerait « dans la région équatoriale de la planète »…

    Or, à la lecture de cette phrase « le soleil se trouve à la verticale au milieu du jour » (comme si, partout sur la planète le « soleil » se trouverait « au dessus de la tête » au milieu du jour)… C’est, pour qui a au moins quelques notions de base en matière d’astronomie et de géographie physique, « un peu dur à avaler » - autrement dit « simpliste, réducteur et idiot, « complètement débile » !

     

    Il est vrai que bon nombre de lecteurs de romans de science – fiction (ou anticipation ou fantasy) se foutent de réalité astronomique, n’ont aucunement à l’esprit les lois qui régissent l’univers, et ne s’intéressent qu’au caractère purement fantastique, imaginaire, de l’histoire racontée où apparaissent des personnages mystérieux, dotés de pouvoirs extraordinaires, où magie, sorcellerie, guerres spatiales, démons, animaux monstrueux, végétation étrange, etc. … Constituent la trame, l’essentiel du roman… Sans compter ces « grands vaisseaux spatiaux » de formes et de structures bizarres qui, dans un « hyper espace » se déplacent sur d’incommensurables distances vers des « confédérations de planètes » dans un « empire galactique »…

     

    « De la science – fiction de cet acabit, je trouve ça complètement débile ! »… Aussi, les seuls romans de science -fiction qui me semblent « acceptables », à la limite, sont ceux par exemple, d’un auteur tel qu’Isaac Azimov…

     

    C’est la raison pour laquelle je lis peu de romans de science – fiction, car à mon sens, il faut tout de même dans le livre, dans l’histoire, qu’il y ait « un minimum de crédibilité » et, tout au moins « une base scientifique de réalités étudiées, découvertes (et non pas des « idioties », de la « magie » des « pouvoirs extraordinaires », des choses trop irréelles et purement imaginaires totalement éloignées de la réalité scientifique)…

     

     

  • Un bouton "J'ai lu" en plus du bouton "J'aime

    … Je suggère aux Grands Ingénieurs de l’Intelligence Artificielle de Facebook, de « logistiquer » - de mettre en place donc – un bouton « J’ai lu » (un L en blanc dans un rond bleu) afin de permettre à ceux et à celles qui ont effectivement/vraiment/complètement lu un post d’untel/d’unetelle sur Facebook, de se manifester en cliquant sur ce bouton « j’ai lu » - en espérant cependant que, ayant cliqué sur « j’ai lu », ils, elles, sont vraiment sincères…

    Mais j’ai bien peur que, cliquant sur ce bouton « j’ai lu », ils, elles, n’aient pas pour autant vraiment lu complètement, sans sauter des phrases ou des paragraphes… (Il faudrait alors – peut-être – que l’Intelligence Artificielle soit en mesure de détecter si oui ou non le texte ou le post a été lu complètement – mesure par exemple du temps mis à la lecture et compte tenu du profil paramétré de l’utilisateur, et sur la base de données enregistrées et analysées)… De telle sorte qu’il soit difficle de tricher, de « faire croire » …

     

  • Vu, ce dessin, dans le fil d'actualité de Facebook

    Mur

    … Qui incite à soutenir implicitement le Hamas, voire à ouvertement soutenir le Hamas. Même si l’on reconnaît que le Hamas est une organisaton terroriste islamiste (mais en pensant que le Hamas est « d’abord » une organisation politique )…

    Dans la partie gauche du dessin, on est « dans la vérité », mais dans la partie droite du dessin on est dans une réduction simpliste et caricaturale…

     

    Mon « interprétation personnelle » si l’on veut, est la suivante :

    Déjà je supprime Israël et Palestine écrits en grosses lettres blanches dans le dessin. Et je dis que :

    À gauche c’est la représentation d’une partie de l’humanité quel que soit le pays, le continent, soit environ deux milliards d’humains très défavorisés, misérables, démunis, exclus de la consommation de masse de produits censés être accessibles au plus grand nombre.

    À droite c’est la représentation de la partie la plus favorisée de l’humanité : les très riches notamment les 1 % les plus fortunés et possédants (territoires, richesses)…

     

    Mais visiblement ce dessin ne renvoie pas loin s’en faut à mon interprétation personnelle.

    Le fait qu’il figure dans le fil d’actualité de Facebook montre que la liberté d’expression existe et « qu’on en fait ce qu’on en veut selon ses vues »…

    Personnellement ce dessin me gêne, du fait de voir écrit en grosses lettres blanches Israël et Palestine, je le trouve réducteur et simpliste…

    En revanche je ne crois pas que mon « interprétation personnelle » soit, elle, « réductrice et simpliste »…

     

    Ceux et celles qui partagent ce dessin ne sont pas, pour la plupart d’entre eux, « de mauvaises personnes » dans leur vie et dans leur environnement de relations au quotidien – à condition cependant qu’ils ne soutiennent pas, même implicitement, le Hamas… Mais ce dessin, non, vraiment je ne l’aime pas et ne le partage pas…

    En revanche ceux et celles qui « demeurent dans l’ambiguité » au sujet d’Israël et de la Palestine ou des Juifs et des Musulmans ( du genre « manifestant pour la cause palestinienne avec dans la manif quelque part « ala ou akbar » crié ) ça, ça m’horripile !

     

    Ceux et celles qui partagent ce dessin n’ont pas à l’esprit à quel point à Gaza, le Hamas au pouvoir depuis l’élimination du Fatah le 14 juin 2007, soumet très durement les Gazaouis, leur impose sa loi implacable, leur prend sur le peu qu’ils gagnent, bien plus que ne le font l’impôt et les taxes en d’autres pays, se sert d’eux comme « boucliers humains » et les assassine lorsqu’ils ne se soumettent pas ou qu’ils ne respectent pas rigoureusement les directives, commandements, interdictions, obligations…

     

    Quelle « différence de condition humaine » donc, pour les Gazaouis tout comme d’ailleurs tous les miséreux et démunis de la planète, y – a – t -il, sous la domination d’organisations terroristes de voyous, d’assassins et d’exploiteurs prédateurs… Ou sous la domination des riches et des puissants, qui tiennent l’économie et les marchés, décident tout à leur avantage ?

    C’est exactement la même domination, qui fait autant de victimes, autant d’injustice, autant d’inégalités… Sauf que… Dans l’idée qui court parmi les dominés, peut-être qu’avec les « vengeurs » que sont ces organisations terroristes, ça sera « moins pire » qu’avec les ultra riches grands possédants et décideurs tenants des marchés et des ressources de la planète et qu’alors tant qu’à faire autant rejoindre implicitement ceux qui prétendent défendre la cause des démunis, risquer d’avoir moins de libertés pour un peu de pain, de pain au goût amer !

     

    À noter que l’extrême droite laisse courir dans le peuple la même idée selon laquelle « il y aurait plus de justice et de reconnaissance du peuple » - sauf que, eux au pouvoir, par élections influencées ou par coup d’état, seront toujours du côté des très riches, des dominants, des possédants et des décideurs…

     

     

  • Israël ce n'est pas ton dieu qui t'appelle mais la société de ton pays qui te fait

    … Sans être un « modèle de société » (il n’y a pas à vrai dire de « modèle de société) il n’en demeure pas moins que la société Israélienne, que l’état d’Israël ( même qualifié de « droite dure » - ce qui reste à démontrer du fait de la diversité des sensibilités politiques dans la population, toutes ces diversités d’ailleurs, libres de s’exprimer – la société Israélienne donc, en dépit de ses inégalités entre « riches et pauvres » et « populations urbaines et populations rurales », reste fondée sur les valeurs qui étaient à l’origine les siennes au moment de la création de l’état d’Israël , à savoir la solidarité, la famille, la prépondérance du collectivisme sur l’individualisme et bien d’autres valeurs encore – si l’on excepte cependant le fanatisme religieux – en vérité minoritaire 6 % à peine de la population…

    Il y a en Israël un système de protection sociale (différent, certes, de celui de la France, peut-être plus efficace, mieux organisé) et une médecine de haut niveau et plus accessible aux populations parce que bien structurée et présente partout (pas de « déserts médicaux » en Israël)…

    Il y a des savants, des intellectuels, des artistes, des écrivains de haut niveau également…

    Dans les villes Tel’Aviv et autres, en un même immeuble, les gens connaissent leur voisin, se parlent, s’invitent les uns chez les autres, ne vivent pas repliés, isolés, uniquement soucieux de leur confort et de leurs aises comme beaucoup de gens chez nous en France, en ville comme à la campagne…

    Il y a chez eux, ce sens de la vie, de la fête, du partage… Et cela en dépit d’un état permanent d’insécurité, de crainte d’attentats… Comme si l’adversité ne devait pour autant « pourrir la vie » au quotidien…

    Je dis cela suite à des témoignages entendus qui tous, se recoupent, de personnes s’étant rendues en Israël et y ayant vécu…

    Qui soutient le Hamas au nom de la cause palestinienne, implicitement ou directement ne peut pas être « quelqu’un/quelqu’une de bien »…

    La « cause palestinienne » est une chose, le Hamas et les organisations terroristes islamistes c’est une autre chose…

     

  • Quelques questions ...

    … Sachant que la population de la bande de Gaza sur un territoire de 365 km carrés est de 2 millions deux cents mille habitants, et que la population de Mayotte sur un territoire de 374 km carrés est de 270 400 habitants (en 2019) …

    Pour qui s’est rendu à Mayotte et a pu observer la densité de la population sur ce territoire de 374 km carrés – déjà considérable en densité, et par comparaison dans la bande de Gaza pour une quasi même surface, près de dix fois plus de population…

    Comment la communauté internationale en tenant compte de ses divergences en matière de politique, de stratégies, de vision de la société, et d’intérêts économiques ; peut – elle concevoir que plus de deux millions d’êtres humains puissent vivre sur un territoire de 365 km carrés ?

    Car si en milieu urbain même très étendu (grandes mégapoles mondiales) il est normal que la densité de population soit très élevée, en revanche si l’on considère un territoire, un pays, il est « moins normal » alors, que la population puisse être de plus de deux millions d’habitants sur seulement 365 km carrés… Ce qui fait de ce territoire ou de ce pays, dans son ensemble, une « méga mégapole »…

    Par comparaison, au Bangladesh, un pays de 148460 km carrés (à peu près l’équivalent de la Nouvelle Aquitaine en France) il y a une population de 170 millions d’habitants (Nouvelle Aquitaine 10 millions)…

    Et l’état d’Israël quant à lui, avec une superficie de 22145 km carrés, a une population de 9 millions 400 mille habitants, alors qu’il est 7 fois plus petit que la Nouvelle Aquitaine…

     

    … Du temps de l’Empire Ottoman, de 1453 à 1919, toutes ces régions du Moyen Orient qu’étaient ce que sont aujourd’hui le Liban, la Syrie, Israël, la Palestine, la Jordanie… Se trouvaient sous l’autorité Ottomane et administrées par les Ottomans, et les populations composées de Juifs, de Chrétiens et de Musulmans coexistaient ensemble en exerçant tous et chacun leurs diverses activités… Et durant cinq siècles (ce qui n’est pas rien) toutes ces populations pourtant de diverses origines, de plusieurs ethnies et religions, ne sont jamais entrées en conflit meurtriers entre elles et on même constitué une société Ottomane, payant l’impôt à l’autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion officielle, tout en conservant la liberté de culte, de croyance, et n’étant jamais persécutés en tant que Juifs ou Chrétiens, par l’autorité Ottomane…

    Lorsqu’en 1919 l’empire Ottoman a cessé d’exister et que les vainqueurs de la guerre de 1914 – 1918 (Britanniques et Français) ont installé des protectorats au Moyen Orient ( Liban et Syrie protectorat Français ; et Israël – Palestine – Jordanie protectorat Anglais ) … Les relations entre Juifs et musulmans (palestiniens) se sont alors détériorées du fait de la politique ambiguë et délétère notamment des Britanniques au Moyen Orient.

     

    … Lors de la création de l’état d’Israël en 1948 , et selon un traité de l’ONU qui « spécifiait » l’existence de deux états Israël et Palestine (Cisjordanie), une partie de la frontière entre Israël et Palestine n’a pas été définie exactement, de telle sorte que des « kibbouz » (communautés d’exploitants de terres) se sont installées dans des zones dont le traité ne spécifiait pas si ces terres étaient en Israël ou en Palestine (Cisjordanie)…

    Pourquoi le traité de 1948 n’a – t – il pas été « plus clair et plus explicite, plus précis » ?

    Qui est derrière ce traité et surtout quels intérêts (des grandes puissances décisionnelles) y avait-il derrière ce traité ? (un vrai « sac de nœuds » ce traité de 1948!)…

     

    … Lorsque des milliers de réfugiés, de rescapés des camps de concentration et de mort nazis sont arrivés en Israël à partir de 1945… Combien, oui, combien de ces réfugiés ont -ils fondés des « kibbouz » dans la zone « non définie » ? Sachant que déjà, dans cette zone là, depuis plusieurs siècles dans l’empire Ottoman, de grands propriétaires exploitants étaient implantés (et sans aucun doute « bien vus » des Ottomans et faisant partie de l’élite de la société Ottomane en tant que possédants, grands propriétaires)…

    C’est la raison pour laquelle je ne vois pas trop comment les milliers de rescapés des camps nazis, venus en Israël après 1945 ; auraient pu être ces « colons spoliateurs » indûment installés en territoire palestinien… Parce que les « colons » dont on parle ne sont autres que ceux qui existaient déjà du temps du protectorat Britannique et, précédemment, du temps des Ottomans…

     

    … Le Hamas et les organisations terroristes qui se servent de la cause palestinienne et l’exploitent et en font l’élément fédérateur des peuples opprimés… Ne sont – ils pas des produits  de la politique menée depuis 1919 par les puissances européennes ayant des intérêts au Moyen Orient ? Et, par extension, des produits des deux guerres mondiales qui ont été celles du 20ème siècle, des guerres d’indochine, d’Algérie et de « décolonisation » en Afrique et Asie ?