Articles de yugcib

  • Le contenu des congélateurs après le passage de la tempête Ciaran

    … Dans les nombreuses habitations en Bretagne encore privées d’électricité, des centaines de congélateurs n’étant plus alimentés – sauf peut-être pour quelques uns d’entre eux par des groupes électrogènes – ce sont pas mal de kilogs de « barbaque » et de denrées périssables, de poissons, produits de la mer, légumes, plats cuisinés… Qui, au bout de plus de 24h voire de 48h, devront être jetés, devenus inconsommables.

    Dans les campagnes, autour des maisons, les gens pourront enterrer la barbaque, les denrées avariées en creusant une petite fosse de 1 mètre de profondeur, recouvrir de chaux vive la barbaque et les denrées après avoir retiré les emballages qui eux, pourront être jetés dans les « sacs jaunes » de déchets recyclables…

    Mais dans les villes où les gens vivent dans des appartements, dans des immeubles, que faire d’autre de ces kilogs de barbaque et de denrées avariées, que de les mettre dans des sacs poubelle – de préférence doublés – et de « fourguer » les sacs dans les containers d’ordures ménagères au coin des rues ?

    Dans certaines familles en particulier de gens « pas très riches » où le jour de la paye ou du versement des allocations, indemnités, revenus sociaux, l’on se fournit pour le mois au LiDl du quartier en énormes barquettes de bidoche et de denrées surgelées que l’on place dans un congélateur volumineux… L’on imagine les tonnes de barbaque et de produits surgelés qui devront être jetés à la poubelle… Pour peu que les sacs soient mal fermés ou déchirés, l’on imagine les odeurs de putréfaction se dégageant des containers de poubelles d’ordures ménagères au coin des rues…

     

     

  • Manifestations pour la défense de la cause palestinienne

    … Si, en pensant à toutes les victimes des guerres (victimes civiles), de part et d’autre des parties engagées dans la guerre, je déplorais qu’il y eût autant d’habitants de Gaza tués (« honnêtement » oui je le déplore mais en étant davantage sensibilisé – et outré – par les victimes israéliennes du 7 octobre dernier)… J’envisageais – mais en vérité je n’envisage pas – de me rendre à une manifestation de soutien aux palestiniens, l’idée même d’envisager ne tiendrait en mon esprit qu’un quart de seconde… Et il ne me faudrait pas un deuxième quart de seconde pour « entendre à l’avance » dans la manif (la « manouf » dans mon jargon), des propos haineux à l’égard des juifs, et ce cri entre tous abhorré « hala ou akbar »…

    Car c’est bien hélas, inévitablement et quand bien même ça choque « quelques gens de Gauche », ce que l’on entend dans ces « manoufs » de défense de la cause palestinienne, ces propos haineux à l’égard des juifs, ce cri entre tous abhorré « hala ou akbar »…

    C’est la raison pour laquelle l’on ne me verra jamais dans une « manouf » de défense de la cause palestinienne… « Je ne pouvais pas mieux dire, je ne pouvais pas être plus explicite »…

     

     

  • Ces excellentes béquilles que sont Google, Bing et les bibliothèques numériques

    … Jadis, du temps où internet n’existait pas, et donc, sans « Wikidedia », sans les moteurs de recherche, et à plus forte raison comme à présent « Bing »- Intelligence Artificielle logarithmique – et où pour se documenter afin d’étayer notamment une note, un texte, un article d’actualité, il fallait puiser tout ce dont avait besoin pour construire une œuvre écrite, un discours, un exposé ; dans des volumes d’encyclopédies, dans des revues scientifiques, littéraires, historiques, géographiques etc. … Et passer « un temps fou » en recherches… Ce n’était guère aisé pour un auteur, pour un écrivain, de produire une œuvre notamment sur la seule base de sa propre « culture personnelle » forcément limitée, aussi étendue qu’elle soit…

     

    « Il faut croire » - au vu de ce qui s’affiche, s’expose, se diffuse sur les réseaux sociaux, sur les blogs, dans les forums (quoique dans les forums de moins en moins) – que ces « merveilleux outils » de documentation, de recherche, avec résultat, réponse aussi rapide ; ne sont en réalité, le plus souvent, que peu utilisés par le « commun des mortels », par « l’internaute lambda » plutôt enclin à faire tourner le moteur de la « machine à émotions » et la « machine à produire du scoop et de l’effet », du mensonge déguisé en vérité, de l’imprécation, du « raccourci de propos » et de l’« à prioiri érigé en certitude »…

     

    Mais « il faut dire aussi » que, ce qui puisé dans l’immensité de la documentation numérique, ne contribue pas pour autant à construire une « vraie culture personnelle » dans la mesure où tout ce qui est puisé et qui sert à étayer un article, une note, un texte, n’est plus – comme du temps des universités du 13ème siècle – mémorisé afin de servir de base à des raisonnements, à des analyses, à de la réflexion, et à être à l’origine de création pure ( car la création pure ne vient jamais de rien, ne vient jamais du néant – tout comme d’ailleurs notre « univers connu de 13,7 milliards d’années » ne vient pas du néant)…

     

    « De bonnes, d’excellentes béquilles », oui, « Wikipédia », Google, Bing et compagnie… Et toute l’immensité de la documentation numérique en Giga Octets, en Téra Octot – abrégé Go, To… Et non plus en milliers de bouquins et de revues, et d’encyclopédies de 10 ou 12 gros volumes…

     

    Mais marcher, avancer, courir si l’on peut, avec des béquilles, ce n’est pas forcément ce qui rend les jambes plus fortes, plus musclées, plus aptes à de la grande randonnée en montagne ou en terrain difficile… Car dès que la béquille fait défaut, autrement dit dès que « Bing » a « pondu » et qu’on s’est servi de l’œuf pour faire l’omelette… Au bout d’une heure – sinon cinq minutes après- que reste – t – il de ce qui a été puisé ? … « Qu’à cela ne tienne » ! On rappelle Bing, on rappelle la « bibliothèque numérique » et « le tour est joué »…

     

     

  • Apaisement, un terme à propos duquel que penser ?

    … Le terme « apaisement » dans la situation très conflictuelle du monde présent, avec notamment la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 et la guerre entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, plus la montée de l’antisémitisme et les explosions de haine, l’exacerbation des communautarismes, la violence accrue de la société et des individualismes dans leurs crispations et leurs revendications outrancières et agressives… Est un terme qui m’irrite, me fait penser à un placide gros crapaud, inoffensif, qui se tasse dans son trou, sans défense dans l’environnement hostile de garnements cruels dévastant les jardinets autour de maisons de lotissements, l’un de ces garnements se saisissant du malheureux crapaud pour le placer dans une boîte à chaussure emplie de papier journal et mettant le feu à la boîte à chaussures… Tous ces garnements à l’unanimité, pensant que le crapaud est un être malfaisant, dont l’urine est corrosive, la peau couverte de pustules et d’une laideur abominable ; un être que l’on peut torturer, tuer, sans que personne ne songe à lui venir en aide, à le secourir, à le protéger…

     

    Quel autre animal que le crapaud, en effet, par son comportement, son mode de vie, sa démarche, ses mouvements lents, par son apparence même ; peut-être aussi paisible, sans défense, et, ainsi « symboliser » le terme « apaisement » ?

     

    Comparativement parlant, le même terme en Allemand : Beschwichtigung ; en Néerlandais : Verzoening ; en Espagnol : Apaciguamiento ; en Italien : Pacificazione… Sauf en Anglais : Appeasement (qui ressemble au Français Apaisement) … Le terme Français apaisement évoque un animal placide, sans défense, inoffensif, exposé aux agressions…

     

    Dans un monde de violence et haines parvenues à leur paroxysme, l’apaisement n’est plus « à l’ordre du jour », il devient même dangereux car il incite l’agresseur à davantage de violence en face d’un interlocuteur qui lui, refuse de recourir à la même violence, s’évertue « en pure perte » à rendre l’interlocuteur agressif « enfin attentif et prêt à se résoudre au dialogue »…

     

    L’affreux garnement qui brûle le crapaud dans la boîte à chaussures remplie de papier journal, n’est pas un interlocuteur, n’est pas un « petit égaré », n’est pas comme on le dit « une victime de la société » par « intellectualisme humaniste »… C’est un « élément dangereux » pour la société, un assassin en devenir car plus tard ce sera non plus un crapaud la victime, mais des humains, de « paisibles humains »…

     

    Bon, c’est vrai, « cela dit » … Dans les guerres et dans les conflits actuels entre humains, en Ukraine, au Proche Orient ou ailleurs… Il n’y a pas de « paisibles humains », il n’y a « qu’au mieux », que des humains qui « prennent parti » pour une cause ou une autre, et en conséquence, sont les pourvoyeurs de combattants sur le terrain, dans les zones de combat…

     

     

  • Antisémitisme et "verrues sociétales"

    … Sans les réseaux sociaux internet, notamment les plus connus et les plus utilisés d’entre eux de par le monde, l’antisémitisme – et « autres verrues sociétales » existeraient (et d’ailleurs ont toujours « endémiquement » existé dans l’Histoire – depuis deux mille ans…

    Mais les réseaux sociaux ont amplifié en le véhiculant et en le rendant plus visiblement présent, l’antisémitisme ; les « autres verrues sociétales » n’étant pas en reste faut-il dire…

     

    Lors des recherches, consultations, visionnage de fils d’actualité que nous effectuons par centaines de millions de connectés à internet que nous sommes, à tout moment et en des durées de temps parfois de plus de deux ou trois heures par jour, sur nos ordinateurs, tablettes, smartphones, sans doute plus encore dans les lieux que nous fréquentons – en déplacement, au travail, en faisant les courses – qu’à notre domicile… Il y a toujours, inévitablement, un moment où apparaît sur l’écran de notre smartphone, tablette, ordinateur portable, quelque « post » haineux accompagné d’une photo, d’une vidéo en rapport avec le propos tenu, d’une extrême violence haineuse à l’encontre des Israélites ou de quelque communauté « posant problème » (mais surtout à l’encontre des Israélites)…

     

    Même si les algorithmes de Facebook – l’intelligence artificielle- établissent des « suggestions » de consultations en fonction du « profil » de l’utilisateur, étant donné que, le plus souvent, ces « profils » déterminés et « affinés » sont des « profils » assez communs et se ressemblant dans un « ordre général de sensibilité, de réactivité et de productivité d’expression», il en résulte que ce qui apparaît sur nos écrans n’est pas toujours « en phase » avec notre « vrai profil » - si tant est que ce « vrai profil » soit déterminable vu la complexité de la personne humaine…

     

     

    Ainsi, antisémitisme et « verrues sociétales » véhiculées sur les réseaux sociaux, qui, « normalement » hors réseaux sociaux dans l’espace public (les lieux où l’on se rencontre, se rassemble, se parle entre voisins, connaissances, amis, gens de passage), ne « pèsent » qu’occasionnellement sinon même minoritairement en nombre ; exercent une pression émotive renforcée et prennent une dimension qui enfle et s’accroit…

     

     

    Les « personnes de bonne volonté », qui « ne font pas parler d’elles », demeurent dans la discrétion, la modération, n’accomplissent pas de « grandes actions »… Et qui sont dans notre pays, la France, une bonne partie de cette « majorité silencieuse », sont confrontées à ce qu’internet véhicule, et donc exposées à ce qui peut directement ou indirectement les influencer, les faire pencher du côté de ce qui s’exprime sur les réseaux sociaux.

     

     

     

  • "Un peu d'Histoire"

    Pangee

    … Pangée, continent unique, formé avant la fin de l’ère primaire ( Paléozoïque) entre -355 et -295 millions d’années, au Carbonifère, maintenu en continent unique durant le Permien, dernière période de l’ère primaire de -295 à -250 millions d’années et durant le Trias, première période de l’ère secondaire ( Mézozoïque) de -250 à -200 millions d’années… Se sépare au début du Jurassique, deuxième période de l’ère secondaire, vers -160 millions d’années, en deux parties Laurasia et Gondwana entourées de l’océan Thétys… Puis au début de l’ère Tertiaire ( Cénozoïque) durant le Paléogène première période de l’ère Tertiaire entre -65 et -23,5 millions d’années, Laurasia et Gondwana se divisent pour former en dérivant, les continents actuels qui sont ceux existant depuis après -23,5 millions d’années mais surtout à partir du début du Néogène deuxième période de l’ère Tertiaire durant les deux premières périodes du Néogène qui sont le Miocène et le Pliocène ( de -23,5 à -7 millions d’années)… Le Néogène se terminant avec le Pléistocène et l’Holocène de -7 à -2 millions d’années…

     

    Pangée a eu pour « ancêtre » Rodinia, la première grande masse continentale rocheuse qui, elle, s’est formée durant la dernière période du Précambrien (le Protérozoïque) entre -1100 et -750 millions d’années, après une intense activité magmatique ayant poussé trois quarts de l’écorce terrestre en surface à partir de -1100 millions d’années. Cette intense activité magmatique s’est produite entre -2500 et -1100 millions d’années.

    Précision : la Précambrien est la période qui précède l’ère primaire, commençant à la naissance et formation de la Terre il y a 4,6 milliards d’années et finissant il y a 540 millions d’années…

    Aux alentours de -750 millions d’années, à la fin du Protérozoïque dernière période du Précambrien, Rodinia se fracture en 8 « morceaux » dérivant… Et ce sont ces 8 « morceaux » qui bien plus tard, vont former Pangée entre -355 et -160 millions d’années…

     

    … Isaïe, Moïse, Mahomet, Boudda ; évêques, cardinaux, imams et compagnies… « Vous m’en direz tant » ! …

    Et… Humains, avec vos guerres, votre croissance économique technologique consumériste durable… « Vous m’en direz tant » ! …

     

     

  • Ascenseur social et Égalité

    … L’Égalité – avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’ascenseur social » - est bien à n’en point douter un seul instant, « une valeur fondamentale – en quelque sorte la pierre angulaire » de la civilisation et société humaine…

    C’est ce principe fondamental qui consiste à permettre à tout être humain quelque soit son origine, le milieu ou l’environnement familial et social dans lequel il vit, quelque soit son ethnie, son mode de vie… D’accéder par l’éducation, par la formation à un métier, à une activité professionnelle, à des postes de responsabilité, de direction, et ainsi de pouvoir passer sans entraves et sans discrimination, toutes les épreuves, examens, concours, lors du parcours éducatif et de formation… « Et que le meilleur gagne » comme on dit…

     

    Cependant, si l’Égalité peut être inscrite dans une Constitution, et si elle est une « valeur humaine fondamentale » ; il n’en demeure pas moins que naturellement et intemporellement dans le monde du Vivant (des humains et des êtres vivants) , c’est l’inégalité qui règne et s’impose puisqu’aussi bien un humain qu’un animal n’a pas, comparativement à un autre humain, à un autre animal, les mêmes possibilités physiques, d’aptitude, de capacité, d’adaptabilité, de réactivité, de résistance, de force, de détermination, d’aptitude à dominer, à se défendre…

     

    Ainsi chez les Humains, le plus grand nombre d’entre eux quoique dans un éventail de possibilités très diversifié et très nuancé ; l’ascenseur social étant institué, « préfèrent » - si l’on peut dire – soit librement et consciemment, soit par instinct inhérent à leur nature (ce dont ils sont fait) suivre la voie la moins difficile, sinon la plus facile, celle qui ne demande pas un grand effort, effort dont on n’est jamais certain du résultat… Et, en conséquence, ce grand nombre d’humains se trouve contraint (contraint « heureux » ou forcé) de devoir accepter la condition de vie dans laquelle il se trouve, et qui n’est souvent « pas très confortable » - pour ne pas dire misérable notamment pour deux milliards d’humains au moins (pour lesquels il faut dire qu’il n’y a guère pour eux d’ascenseur social institué)…

     

    Pour « résumer » très sommairement, très basiquement :

    « Tu veux pas aller beaucoup à l’école, tu préfères jouer à des jeux vidéo, déconner avec les copains, tu trouves dur les maths, l’orthographe, la grammaire, inutile les équations, savoir comment la Terre est née, si Auckland se trouve en Nouvelle Zélande, le pourquoi et le comment des choses dont tu te fous complètement ? Personne ne peut t’en vouloir pour ça, c’est ta liberté, ton choix (instinctif certes)… Et même sans le savoir consciemment, tu sauras pourquoi y’en a qui font à ta place, décident à ta place, tiennent les places que tu ne tiendras jamais parce que t’a pas cherché à les avoir »…

     

     

  • Œuvres artistiques, Sciences et Religion

    … Il est certain, absolument certain – et personne ne peut dire le contraire – que dans les fanatismes et intégrismes religieux Catholiques, Chrétiens, Musulmans et autres, il est « hors de question » que soit avancé l’idée de la création du monde et de l’univers, autrement que selon le modèle prescrit par le dogme… Et que, en dehors de la parole, de la beauté, de la vérité de Dieu, toute œuvre humaine artistique ou littéraire, si elle ne loue pas Dieu, n’a pas de place en ce monde et doit même être considérée impie, et détruite, empêchée d’exister…

    C’est ce qui fut, jusque vers la fin du 15ème siècle en France et dans toute l’Europe, avec l’Église Catholique Apostolique et Romains, où tous les tableaux de peinture représentaient des scènes de la Bible, et où tout ce qui s’écrivait de « beau » n’était que louange à Dieu (et idem pour les œuvres de musique)…

     

    Quant à la science, à l’histoire, à tout ce qui a trait à la terre, à ce qui vit sur la terre, à ce qui se voit dans le ciel, tout se ramenait à ce qui était écrit dans la Bible…

    Avec l’Islam fondamentaliste radical djihadiste apparu au début du 21ème siècle, héritier en quelque sorte de l’Islam conquérant du 7 ème au 13ème siècles Chrétiens (mais héritier il faut dire en une version « plus dure et plus épurée »)… Les artistes et les écrivains dont les œuvres ne font pas louange à Dieu, n’ont pas place dans la société des « fidèles » et des « combattants pour la foi »…

    Mais « à noter » qu’en ce qui concerne la technologie et la science – notamment la science de la guerre – dans l’Islam djihadiste on s’en sert bien de la technologie et de la science de la guerre ! Notamment la technologie internet, numérique, réseaux sociaux communication…

     

    Le Catholicisme et d’une manière générale la Chrétienté avec ses « sectes » et ses « branches dérivées »… Ne sont pas en reste, au 21ème siècle, question dogme et modèle d’explication de l’origine du monde et de l’univers - « sous couvert d’arrangements avec la science »… Et question également, de prendre une place non négligeable dans la vie des gens (baptême des bébés, cathéchisme et communion pour les enfants, mariage et enterrement à l’église, fêtes de Pâques, Pentecôte, 15 août, Noël précédé de l’Avent…)

    Les Catholiques et Chrétiens en général, ont même de nos jours leurs artistes, écrivains, scientifiques, savants, tous mettant en avant leur croyance, leur foi en Dieu et « s’arrangeant à leur façon » avec la Genèse de la Bible – les yeux tournés vers l’immensité du cosmos, des galaxies, des milliards d’étoiles et de possibles « extraterretres »…

    Mais bon, soyons honnêtes ou « plus justes » ou « plus réalistes » : si chez les Chrétiens il y a des artistes et des écrivains et des philosophes, en revanche chez les musulmans fondamentalistes et djihadistes il n’y en a pas !

     

  • Des "gens" ...

    … Des « gens » qui n’ont – et n’auront jamais – parmi eux, d’artistes, d’écrivains, de poètes, de philosophes, de penseurs, et plus généralement d’ hommes et de femmes « de bonne volonté »… Et qui sont déterminés à ne pas avoir parmi eux des artistes, des écrivains, des poètes, des philosophes, des penseurs… Ne peuvent être considérés comme des êtres humains, ne sont en aucun cas, des interlocuteurs, et, si un « statut » à la limite, devait leur être conféré, ce « statut » serait celui de « tumeur maligne et de métastases », c’est à dire d’organismes se développant en convertissant un tissu cellulaire en un autre tissu de structure différente -envahissant et prédateur, et en détruisant ce qu’il y a de vivant autour d’eux… Ils doivent donc être détruits, éradiqués, extirpés, éliminés totalement…

    Faut-il, ces « gens », les « nommer » ? Faut-il même, ces « non humains », leur conférer le « statut » d’êtres vivants ? … Sachant qu’une punaise, qu’un cafard, qu’un rat d’égoût, qu’une vipère… Est un être vivant ?

     

    Être « pour » ces « gens », ces « non humains », ou même sans être « pour » eux, « seulement » à leur égard « implicitement leur soutien »… C’est être pour le cancer, c’est être contre la lutte contre le cancer qui, « paraît-il », serait un combat faisant plus de mal que le mal lui-même…

    Ces « gens », ces « non humains », lorsqu’ils frappent, tuent, égorgent, décatipent, ne font aucune différence entre les « pro eux », les « anti eux », les « implicitement pro eux »…

     

     

  • La Palestine du point de vue historique

    … Dans l’Empire Ottoman de 1898, la Palestine en tant que territoire faisant partie de cet empire, comprenait la Syrie, le Liban, Israël, la Cisjordnie et la Jordanie (futurs états et ou territoires après 1947)…

     

    A la défaite et à la dislocation de l’Empire Ottoman au lendemain de la première guerre mondiale 1914-1918, de 1920 à 1947, la Palestine fut divisée en protectorats sous mandat : le Liban et la Syrie par la France ; Israël encore palestine et Transjordanie (Cisjordanie et Jordanie) plus l’Irak, par l’Angleterre…

    Dans la palestine faisant partie de l’Empire Ottoman en 1898, environ 87 % de la population était arabe et musulmane, et 13 % de la population était en partie Chrétienne et en partie Juive…

     

    Les grands propriétaires fonciers, exploitant des terres, des domaines, à l’époque Ottomane, sont issus pour au moins le tiers d’entre eux, des 13 % de Juifs et de Chrétiens établis en Palestine Ottomane, et pour les deux tiers autres, d’arabes musulmans (ce sont d’ailleurs, du temps de l’Empire Ottoman, les musulmans qui se trouvaient placés aux postes les plus importants de l’administration ottomane, et constituaient en quelque sorte une classe de privilégiés, de commerçants, de propriétaires, de fonctionnaires… À l’exception cependant il faut dire, d’une majorité de population palestinienne au quotidien de vie difficile)…

     

    D’une « main de fer » l’Autorité Ottomane durant cinq siècles de 1453 à 1918, a maintenu son immense territoire dans lequel se trouvait la Palestine, dans une sorte de « paix relative et durable » sous sa direction, de telle sorte que musulmans, juifs et chrétiens cohabitaient, tous payant l’impôt à l’Autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion de l’Empire, les autres confessions juive et chrétienne étant libres et tolérées (et pour ainsi dire n’étaient pas persécutées à partir du moment où elles ne troublaient pas l’ordre public et politique de l’Empire)…

     

    « Tout ça est parti en javel » avec l’arrivée des Français et des Britanniques en 1920 et de l’instauration des mandats protectorats, du fait que les dissensions entre les uns et les autres (populations locales) entre les diverses communautés, les juifs, les chrétiens, les arabes, les musulmans, étaient exacerbées, attisées, entretenues « à dessein » pour des questions d’intérêts, d’objectifs stratégiques, et surtout d’intérêts économiques et d’accaparement des richesses du sous sol en énergies fossiles…

     

    La création de l’état d’Israël en 1948 après le départ des Britanniques, sur la base du traité de 1947, a suscité de la part des arabes palestiniens qui vivaient dans ce qui allait devenir Israël, une forte résistance et opposition, soutenue par les autres états arabes environnants… Cependant un certain nombre de ces arabes palestiniens ont accepté de prendre la nationalité israélienne et sont devenus des arabes israéliens…

     

    Si « l’Histoire était à refaire », si on revenait en 1947 … Peut-être « eût-il mieux valu » plutôt que de créer un état Israël, créer un état qui, ne s’appelant ni Israël ni Palestine, aurait été l’équivalent de la Palestine revendiquée par les Palestiniens…

    Mais alors quel nom aurait-on pu donner à cet état ? À cet état qui aurait eu la dimension de l’Israël de 1948 et de la Transjordanie du mandat Britannique ? Un état « républicain et démocratique » dont les autorités gouvernantes auraient été des hommes et des femmes élu(e)s par le peuple, le peuple composé de Juifs et d’Arabes (D’arabes Palestiniens et de Juifs de la Diaspora et des rescapés des camps nazis venus s’installer dans ce nouvel état dont il restait à trouver le nom) ?

     

    Assurément il s’agit là – en tant qu’idée possible d’un tel état, de quelque chose de difficilement concevable, d’utopique… Qui à l’époque était inimaginable pour une grande partie des Arabes, la différence de culture, de mentalités, de modes de vie, de religion, étant incompatibles entre notamment les Juifs venus d’Europe et les populations locales arabes et musulmanes présentes depuis des siècles (quoique par certains côtés assez proches)…

     

    Sans doute (mais en partie seulement) lors de l’établissement du traité de 1947, a-t-on « privilégié » (façon de parler) l’idée d’un pays pour les Juifs (d’où Israël faisant référence à la Bible et à ce qu’il y a de « vérité historique » dans la Bible : en 587 av JC disparition du royaume de Juda et dispersion de ses habitants (dont une partie captifs à Babylone), par les armées victorieuses du roi Nabuchodonosor II de Babylone…

     

    Quoi qu’il en soit, les vainqueurs de la première guerre mondiale en installant des protectorats en Palestine anciennement ottomane, se sont « assis sur l’Histoire » (et sur les cultures millénaires du Moyen Orient)… Et en 1947 (et en 1993) on a fait des « traités boiteux » - en effet celui de 1993 qui fait accepter par L’OLP un « partage » en territoires morcelés non reliés entre eux dont seulement la moitié de ces territoires est sous autorité civile et militaire palestinienne (l’autre ne l’étant que civilement)… Est vraiment un « traité boîteux » !

    Et quant à celui de 1947, il ne définit pas des frontières précises entre le territoire dévolu à Israël et la Cisjordanie, laquelle Cisjordanie était Transjordanie sous mandat britannique avant 1947 et qui, en 1950 fut annexée par la Jordanie (annexion non reconnue par la communauté internationale – mais reconnue par la Ligue Arabe)…

     

    À propos de « traités boiteux » la plupart d’entre eux, depuis le Haut Moyen Age, lors des guerres en Europe (par exemple le traité de Westphalie de 1648 fin de la guerre de trente ans) sont pratiquement tous des « traités boîteux »…

     

     

  • Les grands événements de ces dix dernières années

    Historiogramme 2

    … Qui ont radicalement modifié l’« historiogramme » de l’évolution humaine depuis l’origine des sociétés et civilisations il y a environ dix mille ans et qui, jusque dans les années dix et vingt du 21ème siècle, pouvait être représenté, cet « historiogramme », par une « ligne » de tracé irrégulier mais néanmoins dans un même « profil » tel celui par exemple, d’une succession de « paysages paliers » buttant à un certain moment sur une « marche » avec, après le franchissement de cette « marche », un autre palier… Et ainsi de suite…

    Les paliers ont été plus ou moins longs en distance, et assez souvent, pour ne pas dire presque toujours, creusés de fosses, de dépressions, d’accidents de terrain, de lignes de crêtes, de bosses, parfois même de gouffres… Mais l’on pouvait en dépit de toutes ces irrégularités dans le tracé de la « ligne », parler de « continuité historique et évolutionnelle »…

     

    Ce « shéma » ou cet « historiogramme », lors de ces dix dernières années, vient d’être radicalement modifié – ou plus exactement perturbé, ou cassé, ou rompu… De telle sorte que si l’on voulait le représenter par le dessin, il ressemblerait à une écharpe déchirée, tordue, en lambeaux, et dont ne discernerait plus la direction que pourrait prendre cette écharpe déroulée, étirée, déchirée, en lambeaux…

     

    Quels sont ces grands événements qui ont perturbé et modifié – et à la fois - « cassé » et « emballé » la « dynamique qui était celle des dix derniers millénaires ?

     

    -Ce que l’on a appelé en 2011 « le printemps arabe » qui a agité les sociétés du monde arabe depuis les pays du Maghreb jusqu’au Moyen Orient et Golfe Persique, et duquel « printemps arabe » sont sorties la guerre de Syrie et la guerre de Lybie, deux « grands désastres » en durée et en conséquence, dont la principale conséquence « de taille »(en dangerosité) est l’islamisme radical fondamental djihadiste guerrier et terroriste avec Daesh, Boko Haram et autres affiliés, étendu non seulement dans le monde arabe mais aussi implanté dans les pays Européens dont la France, et qui en dépit de tous les combats menés ne plus être éradiqué (il faut dire que les pays européens avec leurs « politiques migratoires », leurs politiques, aussi, d’apaisement des tensions, de complaisance, d’appel à négocier, à dialoguer, à croire au bien fondé des volontés déterminées, agissantes afin de réduire la violence… Contribuent par ces politiques, à laisser se développer l’islamisme radical djihadiste et terroriste)…

    -La pandémie de covid qui, de décembre 2019 à février 2022 (« pour ainsi dire mais le covid en vérité c’est pas fini) a bouleversé l’ordre du monde, impacté les populations dans leur vie quotidienne, saturé les hôpitaux, imposé des confinements, des règlementations, des contraintes difficilement supportables, fracturé la société notamment entre les « pro et anti vaccin », fragilisé les économies…

     

    -La guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 : un épouvantable, un immense désastre écologique – en plus du nombre de victimes et de destructions (que l’on ne peut d’ailleurs chiffrer exactement)…

     

    -L’étendue et le nombre de catastrophes liées au changement climatique (incendies gigantesques, cyclones, typhons, ouragans, tornades, inondations, sécheresses, chaleur estivale excessive, tout cela qui dès 2022 prend de l’ampleur, de la fréquence, de l’intensité et impacte donc bien plus de personnes qu’avant… Sur tous les continents de la planète…

     

    -Et tout récemment depuis le 7 octobre 2023, une nouvelle guerre dont on ne voit pas l’issue, entre Israël et le Hamas (pour le moment) avec pour conséquence déjà se faisant sentir, une fracturation de la société (monde arabe et monde occidental) entre les tenants de la cause palestinienne et les partisans du soutien inconditionnel d’Israël… Sur fond toute cette fracturation, de terrorisme islamiste…

     

     

  • La différence entre le monde de 1993 et le monde de 2023

    … L’OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) en 1993 lors des accords d’Oslo, a signé – par la force des choses – un traité « boîteux » consistant à accepter qu’« existe » un « état palestinien » éclaté en plusieurs territoires dont certains de ces territoires administrés militairement par Israël… Ce qui est loin, très loin de constituer une nation ou un état à part entière, de surcroît morcelé…

     

    Comment en aurait-il pu être « autrement » ou « mieux » sachant qu’avant 1993, 60 % de la Jordanie (un pays annexé par la Jordanie en 1950 mais dont l’annexion n’a pas été reconnue par la communauté internationnale sauf de la Ligue Arabe) était occupée (occupée mais pas d’un seul tenant) par les Isréaliens, lesquels Israéliens définis comme « colons » étaient pour un certain nombre d’entre eux des héritiers et descendants de grands propriétaires fonciers du temps de l’Empire Ottoman, et pour quelques autres des Israéliens venus s’installer depuis 1948…

     

    Lors des accords d’Oslo en 1993, « l’on n’a rien trouvé de mieux » que de « décréter » zone Israélienne » une zone C, d’une superfiie globale de 60 % de la Cisjordanie, ressemblant en fait à une « pièce de tissu trouée en plusieurs endroits »…

     

    L’on ne peut plus donc parler de « colonisation » depuis 1993 dans cette zone C…

    Il n’en demeure pas moins que, dans cette zone C vivent plus de cent mille arabes (palestiniens), et que dans les deux zones A et B, ne constituant pas vraiment une nation palestinienne (mais seulement des territoires avec un « statut » - statut de territoire administré civilement ET militairement par l’OLP pour les uns, et statut de territoire administré civilement par l’OLP et militairement par Israël pour les autres) ; cela ne peut être – loin s’en faut- le « top » en ce qui concerne la relation dans la zone C entre les populations arabes et les Israéliens implantés les uns avant 1947, les autres depuis 1948 jusqu’à 1993, puis d’autres encore depuis 1993…

    Le terme même de « colon » pour les Israéliens ne s’appliquant que pour les Israéliens arrivés en Cisjordanie avant 1993…

     

    « Seulement voilà » : en 1993 on ne parlait pas de « terrorisme islamiste » ni de Djihad, ni de « Al Qaida » ni d’Islamisme radical et fondamentaliste… L’OLP étant une organisation combattante armée et dotée d’un pouvoir politique (d’ailleurs reconnu par la communauté internationale et considéré en tant qu’interlocuteur)…

    Autrement dit de nos jours, et en particulier depuis 2014, avec le terrorisme islamiste et ses groupes de combattants fanatisés, « la donne a complètement changé » et l’on ne peut plus parler d’« interlocuteur » à propos de ces groupes de terroristes islamistes ( le Hamas et le Hezbolah entre autres, ne sont pas des « organisations militaires » bien qu’ayant des combattants en armes, mais des « organisations terroristes affiliées à l’Islam fondamentaliste (Sunnite pour le Hamas, Chiite pour le Hezbollah)…

     

    Il est absolument déplorable, « quasi criminel » et de toute manière dangereux pour le monde, qu’au nom de la cause palestinienne ainsi d’ailleurs qu’au nom de la cause des opprimés en ce monde, l’on puisse envisager que des organisations terroristes islamistes puissent être des « interlocuteurs »…

    C’est là, la différence entre le monde de 1993 et le monde de 2023…

     

     

  • Israel en difficulté...

    ... N'a pas, de la part des puissances occidentales, un soutien "totalement indonditionnel"... 

     

    … Ce qui risque de « jouer en faveur » des fanatiques, des terroristes assassins et guerriers qui au nom de causes qu’ils prétendent défendre, étendent leur emprise aussi bien dans le monde arabe que dans les pays de l’Union Européenne ayant accueilli bon nombre de personnes suspectes et dangereuses implantées dans les pays européens…

     

    Rappelons qu’un « soutien inconditionnel » implique l’acceptation d’un nombre élevé de « victimes et dégâts collatéraux »… Aussi mal que cela peut faire à l’âme !

     

    … La situation actuelle pour Israël n’a jamais été aussi difficile, incertaine et dramatique : c’est bien pire que lorsqu’en 1948 Israël avant contre lui tous les pays arabes lui faisant la guerre…

    Toutes les possibilités envisageables sont sans issue, examinons les (il y en a en gros deux) :

     

    -La libération des otages pouvant se faire par négociation, et donc par acceptation de ce que demande le Hamas à savoir l’arrêt des bombardements sur Gaza, de l’intervention armée israélienne dans la bande de Gaza, et de la libération d’environ 5000 combattants palestiniens affiliés au Hamas et aux organisations terroristes détenus dans les prisons israéliennes.

    Un prix pour Israël, de toute évidence, très lourd à payer et inaccepatable en tel que tel, formulé par le Hamas ; ce dernier en aucun cas disposé à réduire le prix à payer, et cela même sous la pression du Qatar ou d’autres puissances de la ligue arabe…

    Supposons que, quand même « la mort dans l’âme » pour ainsi dire, Benyamin Netanyaou et son gouvernement – et ses forces armées- sous la pression d’une partie de son opinion publique et de ce que « conseillent »- si l’on peut dire- les puissances occidentales notamment la France et les USA (Présidents Macron et Joe Biden), décide de négocier avec le Hamas dans les conditions imposées par le Hamas…

    Alors Israël non seulement continuerait d’être menacé et agressé par le Hamas (attentats et incursions) mais l’option prise d’otages s’étant révélée « payante », inévitablement d’autres otages seront pris et d’autres « contre-parties » très difficilement acceptables pour Israël seront demandées…

     

    -La poursuite des bombardements sur Gaza dans le but de détruire les lieux où se tiennent les combattants du Hamas et d’où sont dirigés les opérations contre Israël, ayant pour conséquence des milliers de victimes civiles, d’autant plus que les bombardements incessants sont appuyés par une intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ce qui accroît encore considérablement le nombre de victimes… Et bien sûr, le risque – alors quasi certain - que les otages soient tous tués…

    Cette « option » de la poursuite des combats et des bombardements implique hélas oui « la mort dans l’âme » mais dans la réalité quand même, pour le gouvernement Israélien de Benyamin Netanyaou, le sacrifice des otages…

    Mais aussi dans une autre réalité que l’ensemble du monde arabe se ligue contre Israël, et que même une partie du monde occidental ne soutienne plus Israël…

    C’est que, quelle que soit l’option envisagée et choisie, l’on ne négocie pas avec des fanatiques aussi déterminés, aussi décidés à tuer, à détruire, et si peu soucieux de la vie humaine…

    Quand bien même l’armée isralienne investirait et détruirait les tunnels souterrains en galeries de dizaines de kilomètres, quand bien même tous les chefs du Hamas seraient tués ainsi que le plus grand nombre possible de combattants du Hamas… Il ne manquerait pas parmi les populations arabes d’autres meneurs prêts à reformer des groupes terroristes et guerriers…

    La poursuite des bombardements intensifs, l’incursion dans la bande de Gaza de l’armée israélienne, tout cela s’accélérant et prenant une dimension internationale dans les opinions publiques… Si oui, s’avère « payant » (en efficacité, en objectif atteint en matière de combattants du Hamas éliminés) pour Israël ; il n’en demeure pas moins que « cela ne joue pas en faveur d’Israël » et que le risque est élevé, d’une extension du conflit au Moyen Orient (avec le Hezbollah du Liban armé par l’Iran)…

     

     

     

  • Trois zones en Cisjordanie

    … Selon les accords d’Oslo de 1993 entre Israël et l’OLP, accords signés par les deux parties ( voir https://www.lhistoire.fr/portfolio/israel-évolution-des-frontières-du-partage-de-lonu-aux-accords-doslo-1947-1993?fbclid=IwAR2gjsNwcE1uqLEZBGCoIQecqxWRO-PBanpr0SVICvUy_CBbymxetXFTaQY )

     

    Trois zones ont été définies et délimitées en Cisjordanie :

     

    -La zone C administrée civilement ET militairement par Israël

     

    -La zone B administrée civilement par l’OLP, MAIS militairement par Israël

     

    -La zone A administrée civilement ET militairement par l’OLP

     

    … Dans la zone C vivent :

    -Plus de cent mille Arabes (Palestiniens)

    -Des Israéliens qui sont, les uns des exploitants et propriétaires de domaines de culture et des descendants des grands propriétaires du temps de l’Empire Ottoman, puis du temps du mandat britannique jusqu’en 1947 (donc ces Israéliens là étaient déjà implantés dans cette zone pour nombre d’entre eux, avant 1993 accords d’Oslo) ;

    Les autres étant, depuis 1948 puis de 1967 à 1993, des Israéliens qui eux, sont venus s’installer en Cisjordanie. (À noter que depuis 1993, création de la zone C, de ënouveaux Israéliens s’y installent)…

    Le terme de « colon » ne peut donc s’appliquer QUE pour les Israéliens s’étant installés en Cisjordanie avant 1993 (et depuis 1993 du fait qu’ils résident dans une zone administrée civilement et militairement par Israël, ils ne sont plus des colons bien que l’ayant été avant 1993).

     

    … Dans les zones A et B un Israélien ne peut y habiter du fait que ces deux zones là sont administrées par l’OLP, à moins que cet Israélien vienne habiter dans la zone B au sein de laquelle il peut être protégé militairement par Israël…

     

    En raison des attentats commis sur le territoire israélien le 7 octobre 2023 par le Hamas, et de la réaction en conséquence d’ Israël à cette attaque… Il est certain que :

    -d’une part les cent mille arabes ou palestiniens de la zone C ne sont plus en sécurité comme ils pouvaient l’être avant le 7 octobre 2023…

    -d’autre part les israéliens vivant dans la zone B ne sont plus en sécurité (même protégés par l’armée israélienne)… Et que les israéliens (rares) qui vivraient quand même dans la zone A, sont eux, encore moins en sécurité.

    Quant aux Israéliens – d’implantation ancienne ou nouvelle – de la zone C, eux, sont « très protégés » par l’armée israélienne (ce sont ceux là, d’ailleurs, des Israéliens, les plus farouchement opposés à la création d’un état palestinien « d’un seul tenant »)…

     

    PRECISION :

     

    Avant 1993 la Cisjordanie était occupée par les Israéliens à 60 % de son territoire…

     

    En 1993 les zones A et B, l’une sous administration civile ET militaire (la zone A) de l’OLP, et l’autre sous administration civile de l’OLP MAIS militairement d’Israël (la zone B) ne pouvaient correspondre qu’à des territoires où il n’y avait pas de colons… Parce que dans ces territoires, s’il y en avait eu des colons, ces colons n’auraient pas accepté de partir, de libérer les terres occupées ; ou d’être sous l’administration civile et ou militaire OLP…

    En conséquence les zones A et B ne pouvaient être que séparées les unes des autres, et être des enclaves non reliées entre elles territorialement parlant…

    D’où la zone C, 60 % de la Cisjordanie, une zone également ne constituant pas un ensemble homogène (comme une pièce de tissu avec des trous )…

     

  • Horrible petit conte de Halloween

    … À la périphérie d’une ville située dans une région de France, où jadis, jusque dans les années 1960/1970, la majorité des habitants de cette ville, des hommes et des femmes de 14 à 65 ans, travaillaient à la grande usine textile du pays… S’alignent de part et d’autre d’une rue de faubourg, des maisons d’ouvriers, toutes les mêmes, faites de quatre murs, d’un toit à deux pentes et en façade, une porte d’entrée flanquée à droite et à gauche d’une fenêtre… Ces maisons ont été contstruites à la fin du 19ème siècle, sur le modèle de toutes les cités industrielles des compagnies minières, métallurgiques et textiles fondées par les grands entrepreneurs de l’époque…

     

    Aujourd’hui ces maisons dont quelques unes d’entre elles ont été agrandies, dotées d’ un appentis adossé sur l’un des côtés, sont habitées par de modestes retraités à mille euro par mois…

     

    Passé la rue du faubourg où se tiennent ces maisons alignées, sur l’emplacement d’un ancien centre commercial dont il ne demeure que des pans de murs disloqués, un parking crevassé par places jonché de toutes sortes de débris et gravats, vient d’être édifié il y a tout juste quelques mois, un centre de rétention pour migrants « spécialisé » dans l’accueil de Tchétchènes, d’Afghans, de Syriens, d’Irakiens et de Lybiens pour la plupart réputés suspects et n’ayant pas vocation à résider sur le territoire français…

     

    Dans ce centre de rétention, se trouvent des familles avec des enfants, mais parmi ces enfants de jeunes garçons et filles de dix, douze, quatorze ans sans parents…

    Une association humanitaire dont les membres, en majorité, des retraités demeurant dans les petites maisons du faubourg, recueille des dons – en argent mais surtout en produits de première nécessité- afin de satisfaire aux besoins des migrants totalement démunis de tout…

     

    Ismaël et Rachel Schmidlin, un couple de retraités demeurant dans l’avant dernière maison du faubourg et proche du centre de rétention, lui, Ismaël âgé de 70 ans et elle, Rachel, de 65 ans, tous deux israélites mais ne pratiquant pas la religion, décident d’accueillir chez eux pour une durée indéterminée (à titre provisoire) un jeune garçon Tchétchène de 10 ans, orphelin, Akhmad…

    Il faut dire qu’Ismaël et Rachel Schmidlin, ne sont pas loin s’en faut des « inconditionnels pro Benyamin Netanyaou » et même ont particité dernièrement à une manifestation de soutien aux palestiniens…

     

    Nous sommes le 30 octobre 2023 ; Ismaël et Rachel reçoivent leurs deux petits enfants, Roger, 12 ans et Marie Eve 8 ans…

    « On va fêter Halloween tous ensemble, en famille, avec Akhmad » décident Rachel et Ismaël…

    Sur le rebord de chaque fenêtre de la façade, de part et d’autre de la porte d’entrée, sont placées deux grosses citrouilles vidées, maquillées en têtes de sorcières et avec à l’intérieur une bougie…

     

    Lors de la grande nuit d’Halloween, du 31 octobre (on est passé à l’heure d’hiver, d’où une heure de plus)… Ismaël introduit dans le lecteur DVD un film dont l’histoire raconte les aventures d’un petit Tchétchène parcourant la steppe jusqu’à Moscou, sur un poney caucasien, afin de rejoindre la petite fille dont il est amoureux qui vit à Moscou… (Le petit tchétchène est musulman, la petite fille orthodoxe)…

     

    Le lendemain matin, les deux petits enfants Roger et Marie Eve, ne voyant pas comme hier à dix heures passées, leurs grands parents attablés dans la cuisine, se rendent dans la chambre de Rachel et d’Ismaël…

    Un « spectacle » insoutenable s’impose à leur regard : Rachel et Ismaël gisent, dans une mare de sang, près du lit, égorgés, éventrés ; Rachel les seins coupés et arrachés…

    Akhmad a disparu…

    La porte de la cave est entr’ouverte, dans la clarté diffuse de l’ampoule suspendue à la voûte de la cave, au bas de l’escalier, se trouve le corps d’un enfant Afghan cloué aux mains sur une poutre et dont les pieds sont pris dans une bassine de ciment durci ; le tranchant d’une hache enfoncé dans le visage de l’enfant…

     

    Quittant la maison en hurlant de terreur, Roger et Marie Eve aperçoivent à l’intérieur des deux citrouilles sur le rebord de la fenêtre, les seins sanguinolents de leur grand-mère…

     

    L’enquête de police révèlera plus tard que Akhmad, le jeune garçon Tchétchène meurtrier, avait racketté un jeune Afghan qui s’était défendu mais qui, durant la nuit d’Halloweeen, après l’assassinat de Rachel et d’Ismaël, avait été retrouvé par Akhmad, assommé puis conduit dans la cave de la maison du couple de retraités…

     

     

    … J’imagine… Oh j’imagine… (gros rire à m’en taper le cul par terre)… Une soirée couscous organisée par des militants LFI – en présence de Jean Luc Mélenchon et de Clémentine Autain – soirée de soutien aux palestiniens - (à noter que François Ruffin avait décliné l’invitation au « couscous de l’amitié »)… Au moment du dessert, le couscous royal dans lequel le cuisinier farceur avait « subrepticement introduit dans les viandes un p’tit bout de cochon » ayant été englouti à l’exception de quelques restes destinés à des SDF… Le conteur sollicité pour distraire les invités, racontant cette histoire, cet horrible petit conte de Halloween !… La tête des invités, dont celle de Jean Luc Mélenchon et celle de Clémentine Autain, outrés, scandalisés et hurlant à la caricature insultante et provocatrive et abjecte, à l’écoute de ce « petit conte »

     

    Rire, rire dément, obscène, iconoclaste, de l’auteur du conte ! … Et « bras d’honneur » aux lâcheurs de colombes de la paix, aux bizounours et à l’intellectuel bienveillant devant l’araignée géante carnivore tenant à bout de bras non pas une kalachnikov mais une mandoline !

     

     

    NOTE :

     

    Je n’ai absolument pas eu besoin de recourir à l’Intelligence Artificielle pour rédiger cet « horrible petit conte de Halloween » ! … Par exemple, avec le nouveau « Bing » dans la zone texte pour la question à poser, introduire les « éléments clefs » par termes, petites phrases explicites, pécisions, sur la base de quoi « Bing » m’aurait concocté un « joli horrible petit conte Halloweenien » (rire)…

    Ç’eut été de ma part, déjà à l’égard de moi-même, « très malhonnête » de recourir à l’intelligence artificielle et, de surcroît, tout aussi également malhonnête à l’égard de mes lecteurs…

    Mais bon… Que vaut l’honnêteté dans le contexte vingt-et-unième siécléien « où l’on en fout plein la vue pour pas un rond » (ainsi d’ailleurs que pour bien d’autres valeurs tombées en désuétude et « brocardées » ?

    … Peut-être… Peut-être… « Quelque chose qui n’a jamais en ce monde existé et dont la dimension est en deçà de Dieu et des hommes (et qui – si l’on veut- serait « une sorte d’honnêteté et un ensemble de valeurs dont les lois et les principes sont universels » …