Articles de yugcib

  • Que les imposteurs, qui surnagent à la surface de la popote...

    ... soient écumés à la louche et précipités dans le trou de l’évier !

     

     

    … « Et j’ai tourné le dos aux dominateurs, lorsque je vis ce qu’ils appelent aujourd’hui dominer. Trafiquer et marchander la puissance – avec la canaille ! »

     

    [ Friedrich Nietzsche ]

     

    … P’tit gosse, déjà je me castagnais avec les cadors de la classe, forts en gueule mais dont le contenu des devoirs et des compos leur valait – je me demandais comment – une note au dessus de la moyenne, peut-être tout bonnement parce qu’ils savaient quoi faire de tout ce qu’ils entendaient autour d’eux, et comment asticoter tout ça, présentable aux yeux d’un maître qui n’était pas un découvreur de talents… Et ces cadors à la con, de surcroît, n’étaient pas, loin s’en fallait, des « bûcheurs », ça m’horripilait qu’ils obtiennent aux compos jusqu’à des 12, 13, 14, véritables branleurs qu’ils étaient…

    Autrement dit, les imposteurs, je ne pouvais pas les saquer… Et ça s’est accentué cette détestation des imposteurs et des frimeurs et des « parvenus on ne sait comment par la grâce de quoi et de qui » tout au long de ma vie…

     

    Depuis qu’avec les réseaux sociaux, youtube et compagnie et storie’s sur Facebook et autres scoops du jour des uns et des autres,portés par des courants d’opinion de mode d’engouements de n’importe quoi, plus les médias, qui font des « vedettes », des célébrités à tout va, avec des milliers de followers… Que du temps d’« On n’est pas couché » chez Laurent Ruquier on voyait se pointer gros plan sur les godaces, bonnet et coiffes à la con sur le crâne et interview à sensation… De voir tous ces personnages hommes ou femmes des milieux artistiques, de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma, du théâtre, du comique, au talent « discutable » voire « surfait sinon inexistant, « tous plus ou moins « boostés » par des courants d’opinion et d’engouements (et bien « dans l’Système) et dont la réussite n’attend guère « le nombre des années » car ils ont presque tous entre 25 et 35 ans ces cadors des scènes et plateaux télé… Ça m’horripile, me porte à iconclaster « pas dans la dentelle » dans une détestation quasi à la limite de la haine… Je conteste leur réussite, je conteste la place qu’ils occupent dans l’actualité du divertissement et de la culture, je dis que leurs œuvres, que leurs productions c’est souvent de la merde et je déteste aussi, « dans la foulée » tous leurs admirateurs et « followers » ! J’achète jamais leurs bouquins, j’écoute jamais leur musique (surtout le rap)…

     

    Cela dit, les quelques uns qui ont réussi mais grâce essentiellement à leur talent, leur vrai talent, leur travail, travail de toute une vie, et qui « se sont fait » autrement que par les courants d’opinions, autrement qu’en se compromettant avec les dominants et en ayant jamais trop été dans l’Ordre du Monde, ceux là, oui, je les respecte et les applaudis et je m’intéresse à ce qu’ils produisent ! (Mais ceux là ils sont pas très nombreux il faut dire!)…

  • 7 octobre 2023 : encore une date dont on se souviendra

    … L’Occident Chrétien, catholique et orthodoxe, en gros tous les pays d’Europe et jusqu’à la Russie, depuis le Moyen Age, dans sa culture, dans sa sociologie, dans sa pensée qui, héritée de l’antiquité Grecque et Romaine s’est imprégnée de chrétienté… Ne s’est pas débarrassé, au 21ème siècle, de cet antisémitisme qui a sévi dans tous les pays d’Europe jusqu’en Russie, à travers les siècles notamment depuis la « Grande Peste » de 1348 – 1351 et des autres grands fléaux qui se sont succédés, imputés aux Juifs…

     

    Et, en dépit de l’holocauste, de l’extermination dans les camps et chambres à gaz, de 6 millions de Juifs par les Nazis, en dépit de ce que cet holocauste, de ce que ces horreurs, de ce que la barbarie nazie a laissé dans les mémoires de millions d’Européens à partir de 1945 jusqu’à nos jours… Ce n’est pas pour autant, que l’Occident Chrétien, catholique et orthodoxe (ou encore imprégné s’il l’est toujours, de « pensée chrétienne ») a éradiqué de sa culture, l’antisémitisme…

     

    Ce sont les mêmes « préjugés et supposés et comme entré dans les esprits de beaucoup de gens » qui ne cessent de revenir, d’être mis en avant, d’être répétés, relayés dans les opinions, faisant l’objet de mêmes caricatures … à savoir le côté « porté sur l’argent » des Juifs, leur présence et leur implantation dans les milieux d’affaires, de marché, de finance (on leur reproche de capter les richesses et de constituer une communauté d’accapareurs)…

    Et – il faut le dire – en ce qui concerne, depuis la création de l’état d’Israël en 1948, le problème « de haute sensibilité » des territoires palestiniens occupés par les colons… « Ça n’a pas arrangé les choses » ! … à tel point d’ailleurs que la politique Israélienne menée depuis 70 ans à l’encontre des palestiniens et que le problème des colonies n’a cessé d’être mis en avant, d’être utilisé comme épouvantail (par les partis de Gauche notamment) et qui s’est fait définir comme étant de « l’antisionisme » (mais lequel « antisionisme en vérité dissimule mal l’antisémitisme séculaire et non éradiqué de la culture occidentale européenne chrétienne et orthodoxe)…

     

    Ce qui vient de se passer le 7 octobre 2023 en Israël : l’attaque préméditée, concertée, organisée du Hamas en commandos d’invasion, un véritable acte de guerre, d’attentats et avec de nombreuses victimes, prise d’otages… Dans le contexte politique, international « très tendu » qui est celui d’aujourd’hui, avec les conflits et menaces existants entre grandes puissances (USA, Chine) dans la zone Pacifique Nord, tout cela auquel s’ajoute la guerre en Ukraine (une catastrophe écologique de grande ampleur soit dit en passant )… Ce qui vient de se passer en Israël le 7 octobre 2023, donc, n’augure rien de bon pour les années à venir…

     

    Le regard pour les victimes à venir du fait de la réaction Israélienne (qui sera vraisemblablement implacable) risque de ne pas être tout à fait le même (regard) que celui pour les plus de 200 victimes israéliennes du 7 octobre 2023…

     

    Toutes ces organisations terroristes telles que le Hamas, le Hezbollah, Al Qaîda, Daesh, et celles qui ont précédé dans l’Histoire… Ne recrutent jamais dans leur rangs et dans les combats qu’ils mènent, des penseurs, des gens honnêtes et travailleurs mais au contraire des voyous, des « caids du coin », des gens vivant d’expédients, de trafic d’armes, de drogue et de prostitution et autres « économies parallèles » ; autrement dit la « pire des racailles » qu’ils ramassent autour d’eux, conditionnent et entraînent dans leurs idéologies, leur fanatisme religieux… Et cette « racaille » constitue il faut dire, un « vivier  de taille » dans le monde actuel du 21ème siècle !

     

     

  • "Il y a quelque chose de pourri sur la Terre des Hommes

    … Le Qatar et l’Arabie Saoudite depuis l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, qui a ouvert l’ère des organisations terroristes islamistes dont nul ne sait quand cette ère prendra fin…

    Mais qui, si l’on remonte plus loin jusqu’en 1979 avec l’attentat à la Mecque et l’arrivée des Ayatollahs en Iran, était déjà pour ainsi dire ouverte…

    Ère au cours de la quelle ont sévi : la guerre en Afghanistan, puis la guerre en Irak à deux reprises, puis les guerres du « printemps arabe » (Lybie, Syrie), puis Daesh en 2014, Boko Haran en Afrique sub saharienne)… Ajoutant encore à ces guerres, celle du Yemen, du Soudan…

    Le Qatar et l’Arabie Saoudite ont soutenu financièrement et par envoi d’armement, toutes les organisations terroristes islamistes…

     

    Et La France qui a vendu des armes au Qatar et à l’Arabie Saoudite, a donc contribué à fournir en armes des combattants du Djihad, de telle sorte que nos victimes du 13 novembre 2015 entre autres celles d’ attentats commis sur notre sol, sont tombées sous les balles de nos armes !

     

    Récemment il est question d’un « rapprochement » entre Israël et le Qatar et l’Arabie Saoudite (et avec d’autres pays arabes)…

    Quel, oui quel rapprochement ? Dans quel dessein ? De quoi s’agit-il ? Je n’y crois pas beaucoup à ce « rapprochement » ! Je ne vois pas dans quel « intérêt » pour le Qatar, pour l’Arabie Saoudite…

     

    Il y a assurément « quelque chose de pourri » sur la Terre des Hommes en ce 21ème siècle qui ne ressemble plus à rien de ce qui fut jadis durant des millénaires (et qui pourtant « n’était pas beau à voir ») !

     

    La très grande majorité des victimes de tous ces attentats et guerres du 21ème siècle notamment en Israël et Palestine mais aussi en Ukraine, Russie, Yemen, Syrie, Lybie, Irak, afghanistan… Sont des victimes civiles, des travailleurs honnêtes, inoffensifs, des femmes, des enfants (bien plus que des voyous, des trafiquants, des prédateurs)…

    Qui peut « raisonnablement » penser que le Hamas c’est la « panacée » pour les Palestiniens ? Ou le Hezbollah, ou Boko Haran, pour les populations locales « toujours prises entre deux ou plusieurs feux » ?

     

    D’un côté ceux qui dominent, décident, exploitent (les géants de l’économie de marché, les financiers et affairistes, et leurs associés)… Et de l’autre côté les organisations terroristes qui rançonnent, assassinent…

     

    Et cette idée qui gagne dans les courants d’opinion – en général de Gauche, des classes populaires, des opprimés, des exclus, des méprisés, des « laissé pour compte » de tous les oubliés de l’économie de marché et de la consommation – cette idée selon laquelle la « cause palestinienne » est « mobilisatrice », symbolisant par extension d’autres causes au nom desquelles doit s’engager un combat sans merci…

    « Souscrire à cette idée là » c’est en arriver à accepter Hamas, Hezbollah, organisations terroristes… Et leur horde de « racailles » qui en aucun cas « œuvrent pour le bien de l’humanité » !

     

    J’espère vivre assez longtemps pour être témoin de la grande série – enchaînement de catastrophes (naturelles, écologiques et autres) qui mettra fin à la civilisation humaine en acceptant d’avance tout en étant témoin, d’être en même temps victime parmi des milliards de victimes…

     

    En tant qu’écrivain, poète, penseur et artiste non reconnu noyé dans la masse et sans likes, sans milliers de followers et n’ayant aucune chance de passer à quelque postérité que ce soit… Et donc, « n’ayant rien, absolument rien, rien de rien à perdre ni à gagner »… Puisque « tout disparaîtra », il me « siérait fort » d’être témoin du grand naufrage au moment du plongeon définitif…

     

  • Les "célébrités" du Web

    … « Imaginons » (oui, on peut « tout » imaginer)… Des « cyberterroristes », des sortes d’anarchistes inclassables, déjantés, iconoclastes, perturbateurs, pourfendeurs ; « justiciers » à leur manière, agissant en organisation de commandos de la délinquance sur la Toile, hautement spécialisés en technologie de hackage et de démolition de célébrités, d’auras, de personnages en vogue… Décidant de s’attaquer à toutes les gloires et célébrités du Web c’est dire aux rappeurs plébiscités sur Youtube par des miliers de fans, aux producteurs d’albums de musique et de chanson qui « ont le vent en poupe », à tous les personnages très suivis sur les réseaux sociaux qui, à chaque fois qu’ils postent quelque chose, obtiennent des « like » à la tonne et ont mille, dix mille « amis » ou « followers »…

     

    Oui, des « cyberterroristes » iconoclastes démolissant les pages Web (Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok, Youtube) de chacune des nombreuses « célébrités » du Web, « pourrissant » ainsi la vie de toutes ces célébrités qui, il faut le dire, sont certes représentatives de la culture du 21ème siècle – mais d’une « sous-culture » (au mieux une « culture avec un petit c ») que les siècles, et encore plus les millénaires futurs balayera…

     

    Oh combien les « laissés pour compte », les « noyés dans la masse », les « ceu’s zé celles » qui n’obtiennent jamais plus de 2 ou 3 « likes » ou commentaires, les suivis par 10 ou 20 personnes, de leur page (soit dit en passant dans ces 10 ou 20 suiveurs, il n’y en a même pas 2 qui sont effectivement ceux auquels on pense en toute logique).

    Oh combien les « noyés dans la masse » se réjouiraient-ils en voyant s’effondrer dans la boue – pour ne pas dire dans la merde – chacune de ces « gloires et célébrités », et « vénèreraient - ils » les cyberterroristes iconoclastes démolisseurs agissant en toute impunité, ne pouvant être poursuivis et « foutant une pagaille monstre » sur la Toile !

    Non seulement, encore, les « cyberterroristes » iconoclastes s’attaqueraient aux célébrités du Web et aux personnages et à leurs productions plébiscitées… Mais aussi – pour autant qu’il en existe – aux « écoles » et institutions d’un « ordre du monde » représentatives de courants d’engouements… Écoles qui seraient investies par des hordes de « voyous du Net » mettant tout à sac, détruisant, incendiant !

     

    « Voyous » ? … Peut-être, oui, peut-être… Mais avant tout, avant même d’être selon la « terminologie » des « consensuaux pensant comme il faut », des voyous… Ce seraient tous ces « à coup sûr  noyés dans la masse » méprisés, zappés, qui ne seront jamais en Cour, les incendiaires des écoles et des célébrités…

     

    « L’ascenseur social – et culturel » … Ça n’existe pas, ça n’existe plus ! Dans les beaux apparts’ d’en haut, on y accède depuis la terrasse du gratte-ciel en hélico ou en petit jet privé… Comme à Sao Paulo ou à Rio ou à Johanesburg…

    L’ascenseur social – et culturel ayant disparu, c’est l’imposture qui a été promue dans l’« Ordre du Monde » (et qui fait référence et domine)…

     

    … Tout cela dit, sans doute y – a – t- il parmi ces nombreuses – trop nombreuses - « célébrités  du Web »… Quelques unes d’entre elles – je n’en doute pas - « méritantes » (et que peut-être ces « cyberterroristes » imaginés , épargneraient, n’attaqueraient pas… Juste de temps à autre, en « bons cyberterroristes » iconoclastes et déjantés qu’ils seraient, ne manqueraient pas cependant parfois d’un tantinet brocarder)…

    La question que l’on peut se poser au sujet des « méritants » c’est de savoir comment, par quels biais, par quels « miracles », grâce à qui et à quoi ils y sont arrivés à être « méritants » reconnus… Sur le Web… Autrement que par la « mécanique emballée » des « followers » et des opinions publiques portées par quelque courant de mode ?

    Car que je sache, Web ou pas, les « découvreurs de talents » (les vrais de vrais) ça n’existe pas ! Exit les années 50 où un Jacques Brel avait été « repéré » par un Bruno Coquatrix…

    Web ou pas Web, aujourd’hui dans ces années vingt du siècle vingt et un, si t’as pas, pour te soutenir, pour te « booster » « quelque chose du Système (bien de l’Ordre du Monde) » sous quelque forme que ce soit avec sa puissance agissante, sa « malette d’outils », toute sa « machinerie » en somme… auquel tu as accepté de te soummettre, de te compromettre, de te laisser acheter d’une manière ou d’une autre, t’es « mort d’avance » !

    À un certain moment, mon pote, que tu le veuilles ou non, l’Ordre du monde il faut y rentrer dedans ! (c’est aussi l’Ordre du monde qui fait les like, les followers, les nombres de vues et toute la « chierie » qui régale le nase de milliards d’humains sur cette Téterre !)…

     

     

     

     

  • Ma vie extraordinaire, de Benoît Duteurtre

    … Un livre peut-il être de par son contenu en certaines de ses pages, une quête du merveilleux jusque dans la banalité de la vie, jusque dans des faits, des gestes, des accomplissements des plus ordinaires, des plus communs, de la vie quotidienne des gens dans l’environnement où ils vivent, dans leur maison, là où ils demeurent et s’activent, sur les lieux de leur travail, dans leurs déplacements par exemple pour « faire des achats » dans des magasins ou dans des surfaces commerciales, dans leurs loisirs habituels qui sont ceux auquels se livrent des milliers de personnes hommes, femmes, en famille avec leurs enfants, sorties, promenades, cinéma, télévision, lecture, jardinage, bricolage, etc. … ?

     

    Comme dans « Ma vie extraordinaire » de Benoît Duteurtre, un récit introspectif, humoristique, par moments nostalgique et dans une réflexion sur la modernité ambiante du 21ème siècle, une modernité dans laquelle les beautés de la vie d’autrefois sont évoquées, ne sont donc pas « précipitées au fond des oubliettes » …

     

    Mais… Que dire de ces banalités de la vie au quotidien, qui sont celles de millions et de millions de gens en France, dans nos régions, dans nos villes, jusque dans des « lieux excentrés en rase campagne »… Et partout dans le monde… Sinon que toutes ces banalités, ces vies de millions d’êtres humains, sont « à mille lieues » de ce que vivent dans un quotidien très différent, des gens tels que Benoît Duteurtre, tels que tous ces gens du monde du spectacle, du cinéma, du théâtre, de la littérature, des arts, dans un environnement de relations qui sont les leurs (mais pas celles, de relations, du « commun des mortels ») ?

     

    Que dire,oui, de ce qu’il peut y avoir de merveilleux dans la banalité, dans ce qui est commun à des millions de gens partout dans le monde, vu ainsi par des gens dont la vie qu’ils mènent est à « mille lieues » de la vie du commun des mortels ?

     

    Où les uns – mais pas les autres – passent-ils leurs vacances ; en quels lieux, avec qui, et en quelles conditions particulières (de confort, d’aisance, d’équipements « high tech », de logement, de restauration, d’activités de loisirs) ?

     

    Comment les uns – mais pas les autres – se vêtent, se déplacent, résident, voyagent, et en quels lieux d’achat se fournissent-ils pour se procurer ce dont ils ont besoin et leur est indispensable ?

     

    Les uns sont une petite, très petite minorité au regard de l’ensemble de la population de notre planète…

    Les autres sont des milliards…

    Tout est dit

    L’ordre du monde

    L’ordre des « ceu’s et celles » qui ne vivent pas dans leur quotidien, comme toi tu vis…

    Deux mondes différents, très éloignés l’un de l’autre…

    Et l’éloignement n’est pas forcément ce qui sépare les uns des autres… Parce qu’il y a de l’éloignement aussi et surtout… Dès lors qu’apparaît une « petite différence de condition » d’existence entre des uns et des autres.

     

    « Monsieur et Madame Lorgueil » vous êtes là, bien là, présents, dès lors qu’ un peu de beurre vient d’être ajouté aux épinards dans la casserole !

     

     

  • Le Nouveau Roman

    … S’il est un genre littéraire auquel je n’adhère pas du tout, c’est bien celui du Nouveau Roman, genre apparu dans les années 1950 – 1960, dans lequel des auteurs tels que Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Eugène Ionesco… et bien d’autres, publiés en général aux « Éditions de Minuit »… Rejettent l’analyse psychologique des personnages de leurs romans et refusent la notion d’intrigue …

    Selon Jean Ricardou ( écrivain et théoricien de la littérature, né en 1932 et mort en 2016, membre du comité de direction de la revue d’avant-garde Tel Quel de 1962 à 1971) : « le roman n’est plus l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture »…

    Ce qui à mon sens, ouvre un espace incertain à la littérature, à l’écriture, dans la mesure où de nombreux auteurs tentés de se « démarquer » du récit traditionnel, produisent des œuvres qui ne sont « singulières » qu’en apparence… Autrement dit, lorsque le roman ou le récit, devient « aventure d’une écriture », cela produit notamment des imposteurs…

    Les ouvrages que jusqu’alors j’ai essayé de lire, de ce genre du Nouveau Roman, étaient une suite de pages, de longues phrases, sans aération, les paragraphes s’enchaînant, peu de dialogues, des personnages anonymes, sans caractère déterminé particulier, des thèmes banals centrés sur la vie quotidienne, des événements sans importance…

    En somme, question effort de lecture « un vrai pensum » !

    « Tant qu’à faire » - question « déranger, surprendre » ou « être totalement en dehors des clous »… Alors autant « verser dans le surréalisme » - en écriture, comme cela a été fait du temps des surréalistes en peinture et en dessin !

    Bon cela dit, en ce qui concerne Marguerite Duras, c’est pour moi la « seule du lot » qui m’interpelle et dont j’adhère à son écriture, et que j’ai lue «jusqu’au bout » de quelques unes de ses œuvres…

     

  • Agressivité ambiante

    … Il était très exactement 17h05, jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc le long de la Meurthe, juste après la passerelle menant de l’autre côté de la Meurthe où les places de stationnement ne sont plus payantes…

    Sorti de ma voiture garée dans cet espace, je vois manœuvrer une femme en marche arrière, qui quittait sa place de stationnement, l’arrière de sa voiture avançant d’environ 50 cm sur la chaussée. Visiblement cette femme s’apprêtait à stopper avant de poursuivre sa manœuvre.

    Arrive, roulant à la limite de la vitesse autorisée en milieu urbain 50 km/h, un automobiliste seul dans son véhicule, qui, visiblement pouvait être âgé d’environ une trentaine d’années, et qui, énervé et gêné qu’il devait se sentir être par la manœuvre de la dame, a rageusement klaxonné…

     

    La « moindre des choses » aurait été, me semble - t-il, de la part de cet homme circulant sur le quai Jeanne d’Arc, de ralentir et de laisser la dame quitter sa place de stationnement…

    Au lieu de cela coup de klaxon rageur d’un imbécile hyper pressé n’admettant pas d’être gêné…

     

    Eh bien cet imbécile là, il y en a dans notre pays, la France, des dizaines de milliers « fanatiques » du coup de klaxon rageur, à la moindre fausse manœuvre, à la moindre hésitation d’un tel, d’une telle !

    Cet imbécile de 17h 05 à Saint Dié ce jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc… Si, prochainement sa maison est endommagée par une inondation, si un arbre écrase sa bagnole lors d’un fort coup de vent… Je ne serai en aucune façon solidaire de lui dans sa détresse !

     

    Que les agressifs, les « empêcheurs de tourner en rond », les crétins « klaxomerdeurs, les lapidaires et autres individualistes forcenés sûrs de leur bon droit et qui gueulent comme des putois dès que quelque chose les gêne… « Se le tiennent pour dit » « je ne suis en aucune façon solidaire d’eux le jour où ils se trouvent dans la détresse…

     

    Bon sang ! Ça c’est une réalité : les « pelés, les tondus, les laissés pour compte » qui eux, ne gueulent pas, souffrent en silence et ne demandent jamais rien, les « pauvres bougres » eux, qu’on voit jamais dans les « manoufs », dans les grèves, qui vont au resto du cœur en baissant la tête… Qu’on voit jamais nulle part où y a du monde plein les galeries marchandes et les lieux à boutiques où on dépense du fric… Tous ceux là, oui, les « oubliés et délaissés – et méprisés … Je suis solidaire d’eux et tout ce que je peux faire « à mon niveau » même si c’est « pas grand chose » je le fais de bon cœur…

     

    Mais les « autres » qui râlent tout le temps contre leur voisin, qui ne pensent qu’à leur pomme et à profiter et se foutent des gens dans la dèche… Eh bien que la Nature dans ses colères escagasse leurs belles baraques, leurs bagnoles à 30 ou 40 mille euro !

     

  • Un cauchemar ...

    … Entre deux murs parallèles, de chacun environ 4 mètres de hauteur, d’une dizaine de mètres de longueur, et séparés l’un de l’autre d’un espace à peine de la largeur d’un homme ou d’une femme « non corpulant », je me trouvais coincé, couché sur le dos, au milieu de détritus ménagers, dans la rigole au bas de ces deux murs…

     

    J’essayais de me retourner sur le côté, y arrivant à grand peine, et surtout je tentais de me traîner le long de la rigole étroite jonchée de détritus ménagers très malodorants et de surcroît parcourue de temps à autre par des rats…

     

    La longueur, environ dix mètres à franchir pour me libérer, me paraissant énorme, je désespérais de parvenir au bout…

     

    À mi hauteur des deux murs, se trouvaient, coincés entre les deux murs, une suite de ballots compressés, rectangulaires, de déchets ménagers non recyclables compactés de telle sorte qu’ils ressemblaient à ces grosses bottes de paille que l’on voit dans des champs après les moissons…

     

    Je savais mais sans savoir comment, que des explosifs à retardement avaient été jetés par dessus l’un des deux murs et que ces charges explosives dotées de déclencheurs programmés étaient tombées le long de la barre formée par les ballots entre les deux murs…

     

    N’ayant pu avancer dans la rigole que d’à peine un mètre, les charges explosèrent et je me trouvai en partie enseveli sous les détritus de déchets ménagers non recyclables, détachés et projetés jusqu’en bas dans la rigole …

     

    Des heures et des heures dans le noir, la puanteur et le silence interrompu par le couinement des rats, se mirent à passer, et de temps à autre je criais aussi fort qu’il m’était possible, espérant être entendu par des secouristes…

     

    Je savais qu’avant de me trouver coincé entre ces deux murs entre lesquels je m’étais réfugié afin d’échapper à des gens qui voulaient me tuer, qu’au delà de ces murs, s’étendait une vaste, très vaste zone de bâtiments dévastés, en ruines, d’habitations effondrées, de friches industrielles, d’usines désaffectées, d’entrepôts et de hangars disloqués, à la suite d’un séisme de forte magnitude (ou de la présence d’un front de guerre opposant des armées retranchées) – les deux hypothèses se confondant…

     

    Les heures et les heures passant, je réalisais que j’allais mourir d’épuisement, de manque d’eau et de nourriture, dans cette puanteur accrue de détritus ménagers, étouffé peu à peu et mes bras, mes jambes, mon visage, grignotés par les rats…

     

     

  • Ah, cette "2 Dada" des années 50 !

    Deux chevaux

    … Dans la liste de « Pas de... », le « Pas de... » qui m’interpelle le plus c’est « Pas de GPS »…

    Parce qu’à cette époque, jusque dans le milieu des années 1970 et « un peu au delà » si l’on veut, nos routes étaient « nationales » avec des bornes kilométriques peintes en rouge en haut, parfois encore bombées et avec en leur milieu, une signalisation horizontale en bandes jaunes…

    Il n’y avait pas de rond-points, les carrefours les plus compliqués étaient en « patte d’oie » ; il n’y avait pas de bretelles de sortie parce que pas d’autoroutes… Et pour accéder à l’ « hôtel à la papa » que tu voyais depuis la route, situé sur ta gauche, l’on ne tournait pas d’abord à droite puis ensuite plusieurs fois autant à gauche qu’à droite (ce qui est à présent le cas pour atteindre l’Ibis Budget » qui, à vol d’oiseau te paraît tout proche et sur ta gauche)…

    L’on comprend donc pourquoi à l’époque, en 1955 ou encore en 1970, on n’avait pas besoin de GPS dans sa bagnole !

    De nos jours, sans GPS tu galères ! Avec ces aménagements péri-urbains sans cesse modifiés, ces contournements, couloirs de présélection directionnels, bretelles de sortie, rond-points à plus de 3 sorties… Sans GPS c’est l’enfer ! Soit dit en passant, plutôt que des « Garmin » ou des « Tom-Tom » ou autres – intégrés au tableau de bord des bagnoles (pour lesquels il faut périodiquement télécharger sur internet les mises à jour incessantes), il y a – sur smartphone - « Wase » qui est à mon sens le « top du top » !

     

    Quand aux hôtels auquels l’on se rend le soir si le trajet à effectuer excède 1000 km, « fini/fini - exit » les « hôtels à la papa » de jadis (souvent en centre bourgade et certains avec garage)… Ce sont à présent des hôtels du groupe ACCOR totalement standardisés et les mêmes partout, en général implantés en zones péri-urbaines de ZI ou de ZAC… Pour atteindre ces hôtels ACCOR un bon GPS s’impose ! Et la réservation (jadis se faisant par téléphone à cadran de 10 chiffres) se fait aujourd’hui par « Booking com » sur internet ! (« gros avantage » : Booking com te dit s’il y a encore des chambres disponibles pour l’hôtel que tu as ciblé, ce qui t’évite de galérer deux heures de recherche pour « coucher ce soir quelque part »)…

     

    « On a beau dire ce qu’on veut » mais dans le contexte actuel d’infrastructures routières et autoroutières et de tous ces aménagements industrialisés de territoires… L’intelligence Artificielle des GPS, Wase et compagnie, « c’est pas du luxe, c’est pas du superflu » c’est même absolument indispensable !

     

     

     

  • Une "géographie" de notre société

    … Dans la société humaine des « pays développés » (économiquement et mode-de-vie-consuméristement parlant) du 21ème siècle en dépit de tout ce qui à terme, menace cette société…

    Il existe, très majoritairement, et cela dans tous les « milieux sociaux » - sauf peut-être celui de ces milieux le plus défavorisé – quoique…

    Un « type de personnage tout à fait emblématique, reproduit à des millions d’exemplaires, dont la caractéristique essentielle – et très nettement visible – est d’être à la fois « dans son droit et dans une juste raison de faire, d’agir, de penser, de se comporter de telle ou telle façon » ET en même temps « de se présenter, de se manifester publiquement, de se définir aux yeux de tous comme étant une victime de ce que d’autres lui font subir et qu’en aucun cas il ne peut tolérer »…

    Autrement dit « le bourreau et la victime » en même temps !

     

    Dès lors que des dispositions sont prises par des autorités accréditées, que des règlementations sont stipulées, que des limitations sont précisées, que des faits et gestes et comportements, et dires sont encadrés… D’une part…

    Et que des « gêneurs », des « offusqués », des « moralisateurs », se font « empêcheurs de tourner en rond »… D’autre part…

    Ce « type de personnage emblématique de la société consumériste développée du 21ème siècle » s’estime atteint dans sa dignité et invoque ces « droits » que lui confère la communauté à laquelle il appartient… Sinon même le « droit » qu’il s’est lui-même octroyé au nom de « sa » liberté…

     

    Et ce qui accompagne cet « état d’esprit » dans la société humaine du 21ème siècle – mais qui à vrai dire existait déjà depuis un peu plus de 50 ans (1970)… Cet « état d’esprit » consistant à se sentir victime d’un côté, mais dans son droit d’un autre côté ; l’est, accompagné, soutenu, encouragé… Dans la tolérance, dans la complaisance, dans le « laisser faire », par les gouvernements successifs en place, dans un « ordre du monde » et de « consensus », et… Il faut le dire aussi « la Gauche dans ses diverses composantes – NUPES actuelle » s’est « nourrie » de cet état d’esprit… Ainsi d’ailleurs que les partis politiques dits « modérés » de la Droite et du Centre… Et avec à présent le Rassemblement National – ex Front National, qui « là dedans met son grain de sel » (mais à sa manière – en « bon gendarme » qu’il se prétend pour la sécurité et le bien être sinon la liberté du « citoyen lamda honnête et travailleur»)…

     

    Et si l’on ajoute à tout ce « merdier » ambiant les réseaux sociaux, les médias, toute la clique des intellectuels des plateaux de télévision tous auteurs de bouquins… « On n’est pas sorti de l’auberge » !…

     

    Ainsi, toute la violence du monde s’amplifie de cette « géographie des comportements individuels et sociaux » en laquelle les exigences et les aspirations des uns et des autres, se heurtent, se combattent, se refusent à s’entendre et à s’accepter…

     

     

  • Abaya ou rien

    Abaya ou rien

    … La réflexion qui en mon esprit s’impose à la vue de cette photo est la suivante :

     

    D’un côté l’on voit une femme couverte de la tête aux pieds dont aucune partie « suggestive » de son corps n’est visible ; ce qui dans un ordre d’opinion actuel en lequel la religion notamment l’Islam s’impose ou fait l’objet d’acceptation consensuelle, s’accorde avec l’image de la femme que se font les « pétris de religion » et plus généralement tous les « pharisiens » de la condition féminine dont les officiants en leur prétoire sont des hommes…

     

    D’un autre côté l’on voit une femme dénudée genre « bombe sexuelle », ce qui dans un tout autre ordre d’opinion lui aussi dominant dans la société actuelle, s’accorde avec l’image de la femme que se font les hommes dont on dit d’eux qu’ils ont une bite à la place du cerveau…

     

    Et ça va jusque là :

     

    « Pourquoi la femme entièrement couverte et « abayahée » (ou voilée ou même en Hijab) ne serait -elle pas au bout de quelque cursus universtaire exceptionnel – Docteur Honoris Causa de quelque chose ou Prix Nobel de Physique ou de la Paix (oui, pourquoi pas)…

     

    Et « pourquoi la femme entièrement dénudée ne serait-elle pas, au-delà de son apparence de bombe sexuelle, une rappeuse en vogue plébiscitée par cent mille fans sur Youtube » ?

     

    C’est vrai que… « Docteur Honoris Causa » et voilée « ça en impose » ! Tout comme la première ministre néozélandaise qui est venue voilée à la mosquée où l’on rendait hommage aux victimes d’un attentat terroriste contre des musulmans à Christchurch…

    Et qu’une rappeuse sur Youtube suivie par cent mille fans, toute dénudée, en tatouages et piercings et cheveux verts ou bleus… « ça en jette » !

     

    Merde au consensualisme troudebalesque de l’ordre du monde !

    Merde aux modèles imposés/plébiscités/résalsociés et aux cent mille likes et balles dans le Dada qu’on des milliards à mettre dans la fente !

    Merde aux pharisiens de la condition féminine siégeant dans les prétoires !

    Merde à ces deux versions de la femme que sont l’une entièrement couverte, et l’autre entièrement dénudée…

     

  • Qu'est-ce que la philosophie ?

    … Dans « l’imagerie populaire » - si l’on peut dire – la philosophie c’est cette matière qui est enseignée dans les classes terminales des lycées et qui porte sur l’étude des penseurs de l’Antiquité Grecque et Romaine, sur d’autres penseurs plus « récents » des « Temps Modernes », du 18 ème siècle des « Lumières », et des « actuels » grands auteurs et penseurs du siècle dernier – voire du début du 21ème siècle quoique l’on se demande lesquels en fait…

     

    Tous ces auteurs et penseurs que l’on étudie dans les classes terminales des lycées, dont on lit, commente et analyse les ouvrages, et font l’objet de sujets de Baccalauréat, et qu’après le Bac on continue en faculté, d’étudier en suivant une formation universitaire, littéraire… Ont chacun d’entre eux conceptualisé, défini, classé, isolé, « mis en avant » des courants de pensée, d’idée, de « vision du monde »…

     

    Il faut dire que les textes de tous ces ouvrages de penseurs, de l’antiquité grecque et romaine puis des temps modernes, du 18ème siècle des lumières, et des contemporains du 20ème… Sont d’une rigueur analytique et quasi scientifique tels, qu’ils ne peuvent vraiment être à la portée (intelligibles) que de ceux et celles des élèves des lycées, puis des personnes ensuite, de tous âges, qui ont été formées à l’étude de ces textes…

     

    Mais la philosophie n’est elle « que cela » ?

     

    N’a – t – elle pas « un sens plus élargi » ou si l’on veut « plus universel », n’engloberait- elle pas la poésie, la littérature, et par le texte littéraire, tout ce qui porte à réflexion, à pensée, à développement d’idée, à « image  ou métaphore », à récit, conte, nouvelle, témoignage…

    Et ne serait-elle pas aussi, le corollaire – ou l’alliée ou « l’autre face » des Mathématiques, science dite exacte et qui exige comme pour la pensée, pour la réflexion, pour l’expression… De la rigueur, autant de rigueur et de précision, de pureté, de « vérité intemporelle » (si l’on peut dire) ?

     

    C’est cette philosophie là, au sens « élargi et universel », proche des mathématiques et de la physique (et de leurs lois et principes)… Que l’on n’enseigne pour ainsi dire que très peu, à l’école, dans toutes les écoles – primaires, secondaires, universitaires…

     

    C’est cette philosophie là qui intéresse le plus grand nombre d’entre nous, dont en particulier ceux et celles qui n’ont pas de « cursus universitaire », qui sont de ces gens que l’on dit « être de peu » souvent soupçonnés de se complaire dans l’ignorance, de se conformer par facilité à un ordre d’opinion en vogue…

     

    C’est cette philosophie là qui n’est que peu « mise en valeur »… Sans doute considérée comme étant « subversive », contestataire de l’Ordre du Monde – sans pour autant il faut le reconnaître, rejetée par l’ordre du monde (elle est même parfois captée ou achetée)…

    … Sublime et incitant à une profonde réflexion sur le sens de la philosophie, cette pensée de Gaston Bachelard, dans « la psychanalyse du feu » :

     

    « Tout ce que l’on peut espérer de la philosophie c’est de rendre la poésie et la science complémentaires, de les unir comme deux contraitres bien faits. »

     

     

     

     

  • La Voie Royale

    … Rares sont les réalisateurs et auteurs d’œuvres artistiques ou littéraires qui, dans une volonté déterminée et permanente tout au long de leur vie, s’écartent de ce qu’on pourrait appeler « la voie royale », c’est à dire du « passage obligé » par lequel l’auteur, le créateur, le réalisateur d’une œuvre se fait en quelque sorte, directement ou indirectement introduire par des intervenants ayant du pouvoir, de l’autorité, de l’influence, tous ces intervenants que ce soient des personnes physiques, des personnes morales (organismes, associations, autorités locales (de la puissance publique et administrée) ou régionales, sponsors, soutiens, etc. …) étant pour ainsi dire quasiment tous « de l’Ordre dans lequel fonctionne le monde », un Ordre politique, économique, marchand, dont les principaux « grands acteurs » sont les décideurs, les médias…

     

    Et cela même – de nos jours avec Internet et la communication/diffusion instantanée – par le biais « très élargi » des réseaux sociaux en lesquels il devient indispensable afin d’être « visible », de se créer avec les « outils » mis à disposition de tous, une « communauté d’amis » (en fait une communauté de préférence la plus importante possible, de connaissances – ce qu’en « langage du Web anglicisé » l’on appelle des « followers »)…

     

    Ainsi fonctionne la « Voie Royale »… Ou le « passage obligé »… Dans un « Ordre du Monde » (un « consensus » de pensée, de pratique, de mode) auquel l’auteur, le créateur, le réalisateur, l’artiste, l’écrivain, le comédien… Doit nécéssairement se rallier (avec l’idée en lui selon laquelle il ne se soumet pas forcément)…

     

    Cette détermination, cette volonté – exercée dans la liberté (dans une liberté pure) peut aller juqu’au refus de toute proposition émise ou faite par quelque intervenant que ce soit, quand bien même cet intervenant peut être un personnage ou un organisme détenant pouvoir, autorité et capacité de décision…

     

    Dans quelle mesure, alors, en conséquence d’un tel choix de s’écarter, de ne pas emprunter la « Voie Royale », l’artiste, le créateur, le réalisateur, l’auteur, l’écrivain ; peut-il contribuer – dans sa liberté totale, dans son indépendance absolue – à apporter au monde dans lequel il vit, sa « part », sa « part » faite de son travail, de son œuvre, du « meilleur de lui-même » en quelque sorte ?

     

    C’est là une question « difficile »… Mais qui à vrai dire, se la pose, cette question ? A-t-elle d’ailleurs un sens ? Une finalité ? Peut-elle être une « voie, une autre voie de passage » ?

     

    Non seulement la question est «difficile » mais de surcroît, la question est liée à ce que l’Ordre du monde dans sa pratique, dans le dessein qui est le sien, a « comme prévu dans ses plans » : faire venir, « acheter » (d’une manière ou d’une autre), tout en lui donnant la possibilité de se considérer « libre et indépendant », l’artiste, le créateur, le réalisateur, l’auteur, l’écrivain qui, en quelque sorte ainsi « rallié », participe à l’Ordre du Monde, un ordre « marchand », un ordre de « clientèles »…

     

    C’est la raison pour laquelle il y a, il y a toujours eu et il y aura encore pour longtemps, si peu de réalisateurs d’œuvres qui s’écartent totalement de la « Voie Royale », ne s’y laissent « rallier »…

     

     

  • Festival International de Géographie, 34ème édition

    https://www.fig.saint-die-des-vosges.fr/65-fig-2023

    … Que serait le Festival International de Géographie, de Saint Dié dans les Vosges, sans les partenaires, sponsors et soutiens (notamment financiers) dont la liste figure en page 95 du programme ?…

    Par exemple, entre autres : la Région Grand Est, l’Union Européenne, Cora, Suez, APRR, Dalkia groupe EDF, Colas…

    Et intervenants que sont la municipalité de Saint Dié, la Communauté de Communes et le Conseil Régional ? …

    Lors des différentes éditions annuelles – fin septembre début octobre- depuis l’année de la fondation du FIG en 1990…

    Et en particulier cette année en 2023 avec pour thème URGENCES (dérèglement climatique, catastrophes naturelles, menaces sur notre environnement, multiplication de phénomènes climatiques dévastateurs, séismes en Turquie Syrie et Maroc, inondations en Lybie, guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022)… Tout cela vécu, subi par les populations, par les secouristes, selon des temporalités immédiates…

     

    La réflexion qui, d’emblée s’est imposée à mon esprit et a dominé dans ma pensée durant ces trois jours du Festival, selon ce que j’ai observé en tant que témoin - simple témoin visiteur - que j’ai été, assistant à quelques conférences et « tables rondes » et au vu d’expositions, de cartes, d’images documentées… Cette réflexion donc, est celle qui me vient au sujet de la relation qui s’établit entre d’une part ce qu’est ce Festival de Géographie de par ses enseignements, sa documentation, son apport culturel, de par l’impact qui est le sien sur les milliers de visiteurs chaque année ; et d’autre part tous ces sponsors, soutiens, intervenants qui sont bien – il faut le dire – les « piliers » du Festival de Géographie… Tout comme ils sont d’ailleurs les « piliers » de bien d’autres manifestations culturelles et festivalières…

    Une relation qui s’inscrit en conséquence et toute logique dans un « ordre du monde » qui est un ordre économique de Marché, de développement technologique, environnemental, industriel, urbanisé, planifié ; et qui fonctionne au « carburant » des ressources énergétiques de notre planète, selon un modèle « consumériste » de progrès, de productions de biens et de services… En somme un « ordre du monde capitaliste » - mais soit dit en passant lorsque l’« ordre du monde » fut ou peut-être encore un ordre « collectiviste ou communiste dans ses dérives, comme ce fut le cas du temps de l’URSS et des « pays alignés »… Qui n’a « pas fait mieux » en matière de gestion des ressources de notre planète…

     

    Un Festival de Géographie ayant pour thème URGENCES, dans le contexte environnemental actuel dramatique tel qu’il se présente et se vit au quotidien pour des millions de gens partout dans le monde, et avec derrière lui, toute la « machinerie » de l’Ordre du Monde capitaliste, néolibéral, consumériste… Qui le fait exister, qui le soutient… Tout comme il soutient d’ailleurs un certain nombre de contestations ayant pour meneurs ou chefs de file des intellectuels, des artistes, des écrivains, par le biais des Médias… M’incite plutôt à m’interroger sur le sens, sur la finalité de ce qui part réellement d’une « bonne volonté manifeste », d’une « prise de conscience » sincère (de la part des scientifiques, des chercheurs, de gens dont la pensée est « éclairée »… Mais qui demeure en fait sans effet ou de peu d’effet déterminant…

     

    Aussi, mon idée est que tant que demeurera présente et dominante un « ordre du monde » qui est celui que nous connaissons et duquel nous sommes dépendants, ce à quoi les personnes « de bonne volonté » actrices et engagées, travaillent et agissent pour le monde qu’ils essaient de changer, de transformer, de rendre « mieux vivable » ; ne pourra jamais devenir une réalité, se heurtera toujours à un « ordre du monde » qui « fait plus de mal que de bien à notre planète »…

     

    L’Ordre du monde notamment celui qui est actuel (technologique, numérique, robotique, consumériste ) est un Ordre des dominants, des décideurs, des grands groupes financiers, industriels, agro-alimentaires, énergétiques ; équipementiers, de l’économie de marché et du transport… Un Ordre qui, s’il n’est remis en question que par la seule prise de conscience et que par quelques inititiatives de ci de là (de quelque importance et portée), est comme un immense troupeau de chevaux fous se précipitant en une course effrénée vers le bord d’une falaise abrupte…

     

    Toute la vie végétale, animale et donc humaine aussi, depuis bien avant la préhistoire de notre planète, a évolué en fonction de l’environnement ambiant et cela même lorsque l’environnement était ou devenait défavorable, difficile voire catastrophique à certains moments de l’Histoire de notre planète… S’est adaptée afin de se perpétuer, de résister toujours dans une continuité sans cesse changeante et évolutive…

    Mais adaptation et évolution demandent du temps, du temps pour le changement, du temps pour se réaliser…

     

    De nos jours, en ce premier quart de 21ème siècle, c’est bien le temps qui manque…

    Comment en effet, les espèces végétales et animales dans leur immense diversité, peuvent elles s’adapter par exemple, à une élévation très rapide de la température moyenne à la surface de la Terre, des continents, des océans ? Lorsque d’une année sur l’autre comme c’est le cas entre 2022 et 2023 en quelques mois, en quatre saisons, la température augmente d’un demi degré ?

    Rappelons que selon les prévisions et les projections des scientifiques, une limite de 4 degrés a été définie, de possibilité d’adaptation pour les espèces végétales et animales d’aujourd’hui à d’ici 2100…

    Or, rien qu’un demi degré en un an cela laisse interrogatif sur dix, vingt ans…

     

    Le « scénario » de plus en plus probable et qui devient une réalité, c’est que, chaque année à venir depuis 2022, sera l’année « la plus chaude non seulement du siècle mais de toute l’Histoire de la Terre (enfin plus exactement depuis le début de l’ère humaine, puisque dans le « Tertiaire » (le Cénozoïque) il y eut des époques (du temps des dinosaures notamment) où la température moyenne de la Terre était de 5 degrés supérieure à celle d’aujourd’hui et où la teneur en CO2 était plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui)…

     

    « Rien d’important ne se fait subitement » disait Épictète, philosophe Grec…

    Tout va sans cesse de plus en plus vite, même dans la manière de tout un chacun d’entre nous de nous exprimer : par exemple le débit moyen d’un chroniqueur radio ou télé est passé en 15 ans de 185 à 199 mots à la minute, voire pour les gens de notre génération et à plus forte raison des jeunes de moins de 30 ans, de 180 à 220 mots à la minute en 2 générations depuis 1980…

    « Aller plus vite que son ombre » faire de plus en plus rapidemment avec le moins de moyens et de monde possible, à flux hypertendus, à la recherche d’une multitude d’informations simultanément, d’un message, d’un appel… Hors de question de ralentir, toujours accélérer, dans la recherche d’efficacité, d’effiscience, de profit, d’avantage, de résultat immédiat… Avec le moins d’effort et de contraintes possibles…

    Le temps manquant, l’adaptation ne se fera pas, ni dans la nature, ni pour les arbres, ni pour les végétaux, ni pour les espèces animales, ni en conséquence pour l’Homme (l’humain)…

     

    Ce festival international de géographie, donc, ayant eu pour thème URGENCES, 34ème édition 2023… M’interroge et réduit ce qui me restait encore d’optimisme, dans la réalité de cet « ordre du monde » consumériste et de « développement durable de transition écologique » dont nous demeurons dépendants – dans une dépendance accrue, d’autant plus accrue avec le numérique, la robotique, les innovations technologiques « dévoreuses » de ressources énergétiques »… Un « Ordre du Monde acheteur de bonnes volontés, voire de contestations, et de visions éclairées, afin de mieux dominer encore, de mieux asservir, de mieux conditionner, de faire de la transition écologique une manne de profits…

     

    Précision :

    La température moyenne annuelle sur les 12 mois de 2022 en France a été de 14,5 degrés…

    En 2023 sur neuf mois soit de janvier à septembre inclus en France la moyenne des températures atteint 15,2 degrés…

    En 2022 durant les mois d’octobre, novembre et décembre la moyenne était de 13,1 degrés, l’on peut donc « prévoir » une moyenne similaire pour ces mêmes mois en 2023…

    Tout cela pour mettre en évidence – en France et dans la plupart des autres pays – la réalité de l’accroissement annuel de la température moyenne : ainsi sur les vingt et trente années à venir, cet accroissement risque d’être largement supérieur à ce qui avait été prévu (de 2,5 degrés d’ici 2050)…

     

     

  • Jusqu'où peut aller l'emprise des religions ...

    … Lorsqu’elles s’exercent par des communautés engagées dans la foi et dans la pratique, dans l’espace public, dans les mentalités de croyants fervents et de leurs sympathisants ; que leurs « missionnaires » font du prosélytisme, et que les chrétiens, les juifs, les musulmans, dans leurs intégrismes doctrinaires rallient à eux des communautés de fidèles convaincus, les uns et les autres, de « détenir la Vérité »…

     

    … Un ami à toi, qui a fréquenté dans sa jeunesse, les mormons, te raconte comment ça se passe chez eux  (mais cela se passe de même chez les Témoins de Jéhovah, les Évangélistes, les Catholiques intégristes, les musulmans se référant à la Charia, les Orthodoxes et les Juifs dogmatiques) …

    L’argument qui prévaut, en gros, et qui joue en faveur de la Religion, « tourne » autour d’une organisation de la société fondée sur le partage, la solidarité, la fraternité, la convivialité, l’assistance aux démunis et à ceux qui souffrent, une vie « plus morale », « moins injuste » - mais faite d’abnégation, de « fatalisme », de devoir, de contraintes, d’interdits, d’obligations (ce qui sied à beaucoup sauf que pour les contraintes c’est un peu « raide à accepter » tout de même)…

     

    Les mormons, donc :

     

    Le dimanche cela dure toute la journée : le matin de 10h à midi « école du dimanche » en deux sections séparées, celle des jeunes enfants jusqu’à 12 ans, celles des adolescents, jeunes adultes et personnes plus âgées… (Une sorte de catéchisme)

     

    À noter les différentes étapes de la « prêtrise » chez les mormons : les enfants ne sont baptisés (totalement immergés dans l’eau) qu’à partir de 7 ou 8 ans. À 12 ans on est « diacre », à 14 ans « instructeur », à 16 ans « prêtre – prêtrise d’Aaron, par laquelle on peut baptiser ; à 18 ans on acquiert la « prêtrise de Melchisédek » qui permet de baptiser ET d’imposer les mains (le « Saint Esprit »)…

    Les Noirs ne peuvent accéder qu’à la prêtrise d’Aaron, du fait de la « malédiction » prononcée par Yaveh (Dieu) lors du « péché » commis par Cham, l’un des fils de Noé qui avait découvert la nudité de son père (Cham devenu noir de peau)…

     

    De midi jusqu’en début d’après midi, repas en commun, tous réunis et en familles, dans une salle dédiée avec parfois, un coin cuisine avec ustensiles et fourneau et évier et frigidaire. Chacun apporte ce qu’il a préparé et (ou) cuisine si fourneau. Pour les boissons, de l’eau et des jus de fruits, pas de vin, ni de bière ni aucun alcool donc pas d’apéro (apéro oui mais sans alcool)… Ni non plus, de Coca Cola, et pas de café ni de thé après le dessert, pas de clope ni de vape !

    Après le repas, discussions libres…

     

    De 15h à 16h, société de secours pour les femmes ( assemblée des femmes – des « sœurs » - entre elles ) pour parler de problèmes féminins et d’activités d’entraide et d’assistance aux « pauvres ») ; et réunion de prêtrise pour les hommes.

     

    De 16h à 17h 30 « la Sainte Scène » (la messe en fait) durant laquelle un « frère » prononce un discours (par exemple un discours sur le saint esprit) à la suite duquel sont rapportés des « témoignages » de divers « frères et sœurs » notamment récemment baptisés, puis la « sainte scène »proprement dite où est distribuée à tous l’hostie avec moment de prière et recueillement de chacun… Et pour finir, si c’est le cas, proposition de nomination d’un « frère » à la prêtrise d’Aaron, de Melchisédek, ou à la fonction de « président de branche » ou autre « qualification », et cela sur vote à main levée de chacun (ou opposition – mais c’est très rare l’opposition)…

     

    Le premier dimanche du mois est « jour de jeûne » (durant 24h on n’absorbe que de l’eau, aucune nourriture). Ce dimanche là, à la Sainte Scène, les « frères et les sœurs » qui le souhaitent, racontent devant l’assemblée, leur témoignage (quelque situation dans leur vie quotidienne où « Dieu est intervenu »)…

     

    Le samedi (en général en soirée à partir de 19h et jusqu’à parfois tard dans la nuit) il y a la « SAM » (société d’entraide mutuelle) pour les jeunes de 18 à 26 ans (célibataires) avec pour animations des bals (oui, des bals – danses classiques tango, valse, slow et même rock ; sans doute afin de « faciliter » des rencontres entre jeunes gens en vue de fiançailles puis de mariage – ou pour tous publics (toute la communauté de la « branche locale ») une « soirée de talents » où chacun, doué pour la poésie, la chanson, la musique, ou pour raconter des histoires édifiantes, peut se produire sur une scène, et improviser, jouer une saynète…

     

    En semaine un soir ou deux, les « frères et les sœurs » se rendent visite à domicile pour passer ensemble une soirée de discussion portant sur leur vie au quotidien ; et tous les lundis soirs dans les familles avec enfants on fait « une soirée familiale »…

     

    Les obligations et prescriptions et devoirs et commandements :

    Pas d’alcool, pas de tabac, pas de boissons « échauffantes » thé et café, Coca Cola , sobriété ; la dîme (donner le dixième de tous ses revenus plus le don de jeûne) , pas de rapport sexuel avant le mariage, obligation sauf cause maladie ou handicap sévère ou événement familial exceptionnel, de se rendre à l’Église le dimanche…

     

    Il y a encore pour les jeunes de 18 à 26 ans, une fois par an en été (mois de juillet ou août) durant trois journées, un grand rassemblement « festif » mais surtout organisé en ateliers de travail de discussion et d’étude sur de « grands thèmes » relatifs à la relation avec Dieu, avec la prière, au rôle de missionnaire que doit être celui de chacun : c’est la « conférence de jeunesse » un « grand moment dans la vie d’un jeune mormon »… Tout cela dans une vie communautaire où tout est partagé, où l’on prend ses repas ensemble, où l’on dort la nuit dans des salles communes séparées garçons et filles… Ce rassemblement a lieu chaque année en un endroit différent, dans une région de France ou proche de Paris…

     

    À l’âge de 18 ans, ayant acquit la « prêtrise de Melchisédek », ou entre 20 et 30 ans ou plus pour les volontaires désirant accomplir une mission d’évangélisation quelque part dans un pays dans le monde, ou en Europe ou même en France, un jeune mormon (un jeune homme) est appelé – par son « président de Pieu » ou de « branche locale » ou de « mission régionale », à partir pour deux ans accompagné d’un autre « frère » et « à ses frais  ou aux frais de ses parents, de sa famille », afin de convertir le plus grand nombre possible de personnes de tous milieux sociaux, origines et conditions d’existence, et est logé assez souvent chez des « membres de l’Église », se déplace à pied, en bicyclette ou mobylette, passant toute la journée en « porte à porte », levé à 5h du matin, couché à 22h, habillé costume cravate et reconnaissable avec l’insigne sur la pochette du costume « Église de Jésus – Christ – des – Saints – des Derniers Jours », cheveux très courts, chemise blanche, « imperturbables » dans leur comportement et ayant à cœur de « montrer l’exemple »…

    Le mariage chez les mormons est « consacré » (validé par Dieu) au Temple. En Europe il y a deux Temples : à Zollikoffen en Suisse, et un autre à Madrid… Lorsque un jeune homme et une jeune femme se marient, après le mariage civil, se tient une cérémonie en l’église de la branche locale sous la présidence du « président de branche » ; la « consécration au Temple » ne se fait – si elle se fait – que plus tard, car Zollikoffen au Madrid, implique le voyage aller retour…

    Au Temple se font d’autre part les recherches généalogiques par des frères et des sœurs affectés à temps complet à ces recherches qui prennent des heures, des jours, des mois, des années, déjà dans le but d’identifier tous les morts de partout dans le monde (pour les baptiser) et d’identifier aussi leurs ancêtres à travers les siècles. C’est la raison pour laquelle en matière de généalogie, les mormons sont « champions », c’est eux qui disposent des données les plus précises et les plus complètes…

     

     

    … Comme l’on s’en doute avec ce « programme », la vie d’un mormon hors son activité professionnelle est entièrement prise par l’activité quasi quotidienne en tant que « frère ou sœur » au sein de la communauté des mormons…

    De surcroît comme « média » incontournable et principal il y a la revue mensuelle « L’ Étoile » organe de presse et d’image « obligé » et omni présent à la table de chevet dans la chambre à coucher – des enfants, des parents…

    Et la prière, à tout instant, dix quinze fois par jour, à la moindre interrogation venant, en dialogue avec Dieu à la recherche du bon conseil, de la Vérité, en toute situation « sensible » notamment…

     

    … Chez les catholiques intégristes, les Musulmans purs et durs, ainsi que les Juifs engagés dans la religion, les adeptes des branches dérivées du protestantisme (par exemple les évangélistes) c’est « à peu près la même chose » que chez les mormons…