Articles de yugcib

  • Accueil mitigé voire hostile des touristes russes

    … Selon les estimations d’ Oxford Economics, le nombre de touristes russes qui avoisinait en 2019 – en France et dans l’Union Européenne – 310 000 personnes, ne s’établissait plus en 2022 qu’à 99 300 personnes (été 2022)…

    Et en 2023 (été 2023), par rapport à l’été 2022, le nombre de touristes russes dans l’Union Européenne et en France, a diminué de 84 %, c’est à dire qu’il n’y aurait plus actuellement en cet été 2023 en Europe, que 16 000 touristes ou visiteurs russes environ.

     

    Quelles peuvent-être (catégories sociales, touristes aisés et autres) ces 16 000 personnes sachant que :

    -Il leur a été très difficile et très complexe de pouvoir obtenir, chez eux en Russie, un visa de tourisme ou de court séjour de 3 mois maximum…

    -Ils n’ont pas pu venir en avion puisque les compagnies aériennes russes sont interdites de survol du territoire de l’Union Européenne, et qu’il doit en être de même pour les compagnies aériennes européennes au dessus de la Russie vers les aéroports russes.

     

    Et comment et dans quelles conditions ces 16 000 personnes peuvent-elles être accueillies dans les hôtels, les restaurants, les chambres d’hôtes, les lieux de séjour touristique ? (l’accueil « ne doit pas être particulièrement chaleureux »)…

     

    À un an du début des JO de 2024 à Paris, le Comité International Olympique n’a pas édicté des règles claires sur la participation des athlètes russes et biélorusses…

    Accueillir des athlètes russes et biélorusses est pour les autorités un véritable casse tête et il semble qu’une majorité d’intervenants, d’organisateurs, soient opposés à la participation d’athlètes russes et biélorusses aux JO de 2024… Et que d’ailleurs Vladimir Poutine et son gouvernement y sont résolument opposés et souhaitent organiser des JO chez eux avec leurs pays invités…

     

    Comment imaginer un « accueil » avec tout ce que cela implique d’organisation, d’athlètes russes et biélorusses durant les JO à Paris , vu l’animosité ambiante ?

     

    Au 21ème siècle dans l’état d’un monde d’aujourd’hui aussi désuni et conflictuel, nous ne sommes plus dans l’esprit qui prévalait dans l’antiquité Grecque au temps des premiers JO qui avaient lieu en Grèce tous les 4 ans et au cours desquels était observée une trève, une suspension des combats guerriers…

     

    … Cela dit, l’on peut critiquer le « tourisme de masse » pour ce qu’il génère de conséquences désastreuses sur l’environnement naturel, par la pression liée aux activités de loisirs…

    Mais il n’en demeure pas moins que la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022, est cent sinon mille fois plus impactante désastreusement pour l’environnement naturel au niveau planétaire, que le « tourisme de masse » en France en été 2023…

     

     

    … Allez, les « bizounours » et les « grands penseurs sur l’ouverture aux autres, pétris de morale en matière d’accueil, les « se départissant d’intérêts purement commerciaux – accueil oblige » ; les multiculturalistes surconvaincus passés à la moulinette du progressisme sociétal et de la tolérance étendardisée – followérisée… J’attends vos « arguments » ! …

     

     

     

  • La neutralité

    … La neutralité dans la prise de position, de parti, d’idée, d’opinion… Ce n’est pas la même chose que la vision en soi, que la pensée qui nous vient de ce que l’on observe, de ce dont on témoigne – et qui est différent du commun…

     

    Il n’y a quasiment pas d’indépendance d’esprit ni de pensée ni de réflexion dans la neutralité : la neutralité c’est plutôt l’opinion commune dominante à laquelle on adhère tacitement, une manière en quelque sorte « confortable » de ne pas prendre ouvertement position ou parti, laissant ainsi supposer que l’on « voit différemment les choses » mais en réalité « mine de rien » c’est bel et bien du côté de ce qui oppresse, du côté de ce qui domine ou prévaut, que l’on se situe sans se l’avouer…

     

    La neutralité c’est aussi « sécurisant » dans la mesure où, ne prenant pas ouvertement ou publiquement parti dans une situation particulièrement sensible pouvant impliquer de l’engagement, du comportement, l’on ne risque pas de devoir payer le prix de notre engagement – notamment lorsqu’il y a quelqu’un à défendre, à aider, à secourir…

     

    La neutralité c’est l’indifférence, c’est le « laisser faire », c’est une forme de lâcheté, c’est « se dédouanner », c’est accepter tacitement, c’est trompeur dans la mesure où la neutralité est confondue avec l’indépendance d’esprit…

     

    À grande échelle dans la société, la neutralité c’est le rempart qui protège toutes les forteresses, c’est sur ce quoi s’appuient les dominants, les décideurs, les oppresseurs, et les systèmes qu’ils mettent en place…

     

    Ne sois pas neutre mais sois libre – de penser, d’agir, face à ce dont tu es témoin, face à ce qui prévaut, face au silence, face à un courant d’opinion, face à l’indifférence, face au regard que l’autre porte sur ce qu’il voit…

     

    Sois même libre face à ce que tu vois par tes yeux, face à ce que tu entends par tes oreilles, face à ce que tu touches avec tes doigts, face à l’idée que tu te fais des choses et pour conclure, ne sois pas dans l’imposture c’est à dire dans l’apparence qu’il y a à être libre, à se déclarer libre…

     

     

  • Le premier pas

    … Lorsque tu te dis «  ce n’est pas forcément à moi de faire toujours, à chaque fois, dans la relation, le premier pas vers les autres » ; réfléchis à ceci :

     

    Il y a des gens qui font toujours ou très souvent le premier pas vers les autres, parce que c’est dans leur naturel, dans leur tempérament, dans leur caractère…

     

    Il en est d’autres au contraire, qui ne font jamais ou presque jamais, le premier pas… Mais qui ne sont pour autant ni meilleurs ni plus mauvais qu’un autre et qui peuvent même « avoir une belle âme »… C’est dans leur naturel, leur tempérament, leur caractère, de ne pas faire le premier pas vers les autres…

     

    Il y en a quelques uns – peut-être les plus nombreux – qui font une fois, deux fois le premier pas vers les autres, et, constatant que « ça ne répond ou ne réagit pas » ou que « ça réamorce tant soit peu sans vraiment durer ou réexister »… Ne vont plus du tout par la suite, faire une troisième, une quatrième fois le premier pas… Et, en conséquence, la relation se distend et disparaît…

     

    À noter que les gens qui font, naturellement et parce que c’est dans leur tempérament, toujours le premier pas vers les autres ; ne se posent jamais la question de savoir pourquoi, ou dans quel but ils le font, le premier pas : ils le font, c’est tout…

    Et il en est de même pour les gens qui ne font jamais le premier pas vers les autres : ils ne se posent pas la question non plus, ils ne font tout bonnement jamais le premier pas, c’est dans leur naturel, dans leur tempérament…

     

    Si tu te situes dans la catégorie des gens qui font une fois, deux fois – mais pas trois ni quatre fois- le premier pas… Tu ne peux (cela devient d’ailleurs une nécessité) que te faire à l’idée du caractère aléatoire de la relation, si « solide » et « durable » qu’elle t’as paru être durant un certain temps…

     

     

  • Une société de provocation

    … Selon Romain Gary qui en 1969 écrivait dans « Chien Blanc » publié par Gallimard en 1970 :

     

    « Cette ruée au pillage est une réponse naturelle d’innombrables consommateurs que la société de provocation incite de toutes les manières à acheter sans leur en donner les moyens. J’appelle "société de provocation" toute société d’abondance et en expansion économique qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants, tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu’elle provoque à l’assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés, en même temps qu’elle lui refuse les moyens de satisfaire cet appétit. »

     

    … L’on peut en dire autant de la ruée au pillage qui, 54 ans après des émeutes en 1969 dans une Amérique de l’époque encore blanche et dominante et où dans les bus les Noirs n’avaient pas accès… Soit en 2023 lors des émeutes dans plusieurs grandes et moyennes villes de France à la fin du mois de juin, a vu nombre de vitrines saccagées, commerces et boutiques et Grandes Surfaces vandalisées et pillées… Par des jeunes – et des moins jeunes – quasiment tous exclus de la société de consommation (quoique certains de ces jeunes et moins jeunes soient des voyous, des « casseurs » et acteurs d’une « économie souterraine » -drogue, vols, prostitution, trafics de toutes sortes), agissant en bandes plus ou moins organisées, dominant des quartiers entiers de « cités » et grands ensembles résidentiels en banlieue de grandes villes)…

     

    Les voyous, les perturbateurs, les contestataires, les associaux, les révoltés, les voleurs, les agresseurs, les exclus réagissant par la violence… Ont toujours existé à travers les âges, les époques…

    Mais ce qui est nouveau dans la société d’aujourd’hui, et qui s’accentue et s’étend, notamment et en particulier en ce qui concerne les moins de trente ans d’âge, c’est cet individualisme dépourvu de toute considération voire de respect de l’autre, un individualisme renforcé, soutenu et entretenu dans un système d’économie consumériste de marché qui de surcroît tend à se définir et à se maintenir comme étant du « développement durable et adapté »… Lequel « développement durable » de toute évidence, est loin de profiter à tout le monde – mais devient la préoccupation essentielle des gens bénéficiant de ce « développement durable » à sauvegarder à n’importe quel prix autant dire au détriment de la relation humaine, du rapport à l’autre, du respect, de la considération de l’autre…

     

     

  • Combinaison peu heureuse

    … Condescendance, mépris, opposition systématique, lapidaire, agressive à ce qui est exprimé…

    Combiné avec belle maison à la façade qui en jette, avec grosse bagnole genre 4/4 à rallonge très mastoc grand museau américain…

    Ça n’arrange pas les choses dans la relation…

    Pas plus d’ailleurs que combiné avec baraque déglinguée, Fiat Panda ou vieux vélo…

    Ou grosse culture ou pas de culture du tout…

    Ou croyant ou pas croyant en Dieu…

    Ou belle ou moche âme selon des critères personnels…

    Mais…

    L’indifférence, le silence, la non réactivité, le laisser-faire des ni meilleurs ni plus mauvais qu’un autre, autrement dit des « bons » au sens très élargi…

    C’est plus effrayant que l’oppression, que la violence des méchants…

     

     

  • LOrdre ou plus exactement LES Ordres

    Diderot 1

    … Mais écoutez et faites confiance à celui, à celle qui se réfère à un ordre n’ayant rien à voir avec l’ordre du monde des Hommes constitué à vrai dire non pas d’un seul ordre mais d’un nombre indéterminé d’ordres différents les uns des autres mais tous aussi dominants, réducteurs, formateurs, partisans, fanatisés pour certains d’entre eux et ayant pour caractéristique essentielle de désunir, de séparer ou d’isoler des Hommes formant entre eux des communautés axées sur des vérités pré-établies décrétées, légiférées…

     

    Tout ordre constitué, qu’il soit politique, économique, religieux, idéologique, sociétal, culturel, moral, de pensée, de mode, de courant d’opinion, et qui prétend rassembler, uniformiser, a ses meneurs, ses dirigeants, sa caste de privilégiés (les « chiens de garde », ses lois propres, ses concepts, et surtout sa clientèle – fidélisée par ce que l’ordre apporte de relativement confortable, sécurisant, ludatif ; ou tacitement adhérante…

     

    L’ordre n’ayant rien à voir avec l’ordre et LES ordres du monde des Hommes est celui qui règne intemporellement depuis ce que les astrophysiciens et les scientifiques appellent le « Big Bang » (et à ce qui précède le « Big Bang ») et qui est un « ordre naturel, cosmique, universel, fait de lois physiques et chimiques impliquant de la relation entre les corps, les particules, par interaction ; de la relation entre les êtres vivants selon les principes d’opposition, d’attraction, de symbiose, d’association, de reproduction (sexuée ou autre puisqu’il existe plusieurs modes de reproduction)…

     

     

  • Différence et ressemblance

    … Par ce qui le différencie des autres, un humain ne peut être le « copié/collé » d’un autre humain.

    La différence réside surtout dans ce qu’il y a d’unique, d’exceptionnel, d’authentique, de singulier, d’un humain par rapport à un autre humain tout aussi unique à sa manière d’être et de faire…

    Mais il y a également tout ce qui est ordinaire, banal, commun, vulgaire, bruyant, dans les comportements, les opinions et les idées exprimées qui se diffusent et se relayent ; et l’ordinaire, le banal, le commun, le vulgaire, le bruyant, tout cela diversement mélangé en chaque humain, fait que tous les humains se ressemblent, à l’exception de ceux dont la pensée et les idées induisant des comportements, ne sont pas les pensées et les idées qui circulent habituellement dans les courants dominants d’opinions…

    Peu d’humains reconnaissent ce qu’il y a d’ordinaire en eux, et peu d’humains également, reconnaissent ce qu’il y a d’unique, d’authentique, de singulier en leur semblable – même proche d’eux…

     

  • Le tableau raté

    … Le grand, l’immense, l’infini tableau de la vie, du monde, de tout ce qui dans son ensemble le compose, ce tableau… Est raté…

    Un tableau raté, oui…

     

    Mais une part de ce qui fait le tableau lorsque l’on le contemple en ses détails, dans les nuances de ses couleurs, dans ce que l’on parvient à voir que les premiers plans nous obscursissent ou nous déforment, est à ce point sublime que cette part de sublime si minime soit-elle, nous le fait aimer, ce tableau raté, en dépit de quelques coups de poing parfois assenés sur une table, sur un mur, sur une porte qui ne s’ouvre pas ou une porte qui s’ouvre sur une pièce où l’on étouffe…

     

     

  • Sur le sang des communards ...

    Sacre coeur en feu

    … Fut édifiée cette « verrue architecturale » qu’est le Sacré Cœur à Montmartre, de 1875 (première pierre posée en 1875) jusqu’en 1919, année où cette « verrue » a été consacrée le 16 octobre par le cardinal Vico en présence de l’arhevêque de Paris, Monseigneur Amette…

     

    « Un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude », aussi furax qu’iconoclaste, aux touristes – de France, d’Europe et du monde entier (sauf peut-être des Qataris, des Saoudiens et en général des touristes musulmans) – qui viennent par dizaines voire centaines de milliers chaque année, visiter cette « verrue », cet édifice construit sur le sang des Communards en « expiation » des « désordres et des violences » commis par les révolutionnaires de la Commune de Paris en 1871…

     

    S’il y a bien dans notre pays, la France, un édifice « sacralisé » et mondialement connu visité – et badé, admiré – que je souhaiterais voir détruit, incendié lors d’émeutes du genre de celles que l’on a connues fin juin 2023… C’est bien le Sacré Cœur de Montmartre !

     

    L’âme des Communards, des fusillés le long du mur d’enceinte du cimetière du Père Lachaise, les victimes de ces troupes de Versaillais d’Adolphe Thiers, tortionnaires, assassins et vendus aux Prussiens (rappellons : cent trente mille Versaillais contre vingt mille combattants de la Commune- un combat manifestement inégal)… L’âme des Communards à jamais maudira ces tristes et horribles assassins Versaillais de Thiers, cette république de bourgeois encuraillés – et de gens du peuple des autres villes et des provinces françaises qui, dans une immense majorité pensaient que les communards n’étaient que des soudards braillards et feignants (en un mot de la racaille)…

     

    Cette république de l’Ordre établi pour les possédants et pour les dominants, les grands capitaines de l’industrie et les « deux cents familles » de privilégiés au quotidien de vie à mille lieues du pauvre bougre trimant dans les usines ou dans les champs ; cette république de curés, d’évêques et d’archevêques, de couvents pour les filles, de soumission de la femme ; cette république « moralisante et pétrie de vertu » qui – soit dit en passant - fut une république de scandales, une république anti sémite avec l’affaire Dreyfus ; une république colonialiste avec toutes ses possessions au-delà des mers ; cette république donc, la 3ème du nom, qui n’était pas – très loin s’en faut- celle de Louise Michel ! Et qui a édifié sur le sang des communards, cette horrible verrue qu’est le Sacré Cœur !

     

    Inutile de vous dire, que de ma vie entière, jamais je n’y ai mis les pieds à l’intérieur et que « je ne peux pas la voir ni en peinture ni en photo ni en carte postale, cette énorme verrue qui défigure le paysage de Montmartre (et de la France)…

     

     

  • Quelques questions entre tant d'autres

    Est-ce que le bleu de ton âme c’est le même bleu que le ciel ?

    Gros toutou, quand tu fais « waouh waouh » très fort et très méchant, ne veux-tu pas en fait me dire bonjour?

    Grosse vache, si, au lieu d’être brune, rousse ou blanche, tu étais bleue ou verte, est-ce que les limaces auraient des pattes? ¨

    Pourquoi le petit oiseau ne vient-il pas picorer dans ma main alors qu’il y a plein de bonnes choses entre mes doigts?

    Peux-tu être sale dans ton cœur avec un aussi joli visage?

    Pourquoi le crapaud a-t-il si mauvaise presse?

    Pourquoi c’est que les Huiles qui sont dans le journal et à la télé?

    Pourquoi être né, puisqu’on doit mourir ?

    N’y-a-t- il pas sur Terre plus d’ennemour que d’amour ?

    Est-ce qu’un curé ou une bonne sœur va forcément au Ciel?

    Pourquoi une femme ou un homme peut dire « je t’aime » en te regardant tout droit dans les yeux et, le jour même ou un autre jour, être dans les bras d’un autre?

    Pourquoi les ordinateurs pas forcément parce qu’ils sont trop vieux, te “chient” une pendule au milieu de l’écran ?

    Pourquoi le gros intestin d’une jolie fille bien habillée peut-il émettre d’aussi mauvais gaz que le trou de bale d’un vieux fonctionnaire à crâne d’œuf?

    Pourquoi demain et pas aujourd’hui alors que demain je serai peut-être mort?

    Pourquoi c’est si important, quatre sous de plus, pour un Riche?

    Pourquoi des pauvres quand ils deviennent riches, font-ils encore plus suer le burnous aux pauvres restés pauvres, que des riches depuis toujours qui exploitent des pauvres ?

    Arriverait-on à dresser des singes comme on dresse encore, même après l’abolition de l’esclavage, des hommes?

    Quand on met deux euros dans le Dada, pourquoi ça trémousse si peu de temps?

    Et pourquoi d’ailleurs, être obligé de mettre tout le temps, deux euros dans le Dada?

    Est-ce uniquement une question de rentabilité, que de mettre deux euros dans le Dada?

    Si l’Homme descend du Singe, pourquoi la Vache ne descendrait-elle pas de Pythagore?

    Et si toutes ces vérités, ces repères, ces croyances, ces définitions, ces postulats, ces concepts, ces Humaineries… Ce n’était pas, en fait, pour nous voiler cette incommensurable « Non Connaissance »?

    La Religion, la Philosophie, la Science, la Politique… Ne seraient-elles que « croquettes pour toutous de meute »?

     

     

  • Musicalarue 2023 Luxey Landes

    Musicalarue

    .. Cela fait plusieurs années que je ne me rends plus à Musicalarue...

     

    Lors des années où j'y allais – c'était autour du 15 août – jusqu'à 18h on ne payait pas et à partir de 17h 30, toutes les personnes présentes étaient invitées à sortir afin de se présenter à des caisses où il fallait payer dans les 20 euro pour assister à tous les spectacles après 18h...


     

    Mais, passé 1h du matin, ça redevenait gratuit et accessible à tous, de telle sorte que, passé 1h du matin, arrivaient "des hordes" de "marginaux" la plupart des drogués, à tel point que ça puait le hasch partout dans l'air ambiant, qu'on voyait des tas de mecs et de nanas avec des chevelures de toutes les couleurs, des habillements hyper excentriques, des allures complètement déjantées, des piercings et des anneaux aux chevilles, au nombril, aux oreilles, aux lèvres, dans le blanc de l'œil... Et que ce "monde là" se dandinait de la fesse, battait des mains et des pieds, et en plus de fumer des joints, des "pétards" comme des bâtons de chaise, se shootaient aussi en buvant dans des verres en carton des cocktails corsés, de la bière, et autres boissons alcoolisées en quantité absolument énormes...


     

    Par moments y'avait "de la frite dans l'air" en ce sens que des "accrochages" conflictuaux survenaient, des bagarres, et que certains de ces "marginaux" devenaient agressifs.


     

    Et la musique de divers groupes déjantés n'était que "battements de cœur de pieuvre" autrement dit de la musique "tam'tamique" assourdissante…


     

    La dernière année où je suis allé à Musicalarue, j'avais invité ma cousine, et passé minuit, on n'a pas pu rester tant ça dérivait dans le sens de ce que je décris ci dessus. Et c'était à partir de 18h, aux caisses, déjà à l'époque plus de 20 euro l'entrée... (et gratuit après minuit)...


     

    Nous avions vu aussi, durant les 3 ou 4 jours de Musicalarue, dans un grand champ transformé en camping par la municipalité de Luxey, à perte de vue, et serrées les unes contre les autres, des centaines de tentes Quechua et autres, des toilettes algéco, des stands de fast food devant lesquels se tenaient des queues interminables...


     

    J'imaginais les toilettes bouchées, la galère que ça devait être pour trouver une place où poser sa tente, et, pour les gens venus en bagnole, où pouvoir se garer à plus de 2 km des abords de Luxey !


     

    Ouais... Musicalarue "j'en ai soupé" (mal soupé) et j'y reviendrai jamais ! Juste une question pour terminer : "est-ce que c'est "ça" la marginalité? Celle de la plupart des marginaux que l'on voit, en hordes de manifestants communautarisés à l'extrême, agressifs, ostentatoires, en fringues de cirque, canette de bière à la main et pétard au bec, fous de musique tam'tam...?


     

    Cette "marginalité là" n'entre – t – elle pas dans le sens commun ? Ne tend – elle pas à imposer une nouvelle domination qui, différente de celle des dominants par l'argent et par le pouvoir économique de marché, des décideurs en assemblées d'actionnaires... N'en est pas moins insupportable?


     

     

  • Comment va le monde en 2023, de huit milliards d'humains ?

    … Quatre vingt millions de personnes règnent sur le monde en tant que les plus riches et donc possédant le plus de biens, de terrains, de tout ce qui se loue, s’achète, s’utilise ; dominent et décident, font et défont les gouvernements, et n’ont d’autre morale que celle de l’argent, du profit, de la rentabilité, de l’efficacité, de la loi du plus fort en somme…

    Cela fait, quatre vingt millions de personnes, c’est à dire en pourcentage à peine 1 % de la population mondiale… Tout de même beaucoup de monde quand on sait, quand on prend conscience de ce que représente une masse humaine de quatre vingt milions de personnes (l’équivalent de la population de l’Allemagne)… Autant dire, une clientèle pour les jets privés, pour les palaces, pour les immenses propriétés, les châteaux, les belles demeures et voitures du genre limousine… Une clientèle assez nombreuse pour les bijoutiers, pour tous les produits de luxe vêtements, accessoires, décoration, design, œuvres d’art, restauration hôtellerie résidences « très haut de gamme »…

     

    Deux cent quarante millions de personnes sont, pour les quatre vingt millions qui dominent et décident, des « chiens de garde dont la gamelle est bien remplie et la niche aussi vaste qu’une suite dans un hôtel de luxe »… Mais des « chiens de garde » qui peuvent néanmoins, aussi bien et aussi gros achetés qu’ils ont été , être dégagés du jour au lendemain voire abattus, pour être remplacés par d’autres « chiens de garde » encore plus féroces…

    Cela fait pour tout ce qui se vend et s’achète dans les « city’s » des capitales Européennes, dont Bruxelles, Londres et Paris ; de Dubai et du Qatar et de Beijing-Pékin, New-York, Sidney et j’en passe… Une clientèle aussi importante que la moitié de la population européenne…

     

    Quatre cent millions de personnes sont des gens qui, étant « du commun des mortels » (et pour certains des personnages bien connus, charismatiques, influents, des artistes, des écrivains, des penseurs)… Réfléchissent, éduquent, forment, transmettent leurs savoirs, leurs idées ; partagent, œuvrent dans le sens du bien commun… En somme sont des gens « de bonne volonté »…

    Cela fait aussi, ces quatre cent millions de personnes dans le monde, de la clientèle pour la consommation (mais peut-être ou autant que possible, de la consommation « choisie » et « réfléchie »)…

     

    Sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes sont en état de sommeil, d’indifférence, de renoncement, de « laisser aller les choses », d’acceptation forcée ou tacite, d’obéissance quasi instinctive (en fait provoquée), de consommation du genre « panem et circences »… (Mais il faut dire que les « vrais » consommateurs, ceux qui font la galette des dominants, possédants et décideurs, ce sont environ trois milliards de personnes et surtout d’un milliard d’entre elles)…

    C’est là qu’est la plus grosse clientèle pour la consommation tous produits, tous services…

     

    Le « fin mot de l’histoire » c’est que :

    Les quatre vingt millions « mégariches » dominants et décideurs, se servent des deux cent quarante millions de « chiens de garde » (qui ne sont pas tous forcément de féroces molosses) pour faire en sorte que les quatre cent millions de personnes « de bonne volonté » œuvrant pour le bien commun et pour le partage, ne puissent pas parvenir à éveiller à la conscience, à la réflexion, à la pensée, au savoir, sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes…

     

     

  • Le côté "heureux et positif" de l'Intelligence Artificielle

    … La robotique, le numérique, l’intelligence artificielle, les logiciels et applications incluses dans les ordinateurs et les smartphones, et d’une manière générale tous les programmes intégrés des systèmes Windows, Apple, Androïd… C’est « très bien », « très heureux » pour les tâches et travaux à accomplir qui ne demandent QUE du savoir-faire technologique – et non pas de la capacité de création, d’imagination, en un mot, de tout ce qui relève d’une richesse et d’une capacité en soi, innée et acquise par du travail et par de l’effort personnel, et qui fait un artiste, un écrivain « dans le plein sens du terme » …

     

    Parce que si l’intelligence artificielle s’empare du domaine de la création pure et du savoir-faire, de ce qui relève de la « patte personnelle », en un mot de ce qui fait les grands créateurs, écrivains et artistes novateurs… Alors il n’y a plus de créateurs, plus d’artistes, plus d’écrivains, plus de génies, plus d’inventeurs, plus de novateurs ni de concepteurs mais juste et seulement des humains devenus des « machines à faire » et toute œuvre réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle n’est plus qu’une « prouesse technologique » sans intérêt, sans valeur réelle, accessible à tous du moment où le matériel nécessaire à la fabrication, à l’élaboration, est accessible à tous quelque soient oui ou non les capacités de chacun…

     

    Pour « parler crûment » n’importe lequel « trou du cul » incapable de quoi que ce soit, sans imagination, sans aucun savoir-faire acquit par le travail et par l’effort, peut être un génie créatif, un artiste, un écrivain, grâce à l’intelligence artificielle … Ce qui est « totalement absurde », « anti nature », révoltant, et à combattre absolument, et ne doit en aucun cas dominer et s’imposer dans les activités humaines, dans la société…

     

    En revanche pour tout ce qui relève d’un savoir-faire purement et uniquement technologique, dans des activités qui ne nécessitent pas d’imaginer, de créer (des activités « pragmatiques »)… L’intelligence artificielle alors, libère d’un certain nombre de contraintes « invalidantes » dans la mesure où ces contraintes sont des obstacles au développement de ce que l’on porte en soi d’inné et que l’on affine tout au long de sa vie par le travail et par l’effort…

     

    Par exemple, grâce à des logiciels et à des programmes tels que Word et Open Office en bureautique, pour un écrivain, il n’est plus nécéssaire comme en 1950 où l’on utilisait des machines à écrire « à la Hemingway », de savoir dactylographier, mettre en page, corriger manuellement, se servir en professionnel accompli d’une machine à écrire après avoir suivi comme c’était le cas jadis, une formation en école, de dactylographie… Seul demeurant – et heureusement – la création pure, le travail de l’écrivain, l’imagination, tout cela désormais libéré de ces contraintes lourdes et « prenant du temps, un temps précieux »…

     

    Soit dit en passant « des progrès en matière de logistique bureautique » sont encore à faire :

    Par exemple dans un document Word, Open Office, PDF, la possibilité – grâce à un outil intégré » dans les fonctions présentes- de numéroter correctement les pages dans un fichier de 200, 300 pages, sans devoir à savoir maîtriser du savoir faire en la matière qui nécessite un apprentissage et donc du temps pour acquérir une pratique correcte (actuellement c’est un « casse-tête » pour arriver à numéroter correctement des pages dans un fichier PDF ou Open Office, car il n’existe pas encore d’outil totalement simplifié permettant de réaliser cette opération de numérotation de pages « d’un seul coup » automatiquement)…

     

    Bon sang, « être un bon typographe » ou avoir du savoir faire purement technologique , est-ce que ça fait « un grand écrivain », un créateur, un artiste ? Est-ce que ça fait quelqu’un de plus intelligent qu’un autre ?

    Et de même, en 1950, est-ce que savoir bien écrire à la machine comme Hemingway, est-ce qu’avoir eu une formation en école de dactylographe, ça faisait un grand écrivain ?

     

    Donc, pour tout ce qui relève de la seule technologie et ne demande pas d’avoir de capacité de création et d’imagination, pour tout ce qui est purement pragmatique, contraignant et nécessite de suivre des règles qu’il faut apprendre… Et « qui ne prouve rien » en valeur humaine… Vive l’intelligence artificielle !

     

    … Cela dit, en ce qui concerne tous ces savoir-faire, capacités de réalisation, procédures, outils dont on se servait, avant la venue d’internet, de la robotique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, des programmes, logiciels et applications intégrées dans les ordinateurs et les smartphones… Il convient – et il est d’ailleurs nécessaire – de ne pas les laisser se perdre, de se ménager la possibilité d’être en mesure de s’en servir de nouveau… Notamment en cas de « cataclysme énergétique » (plus d’électricité, plus d’internet, etc.)…

    L’on aurait alors besoin d’avoir autour de soi des gens qui aient encore ces savoir-faire et ces capacités de réalisation « à l’ancienne », ne serait-ce que pour des activités au quotidien, absolument nécessaires et qui demeurent les mêmes à travers les générations, les époques, les siècles…

     

     

  • Des confettis

    … « Quoiqu’on comète… Mettons-y des étoiles »…

     

    Des étoiles qui seront davantage vues par ceux et celles dont tu ignores le regard qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète… Que par ceux et celles dont tu imagines, dont tu rêves, dont tu espères ce regard que tu voudrais bien qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète…

     

    Des étoiles que tu lances tels des confettis par la fenêtre que tu ouvres en grand, que le vent emportera et réduira en poussière…

     

     

  • Vous êtes ces étoiles ...

    … Vous êtes ces étoiles qui durant une partie du voyage m’ont accompagné …

    Ces étoiles qui me semblaient si proches bien que venues d’une histoire différente de la mienne…

     

    Aujourd’hui le voyage est devenu en partie souvenir, demain et après demain le voyage deviendra peu à peu de plus en plus souvenir…

     

    Et dans le voyage qui n’est pas encore souvenir, je poursuis de mon regard ces étoiles qui jadis, me semblaient si proches et me semblent encore proches aujourd’hui, mais ne sont pas aussi présentes dans l’histoire actuelle de mon voyage qu’elles ne le furent jadis… Et qui à plus vrai dire apparaissent de loin en loin sinon pour certaines quasi uniquement dans le voyage devenu souvenir…

     

    Ne cessant de poursuivre de mon regard ces étoiles qui m’ont toujours semblé si proches, sans doute n’ai-je pas su voir d’autres étoiles qui, elles, me suivent de leur regard sans que je le sache… Éloigné que je suis de ces étoiles là qui peut-être me seraient proches…

     

    Ainsi dans le voyage poursuivons nous de notre regard des étoiles sans cesse rêvées très proches et qui peuvent, oui, parfois l’être, très proches… Mais dont l’histoire différente de la nôtre, fait qu’il y a surtout du rêve et de l’espérance plus qu’il n’y a de contenu réel dans la relation, même dans un contenu qui a de la consistance ou peut en avoir parfois…

     

    Ainsi dans le voyage demeurons nous éloigné d’étoiles qui pourraient nous être proches mais que nous ne suivons pas de notre regard…

     

    Lorsque ton regard cessera d’être, parce que le regard que tu portes est un jour comme un bagage laissé sur le quai d’une gare pour monter dans le dernier train en partance pour nulle part ; le souvenir lui aussi cessera d’être… Déjà pour toi qui s’éteindra avec toi… Et ensuite pour ces étoiles qui t’ont semblé si proches parce que le souvenir peu à peu s’efface – quand il ne disparaît pas rapidemment parfois – dans la mouvance de l’histoire de ces étoiles qui t’ont semblé proches…

     

    Et tu ne sauras de ton vivant quel sera le souvenir que tu laisseras dans l’histoire des étoiles que tu n’as pas suivi de ton regard mais qui, elles, te suivaient de leur regard sans que tu le saches…

     

    Et tu auras imaginé de ton vivant, du souvenir et du suivi que des étoiles te semblant proches peuvent avoir eu… Mais n’ont à vrai dire jamais eu ou si peu… Et pour peu qu’il en soit resté, disparaitra…