Articles de yugcib

  • "Si c'était à refaire" ...

    … Ne pas savoir ce que je suis venu faire dans cette vie, du 9 janvier 1948 jusqu’au jour de mon « envol dans les étoiles »… Me préoccupe parfois sans toutefois me désespérer…

    Je « fais confiance » (si je puis dire) à celles et ceux de mes semblables qui, de leur vivant en même temps que moi, « savent » (façon de parler) ce que je suis venu faire dans cette vie parmi eux, qui « a pu leur paraître utile » …

    Selon « ce qui est le cas », « si c’était à refaire » « je sauterai à pieds joints dans le même bain » quitte à retrouver dans ce même bain, les mêmes incertitudes et les mêmes inconforts »…

     

  • Exister dans ce que l'on pense

    « Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est une autre chose »

     

    [ Kierkegaard ]

     

     

    … Ce monde de polémique-pilori, de l’aversion et de l’oubli, de réactionnaires, d’obscurantistes, de coalisés de toutes les phobies, et où l’invective se substitue au questionnement, est cependant celui en lequel en même temps, au nom d’un illimitisme du tout permis, au nom d’une liberté sans aucune barrière, au nom d’une ouverture à l’autre qui s’apparente davantage à de l’acceptation, à de la démission et à de l’ abdication , plutôt qu’à cette tolérance que prônait Voltaire au « siècle des lumières »… Est un monde où se multiplient, s’affrontent et se déploient les « émissaires » d’une parole sublimée, contrefaite et brandie telle un insigne de ralliement à un ordre « convenable » ou « de mode »…

     

    Il n’en demeure pas moins, intemporellement, depuis les premiers « grands penseurs » de l’antiquité Grecque et Romaine, que « penser » se fonde sur de l’interrogation et sur de la conscience aiguë de ce qui est ; et que « exister dans ce qu’on pense » ne peut se fonder que sur ce qui, exprimé, se traduit en agissement et en comportement – autrement dit en exemple donné – sans pour autant s’imposer ni être sublimé…

     

     

     

  • Nous approprier la révolution technologique au détriment des puissances dominantes

     

     

    … La révolution technologique avec notamment le numérique et la robotique, met-elle en danger nos démocraties ?

    Il n’y a pas de réponses simples en face de phénomènes devenus extrêmement complexes…

     

    Les récits collectifs, le discours religieux ou idéologique, qui ont structuré la société – et la structure encore – perdent de leur emprise, ou se dissolvent par éclatements, dispersion et communautarismes, sur fond d’individualisme…

     

    Cependant, dans une optique de reconstruction, de partage et de liens s’établissant, le numérique a probablement une place dans cette optique, dans la mesure où les puissances médiatiques et les institutions publiques pourraient se démarquer d’un « ordre du monde » établi par les puissances dominantes lobbyisées fossoyeuses de nos démocraties (ou plus précisément de ce qui demeure encore de nos démocraties)…

     

    Qu’est-ce qui structure et qui fonde, en vérité, les puissances médiatiques et les institutions publiques, sinon les peuples, sinon les gens que nous sommes tous chacun selon ce qui nous est propre, selon ce que nous avons en commun avec les autres , qui, actuellement ne prend pas le pouvoir parce que trop dispersé, peu relié et encore inorganisé dans le combat mené contre les puissances dominantes ?

     

    Nous approprier la révolution technologique, le numérique, la gestion et l’utilisation des milliards de milliards de données, au détriment de ces grandes puissances dominatrices, c’est peut-être là une voie à explorer par les acteurs que nous pouvons être chacun en tant que penseurs, créateurs, concepteurs et responsables… En nous donnant les moyens d’agir, de communiquer, de gérer nous-mêmes, devenant nous-mêmes en quelque sorte les « ingénieurs » ou les « artisans » au quotidien de nos vies et de nos rapports de relation dans cette révolution technologique soustraite aux puissances dominantes…

     

    Est-ce une fatalité que celle de la démission, de la réduction, voire de la disparition de la pensée et de la réflexion ; est-ce une fatalité que celle du marché, de la consommation, de l’individualisme ?

    Imaginons cette appropriation par les acteurs que nous sommes, de la gestion et de l’utilisation de toutes ces données, maîtres que nous serions devenus, du numérique, de l’internet, de la robotique, des « nano-technologies » ?

     

     

  • Petite histoire

    Petite histoire…

     

    … Qui pourrait bien être réelle, si l’on légalisait la GPA afin de permettre à des couples d’homosexuels masculins, d’avoir un ou plusieurs enfants ; l’un des deux partenaires fournissant son sperme à une mère porteuse…

    C’est que – dans « l’état actuel des choses » en matière de manipulation génétique où des progrès ne cessent d’étendre des possibilités de procréation – l’on n’en est point encore à la « gestation par truie » (le porc ayant la même constitution interne que l’être humain)… [ rire insolent et iconoclaste ]…

     

    … Benoît-Thècles, six ans, né sous GPA d’une mère sahélienne , une jeune femme misérable sans papiers, immigrée et hébergée dans un centre d’accueil de Cergy Pontoise ; vient d’apprendre par son papa et par sa papate que sa maman a pu retourner dans son pays, riche de cent mille euros payée par Papate son « vrai papa génétique » après avoir porté durant neuf mois « bébé Benoît-Thècles »…

     

    Papate est cadre dans le design et gagne onze mille euro par mois, Papa est animateur de talk show télévisé et gagne à peu près autant que papate…

    Tous deux, papa et papate sont mariés depuis deux ans et vivent dans un appartement de grand standing à Auteuil, chacun possède sa Lamborghini pour se déplacer et se rendent tous les ans au festival de Cannes, grands amateurs de films branchés qu’ils sont… (Ils ont d’ailleurs applaudi très fort à la prestation – discours de la lauréate de la Palme d’Or, Justine Triet en 2023)… Et, aux élections législatives, Papa et Papate votent pour la NUPES mais n’apprécient guère Jean Luc Mélenchon et la LFI…

     

    À six ans, Benoît-Thècles est entré en septembre dernier à la « grande école », une classe de CP dans un cours privé d’Auteuil situé à moins de 500 mètres de l’appart’ de papa et de papate… Cependant, papate vient chercher son fils en Lamborghini à la sortie de l’école (« sécurité oblige avec tous ces enlèvements d’enfants et toute cette délinquance ambiante même dans les beaux quartiers sous cameras vidéo et policiers présents partout)…

    C’est que… Soit dit en passant… Benoît-Thècles à l’école, n’est pas très bien vu par les autres gamins de son école, pourtant la plupart d’entre eux « gosses’d’riches » et enfants eux aussi, de couples homosexuels (mais nés sous PMA et plutôt enfants de couples de femmes plutôt que d’hommes)…

     

    En effet Benoît-Thècles « essuie » quelques vexations, agressions, de la part des autres gamins de son école… Dans le genre de « ton papa et ta papate ils ont payé gros et cash pour t’avoir, et se sont servi d’une bamboula africaine qui vivait de rapine et de prostitution qui aurait peut-être si ça se trouve, jeté son bébé non désiré à des chacals si elle s’était faite engrosser par le marabout du village ! »…

     

     

    … La GPA ? Oui peut-être… Quand on en sera à la « Gestation par Truie » (ou par Orangue-Outane ou par robot-couveuse)…

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    … Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • Philosophie et psychanalyse

    … Si la philosophie et la psychanalyse sont des sciences nécessitant – dans l’« Ordre du monde »- d’avoir fait de longues études, d’avoir acquis des connaissances lors d’une formation universitaire… Et si la philosphie et la psychanalyse sont des disciplines de spécialistes, d’experts et de docteurs…

    Il n’en demeure pas moins que la philosophie et que la psychanalyse sont aussi « affaire de pensée, de réflexion, de « bon sens », d’observation, de « culture en soi de la relation humaine », du « meilleur de soi-même que l’on peut apporter aux autres dans la mesure où les autres ont besoin de ce que l’on peut leur apporter » … Une affaire en somme, de « potentiel » en soi, sans doute inné, et qui, toute une vie durant, se travaille, s’entretient, s’améliore, se perfectionne, impacte les autres autour de soi – et en même temps, « change la vie en soi » (ce qui est à mon sens « plus difficile »)…

     

    Peut-être que l’Art et que la Littérature, que la poésie, sont des « moteurs »… De philosophie et de psychanalyse ; peut-être que, du Verbe, peut venir de l’agissement, du comportement, dans la mesure où le Verbe motive, incite, impacte…

     

    Assurément, certains docteurs, savants, spécialistes et professionnels en matière de philosophie et de psychanalyse, ne sont pas forcément de « bons médecins des âmes » … Mais, de là dire que ce sont des « crétins » c’est à mon sens « très réducteur » (et injuste)…

     

    Outre ces deux domaines de la science et de la connaissance que sont la philosophie et la psychanalyse, l’on peut dire de tous les savoirs qu’ils sont ceux acquis à l’école, au collège, à l’université, mais aussi ceux acquis à « l’école de la vie », par « autoformation et travail personnel », par ce que les autres (dont nos parents) nous transmettent…

     

     

     

  • Les savoirs ne se réduisent pas à une accumulation d'informations

    … L’internet a modifié notre rapport à l’information, à la connaissance et au savoir, en ce sens que l’accessibilité immédiate à de gigantesques quantités de données, que la circulation massive de ces données dans tous les domaines ; nous ont éloignés de la manière dont auparavant nous acquérions et maîtrisions les savoirs, depuis des milliers d’années, voire depuis l’origine des sociétés humaines, au fil des générations par transmission des savoirs…

     

    Et cela d’autant plus que les milliards de données qui circulent et sont immédiatement accessibles, en quelque domaine de savoir, de connaissance que ce soit, ne sont ni triées, ni indexées, ni classifiées, ni organisées, ni critiquées, et ne font jamais l’objet d’analyse de contenu, d’étude comparative, et par là même n’incitent pas à raisonner, à penser et encore moins à mémoriser ce que l’on apprend ainsi, en cliquant sur des liens dans des pages de Google et autres moteurs de recherche…

     

    Le savoir, la connaissance, ne se réduisent pas à de l’accumulation d’informations, de réponses obtenues à ce que l’on recherche dans tel ou tel domaine… D’ailleurs, tout ce qui ainsi s’accumule ou se superpose ou s’ajoute à tout ce que tel ou tel jour on a trouvé, ne fait que passer, que filer sans laisser la moindre trace, la moindre empreinte et n’a donc aucun impact durable…

     

    Et, étant en cas de besoin, immédiatement retrouvable, dans la même démarche qui consiste à inscrire dans une barre de texte en quelques mots, ce que l’on recherche ; l’information ou la réponse que l’on a obtenue précédemment, et que l’on récupère de nouveau, ne nécessite pas que l’on mémorise, que l’on se souvienne…

     

    Tous les savoirs – scientifiques et autres, dans tous les domaines – se constituent à l’occasion d’échanges, de rencontres, de discussions, de vérifications, de réflexions entre plusieurs personnes, d’expériences vécues, de comparaisons… En somme dans un rapport de relation où chacun des intervenants apporte à l’autre quelque chose qu’il sait et maîtrise…

     

    Google, les moteurs de recherche, les technologies du numérique, l’internet, les automatismes, les centrales de données… N’apporteront jamais ce que peut apporter un rapport de relation d’une part, et ce qu’apportait – avant l’internet et le numérique – la manière dont nous acquérions et maîtrisions les savoirs, d’autre part…

     

    Et, si l’automatisation et le numérique nous éloignent de la manière dont nous acquérions et maîtrisions les savoirs, alors c’est la délégation des savoirs et des décisions aux machines sous forme de procédures, de programmes, de logiciels… Qui s’impose et devient, aux mains des « grands concepteurs et dirigeants dans l’ordre du monde » la puissance dominante par excellence…

     

    Bienvenue dans le siècle 21 des nouvelles puissances dominantes… Et dans le remplacement de la personne humaine par l’individu « objet consommateur »…

     

     

  • L'insoumission

    … L’insoumission est totalement incompatible avec l’exercice du pouvoir, et cela quelque soit ce pouvoir – en place ou en devenir…

    Tout ce que peuvent faire des insoumis c’est d’établir déjà entre eux, de la relation, sachant bien que la relation est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées, de projets et de réalisations, mais aussi d’opposition… Et si possible bien que cela soit difficile, d’établir de la relation (qui également est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées et de réalisations, et d’opposition) avec des gens qui eux, ne sont pas des insoumis, voire sont des gens de l’Ordre dont certains de ces gens détenant du pouvoir…

    Mais des insoumis ne peuvent par eux-mêmes exercer quelque pouvoir que ce soit, l’insoumission se définissant par le fait de n’être d’aucun ordre établi…

    Ainsi dans l’insoumission, c’est le principe de relation – avec ses « règles » naturelles et universelles, qui se substitue à tout ordre établi…

     

     

  • Dans un grand han de heurts

    Cannes 1

    … Dans le grand « han » de heurts en lequel se meuvent toutes les strates en décomposition et en brisures éparpillées de la société autant française que mondiale…

    Dans l’éclat des paillettes, dans la volerie des masques, dans les défilés de robes, de tenues de gala, de coiffures lors des cérémonies de remise de prix…

    Dans les discours engagés et détonnants des lauréats qu’applaudissent jurys et public « branché »…

    Là où s’invitent, nombreux devenus, tous les héros de la saison sur les planches, sur les ondes, sur les murs à perte de vue où tout le monde tague s’existe s’affiche se storyse se selfise…

    J’en demeure à ces émerveillements au détour de quelque visage entrevu, au détour de quelque petite bestiole aperçue sur un brin d’herbe, au détour de tout ce qui me fait rêver…

    J’en demeure à ces émerveillements qui depuis ma toute petite enfance ne se sont jamais décolorés…

    Et avec lesquels un jour je m’envolerai dans les étoiles…

     

     

  • Festival de Cannes 2023

    … Ayant suivi samedi 27 mai 2023 de 20h 30 à 21h15, sur France 2, la cérémonie de clôture du festival de Cannes 2023 ; j’ai été « assez surpris » par la prise de position dans son propos, « résolument et ostensiblement engagée » contre un gouvernement ou un régime en place, de la part de Justine Triet lors de la remise de la Palme d’Or…

     

    Même si j’adhère quasi entièrement au contenu du discours de Justine Triet, notamment en ce qui concerne la « marchandisation de la Culture soutenue par un gouvernement néolibéral cassant l’exception culturelle française » (ce qui est vrai sauf que – il faut le dire – le monde du Cinéma bénéficie d’aides et de subventions de la part de l’état en France) … Il n’en demeure pas moins que, dans le monde de l’Art, de la création, du Cinéma, du Théâtre, de la Littérature, de la musique et de la chanson, « devrait s’imposer »en tant que règle ou principe, l’idée selon laquelle le monde de l’Art, de la création, du Cinéma, du Théâtre, de la Littérature, de la musique et de la chanson, ne peut que se démarquer totalement de tout régime, de tout système, de tout ordre sociétal convenu , de tout gouvernement en place, et cela même dans une indépendance et liberté d’esprit, en l’absence de tout conditionnement de pensée, de tout ce qui doit se croire et se savoir en vertu de ce qui prévaut dans la société d’une époque donnée (en l’occurrence notre époque actuelle avec ses ordres d’opinion sur les réseaux sociaux et dans la rue)…

     

    Ainsi, ce n’est point la place d’un lauréat ou d’une lauréate recevant un prix de distinction pour son talent, son mérite, la qualité de sa production ; de « prendre ouvertement et ostensiblement position » contre un régime, contre un gouvernement, contre un ordre en place, contre un système… D’autant plus que ce gouvernement, que cet ordre en place tel qu’il est, que ce régime, laisse en toute liberté s’exprimer ce lauréat, cette lauréate, dans la contestation, dans la critique… Ce qui ne serait point le cas par exemple en Russie, en Chine, dans un pays de régime de dictature, non démocratique…

     

    Un opposant, un résistant, un anarchiste même… S’il doit choisir entre deux voies lors d’un dépôt de bulletin de vote dans l’urne, ne peut qu’en son for intérieur, au plus profond de ce qu’il ressent et du regard qu’il porte en lui, « opter » - à défaut de ce qu’il voudrait un jour voir s’instaurer selon ses rêves et ses aspirations – pour un gouvernement, pour un ordre, pour un système qui lui laisse la possibilité d’en dire du mal, de le critiquer, de le condamner, de le juger, ce gouvernement, cet ordre, ce système…

     

    Vivre dans un pays, aussi mal dirigé qu’il soit, dans une société aussi déliquescente et démisionnaire qu’elle soit, mais dans un pays « encore libre même d’une liberté conditionnée », mais où l’on ne risque ni la mort ni la prison ni la torture, à cause de ce que l’on exprime… Est préférable, toujours préférable, à vivre dans un pays où l’on risque à tout moment d’être emprisonné ou torturé ou tué – pendu ou passé par les armes – à cause de ce que l’on exprime…

     

     

    De même que lors d’une cérémonie de clôture de festival de Cannes, un artiste, une vedette de la chanson et de la musique, lors d’une campagne d’élection présidentielle, ne doit pas s’afficher en soutien dans un grand spectable, pour tel ou tel candidat : ce n’est point là sa place, sa véritable place ne pouvant être que celle de la création, de la production d’œuvres « dérangeantes » ou singulières, purement personnelles dans le regard porté et exprimé…

     

     

  • Le principe de relation

    … Le principe de relation dans son ensemble, dans sa diversité et dans sa pluralité, qui existe et s’applique entre tous les êtres vivants de toutes espèces, entre tout ce qui vit et évolue sur notre planète et dans l’univers partout où est apparue la vie sous quelque forme que ce soit ; entre également toutes particules, molécules, atomes, électrons ; entre tout ce qui constitue de la matière, de l’assemblage, qui est de l’énergie, se déplace, se transforme… Tout cela selon les lois physiques et chimiques de l’univers – ou de chacun des autres univers…

     

    Le principe de relation en particulier celui qui existe et s’applique, sur notre planète la Terre, dans le monde actuel de huit milliards d’humains, de huit milliards d’individualités, chacune de ces individualités dans ce qu’il y a de commun avec les autres individualités, chacune aussi dans ses singularités propres et dans la façon dont elles fonctionnent individuellement chacune d’entre elles…

    Contient toutes les morales, aussi naturellement, aussi intemporellement, tout comme des planètes peuvent avoir une atmosphère, tout comme les étoiles telles que notre soleil peuvent émettre de la lumière, de l’énergie, tout comme des étoiles en formation peuvent éjecter de la matière…

     

    Le principe de relation contenant, incluant toutes les morales, tout ce que nous, humains, définissons comme étant « moral »… « Se suffit donc par lui-même », les « règles » étant naturellement établies selon les lois physiques, les lois de l’univers…

     

    Ainsi ce que dans notre pensée humaine nous appelons « respect, considération, reconnaissance de ce qui est tel que c’est »… Entre dans le principe général et universel de la relation entre les êtres et les choses… De même qu’entre dans ce principe de relation, de l’opposition, de l’assemblage ou association, de la symbiose, de la violence, de la prédation, de la vulnérabilité, de l’inégalité des conditions de chaque être et chose, du caractère aléatoire des choses, de l’attirance, de la répulsion, du rapport de force…

     

     

    Les dinosaures il y a cent millions d’années, ne faisaient pas entre eux, de storie’s et ne débattaient pas d’immigration, de religion, d’avenir de notre planète, pas plus que les termites et les cloportes depuis avant que l’Homme n’apparaisse sur Terre ne font entre eux des G7 et des G20 de grandes puissances termitières ou cloportéennes…

     

     

  • Débats publics à la radio

    … Sur RTL, RMC, SUD RADIO entre autres stations de « grande écoute » notamment entre 11h et 14h, lors d’émissions de débat public au cours desquelles sont invités à s’exprimer, des auditeurs, sur des sujets « brûlants » d’actualité en général des « sujets sensibles »… Il est souvent question depuis plusieurs semaines, d’immigration, et il « va sans dire » que les prises de parole sont des « prises de bec », et se poursuivent dans d’épuisantes et violentes polémiques entre les « pour » les « contre », les « inquiets », ceux et celles qui ont peur de « ces autres venus d’ailleurs », de culture, de mode de vie, de religion différente, considérés inassimilables, opposés à nos valeurs, vivant en communautés…

    Tout cela, il faut dire, sur fond d’islamisation, d’extrême droite, de violences et agressions au quotidien, d’incivilités, dans les « cités », dans les quartiers, partout en France dans les lieux de forte densité démographique et de diversités de « types de population »…

     

    À vrai dire, l’immigration « massive » à laquelle on assiste depuis deux ans en France et en Europe, n’est encore à l’heure actuelle, que celle de « flux circonstanciels », tels les flux qui se sont succédés au fil des âges, des siècles, partout dans le monde ; les « problématiques » demeurent à peu près les mêmes que celles dont on parle aujourd’hui…

     

    Mais dans les années qui viennent, en ce siècle de densité démographique accrue, de calamités climatiques, de régions de notre planète dont les ressources en eau et en alimentation s’épuisent, de sols qui deviennent improductifs ou stériles ; régions de plus en plus impactées par le changement climatique et qui s’étendent au-delà de leurs limites « normales », il est certain que les flux migratoires vont s’intensifier, depuis les régions et pays impactés vers les régions et pays « moins affectés » (qui, soit dit en passant, le seront aussi, affectés)…

     

    En conséquence nos « modèles actuels de société », notre mode de vie, de consommation, les cultures millénaires qui sont les nôtres depuis l’antiquité grecque et romaine, tout cela va « voler en éclats » (l’on assiste déjà au début de l’ « éclatement »)…

     

    Aussi, ce combat qui est celui mené pour « sauver ce à quoi on tient » en face des « invasions barbares » est, soit « perdu d’avance », ou n’aura plus aucun sens, sur un « navire Terre » qui est train de sombrer et, sur lequel on « fait encore la fête, on danse, on bouffe, on « vaque à ses dadas » sur les ponts et avant ponts – promenade – galeries marchandes – salles de jeux, que les flots ne submergent pas encore…

     

    Alors bien sûr, sur ces « pont-promenade – galeries marchandes », les passagers de troisième et quatrième classe au milieu de leurs couffins dans les entreponts où il est devenu impossible de rester, ne sont pas les bienvenus ! …

     

     

     

  • Manque d'eau dans plusieurs villages en France

    … L’eau, au robinet dans les habitations, aux fontaines et dans les canalisations (réseau de distribution), n’arrive plus dans quatre communes des Pyrénées Orientales : Corbère, Corbère les Cabanes, Saint Michel de Llotes, Bouletermère… Ainsi que dans une centaine de villages en France lors de périodes de sècheresse en été ou durant 5 ou 6 mois dans d’année…

    L’on pourrait imaginer – et « mettre en pratique » - une décision par arrêt préfectoral dans les départements les plus impactés par le manque d’eau non seulement potable mais aussi pour les usages de la vie courante (cuisine, vaisselle, toilette, laver le linge, etc.)… Obligeant les possesseurs de piscines à laisser pomper et récupérer dans des camions citernes la totalité du contenu de leur piscine…

    Dans les années 50 lorsque les cabinets se trouvaient dehors, dotés de fosses sceptiques fermées qu’il fallait périodiquement vider, passait tous les trois mois environ ou selon des durées variables du fait de l’utilisation fréquente ou moins fréquente des cabinets extérieurs à la maison, le camion citerne « pompe à merde » en général un camion citerne de maraîcher…

    L’on pourrait en faire autant avec la flotte des piscines de tous les possesseurs de piscines !

     

    Petite anecdote :

     

    En 2007 mon voisin Portugais, à Tartas dans les Landes, Fransisco, ayant vécu jusqu’à 30 ans dans la région de Porto sous Salazar, lorqu’il a acheté la maison voisine de la mienne, le premier travail de transformation qu’il effectua, consista à « boucher la piscine » en l’enterrant sous les tombereaux de terre qu’il fit venir…

    À l’origine il y avait en effet une piscine devant la maison, qui fut successivement occupée par deux familles avec enfants…

    Fransisco avait bien plusieurs petits enfants qui vivaient avec leurs parents en région parisienne, mais les fils et filles de Fransisco ne venaient que très rarement (au mieux une fois par an en été durant une semaine)… Alors Fransisco trouvait « inutile » la piscine (ainsi que Salomé sa femme) et s’empressa-t-il aussitôt acheté la maison, de « boucher la piscine » et de « planter des patates » à la place !

    Ayant été témoin du travail effectué par Fransisco pour « boucher la piscine », j’ai ri et applaudi vivement à cette initiative, et proposé à Fransisco, mon aide pour les travaux de terrassement…

     

    … Vous m’avez compris : je n’ai jamais eu et n’aurai jamais, de piscine dans mon jardin !

     

     

     

  • Titain et Pomponnette

    … En décembre 1959 j’habitais avec mes parents à Blida, en Algérie, dans un HLM de neuf étages, le bâtiment R, où nous occupions l’appartement 57 de trois pièces, situé au 9ème étage…

    Ce bâtiment, parmi d’autres dont la plupart n’avaient que 4 étages, se trouvait en périphérie de Blida, à Montpensier, où en été lorsque l’eau courante ne parvenait pas au delà du 4ème étage, nous allions avec des seaux, chercher l’eau à la fontaine du vieux village de Montpensier.

    Seaux qu’il fallait remonter, mais il y avait l’ascenseur (quand il marchait)… Normalement cet ascenseur fonctionnait en mettant une pièce de 5 francs (anciens) dans un boitier… Mais personne ne mettait, en fait, de pièce : l’on introduisait dans la fente, un tube d’aspirine écrasé ou quelque bout de ferraille applati… Et ça marchait ! De telle sorte que le Régisseur, encaisseur des loyers et des pièces de 5 francs de l’ascenseur, faisait piètre recette avec l’ascenseur…

     

    En ce mois de décembre 1959 j’allais sur mes douze ans et me rendais souvent, quasiment tous les jours chez nos voisins occupant l’appartement 58 formant angle du bâtiment, un logement de 4 pièces « famille nombreuse » où vivaient là monsieur et madame Champion et leurs enfants : Mireille allant sur 11 ans, Jean Jacques 4 ans, Richard 3 ans et Philippe le petit dernier, un bébé né en août 1959… Il y avait aussi dans ce logement de 4 pièces, la vieille maman, Italienne, de madame Champion, qui prisait (sa fille fumant des Bastos). La mémé ne parlait qu’Italien ou Arabe, très peu et très mal le Français.

     

    Monsieur Champion travaillait comme ouvrier sur les voies ferrées en gare de Blida, et gagnait à l’époque 70 000 francs (anciens) par mois, plus les allocations familiales ; autant dire que chez Champion « on roulait pas sur l’or » et les fins de mois étaient très difficiles…

    Ma mère, souvent, dès le 20 du mois et parfois même avant, faisait passer discrètement à madame Champion, un billet de 5000 francs… Mon père, inspecteur des PTT aux télécoms, au Central Téléphonique de Blida, gagnait lui, 120 000 francs par mois ; on était donc « des riches » et, à midi – pas forcément rien que le dimanche, ma mère mettait sur la table au repas de midi, une bouteille de Château Romain (un « pinard » qui coûtait 230 francs)…

    Mon père à cette époque, fumait des « camélia sport » et avec mon argent de poche j’achetais « Pim Pam Poum » en album de 60 pages, Mickey, les Pieds Nickelés, et des pains de pâte à modeler…

     

    Les vacances de Noël approchaient, chez Champion dans tout l’appartement, d’une pièce à l’autre, en liberté, circulait Titain le lapin, depuis un mois environ, que monsieur Champion avait acheté au marché pour 5 francs…

    Ce Titain était comme un chat de la maison, apprivoisé, peu farouche et je jouais avec lui ; il faisait ses crottes (des petits pois noirs) sous les lits, il mangeait des épluchures de légumes…

    Au lendemain de la Noël, chez Champion, je cherchais Titain, et ne le trouvant pas je demandai à madame Champion « où est passé Titain » ?

    Je revois encore le visage penaud et les yeux dans les pantouffles de madame Champion qui « ne savait quoi dire » de la disparition de Titain…

     

    Un autre jour, très précisément le 20 mai 1960, disparaissait tragiquement et accidentellement Pomponnette, une chatte que madame Champion avait recueillie perdue dans le village de Montpensier…

    Cette Pomponnette était grimpée sur la rambarde du balcon, le long de la coursive desservant les 6 appartements de l’étage, et en dérapant, elle est tombée du 9ème étage et s’est écrasée tout en bas…

     

     

  • La Toile, espace de liberté

    … De tout ce qui est dénoncé fustigé, désapprouvé; de tout ce à quoi l’on n’adhère pas, et qu’à sa manière on dénonce, fustige, désapprouve et ne suscitant pas d’ adhésion, exprim é tel quel à sa manière…

    De tout ce qui met en colère…

    De cet « ordre d’opinions, de comportements, de productions du genre storie’s et scoops du jour d’un tel/d’une telle sur la Toile, de déversements de vie privée, de tout ce qui est d’ordre personnel, intime (relations de couple, relations entre proches, problèmes de santé, exposition – même partagé – de déboires, de peines de cœur… De photos de famille notamment avec ses enfants »)…

     

    Oui, de tout cela pouvant être évoqué, dont on peut se moquer, que l’on peut caricaturer, de toute une littérature déjantée et qui parfois dérange ou incite davantage à zapper qu’à lire…

    Il n’en demeure pas moins qu’il n’y a « de leçon de morale » à donner à personne, absolument personne…

     

    La toile toute entière est un mur infini sur lequel tout peut être tracé, tagué, exposé, raconté en mots et en images, par tout un chacun sur cette planète…

    Colère, dénonciation, non adhésion à un ordre d’opinions et de comportements consistant à « faire comme tout le monde » parce que c’est « de mode ou de l’air du temps » ou parce que « ça en jette », ça émeut et c’est plébiscité par des likes et des partages… Oui…

    Mais « moraliser »… Non…

     

    La Toile est un espace de liberté totale, un espace où tout peut être produit, visible, quelle que soit la forme, la présentation, le contenu, le pire comme le meilleur, le beau et le laid, l’ordinaire et le singulier…

     

    S’il doit y avoir une « morale », cette « morale » ne peut-être faite que « d’indépendance d’esprit », de « liberté en soi » en face de tout ce qui est visible et auquel on n’adhère ou n’adhère pas, sur lequel on porte son propre regard, un regard parvenant à se libérer de ce qui le voile, le fausse, l’obscurcit, le conditionne…

     

    Les « storie’s », les « scoops du jour », si t’es de droite ou de gauche, si tu fais 10 fautes d’orthographe dans un texte de dix lignes, si tu causes « patates/salades/le monde qui va mal/la météo/ta dernière croisière/et tant d’autres choses de ta vie qui court… Le MUR il est à toi comme il est à tous…

     

    Sera reconnu ce qui doit être retenu dans tout ce qui paraît, bien que ce qui sera reconnu et retenu ne le soit pas forcément au moment où ce sera vu…