Articles de yugcib

  • L'imaginaire

    ... L'imaginaire qui s'éveille... Enfin "qui peut s'éveiller"... À la vue - et pour autant qu'il est possible - d'une personne que l'on connaît - sans vraiment la connaître - ou encore l'imaginaire qui s'éveille, devant le "livre de pierre" (c'est à dire la tombe de quelqu'un que l'on n'a pas connu) dans un cimetière... Cet imaginaire donc, venu on ne sait d'où ni comment, que l'on n'a pas cherché à éveiller - mais qui nous est cependant venu... Dans une certaine mesure, "rejoint" peut-être?, ce qu'est cette personne dont nous savons si peu d'elle, rejoint ce que fut l'inconnu qui gît sous la pierre...
    Bien sûr l'"histoire" que l'on invente - ou qui, on ne sait comment, se construit, est sans nul doute différente de la "vraie histoire" de la personne... Mais en quelque sorte, elle a rendu vivant dans notre esprit, quelque chose qui aurait pu être... D'une personne que l'on connaît peu, d'une personne que l'on n'a jamais connue...

    ... Il n'y a pas de vie humaine sans imaginaire... Même s'il y a des gens de peu d'imagination, de peu de rêves, ou qui pensent peu, qui pensent comme il est "de bon aloi" de penser...


     

  • Ah, ce bon vieux Socrate !

    Socrate

    … Ce bon vieux Socrate, en son temps, il avait vu juste !

     

    Quoique l’on puisse dire – de nos jours peut-être encore plus que par le passé – que les esprits forts et pétris de Culture et dont les discours ne sont souvent pas trop à la portée du premier venu… Ont parfois une « fâcheuse tendance à se la péter un tantinet » et à être persuadés qu’ils sont de grands et nobles civilisateurs dont la mission est de guider leurs semblables, selon eux, moins bien lotis en sagesse et réflexion…

    Quoique l’on puisse dire aussi, que les esprits moyens discutant des événements et que les esprits faibles pérorant sur leur prochain ou sur leur voisin, peuvent parfois se révéler être des gens de bonne volonté si l’on les considère au-delà des apparences, notamment lorsque l’on « cause avec eux seul à seul et les yeux dans les yeux »… Sans doute de cela, ce bon vieux Socrate en avait-il conscience…

    Bon, c’est vrai, en présence et confronté que l’on est parfois, à des fanatiques, à des « obtus-totaux », c’est « un peu difficile » le dialogue « les yeux dans les yeux » !… C’est comme l’histoire de l’araignée carnivore géante qui avance d’énormes mandibules en face d’un intellectuel bienveillant et empli d’une foi de charbonnier lui laissant espérer qu’il va apprivoiser l’araignée géante, acculé au fond d’une combe aux parois verticales rocheuses de cent mètres de hauteur…

     

     

  • "Dring dring dring..."

    … Entre autres bruits désagréables à entendre, celui de la sonnerie persistante d’un téléphone est « particulièrement agressif »…

    D’autant plus que ces « coup de fils intempestifs » sont assénés très souvent, au moment où l’on se trouve à table, en des heures indues… Ou « comme par hasard » à des moments où l’on est très occupé en une activité exigeant de l’attention et de la concentration… Ou encore, assis sur la cuvette des WC, froc aux chevilles – sinon même en train de se « torcher le derrière » (excusez la vulgarité du propos)…

    Si le fait de « tout abandonner instantanément lorsque retentit un appel téléphonique, quoique l’on soit en train de faire » « serait un acte altruiste » alors je ne suis pas, « à proprement parler » un « grand altruiste » ! … C’est la raison pour laquelle je privilégie, dans la communication à distance, l’ « e-mail » ou le message écrit à partir d’un smartphone (puisque presque tout le monde actuellement dispose d’un i-phone ou d’un smartphone et a donc un numéro de « portable »)…

    Ainsi, le courriel expédié ou le message envoyé, est vu et lu « au moment choisi par le destinataire » donc pas forcément instantanément…

    Soit dit en passant, les personnes qui, depuis un téléphone fixe, appellent sur un portable, connaissent en conséquence le numéro de portable de leur correspondant … Alors qu’est-ce qui les empêche, plutôt que d’appeler depuis un fixe, d’appeler directement sur le portable de leur correspondant, depuis leur portable?… (et en cas de non réponse immédiate, de laisser un message)…

    À noter qu’un message audio laissé sur un portable, en général (selon la qualité du smartphone ou de l’i-phone) est « à peine audible » et, si raté à entendre, ne peut plus être réécouté)…

     

     

  • Des "Jenfoutre" qui "font la pluie et le beau temps"

    … Avec le nouveau Bing, moteur de recherche dopé à l’Intelligence Artificielle, il est désormais possible « par la grâce » de cet « interlocuteur miracle », aidé dans la rédaction d’un texte et même d’un roman ou d’un essai, de produire une « œuvre » de très haute qualité, « originale » et « novatrice »…

     

    Nos hommes et femmes politiques, siégeant au Palais Bourbon, dont bon nombre d’entre eux sont à l’origine de lois qu’ils ont proposées et qui ont été discutées dans l’hémicycle et ensuite validées par les sénateurs et enfin par le Conseil Constitutionnel… Devront prévoir, du moins l’un d’entre eux, une Loi stipulant, pour un livre d’auteur, édité et publié, que ce livre fasse l’objet de la mention suivante en bas de la page de couverture : « Produit avec l’aide de l’intelligence artificielle » ou, au contraire « Non produit avec l’aide de l’intelligence artificielle », afin de « barrer la route du succès » à des crétins habituellement incapables de rédiger un texte de 10 lignes sans faute de grammaire et d’orthographe et ayant du sens… Et, plus généralement même, à des « doués naturels » de l’écriture qui, soucieux d’audience, de célébrité et de visibilité, envisagent de « parfaire » leur œuvre avec l’aide de l’intelligence artificielle…

     

    Notons que cette « différenciation » entre les livres d’auteur édités et publiés, peut être justement faite avec l’aide de l’intelligence artifielle qui ainsi, « dénoncerait elle même le subterfuge ».

     

    D’où « l’intelligence artificielle à bon escient », au service d’une « vraie Justice » !

    Mais… Il n’y a pas QUE l’intelligence artificielle et robotique « en cause » dans l’évolution de la société du 21ème siècle… Il y a AUSSI, les puissances médiatiques les ordres d’opinion, le monde du journalisme et des intellectuels « de progès »qui, au nom de la « diversité culturelle » promeuvent des rappeurs, des groupes musicaux, des artistes, de nouveaux écrivains, la plupart d’entre eux « jetteurs de poudre aux yeux, « saltimbanque-fringués » et plébiscités sur les réseaux sociaux… De telle sorte que le « vrai talent » en aucun cas « boosté » par l’intelligence artificielle, n’est pas reconnu… Et est même « botté en touche » voire insulté, hué !

     

    « Il faudrait » - je ne mâche pas les mots » - Un « terrorisme de salut public » avec des « commandos » déterminés, pour abattre tout ce merdier, toute cette crasse pailletée argentée, tous ces « Jenfoutres » qui font la pluie et le beau temps, tous ces crétins empanachés qui, tous, font du monde où l’on vit, un enfer pour les gens de bonne volonté, un « grand han de heurts » !

     

  • Anecdotique ...

    … Dans les années 1980, j’ai connu un homme dans une ville du Pas de Calais, qui me disait à propos de coups de téléphone reçus à n’importe quelle heure mais plus précisément à des heures où normalement l’on se trouve à table, à propos également de personnes arrivant chez lui à l’improviste :

    «Quoi que je sois en train de faire, du bricolage urgent dans ma maison, du jardinage, me préparer à partir en courses, en train de prendre mon petit déjeûner ou mon repas du midi ou du soir, même si je suis très occupé et de surcroît pressé… Je privilégie, toujours en priorité immédaite, l’accueil d’une personne qui me rend visite à l’improviste, et dès que le téléphone sonne, je décroche aussitôt pour répondre, je considère que c’est l’accueil qui est plus important que ce que l’on est en train de faire ; lorsque quelqu’un arrive ou que le téléphone sonne, j’abandonne immédiatement ce que je suis en train de faire »…

    Je dois avouer qu’en ce qui me concerne, notamment à propos de « coups de fil intempestifs » à des moments particulièrement inopportuns, et assez souvent je dois le dire, lorsque vient une personne à l’improviste chez moi, je suis quasiment à l’opposé, question réaction (décrocher le téléphone, accueillir), de cet homme que j’ai connu dans les années 1980 dans une ville du Pas de Calais…

    Donc, hors de question de répondre quand sa sonne, « cul vissé et le bec dans la gamelle » à des heures « indues » (au moment de se mettre à table), et je « rechigne » à abandonner ce que je suis en train de faire, lors de la venue de quelqu’un à l’improviste…

    « Mérit’je » en conséquence d’être taxé d’individualiste ou de « parfait égoïste » ?

    « Ça devait être un grand altruiste, ce mec du Pas de Calais » !

     

  • "Cent balles dans le Dada"

    Hommes sans voix

    … Tant que le Marché aux mains des dominants qui sont tous multimilliardaires et possédent à seuls 90 % des richesses et des ressources de la Terre, sera peuplé d’acheteurs, et que les acheteurs pour bon nombre d’entre eux, verront accrues, dans un système économique de marché, des facilités de financement mises en place par les dominants…

    Tant que près de la moitié de huit milliards d’humains, mettra « cent balles dans le Dada » et que le « Dada » branlotera, faisant ainsi illusion, sans même la pièce insérée…

    Tant qu’il y aura de ceux et de celles qui dialoguent avec les puissants, persuadés qu’ils sont, ces puissants, créateurs d’emplois et de bien – être relatif pour le plus grand nombre…

    Les hommes et les femmes sans voix, qui ne peuvent acheter – ou si peu - tant ils vivent dans la précarité, n’auront pas pour les défendre ou pour les représenter, assez de porte-paroles qui eux, dérangent, bousculent, sensibilisent les clientèles du Marché, et qui à force de «faire sonner les cloches » parviennent à empêcher de dormir les puissants…

     

     

  • Je déteste ...

    … Je déteste les capuches, les cheveux verts, bleus ou violets ou rouges ; les bonnets de rappeurs, les casquettes NEW YORK ou présentant des logos pétants, les énormes inscriptions genre « suis ceci suis cela » sur tee-shirt ; les lunettes de soleil dans les cheveux, les piercings et toutes les quincailleries possibles et imaginables qu'on se fout aux oreilles, au nez, au cou, au poignet, à la cheville...

    Je déteste les fringues extravagantes, les filles et femmes en futal moulant ou en jeans troués exprès ; les chapeaux genre sombrero plus gros que des soucoupes volantes, les tortillages de cul en discothèque ou au bal du samedi soir ou de la fête du village ; les "rassis" avec petite sacoche en cuir de vache en bandoulière, les séances de dédicaces d'auteurs en vogue, la messe, les coloriages sur cahier de motifs, les thrillers américains, l'abaya et le voile ; les best-sellers de la saison des grands auteurs célèbres, les premier roman qui font le buzz ; la scène du petit écrin contenant la belle bague que le beau mec offre à la femme qu'il drague au cours d'un dîner aux chandelles ; les fautes d'orthographe et de grammaire (en dépit de mes néologismes et de mes formules langagières et de parfois, une grammaire que j'invente) ; la gastronomie sauçarde, les escargots et les cuisses de grenouille (mais je boufferais bien des fricassées d'insectes) ; je ne sais pas faire la différence entre un pinard à 8 euro et un autre pinard à 20 euro ; je ne veux pas être enterré à l'église, je veux aller au paradis des minous, des toutous et des humains pelés ; je veux squatter sans limite les murs du Web...

    Et merde à la bien pensance consensuelle qui schmucte la crevette sexe sale, et pour finir (enfin pour "clore sans clore") je rabats toujours la cuvette des WC où que je pose mon postérieur chez moi, chez quelqu'un ou dans des chiottes publiques - soit dit en passant j’ai une préférence pour les WC à la turque…


     

     

  • Difficultés rencontrées par les restaurants du cœur

    … Pour quelles raisons en France, se pose actuellement en cette fin d’été 2023, la question des ressources, tant en argent qu’en intervenants (des bénévoles) des Restaurants du Cœur ?

    Seraient elles dues, les difficutés présentes, en matière de ressources financières et de présence d’intervenants bénévoles, que rencontrent les Restaurants du Cœur et les associations humanitaires œuvrant afin de réduire la précarité et la misère de millions de gens en France, au fait qu’en France existent, contrairement à bien d’autres pays, des aides sociales (RSA, Allocations, etc.)… Et qu’en conséquence, les gens, en général comptant sur la « générosité » d’un « état providentiel », n’auraient plus à se préoccuper eux – mêmes d’aider les démunis ?

    Il est cependant tout à fait évident qu’avec des revenus de RSA (575, 52 euro pour une personne adulte de plus de 25 ans) plus des revenus d’autres aides sociales ou allocations, « ça aide tout juste pour ne pas mourir de faim (et encore)… Bien sûr sans ces revenus là, ça serait bien pire…

    Dans les pays (surtout et essentiellement aux USA, Canada, en Europe) où n’existent pas ou très peu d’aides sociales, ce sont les associations humanitaires (de charité publique, et souvent, de religieux) qui permettent aux démunis de se nourrir et de se fournir en produits de première nécessité… Et dans ces pays les associations ont davantage d’intervenants qu’en France, peut-être mieux organisées (la nécessité faisant loi)…

    De là à dire « qu’il faudrait réduire voire supprimer les aides sociales en France » pour que s’organise à plus grande échelle et avec plus d’argent, plus d’intervenants, un système de protection sociale axé sur les associations humanitaires et le souci de chacun »… ça serait vite dit !

    Les individualismes, les égoïsmes, la préoccupation de soi et de ses proches avant tout, tout cela « bien enraciné » depuis de nombreuses années en France… Auraient pour conséquence, si l’on réduisait ou supprimait les aides sociales, de ne pas forcément motiver les gens à se solidariser davantage, à s’organiser en associations qui prendraient en charge avec plus d’argent reçu, avec plus d’intervenants, que ce que l’on constate actuellement…

    D’où la nécessité du maintien des aides sociales…

    « Cassons » ce « mythe » du type qui arrive en BMW, au chômage et ne recherchant guère un emploi, se présentant au Restaurant du Cœur, et qui, dans la file d’attente grille la moitié d’un paquet de clopes à 15 euro le paquet ! … (ça c’est du RN et de la morale de bien pensance tout craché… Mais aussi c’est un « mythe » que dénoncent les partis de gauche et qui, hélas il faut aussi le dire est « parfois un peu vrai quoiqu’un peu trop caricaturé »…

    … Soit dit en passant, quand je « file » une pièce de 2 euro à un SDF devant l’entrée d’un Intermarché, j’estime que le type il a le droit de faire ce qu’il veut des 2 euro que je lui file… Y compris de s’acheter un magnum de blanc à 12 degrés ou un paquet de clopes… Et… « si ça vous choque, eh bien tant pis » !

     

     

  • Le langage, la pensée

    … Si un sourd et muet n’est pas un « demeuré » dénué de raisonnement, de réflexion et de pensée… L’on ne peut en aucun cas, comparer ce sourd et muet avec quelqu’un qui ne maîtrise pas le langage et qui, tout de même serait capable de penser, de réfléchir…

    Parce que le langage non maîtrisé, et de surcroît simplifié – en parole comme en écriture – avec moins de mots et de verbes conjugués, s’il peut, oui, induire de la pensée voire de la réflexion, cette pensée et cette réflexion ne peuvent être que celles, assujetties à un ordre d’opinion dominant dans une société s’appuyant sur des bases sapées et fragilisées…

    Le sourd et muet quant à lui, n’ayant pas de langage articulé fait de mots, de phrases, de verbes conjugués, n’est donc pas dépendant du langage simplifié qu’un système d’éducation perverti a instauré… D’ailleurs, le sourd et muet a son propre langage qui est celui des signes faits avec les mains, avec les doigts, langage qui ne subit pas de simplifications, tout égal à lui-même et capable d’exprimer ce qui est pensé dans les mêmes nuances que celles que permet un langage parlé et écrit maîtrisé et non simplifié… Et de plus, le sourd-muet tout comme d’ailleurs l’entendant, a son regard pour s’exprimer…

     

    … J’écris cela en réponse à ceux et à celles qui pensent que le langage – parlé ou écrit - « n’aurait selon eux rien à voir avec la faculté qu’a un humain de penser », prenant ce « fallacieux exemple » du sourd et muet qui n’est pas un demeuré…

    Bien sûr que le sourd muet n’est pas un demeuré puisqu’il est capable de penser et de réfléchir…

    Mais prétendre, avancer, affirmer que le langage parlé ou écrit, correct, respectueux de l’orthographe et de la grammaire ; ou au contraire simplifié avec moins de mots et de verbes conjugués… N’aurait rien à voir avec la faculté qu’a un humain de penser, c’est comme dire que n’importe quel crétin usant d’un langage simplifié est capable de raisonner, de penser « juste »… Ce qui est loin, très loin d’être le cas !

    Merde alors, que l’on ne fasse pas l’apologie de la non maîtrise du langage parlé et écrit !

    Bon, cela dit, un « Bac plus cinq » de formation littéraire qui maîtrise le langage parlé et écrit et dont le vocabulaire est de dix mille mots et qui conjugue à bon escient les verbes qu’il utilise, n’est pas forcément un « grand penseur »… Ni même d’ailleurs un « personnage intéressant » ou de « grande dimension humaine»… (autant dire qu’il peut être à sa manière un « sombre crétin »)…

     

     

  • La lumière rétrécie, des coronaires autour du cœur du monde

    … Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, les petits « han de heurts » font les grands « han de heurts »…

    Et c’est dans un grand « han de heurts » fait de multiples petits « han de heurts », que bat le cœur du monde dont les coronaires, de plus en plus « stent’cées », présentent jour après jour, une lumière que des concrétions obturantes, diminue…

    Lorsque les stents ne suffiront plus, et qu’il faudra envisager des pontages coronariens, quels bouts d’artère, fémorale ou autre, en l’état déplorable où ces bouts d’artère seront, pourra-t-on alors prélever ?

     

    NOTE : en langage médical, la lumière est le diamètre intérieur d’une artère, notamment d’une artère coronaire, mesurée en millimètres ou évaluée en pourcentage.

    Lorsque le pourcentage est inférieur à 50 %, l’on procède à la pose de stent…

     

     

  • Le retour du religieux en ce 21ème siècle

    … Les religions en particulier – peut-être davantage que les autres – l’Islam et le Catholiscisme dans leurs versions les plus « ultra » on va dire ; dès lors que les pouvoirs publics, que la société – en pays de démocratie de principe – leur accorde « quelques concessions » ou « droits » (droits parfois légiférés)… Elles se mettent à exiger plus encore que ce qui leur a été concédé, avançant ainsi sur le « Grand Échiquier sociétal », leurs pions et pièces maîtresses… Et finissent par exercer leur emprise, leur domination dans l’espace public, jusque dans les institutions…

    Il y a – c’est indéniable – de nos jours, dans le monde, un « retour du religieux » manifeste, alors même que le monde, devenu plus technologique, où les connaissances scientifiques, les modes de vie axés sur la consommation, sur une amélioration des conditions de vie pour beaucoup de gens y compris dans des pays « en voie de développement », devrait « à contrario », ne plus être comme jadis par le passé, le même « terreau fertile » pour les religions…

    Et, « ce qui n’arrange en rien les choses » notamment dans notre pays la France, c’est de voir que les partis de gouvernement (ou politiques), font « acte de complaisance » à l’égard – en premier lieu – de l’Islam et plus généralement, des différentes autres confessions, et que ces partis de gouvernement en place selon des changements de formations majoritaires tous les cinq ans, laissent librement manifester dans la violence et dans l’ostentation, des « purs et durs » organisés en associations menant des actions agressives… C’est ainsi que se développent et « enveniment » la société, les communautarismes exacerbés, les minorités en attente de reconnaissance et de droits, toutes aussi agressives et fanatisées les unes que les autres…

    Ce « retour du religieux » dans le monde d’aujourd’hui, du 21ème siècle, devient de plus en plus difficile à combattre, les partis n’ayant pas pris conscience du danger que représente le « retour du religieux »…

     

     

  • Recherche sur Bing

    … J’ai recherché sur Bing images « petit cochon revêtu d’abaya » : j’ai effectivement trouvé – sur 2 pages d’images proposées – beaucoup de « petits cochons » voire de « gros cochons » … Certains (des gorets) emmaillotés comme des bébés humains, et j’ai aussi trouvé des silhouettes de femmes en abaya… Mais… Pas de « petit cochon » revêtu d’abaya !

    Je croyais que Bing était un moteur de recherche doté d’intelligence artificielle (« il paraît » que l’on peut en « conversation » (ou en rédigeant une demande détaillée d’une longueur d’une ou de deux lignes) exprimer ce que l’on recherche et que Bing répondait « au mieux » - (il paraît même que Bing propose de rédiger à ta place, un texte élaboré pour le cas où tu serais en panne ou en déficit d’imagination et de capacité à rédiger toi-même)… Tout cela en introduisant des mots, des phrases en fonction de ce que tu veux voir produit… Ça me laisse rêveur ou pour le moins assez dubitatif.

    Cela, du coup, m’incite (bien sûr en fonction de mes capacités réelles – dans l’imaginaire, dans l’écriture et dans le dessin)… À m’évertuer à « battre à la course » Bing et son intelligence artificielle ! (rire)…

    Une question que je me pose : est-ce que si on a recours à Bing intelligence artificielle et que l’on « ponde » un truc « pas piqué des hannetons » encore plus salé, plus iconoclaste, plus « hors-chartique » que ce que l’on produirait soi-même… On serait censuré, interdit 30 jours ? (« Logiquement », avec l’intelligence artificielle on a tous les droits puisque c’est un robot et pas un humain qui s’exprime)…

     

     

  • Anniversaires

    … C’était, ce 5 septembre, son « bourricot-à-versaire »… Mais puisque c’est une femme, c’était, plus « exactement » si l’on veut… Sa « bourriquette-à-versaire »…

    Vu le souvenir qu’il a d’elle, il « fête » d’un bras d’honneur à s’en bleuir le creux du coude sa « bourriquette-à-versaire », « hèllèlle » qui fut, le temps où il l’a connue, si dédaigneuse, si méprisante, de l’être qu’il était – et qu’il est encore plus que jamais, et qu’il restera jusqu’à la fin de ses jours…

    Et pourtant, et pourtant… C’était une « littéraire » - mais qui « pour tout l’or du monde » n’aurait pas lu une ligne de son « Grand Hôtel du Merdier »…

    Ainsi passent dans notre vie, un moment, un temps, une saison, de ces personnes avec lesquelles on n’a aucun « atome crochu », dont on a subi la présence, après que ces personnes au premier abord « eurent fait illusion » - l’illusion « s’étant vite fait la malle » laissant place à une réalité plus que décevante…

     

    Cela dit… Ce fut, un 7 mai, l’anniversaire d’une autre… Mais celle là, oui c’est son anniversaire le 7 mai – autant dire que ce n’est pas « bourriquette-à-versaire »… « Nuance »…

    Et elle n’était point, elle, une « littéraire »… Mais quand il « racontait une connerie » elle riait de bon cœur »… Elle ne « faisait jamais de grands discours »… Tout était dans son regard… Elle devait savoir qu’il comprenait son regard… et son silence…

     

     

  • Les deux faces de "pour être heureux vivons caché"

    … « Pour être heureux vivons caché » est assurément une maxime pertinente pour des gens dont les activités et les préoccupations essentielles sont :

    -La lecture

    -La marche

    -La découverte de la nature, de beaux paysages, d’environnements et de lieux différents de là où ils vivent

    -Le bricolage

    -Le jardinage

    … Et – peut-être – la rédaction d’un « journal intime » (de préférence dans un beau cahier, un beau carnet, de jolis feuillets bleus ou roses – achetés, avec un beau stylo plume, en papéthèque)… Lequel « journal intime » ne sera de toute évidence, jamais montré au « premier venu »…

    … Ou encore, le coloriage d’albums de motifs floraux, animaliers, paysagesques…

     

    « Pour être heureux vivons caché » c’est donc très bien pour des gens qui n’ont pour ainsi dire « pas une âme d’artiste ni d’écrivain » et pour ainsi dire ne sont guère trop imaginatifs et créateurs et qui – surtout- n’ont nullement besoin des autres en tant que voyeurs de ce qu’ils font, dont d’ailleurs ils se méfient, n’ exprimant et n’extériorisant rien ou quasiment rien de ce qu’ils font en général seuls ou en compagnie de très proches d’eux…

     

    … En revanche, pour des gens qui eux, ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », qui ont besoin d’interlocuteurs autour d’eux, d’exprimer et d’extérioriser ce qu’ils réalisent après l’avoir imaginé, conçu et produit… Il est certain qu’un mur en face d’eux, ou même le plus beau paysage qui se puisse voir – peut-être tout de même un arbre, un animal de compagnie, un canari pourquoi pas – n’est pas un interlocuteur ( à moins que ce soit Dieu ou quelque chose qui ressemble à Dieu)…

    Pour ces gens là donc, qui ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », « pour être heureux vivons caché » n’est assurément pas, pas du tout, l’« option idéale » ! …

     

    Et « il faut reconnaître » que depuis l’existence d’internet et des espaces de communication diffusion, pour les artistes, les écrivains, les imaginatifs, les créateurs, les producteurs de quelque chose d’eux que l’on ne « projette pas sur un mur ou dans un paysage » (les murs et les paysages n’ont pas d’oreilles ni d’yeux – juste pour les murs la couleur et la rugosité du mur, et pour les paysages leur beauté)… C’est quand même beaucoup mieux qu’au temps de Flaubert et de George Sand où n’existait pas le « world wide web » et où il fallait – de préférence si l’on en avait la possibilité – recevoir ses amis dans une belle salle à manger, dans une réunion chez une « belle dame éprise de littérature et d’art », ou dans un bistrot de Montmartre ou de Montparnasse, lieux de rencontre d’artistes et d’écrivains… Quoique ces endroits là, de jadis, ils peuvent encore exister de nos jours…

     

     

  • Les cahiers de coloriage

    … L’Art… D’écrire, de dire, de peindre, de dessiner, de composer de la musique ; enfin toute forme d’Art qui, dans le temps d’une vie évolue, se réalise dans le travail, dans la recherche, dans la création pure… Et demeure toujours inachevé, ne dira donc jamais tout quoiqu’il ait pu dire, et sera un jour déposé, exercé qu’il fut dans tel ou tel domaine par son auteur, comme un bagage sur le quai lorsqu’il faudra prendre un train dont la destination est inconnue…

     

    L’Art en général, est étranger – et parfois suspect, souvent déroutant – aux personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne déviant pas de leur trajectoire par peur, par l’inconfort que ces personnes peuvent trouver en s’écartant de la route…

    Ce sont les mêmes personnes, celles qui suivent la voie tracée, qui entre autres loisirs, achètent des cahiers de coloriage…

    Les créateurs, les imaginatifs, eux, n’achètent pas ces cahiers de coloriage qui les ennuieraient à mourir  : ils conçoivent eux mêmes leurs paysages, leurs scènes, leurs personnages…

     

    Un imaginatif, un créatif, entre toutes les activités qu’il exerce, préfèrera toujours celles de ces activités qui incitent à l’imagination, à la création ; et délaissera donc, ou négligera tout ce qui n’incite pas particulièrement à imaginer, à créer… Par exemple colorier des motifs proposés sur des cahiers ou des revues de pages de coloriage, s’adonner à des jeux, suivre des émissions de télévision… À l’exception cependant de la lecture, car lire un livre, notamment un roman ou un récit, selon la description faite de personnages, de paysages, de situations, tout cela composant une histoire, c’est imaginer en les portraitisant en pensée, les personnages dans les situations où ils se trouvent, décrites par l’auteur du livre, comme si ces personnages seraient présents, bien vivants parmi nous…

     

    Les imaginatifs et les créatifs, pas tous cependant mais quelques uns d’entre eux, lorsqu’ils évoquent des personnages rencontrés et fréquentés, des choses vues et des situations vécues à un moment donné ou durant une époque de leur vie, non seulement se souviennent mais situent dans le temps et cela, par rapport à d’autres choses et situations vécues précédemment…

     

    Se souvenir seulement, sans pouvoir situer dans le temps, c’est comme « voir se dérouler en images » sur une surface plane, donc sans distinction d’hier, d’avant-hier ou d’il y a un an, dix ans, ce qui a été vécu, les situations, les scènes et les personnages en un même plan unique… (ou en un plan différent mais ne pouvant être situé par rapport à ce qui se trouve sur un autre plan)…

    D’où, pour un écrivain se faisant le biographe de sa vie, l’importance qu’il y a, à se souvenir et à situer ce dont il se souvient…

     

    À propos des personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne s’écartent pas de la toute suivie, soit par peur de l’inconnu, soit pour l’inconfort qu’elles craignent de devoir subir en s’écartant, ne sont pas enclines à produire quelque chose qu’elles imaginent… Ces personnes là, en général, sont en esprit, dans leurs activités quasimement toutes « pragmatiques » ou purement utilitaires, à « mille lieues » de comprendre ce qui motive et soutient la vie des imaginatifs, des créatifs, des artistes, des écrivains… Mais il faut porter au crédit de ces personnes leur faculté à se révéler « bons spectateurs » et parfois admirateurs des imaginatifs, des créatifs… Encore faut-il que les imaginatifs, que les créatifs soient « référencés » et « qu’ils aient fait leurs preuves »…

     

    … Si tu es un imaginatif, un créatif sans références, d’un rayonnement équivalent à la clarté de la lune sur la surface de la Terre… En face de la scène où tu te tiens, la salle sera sans spectateurs ou presque…