Articles de yugcib

  • Comportements hostiles en bord de mer

    Voile sur la plage

    … Dans la religion quand nous reluisons nous ne sommes pas dans la laïcité… Et dans la religion quand nous relisons l’Écriture dans l’isolement nous sommes dans la laïcité…

     

    Un policier, un gendarme, un engagé dans l’armée, un employé de préfecture, un agent ou un infirmier en hôpital ou en clinique ou centre de soins médicaux, un enseignant, et, d’une manière générale un employé dans la fonction publique ou territoriale… Peut être musulman mais cela ne doit pas se savoir… Et dans les activités professionnelles citées ci-dessus, une femme ne peut en conséquence, exercer voilée ou la tête et les épaules couvertes du foulard islamique.

    Et idem dans toutes les disciplines sportives lors de compétitions locales, régionales, nationales, internationales… En France (notamment ayant lieu sur le territoire Français en ce qui concerne les compétitions internationales)…

    L’on ne devrait pas voir et encore moins montrer à la télé, de footballeurs d’un pays musulman en train de « brouter la pelouse » agenouillés le derrière en l’air…

    L’on ne devrait pas voir ni savoir qu’un militaire, qu’un gendarme, qu’un prof, se rend à la mosquée, s’il ne mange pas de cochon (à moins qu’il soit allergique à la viande de porc).

    Dans des formulaires d’inscription pour ceci ou pour cela, l’on ne devrait pas voir apparaître la question relative à la religion dont on peut être.

    L’on ne devrait pas voir, pour accompagner des enfants des écoles, de femmes auxiliaires de l’enseignement, conduire, voilées ou en foulard islamique, ces enfants en sortie éducative, en promenade.

    Dès lors qu’un militaire, qu’un gendarme, qu’un enseignant… Montre qu’il est musulman ou le laisse apparaître sans le dissimuler, il doit faire l’objet d’un entretien et d’un interrogtoire et peut en conséquence être démis de ses fonctions, licencié, révoqué… (Il doit faire en sorte que personne ne sache qu’il est musulman et donc veiller à ne pas se trouver dans une situation où il peut être suspecté d’être musulman)…

    Dans « en couple » que l’on soit marié ou que l’on vive ensemble sans être marié, pour un homme marié (Chrétien et Français) ou vivant avec une femme de religion musulmane, accompagner sa femme voilée ou en foulard islamique à Leclerc ou à Intermarché – et idem pour les beaux-parents de la femme faisant leurs courses avec leur bru voilée ou en foulard islamique… Ça devrait pas être concevable, car ça suscite des interrogations de la part des autres (de ses connaissances, amis, voisins, dans la localité où l’on vit)…

    De toute manière, se marier ou vivre en couple, avec un musulman pratiquant ou une musulmane pratiquante, « ça pose problème » !

     

    En définitive le fait qu’on ne voye pas encore de policière, de gendarmette, d’institutrice, d’infirmière, voilée ou en foulard islamique… « C’est délà ça » ! – pour le moment…

     

    … Sur une plage, que bon nombre d’entre nous, attachés à la Laïcité dans notre pays et déplorant la présence de femmes voilées ou portant le foulard islamique, soient choqués et que certains en viennent à tenir des propos « quelque peu incisifs » ou même à avoir des gestes « agressifs » à l’égard de ces femmes… Est-ce « condamnable » et est-ce que cela doit être dénoncé ?

    Faut-il voir là « une forme de racisme » du fait que ces femmes soient arabo musulmanes ? (soit dit en passant il y a des femmes qui sont claires de peau, peut-être même d’anciennes chrétiennes pourquoi pas, et des « d’origine d’un coin de France depuis plusieurs générations de baptisés catholiques » devenues musulmanes par « foi survenue ou révélée en Allah à un moment de leur vie »)… Certes « assez rares » ces femmes là il faut dire !…

    Le « vivre ensemble » prôné par une Gauche « intellectualisée  et bizounoursique » de la complaisance à l’égard des musulmans affichant leur appartenance ostensiblement dans l’espace public, avec le « multiculturalisme » qui est associé au « vivre ensemble », ça ne marche pas ! Cela ne peut convaincre ceux et celles d’entre nous, attachés à la Laïcité – d’une part – et ceux et celles qui sont « anti religion toutes religions » - d’autre part… Et, encore d’autre part, il n’est nulle nécessité de se réclamer proche ou adhérent du Rassemblement National – ou d’un parti d’extrême droite – pour être choqué, outré et réagissant par des propos ou par des gestes jugés « limite » à la vue d’une femme en foulard islamique sur une plage…

    L’on peut être « de la Gauche de la Gauche » et être en même temps anti voile anti foulard islamique dans l’espace public ! Mais… « Il faut croire » que « être de cette Gauche là anti voile, c’est – dans le « paysage social » de nos jours « pas trop en odeur de sainteté » autant dire que c’est mal venu ! … Alors il est de ton convenu de dire que c’est l’extrême droite qui prend pour « dada » l’hostilité à l’égard de l’Islam… (Soit dit en passant afin de s’afficher plus crédible ou plus « soft », le Rassemblement National a renoncé à introduire dans la Loi l’interdiction du port du voile ou du foulard islamique dans l’espace public, alors qu’il l’annoçait clairement dans sa campagne électorale ! )

     

     

  • "L'habit ne fait pas le moine"

    … De « vieux messieurs » - de plus de 80 ans – (mais aussi de « moins vieux » voire parfois des quadras) circulent en ville lors de jours de marché en été par temps ensoleillé, vêtus d’une chemisette rentrée dans le pantalon… Mais le pantalon est porté si haut du cul, la ceinture au niveau des reins, que ça fait – excusez moi du terme- « plouc » !

    Certes « l’habit ne fait pas le moine » et… Il y a ce souci de son apparence qui domine, quelques excenticités des uns et des autres, lors de « festivaux » locaux ou régionaux ainsi que sur les plages et dans les rues des cités balnéaires… Cette propension qu’ont – plus les femmes que les hommes – au port des lunettes de soleil dans les cheveux… Quant aux coiffures n’en parlons pas, ça va de la « casquette branchée » à toutes sortes de chapeaux, de bonnets – y’a même des casquettes avec rien que la visière (on se demande alors à quoi sert la casquette si ça protège pas le « crâne d’œuf » de la « soleillure »)… Bon c’est vrai : le pull jeté sur les épaules ou la veste passée sur le dos les bras pas dans la manche c’est « passé de mode »… Mais il y a -oh horreur et damnation – ces bides ultra-proéminents, ces derrières comme des bas d’armoires normandes, ces futals moulants qu’on se demande comment faire pour les enfiler (femmes et hommes)… Ces maillots et tee-shirts aux logos ostentatoires du genre « je suis ceci je suis cela » ou « fly émirates » ou le nom de quelque université américaine … Ces bustiers qui descendent à peine sous les épaules, ces dessus (maillots, polos et pulls) qui sont ou trop courts ou trop longs…

    Ces femmes obèses en jupe courte les mollets pris dans des bas de couleurs vives… Et j’en passe de mille et mille façons toutes aussi ridicules, voyeuristes, insolentes pour la frime, femmes hommes enfants garçons filles ados confondus sans compter les papys et les mamie’s…

    « L’habit ne fait pas le moine » mais il fait le clampin la clampine qui se dévisse se piercingue, se tatoue, se fly’émirate, que ça baigne dans le camping quatre étoiles ou sur les gradins en planches du toro piscine smartphone haut levé vidéohant le moment crucial le clou du spectacle…

    « L’habit ne fait pas le moine » mais il participe à la culture contemporaine…

  • Le Pour le Contre

    L'ennemour les crevettes qui puent le sexe sale le poulet à une patte et au bec de dinde

     

    Pète devant le frigo ouvert la plante des pieds qui bat coeur de pieuvre sur le carrelage

     

    Un trou devant pour avaler un trou derrière pour déféquer

     

    L'amour par le trou de bale la révolution bricolage le cendrier de la bagnole vidé au feu rouge

     

    La nostalgie qui te vrille la cervelle et te fait pleurer Madeleine éplorée après un paradis perdu

     

    Reste de gâteau glacé affaissé et fondu coulant de l'assiette sur la nappe

     

    Mais tous ces souvenirs heureux qui chantent comme des bûches dans l'âtre et éclairent et chauffent

     

    Ptit dèj au pieu plateau en équilibre instable posé sur le haut des cuisses sous le drap

     

    Ou ptit dèj en pyjam pas débarbouillé ni lavé les dents musardé des heures devant le bol de café au lait refroidi

     

    Télé Camille et Images koh lanta Grand Soleil The Voice Le Grand Bêtisier Camping Paradis Ford Boyard assiette salade composée sur les genoux

     

    Télé tu-es-laid d'ailleurs

     

    Mais ces souvenirs mal'reux évoqués avec un regard d'aujourd'hui qui se moque d'eux et font plier de rire

     

    Et la nostalgie de ce demain qui ne sera pas celui qu'on croit et qu'on ne verra pas...

     

    L’actu le pour le contre

     

    Les débats l’après JO la nuit des étoiles Marie passe moi le pot de chambre coup de klaxon rageur vélo sans selle trottinette à bascule un éléphant ça trompe une biche la queue en l’air coup de tête contestataire sur la hanche tatouée de Mémé

     

    Et ces élucubes qui caracolent dans les allées du grand parc expo ininvitées sur les estrades guirlandées spotées et zappées voire putrécantées hallebardisées par les unemus de la déconcertefarandole

     

    Le vrai le faux l’outrecuidant l’époustoufflant le derrière qui se dandine

     

    Une pâtée de limaces pour les canards

     

    Du poulet brésilien à super U

     

    Et des vaches naines bleupeinturlurées un nounours GIFI grimpé entre les cornes

     

    Discu patates salades la météo qui déconne le monde qui va mal la politicaille debout trois heures l’un et l’autre de part et d’autre de la clôture

     

    Le pour le contre le pas d’accord le oui ça me branche le oui on en parle

     

    Amen

     

    Ramène moi des allumettes géantes je veux faire dans l’âtre un feu pas d’artifice

     

  • Réflexion du jour, par 35 degrés à l'ombre, 13 août 2024

    Biens immobiliers

    … Pour bon nombre de propriétaires de maisons et terrains attenants en zones recherchées – en fait partout dans notre pays – l’achat ou la vente de sa résidence principale ou secondaire est une priorité avec le souci de la valorisation de son patrimoine… D’où la « cote » des maisons que l’on voit sur cette image…

    Mais quelle est la « cote » de la relation que l’on entretient avec ses parents, ses frères et sœurs, sa famille, ses amis, ses connaissances, ses enfants et petits-enfants, ses voisins, les personnes avec lesquelles on travaille en atelier, bureau, entreprise, usine ; les employés dans les magasins, les commerces et les services ?

    Et la « cote » d’un bien immobilier – autant que possible un bien entretenu et valorisé – que devient-elle lorsque se fâche le ciel, que se soulève la terre, que le vent emporte les toitures, que les rivières à perte de vue débordent, que les forêts brûlent à proximité des maisons, que les murs se fendent sous l’action d’une sécheresse prolongée ou d’un affaissement du sol ?

    Et n’est-ce point la « décote » de l’être que tu es, qui n’a rien fait de ce que tout le monde fait, qui court les opinions, sépare, déconsidère, isole, moque, écarte, traite avec condescendance maquillée – tout cela « ni vu ni connu » parce que personne ou presque ne te dit ce qu’il pense de « cette affaire qui t’importe si peu mais qui importe tant aux autres »… Cette « décote » là ne se « décotera jamais » quand bien même le ciel nous tomberait sur la tête !

  • L'espérance

    … Dans un monde – actuel - « qui va si mal », demeure l’espérance qui « sauve du désespoir »…

    Mais… Que dire du monde d’il y a cent ans, d’il y a mille ans… Que dire du monde de l’antiquité Gréco-romaine, du monde des peuples du Paléolithique Supérieur de 20 000 ans avant notre ère ?

    Allait-il plus mal, ou aussi mal, le monde, jadis ? C’est là une question sans réponse… Mais une question cependant, à la quelle sont données toutes sortes de réponses selon des interprétations différentes et à partir de « critères de valeurs »… Cela dit, les interprétations et les critères de valeurs se sont multipliés et accrus depuis la seconde moitié du 20ème siècle, et d’autant plus au 21ème avec la technologie animée d’intelligence artificielle (l’on interprète même le futur)…

    Jusqu’au 19 ème siècle il n’y avait que les peintres et les sculpteurs pour saisir les scènes, les personnages, les décors… C’était déjà de l’interprétation, même au mieux saisi et représenté, de la réalité…

    Au 21ème siècle avec la technologie et l’intelligence artificielle l’on arrive à reconstituer des présents historiques tels qu’ils « devaient être » à l’époque et donc, à les voir virtuellement…

    Dans les animations de spectacles futuristes lors de grands shows d’événements sportifs, culturels, retransmis sur toutes les télés ; tout ce que l’on voit s’ancre en images dans nos esprits et nous dessine les paysages urbains, les environnements de demain, de « dans cent ans, de dans dix mille ans »… Ce ne sont là, toutes ces images, toutes ces animations, que du « projeté  à partir de notre présent » et « rendu crédible par la technologie animée d’intelligence artificielle » produisant les effets, les scènes, les personnages, les décors, les environnements…

    Mais… Est-ce que dans cent ans, est-ce que dans mille ans, ça sera comme ça ? Nous n’en savons à vrai dire rien… À croire que la connaissance, que la réalité qui sera, se « fabrique » !

     

    L’espérance ne rend pas le monde meilleur, ne crée pas la paix, n’empêche pas la guerre, ne mouche pas la violence… Mais il y a dans l’espérance ce qui incite à un « autrement possible »…

    L’espérance se « matérialise » par les œuvres humaines – sportives, culturelles, artistiques et autres, nécessitant du talent, du travail personnel et de l’effort collectif…

     

    L’espérance est-elle plus grande, la sent-on plus nécessaire parce que le monde va mal ?

    Dans un monde qui irait bien, qu’en serait-il de l’espérance ?

  • Ma vie extraordinaire, de Benoît Duteurtre, Gallimard 2021

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    … Né le 20 mars 1960 à Sainte Adresse en Seine Maritime, disparu à l’âge de 64 ans dans sa maison familiale du Valtin dans les Vosges, le mardi 16 juillet 2024 ; Benoît Duteurtre, écrivain Français, selon Milan Kundera « avait un sens aigü du réel et l’art de saisir la nudité comique des choses »…

     

    Intéressé par les aspects concrets de notre époque – fin du 20ème et premier quart du 21ème siècle – ainsi que par les traits de caractère et par les comportements de nos concitoyens dans des situations particulières durant cette époque « à cheval » entre deux siècles ; Benoît Duteurtre est l’un sinon peut-être celui, de tous les écrivains de cette époque, qui a su au mieux, révéler par son langage, par son style, ce « pays des modes en France, avant-gardiste autoproclamé, radical, destructeur et grotesque…

     

    Ayant lu, de lui : Tout doit disparaître, Gaieté parisienne, Le voyage en France, Service clientèle, Les pieds dans l’eau, l’été 76, L’ordinateur du paradis, et récemment, Ma vie extraordinaire… Autrement dit presque tous ses livres, je puis dire de Bernard Duteurtre qu’il est, avec Michel Houellebecq, l’un des écrivains dont je me sens le plus proche en tant que témoin et, en quelque sorte « paysagiste observateur et critique de notre société actuelle » que je puis être moi-même – à ma façon…

     

    Je partage aussi avec lui son engouement pour les Vosges – en particulier cette région en gros de Plainfaing, de la vallée du Rudlin, du village du Valtin, et du Grand Valtin et des hautes chaumes, ce « coin des Vosges » qui à mon sens, est très représentatif du département des Vosges et pour lequel j’ai -disons- « une certaine affection »… Pour les gens « du coin », pour les paysages, pour une « qualité de la relation humaine » empreinte de réalisme parfois assez cocasse, d’humour, de capacité d’accueil, de gentillesse, de simplicité… (Je n’ai pas trouvé « à ce niveau là » ailleurs, en France, l’équivalent – quoique dans d’autres régions « relativement approchant »)…

     

    Cela dit, lire Benoît Duteurtre est peut-être « plus reposant » que lire Michel Houellebecq… (à mon sens)…

     

    « Je ne fêterai donc pas, hélas, mes cent ans le 9 janvier 2048, à la terrasse d’un café du Valtin ou de Plainfaing en compagnie de Benoît Duteurtre (que j’ai rencontré au Festival International de Géographie à Saint Dié, plusieurs années de suite où il venait régulièrement »)…

     

    Page 48 :

    « L’enchantement de l’eau s’éveillait comme un murmure, depuis mon lit où frappait le soleil du matin. En même temps que le chant des coqs au loin, j’aimais plus que tout ce clapotis des ruissseaux et des rigoles qui, autour du Moulin, dévalaient la prairie et produisaient en permanence un bruit léger, comme celui des fontaines des palais arabes où l’on savait que cette sonorité apaise les sens et soigne l’esprit. »

     

    Page 49 :

    « Toute cette fraîcheur convergeait vers le lit de la Meurthe et celui de la Vologne. Cette dernière formait la « vallée des lacs » qui se succédaient d’amont en aval : Retournemer le plus sauvage, Longemer le plus beau et Gérardmer le plus vaste. Les Vosges étaient vraiment le pays de l’eau »…

     

    Gérardmer vient de Gérard Meix (du nom d’un « seigneur local du haut Moyen Age » fondateur de la ville) … Gérardmer se prononce donc Gérardmé…

     

     

  • Une Nième « réflexion du jour » qui « ne verse pas dans le monument de littérature et d’écriture loin s’en faut » ! (rire)

    … Internet ne rend les gens ni plus intelligents ni plus cultivés, et Google et Bing sont des béquilles dont ne peut plus se passer pour marcher. Car puisque tout est dans Google, à quoi bon avoir une bonne mémoire ?

     

    Cela dit, certains – en général des générations des nés avant 1990- disent qu’ils regrettent le téléphone fixe, le fax et la machine à écrire, le papier à lettre et le stylo plume… Et la photo argentique et la caméra super 8 à la papa des années 1970…

     

    La « parlotte » au téléphone ? Quand ça sonne c’est presque jamais au moment opportun, ça te « dringue-coupe-la-chique » super invasif alors que t’as les mains mouillées, pleines de farine ou autour du cou de ta bien aimée… Et puis, quand c’est lancé la parlotte, surtout si c’est l’un des deux qui accapare la converse, tu sais jamais comment arrêter (paraît-il que c’est à l’appelant de conclure – et non à l’appelé)…

    La parlotte au téléphone, quand ce que t’as à raconter de ta vie au quotidien, n’intéresse aucunement l’autre parce qu’il se situe dans un tout autre environnement de trucs à la mode d’activités « enrichissantes » et « valorisantes » et entouré d’amis dans le même ordre de vie et d’activités dans la modernité »… T’as plus qu’à le laisser parler et à l’écouter, juste dire oui, oui…

     

    Le fax c’était déjà mieux que la parlotte au téléphone mais ça marchait pas toujours !

     

    La machine à écrire c’était la galère pour les corrections, les copies avec carbone, les rubans, l’alignement, les marges…

     

    Le papier à lettre et le beau stylo plume, d’accord… Mais pour la réponse fallait attendre de 2 à 15 jours voire un mois ou plus – si devait réponse y avoir…

     

    La photo argentique c’était galère pour mettre la pellicule pile au poil près, plus le développement chez le photographe, relativement coûteux plus deux jours d’attente.

     

    La caméra super8 à la papa de 1975 - « parlante top du top du progrès » galère aussi pour ces films de 3 minutes qu’il fallait coller pour faire une bobine d’une demi heure à mettre sur un projecteur devant un écran…

     

    C’est bien mieux aujourd’hui en 2024 les mails, la messagerie smartphone, whatsapp, messenger… Quand c’est que de l’écrit c’est idéal pour souhaiter fête et anniversaire, tu t’emmerdes pas à devoir te casser la tête pour dire quelque chose en plus – des banalités d’usage… Et à « entretenir le crachoir trois heures » sans savoir comment à la fin arrêter la parlotte…

    C’est que « conclure » au téléphone, c’est pas facile… à part dire « excuses moi faut que j’aille faire pipi » ou « je dois partir en courses » ou « je vais faire un tour en vélo »…

     

    Bon c’est vrai il faut reconnaître : la mémé ou le papy en EHPAD qui sort presque jamais de sa chambre et qui attend le coup de fil du petit fils, de la petite fille, il, elle décroche aussitôt et vas-y trois heures de parlotte (sauf que « patates salades » c’est rapé depuis que la mémé fait plus de jardin… Reste plus que le monde qui va mal, la politicaille et la météo qui déconne… Et les « dans le temps… suivi fu feuilleton habituel à rallonges et re-rallonges »… Le « défilé des souvenirs »)…

     

    Cela dit, si Google et Bing c’est des béquilles et si c’est l’idéal pour savoit tout dans l’immédiat sans galérer trois heures de recherche comme avant dans des encyclopédies Hachette… Ça empêche pas d’avoir et d’entretenir de la capacité de réflexion, d’analyse, de comparaison, de prise en compte des infos obtenues… En un mot de faire marcher ta cervelle, tout ça en plus de savoir retenir, situer dans le temps, rapprocher d’autres faits, etc.

     

    Ah, pour le téléphone fixe : y’a désormais le petit écran LCD où tu vois apparaître le numéro de l’appelant, et ça c’est génial parce que ça te dit en fonction de la typologie du numéro, si c’est un emmerdeur une pub un quémandeur (dans ce cas là tu laisses sonner)… (en téléphonie mobile c’est pareil : derrière le 06 y’a le premier groupe de chiffre signalant que c’est un emmerdeur)…

     

     

  • Réflexion du jour, 9 août 2024

    … La liberté de pensée n’a pas de vision politique, elle n’est pas dans les anarchismes des anarchistes actuels et passés… Mais elle a néanmoins une grammaire et elle est d’un ordre qui n’est pas l’ordre de tous les désordres dont on fait des ordres. Son anarchisme est encore à découvrir et à édifier dans l’évolution difficile et incertaine de l’évolution de la civilisation et de la société humaines.

     

  • Etre ou ne pas être du monde ou d'un monde

    … L’on peut ne pas être du monde, mais pas contre le monde.

    Beaucoup de personnes sont du monde voire d’ un monde… Et sont des personnes très bien, avec lesquelles on peut dialoguer, s’entendre…

    Si être d’un monde n’est pas être du monde, il n’en demeure pas moins que être d’un monde est être de l’ordre de ce monde.

    L’on peut ne pas être du monde mais on est dans le monde.

    Et en n’étant pas du monde, on peut aussi n’être d’aucun monde, et, en conséquence, d’aucun ordre.

    Déjà quand on n’est pas du monde, l’on n’a pas pour préoccupation principale dans sa vie : la valorisation des biens que l’on possède ni le souci constant et affirmé de son apparence.

    Or dans LE monde, la valorisation des biens que l’on possède, si on la néglige, si l’on déroge par rapport à ce qu’elle représente dans le monde, cela passe très mal aux yeux de nombreuses personnes de notre entourage (famille, amis, connaissances).

    Le monde par lui-même est ce qu’il est, mais l’on y est dedans aussi peu du monde que l’on soit…

    Et encore, quand on n’est pas du monde, outre l’indifférence que l’on a pour la valorisation de ses biens et pour son apparence ; il y a aussi cette même indifférence pour les opinions, les ordres de pensée qui dominent, pour les modes de vie et d’usage que l’on fait des choses que l’on achète…

    Enfin quand on n’est pas du monde, on n’est pas forcément « sans grammaire »… Autant dire que ne pas être du monde et être sans grammaire, c’est comme être du monde sans grammaire (ce que sont beaucoup de personnes dans le monde actuel…

     

     

  • Réflexion du jour, 7 août 2024

    … Quand bien même serions nous dix milliards et peuplerions dix Terres, chacun de nous, êtres humains – et pour n’importe quel autre être vivant il en est de même – est un être unique, absolument unique tel qu’il est parmi des milliards d’autres… Et unique d’une seule fois dans le temps ; la nature ne fait jamais de clone ni dans le temps présent ni dans un autre temps à venir…

    Et pourtant en dépit de milliards de différences, de milliards d’êtres tel que chacun est une seule fois dans le temps ; tout ce qui vit sur Terre ou ailleurs, est fait des mêmes éléments, des mêmes particules, vient de la même source d’une origine que nous méconnaissons en dépit de notre savoir et de notre science de tout ce qui existe dans la dimension que nous percevons…

    Ce sont les similitudes – ou les ressemblances – qui nous rapprochent ; mais les différences ne nous opposent pas forcément puisqu’elles nous permettent de nous associer, d’être en relation de symbiose, de nous compléter entre nous, même si les différences sont génératrices de conflit, de combat – ce qui procède de la loi naturelle…

    Mais les similitudes ou les ressemblances ne nous rapprochent pas forcément…

    La « lecture » de toi, que se fait l’autre selon ce qu’il peut voir de toi, qu’il voit peu voire une seule fois ou beaucoup ou souvent, n’est qu’une « lecture » parmi d’innombrables « lectures » pouvant être faites, quand bien même des dizaines, des centaines, des milliers de personnes voyant de toi ce qu’elles voient, font à peu près la même « lecture »…

    Il n’y a jamais de « lecture absolument exacte », au mieux, la « lecture » est révélée – lorsqu’elle procède d’une connaissance et d’une conscience aiguë de l’existence de l’autre, approfondies, déterminées, volontaires et en constant travail…

     

     

     

  • "Les bronzés", un terme que l'on ne devrait plus entendre prononcer dans les conversations

    … L’Europe – les pays de l’Union Européenne - est encore la partie du monde – de la planète- où le racisme est le moins présent dans les mentalités, dans les comportements que le racisme induit dans le quotidien de vie des gens, dans les propos tenus dans les conversations, dans les institutions, dans la vie sociale en général…

    … À ceci près cependant, du « racisme anti blanc » qui lui, est peut-être le racisme le plus présent dans les pays Européens notamment en France.

     

    Mais il faut dire que l’Europe « non raciste » au sens de ce qu’est le racisme à l’égard des Noirs dits « gens de couleur », c’est l’Europe du 21ème siècle précédée de l’Europe du dernier quart du 20ème siècle… Car en effet l’Europe d’avant la seconde moitié du 20ème siècle était « raciste et colonialiste »… Tout comme d’ailleurs elle était chrétienne catholique ou protestante avec la femme n’ayant pas le même statut que les hommes dans la société, dans le travail, dans l’exercice de bon nombre de professsions, et que dans l’espace public, dans la rue, dès lors qu’elle sortait de chez elle, un fichu lui couvrait les cheveux et qu’elle était en général habillée de telle manière que l’on ne voyait ni ses jambes, ni le haut de sa poitrine… Tout cela, oui, racisme bien présent ou à l’état latent ; et statut et vision de la femme, et religion… Jusque dans les années 1960 en France et dans toute l’Europe occidentale, centrale et méridionale (moins dans les pays du nord européen)…

     

    Il est à noter – et c’est ce que je dénonce ouvertement et avec vigueur – que, dans la société actuelle du « commun des mortels » en France et en Union Européenne, il demeure – de la part d’un nombre indéfini de personnes – souvent âgées de plus de 50 ans mais pas seulement - un « préjugé raciste » à l’égard des « gens de couleurs » qualifiés dans les conversations en famille, entre amis, entre voisins, entre connaissances de « bronzés »… Par exemple, à l’occasion des JO de Paris 2024, le terme de « bronzés » est employé par ceux et celles qui disent « il n’y a pas beaucoup de blancs dans certaines compétitions (baskett, foot, course, athlétisme…)…

    Et ce sont ces mêmes personnes qui, usant du terme de « bronzés » à propos des athlètes et des sportifs aux JO… Sont des électeurs et des électrices du Rassemblement National aux Législatives… Et il faut le dire aussi, sont homophobes « déclarés  ou latents »…

     

    Le racisme – de quelque nature qu’il soit (au sens de racisme à l’égard des « gens de couleur » ou « racisme anti blanc » est une forme d’obscurantisme, en fait « ce qu’il y a de plus obscurantiste dans le monde encore pire que la religion… Et égal au statut infériorisé de la femme dans la société en bien de pays dans le monde…

     

    Il m’est difficile d’avoir de la considération ou du respect, d’avoir de la complaisance ou de la tolérance, à l’égard de personnes – fussent ces personnes être de ma famile, de mes amis, de mes connaissances – qui sont racistes – notamment racistes non déclarés faisant croire qu’ils ne le sont pas jusqu’au moment où le terme de « bronzés » à propos des « gens de couleur » (ou métissés) entre dans leurs propos lors d’une conversation…

     

     

     

  • Médailles JO

    … « Si je comprends bien » pour les sports d’équipe aux JO – foot, volley, baskett, etc. … Quand cela se joue en championnat par quarts de finale, demi-finales et finales ; l’équipe perdante de la finale est sûre d’obtenir la médaille d’argent… Donc en finale perdre n’est pas une catastrophe loin s’en faut ! Parce que la médaille d’argent c’est tout de même un bon résultat, le second certes, mais « ça fait date » !

    En revanche pour la médaille de bronze cela se joue entre les deux équipes gagnantes des deux demi-finales, qui doivent se mesurer en une « petite finale » dont l’équipe perdante quant à elle, n’obtient pas de « médaille de cuivre » puisqu’il n’y a que trois médailles or, argent et bronze. Donc, l’équipe perdante de la « petite finale » en tant qu’arrivée 4ème, n’a pas de médaille (au même titre que la 5ème, 6ème, 7ème etc.)… C’est donc frustrant pour qui est 4ème…

    Et, lors de la remise de la médaille, or, argent, bronze, qui la reçoit en ses mains ? Sachant que l’on ne peut « couper en plusieurs morceaux » la médaille ? Cela doit être forcément le capitaine de l’équipe… Mais du fait que la médaille est une récompense pour l’équipe toute entière, je suppose que le capitaine de l’équipe n’emporte pas chez lui la médaille pour la mettre en trophée dans son salon, mais qu’il la place sur une sorte d’« étagère podium » dans le local où se réunissent les équipiers…

    En somme, en sport et en compétition en individuel, c’est plus « clair » parce que c’est le meilleur en tant que personne qui remporte la médaille d’or, et les second et troisième les médailles d’argent et de bronze.

     

     

  • Internet Archives (Wayback Machine)

    … Serait la meilleure option pour celles et ceux qui souhaitent que leur blog, que leur site, que leur forum soit visible et accessible après leur disparition…

    Encore faut-il dans l’espace de saisie d’Internet Archives pouvoir inscrire l’URL exact du blog, du site ou du forum… Sachant qu’une URL peut commencer par http ou https selon le cas, suivi ou non de www…

    La saisie de l’URL du blog, du site, du forum a pour résultat de faire apparaître la page d’accueil – ou une autre page du blog, du site, du forum si a été saisi l’URL de la page même – avec son contenu intégral tel que ce contenu était au jour de la saisie.

    Ainsi, le jour où tu quittes ce monde, si toi ou quelqu’un d’autre qui te visite régulièrement a saisi l’URL de ton site, de ton blog, de ton forum, six mois auparavant tel jour ; alors ton site, ton blog, ton forum apparaîtront tels qu’ils étaient ce jour là il y a six mois…

    Autrement dit plus la date de saisie est proche de ta disparition, et plus ton site, ton blog, ton forum apparaîtront avec le plus de contenu possible.

     

    Restent cependant – en tant que possibilité de visibilité après ta disparition :

     

    Les espaces de stockage gratuits et sans obligation de renouvellement annuel (par exemple One Drive de Microsoft jusqu’à 5 Go sous deux conditions : avoir un compte Microsoft (ce qui est déjà nécéssaire pour utiliser One Drive soi-même, puis nécessaire également pour une personne désirant consulter le One Drive d’un tel ou d’une telle) ET avoir soi-même défini dans son espace One Drive ce qui est public c’est à dire visible par tous…

     

    Les hébergeurs (plateformes) de blog, de site, de forum de type forumactif, qui offrent la gratuité sans renouvellement annuel obligatoire (mais avec des possibilités limitées sinon très limitées question publications par jour – 3 maximum… Et question insertion de fichiers de texte, insertion de photos et images, et publicités affichées)… Par exemple « monsite com » en version gratuite, « wiféo com » ou encore « wordpress »…

    Pour wiféo et pour wordpress l’interface administrateur n’est pas « des plus aisées à utiliser » ; wiféo ne permettant pas d’insérer des fichiers texte Open Office/Libre Office/Word/Wordpad mais seulement des liens vers des fichiers de One Drive.

     

    Les forums de type forumactif (avec cet inconvénient : dans les zones textes pour les posts, il n’est pas possible d’insérer des fichiers texte Open Office/Libre Office/Word/Wordpad – seulement des liens vers des fichiers de One Drive ou d’espaces de stockage en ligne)…

     

    Tout ce qui est avec « version pro » (monsite) ou avec abonnement payant et renouvellement annuel (espaces de stockage One Drive supérieurs à 5Go, ou autres domaines de stockage selon le cas – de plus de 2Go pour Dropbox et de plus de 15 Go Cloud ou Drive ; ainsi qu’avec des hébergeurs plateformes offrant des services payants avec abonnement annuel) finit, disparaît, n’est plus visible, est automatiquement effacé lorsque l’abonnement ne peut plus être renouvelé… À moins que l’auteur du site, du blog, n’ait désigné une personne (de sa famille ou de ses amis et connaissances) qui accepte de continuer à payer l’abonnement annuel…

     

    En définitive la seule « garantie réelle » de visibilité/consultation permanente plus longue durée possible après ta disparition, c’est Internet Archives qui conserve toutes les URL saisies du temps de l’existence du site, du blog, du forum jusqu’au jour de la destruction effacement (S’il arrive que l’URL d’un site disparu soit saisie, ce site n’apparaît pas, il y a un message d’erreur… À moins que l’URL de ce site ait été au moins une fois saisi avant que ne disparaisse le site )…

    Donc, de temps à autre (n’attends jamais six mois pour le faire) saisis l’URL de ton site, de ton blog, de ton forum sur Internet Archives – et tu verras apparaître un grand tableau calendrier avec les dates par mois et années de chaque saisie, la plus récente étant celle qui fait apparaître le contenu le mieux actualisé…

     

     

    Enfin n’oublies pas d’indiquer dans tes « univers de production expression » sur Internet, bien visibles, exacts, les URL de site, de blog, de forum dont tu es l’auteur (afin qu’ils puissent être notés par tes visiteurs)…

    NOTE : le jour de la saisie de l’URL peut ne pas être pris en compte le jour même : figure dans le tableau une date ancienne (d’une dernière saisie par toi même ou par quelqu’un d’autre). Dans ce cas, attendre quelques heures ou quelques jours.

    Sinon il faut forcer une nouvelle capture avec l’outil « Save Page Now » et entrer l’URL.

     

     

     

     

  • Dégâts causés à de nombreuses habitations lors des derniers orages survenus

    Degats

    … À la vue de cette maison quasiment devenue inhabitable parmi des centaines d’autres dans toutes les régions de notre pays, suite aux évéments climatiques – orages violents, pluies diluviennes, ouragans tempêtes et tornades, inondations, glissements et effondrements de terrain avec coulées de boue et de blocs rocheux, arbres abattus etc. …

     

    Comment ne pas se sentir démotivé en ce qui concerne des aménagements intérieurs et extérieurs, des travaux d’entretien et de rénovation… (Ce qui est et demeure encore il faut dire l’une des préoccupations principales – et considérées prioritaires- d’une majorité de personnes de notre entourage et cela partout dans notre pays) ?

     

    Pour certains d’entre nous (peu nombreux à vrai dire), parce que les aménagements intérieurs, les rénovations et les travaux d’entretien ne sont pas la priorité dans la vie, déjà naturellement démotivés en partie… Ceux et celles là – d’ailleurs assez souvent âgé(e)s de plus de 70 ans et qui, avant 70 ans n’étaient pas non plus de « grands entrepreneurs soucieux d’aménagements intérieurs et extérieurs »… Comment face à la multiplication et à la fréquence des intempéries dévastatrices, ne peuvent-ils pas être encore plus démotivés et enclins à ne plus rien entreprendre, à envisager de continuer à vivre au quotidien dans une habitation en l’état où elle se trouve (et cependant « habitable » malgré tout) ?

     

    Quand on voit dans les grandes enseignes, magasins, grandes surfaces de bricolage, de matériaux pour aménagements intérieurs et extérieurs, de peinture, de revêtements, de tapisseries etc. … Sans compter le mobilier, les « cuisines intégrées » enfin tout ce que l’on achète pour le confort… Et, sans oublier non plus les agences immobilières avec toutes leurs annonces, leurs offres, leurs prix indiqués en fonction de la valeur locale ou régionale du mètre carré constructible ; tout ce qui se propose sur le marché de l’habitation, des jardins, des équipements et du mobilier (intérieur et extérieur), un immense marché démesurément diversifié de la consommation à vrai dire… L’on peut s’interroger pour les années qui viennent sur l’avenir, sur le développement, sur les perspectives d’un tel marché, dans un environnement de plus en plus impacté par les catastrophes naturelles que sont ces intempéries dévastatrices à répétition qui vont finir, à force, de survenir partout un jour à tel endroit, un jour à tel autre endroit !

     

    Car c’est bien cela la réalité : du jour au lendemain, la maison que tu habites – que tu entretiens, rénove ou pas – peut être inhabitable !

     

    Et, vu le nombre de sinistres, d’entreprises de menuiserie, de couverture, de maçonnerie, d’équipementiers sollicités, et d’assureurs devant réaliser des expertises avant réparations, la réalité c’est que ta toiture va rester six mois voire un an ou plus avec la bâche des pompiers ; que la fissure le long de ton mur de façade va s’élargir, que ton plafond risque de s’affaisser… Et bien d’autres désagréments…

     

    Et, tiens, rien qu’un «détail » qui « en dit long » au sujet de l’ensemble des dégradations de biens que l’on possède : le dernier orage de grêle survenu dans le secteur de Gérardmer dans les Vosges le soir du 31 juillet 2024, des grêlons de la taille d’abricots qui ont endommagé des centaines de voitures en circulation et en stationnement – je ne vous dis pas les garagistes sollicités devant faire face à un afflux considérable de propriétaires de véhicules endommagés par la grêle ! « Ta bagnole mon pote, eh bien elle va rester cabossolotée de partout un sacré bout de temps ! »

     

    Ah, tes rêves, tes aspirations à une « baraque qui en jette » - autant extérieurement qu’intérieurement - ! « Dame nature avec ses colères répétitives et de plus en plus violentes et dévastatrices, va te botter les fesses carabiné » !

     

    Bah, si tu en réchappes et tant que tu es dans des « vieux jours assez potables » le plus longtemps possible pour continuer à vivre dans une baraque non entretenue restée en l’état ; le jour où tu te retrouveras en EHPAD, eh bien tes héritiers si tu en as, ils feront raser ta baraque après avoir fait vider par une entreprise spécialisée dans le débarras, tout le contenu ! De toute manière quand tu quittes ce monde, t’emportes rien, tout ce à quoi tu as tant tenu « part en javel » !

     

    Merde à tout l’orgueil du monde et des gens !

     

     

  • Condorcet, un intellectuel en politique, de Elisabeth et Robert Badinter

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    … De son nom exact : Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, né le 17 septembre 1743 à Ribemont dans l’Aisne, décédé le 29 mars 1794 à Bourg Égalité dans les Hauts de Seine…

    Au XVIIIème siècle dit « siècle des lumières » Nicolas de Condorcet, mathématicien, fut un intellectuel, un philosophe, un défenseur des Noirs, des Juifs, des femmes, un abolitionniste de l’esclavage convaincu et militant… Qui a durant toute sa vie combattu contre toutes les iniquités.

    En 1770 cependant, alors qu’il était âgé de 27 ans, Nicolas de Condorcet, d’un esprit éclairé et doué d’un talent exceptionnel, pour autant ne « brillait pas en société » et « faisait pauvre figure dans les salons à la mode de l’époque »…

    En société, Condorcet parlait peu. Visiblement distrait et préoccupé, à le voir, il n’exprimait que ce qui était nécessaire en réponse aux questions que l’on lui posait… Mais sans doute en petit groupe en compagnie d’amis, de proches, d’intimes ; devait-il se montrer « plus prolixe »…

    De ce « siècle des Lumières » que fut le XVIII ème, l’Histoire retient surtout trois grands noms Voltaire, Rousseau, Montesquieu… Auxquels on associe D’Alembert et Diderot… Il faudrait ajouter Condorcet…

    De quelles lumières peut-on parler, au XXI ème siècle ? Sans nul doute celles de toutes les femmes et de tous les hommes de bonne volonté (dans leur comportement au milieu de leurs proches, amis et connaissances d’une part ; et dans ce qu’ils et elles entreprennent durant leur vie en quelque domaine que ce soit, d’autre part )…

     

    Dans « le rapport sur l’instruction publique » l’on lit :

    « Puisque l’instruction est libératrice des hommes, qu’elle soit aussi universelle, égale et complète que possible.../… Mise en œuvre des principes : école primaire ouverte à tous les enfants de six à dix ans.../… École secondaire de dix à treize ans où seront enseignés histoire, géographie, principes des arts mécaniques, du dessin, éléments de mathématique, de physique, d’histoire naturelle, une langue étrangère et les bases de la vie morale et de la science sociale »…

    « Tout un programme » - pour l’époque !

    Et… « À ce sujet » notre 21 ème siècle « devrait en reprendre de la graine » de ce que déclarait Condorcet les 9 et 18 avril 1792 au Comité d’Instruction Publique…