Articles de yugcib

  • Finalité d'un projet

    … Les puissances dominantes, en particulier celles des « géants de l’internet, des bases de données, du numérique, de l’informatique, de la gestion des données, des producteurs et concepteurs de logiciels et d’applications sur smartphone, d’utilitaires autant sur les ordinateurs que sur les smartphones et tablettes… Tout cela dans « le giron » des puissances dominantes… A deux aspects fondamentaux :

     

    L’un qui « rend service » (un réel et indéniable service), qui harmonise, sélectionne, contribue à l’accroissement des capacités cognitives qui sont les nôtres (innées ou acquises par formation éducation), en fonction d’un « profil déterminé, personnalisé » dont l’impact dans notre vie au quotidien est positif dans la mesure où ce dont on se sert, que l’on utilise, qui est mis à notre dispostion en accès libre ou payant, est conçu à notre avantage, à notre profit, pour notre développement personnel, notre bien-être – et selon des règles précises, variables dans le temps, ou des chartes, des conditions générales d’utilisation (ces « GGU » que peu d’entre nous lisent complètement, et dans lesquelles sont spécifiés des choix que l’on peut faire et où l’on voit des listes de partenaires autorisés à partager des données)… Voilà donc pour le côté positif…

     

    L’autre qui se caractérise et se manifeste et agit dans une pensée, dans un objectif de pure dominance, de prédation, d’asservissement, de nivellement des sensibilités… Le côté négatif…

    Dans la finalité d’un projet qui est celui des dominants et des décideurs, c’est le jeu ambigu de la coexistence des deux aspects, mené par les dominants et par les décideurs, qui permet à ces derniers de péréniser et de renforcer leur pouvoir…

     

     

  • Quel pouvoir les peuples ont-ils sur leur destin ?

    … À vrai dire les peuples – en France et ailleurs – de tous temps, n’ont jamais eu de pouvoir réel sur leur destin… Sauf (peut-être?) de nos jours, avec les nouvelles technologies de communication pouvant se révéler à terme des relais pour des changements de mode de vie, d’habitudes, de comportements s’organisant en réseaux agissants (le côté, disons, positif, des nouvelles technologies de communication, d’information, de diffusion, de partage, d’incitation à des changements… Le côté négatif étant la « cancel culture », les individualismes exacerbés, les communautarismes)…

    Cela dit, que serait (comment se manifesterait) une Shoah ou son équivalent en extermination de masse, en violence, en discrimination, avec en association avec les nouvelles technologies du numérique, les moyens matériels, armes, équipements, dont disposent des détenteurs de pouvoir, de nos jours ?

    Cela dit encore, en 1789, alors qu’il n’y avait pas de numérique, de réseaux sociaux, d’internet, en l’espace de quelques mois, le peuple de France dans son ensemble, a pu pour un temps (dont est demeuré des traces), modifier son destin, quoique, individuellement « ce fut une autre affaire ! » …

     

  • Amis sans guillemets

    Bannis de leurs terres

    Innocents

    Sans frontières

    Accidentés de la vie

    Tondus et pelés

    Visages ravagés

    Promeneurs ou cyclistes à sale tête dans le lotissement Les Alouettes interpelaboyés par de féroces Je – monte – la – garde

    Esprits rebelles

    Qui tous rêvez de vous faire la belle

    De ces jardins désenchantés où poussent l’amer et le dégoût

    De l’autre côté de tout ce qui est brisé ou prisé

    Et surtout

    Au plus loin des paroles molles

    Sachez

    Que vos amis sans guillemets

    Sont ceux dont l’œil est clair et vous regarde droit devant

    Et vous parlent de la beauté du monde encore présente

    Sans vous l’expliquer, la décortiquer, la scénariser, la modaliser, l’encadrer, la marchandiser, la croisiériser …

     

     

  • Œuvres en ultra-sons et en phéromones

    … Nos braves et gentils toutous de famille, de dame ou de monsieur âgé seul, petits ou gros, de race ou pas de race, du magnifique berger allemand au petit corniaud à poils ras et bout de queue en bouchon agité… Tous nos chers toutous sans oublier les toutous errants et les toutous cagneux qui font les poubelles…

     

    Ne se « bouffent pas le cul mais se transmettent leurs civilités » lorsqu’ils se rencontrent…

     

    Mais nous humains lorsque nous nous rencontrons, habituellement ou « faisant connaissance », on se serre la main, entre homme et femme on se fait la bise, et si c’est la première rencontre, on dit à l’autre « je suis capricorne, je suis poissons, je suis bélier », et l’autre répond « je suis vierge, je suis scorpion, je suis lion »…

     

    Et durant le temps d’un tour de notre planète la Terre autour du soleil, il se réalise bien plus, à vrai dire beaucoup plus… D’œuvres en ultra sons de chauve souris, d’œuvres en phéromones de fourmis, que d’œuvres en langange humain…

     

     

  • Du temps- et du champ et des moyens- donnés aux détenteurs du Pouvoir

    … Aldous Huxley, né le 26 juillet 1894 et décédé le 22 novembre 1963, est un écrivain, romancier et philosophe Anglais, auteur de près de 50 ouvrages dont le plus connu est « Le meilleur des mondes », un roman d’anticipation écrit en 1931 et paru en 1932 dans lequel il définissait ainsi ce que serait une dictature du futur ayant toutes les apparences de la démocratie mais dans un système de gouvernement, d’économie et de société, de hiérarchie des pouvoirs, de collusion avec des groupes et organisations occultes en marge des lois (mafias) ; tout cela rendant les gens du commun dépendants de tout ce que produit le marché de la consommation, des loisirs, du divertissement, et d’une culture de masse fondée sur des valeurs d’apparence, d’appartenance, dans un ordre dominant de pensée et d’opinions…

     

    Une dépendance accrue par le conditionnement des esprits et des habitudes, des choix et des comportements, s’apparentant à de l’esclavage (les fers ou chaînes ayant été remplacés par les addictions) ; à une prison sans murs ou à un immense camp d’internement sans clôture, prison ou camp duquel les gens n’imaginent pas s’évader, tant ils trouvent en un espace entièrement organisé, structuré, formaté, policé, tout ce qui les conforte, les rassure, leur profite en tant qu’individus…

     

    Il est évident que tant que fonctionne ce système de domination du monde et des peuples par ceux qui détiennent le pouvoir, les détenteurs du pouvoir ont devant eux le temps nécessaire pour fourbir et perfectionner leurs armes… De telle sorte que, le jour où les populations parviendraient à se libérer du joug de leurs addictions et de leur conditionnement, du moins la plus grande partie possible des populations ou en suivant l’exemple d’un peuple en particulier, de tel ou tel pays…

    Alors les détenteurs du pouvoir, lourdement armés qu’ils seraient, instaureraient une dictature qui n’aurait plus l’apparence de la démocratie …

     

    Nous sommes « par les temps qui courent », bel et bien en train de « donner du temps et du champ - et des moyens accrus » aux détenteurs du pouvoir, par nos addictions de toutes sortes – dont la plus forte est celle, comme « l’Epice » de Dune, liée aux technologies de la communication, de l’information, de la diffusion (Internet, smartphone, ordinateur, réseaux sociaux), et aux besoins énergétiques…

     

    La « vraie démocratie » implique que nous parvenions à nous approprier, au détriment des détenteurs du Pouvoir, les technologies de la communication et de l’information et les bases de données…

     

     

  • Fourneau refroidi

    … Sans braises encore incandescentes au matin, dans le fourneau refroidi, le feu ne reprend pas…

    Mais au dehors, ces bois, ces champs, ces chemins, ce grand ciel, ce vent, ce soleil, ces défilés de nuages… Qui invitent à s’éloigner du fourneau refroidi… Et de cette flamme qui, aux matins où les braises étaient ardentes, s’élevait, éclairant autour d’elle plus d’images de visages que de visages…

     

     

  • Budget de vie

    … Le salaire médian en France pour deux personnes vivant mariées ou en couple et tous les deux ayant un emploi, s’élève à 3538 euros net par mois, dont lui 1899 euro et elle 1639 euro…

    Si environ trente millions de personnes de 18 à 65 ans en France, travaillent (toutes activités confondues et tous types de contrats à temps complet ou partiel), quinze millions de ces personnes gagnent plus que le salaire médian et quinze autres millions gagnent moins…

     

    Le budget de vie que je détaille concerne particulièrement les personnes dont le salaire s’établit entre 1500 et 2000 euro (ou entre 3000 et 4000 euro pour un couple)… Ce qui est le cas d’environ sept à huit millions de personnes en France travaillant à temps complet…

     

    Prenons le cas – particulier – d’une famille de deux adultes et de trois enfants âgés de 6 à 14 ans :

    Lui gagnant 1899 euro net par mois et elle 1639 euro net par mois. Soit 3538 euro donc, revenu médian, auquel s’ajoutent en rapport avec les revenus du couple, les prestations familiales et autres aides, de 301 euro…

     

    Ces deux personnes avec leurs trois enfants ne sont pas propriétaires de leur habitation (ils n’ont pu obtenir de prêt immobilier)… Ils payent un loyer en agglomération (ville moyenne) de 900 euro, et du fait de leur revenu mensuel ils ne bénéficient pas d’ aide personalisée au logement…

     

    Leurs charges et dépenses « incompressibles » (quoique pouvant être un peu réduites en fonction de choix et de comportements) s’élèvent à 164 euro de gaz et électricité, 24 euro d’assurance habitation, 528 euro de crédits divers, 300 euro de carburant pour leurs déplacements travail et courses, 20 euro de consommation eau, 48 euro d’assurance ; les courses alimentaires et autres, la cantine, les vêtements, la garde (occasionnelle) d’enfants, leur coûtent 1534 euro dont 1069 l’alimentation, 155 les vêtements, 225 la cantine, 310 la garde d’enfant ; la mutuelle, les téléphones, internet, les frais bancaires et le transport scolaire leur coûtent 372 euro.

     

    En fin de mois, le déficit budgétaire pour ce couple est de 330 euro environ (autorisation personnalisée de découvert accordée par leur banque)…

     

    Dans ces conditions, il leur est difficile d’envisager ou de prévoir : une semaine de vacances à 1200 euro, de changer un vieux frigo congaléteur ou une machine à laver, de se rendre au cinéma ou au restaurant et encore moins au théâtre, d’acheter 2 livres par an et par personne, etc. …

     

    Cela dit, un tel budget est celui de millions de gens dans les pays développés (dont la France où l’on bénéficie d’aides sociales)… Et ce budget n’a rien de comparable avec celui d’un habitant du Bangladesh, d’Inde, de Haïti, de Madagascar, de nombreux pays Africains, de gens vivant avec des revenus de 30 à 300 euro par mois…

    Et il n’a rien de comparable non plus, ce budget, avec celui de 1 % des plus riches dans le monde (qui eux, n’ont à vrai dire pas de budget tant leur fortune et leurs revenus sont immenses), ni même avec le budget des 10 % les plus riches…

     

    Mais la question de la répartition des richesses, de la manière dont elle se pose de nos jours, est inséparable de la question des choix et des comportements dans les modes de vie, d’usage et de consommation, dans un monde de huit milliards d’humains…

     

     

  • Pierre Palmade

    … Pierre Palmade est un personnage que je connais très peu. Sa vie, son œuvre, en tant qu’humoriste, comédien, réalisateur, acteur… Me sont aussi étrangers que tout ce dont je me préoccupe peu, dont je ne sais rien ou pas grand-chose…

     

    Parmi les humoristes, des noms me viennent à l’esprit : Fernandel, Raymond Devos, Pierre Desproges, Coluche et « les restaurants du cœur », Louis de Funès qui caricatura si bien ce que l’on pourrait appeler « la médiocrité française »… Et quelques autres. Mais Pierre Palmade que puis-je dire de lui sinon rien…

     

    Est-ce que j’ai « raté » quelquechose à ne point connaître Pierre Palmade ?

     

    L’état en lequel il se trouve (sérieusement blessé) à la suite de l’accident qu’il a provoqué, me laisse indifférent…

     

    En revanche au sujet de ce terrible accident ayant impliqué trois véhicules dont celui que conduisait Pierre Palmade sur cette route à double circulation en Seine et Marne, je pense à ce que sera – s’il survit- la vie de cet enfant de six ans, désormais, une vie d’handicapé très lourd – ainsi qu’aux vies que seront celles de la femme enceinte qui a perdu son enfant, et du beau frère de cette femme, tout deux gravement blessés et traumatisés… Qui ont vu arriver d’un seul coup, sans pouvoir éviter la collision, devant eux, la voiture conduite par Pierre Palmade… Effroyables secondes d’horreur avant le choc…

     

    J’imagine que les « fans » de Pierre Palmade, ses amis, ses connaissances, ses proches, doivent être désolés…

     

    Sur une sorte de « cartelette » imaginaire que je leur adresse, à ses amis, à ses proches, à ses connaissances, je leur fais part de ma « souveraine indifférence » pour ce que sera après cet accident, la vie et l’œuvre de leur ami, de « l’un des leurs »… Si œuvre il pourra y avoir encore et laquelle et comment…

     

    Les réseaux sociaux dans cette « cancel culture » qui la caractérise ( culture de rejet, d’ostracisation, de dénonciation et de stigmatisation allant jusqu’à la haine ) pullulent de propos hostiles à l’égard de Pierre Palmade…

     

    Mais qui les « alimentent » ces réseaux sociaux, sinon des gens qui eux aussi, tout comme Pierre Palmade, s’adonnent à des drogues « dures » telles que la cocaïne, l’héroïne, ou même des drogues « moins dures » mais très fréquemment consommées… Des gens qui eux aussi, conduisent des véhicules…

     

    Va-t-on « avoir la peur au ventre » chaque fois que sur une route à double circulation, l’on croisera un véhicule venant en face sur l’autre voie de circulation ? Quand on sait que, globalement, toutes drogues ou stupéfiants confondus, six millions de personnes en France consomment occasionnellement ou régulièrement, pour beaucoup (4 millions) du canabis, et pour 2 millions, de la cocaïne, de l’héroïne, de l’ectasy) …

    Et que d’année en année, la consommation de drogues, de stupéfiants augmente, et intéresse tous les milieux sociaux…

     

    Un fléau, pire que l’alcoolisme (je pense à la chopine de rouge – d’un litre- qui faisait l’objet de « tournées » dans tous les bistrots « de France et de Navarre » durant les années 1950, le moindre village de 500 habitants avait au moins deux ou trois cafés… Et quand ce n’était pas la chopine de rouge, c’était le « p’tit blanc », la « goutte », le ricard, le pastis, le martini, le cinzano, le byrrh…)

    Et tous ces films avec la scène du facteur que l’on invite à « boire un verre de vin » lors de la signature d’un recommandé ou de la remise d’un colis…

     

    La drogue, ou plutôt les drogues, aujourd’hui dans les années 20 du 21ème siècle, c’est la même dimension que le pinard et que les apéros dans les années 1950… Sauf que, le pinard, les apéros, la bière, les alcools forts, les cocktails, les « mélange », aujourd’hui tout ça s’ajoute à la consommation de drogues…

     

     

     

  • Le silence des gens honnêtes

    … Martin Luther King Jr disait «  je n’ai pas peur de la méchanceté des gens mauvais, mais du silence des gens honnêtes »…

     

    Du silence des gens « honnêtes », l’on a un aperçu de ce qu’il fut, en France et dans d’autres pays européens, dans les années 1940 – 1945…

     

    Dans un contexte historique, celui d’aujourd’hui, tel qu’il est, différent de l’époque en laquelle vécut Martin Luther King, de 1929 à 1968 ; mais par certains aspects, avec quelques similitudes, le silence des gens « honnêtes » est encore une réalité, et c’est la raison pour laquelle les gens mauvais agissent, déterminés, puissants, dominateurs, et protégés…

     

    Cela dit, Martin Luther King est mort assassiné, comme meurent de nos jours des gens déterminés à résister, à ne pas demeurer silencieux et passifs… Ce qui prouve que la méchanceté des gens mauvais, vaut bien en matière de nocivité et de dangerosité, le silence des gens « honnêtes »…

     

     

  • La tentation autobiographique

    … Il y a cette « tentation autobiographique » qui est celle de bon nombre d'écrivains – d'hier et d'aujourd'hui…

    André Gide dans « Si le grain ne meurt », Claude Lanzmann dans ses mémoires ( Le lièvre de Patagonie) et bien d'autres auteurs connus ou moins connus ; ont ainsi, à un certain moment de leur vie, eu la tentation d'écrire sur les événements dont ils ont été les témoins, de décrire les lieux en lesquels ils ont vécu, d’évoquer les personnages qui les ont accompagnés durant leur existence, ainsi que les situations en lesquelles ils se sont trouvés, drôles, ou dramatiques, ou singulières, ou encore anecdotiques…

     

    Dans la mesure où les personnages réels, encore vivants ou disparus, ont tenu le devant de la scène, c'est à dire ont eu la parole et le rôle principal ; et où ces personnages, ces lieux et ces événements ont constitué l'essentiel de l'histoire racontée par l'auteur... L'on peut dire je crois, que la « tentation autobiographique » est alors un acte plus « louable » (et sans doute plus « littéraire ») qu'une « exhibition de soi », de ses réalisations, de ses réussites, de ses « peines de cœur » et déceptions, en somme de tout ce qui est assez banal ou ordinaire… Et qui n’intéresse en fait que des proches et connaissance de soi (encore que…)

     

    Le « genre autobiographique » en littérature, est sans doute à mon sens , le genre le plus difficile et le plus aléatoire qui soit par son impact ou par son rayonnement puisqu'il n'intéresse même pas forcément, à priori, des personnes proches de l'auteur, de sa famille ou de ses connaissances ou de ses amis...

     

    Toutes les histoires de nos vies sont des histoires aussi banales qu'uniques... Banales parce qu'elles sont purement et seulement humaines d'une part ; mais uniques parce qu'elles ne sont que d'une seule fois et de cette manière ou arrangement là, pour chacune d'entre elles…

     

    Le caractère aléatoire de tout ce qui survient dans nos vies, du devenir et de la portée de ce que l’on exprime, de ce que l’on réalise ; de tout ce qui nous arrive ou ne nous arrive pas, pour telle ou telle raison « juste ou injuste »… N’est-il pas, ce caractère aléatoire, « ce qu’il y a en quelque sorte de plus juste ? » (ou de plus « conforme » si l’on peut dire, au fait que rien n’est jamais acquis fût-ce au prix d’un travail de toute une vie, d’un effort permanent et de la capacité, du talent que l’on peut avoir dans telle ou telle activité ?)

     

    Il y a là une vraie réflexion, grave, profonde, sans réponse « toute faite » ou « proposée »...

    Dans le caractère aléatoire des choses il me semble qu'il y a comme une « vérité naturelle » . Une « vérité » qui met chacun de nous, tout ce qui existe, sur un même « plan d'égalité » - ou d'uniformité – et qui se présente comme un prisme d’ un nombre infini de facettes différentes les unes des autres…

     

     

  • Saucisterre

    Saucisse terre

    … Il faut reconnaître que les Musulmans ne se font pas une telle représentation de la Terre – en forme de saucisse au lieu d’un ballon – à moins que cette « saucisterre » soit de bœuf ou de poulet !

     

  • Le mot du jour

    … Si les baleines et les cachalots pouvaient parler, nous dire « c’est assez » ils ne pourraient pas le dire sur des réseaux sociaux… Sauf peut-être par ondes vocales de telle sorte que lors de la COP 23 du jeudi 30 novembre au mardi 12 décembre 2023 à Dubaï, les participants à cette conférence sur le climat, la Terre, les espèces en voie de disparition et les océans , verraient apparaître sur leurs smartphones ce tweet : « C’est assez », de Miranda…

     

     

  • Tri sélectif

    … Une réalité s’impose : vu tout ce qui va soit dans des sacs transparents jaunes dans les régions ou départements structurés en communautés de communes organisant un ramassage tous les quinze jours (papiers, journaux, revues, briques alimentaires, bouteilles en plastique, emballages, boîtes de conserve métallique), soit en d’autres régions ou départements, dans des containers à ouvertures bleues pour les papiers journaux revues et petits cartons ; à ouvertures jaunes pour les briques alimentaires, les bouteilles en plastique, les emballages et boîtes métalliques de conserve…

     

    Autrement dit vu tout ce qui ne va plus dans les déchets purement et uniquement ménagers, il est évident que le volume par semaine, de ce qui est « ordures ménagères uniquement » (que l’on lit sur les containers de couleur noire) est, devient largement inférieur à ce qui va dans le « jaune » et dans le « bleu » (Jaune et bleu en containers distincts dans les régions, départements, communes n’organisant pas de ramassage de déchets non purement ménagers ; en sacs jaunes transparents là où est organisée une collecte tous les quinze jours)…

     

    Alors face à cette réalité, à ce que chacun peut constater, pourquoi en zone rurale urbanisée dans des villes de 3000 habitants par exemple, en Nouvelle Aquitaine, voit-on davantage de containers « noirs » (pour ordures ménagères uniquement déposées en sacs fermés) que de containers bleus et jaunes ?

     

    Dans les régions à communautés de communes organisant un ramassage, il est évident que une fois par semaine pour les ordures ménagères et une fois tous les quinze jours pour les sacs jaunes, cela devrait être le contraire…

     

    Et dans les régions où l’habitant dépose ses déchets dans des containers noirs, bleus, jaunes, les containers noirs sont « inutilement trop nombreux »…

     

    Le tri sélectif c’est « faire le travail » - de tri et surtout de portage – soi même. Alors il serait « judicieux » que les autorités gestionnaires rendent plus aisé à l’habitant, ce travail, notamment le portage et le dépôt, en multipliant le nombre de containers jaunes et bleus, ou en modifiant la périodicité du ramassage des sacs jaunes (une fois par semaine au lieu de une fois tous les quinze jours)…

     

    À noter qu’en zone rurale urbanisée (lotissements, maisons individuelles avec terrain ou jardin) tout ce qui est épluchures, déchets végétaux, va dans des composteurs installés au fond du jardin ; ce qui réduit considérablement le volume des déchets (ordures) purement ménagers, placés en sacs noirs et déposés en containers noirs…

     

    Le travail de portage et de dépôt n’étant donc pas « particulièrement facilité », la réalité (très évidente) d’un volume de déchets – plastiques, briques alimentaires, emballages, boîtes de conserve papiers, cartons, journaux, revues – très important en comparaison du volume des ordures purement ménagères… A pour conséquence (évidente aussi) que les quelques containers bleus et jaunes en nombre insffisant sont souvent archi pleins et débordent (dépôt sur le côté), ou que les gens au lieu de faire un tri sélectif, en viennent finalement à déposer des sacs noirs d’ordures ménagères dans les quels ils mettent aussi des petits emballlages, des pots de yaourt, des bouteilles platiques, des boîtes de conserve, du papier, enfin, un peu de tout…

     

    De l’incivilité, de la négligeance, oui, il y en a… Mais il y a aussi l’organisation, la gestion, qui est en cause…

     

     

  • Séisme Turquie Syrie

    Seisme

    … Une fois de plus, ce violent séisme survenu le 6 février 2023 en Turquie et en Syrie, dont on voit l’étendue sur cette carte, nous montre à quel point, l’espèce humaine, des populations de l’ordre de milliers ou dizaines de milliers de personnes, en un endroit de notre planète situé le long d’une faille (jonction entre deux plaques tectoniques), se trouve exposée, fragilisée, précarisée… D’autant plus si l’on associe ce phénomène naturel violent qu’est une secousse sismique à d’autres catastrophes naturelles (ouragans, tormades, incendies, inondations)…

     

    D’une intensité de 7,8 sur l’échelle de Richter, il y en a environ une vingtaine par an, sur notre planète, de ces séismes d’une telle violence, impactant ainsi des zones géographiques avec leur population, de l’ordre de cinq à six cents kilomètres de long et autant de large…

    Imaginons par exemple le même séisme de 7,8 sur l’échelle de Richter dans le quart sud est ou dans le quart nord est de la France…

     

    L’échelle de Richter de 1 à 9 n’est pas comme une échelle dont les barreaux sont à égale distance l’un à la suite de l’autre. En effet, au niveau 5, la secousse est dix fois plus forte qu’au niveau 4, et au-delà de 5, l’écart s’accentue plus que de dix fois, de 6 à 7, puis de 7 à 8 et de 8 à 9… Non seulement en intensité, en violence mais aussi en étendue territoriale…

     

    De 6 à 6,9 pouvant être assez destructeurs il y a environ 120 séismes par an sur notre planète…

    Il est évident que dans la zone que l’on voit sur la carte entre la Turquie et la Syrie, la plupart des constructions, des habitations, maisons, immeubles, n’étaient pas « aux normes sismiques » (comme elles le sont par exemple au Japon ou en Californie ou dans le sud est de la France)…

    Si en fait, les quelques 120 séismes par an sur notre planète, de niveau 6 à 6,9 pour la plupart d’entre eux ne causent en général que des dégâts matériels (peu de victimes), il n’en est pas de même à ce niveau là, autour de 6,5, dans les pays pauvres…

     

    Il faut espérer que les catastrophes naturelles (séismes, incendies, inondations, ouragans, tornades) survenant déjà assez souvent un peu partout dans le monde, n’augmentent pas en fréquence et en étendue, afin que les aides internationales aient la capacité d’agir en envoyant des secours et de l’assistance sur place…

     

    Soit dit en passant, comme cela a toujours été le cas depuis des milliers d’années dans les sociétés humaines, la solidarité de l’espèce (un phénomène naturel commun à tous les êtres vivants) est une réalité… Autant que la guerre, que la prédation, que la violence, que la domination, que les inégalités de condition, sont aussi des réalités…

    J’imagine que dans des pays très critiqués pour ce qui s’y passe (par exemple en Russie avec le régime de Vladimir Poutine, ou en Afghanistan avec les Talibans au pouvoir), si une énorme catastrophe naturelle survenait dans ces pays, le moteur ou levier qu’est l’aide internationale, se mettrait en marche…

     

     

  • Open AI et Chat GPT

    … Chat GPT est une application (un logiciel) qu’il est désormais possible d’installer sur son smartphnone en version Android, ou que l’on peut télécharger sur son ordinateur en version Windows…

    C’est un prototype d’agent conversationnel, un assistant virtuel utilisant les nouvelles technologies de communication pour dialoguer avec les utilisateurs, dont les capacités mémorielles sont infinies, qui « sait tout », qui « détient » toutes les données enregistrées (des centaines de milliards de données de toutes sortes)…

    Lancé par Open AI le 30 novembre 2022, Chat GPT est donc une application toute récente.

    Open AI est une entreprise spécialisée dans le raisonnement artificiel, créée le 11 décembre 2015 et basée à San Fransisco.

     

    « Chat » désigne (sur la Toile) un fil de discussion entre plusieurs personnes simultanément connectées, dans le temps de la durée duquel les personnes connectées et reliées entre elles échangent des messages, des propos, se transmettent des informations, s’expriment, de manière instantanée…

     

    « GPT » signifie transformateur génératif pré-entraîné.

    Et l’association de Chat et de GPT implique non plus un fil de discussion entre deux ou plusieurs personnes, mais une discussion, un échange, une conversation entre une personne en particulier et le logiciel « Chat GPT » se présentant sous la forme d’un interlocuteur virtuel ; ce qui est très différent d’un échange entre plusieurs personnes physiques en « chat » sur la Toile, puisque nous sommes alors en tant que personne humaine particulière avec sa sensibilité, ses émotions, ses connaissances acquises, ses capacités intellectuelles, sa culture, son éducation reçue, sa pensée, ses aspirations, son imaginaire, ses préoccupations… En face d’une « entité » (robotique) dialoguante et connaissante (en somme c’est comme si l’on se trouvait en communication avec un « maître à penser » détenant la Connaissance absolue et universelle… Une sorte de « Socrate absolu »)…

     

    Un progrès, donc, par rapport à ce qu’offrent et permettent les moteurs de recherche (dont Google) fonctionnant, renseignant, donnant des réponses en se fondant sur une « base de données »… Les moteurs de recherche sur Internet n’étant pas des interlocuteurs mais des « réserves mémorielles » d’informations et de données entregistrées, de savoirs, tout cela répertorié, prêt à être vus et connus instantanément en cliquant sur des liens correspondant à la recherche effectuée…

     

    La question est de savoir ce que vaudront désormais, nos productions, nos créations personnelles, issues de notre imaginaire, de ce que l’on porte d’intime, de singulier en soi… Dès lors que tout cela, de la personne humaine que l’on est avec son imaginaire, sa culture, sa sensibilité, sa perception du monde, de la vie, des êtres et des choses et des situations ; se trouvera « alimenté » (et en quelque sorte « fabriqué ») par cette sorte de « maître à penser » interlocuteur détenant tous les savoirs, et pour ainsi dire faisant de nous, artificiellement, par exemple, des écrivains, des artistes, des penseurs, des créateurs (qui ne seront plus que des plagiaires)… Ou encore des consommateurs, utilisateurs de connaissances devenant des denrées périssables à court terme devant être sans cesse renouvelées…

     

    J’avais une fois évoqué notre capacité mémorielle d’autant plus réduite que nous comptons sur les supports (ces « béquilles ») que sont Google « qui sait tout » et les moteurs de recherche sur internet et que « tout ce que tu affirmes, tout ce que tu racontes » (certes « à ta façon ») ça sort de Google ou de ce que tu as trouvé sur internet !

    Autrement dit, tu fais tomber les béquilles, il reste plus grand-chose !

    Alors, avec Chat GPT, qui est « tout autre chose que Google » parce qu’il filtre ou « sépare le bon grain de l’ivraie » et qu’il devient un interlocuteur le meilleur qu’il peut être, le « maître à penser » universel et absolu… Il fait de toi, en somme, une « copie » pouvant être reproduite à des millions, à des milliards d’exemplaires… Mais une « copie » périssable, conditionnée à la nécessité du renouvellement permanent… Parce que tu n’as pas (ou que tu n’as plus) les capacités mémorielles, analytiques, de raisonnement, de pensée, de réflexion personnelle, en grande partie perdues…