Articles de yugcib

  • Statistiques de visibilité

    Statistiques

    … « À votre avis » … Pensez – vous qu’un rappeur sur Youtube ou qu’un storyeuraconteur sur son blog ou site, tous deux « plébiscités » par plusieurs centaines ou milliers de « followers » - soit dit en passant « follower » ça rime avec « pullover » - verra sur sa page admin’ de statistiques pour sa chaîne Youtube ou pour son blog ou site, apparaître un tel tableau avec un nombre de vues compris entre 10 et 50, et un nombre de pages consultées de 20 à 50 ? … En imaginant une moyenne chaque jour sur un mois, de 15 visiteurs consultant 25 pages ?

    « Piètre tableau », en vérité, que celui présenté ici… (Et encore, le tableau ne mentionne pas les jours « proches de zéro »)…

    « Follower » oui, qui rime avec « pullover »… Ah le beau pull, bien à la mode – mais en faux cachemire - avec un grand logo qui en jette…

     

     

  • Pensée du jour, vendredi 29 septembre

    … Accepter une blague sans accepter le manque de respect, c’est « bien beau », c’est « bien moral »… Mais qu’est-ce qui est respectable, sinon ce qui n’est pas sujet à blague ?

    Or, qu’est-ce qui n’est pas sujet à blague ?

     

  • Planter un arbre ...

    Arbre

    … Planter un arbre en sachant que tu ne profiteras pas de son ombre, à l’âge que tu as si tu es âgé de plus de 70 ans (cela dit il y a trente ans, si l’arbre était un chêne ou un hêtre, même planté un peu grandet, tu avais peu de chance déjà d’espérer profiter de son ombre)… Peut t’honorer en te faisant comprendre le sens de la vie (de sa durée au-delà de ta propre vie)…

     

    C’est la raison pour laquelle tu veux bien, âgé de 70 ans planter un chêne dont la toute petite tige avec 3 feuilles, haute de vingt centimètres, est sortie d’un gland, et que tu as arrachée avec sa racine minuscule pour la mettre à dix mètres en face de ta maison…

    Mais ce n’est pas pour autant – à la pensée du sens de la vie – que tu planterais un figuier, aussi petit que la tige de chêne, sachant qu’il te faudra attendre l’âge vénérable de 90 ans voire de 100, pour te gaver de figues que tu adores…

    Les figues, si t’en veux vraiment – bien sûr à la saison adéquate – tu les achètes chez le marchand de fruits…

    Et idem, pour un cerisier, un pêcher, un mirabellier…

     

    Cela dit, ce figuier, ce cerisier, ce pêcher, ce mirabellier, si tu le plantes « un peu grandet » et dans de bonnes conditions d’enfouissement des racines avec du terreau, bien arrosé… D’ici 4 ou 5 ans, il te donnera 2 ou 3 figues, pêches, mirabelles, déjà…

     

    Ah oui… Il y a 15 ans, ton voisin portugais t’avais fait cadeau d’un petit olivier, de sa propriété située près de Porto, et avait d’ailleurs lui-même devant sa maison, planté un même petit olivier…

    Entre le petit olivier que tu as planté devant ta maison et celui de ton voisin portugais, il y a une distance d’à peine 30 mètres…

    Eh bien l’olivier de ton voisin est à présent, depuis d’ailleurs 5 ans, un bel olivier haut de 5 mètres, bien branchu et portant olives à foison… Alors que le tien, demeuré rachitique, arrive à peine à 70 cm de hauteur, et ne porte bien entendu aucune olive…

    Bon sang ! La terre sur une distance de 30 mètres, est la même en son sous-sol, mêmes éléments nourriciers, même composition ; et quand à l’ensoleillement, il est équivalent… Alors ?

    « Du coup » tu penses à le scier à la base, cet olivier ! Et dire que ton voisin portugais, il t’avait dit en te l’offrant «  se sera un souvenir de moi lorsque j’aurai vendu la maison pour retourner au Portugal »…

    Oui, cet olivier rachitique, demeuré tout petit depuis 15 ans, il te nargue… Et « tu lui ferais bien sa fête » !

     

    D’autre part – il faut le dire aussi parce que c’est une réalité dans le monde d’aujourd’hui… Quand tu plantes un arbre autour de ta maison entourée d’un terrain, du fait que tes héritiers, ton fils ou ta fille, vendront la maison à ta mort, et donc, n’y habiteront pas avec leurs enfants, tes petits enfants… À quoi bon, pour qui pour quoi, pour quelle nouvelle génération dispersée aux quatre coins du monde, envisagerais – tu de planter un beau petit chêne, un beau petit olivier ? Qu’une tempête peut déraciner, d’ailleurs, avant qu’il ne devienne bel arbre ?

    Sans compter, toi – même, si tu divorces, si tu vends la maison ou si tu déménages à cause de ton boulot…

     

    Planter un arbre… Oui, un « grand acte écologique » ! « L’arbre de la Liberté » sur la place du village… Nul, certes, ne peut critiquer cela…

    Mais qui, de nos jours, conçoit d’attendre 5 ans, 10 ans, 15 ans, pour avoir ses figues, ses pêches, ses mirabelles, en quantité suffisante pour sa consommation personnelle, et « bien meilleures et bien plus goûteuses » que celles achetées au Grand Leclerc du coin ? …

    Tu as acheté hier des figues à Intermarché : toutes violet foncé, très grosses, à peau épaisse… Qui ne valent pas loin s’en faut, des petites figues à peau fine, d’un violet tendre, en étal au marché hebdomadaire du coin…

     

     

     

  • Mission "civilisatrice" mais laquelle ?

    … Qu’est-ce qui est comparable à la « mission civilisatrice » des pays Européens notamment l’Angleterre, la France, L’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, les Pays Bas… De l’Europe blanche et chrétienne, de l’Europe des savoirs, du développement technique et industriel mais aussi détentrice de la puissance armée… Qui fut, celle, « mission civilisatrice », du 16ème au 20ème siècle, tant en Amérique, qu’en Afrique, qu’en Asie…

    Sinon, la « mission » - actuelle, notamment depuis la fin du 20ème siècle – de « développement économique, d’accessibilié à la consommation de produits et de biens non seulement essentiels mais aussi de confort, de loisirs, au plus grand nombre possible de gens sur notre planète » ; « mission » assurée par les élites, les technocrates, les dominants, les décideurs, les possédants des moyens de développement, de la puissance armée, de la propriété territoriale, des brevets, des capitaux ? … « Mission » assurée aussi, il faut le dire, avec l’aval des gouvernants, et de tous les serveurs que sont ceux et celles qui entretiennent, contribuent, et sont d’ailleurs rétribués à cet effet, placés à dessein aux postes de commande et de gestion…

     

    La « mission civilisatrice » en Indochine et en Algérie (seconde moitié du 19ème siècle et première moitié du 20ème) par la France, avec les écoles, la médecine, avec tous ses bienfaits et ses conséquences pour les populations locales… Et idem pour la « mission civilisatrice » de l’Angleterre de par le monde (le Commonwealth)… La « mission civilisatrice » du Portugal et de l’Espagne chrétiennes et catholiques au 16ème siècle en Amérique et en Afrique… Et idem pour la « mission civilisatrice » des « yankees » et des pionniers en Amérique du Nord à l’égard des peuples amérindiens…

     

    Toutes ces « missions civilisatrices » se sont développées et implantées dans les territoires investis selon un même modèle d’organisation de la société : les élites, les privilégiés, les possédants, les premiers bénéficiaires ou premiers servis d’un côté – toujours le même – et les corvéables, les soumis, les exploités, d’un autre côté – toujours le même aussi - « bénéficiant » si l’on peut dire mais pour une moindre, très moindre part, de ce qu’apportaient les « élus » (les possédants, les privilégiés, les décideurs)… Notamment pour l’école, l’accès aux grandes écoles, l’accès aux savoirs et à la culture…

    Et… Si l’on ajoute « dans la sauce » ou « dans la marmite » cet « ingrédient universel » qu’est la Religion… « On aura tout compris de l’affaire » !

     

    La « mission civilisatrice » qui s’annonce – et qui est d’ailleurs déjà en place et en action depuis la fin du 20ème siècle partout dans le monde – est « autrement plus prégnante, plus dominante, et dotée de puissance – notamment armée - sans commune mesure avec ce que fut durant des siècles la puissance des « conquistadores » !

    Les corvéables sont désormais des « valeurs ajustables », les élites sont désormais les « nouveaux missionnaitres évangéliques », les exploités sont pour beaucoup d’entre eux, désormais des « consommants englués et conditionnés »… Et demeurent plus que jamais parce qu’ils sont tout de même deux milliards d’humains sur cette planète, les exclus, vraiment exclus ceux là !

     

     

  • Les belles âmes

    … « Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l’ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l’étendue de la corruption humaine »…

     

    [Honoré de Balzac]

     

    … Les belles âmes pour la plupart d’entre elles, ont en elles une bonté qui les fragilise et les expose aux coups qu’elles ne manquent pas de recevoir… Il faut alors que les leçons soient vraiment rudes, pour qu’à force de recevoir des coups, elles arrivent à se protéger tant soit peu…

    Seules, de ces belles âmes, s’en sortent, résistent et parviennent à se faire reconnaître et respecter, celles qui sont en même temps des âmes fortes…

    Ce qui manque le plus en ce monde, c’est la bonté associée à la dureté. Il y a trop d’êtres bons qui se laissent dominer, écraser et qui eux, toujours « payent les pots cassés »… En revanche il y a trop peu d’êtres bons et durs, bons et forts, bons et sans complaisance, bons et conscients de l’existence, de la réalité autant apparente que profonde, des êtres qui les entourent…

    Ce qui manque aussi dans ce monde, c’est l’authenticité dans la sincérité, dans le « franc dire et faire » souvent inexistant dans l’environnement de relation où l’on se trouve et qui ressemble plutôt à un décor de théâtre de personnages déguisés, ou à une cérémonie religieuse où officient des dignitaires en habits brodés de pierrerires et coiffés de tiares serties de joyaux…

    C’est la pompe qui compte, dans l’habit comme dans le propos, ainsi que dans tout ce que l’on laisse voir… Et cela dans l’imposture , dans le « laisser croire »… Ça se voit dans les façades des maisons, par les voitures dans lesquelles on circule, ça se perçoit dans les certitudes en soi que l’on affiche et assène aux autres, ça se pressent dans ce qui s’apparente « mine de rien » à du mépris des uns ou des autres ou de « certaines catégories de personnes » - quand ce n’est pas du mépris manifeste, non dissimulé…

    Les belles âmes, si elles sont fortes – et d’autant plus fortes - « s’en sortiront toujours » du « merdier ! Elles ne gagneront probablement pas – le monde étant ce qu’il est – mais elles ne seront jamais perdantes, jamais soumises…

     

     

  • Fanatismes

    … Le seul fanatisme auquel j’adhère est le fanatisme contre les fanatismes.

    Définition du fanatisme ( Larousse ) :

    « Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l’intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence »…

    Ou encore :

    « Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu’un, quelque chose »…

    D’aucuns – et ils auront forcément raison – diront « que mon fanatisme contre les fanatismes n’est autre que du fanatisme en tant que fanatisme »…

     

    En assumant et en reventiquant son fanatisme contre les fanatismes, l’on n’échappe pas à sa condition humaine… Car il est extrêmement difficile, en tant qu’humain et enclin à la réflexion, à la mesure, à une « certaine intelligence dans la relation » autrement dit dans le meilleur des cas, de se situer au-delà (ou indépendamment) de tout fanatisme y compris du fanatisme contre les fanatismes…

    D’ailleurs « est-ce souhaitable » de se situer « au-delà de tous les fanatismes, et surtout au-delà du fanatisme contre les fanatismes ?

     

    Il est clair qu’en ce monde, du point de vue de ce que représente la pensée, la réflexion et de ce qu’impliquent la pensée et la réflexion, le fanatisme contre les fanatismes ne peut qu’être partagé par ceux et celles d’entre nous qui sont « des gens raisonnables » et qui, donc, adhèrent au fanatisme contre les fanatismes, assumé et revendiqué par celui ou celle qui s’en départit…

     

    Prenons un exemple (qui ne vaut que ce qu’il vaut mais peut-être « représentatif ») :

    Du temps de Zola il y avait les anti Zola…

    Émile Zola le romancier réaliste de la seconde moitié du 19 ème siècle, qui, de son écriture imaginée, de ses descriptions et peintures de la société de l’époque, dans l’art et dans la manière qui étaient les siens, et « avec brio » « ne faisait pas dans la dentelle »…

     

    Assurément si j’avais vécu du temps de Zola, j’aurais été résolument du côté de Zola, et contre, archi contre et pourfendeur de ses détracteurs que j’aurais honnis, iconoclastés, conspués, détestés…

     

    Tenez vous le pour dit : « fanatiques de tous bords sauf du fanatisme contre les fanatismes ; mon fanatisme contre les fanatismes vous écrabouillera de tout ce qui, de moi, ne fait pas dans la dentelle »…

     

    Qui, dites moi, peut « échapper à sa condition humaine » dans toute sa réalité « apparente et profonde » ? Qui peut se situer « au delà » (ou en indépendance totale) de la « force gravitationnelle » qui fait de nous, humains, des pommes tombant du pommier et non pas s’envolant dans le ciel ?

     

  • L'auberge des trois petits cochons à Plainfaing dans les Vosges

    … Sur l’air de « Deux petits chaussons de satin blanc » :

     

    Trois petits cochons

    Tournés à la broche

    Devant femmes en abaya

    À la foire de Nancy

    Envoûtaient les regards

    Des chalands à la faim de loup

    Prenant place attendant

    Que leur soit servi

    Belle tranche de rôti

    De petit cochon de lait

    Et femmes en abaya

    Honnissant les trois petits cochons

    Tournant à la broche

    Invoquèrent Allah

    Priant que les chalands mécréants

    Rôtissassent en enfer

    Sans pour autant être certaines

    Ces femmes en abaya

    Que dans le jardin de miel et de délices

    Où vont les fidèles méritants

    Elles seront les égales de leurs sidis

    Attablées au grand festin

     

  • Les ouvriers

    Ouvriers

    … De nos jours – en fait depuis peu de temps après Mai 68 – dans les médias, à la Télé, dans les courants d’idées, de pensée et d’opinion qui foisonnent, dans ce que l’on écrit, exprime, et dans les livres, les revues de presse, dans les débats publics et jusque dans les manifs… Et dans les syndicats…

    L’on n’emploie plus, pratiquement plus le terme d’ ouvrier… L’on dit, l’on écrit « les employés, les travailleurs, les salariés »… Comme si l’ouvrier « en tant que vraiment ouvrier » n’existait plus…

    « Ouvrier » s’apparente à « Œuvre » et à « Ouvrage »…

    Œuvre, ouvrage, donc réalisation et, avec réalisation « savoir faire »…

    Dans l’imagerie populaire (de courant actuel d’idée) l’ouvrier c’est l’ouvrier d’usine… Mais comme il n’y a plus d’usines depuis que les usines ont fermé leurs portes pour s’implanter ailleurs très loin de notre pays la France (sauf celles qui sont, non plus des usines mais des « entreprises » implantées sur notre sol par des investisseurs étrangers, il n’y a donc plus d’ouvriers…

    De nos jours, la répression a « changé de visage » - quoiqu’elle se fasse tout de même encore comme en 1907 avec des agents de la force publique et des « armes non létales » qui peuvent tuer quand même – en ce sens que ce sont les décideurs, les tout-possédants, les milliardaires du numérique et des géants du Net, les actionnaires, qui exercent sur les salariés, les employés, les travaiileurs, une pression aussi constante qu’accrue… Et rendent dépendants, corvéables et jetables, des millions de personnes ne représentant plus que de la « valeur ajustable »… Ou des « consommateurs mettant cent balles dans le Dada » – lequel Dada « branle aussi un certain temps sans mettre de pièce, rien qu’en se dandinant des fesses et des guiboles »…

     

  • Les limites? De l'Intelligence Artificielle

    … L’intelligence Artificielle sera toujours « battue à la course » en expression écrite, orale, picturale… Par ce qu’il existe de singulier, d’authentique, de plus vrai ; produit créé, imaginé et – il faut le dire aussi – travaillé, entretenu par une personne en particulier, ne ressemblant en rien à ce que réalise une autre personne.

     

    Il existe – c’est indéniable – en quelque sorte « deux grammaires différentes » en matière d’expression écrite, orale, picturale… Et, par extension, en toute forme d’art :

     

    -La grammaire « formelle » à laquelle celui ou celle qui crée, imagine et qui le fait produire, ne peut que se conformer et doit nécéssairement maîtriser, au risque de « verser » dans la banalité, dans la vulgarité, dans le défaut, dans la médiocrité… Et que l’intelligence artificielle effectivement peut élever à la perfection dans une forme corrigée au mieux…

     

    -La grammaire appartenant en propre à celui ou à celle qui crée, imagine et qui a ses règles, son vocabulaire, sa « patte » en somme ; et qui le fait produire…

    Et, cette grammaire là, l’intelligence artificielle ne peut l’intégrer dans sa logique.

    Car si elle le pouvait, alors ce serait la fin de l’Homme ( Sapiens Sapiens)… Et… Ce ne serait guère pour autant, que ce serait Dieu le « successeur » de Sapiens Sapiens…

     

     

  • Grand Hôtel du Merdier

    … Vu sur la page du fil d’actualité sur Facebook, cette annonce : « créez des textes 10 fois plus vite pour vos activités… de marketing… MAIS AUSSI pour des posts et des histoires plus engageants sur les réseaux sociaux, des articles de blog accrocheurs »…

    Avec « Contents.com » générateur de textes en quelques secondes avec l’Intelligence Artificielle…

     

    À NOTER que « c’est à l’essai durant 15 jours  (donc, pas gratuit)…

     

    Je propose au « Grand Créateur » (ou au « Grand Lobby ») de ce « produit »… Que soit facturé plusieurs milliers d’euros (ou de dollars ou de yuans) ce « service » afin de décourager les crétins « qui veulent se faire mousser » en achetant « ça » comme on achète un paquet de clopes… D’une part…

    Et que d’autre part, les personnes fortunées se targuant d’être de grands écrivains, achetant « ça » comme un achète un sac Vuitton, puissent être démystifiées par d’autres personnes qui, elles, n’ayant pas recours à « contents.com » ont suffisamment de talent pour « battre à la course » en qualité d’écriture, l’Intelligence Artificielle…

     

    « À l’essai durant 15 jours »… « Ça me laisse rêveur » !

    Bon, cela dit… Pour des « activités de marketing », ça, je veux bien !… Du fait de la quasi absence totale de « découvreurs de talents » tels qu’il y en avait du temps où des producteurs dans les domaines de la musique, de la peinture, de la chanson, de la littérature, de la poésie, du cinéma, du théâtre… Repéraient de ci de là, quelque probable auteur, comédien, compositeur susceptible d’intéresser un large public…

    De nos jours, les « découvreurs de talents » ne sont autres que des courants de mode et d’engouements, portés par les réseaux sociaux, notamment Youtube pour les rappeurs et pour les « chieurs » d’albums plébiscités par des « followers », Facebook, Instagram et Tik Tok pour les « chieurs » de « storie’s » et de « scoop du jour »…

     

    Bah, l’Histoire dans son immensité cosmique, réduira en gravats et en poussière, le « Grand Hôtel du Merdier »…

     

     

  • La liste de Schindler

    … Vu vendredi 22 septembre 2023 sur France 5 de 21h 05 à 0h 15, le film de Steven Spielberg sorti en France sur les écrans en 1994 « La liste de Schindler »… Dont j’ai lu le livre publié chez Lafond en février 1994, et avais vu le film au cinéma l’année de sa sortie en France…

    1994… « En ce temps là, encore », l’antisémitisme était bel et bien présent notamment chez nous en France, tout comme d’ailleurs il l’avait été, l’antisémitisme depuis « des siècles »…

    2023… L’antisémitisme « sous couvert d’antisionisme » a « repris sa couleur » qu’il n’a jamais perdue – juste ou à peine teintée de rose foncé dans ses périodes « relativement clémentes à l’égard des Juifs»… Il s’est même invité, l’antisémitisme… À Gauche ( pardon… à goche )… « par les temps qui courent dans le vent puant de la haine et de « l’aval » des réseaux sociaux et des ordres d’opinion « en odeur de sainteté » …

    Merde à l’antisémitisme ! Merde à tous ceux et celles, qui, « mine de rien », « laissent dire et faire », en particulier lorsqu’est évoquée la question des territoires occupés en Palestine… Et l’idée selon laquelle des descendants des 1100 sauvés par Schindler seraient, certains d’entre eux d’extrême droite…

    J’imagine… J’imagine… Le contraire total, de nos jours, de ce qui s’est passé dans les camps nazis entre 1942 et 1945 : c’est à dire la persécution des antisémites, organisée à grande échelle, leur arrestation, leur déportation… « Nuance » : ce seraient « de vraies douches » à l’arrivée dans les camps… Mais des douches glacées… Tous à poil, les antisémites, sous le jet glacé de la douche !

     

     

  • Oui, l'abaya pose un problème, quoiqu'en disent ceux qui pensent que ce n'est pas un problème !

    … Vu dans le fil d’actualité sur Facebook, une carte en planisphère de notre planète, où tous les pays du monde sont colorés en noir à l’exception de la France qui est en orange…

    La France serait le seul pays du monde qui a un problème avec l’abaya, selon cette carte… ( question « stigmatisation » de notre pays, de notre laïcité, « on ne fait pas mieux!)

    Eh bien merde, si c’est le cas, moi Français j’adresse un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude à tous les pays du monde figurant en noir sur la carte, qui eux, n’auraient aucun problème avec l’abaya…

    Cela dit, existe – t – il des pays qui ont un problème avec la religion quelle que soit la religion ?

    Je ne crois pas : tous les pays (certains plus ou beaucoup plus que les autres) « font des risettes » à la religion… Dans l’Histoire peut-être deux exceptions à cette « dévotion » à la religion à travers les siècles dans tous les pays du monde chrétien, musulman et autre : l’an I et II de la République Française, de l’époque de la Révolution entre 1791 et 1795 - quoiqu’ avec la Déesse Raison qui se substituait au catholiscisme, à la messe, aux évêques en tiare « falbalée » de rubis « on n’était pas mieux loti » … Et la révolution bolchevique d’octobre 1917 qui, tout comme la Révolution Française fit « mordre la poussière » à la religion…

    Moi, la religion, je l’escagasse… Et l’horoscope et l’occultisme et la sorcellerie et la démonologie avec… Et tous les obscurantismes… Mais cela ne m’empêche pas d’imaginer un « paradis » des minous, des toutous, des bousiers et des humains pelés… (rire, rire iconoclaste)…

     

    … À la vue – notamment à la Télé – d’un grand dignitaire de l’église orthodoxe – ou catholique romaine – coiffé d’une monumentale tiare sertie de mille joyaux rutilants, j’imagine à la place de cette coiffe aussi « à la con » que ridicule, une énorme merde en spirale dont l’extrémité dressée et connectée au « cul du Bon Dieu » s’agite tel un asticot…

    Je n’en fais point ici le dessin au crayon de couleur…

    « Petite question » : est-ce que l’algorythme de Facebook « ciblerait » ce dessin ?… Tout comme ce même algorythme a déjà « ciblé » une photo de l’un des plus décriés de nos hommes politique « abayahisé » ?

     

     

  • Ah, ces cimetières ...

    … Ah, ces cimetières où tu n’as pas les tiens, que de temps à autre ici ou là, dans ce beau pays de France, tu visites, t’arrêtant devant une tombe abandonnée, de terre surmontée d’une croix en bois ou devant un « grand livre de pierre » sur lequel depuis bien des années, plus personne ne vient poser de fleurs… Imaginant ce que fut la vie de celui, de celle dont l’inscription sur la pierre s’est effacée… Que n’as tu, ta vie durant, rejoint par la pensée, par voie postale ou « webienne », ou en vélo, en bagnole, en train, à pied… Cet « ami ou amie sans guillemets »… Dont tu t’es éloigné au « profit sans profit » d’« amis avec guillemets »…

     

     

  • "Tu les as laissés tomber comme de vieilles chaussettes"

    … Ah, ce Pierre, de Lunéville, ce vieil homme handicapé âgé de 77 ans, qui habitait au 4ème étage d’un immeuble ancien dans une rue du centre ville, qui descendait – et remontait- à grand peine les escaliers de son vieil immeuble après avoir avec tout aussi grand peine arpenté de son pas très lent, la place où se tient le marché… Seul, célibataire, sans amis, sans personne venant lui rendre visite, et qui, lisant chaque jour L’Est Républicain, était émerveillé à la lecture de tes « articles » que tu publiais sur la page du courrier des lecteurs le dimanche…

    Il t’écrivait, ce Pierre de Lunéville, d’émouvantes petites lettres de son écriture tremblottante et te faisait part de l’intérêt qu’il portait à ce que tu écrivais « si bien », te confiait ses déboires, évoquant sa solitude, ses misères physiques, ses jambes qui le soutenaient à peine…

    … Ah, ce vieux monsieur Jacquey, de l’Isère, dont la femme était très handicapée, qui t’avait lu dans le courrier des lecteurs de Notre Temps, qui aimait tant tes « articles », et qui lui aussi t’écrivait d’émouvantes lettres de son écriture appliquée… Qui t’avait envoyé une plaquette (un cahier) de ses poèmes dont l’un faisait état d’un voyage en quatre-chevaux qu’il avait fait, se rendant en vacances dans le Midi par la Nationale 7, le porte-bagage chargé de valises, du temps de ses trente ans avec sa femme et ses filles…

    Tu leur écrivais, à ce Pierre, à ce monsieur Jacquey, de temps à autre, de « belles lettres » au stylo plume…

    Et puis un jour, le temps passant, et n’écrivant plus de lettres au stylo plume ou bille, et ayant délaissé la page du courrier des lecteurs de divers quotidiens régionaux et de revues Notre Temps et autres… Tu as cessé de leur écrire, à ce Pierre de Lunéville, à ce vieux monsieur Jacquey (dont la femme, selon sa dernière lettre, se trouvait dans une maison de retraite médicalisée)…

    Bien des années – sans doute quinze – ont passé depuis… Ils sont certainement morts tous les deux à présent…

    Tu les as « laissés tomber », ces vieux Pierre de Lunéville et monsieur Jacquey de l’Isère… « comme de vieilles chaussettes » !

     

     

     

  • Les algorythmes

    … Lorsqu’un utilisateur ouvre son fil d’actualité (sa page) sur Facebook ou sur d’autres réseaux sociaux dont Instagram et Tik Tok, les algorythmes (intelligence artificielle) déterminent l’ordre et le contenu des messages et des productions de l’auteur de sa page, que l’internaute (n’importe qui) voit (s’il se connecte, cet internaute « lambda », lui-même au réseau social dont il est membre inscrit et pour autant qu’il fasse défiler la page ou le fil d’actualité lié à sa page)…

     

    À cette fin, les algorythmes évaluent chaque message ou production publié, classé dans un ordre non chronologique en fonction des centres d’intérêts à la fois de l’utilisateur ET des amis de l’utilisateur (la liste d’amis de l’utilisateur)…

     

    Cependant, ce que les algorythmes ne peuvent pas faire, c’est inciter (par quel biais c’est là la question) un internaute « lambda » (donc n’importe qui) à se connecter sur le fil d’actualité (la page) d’un utilisateur…

     

    La question se pose d’autre part, au sujet du nombre d’« amis » inscrits dans la liste d’« amis » de l’utilisateur : plus ce nombre est important et plus les algorythmes en conséquence « travailleront » de la « matière »… En revanche avec un nombre d’« amis » réduit à seulement 5, 6 et jusqu’à une dizaine voire une vingtaine au mieux, les algorythmes disposeront de peu de matière exploitable… Même si l’utilisateur produit beaucoup et souvent… Puisque les algorythmes « travaillent » autant sur les centres d’intérêt de l’utilisateur, que sur les centres d’intérêt des « amis » de l’utilisateur…

     

    Les algorythmes proposent en fonction des intérêts de chacun, et de ce que poste un utilisateur, des « amis » potentiels afin d’inciter l’auteur de son fil d’actualité à ajouter de nouveaux « amis »… Mais demeure la capacité de l’auteur de sa page, à sélectionner avec perspicacité, intuition personnelle, l’un ou l’autre des « amis » à ajouter… Ce qui nécessite réflexion avant décision… Car « ajouter pour ajouter » dans le seul but d’augmenter son nombre d’« amis », n’est pas forcément la « bonne option »… Dans la mesure, bien sûr, où les « ajoutés » acceptent d’être « amis »…

     

    Mais les algorythmes, aussi, remplacent les modérateurs, c’est à dire les personnes physiques qui, avant les algorythmes, vérifiaient, contrôlaient, censuraient les publications en fonction d’une charte établie, d’obligations, de prescriptions… (Les forums fonctionnent encore avec des modérateurs et des chartes)…

     

    L’on peut se poser la question de savoir comment et quoi les algorythmes modèrent, contrôlent, censurent…

    C’est à dire si les algorythmes sont des « outils » ou des « yeux et oreilles espions » mis en place par des gouvernants, des puissances médiatiques, des dominants et des décideurs, ou par des autorités publiques… Ce qui est déjà « assez problématique »…

    Ou si, sans doute pire à mon sens, si les algorythmes sont comme « enfantés » (ou engendrés ou fabriqués quasi automatiquement) par des ordres d’opinion publique qui « ont le vent en poupe » et, en quelque sorte prévalent dans des courants de pensée en lesquels une majorité de gens se laissent porter… Ce qui est « encore bien plus problématique » !

    Lesquels, ordres d’opinion et de courants de pensée « en vogue », examinés et étudiés selon une « politique orientée  dans tel ou tel sens », font l’objet de manipulations et donc de mise en place d’algorythmes spécifiques, par des intervenants ayant un certain pouvoir…

     

    Car être censuré pour une question d’ordre moral ou d’inconvenance, inscrite dans une charte, « c’est une chose »… Mais être censuré pour une question qui ressort de l’ordre de l’opinion publique, de l’ordre d’un courant de pensée dans lequel une majorité de gens se laisse porter, « ça c’est tout autre chose » ! … Lorsque la suspension durant 30 jours par exemple, survient au moment où une phrase, un terme, une image, une photo, ciblé par l’algorythme, contrevient à un ordre de pensée ambiant, déplaît à des gens qui ont « une certaine audience » et aux suiveurs de ces gens…

    … Indirectement les algorythmes notamment de Facebook peuvent rendre « un fier service » à l’utilisateur et auteur de sa page, de son fil d’actualité où il poste ses messages… Du fait que les contenus évalués et classés en ordre non chronolique, en fonction des intérêts de l’utilisateur et de ses amis, que la « matière » exploitée », peuvent se révéler « inspirants », suggérant ainsi des thèmes de réflexion, des idées en rapport des divers contenus, et en conséquence contribuer à alimenter une production de nouveaux écrits…

    Et plus les contenus évalués que l’on voit défiler sur la page d’accueil liée à son fil d’actualité, se multiplient et se diversifient en fonction du profil de l’utilisateur et en même temps en fonction du profil moyen des « amis » ; et plus alors, cela devient « inspirant ». Il n’y a encore pas si longtemps, les contenus évalués n’étaient pas aussi « inspirants », de telle sorte que « rien ne venait à l’esprit » durant plusieurs jours en faisant défiler les contenus (« un peu gênant »en cas de manque d’inspiration et de « panne occasionnelle de créativité »)…