Articles de yugcib

  • Anniversaire ...

    … C’était hier, ou avant-hier, ou n’importe lequel des 365 jours de l’année… Son «  bourricot-à-versaire »…

     

    « bourricot-à-versaire »… Ainsi nom’je l’anniversaire de chaque personne qui, « un temps  plus ou moins long », dont je me souviens encore de la date de naissance, fut « un grand/une grande interlocuteur/interlocutrice » en quelque forum du Net… Ou encore un ou une « ami-e » (ami-e avec « bien les guillemets ») ou ancienne connaissance « ayant fait partie de mon cosmos »… Ou dont le souvenir de la présence dans ma vie n’est pas forcément un bon souvenir… Ainsi dis-je de l’anniversaire dont je me souviens encore, de cette personne, que c’est son « bourricot-à-versaire »…

     

    « Disparu(e)s de mon cosmos », ils, elles, le sont à jamais ; « astres morts », « planètes maudites », « mondes sous-antarctiqués », « vaisseaux poubelles errant dans l’espace intergalactique »… Je n’en finirais pas d’inventer des vocables pour les définir tous ces disparus, toutes ces disparues qui, un beau jour – parfois sans que je ne sache pourquoi – n’ont plus donné de nouvelles ; ou qui lors de quelque fracture survenue à la suite d’un « pétage d’un câble », d’un comportement violent et inacceptable, ont cessé du jour au lendemain d’être « de mon cosmos »…

     

    Ainsi « célèbr’je » leur « bourricot-à-versaire », de chacun/chacune de ces disparu(e)s : par un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » !

     

    … De toute manière, ils, elles, ne viendront pas à mon enterrement… Et, dans l’un ou l’autre des enfers où ils, elles, m’auront précipité, je les « emmerdrerai », je leur assènerai mon voculaire, ma grammaire, toutes mes planètes assorties de leurs satellites et habitées de mes shadocks aux mille neunœils enpiratés… Rire… Rire inextinguible…

    … Cependant, de touzétoutes ces disparu(e)s, je n’en connais point pour nombre d’entre eux le « bourricot-à-versaire »…

    Quoi qu’il en soit, j’établis une sorte de « hiérarchie » : cela va de la conspuation avec grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, à la « déploration interrogative » en passant par « quelque missile d’écriture  plus ou moins piqué des hannetons », ou par « quelque évocation de moments passés me venant parfois, évocation accompagnée de questionnement et d’imaginaire de ce qu’a pu devenir le ou la disparu(e)…

    Pour les « conspué(e)s avec bras d’honneur » je m’en veux de les avoir fait « entrer dans mon cosmos avec l’idée qu’ils, qu’elles y entraient pour toujours » - du moins pour quelques uns d’entre eux – et sur le « mur où tout le monde tague », mon « épitaphe » les « iconoclaste-désacralise » bien que je sache que « ça leur fait une belle jambe »…

    On se retrouvera peut-être dans les étoiles… Des « vérités fondamentales » seront peut-être révélées, l’on comprendra ou ne comprendra pas, ça sera trop tard, ça n’effacera pas le loupé… Mais les zappeurs, les indifférents, les moqueurs, les « qu’ont-cru-que », les « qui-ont-rien-compris »… N’entreront jamais dans l’Histoire autrement que les figurants d’un peplum…

     

     

     

  • Anecdotique ...

    Urinoir

    … Pour les fêtes dans les localités des Landes… Tartas, Mont de Marsan, Dax, etc. … Une « nouveauté » : la municipalité installe plusieurs de ces « WC à pipi » mis à disposition des « festayres » hommes…

    Il faut dire que par rapport aux années 2020 et 2021 (années de covid, de masque et de pass sanitaire), en 2022 et surtout en 2023, ces fêtes annuelles dans les Landes (et à Bayonne), non seulement à Dax et à Mont de Marsan mais aussi dans des villes de 2/3 mille habitants, comme par exemple à Tartas, Rion des Landes, Pontonx sur Adour… Amènent beaucoup de monde, et que l’on retrouve – en 2023 – la dimension d’ambiance, de fréquentation qui était celle des années 1960 : sur les « Allées Marines » (le long de la Midouze) à Tartas, à « perte de vue » manèges, baraques de forains et foule de gens en famille et entre amis, et de jeunes…

    Et les « chapiteaux de bouffe populaire » des associations « PST » et « Club Taurin » archi pleins avec des files d’attente pour le ticket repas, durant plus de trois heures, le midi et le soir…

    J’en reviens à ces « WC à pipi » : en les voyant (la municipalité de Tartas a « fait fort » - il y en avait un tous les 300 mètres) ça m’a rappelé les « vespasiennes » à Paris en 1967 où je m’étonnais de voir des bouts de pain trempant dans la rigole… « Fleur bleue » que j’étais à l’âge de 19 ans lors du premier été que je passais à Paris en 1967, j’ignorais totalement que les bouts de pain dans les vespasiennes, c’étaient des vicieux qui les jetaient afin de revenir les sentir…

     

    … Au 3ème jour cependant, le dimanche, je ne retrouvais plus la dimension d’ambiance et de fréquentation qui était celle des années 1960, les manèges tournaient, en particulier ceux « à vertigineuse sensation » mais « à moitié plein » à peine… Et la foule, moins dense qu’au premier et deuxième soir…

     

     

     

     

     

  • Ne pas confondre irrespect avec humour

    Bonnes s urs

    … Au vu, en réponse, du « commentaire » que j’ai pu lire en apercevant cette image postée par « Merveilles Découvertes et citations »…

    Un commentaire lapidaire et « indigné », d’une phrase : ( « un peu de respect, merci) … Je suis outré, furieux, que l’on puisse ainsi réagir en qualifiant d’irrespectueux cette image représentant des « bonnes sœurs » assises sur des tabourets « jambes en l’air »…

    Et… Si ç’avait été des « fatmas zorras » en voile intégral ?

    Il n’y a pas, il n’y a jamais d’humour – en image, photo, dessin, caricature, texte - « scandaleux », « interdit », « à bannir », « à condamner », « à faire l’objet de plainte, de poursuite judiciaire, de quoi que ce soit de répréhensible » !

    En humour, en caricature, « liberté absolue » dis-je !

    Qu’est-ce que c’est que cette société « moralisatrice » (mais d’une hypocrisie de merde à en crever de fureur), qui confond dans une imbécillité crasse, et au nom de « valeurs » et de bien pensance consensuelle… L’humour et l’irrespect ?

    L’humour, la caricature iconoclaste, ce n’est absolument pas de l’irrespect… Et d’ailleurs – je le dis et l’affirme – l’humour et la caricature « expurgent », « exhorcisent » dans la mesure où plus c’est iconoclaste, plus ça se moque, plus ça « choque », plus ça scandalise (les « béni oui/oui » les moralisateurs)… Et plus ça contribue à « ce que cela ne se fasse pas en acte » tellement c’est impensable à imaginer que ce soit fait ! ( Mais bon, je reconnais l’ambiguïté qu’il y a dans la publication diffusion d’une caricature « salée », dans le fait que ce qui est vu et qui impacte peut aussi « inciter à faire »…

    C’est bien là le risque pris, à caricaturer, à « iconoclaster », à se moquer : le risque de l’incitation…

    mais sans ce risque pris (donc sans humour et sans caricature) l’incitation se fera de toute manière, la violence s’exercera et dépassera en dimension ce que la plus iconoclaste des caricatures aura montré… En somme, la caricature et l’« humour crasse » constituent une sorte de « barrière filtrante » : ne passe que ce qui incite à faire, mais qui en réalité le plus souvent ne se fera pas…

    … Rappel : ce qui a pu être dit et écrit, au temps du covid en 2021, au sujet des réfractaires à la vaccination (l’on a été jusqu’à se servir de l’image d’un signe distinctif apparent que les anti vax devraient porter sur eux… La réaction n’a pas manqué : tous ont fait le rapprochement avec l’étoile des juifs en 1942)…

    Dans la caricature j’observe qu’hélas la plupart du temps, on fait « de l’amalgame » avec quelque chose qui par le passé a existé et que présentement on condamne « hypocritement »…


     


     

  • Une vidéo que je ne puis qu'en texte produire ...

    Cochons

    … Mais que cependant je peux, en insertion dans le texte par cette photo, vous laisser imaginer :

    C’est une camion de transport de cochons détourné par un commando d’humoristes caricaturistes iconoclastes, conduit dans une rue à Paris, d’un quartier où demeurent essentiellement des musulmans… Dans cette rue tous les vendredis les habitants se prosternent en prière, femmes dans leurs voiles, hommes en turban et sarouel à l’appel du muezzin…

    Les cochons sont largués et se ruent en une sarabande couinant – grognante en direction des gens en prière…

    Je vous laisse imaginer la débandade, empêtrées dans leur voile, des femmes, et urinant de frayeur dans leur sarouel, des hommes… (rire, rire iconoclaste… D’autant plus que le « commando d’humoristes » qui a détourné ce camion de transport de cochons, est un groupe dissident de LFI en désaccord avec Jean Luc Mélenchon et estimant que les musulmans sont « trop politisés » à leurs yeux et qu’en conséquence un bémol doit être mis à la complaisance à leur égard…

    D’où le déversement sur la voie publique devenue espace de prière, de quelque deux cents cochons… Qui, soit dit en passant – nous sommes le 7 juillet 2023 il fait 35 degrés à l’ombre- suaient sang et eau serrés comme des sardines dans ce camion sans climatisation au cours d’un trajet du Pays Basque jusque dans les Hauts de France… Mais le calvaire pour ces cochons s’est arrêté au moment du détournement, dans une localité du sud de l’Île de France…

    Les « amis écolos » des dissidents LFI apprécieront…


     


     

  • La culture : un produit de l'Homme

    Sartre

    … À noter – avant toute chose – que l’Homme – avec un « h » majuscule – est l’être humain… En effet, par exemple en langue germanique l’homme est « der Mann » et l’être humain « das Mensch »… Donc en langue française, l’Homme est à la fois « homme et femme » et « homme » sans majuscule à « h », c’est l’homme…

    La culture est donc, en langue française, un produit de l’Homme…

    « ... j'écris toujours. Que faire d'autre ? C'est mon habitude et puis c'est mon métier. Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. N'importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c'est un produit de l'homme : il s'y projette, s'y reconnaît ; seul ce miroir critique lui offre son image. Du reste, ce vieux bâtiment ruineux, mon imposture, c'est aussi mon caractère : on se défait d'une névrose, on ne se guérit pas de soi. »

    Jean-Paul Sartre — Les Mots (1964)

     

    … « Écrire » pour celui ou celle qui fait tout au long de sa vie, « œuvre d’écriture », ne peut essentiellement être QUE « prendre sa plume pour une épée » ( ou pour une arme )… Il y a en effet, une certaine impuissance à mener quelque combat que ce soit, pour une idée, pour une cause, par exemple dans un but humanitaire, ou encore « afin de rendre meilleurs les autres et - autant que possible, ce qui est plus difficile - soi-même »… En guerroyant par les mots contre l’inacceptable, contre ce qui détruit, contre ce qui violente, contre la vulgarité, contre l’ordre établi, contre l’opinion qui prévaut, contre des certitudes portées en soi que l’on parvient à relativiser… Tout cela sur fond de morale, de « pensée juste », de pertinence de la réflexion, d’ouverture sur le monde, et de bien d’autres choses mises en avant, clamées haut et fort et érigées en barricades devant le Mal…

     

    En ce sens donc, la culture ne sauve rien ni personne… Cependant le combat que l’on peut mener – que d’ailleurs beaucoup mènent et qui ne sont pas forcément des intellectuels, des artistes, des écrivains- n’est jamais, à aucun moment, inutile, vain ou « perdu d’avance »… Puisqu’il est, ce combat, l’une des composantes essentielles, intemporelles, immuables de l’« ordre du monde et de l’univers » au même titre que la dureté du monde (du monde humain, du monde des êtres vivants), dureté elle aussi immuable, intemporelle… Dureté qui ne peut qu’être « intégrée » dans l’entendement humain (dans la compréhension et dans l’appréhension du monde par l’humain)…

     

    Sans intégration consciente, réelle, profonde, de la dureté du monde et de ses « lois d’airain »… Il ne peut y avoir devant soi qu’un « miroir » qui n’a de cesse de projeter dans notre intériorité, tout ce que le réfléchissement de la lumière par le miroir, « filtre pour notre gouverne personnelle »…

     

    Le pire, c’est lorsque, dans un refus en soi, de l’intégration de la dureté du monde par la vision que l’on se fait du monde, l’on en arrive à faire courir les autres autour de soi derrière l’ « étendard » de la morale et de la « cause décrétée juste »… Ce qui est de l’imposture, imposture d’autant plus grande du fait du refus de l’intégration en soi de sa propre dureté…

    Le pire aussi, c’est lorsque, ne parvenant pas à intégrer la dureté du monde, l’on s’évertue dans un effort de « croyance messianique et propagandiste » à « cultéïser » l’ouverture aux autres, la complaisance, la bienveillance, la tolérance (pouvant aller jusqu’à l’acceptation de l’inacceptable)…

     

    « J’écris toujours » … En effet pour un écrivain, ou plus généralement pour qui « fait œuvre d’écriture » tout au long de sa vie ; que faire d’autre qu’écrire, inlassablement, jour après jour et passant parfois par des moments d’épuisement ? Sinon, autant que possible, de « relier » son écriture à de l’action, à du comportement ; à éviter en somme, l’imposture ?

     

    « On ne se guérit pas de soi »… Que guérir, en fait, de soi ? De ce qui nous nuit, de ce qui infirme ce que l’on exprime, pourtant « au plus juste » et avec autant de détermination, de volonté de bien faire ? Alors même que ce qui nous nuit et infime ce que l’on exprime, nous le portons en nous bien que refusant de l’intégrer…

     

     

  • Sous des regards autour de soi, ou sans aucun regard

    … Passer des heures ou même des jours entiers, plusieurs jours consécutifs, à ne voir personne, absolument personne, à vivre dans un isolement complet soit à l’intérieur de sa maison ou autour de sa maison, soit en forêt, dans la nature en se promenant tout seul, soit encore en un lieu où il y a du monde mais coupé délibérément de ce monde autour de soi…

    C’est possible mais pour cela, il ne faut pas « avoir un besoin quasi viscéral  d’un public autour de soi, un public à la fois spectateur de ce que l’on montre et exprime, et en même temps interlocuteur en réponse et réaction à ce que l’on montre et exprime »…

    À la limite dans des situations très spécifiques et purement occasionnelles où l’on éprouve le besoin d’être vraiment seul, et pour un temps en général assez court, oui… Par exemple, en des moments où « l’on se fait ou s’octroie  quelque chose pour soi, qui n’est pas forcément pour notre bien ou conforme à ce qui devrait se faire » sans regard scrutateur, juge, critique, désaprobateur, moralisateur de quelqu’un, un ami, un proche (autrement dit – rire - « sous le seul regard de Dieu – un « dieu » bien sûr très bienveillant très compréhensif » qui forcément absout)…

    Je crois (c’est quasi une certitude pour moi) qu’un artiste, qu’un écrivain, qu’un poète, qu’un musicien, qu’en général toute personne produisant quelque œuvre personnelle avec oui ou non son talent, dans sa facture, passionnée que cette personne peut être… A besoin, un besoin « quasi viscéral » d’un public autour d’elle (quelque soit d’ailleurs la dimension de ce public, même s’il ne s’agit que de moins de dix personnes)… Et, non seulement d’un public, mais aussi et surtout d’un public qui réagit, qui est un interlocuteur…

    Et « ça commence », ça, dans la toute petite enfance, à trois ans quand on fait des cabrioles dans le couloir ou dans la cour de l’école pour « épater les copains »… Mais « épater » non pas dans le sens d’éblouir, de « faire l’intéressant », mais plutôt dans le sens d’exprimer quelque chose en soi de singulier, qui ne ressemble pas à ce que font les autres et qu’on a envie de communiquer, de partager…

    Et « y’a des fois » le partage, ou la « fusion », ou l’unicité du moment de partage, ou dans l’esprit ou « l’atmosphère » qui anime le partage… C’est « quasi orgasmique » !


     

    … De même qu’il y a des gosses qui n’éprouvent pas le besoin de faire des cabrioles dans le couloir ou dans la cour de l’école devant les copains ; de même il y a des personnes qui, n’ayant pas « un tempérament ou une âme d’artiste, de créateur, d’écrivain, de poète » n’éprouvent pas le besoin de montrer aux autres quelque chose qu’ils font (ne sont pas en général très présents sur les réseaux sociaux par exemple) ou, à la limite, rédigent leur « mémoires » sur un joli carnet de papéthèque avec un beau stylo à plume, sans montrer à personne ce qu’ils écrivent ainsi…

    Ces gens là, qui n’ont « pas une âme d’artiste » ne comprennent quasiment jamais celui ou celle qui « a une âme d’artiste et de créateur »… C’est pas qu’ils soient « complètement bouchés, insensibles, indifférents »… Mais « presque » ! Et, encore heureux quand ils « te foutent la paix », ne te critiquent, ne te marginalisent pas !

    C'est très dur (mais pas tout à fait impossible) de parvenir à convaincre les personnes (notamment des proches) qui ne comprennent pas ce besoin d'exprimer, de produire, d'avoir un public, pour un artidste, pour un écrivain…


     


     

  • Un "baromètre" de l'"air du temps"

    … S’il en est bien un, de « baromètre de l’air du temps », c’est celui-ci : la diversité, le nombre et l’étendue (tout cela conjoint) des déchets de toutes sortes – emballages de produits alimentaires, papiers, cartons, bouteilles de bière, de vin, et de sodas, boîtes de conserve, objets ménagers usagés, matelas, mobilier, télés, gravats, ordures… Que l’on peut voir partout, au bord des routes, en forêt en se promenant le long de chemins et de passage, en pleine nature, sur des trottoirs en ville, sur des parkings de grandes surfaces commerciales, partout où s’exerce de l’activité humaine, à l’intérieur ou à l’extérieur des locaux les plus fréquentés…

    C’est absolument effrayant, généralisé, « endémique » ! Dans un pays, la France, de 68 millions d’habitants… Sans compter, dans nos villes, partout, tous ces containers de poubelle – les vert, jaune, bleu pour le verre, les papiers, les emballages ; et les noir pour les ordures ménagères « uniquement » - au pied duquel ou à côté l’on jette ses détritus, tout ce dont on se débarrasse au lieu de le porter en déchetterie…

    Et sur les plages des littoraux atlantique et méditerranéen, dans les lieux fréquentés par les vacanciers en été…

    Il est difficile, au vu de cela (diversité, nombre et étendue des déchets) mais aussi au vu et au su de tous les comportements agressifs amplifiés par les réseaux sociaux, et observés au quotidien dans l’espace public… De croire en une « majorité silencieuse » de « citoyens lambda soucieux respectueux de ceci de cela », de gens de bonne volonté… Qui serait « en réalité » la France d’aujourd’hui, de 2023…

    Sans pour autant « verser dans un pessimisme surdimmensionné », je dis que cette « majorité là, de bons citoyens respectueux de ceci de cela » n’existe pas… Ou n’est, ne représente qu’une minorité de Français, une minorité conspuée, « battue en brèche », marginalisée/ringardisée…

    En revanche très nombreux sont ceux et celles qui ne cessent de « donner des leçons de morale », qui, dans les discussions que l’on a avec eux entre voisins, connaissances, se targuent de comportements irréprochables, de souci de l’autre, de respect de ceci de cela… En bref se présentent en « bons citoyens disciplinés voire exemplaires » !

    Alors, pourquoi voit-on dans la nature autant de déchets ? Pourquoi assiste-t-on à autant de comportements agressifs des uns ou des autres au quotidien ?

    J’en viens à me poser la question de ce que doit être la solidarité humaine lors des grandes catastrophes naturelles et drames survenant au quotidien et impactant des centaines de personnes en même temps, de comment doit et peut se manifester cette solidarité en s’impliquant soi-même – en aidant, en donnant de l’argent, en fournissant du matériel, etc. … Sachant que tous ces gens ne sont pas loin s’en faut des « anges de bienveillance et de bons comportements» ? … Notamment en période estivale de millions de vacanciers et touristes sur les routes et autoroutes, en lieux et régions privilégiés ; notamment aussi lors de ces grands festivals hypermédiatisés ou manifestations populaires festives rassemblant des milliers de personnes ? … Sans compter les trains et les avions bondés, les hébergements pris d’assaut ou réservés 6 mois/un an à l’avance - « bonjour la dépense pour des millions de gens qui quasi tous, se plaignent que la vie est trop chère, mais achètent des billets d’avion, des séjours en croisière ou en vacances, des smarphones « dernier cri », toutes sortes d’équipements technologiques coûteux, et vont au restaurant à 30 euro le menu, ont chez eux des piscines autrement qu’en « bassines de plastique de 3 mètres de diamètre pour faire trempette », etc. j’en passe des tonnes et des tonnes de gadgets et « amuse-merde  tout venu de Chine », des façades rutilantes « qui en jettent » de leurs maisons – refuge portail automatisé toutou féroce VTT électrique bagnole cossue à cul riche et gras, télé plus vaste qu’une bibliothèque…

    Merde ! Être « solidaire » de tout ça ?


     


     

  • Le 21ème siècle serait-il une "déviation" du 20ème siècle ?

    … La culture, les représentations artistiques – peinture, graphisme, dessin, architecture, sculpture, bandes dessinées, mangas, musique ; la littérature - roman, essai, poésie… Ainsi que les acteurs – principaux et tous autres – de la culture, des représentations artistiques et de la littérature…

    Mais aussi – et peut-être plus encore – l’ensemble des activités humaines…

    Au 21ème siècle…

    Pourrait-il tout cela, être défini ou appréhendé ou perçu comme étant une déviation de tout ce qui a existé au 20ème siècle ?

    Question pouvant être posée différemment : le 20 ème siècle n’a-t-il pas préparé, et parfois préfiguré dans ses activités humaines, dans ses représentations artistiques, dans sa culture et dans sa littérature, ce qui allait surgir et exister au 21ème siècle ?

    Tous les acteurs de tous les mouvements culturels et artistiques du 20ème siècle ont disparu – mais pas leurs œuvres – du moins pour ceux et celles de tous ces acteurs de la vie culturelle et artistique ayant « marqué » leur époque… Le plus « significatif » dans l’histoire étant, en musique et chanson, tous les grands succès notamment des années 1960, 1970, 1980, sans cesse repris, interprétés, dans les manifestations festives populaires, les bals et les fêtes… Que l’immense diversité et prolixité de tout ce qui se produit en musique et chanson de nos jours – depuis la fin du 20ème siècle- n’arrive pas à faire disparaître de la Scène ou à reléguer en coulisse ?

    Quoi qu’il en soit… De l’évolution de la culture et des arts… De toute l’Histoire, c’est le 20ème siècle qui, de loin, a été le plus marqué par les guerres, les génocides, les holocaustes… Si l’on « compare » le 20 ème siècle à partir de 1914 jusqu’à sa fin en l’an 2000 en passant par les années 1940-1945 de la seconde guerre mondiale , au premier quart du 21ème siècle qui, disons – le tout net , ne voit plus comme en 1914/1918 et comme en 1940/1945, mourir des dizaines de millions de personnes… (la « grande inconnue » cependant, est celle du nombre de morts à venir en cas de nouveau conflit mondial)…

    Sans doute les grandes guerres et conflits, les horreurs, les génocides, les holocaustes… Et leurs conséquences humaines dans la vie des gens et de leurs activités (dont les activités artistiques et culturelles)… Ont-ils impacté le 20 ème siècle artistique et culturel , et en quelque sorte alimenté, inspiré, « empli le fond du Tableau » des acteurs, au 20ème siècle, de la vie artistique et culturelle…

    Cela dit, le 21 ème siècle n’ayant – pas encore- vu autant de dizaines de millions de morts dans des guerres et conflits, a tout de même déjà vu des changements radicaux dans les modes de vie, notamment avec l’arrivée d’internet et des technologies du numérique, de la robotique et de l’intelligence artificielle… Et en ce sens, l’on peut davantage parler d’évolution plutôt que de déviation en matière d’art et de culture…


     

    Cependant, au 20ème siècle, avec l’avènement de la TSF, de l’aviation, de l’automobile, de la traction électrique dans les Chemins de Fer, du transistor, de la télévision, du cinéma, de la machine à laver, du frigidaire, de l’électrophone et de l’électronique… La vie quotidienne des Français avait déjà changé par rapport à ce qu’elle était au 19ème siècle… Toutes ces innovations ont d’ailleurs eu un impact sur la vie intellectuelle, artistique, culturelle, inspirant de nombreux acteurs dans les domaines de l’art et de la littérature… Contribuant et préfigurant ainsi à ce qui allait en quelque sorte dévier au 21ème siècle… Mais dévier tout en évoluant et en se diversifiant dans une prolixité en laquelle le « commun des mortels » peine à identifier, à reconnaître ce qui « sort des sentiers battus » (et n’est donc pas une déviation de ce qui se réalisait, se produisait, au 20ème siècle mais une réelle évolution)…


     


     

  • Pourquoi les écoles et les bibliothèques incendiées dans les émeutes ?

    … Les écoles, les centres culturels, les médiathèques, le LIDL du quartier, sont des lieux pour les jeunes qui détruisent et incendient ou saccagent ces lieux, représentant les mondes où ils ne se sentent pas les bienvenus, des lieux qui leur sont étrangers et qu’ils considèrent hostiles… Par exemple à cause du vigile de chez LIDL qui les a brutalement interpelés une fois, deux fois… À cause des brimades, des rejets, des vexations dont ils font l’objet de la part d’ « encadrants » à l’école, de toutes sortes d’interdictions qui leur sont faites, de règlements qu’ils contestent, de tout ce qu’ils doivent subir…

    Mais tout cela n’est qu’en partie vraie et c’est cette part de vérité (de réalité) qui détermine, génère, ce que ces jeunes ressentent…

    Il existe cependant une autre réalité ou plutôt d’autres réalités :

    Celle, sans doute la plus visible, liée au fait que de nombreux jeunes de moins de 16 ans sont depuis déjà plusieurs années sans discontinuer, totalement déscolarisés (ne se rendant plus du tout en cours) et cela parce qu’ils gagnent de l’argent – jusqu’à plus de cent euro par jour- en vendant de la drogue (c’est la raison pour laquelle les parents les laissent délibérément dehors dans la rue y compris la nuit, du fait qu’eux-mêmes les parents, bénéficient des sommes substancielles qui permettent à toute la famille de vivre)…

    Pour ces jeunes totalement déscolarisés, l’école est un lieu étranger à leur monde, considéré hostile et ne leur apportant absolument rien dans leur quotidien de vie… Alors que les cent euros par jour de la drogue, ça c’est une réalité pour eux ! Donc, toute autorité envisageant de mettre fin à ça, est un « ennemi à abattre »…

    Comment voulez vous que dans les banlieues et cités « à problèmes », les autorités scolaires puissent gérer les absences d’un tiers des élèves ; sachant que les avertissements faits aux parents, les tentatives par coercition d’obliger ces élèves à venir en cours, restent « lettre morte » ? Et que de ce fait, rien ne peut empêcher toutes ces absences ?

    Une autre réalité c’est celle, d’une part, de la démission et de la complaisance des autorités « dans les vues et dans l’esprit du temps »… Et d’autre part, de cette propension/croyance/certitude ancrée qu’il y a à considérer que parce que l’on se montre compréhensif, écoutant, bienveillant et faisant pour le mieux, on va forcément sensibliser ces jeunes et parvenir à les éduquer…

    Ce qui (cette croyance là) éclipse totalement une réalité fondamentale et naturelle  qui peut être « illustrée » et « mise en évidence » comme par exemple quand on essaye d’approcher un chat errant très sauvage en lui mettant à deux mètres une gamelle de croquettes et en l’appellant « minou, minou »… ça ne marche pas, ça ne marchera jamais, cette « méthode » !

    Il est certain que dans les écoles, dans les centres culturels, avec tout ce que des gens de bonne volonté et d’initiatives, de créativité, d’énergie développée, d’humanisme, de souci de l’avenir des jeunes etc. … Et d’expériences avec résultat… Mettent en place, édifient… Cela devrait contribuer à rendre un monde et une société meilleurs… Or ce n’est pas le cas ! Et c’est désespérant, rageant !

    Alors oui… « comprendre » ou « ne pas comprendre » le résultat est le même, la réalité demeure la même… Tout débat dans un sens ou dans un autre (comprendre ou ne pas comprendre) n’est que polémique sans issue, autrement dit tout le monde a tort, tout le monde a raison… Les nœuds du fil sont indéfaisables, le fil sera forcément rompu à un moment ou à un autre…

    Je repense encore à cette histoire que j’avais racontée, celle de l’intellectuel humaniste intelligent, plein de bonne volonté, croyant en la puissance du verbe, du regard ; acculé au fond d’une impasse au pied d’une muraille rocheuse circulaire, en face d’une araignée géante carnivore qui avance ; l’intellectuel armé d’un fusil d’assaut décidant de ne pas utiliser son arme et de « faire comprendre » à l’araignée géante carnivore de ne pas le déchiqueter et le dévorer…


     

  • Résultats du BAC à Mayotte

    … Au vu de cette information qui m’est tombée sous les yeux en ouvrant une page d’actualités ce matin (une page dont l’en-tête avec une image et un titre, figure dans le déroulé du fil d’accueil page facebook) – l’on y voit des jeunes consultant les listes de reçus-)… « Résultats du BAC  à Mayotte » 4 juillet 2023…

    Je me dis ceci :

    « Pour ces jeunes s’ils envisagent de se rendre à la prochaine rentrée universitaire en faculté, en études supérieures, ou dans quelque école préparant à un métier nécessitant d’acquérir connaissance, savoir et maîtrise – avec diplôme, brevet, licence après plusieurs années d’étude… Il leur faudra nécessairement aller soit à La Réunion, soit en France métropolitaine car sur place à Mayotte, l’école s’arrête au Lycée en fin de classe terminale, il n’y a pas de possibilité de faire des études, pas de fac ni d’école spécialisée ni de centre d’études supérieures…

    Ce qui veut dire que pour ces jeunes, leurs parents, leur famille devront pouvoir assurer financièrement les études après le BAC, de leur fils, de leur fille, c’est à dire leur hébergement, leur nourriture, tout ce dont ils ont besoin, durant leurs années d’étude à La Réunion, en France… Sans compter les billets d’avion aller retour aux vacances pour revenir à Mayotte dans leur famille…

    Il n’y a que les Mahorais aisés ou que les Métropolitains installés à Mayotte, qui pourront envoyer leurs enfants en études supérieures donc, forcément et obligatoirement à La Réunion ou en France.

    Pour une grande majorité de ces jeunes reçus au BAC à Mayotte, le BAC ne leur servira à rien ! »

    NOTE :

    Chez « Jumbo » la Grande Surface Commerciale implantée à Mayotte notamment à Mamoudzou, tous les employés jusqu’à l’« agent de surface » pilotant le tracteur balayeur dans les allées de galerie marchande, sont titulaires d’un Baccalauréat…

    En effet, vu le nombre de candidats à un emploi chez Jumbo, le critère sélectif est celui de bachelier… Au moins à Mayotte, le BAC sert à être employé chez Jumbo !


     


     

  • Destruction et incendie de locaux du secours populaire et de restaurants ducœur

    … Comment « qualifier » les auteurs de destruction et d’incendie de restaurants du cœur, de locaux du secours populaire, sinon de barbares et de racaille ?

    Ce terme de racaille, je l’assume en toute conscience et détermination, pour qualifier ces auteurs de destruction et d’incendie de restaurants du cœur et de locaux du secours populaire… « racaille » oui, avec tout ce que ce terme peut contenir de violence, de mépris et d’envie de « tirer dans le tas » kalachnikov à bout de bras !

    Et merde, mille fois merde, accompagné d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, à tous ceux et celles d’entre vous qui trouveraient « insultant » et « déconsidérant » ce terme de « racaille » à l’égard de ces barbares qui détruisent et incendient des restaurants du cœur et des locaux du secours populaire !

    De leur part, à ces barbares, à cette racaille, c’est faire violence, violence abjecte à la misère de millions de gens dont le quotidien de vie est très difficile, de gens qui sans les restaurants du cœur, ne mangeraient pas à leur faim !

    Cette violence là, faite à la misère, est l’égale de la violence des dominants et des décideurs, des lobbies de la bouffe, notamment lorsque des produits alimentaires de grandes surfaces commerciales sont détruits ou pire, revendus aux méthaniers pour produire de l’énergie…

    C’est la même violence que celle des milliardaires, des actionnaires, des croisiéristes qui font construire et naviguer d’énormes paquebots pollueurs des côtes et des ports (merde, soit dit en passant, ces « géants des mers » que sont ces navires de croisière, ne sont jamais incendiés ou attaqués par des commandos ! Ni non plus les assemblées d’actionnaires siégeant dans les PC des lobbies de l’agro chimie, de l’alimentation, de l’industrie, de la pharmacie ! ) C’est « plus facile » de s’attaquer à des mairies, à des écoles, à des centres culturels, à des locaux du secours populaire, à des restaurants du cœur !

    Quelle époque ! Quelle époque abjecte ! Quelle « société de merde » !

    Au moins, au 17ème siècle, lors de grands soulèvements et révoltes populaires – de paysans, de manouvriers, de gens de condition très précaire asservis sous les seigneurs, dans les villes et campagnes du Royaume de France… Au moins à cette époque là, les révoltés ne faisaient pas violence à la misère !


     


     

  • Des flux d'information qui ne font plus l'information

    … Si de nombreuses personnes, généralement âgées de plus de 30 ans, continuent à s’informer en lisant des journaux en version papier, ainsi que des magazines d’actualité et des livres – tout en s’informant aussi sur le Net – aussi nombreuses aussi, le plus souvent, sont les personnes de moins de 30 ans, qui s’informent – ne s’informent- que sur le Net, et par le biais à tout moment, des réseaux sociaux que sont surtout Facebook, et Tik-Tok…

    Or depuis peu (c’est encore récent mais cela va devenir de plus en plus évident et étendu en capacité d’évolution exponentielle et technologiquement performante) avec les algorythmes et l’Intelligence Artificielle, les logiciels de profilage qui sont dès à présent les « moteurs » principaux de fonctionnement des réseaux sociaux – comme on peut le constater sur Facebook , sur Twitter, sur Tik-Tok et sur Instagram – les pages dont nous sommes les producteurs, que nous entretenons jour après jour pour ne pas dire à chaque instant ; lorsque nous en ouvrons le menu général en cliquant sur la petite icône noire en haut à gauche (une maison schématisée) donnant accès à la page d’accueil… Ces pages donc, personnelles, dont nous sommes les auteurs et dans lequelles nous nous exprimons et produisons – texte et image - génèrent des flux d’information adaptés, « très significatifs » de nos opinions, de nos préférences, de nos recherches… En somme de tout ce qui « entre dans notre monde de sensibilité et de culture personnelle  et y répond au plus près»… De telle sorte que l’information que l’on reçoit ainsi, « colle » pour ainsi dire à ce que nous attendons qu’elle soit pour nous… Et de surcroît, les « amis » qui nous sont proposés avec le bouton « confirmer » si on est d’accord, sont tous des « amis » potentiels que les algorythmes ont déterminé pour nous…

    La conséquence directe de tout cela, de cette technologie par les algorythmes, de réunion de tout ce qui se ressemble ; c’est que des groupes ou des communautés d’intérêts communs ou approchants se constituent et coexistent dans un rapport de confrontation violente entre eux et « s’existent » les uns et les autres, isolément, séparément, chacun en un monde fermé où l’étranger à ce monde est inaccepté, empêché d’entrer … Ce n’est pas ainsi qu’une société, qu’une civilisation peut durablement se construire et se développer…

    L’information que l’on reçoit, si elle n’est faite que de ce qu’on attend qu’elle soit, ce n’est plus de l’information mais de l’alimentation et de la confortation de ce à quoi on croit et qu’en aucun cas on accepte que ce soit contesté, invalidé, critiqué…


     

  • Une réflexion sur les flux migratoires en Europe

    … Qui me vient à l’esprit et qui, sans doute, interpellera quelques uns d’entre vous… Et dont je ne fais point cependant, une certitude absolue ; aussi je « relativise » le propos, de ma part, qui suit :

    Il me paraît « assez logique » et donc tout à fait « explicable », que des migrants issus de milieux sociaux « relativement évolués » ou « relativement aisés » ou ayant bénéficié d’une certaine éducation, ayant exercé dans leur pays d’origine des professions, des métiers comme on dit « valorisants » nécéssitant d’avoir acquis des savoirs, des compétences (par exemple des enseignants, des techniciens, des ingénieurs, des médecins)… Ne se sentant plus en sécurité dans leur pays d’origine du fait de guerre civile, de situation politique confuse, de troubles incessants, et que leurs biens et personnes sont menacés… Se décident à quitter leur pays afin de venir vivre, s’installer dans un pays européen ou en France… Et c’est là où j’en viens… « sans pourtant privilégier la France à cause d’une protection sociale et d’aides et allocations diverses qui ne sont pas les mêmes dans un autre pays européen…

    Ces migrants là, « évolués et éduqués » en effet, ne choisissent pas spécialement la France pour vivre et s’installer hors de leur pays d’origine, notre système de protection sociale ne constituant pas pour eux le premier motif de leur venue en France. (Il existe des statistiques qui semblent confirmer cet état de fait, selon lesquels plus de la moitié de ces migrants là, « évolués » et exerçant des professions nécéssitant savoirs acquis et compétences, préfèrent s’installer soit en Allemagne, ou dans un pays de l’Ouest ou Nord Européen, plutôt qu’en France)…

    En revanche, la quasi totalité des migrants issus de milieux défavorisés, qui déjà dans leur pays d’origine vivaient d’ « expédients », de trafics illicites (souvent de drogue et de produits de vols), n’ayant pas accédé à l’éducation, parfois même illettrés , enclins pour beaucoup d’entre eux à être plutôt des « prédateurs » que des « acteurs de la vie sociale et de l’économie locale »… Tous ceux là, migrants en général « plus économiques que politiques » vivant eux aussi dans leur pays d’origine dans des conditions difficiles, dramatiques, de guerre civile, de conflit local, d’insécurité pour leur personne et pour le peu de biens qu’ils peuvent avoir… Quant à eux, privilégient la France plutôt qu’un autre pays européen « à cause, précisément, de notre système de protection sociale » qui leur assure chez nous en France « le vivre et le couvert » pour ainsi dire… (En fait, il n’y a que ça – la protection sociale, les aides, les allocations- qui les intéresse vraiment et les attire- mais pas nos valeurs, notre culture, nos modèles – républicain, démocratie, mode de vie etc. … Qu’ils récusent et même défigurent, dégradent, violentent, en communautés constituées qu’ils forment entre eux (et pas forcément dans la solidarité et dans le partage, prédateurs qu’ils sont autant de leurs semblables que des autres)…

    Je me doute bien de la manière dont peut être interprété ce que je dis là… Mais il faut reconnaître que « c’est en partie vrai et correspond à une réalité vécue par beaucoup d’entre nous au quotidien »…

    Cela dit, notre système de protection sociale – si malmené, si décrié et critiqué qu’il soit, avec ses défauts… Je le défends – déjà pour la simple raison que j’en suis personnellement bénéficiaire (en effet quand on a plus de 70 ans et qu’on a besoin de voir des médecins, de se faire soigner et suivre par des examens coûteux – IRM, Scanner, consultations de cardiologues, de pneumologues, etc. - c’est là qu’on se rend compte du bénéfice et du confort indéniables qu’assure une « relative bonne protection sociale en matière de santé publique »)…


     

    Ce qui est regrettable – et qui fait beaucoup de mal – c’est que la partie vraie et correspondant une réalité vécue au quotidien en de nombreuses « situations sensibles  et à polémiques », oriente l’opinion publique soit dans un sens soit dans un autre, de manière souvent disproportionnée, partisane, surdimensionnée et érigée en vérité décrétée autant par les uns que par les autres…

    Comme je dis et redis «  tirer le fil de la bobine centimètre par centimètre en essayant de défaire les nœuds sans que le fil vienne à se rompre et dérouler le plus loin possible vers l’extrémité dont personne ne sait au fond, de quoi est faite cette extrémité »…


     

  • Une "sentinelle" sur un rebord de fenêtre

    Minou 2

    ... Des sept ou huit minous qui, depuis 3 ans, séjournent dans mon jardin autour de la maison, à Tartas, ainsi qu'aux alentours chez les voisins et dans le champ situé derrière le jardin, et qui ont établi leur "quartier général" sous un appenti contigü au cabanon (ils y ont là leurs gamelles à croquettes et les chattes parfois, y "enfantent" leurs chatons en portée de 3 à 5)... Aucun en dépit de mes approches et de mes tentatives de les atteindre, ne semble "convaincu" que je suis l'ami des minous... Au plus près de 2 ou 3 d'entre eux, j'arrive à 2 mètres, j'ai droit à un grand regard interrogateur, à un mouvement d'oreille, et "basta" le minou se carapatte...

    Cependant, il en est une, une adorable petite chatte grise à pattes blanches, qui, elle, se laisse approcher et même toucher, et qui vient se poser, stationner de longs moments sur le rebord d'une de mes fenêtres donnant sur le jardin... Elle a droit à un "traitement de faveur" qui consiste en une "gâterie" (1,45 euro) : une petite barquette de "fins morceaux" et, "du coup" elle boude les croquettes... Mais ce "traitement de faveur" tout de même, demeure une exception autant dire que "ce n'est pas tous les jours" (en revanche le voisin parvient à l'introduire chez lui et la "gâte" bien plus que je ne le fais, c'est la raison pour laquelle cette adorable petite chatte boude les croquettes, qu'auparavant quand elle ne se laissait jamais approcher, "négociait" en en rien de temps, sous l'appenti au fond du jardin)...

    Tous ces minous me débarrassent des taupes dont je ne vois plus dans le jardin le moindre monticule de terre depuis trois ans, des mulots et autres indésirables rongeurs, souris et rats... Et aucun lapin non plus ne hante les lieux à cinq cent mètres à la ronde de mon jardin...

    Dernièrement cette chatte grise à pattes blanches vers la mi avril, a "enfanté" d'une portée de 5 chatons qu'elle n'a pas même "sécurisés" en un endroit inaccessible – mais déposés derrière un rondin sur une étagère sous l'appentis, je les ai immanquablement découverts les cinq pelotonnés les uns sur les autres, âgés d'un ou de deux jours... Le lendemain du jour de cette découverte, il n'en restait plus qu'un, un tigré à oreilles un peu démesurées que j'ai tenu dans ma main et relâché. Sans doute les quatre autres étaient morts je n'en ai point retrouvé trace nulle part...

    Le survivant a atteint l'âge de deux mois, sa mère a alors cessé de le nourrir, il s'est mis au régime des croquettes... Durant quinze jours je le voyais déambuler tout petit encore, dans le jardin,j'ai pu l'attraper "petit minou"... Et un jour je ne l'ai plus vu, plus vu du tout... Il a dû sans doute mourir quelque part, tout seul en un recoin ou dans le champ, derrière... Il n'était pas apparemment "très solide" ce petit minou...


     


     

  • Fiodor Dostoïevski, 1821-1881, avait vu juste

    Tolerance 1

    … En son temps d’écrivain Russe du 19 ème siècle sous Alexandre 1er puis sous Nicolas 1er, lorsqu’il écrivit « Crime et Châtiment » en 1866, « Les Démons » en 1871, et « Les Frères Karamazov » en 1880… En une époque où la société russe dominée par l’aristocrarie proche du Tsar, dont une minorité de cette aristocratie, partisane de réformes fut durement traitée par Nicolas 1er, et où la très grande majorité de la population était réduite au servage, et où il n’était aucunement question de tolérance… Fiodor Dostoïevski, connaisseur de la psychologie humaine et en quelque sorte « voyant et donc les yeux bien ouverts non seulement sur la réalité visible mais aussi et surtout sur la réalité profonde, méconnue ou occultée des êtres humains ; avait pressenti que la tolérance qui finirait bien un jour par s’imposer « dans les textes, dans les lois et jusque dans des courants dirigés/canalisés/banalisés d’opinion publique, davantage à des fins intéréssées ou fallacieuses plus que dans un but vraiment louable… Deviendrait – c’est bien ce que l’on voit de nos jours - « un torchon sale que l’on agite tel un étendard et derrière lequel, au risque de déroger et d’être mal vu, il faut marcher, courir, taper dans les mains, suivre le mouvement »…

    « Par chance » (il faut tout de même le reconnaître) – si cela peut être considéré comme une chance – l’intelligence, du moins dans certains pays dont la France, les USA, l’Allemagne, entre autres de par le monde, n’est pas interdite d’expression (elle n’est que zappée, au pire mise à l’index, méprisée, insultée)…

    Mais le drame, le véritable drame à notre époque, c’est que les imbéciles quand bien même ils ne sont pas légions quoique cependant trop nombreux, deviennent dangereux, prédateurs, violents, haineux, libres de leurs mouvements et armés, et que de surcroît on les écoute et même les applaudit lorsqu’ils « tam’tamalbomisent », vedettes de leurs communautés, et que l’on édifie pour eux des « églises de la Culture du 21ème siècle » … Qu’ils brûlent soit dit en passant, quand ils sont en colère et en maraude !

    Les imbéciles sont de plus en plus dangereux et de plus en plus fermés et ennemis déclarés fanatisés de tout dialogue, quasiment irrécupérables…

    MAIS… Il faut le dire et le redire : l’intelligence de la relation et de la bonne volonté, résistante sans pour autant être guerrière, qui peut encore s’exprimer, ne cèdera jamais même dans l’environnement de société le plus défavorable qui soit…