Articles de yugcib

  • La réalité des JO

    … Dans le cyclisme notamment lors de grandes compétitions très médiatisées et suivies avec ferveur et passion – et émotion – par des dizaines de milliers de gens, telles que le Tour de France… Le dopage, en principe illégal et faisant l’objet de contrôles, est néanmoins dans la réalité une pratique courante sur laquelle on « ferme les yeux » because les lobbys dominants du sport dont l’objectif essentiel est la recherche de la plus grande performance possible à impact « économique de marché générant d’énormes profits » …

    D’autres sports que le cyclisme sont en causse avec la pratique du dopage et… En ce qui concerne les Jeux Olympiques au 21ème siècle, il y a de quoi s’interroger sur des exploits, sur des records qui semblent se situer sur l’échelle des possibilités physiques humaines, au-delà d’une performance normale par rapport à ce qu’un être humain particulièrement bien entraîné et doté de capacités physiques exceptionnelles, peut réaliser dans la discipline qui est la sienne ( saut en hauteur, à la perche et en longueur ; course de vitesse et de fond, lancer de poids, de javelot, etc.)…

     

    Cependant, pour les Jeux Olympiques il est à mon sens important de constater que, dans notre pays, la France (et il doit en être de même dans d’autres pays Européens) les athlètes et participants aux compétitions, du fait de l’école qui a été la leur durant des années, école fondée sur des valeurs de travail assidu et d’entraînement de plusieurs heures par jour tout cela par passion, idéal, émulation et foi entretenue en soi ( et avec des moyens, des financements, des soutiens limités ) … N’ont rien à voir avec tous ces autres compétiteurs cyclistes, coureurs, footballeurs etc. … Qui eux, ont été à « l’école des lobbys marchands et des grandes marques et enseignes, « fabriquants de champions » (et, dans cette « école là » des lobbys marchands, le dopage est pratique courante et même « normalisée »)…

     

    Aux Jeux Olympiques, par rapport à la France et aux pays européens, qu’en est-il des USA, de la Chine, et surtout de l’ancienne URSS puis de la Russie de 1991 à 2020, pays ayant envoyé lors des JO précédant 2024 les plus grandes délégations de sportifs (en fonction certes, de l’importance de la population de ces pays que sont les USA, la Russie, la Chine)… Lesquels pays ont obtenu – et de loin – par rapport aux autres, le plus de médailles d’or, d’argent et de bronze ? …

    Car « ne perdons pas de vue » qu’aux USA comme en Russie comme en Chine, lors des Jeux Olympiques et des grandes compétitions toutes disciplines internationales, il y a derrière tout un Système lequel Système est avant tout « fabriquant de champions », ce Système étant aux USA celui du capitalisme, du pouvoir de l’argent et de la liberté de marché sans contraintes ; et en Russie et en Chine celui du communisme et du pouvoir des privilégiés et des décideurs (qui ne possèdent pas au sens de posséder mais jouissent du meilleur)…

     

    En conséquence de cette réalité (de ces réalités) que j’évoque ici, l’on peut sans pour autant « cocoricoher » que, pour ces JO 2024 à Paris, nos athlètes et compétiteurs Français s’ils obtiennent plus de médailles que les autres, c’est qu’ils les auront bien méritées… Parce qu’en quasi vérité, ces athlètes et compétiteurs Français ne sont pour la plupart d’entre eux, « pas du tout de l’école des fabriquants de champions » !

     

    NOTE : le plus grand de tous les dopages est en réalité de nos jours, celui de l’Intelligence Artificielle, des possibilités quasi illimitées du Numérique, de la Robotique et des technologies de pointe, tout cela faisant de l’Humain un « Humanuscule » ou un « post-humain » ou une nouvelle espèce de « technosapiens »…

    Et ce dopage là, généralisé à toute la planète et « orchestré » par les dominants, les décideurs, les politiques, les gouvernants… « Fabrique » des génies dans tous les domaines : la littérature, le dessin, la peinture, la musique, la sculpture, l’architecture (et bien sûr dans tous les sports)…

    Que seront les JO de 2124 ?

     

     

  • Religions et cultes

    … Scientifiquement parlant l’existence de Dieu ne peut être niée, pas plus qu’humainement parlant l’existence de Dieu ne peut être démontrée…

    D’ailleurs des scientifiques, des astrophysiciens, sont croyants… Du moins quelques uns d’entre eux…

    Scientifiquement ET humainement parlant -peut-être ?- faudrait-il aller chercher Dieu… « Dans l’ère de Planck » entre une origine zéro inatteignable et l’instant où l’univers eut la taille la plus petite mathématiquement connue c’est à dire d’un diamètre de la « longueur de Planck »… Ou même encore dans la « genèse » de l’origine zéro inatteignable…

    Dans « l’ère de Planck » d’une durée indéfinie, se serait donc élaboré le Projet de la création de l’univers où déjà les composantes (particules, éléments) étaient présents afin de commencer à s’assembler dès l’instant T de la naissance de l’univers… Et, si l’on veut aller encore plus loin, dans la « genèse » même de l’origine zéro, il y aurait eu « l’intelligence » faite d’une énergie ayant la capacité de « fabriquer » de la matière, soit une « intelligence en capacité de création »…

     

    Scientifiquement ET humainement parlant donc, « l’existence de Dieu créateur de l’univers » ne peut être niée… Mais l’existence d’un Projet de création de l’univers, en préparation durant un temps indéfini avant l’instant T de la naissance de l’univers, ne peut être démontré (mais seulement « raisonnablement supposé »).

     

    L’aberration ce n’est pas Dieu, l’aberration c’est la religion et par extension ce sont aussi les cultes ainsi que les modèles présentés comme des certitudes.

    Les modèles cependant, tels ceux présentés dans la Bible, dans le Coran, dans la Torah, relatifs à la création du monde – du ciel, de la Terre, de tout ce qui vit sur Terre, de l’origine de l’Homme Adam et Eve… Sont des représentations réduites à ce qu’il y a de plus « shématique » ou de plus simple, très éloignées de la réalité scientifique… Le problème c’est lorsque le modèle est présenté comme étant une certitude imposée (c’est là où est l’aberration, pas dans le modèle lui-même qui « vaut ce qu’il vaut »…

     

    Les cultes anciens d’avant les premières « grandes civilisations », d’avant les religions monothéïstes, des peuples des Amériques, de l’Océanie (Océan Pacifique), des Celtes en Europe de fin du Néolithique par exemple, eurent leurs représentations simplifiées et imagées, de la création du monde et des phénomènes naturels tels que la foudre, de la plupart des événements climatiques ou cosmiques ayant eu un impact sur la vie quotidienne des gens de l’époque…

     

    Ainsi les modèles se substituent-ils à une Connaissance des choses et des êtres forcément et durablement très incomplète dont peu d’humains disposent – en partie…

    Il est arrivé cependant que les modèles dans des sociétés anciennes en « symbiose » avec les choses de la nature, du ciel et de l’univers, et vivant en harmonie avec leur environnement naturel, dans la connaissance des propriétés des plantes et de la relation entre les êtres et les choses… Se « rapprochent » de la Connaissance pure ou de la réalité scientifique…

     

    Ce qu’il y a – à mon sens- de « difficilement acceptable » et de « vraiment problématique » jusqu’à susciter du rejet, ou une ferme opposition, c’est :

    D’une part tout ce qui a trait au « divinatoire », qui fait appel à la magie, à la sorcellerie, au « scientisme », à l’ésotérisme, à l’astrologie, à une « symbolique des signes » (par exemple l’interprétation d’un aspect de viscères lors du sacrifice et de l’exposition des entrailles d’un animal sacrifié sur un autel, sur un bloc de pierre) dans les cultes anciens (et d’ailleurs aussi dans des cultes de nos jours, de sociétés « à l’écart du monde présent »)…

    Et d’autre part en ce qui concerne les offrandes (sous forme de biens matériels de valeur ou d’argent) dans le but de « remercier » Dieu ou quelque divinité, ou dans le but d’obtenir des faveurs de Dieu, d’une divinité…

    L’offrande souvent répétée et conséquente en valeur et en importance, prive le démuni qui, s’il recevait ce que l’on donne à un Dieu ou à une divinité, verrait s’améliorer occasionnellement ou dans une situation de détresse et de misère, son quotidien de vie…

     

     

     

    Religions, divinatoire, scientisme, ésotérisme, cultes… À partir du moment où est proposé un modèle présenté comme étant une certitude imposée en laquelle l’on doit croire, où l’on doit se conformer à des rites, à des pratiques, à des interdits… C’est tout cela l’obscurantisme…

     

     

     

     

  • Réflexion du jour, 30 juillet 2024

    … La presse internationale – donc nombreux pays dans le monde – saluent la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024…

    Que des détracteurs ou des contempteurs puissent s’exprimer, oui

    Mais rejeter, démolir, non

    En 2224 le monde tel qu’il sera, par les témoins qui l’observeront, jugera, appréciera, mesurera ce qu’aura été la culture du 21ème siècle…

    Nous ne connaissons des cultures qui nous ont précédé, même les mieux connues, les mieux étudiées, celles qui ont laissé des traces que seul le temps géographique a pu corrompre en partie… Que ce que les Historiens depuis l’antiquité greco-romaine ont écrit dans leurs livres, que ce que les archéologues depuis à peine deux siècles ont mis à jour…

    Bon oui c’est vrai : le numérique ce n’est point le support idéal pour la postérité des œuvres, comme le fut la pierre…

     

     

  • La vie des bêtes

    Cochon qui brûle

    Veau qui pleure

    Cigogne qui se rengorge

    Caneton qui pète

    Vipère qui accélère

    Coq insolent qui perce une sole de l’ergot de sa patte gauche

    Ragondin dont la myopie lui révèle de lointains soleils

    Poulet à la vue duquel Mamy lâche les oignons à côté du faitout

    Sardine qui ondule dans un grand bol d’huile

    Bousier qui caracole dans une flaque de pipi de vache

    Lézard qui se consume dans des cendres encore rougeoyantes

    Puce qui swingue dans une fente de roulette de patin

    Escargot qui rampe sur une jambe tordue

    Ours qui dansolote entre trois tasses de thé

    Chat cyclope sur un sofa de plumes d’oie

    Couleuvre dédaigneuse de rainettes naines qui sinue sous une tarte à la rhubarbe tombée d’un banc de jardin

    Mouche bleue prise sous un fer refroidi à côté d’une chemise dont le pli sur la manche abrite une punaise endormie

    Blaireau qui cabriole sur un matelas abandonné au carrefour des sept chemins à une demi-heure en Duster Dacia à 50km/h du lotissement Les Alouettes de Sainte Radegonde les bains

    Moineau fripé qui sautille d’une patte entre deux slips sales

    Atèle qui tambourine sur une mandoline

    Chevreuil sur trois pattes qui pisse dru sur un chou-fleur violet de parterre jardinier

    Lapin mixomatosé dont l’œil droit bave sur un moignon de carotte après le passage d’une courtillière

    Coccinelle dans les cheveux d’Adèle

    Éléphant lilliputien se balançant sur une toile d’araignée géante

    Tourteau pavoisé d’excroissances rouges enserrant entre ses pinces un cœur de biche

    Renne de Norvège tractant un attelage de cent pèrnohaux suivis de douze nounours GIFI guillotinés

    Oie de belle taille mal rôtie dans un minifour dont la porte n’a pu être complètement fermée

    Poussins jetés dans une soue et croqués par une grosse truie venant de longuement loufer

    Chimpanzé femelle ayant mordu dans une pomme blette et réfugiée dans un frigidaire déglingué abandonné sur un trottoir Strasbourgeois

    La vie des bêtes

    Qu’est-ce que le Temps

    Pour une bactérie

    Pour un cheval

    Pour un cloporte

    Bouffer du poulet du bœuf de la dinde

    Pour le végétarien c’est péché

    Mais qu’est-ce que ne plus jamais voir sa mère

    Qu’est-ce qu’éteindre sa lampe à la vue d’un venu d’ailleurs

    Pour l’idéologue de sans bidoche

    Pour l’idéologue de je ne sais quoi

    Qu’est-ce que la morale

    Qu’est-ce que la religion

    Qu’est-ce que la beauté

    Qu’est-ce que la laideur

    Pour un chacal

    Pour une vache

    Pour une anguille

     

     

  • L'altérité déguisée et déformée

    … L’altérité en tant que prise de conscience et de reconnaissance de ce qui est extérieur à soi, de ce qu’il y a de différent en l’autre du fait de son ethnie, de ses origines, de ses traditions ancestrales, de sa religion, de sa culture, de la société dont il fait partie dans son environnement local, régional et du pays où il vit… Se trouve en partie voire parfois complètement déformée – autant dans le monde dit occidental que dans le monde des pays non occidentaux – par des visions partielles dépendantes de diverses « tonalités » telles qu’exotique, que poétique, que politique dans le discours, que juridique, qu’historique voire philosophique… Tout cela faisant exister et se pérenniser en s’ancrant dans les esprits, dans la pensée du plus grand nombre de gens, des images « mythiques » peut-on dire, des images qui persistent dans un imaginaire de chacun, entretenu par les médias et par les opinions publiques dominantes, depuis le début des civilisations ( antiquité Égyptienne, Grecque et Romaine ; ou précolombienne en Amérique ou encore de la Chine et de l’Asie orientale ancienne)…

     

    Cependant l’on peut constater – après étude approfondie – que, dans le monde occidental issu de l’antiquité Gréco-romaine, la déformation plus ou moins partielle de l’altérité, s’est manifestée de manière moins évidente, du temps de la civilisation hellénistique (grecque) ancienne du VIII au IV ème siècle AV-JC… Où le terme de « barbare » notamment, ne correspondait pas aux acceptions habituelles depuis l’antiquité romaine suivie du Moyen Age puis des temps modernes jusqu’à nos jours ; « barbaros » pour le Grec du temps d’Aristote, signifiant étranger parlant dans une autre langue ; et non pas sauvage, cruel, inculte…

     

    Cette déformation amoindrie de l’altérité chez les Grecs du temps d’Aristote est une exception dans le monde méditerranéen et moyen-oriental ancien, et qui a permis le développement d’une disposition d’esprit et de pensée que l’on ne retrouve nulle part ailleurs avant le début de l’histoire romaine… Et qui s’est perdue par la suite, dès le Moyen Age et à plus forte raison de nos jours…

     

    Dans le monde désuni de conflits, de guerres, de violences, de concurrence exacerbée, de crispations, d’autoritarismes accrus, d’individualismes renforcés, qui est le monde présent au 21ème siècle ; l’altérité mise hypocritement en avant est une « façade » qui dissimule très mal la déformation de cette altérité, laquelle déformation devient de plus en plus dépendante des « mythes » entretenus par les puissances médiatiques, par l’internet et les réseaux sociaux et les opinions dominantes…

     

    Ainsi la « conscience et la reconnaissance de l’existence de l’Autre – et des Autres » tend-elle à disparaître, remplacée par une conscience aiguë, affichée, justifiée, imposée… De l’existence et de la présence de soi ( le « s’exister » qui « désexiste » l’autre en lui faisant croire qu’il « l’existe » )…

     

     

  • JO 2024 Paris cérémonie d'ouverture

    … Un contraste saisissant – et douloureux – entre ce qui a été exprimé le vendredi 26 juillet 2024 de 19h 30 à 23h 30 lors de la cérémonie d’ouverture des JO à Paris… Et l’état du monde en 2024…

    Avec notamment ce « moment à mon sens absolument sublime » de l’évocation de dix femmes françaises de notre Histoire, pionnières en leur domaine, à savoir :

     

    Olympe de Gouges rédactrice de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791

     

    Alice Milliat décédée en 1957 nageuse, hockeyeuse et rameuse Française

     

    Paulette Nardal martiniquaise première femme noire ayant étudié à la Sorbonne

     

    Alice Guy pionnière du cinéma, première réalisatrice de film long métrage

     

    Louise Michel militante anarchiste de la Commune de Paris en 1871

     

    Jeanne Barret première femme ayant fait le tour du monde lors de l’expédition de Bougainville de 1766 à 1769

     

    Christine de Pizan première femme de Lettres de la langue française au 15ème siècle

     

    Gisèle Halimi avocate française du 20ème siècle

     

    Simone Veil ministre de la santé en 1974, ayant fait adopter la loi sur l’IVG en 1975

     

    Et Simone de Beauvoir philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française née le 9 janvier 1908 et disparue le 14 avril 1986

     

    … Et cet autre moment – le moment central – de cette cérémonie d’ouverture : le défilé des vedettes fluviales sur lesquelles avaient pris place les délégations de tous les pays du monde ayant envoyé des athlètes (206 pays en tout) …

     

    … Contraste saisissant pour ne pas dire fulgurant (avant de le ressentir, ce contraste, comme douloureux) donc, entre le « message » exprimé à tous les pays du monde – et il faut le dire aussi à la France elle-même – par tout ce qu’on a pu voir (le spectacle intégral du début jusqu’à la fin) lors de cette cérémonie d’ouverture… Et l’état dans lequel se trouve le monde en 2024, un monde désuni et de conflits entre grandes puissances, entre états et composantes sociales, d’une grande violence…

    La puissance du « message », sa force, son impact… Et sa nécessité ne parvenant pas à s’imposer… D’une part …

    Et la puissance et la violence, et avec ce qu’il y a de planétaire, de nos jours et dans toute l’Histoire de nos civilisations, de nos pays, de nos sociétés… Des obscurantismes, des combats menés, des guerres, des massacres de peuples, des « forces du mal »… D’autre part…

     

    Il est « sidérant » - pourrait-on dire que ce serait « heureux » ? – que des pays tels que la république islamique d’Afghanistan (des Talibans) et que la république islamique d’Iran, aient pu envoyer leur délégation de sportifs et faire accueillir par la France leur délégation…

    Car n’oublions pas qu’une délégation de sportifs (d’athlètes) est : d’une part envoyée par le pays de ces sportifs, ET d’autre part accueillie par le pays où se déroulent les JO ! (Ce qui implique une relation entre les deux pays – et cela quel que soit ce qui oppose les deux pays)…

    J’ai noté – et tout le monde a pu le constater- et à mon sens c’est malheureux – qu’il n’y avait pas de délégation de sportifs russes… Sans doute, oui sans doute la France – dans tout ce que FRANCE peut signifier – aurait-elle accueilli aussi, des sportifs russes… Mais sans doute aussi Vladimir Poutine n’a pas souhaité ni envisagé d’envoyer une délégation de sportifs de son pays… Alors que les Talibans d’Afghanistan et que les Ayatollahs d’Iran l’ont fait !

     

    Je serais tenté de dire qu’avec cérémonie d’ouverte des JO 2024 à Paris, nous serions -peut-être ?- dans le voisinage de l’une des deux « frontières » très imprécises qui « délimitent » la bande de « no man’s land » séparant :

    Le monde de la possible relation entre les pays, les peuples, les sociétés… Sans conflits armés…

    Et le monde dans l’état actuel où il se trouve, en situation de conflits, de violence, de guerres…

     

    Ou encore :

    Le monde des visages

    Et le monde des concepts

     

     

    NOTE – de ma part et donc « tout à fait personnelle » :

     

    Je ne pense pas que les dix femmes françaises les plus « emblématiques » de l’Histoire de notre pays, dix femmes parmi bien d’autres, ayant été évoquées lors de cette cérémonie d’ouverture des JO… Auraient paru dans l’espace public français où dominait le catholicisme, avec leurs cheveux couverts d’un fichu… Ou participé en tête de cortège à des manifestations seins nus voire « à poil » et en brandissant des pancartes « Balance ton porc »…

     

     

  • L'Occidentalisme

    … Donald Trump c’est l’occidentalisme – avec la société de consommation, le pouvoir de l’argent, le culte de l’apparence, de la performance, d’une forme d’élitisme par le pouvoir que donne d’argent et la possession de biens - MAIS… Sans la démocratie et sous liberté étroitement surveillée, épiée, sériée, fichée… Et avec des murs très hauts, des clôtures électrifiées, des check-points de contrôle pour empêcher et ou filtrer les venus d’ailleurs ( que soit dit en passant, question économie de marché off shore on laisse passer )…

     

    Donald Trump c’est donc le prochain président des États Unis d’Amérique, que les ennemis de l’Occident voudraient voir élu… Lesquels « ennemis de l’Occident » sont en fait – et de fait- quasiment tous « occidentalisés » question consommation, mode de vie « à l’occidentale », pouvoir de l’argent, culte des apparences, de la performance, de l’immédiateté…

     

    Ce que les ennemis de l’Occident détestent et veulent détruire, c’est ce que l’Occidentalisme conserve encore de liberté et de démocratie, mais… Pas le mode de vie et de consommation dont ils sont friands et demandeurs…

     

    L’Amérique « non-Trump », l’Europe des « droite centre gauche bon teint – et des extrêmes droite relookées républicaines et expurgées « en principe » du nazisme – dont l’occidentalisme conserve – un peu plus, un peu mieux qu’avec Donald Trump – de liberté et de démocratie (si l’on veut)… Cette Amérique et cette Europe là, de ce qu’il reste de démocratie et de liberté donc, est haïe par les Non Occidentaux qui vivent à l’occidentale.

     

     

    L’islamisme radical vient « fausser le jeu » avec le projet qui est le sien, d’abattre totalement l’occidentalisme, les libertés, la démocratie… Et en ce sens il convient dans une certaine mesure aux contempteurs de l’occidentalisme… Mais reste à savoir, si au pouvoir, l’islamisme avec sa charia et sa police, renoncera comme il le prétend, à ce qu’apporte l’occidentalisme… Et dont leurs caïds, Imams et califes et leurs séides « ne cracheront pas dessus »…

     

     

  • L'humour du jour, 21 juillet 2024

    … Il n’y a pas de minou ni de toutou musulman ou juif… Cependant un minou ou un toutou peuvent être l’un ou l’autre un animal de compagnie dans une maison musulmane ou dans une maison juive…

    Dans ce cas, donne-t-on par exemple, au minou ou au toutou, dans sa gamelle… Une saucisse – de Toulouse, de Morteau ou de Montbéliard – ou encore du jambon ou une côte de porc ?

    M’hah’med et sa femme ont pensé alors à se rendre chez un boucher Hallal – et de même Jacob et sa femme, en se disant que peut-être, ce boucher leur fournirait de la viande d’un porc tué Hallal… Afin de contenter leur toutou ou leur minou n’étant ni musulman ni juif ni chrétien mais l’un un félin, l’autre un canidé qui, soit dit en passant, ne font ni l’un ni l’autre de différence entre de la bidoche hallal ou pas…

    Seulement voilà : dans une boucherie Hallal, il n’y a pas plus de porc que dans un restaurant Mac Donald bien que chez Mac Donald on ne fasse rien de Hallal…

    Cela dit, lorsque vous apercevez dans une fête foraine, dans une ville touristique, un manège à l’ancienne, rares sont de nos jours, en notre beau pays de France, les manèges à l’ancienne avec un cochon…

    Cela dit, encore… Est-ce que chez des végétariens et chez des végans, on évite d’avoir à la maison un minou ou un toutou afin de ne pas devoir acheter de produit alimentaire contenant de la viande ?

    L’on ne trouve pas dans les supermarchés, de croquettes pour minou et pour toutou sans bœuf, sans poulet, sans poisson, sans cochon…

     

     

  • "Tout va mal" ... Sans doute mais ...

    … L’hôpital va mal, l’école va mal, les campagnes sont sans médecins, dans les services administratifs ça va mal, le numérique et les automatismes avec la robotique déshumanisent, la polémique se substitue au dialogue ; l’orthographe, la grammaire et le sens des mots se délitent…

    Mais les personnes de bonne volonté sont bien présentes dans l’espace public, partout, à l’hôpital, à l’école, dans les services administratifs, au travail, dans les magasins, sur les aires d’autoroute, dans les trains, dans les fêtes, au bistrot du coin, dans le lotissement ou le quartier où l’on vit…

     

    L’accueil, la gentillesse, le renseignement à fournir, la volonté de « faire pour le mieux », le sourire, le regard, la considération, l’écoute… Ça existe !

    Notre pays, la France, c’est  plus, bien plus ça, que tout ce qui va mal relayé à longueur de journée par les médias, par tous les détracteurs et les pessimistes de « tout poil »…

    Et la « Résistance » c’est celle de la somme de toutes les bonnes volontés, bien plus que celle des révolutionnaires en paroles et en actes (surtout il faut dire en paroles)…

    La résistance qui est celle des personnes de bonne volonté, de la volonté d’accueillir, de renseigner, d’aider dans les démarches, d’écouter, de faire pour le mieux, de sourire, de regarder, de considérer… C’est la résistance à laquelle les puissants, les décideurs, les « maîtres du monde » avec le système et l’économie qu’ils mettent en place soutenus par la technologie… Doivent faire face, mais ignorant superbement l’existence de centaines de milliers de personnes de bonne volonté, et jusqu’à même méprisant et ou niant l’existence de ces centaines de milliers de personnes… Il ne leur vient jamais à l’esprit qu’à force de cette résistance là, ils sont condamnés à disparaître, et qu’au contraire ils persistent à croire, à tenir pour établi, qu’ils seront toujours les « maîtres du monde »…

     

    Nous n’avons plus de gouvernement, à l’Assemblée Nationale ça frite, ça se déchire, ça se crispe, ça débat sans résultat ; les Télés nous servent les mêmes daubes… Mais au quotidien, quand tu vas à l’hôpital, au commissariat de police, à la sous-préfecture, au garage, à l’épicerie, dans une boutique de galerie marchande de grande surface, quand tu fais la queue à la caisse du Leclerc géant, partout où t’as besoin d’aller pour acheter quelque chose, un produit, n’importe quoi, un service… On t’accueille, on te sourit, on te regarde – c’est peut-être que de l’apparence mais c’est pas si sûr que ça – en un mot, « ça marche quand même dans ce pays la France » (même si « ça baigne pas »)…

     

     

  • La provocation ...

    … « La provocation peut être de mauvais goût, absurde, engendrer critiques et réactions, mais elle est nécessaire » [ Elisabeth Badinter ]

     

    … Encore faut-il ne pas confondre provocation avec injure… Parce que, lorsque l’on parcourt ce qui s’écrit et se « poste » sur la Toile ( internet, les blogs, les forums, les réseaux sociaux les plus utilisés) nous sommes en général très éloigné de ce que produisent, dans leurs ouvrages ou de ce que disent en tant qu’invités dans une émission de radio ou de télévision, les écrivains et auteurs décriés et provocateur dans leurs propos…

    La provocation ce n’est pas l’injure, ce n’est pas le déni, ce n’est pas la haine, ce n’est pas la violence brute, ce n’est pas l’arrogance dans l’agressivité, ce n’est pas l’écrabouillement ou le piétinement ni l’humiliation de l’autre…

    La provocation est iconoclaste, irrespectueuse, et elle dénonce non pas forcément des personnes en particulier mais surtout des comportements, des manières d’agir et de penser qui sont celles les plus communes adoptées par habitude, par ignorance, par manque de réflexion et pour se conformer à une opinion dominante…

    La provocation poussée à l’extrême c’est à dire à ce qui dérange, à ce qui choque « au plus haut point » quasi unanimement, peut être le « pavé » jeté dans la mare, qui, atteignant le fond vaseux et nauséabond, projette à la surface de la mare les boues putrides et donc, expulsant ces dernières et en quelque sorte, nettoyant en partie, le fond de la mare…

    En tant que « pavé jeté dans la mare » la provocation, celle qui « fait mal », qui dérange, qui choque, qui indispose les « bien-correct-commun pensants » est donc nécessaire…

    Mais il n’est pas sûr pour autant, que la provocation « expurge » ; la provocation c’est aussi le risque pris qu’elle incite à faire, au lieu d’expurger…

     

     

  • Réflexion du jour, 20 juillet 2024

    … Ce ne sont pas les gouvernants ni les élus, en France, dans les pays de l’Union Européenne et occidentaux qui sont, en tant que personnes mêmes, quoi que l’on puisse leur reprocher ; responsables, initiateurs et en cause de ce que l’on observe de déplorable dans la société…

    Ils ont pour certains d’entre eux comme on dit « quelques casseroles qu’ils traînent à leurs basques »… Mais l’opinion publique se fait telle, que les gouvernants et les élus, ainsi que les présidents et chefs d’état et personnages les plus importants de la « machinerie administrative » deviennent les « boucs émissaires » seuls responsables de la situation en laquelle se trouve le pays…

    En vérité – mais cette « vérité là » est « éclipsée » - les « vrais responsables » sont les personnes mêmes que nous sommes chacun d’entre nous, englués et conditionnés par : le consommable, le culte de l’apparence, l’obsession de l’effet immédiat, le pouvoir que donne l’argent, l’individualisme et le communautarisme exacerbés… En un mot « dans une déliquescence accélérée de la grammaire qui régit la relation humaine »…

    Cette « nouvelle grammaire » - qui « n’en est pas une – que nous avons « inventée » - ou plus précisément « mise en place par commodité, par facilité, par démission, par complaisance, par lâcheté, par tout ce que l’on veut » - a produit ce à quoi l’on assiste aujourd’hui à savoir l’Assemblée Législative que l’on a, dans une ambiance de foire d’empoigne et d’alliances « contre nature », « reflet » ou « écho » de la société dans laquelle nous vivons au quotidien…

    « Reconstruire une société, un état, une nation, une économie, cela commence par se reconstruire soi-même »… Ce qui « ne se décrète pas », que rien ni personne ne peut imposer de force ; qui est tout autre chose qu’une « affaire de morale »… Ce qui ne peut venir que d’une volonté, d’une détermination, d’une prise de conscience aiguë en soi, dans la mesure où nous vient la nécessité, comme pour l’arbre, d’avoir des racines dans le sol et des branches et des rameaux s’élevant vers le ciel…

     

     

  • L'Arc Républicain : "vous m'en direz tant" !

    … Ainsi est-ce le camp de « l’Olive dans le Trou de Bale », le camp du Ruissellement, de ceux et celles qui tiennent pour les « maîtres du monde » géants de l’économie de marché, dominants, possédants, décideurs et « pourvoyeurs d’emploi »… Le camp des gagnants dans une « coalition » qui s’est évertuée à éliminer de la représentation nationale deux partis de l’opposition de l’Assemblée Nationale, les uns élus par 33 % des électeurs et les autres par 12,5 % des électeurs…

    Soit 45,5 % des électeurs et 218 députés, de la République Française, qui ne sont pas de « l’Arc Républicain »…

    Est-ce cela, la démocratie ?

    Alors cet « Arc Républicain » qui élimine de la représentation nationale 45,5 % des électeurs, serait donc constitué de 65 députés du PS, de 163 députés de Ensemble et de 66 députés du LR ?

    Ce qui ferait 294 députés dans la « coalition »… Mais reste à savoir si les 65 du PS rejoindraient la « coalition » et d’autre part lesquels des 33 écologistes et des 9 communistes rejoindraient également la « coalition »…

    Une coalition de 289 : rien n’est moins sûr…

    Certes le RN lui aussi, est pour les maîtres du monde, pour le ruissellement, pour les possédants, pour les milliardaires et n’ôterait pas un centime d’euro aux profits réalisés par les patrons du CAC 40 et aux dividendes des actionnaires…

    Et « à l’extrême limite » - c’est d’ailleurs ce qui est prévisible – « l’Arc Républicain » il va finir par inclure le RN « par la volonté de plus de la moitié du peuple Français »…

    « Grand beau temps » donc, pour les maîtres du monde, pour les milliardaires et pour les actionnaires ! Le baromètre est à la hausse !

    Quand aux immigrés – notamment Africains, Maghrébins et autres – les grands patrons et propriétaires viticoles et domaines de culture, du bâtiment et de l’industrie, ne vont point cesser avec le RN au pouvoir, de les faire venir sur le sol français pour les employer « au noir »…

    Et quant aux mafias, aux voyous, aux casseurs, à l’insécurité dans le quotidien des Français autant en ville qu’à la campagne, aux « caïds du coin » de la drogue et de toutes sortes de trafics clandestins… Et à la médiocrité relationnelle conditionnée par le consumérisme et par l’individualisme… Là c’est toute la caste des politiques de l’extrême gauche à l’extrême droite qui est en collusion plus ou moins directe ou indirecte avec les mafias dont l’économie de marché fait « tourner la boutique » d’une toute autre manière que celle de l’économie de marché légale et officielle…

     

     

  • Les grands esprits

    « Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition violente de la part des esprits médiocres » [ Albert Einstein ]

     

    … De nos jours c’est l’indifférence qui s’est substituée à l’opposition violente, et, « c’est peut-être pire » !

     

    L’opposition en effet, suscitait du débat et, en conséquence intervenaient les défenseurs des grands esprits qui, même s’ils ne gagnaient pas la partie, en minorité qu’ils se trouvaient dans le nombre, renforçaient les rangs des fidèles…

     

    Puis dans l’opposition en plus de la violence, se sont invitées l’injure et le déni, de la part des détracteurs les plus en vue sur la scène qui eux, sont ces « pseudo grands esprits » confortés par une opinion publique canalisée ; et, au niveau des réseaux sociaux, de la rue, des « parlotes », de tous ceux et celles qui lisent les « best-sellers » et s’expriment là où la visibilité de ce qui est exprimé est immédiate… C’est l’indifférence, la « zappe », la déconsidération, et « tu me les pompent », qui sont les réponses à ce que disent et écrivent les grands esprits… En lieu et place de l’opposition frontale entre interlocuteurs…

    Triste temps pour les « grands esprits », désormais « petites bêtes » dans l’immensité de la « jungle »…

     

     

  • Le regard porté à l'autre - mais pas n'importe quel regard - "casse la solitude"

    … Apprendre à penser, à réfléchir, à se montrer précis dans ce que l’on dit et dans ce que l’on écrit, à donner aux mots que l’on emploie leur véritable sens, à échanger des idées et non pas au plus souvent produire des effets, à écouter ce qui se dit autour de soi et à le mesurer… Et – en ce terme qui est le mien - « exister l’autre plutôt que de s’exister »… S’attacher à dialoguer plus qu’à polémiquer ; c’est ce qui peut réduire la violence et l’agressivité…

     

    Mais dans les temps que nous vivons actuellement, c’est tout cela – réfléchir, mesurer, écouter etc. - qui a en grande partie disparu de la relation humaine.

     

    Cependant s’impose une réalité, celle de l’impossibilité qu’il y a dans la relation d’un bref instant, relation « d’une seule et unique fois » ou relation tout à fait occasionnelle, ou encore renouvelée de loin en loin, et toujours brève… De dire les mots, tous les mots, les milliers de mots que l’on aimerait bien pouvoir prononcer, tous ces mots si différents de ceux que l’on ne cesse d’entendre, qui martèlent ou assourdissent, tous ces mots aussi, qui « font croire que », qui trompent, qui abusent, qui entraînent…

     

    Alors à défaut de pouvoir dire ces mots, ces milliers de mots qui nous viennent de ce que l’on porte en soi et que les autres pourraient avoir besoin d’entendre de nous ; il reste le regard porté à l’autre, ce regard en totale « adéquation » avec ce que l’on porte en soi et ne ressemble qu’à nous mêmes et à personne d’autre… Mais « l’adéquation » il faut dire qu’elle n’est pas certaine, absolument pas certaine, et c’est tout juste si au mieux, elle peut être approchée…

     

    Le regard en ce sens, c’est presque ce qui entre dans une relation qui ne sera jamais parce qu’elle n’est que d’un seul et unique instant, ou qui est seulement épisodique et souvent limitée dans le temps.

     

    Et il ne peut y avoir « adéquation » entre les mots, les milliers de mots ne pouvant être dits, et ce que l’on porte en soi pouvant impacter l’autre ; que si l’on a appris à penser, à réfléchir et à être précis dans ce que l’on dit ou écrit, à donner aux mots que l’on emploie leur véritable sens…

     

    C’est pourquoi, en ce sens aussi, que le regard porté sur des personnes croisées dans un lieu public, un lieu de passage, prend toute sa signification, toute son importance, et que l’expérience du regard porté à l’autre est presque toujours une expérience heureuse, aussi aléatoire que soit l’existence de ce qui a pu être échangé dans l’instant du regard…

    C’est «malheureux à dire » - parfois même « désespérant » - de nos jours en tout lieu public, plus personne ne regarde personne.

     

    Le regard, le « vrai regard »… « Casse la solitude » …

     

     

  • Avant, après ...

    … Retourner en arrière c’est redevenir comme l’on était avant…

    Avant, lorsqu’un événement déterminant survenu dans notre vie à un certain moment, n’était pas venu « changer la donne » de nos aspirations, de nos projets, de notre mode de vie au quotidien, de nos pensées, de notre « vision du monde », et… « changer la donne » également, dans nos relations avec nos proches, nos amis, nos connaissances…

    Il est de ces découvertes qu’un jour on fait, de ce que l’on ignorait, de ce que l’on croyait, de ce que l’on tenait pour sûr… Concernant telle ou telle personne de notre entourage… De ces découvertes surprenantes, déchirantes et douloureuses pour certaines, de ces découvertes qui font que « ce ne sera plus comme avant »…

    Et, du jour au lendemain, les points de repère qui étaient les nôtres disparaissent sans que d’autres apparaissent sur lesquels on peut compter…

    Et pourtant l’on demeure la même personne, différente de celle d’avant, mais néanmoins projetée dans un présent auquel on n’avait jamais pensé qu’il serait, avec en soi cette intériorité qui s’était construite depuis notre enfance…

    Et ce qui a été, en particulier ce qui a vraiment, réellement existé dans une relation avec telle ou telle personne que l’on a fréquentée (les « bons moments » en particulier), l’affection, les échanges, tout ce que l’on a partagé de projets, de réalisations, de travail et d’effort commun et d’aspirations, de rêves… Tout cela ne peut pas « ne pas avoir été »… Il peut y avoir une volonté d’effacement mais aussi déterminée que soit cette volonté d’effacement, ce qui a été l’a été bel et bien de la même manière que le ciel, hier à telle heure, présentait la formation nuageuse à ce moment là précisément…

    Une photo, un album de photos, une série de photos dans un album ; cela peut être détruit, déchiré, brûlé, ôté d’une galerie de fichiers image d’un ordinateur… C’est la photo prise du ciel hier à telle heure qui peut être supprimée mais pas le ciel tel qu’il a été aperçu à tel moment…