Articles de yugcib

  • Diversité dans la condition humaine

    … Dans la diversité de la condition humaine de chacun, plus encore que la différence de condition d’existence au quotidien qu’il peut y avoir entre les riches et les pauvres, il y a la différence de condition d’existence au quotidien, liée à l’état de santé de chacun…

    Nombreux sont ceux et celles dont l’état de santé est si déterioré, que presque aucune activité ne leur est possible, et cela même en dépit des progrès technologiques, médicaux…

    Entre autres différences de condition d’existence au quotidien, il y a celles liées à l’âge – que ce soit à 25/30 ans, à 50 ans, à 80 ans - ; celles liées à l’environnement social, familial, en lequel chacun se trouve, celles liées à l’éducation et aux formations que chacun a reçu ou non, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte ; celles encore, liées à tout ce qui peut être acquit par chacun selon ses capacités cognitives, ses facultés naturelles, son activité, son travail…

    Et, il faut bien le dire aussi, une autre condition : celle de la chance que l’on a ou pas, à tel ou tel moment de sa vie.

    Qu’est-ce que la chance si ce n’est une opportunité de rencontre et d’introduction dans un milieu favorable, entre autres événements heureux et inattendus pouvant survenir dans la vie de quelqu’un ?

    La condition de chacun, lorsqu’elle est celle de qui peut s’activer, travailler, réaliser quoi que ce soit selon ses facultés, et donc être « heureuse » (à plus vrai dire « acceptablement heureuse »), n’évolue jamais en « beaucoup mieux » (selon ce dont on rêve), sans un minimum de chance, sans un minimum de conditions et événements et rencontres survenant et ayant des conséquences heureuses et durables…

     

     

  • Ces unités Wagner

    Wagner

    … Ces unités Wagner, de combattants dans l’armée russe, me désolent, à plus vrai dire m’horrifient ; je les assimile à ce que furent les SS, les commandos de la mort, de la seconde guerre mondiale…

    Faut-il, lorsque certains d’entre eux lors d’un engagement sur le front de guerre en Ukraine, sont capturés, appliquer à leur égard, les lois de la guerre ?

    « Pas de quartier ! » donc pas de prisonniers pour ces Wagner pris ou blessés !

    Si nous étions envahis par une espèce extraterrestre très agressive, nos lois de la guerre telles qu’elles ont été définies par 196 pays, ne pourraient pas être appliquées à l’égard des envahisseurs extraterrestres !

    Ces Wagner, tout comme les SS, n’ont que faire des lois de la guerre !

    Wagner = SS !

     

     

  • Tout ce qui se décline en isme

    … Tout ce qui se décline en « isme »

     

    Féminisme

    Libéralisme et son corollaire néo libéralisme

    Communisme

    Athéisme

    Sionisme

    Anarchisme

    Pluralisme

    Véganisme

    Égalitarisme

    Nihilisme

    Hédonisme

    Populisme

    Évolutionnisme

    Progressisme

    Messianisme

    Stylisme

    Élitisme

     

    … Tout ce qui se décline en isme – la liste ci dessus est loin d’être exhaustive – va contre le monde, contre les gens, contre la vie ; dresse les classes sociales, les sexes, les religions, les partis, les nations, les générations, les uns et les autres entre eux, sans discontinuer, dans tous les « paysages » ou passages de l’Histoire…

     

    … Tout ce qui se décline en isme défait le monde.

     

    Aucune civilisation n’a survécu aux ismes, toutes ont disparu, les unes moins rapidement que d’autres… Mais pour toutes, les venus d’au delà leur « limes », étaient des barbares, des envahisseurs, des indésirables (dont beaucoup d’entre eux par « la force des choses et des événements » ont été enrôlés, enrégimentés, intégrés et, pour ainsi dire « enneminisés dans la place »)…

     

    Autour des ismes, toutes les passions trouvent leurs raisons de s’exprimer et de s’assouvir au plus fort des exaspérations, des révolutions…

    La conscience, des uns ou des autres, d’être « dans la bonne cause »

     

    … Juste une observation que peut faire aussi bien un scientifique des choses de la vie et de la terre, que l’homme ou la femme du commun :

    Rien dans le monde non humain ne fonctionne avec des ismes…

     

    Mais avec nos ismes, le monde non humain on le fait disparaître, nous le monde humain le dernier arrivé sur la terre… Et le dernier à se maintenir avant de partir lui aussi…

     

    Si, cependant, les cloportes et les punaises survivent, pourquoi pas l’humain (pour ce que l’humain a de commun et de sans ismes avec les cloportes et les punaises) ?

     

  • Réforme des retraites (réflexion)

    … Il est à mon sens, indécent, que des personnes ayant cessé leur activité professionnelle, récemment ou depuis plusieurs années, et n’étant plus dans la réalité au quotidien, du monde du travail ; fassent savoir autour d’elles qu’elles sont pour le passage à 64 ans, de l’âge de départ en retraite…

    Ce sont les actifs, ceux et celles qui exercent des métiers, occupent des emplois, qui sont concernés et peuvent dire s’ils sont pour ou contre le passage à 64 ans de l’âge de départ en retraite, argumenter, débattre, exposer leurs raisons…

    Que vaut l’avis d’une personne de – mettons 70 ans – qui a cessé son activité âgée entre 55 et 60 ans, et de surcroît perçoit une pension de retraite d’environ 2000 euro par mois, qui se déclare publiquement favorable au passage de l’âge de départ en retraite à 64 ans ?

    Le silence, sur cette question de l’âge de départ à la retraite, de la part de cette personne, me semble la meilleure attitude à adopter (ou du moins, préférable à adopter)…

     

     

    … Il faut reconnaître – et là je pense que beaucoup seront d’accord avec moi – que les problématiques de la vie au quotidien ne sont plus les mêmes pour les retraités, que pour les actifs (les problématiques liées à une activité rémunérée, avec un chef, un patron, un supérieur hiérarchique autoritaire, des objectifs de développement, des horaires, une durée de présence au travail, des déplacements aller retour pour se rendre au travail, la dificulté d’obtenir des congés à sa convenance, etc. … Plus rien de tout cela en effet, pour un retraité!)… Donc une vie au quotidien qui pour un retraité n’est plus du tout la même (disparition des contraintes et obligations liées à un emploi rémunéré, en conséquence, bien plus de liberté d’organiser sa vie, ses activités, ses loisirs, que pour un salarié)…

    C’est la raison pour laquelle un retraité qui serait « pour » la retraite à 64 ans (voire 65) ça me surprend ! Ou alors il faut que ce soit pour des « boulots » qu’on aime faire, où il n’y a pas toutes ces problématiques de contraintes, d’horaires, de relation avec des chefs, de trajets en bagnole, train, bus, métro… Qui finalement sont les problématiques de 9 salariés sur 10…

     

    … Je n'arrive pas à comprendre la nécessité de cette réforme des retraites, argumentée par ceux et celles qui pensent que la question d’être « pour » ou « contre » ne se pose pas (du fait de l’allongement de la durée de vie , de la réalité démographique et de part plus importante prise par la population vieillissante) …

    Peut-être n'ai je pas étudié suffisamment la question?

    Peut-être n'ai je pas toutes les données ? (qui les a, vraiment, d'ailleurs?)...

    J'en suis toujours à me demander comment des gens qui ne sont plus en activité (et qui ont eu la chance de pouvoir cesser leur activité professionnelle avant 60 ans) peuvent envisager de voir les générations qui les précèdent travailler jusqu'à 64 ans et en être satisfaits...

    Ce qu'il a de sûr dans cette affaire là, c'est que pour un gouvernement qui doit gérer un budget dans un pays, la France en l'occurrence, payer des pensions de retraite à partir de 64 ans au lieu de 62 et 60, ça fait gagner en masse d'argent à distribuer (d'ailleurs financé non seulement par les cotisations des actifs, mais en partie par de la dette... Et jamais par une remise en cause des profits réalisés par les géants de l’économie et des dividendes versés aux actionnaires)…

     

     

  • Sur le Grand Mur

    … Nos détracteurs bien souvent, ne sont pas des détracteurs au sens de ce que doit vraiment être un détracteur c’est à dire un interlocuteur critique ; mais des emmerdeurs ou des aboyeurs…

    Merci à toutes celles, à tous ceux d’entre vous, de tous lieux, de toutes conditions, qui, sur ce « grand mur » qu’est Facebook, contribuent à leur manière, à donner au débat (à tout débat), plus de sens, plus de pensée réfléchie, plus d’humanité, et postent des textes, des images, qui suscitent du questionnement, qui appellent à réflexion…

    Merci également à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui sont des interlocuteurs critiques, donc de vrais détracteurs…

    L’on ne peut pas empêcher les emmerdeurs et les aboyeurs de s’exprimer (liberté d’expression)… Mais l’on peut, les « tagueurs de paysages » et les « montreurs de beauté » , les penseurs et les poètes que nombre d’entre nous sont, en prenant davantage de place sur le « mur », battre à la course les emmerdeurs et les aboyeurs…

     

  • J'espère ...

    … En cette année 2023, mais à vrai dire je le pensais aussi en 2022 et avant, et je le penserai d’ailleurs jusqu’à la fin de mes jours…

     

    J’espère qu’il y aura sur cette terre, du temps qu’il me reste à vivre et encore pour longtemps après que je sois « parti dans les étoiles »…

     

    Assez de gens pour, en promenade le long d’un chemin, remettre un bousier sur ses pattes…

     

    Se baisser pour éviter de déchirer une toile d’araignée dans un passage étroit…

     

    Pour ne pas donner un coup de tatane ou de balai à un minou errant…

     

    Pour saisir entre ses doigts une salamandre se mouvant au milieu d’une route et la déposer au bord, là où elle ne risque plus de se faire écraser…

     

    Pour regarder un trisomique ou un autiste sans se foutre de sa poire…

     

    Pour exprimer de son regard ou de son sourire – encore mieux les deux à la fois – toute l’attention que l’on porte sur des personnes inconnues que l’on croise dans un lieu public (soit dit en passant plus personne ou presque ne regarde personne dans les lieux publics très fréquentés, dans les trains, dans les tramways, dans les bus)…

     

     

  • Débats difficiles, propos lapidaires et brutaux

    … Une provocation de trop, de la part de Michel Houellebecq, auteur il faut dire « très décrié » dans les milieux littéraires, non seulement pour ses propos sur l’Islam (dans un entretien lors d’une interview au magazine Lire en 2001 après parution de l’un de ses romans « Plateforme ») mais aussi pour son « absence de style » aux yeux de ses détracteurs qui lui reprochent son recours fréquent à un langage quotidien du genre « je bande, il pleut » et à d’autres formulations éculées, ainsi qu’à des clichés…

     

    Certains critiques le louent « plus grand écrivain contemporain, et d’autres au contraire, disent de lui qu’il est « une nullité littéraire »…

     

    Quoiqu’il en soit pour ma part j’ai lu tous ses romans (mais pas en réalité toute son œuvre) et je ne puis me prononcer parce que je partage autant les critiques négatives de ses détracteurs que les louanges de ses « fans »… (Mais pour « apprécier » ou pour « louer » il faut sans doute à mon sens oublier les « je bande, il pleut et formulations éculées et clichés » - à moins de replacer ces formules langagières assez plates et ces clichés dans le contexte pouvant être délibérément caricatural et provocateur, de ses romans)…

     

    … Publiée en novembre 2022 dans la revue politique « Front Populaire » de Michel Onfray, la provocation de trop, de Michel Houellebecq, débute ainsi : « Le souhait de la population française de souche... »

     

    … Dans un débat public, et cela d’autant plus que le débat a lieu sur un plateau de télévision lors d’une émission en direct, d’une interview… Ainsi que dans toute production écrite (article dans un journal, dans une revue, dans un magazine, dans un livre publié, dans un blog, dans des réseaux sociaux) ; un auteur, un écrivain, un journaliste, mais aussi chacun de nous « commun des mortels » que nous sommes et nous exprimant publiquement… Lorsqu’il est fait part de ce que pense cet auteur, cet écrivain, ce journaliste mais aussi de ce que, chacun de nous l’on pense au fond de soi-même, de la vision d’une réalité nous venant de ce que l’ observe autour de soi (et de son expérience vécue)… Aussi « en partie vrai » que cela soit ; tout propos lapidaire et brutal, forcément inacceptable par la partie visée et, au-delà de la partie visée, par une majorité de gens dans une société communiquante… Ne peut qu’être « contre productif » puisque ce qui est « en partie vrai » se trouve alors, dans l’émotion du moment, occulté…

     

    Sur le plan de la morale et de l’éthique, des propos lapidaires et brutaux lors d’un débat ou dans une production publique, sont inacceptables, scandaleux, enfin tout ce que l’on est en droit de juger, de condamner, de dénoncer, de combattre…

     

    Mais au-delà de la question de la morale et de l’éthique il y a la question du « sens résultant » de ce qui est exprimé en tels ou tels mots, phrases… (Dans un propos lapidaire, brutal, d’une extrême violence, c’est l’émotion qui éclipse quasi totalement la réflexion, et de ce fait, ce qu’il peut « y avoir de vrai » dans ce qui est dit ou écrit, se trouve forcément occulté par les parties commentant le propos et jugeant scandaleux ce propos…

     

    Encore faut-il « faire la différence » entre caricature, humour noir décapant iconoclaste, dans une production écrite, dans un dessin, une image arrangée ( pouvant choquer, être jugé scandaleux) et un propos, des mots, des phrases, ce qui est dit ou écrit et n’étant pas caricatural, donc l’expression d’une pensée, d’un sentiment, lapidairement et brutalement….

     

    Dans un débat où le thème du débat porte sur la religion ou sur une religion en particulier, ainsi que lorsque le propos porte sur la religion ou une religion en particulier, l’on peut tout de même affirmer que par exemple, le catholiscisme exerçait son emprise dans la société française (et Européenne et en Amérique) au 19ème siècle et jusqu’encore le milieu du 20ème en France et en Europe… Et que l’Islam exerce de nos jours son emprise dans la société française notamment dans les lieux, quartiers, villes où l’Islam est implanté, devenant en ces lieux, la religion dominante…

     

    L’emprise exercée par une religion dans une société, ce qu’ implique cette emprise dans la vie quotidienne des gens en contraintes, interdictions et prescriptions… Est-elle acceptable ? N’appelle-t-elle pas à résister à la domination exercée ?

     

    La religion, toutes les religions monothéistes notamment, proposent et imposent un modèle, une explication du monde, de la vie… Or un modèle est toujours une simplification, devenant ainsi un repère tangible, accessible à tous, qui « entre dans les mœurs » (pour ainsi dire dans les gènes)… Et tout ce qui contrevient au modèle, ou s’oppose ou se différencie trop du modèle, dérange, est condamné par l’autorité religieuse, et par la société lorsque cette société subit l’emprise de l’autorité religieuse…

    La religion, les religions, c’est l’obscurantisme.

     

    Mais… Reste le langage, reste la formulation, reste l’argumentation, tout ce qui peut être exprimé par des mots, par des images, par la caricature, et qui se rapporte à des faits, à des situations, à des comportements, dans la communication orale ou écrite, une communication excluant la brutalité et le raccourci lapidaire…

    Pour la caricature cependant, ne peut être exclu que la vulgarité ou que la grossièreté associée à une absence de facture de ce qui est produit et montré (la facture étant en quelque sorte le talent ou l’habileté dans la réalisation)…

    Et si par la caricature, la plus scandaleuse, la plus iconoclaste, la plus dérangeante – en propos comme en dessin – l’inacceptable pouvait en quelque sorte être « exorcisé » ? Faisant si mal à voir ou à entendre que l’inacceptable ne puisse se produire réellement ? Sachant – ne l’oublions pas – que la caricature produite peut au contraire inciter des gens à commettre ?

     

     

  • Froisser la feuille

    … Ce que j’appelle une « fracture relationnelle » - qui implique que deux personnes, l’une et l’autre amies de longue date (ou même se connaissant et s’appréciant et se rencontrant de temps à autre) cessent du jour au lendemain d’être amies, décident de s’ignorer et de ne plus se rencontrer – se produit lorsque l’une ou l’autre des deux personnes traite l’autre comme une feuille de papier qu’elle froisse parce qu’apparaît sur la feuille de papier, une tache, une marque faite, inhabituelle, dérangeante, surprenante en regard de ce qui figure en général sur la feuille de papier et donc, ne correspondant plus au ton, à la couleur d’ensemble de la feuille de papier.

     

    Et, une fois froissée, et bien froissée, délibérément, dans la colère, dans le dépit, dans le reproche, par l’une des deux personnes en relation, s’il vient de la part de cette personne qui a froissé la feuille, par la suite, du regret, et une tentative de défroisser la feuille (ce qui il faut dire, est peu probable), jamais la feuille ne reviendra telle qu’elle était avant d’être froissée, jamais la relation qui a existé ne reprendra…

     

    Tout ce qui figure, inscrit sur la feuille de papier, n’est jamais d’un ton, d’une couleur, d’une unité égale mais plutôt de tons et de couleurs et de nuances différenciés ; et ce qui est vu, souvent apprécié, bien considéré et qui caractérise une relation durable et heureuse « jusqu’au jour où », est en fait vu, essentiellement vu, selon ce qui est perçu, de l’autre, et pour ainsi dire presque jamais au-delà de ce qui est perçu et qui est « la réalité profonde et complexe de l’autre »… Et c’est la raison pour laquelle ce qui un jour survient, dérange, surprend et rompt avec l’idée que l’on s’est faite de l’autre, « casse » la relation…

     

    L’être humain mais aussi les autres êtres vivants – en particulier nos animaux domestiques tels que des chiens et des chats et bien d’autres encore – sont comme des feuilles de papier que dans la colère l’on froisse et ne peuvent jamais être complètement défroissées en passant dix fois la main dessus…

     

    À la limite, à l’extrême limite, dans la colère la plus justifiée, la plus pertinente, la plus logiquement naturelle en face de quelque chose d’inacceptable, de dangereux, de périlleux à devoir subir… Il faut alors « carrément déchirer complètement la feuille »…

     

     

  • Ne soyons pas, dans nos vies, statufiés !

    Guy gilbert

    … Que ce soit en tant que personnage influent, souvent présent, sur un plateau de télévision, sur la scène publique, ou en tant qu’exprimant s’exposant, sur la scène publique aussi et sur les réseaux sociaux en produisant quelque « scoop du jour cent ou mille vues », en « héros du jour » que nous pouvons occasionnellement être… C’est cela, « être statufié »…

    Et de mille autres manières, tout aussi éphémères, sans avenir autre que celui d’une journée, au mieux d’une semaine voire d’une saison… Pour avoir fait, ou montré, ou produit, ce qui, somme toute, n’est qu’un « effet de scène », un effet d’image, un effet de langage…

     

    Soyons donc, tel que le dit si bien Guy Gilbert, vivants !

    Vivants et entendons par « vivants » : observants, regardants, écoutants, sentants, touchants, et voyants, « voyants » au sens de ne plus voir comme nous voyons avec des yeux aveugles…

     

    « Aimer jusqu’à notre dernier souffle » aussi conscients que nous pouvons l’être jusqu’à ce que s’envole tout ce que nous avons exprimé et qui sera vu voler, jusqu’à ce que s’envole aussi tout ce que nous n’avons pas exprimé et qui sera retrouvé ou découvert, parce que tout se retrouve et se découvre, et qu’il n’y a que du renouvelé et du retrouvé, même dans ce qui est purement créé, purement imaginé que nous n’avons pas créé ou imaginé nous – mêmes de notre vivant…

     

    « Soyons des êtres d’espérance » parce que l’espérance est le moteur de la vie, parce que l’espérance invalide le dernier mot qu’a mis l’adversité au bout de la phrase, de cette dure et implacable phrase qui traverse toute notre vie depuis notre naissance…

     

    « Soyons des êtres de pardon » lorsque cela est possible (et à bien réfléchir c’est souvent possible même si c’est difficile, même si cela ne garantit rien, même si c’est dangereux, même si c’est « contre productif »)…

    Des êtres de pardon, oui, mais pas pour autant des êtres oubliants, des êtres tout acceptants, des êtres complaisants par peur ou par intérêt ou pour une question de mode ou de convenance…

     

    « Bâtissons un monde solidaire », le même, exactement le même, que celui qui existe naturellement, intemporellement, bien que dans la dureté, bien que dans la violence, dans l’univers tout entier depuis des milliards d’années, depuis que la vie est apparue…

     

     

  • Dans quel pays une femme ne tremble-t-elle que de froid ?

    Femme dans le froid

    … Peut-être qu’en Norvège une femme rentrant le soir à pied, ne tremble que de froid par une soirée d’hiver (ou par une soirée un peu fraiche d’été) si elle n’est pas assez couverte…

    C’était vrai, en effet, en Norvège en 2009… Depuis, l’on peut se poser la question…

    Tout ce qu’une femme pouvait craindre en Norvège en 2009 lorsque j’y ai séjourné du 14 juin au 18 juillet 2009, c’était de rencontrer après minuit en revenant chez elle à pied, une bande de jeunes en état d’ébriété chahutant cette femme sans la molester…

     

    Je pense à toutes ces jeunes femmes (et à de « moins jeunes aussi) qui exercent des métiers, des professions, dont la journée ou le temps de travail se termine entre 20h et minuit (serveuse de restaurant, infirmière par exemple) dans des « cités », quartiers réputés « difficiles » où règne insécurité, violences, agressions… Ou même – il faut le dire – en ces heures là d’après 20h, dans des villes moyennes de province, parce que de nos jours à une heure tardive du soir, aucune femme seule devant effectuer un trajet d’une centaine de mètres afin de rejoindre sa voiture garée sur un parking, n’est en sécurité…

     

    Une jeune infirmière ou une serveuse de restaurant qui quitte son travail après 20h (23h ou plus pour une serveuse de restaurant), si elle n’a pas un ami, un parent, un voisin, qui vient la chercher à la sortie de son travail, ne peut envisager sans effroi de devoir prendre un bus, un tram, en ces heures là 20h minuit…

     

    Il n’ y a pas QUE les sympathisants du Rassemblement National et les élus de ce parti, pour affirmer qu’une femme seule n’est plus en sécurité nulle part en France après 20h, à pied rentrant chez elle ou devant prendre un bus, un métro, un tram… Mais de nombreux citoyens de toutes sensibilités politiques et autres…

     

    Seuls, des inconditionnels des partis de la majorité gouvernementale, ou des partis de la NUPES (socialistes et France Insoumise) en général des gens qui vivent dans des endroits où « il y a moins à craindre », des gens de la « classe moyenne » genre « intellectuel progressiste et confiants dans l’avenir de la société (développement croissance durable consommation bien être responsable) , seuls oui, ces gens là, disent « il ne faut rien exagérer »… Ces gens là étant à « mille lieues » de ce que vivent au quotidien, « la peur au ventre », les femmes qui doivent quitter leur travail le soir après 20h, revenir chez elles à pied ou en bus, en métro, en tram…

    Que ceux et celles qui nient cette réalité – ou la minimisent – se taisent !

     

     

  • Dans l'évolution du monde du travail

    … Les personnes de la génération dite du « baby boom », notamment les nés entre 1946 et 1955, ne sont plus dans la réalité « au plus près et au quotidien » du monde actuel du travail, ou s’ils le sont, cela ne peut être qu’indirectement (indirectement « au plus près » si l’on peut dire) par leurs enfants encore en pleine activité professionnelle.

     

    Les nés entre 1946 et 1955 ont connu le monde du travail durant une époque, de 1968 à 2005/2010, où le monde du travail était différent, très différent de ce qu’il est devenu aujourd’hui, surtout depuis 2010…

     

    Ayant cessé leur activité professionnelle entre les années 2005 et 2010, environ 15 ans se sont écoulés et en conséquence les nés entre 1946 et 1955 se sont au fil du temps, éloignés du monde actuel du travail dont ils ne perçoivent plus, depuis 15 ans, le vécu, la réalité dans leur quotidien de vie de personnes de 70/75 ans…

     

    Mais ils avaient cependant vécu à partir de 1995 jusqu’à leur départ en retraite entre 2005 et 2010, les évolutions dans le monde du travail…

     

    En revanche – et c’est bien là ce qui « creuse l’écart » entre leur génération de « seniors » (de « vieux seniors » osons dire) et les générations qui précèdent la leur – le monde du travail actuel avec toutes ses problématiques qui ne ne sont plus celles de la seconde moitié du 20ème siècle ; impacte directement et au plus près au quotidien, les gens de 25 à 50 ans (la majorité des actifs), des jeunes de moins de 25 ans, et des personnes de 50 à 60 voire 65 ans – puisque l’âge de départ à la retraite a reculé de quelques années…

     

    Quelque soit la nature du lien de relation entre gens de plus de 70 ans et leurs enfants, leurs petit enfants, leurs amis et connaissances des générations 40/60 et 20/40 ; même dans la configuration ou dans l’environnement le plus favorable, le meilleur ; il demeure indéniablement une différence perceptible dans le quotidien et dans le mode de vie, dans le vécu, la vision du monde et des choses, dans les repères culturels et autres, entre ceux et celles qui ont connu le monde du travail avant l’an 2000 et ceux et celles qui sont aujourd’hui dans le monde du travail.

     

    Entre la seconde moitié du 19ème siècle et la première moitié du 20ème, certes il y avait eu aussi une évolution dans le monde du travail ( avec le progrès technique notamment dans l’agriculture, l’industrialisation et l’exode des populations rurales vers les villes)… Mais nous étions dans une évolution qui s’inscrivait encore dans un environnement social fondé sur des traditions, sur des « valeurs », sur des repères culturels, cela dans le prolongement de ce qui avait toujours été depuis des siècles… Et il y avait donc « moins d’écart » si l’on peut dire, entre les générations…

     

    Nous sommes réellement aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une configuration très différente, de la société, du relationnel, du monde du travail, des problématiques… Et cela devient difficile à gérer pour tout un chacun…

     

     

  • Un jeu complexe d'alliances et une situation mondiale explosive

    … Avec 20 degrés à Strasbourg et à Clermond Ferrand, 21 à Biarritz et autour de 19/20 degrés dans plusieurs villes du Sud Ouest et du midi de la France, au 31 décembre/1er janvier ; le 31 décembre 2022 pourrait-être la journée, à cette époque de l’année, la plus douce du siècle jamais enregistrée…

    Faut-il voir là un « présage » pour 2023, en matière de climatologie en France et ailleurs… Mais aussi en matière d’événements, d’actualités qui vont survenir en 2023, du fait d’une situation politique, sociale, économique, aussi tendue, aussi incertaine, aussi dangereuse dans le monde entre grandes puissances – Chine et USA notamment – et avec l’évolution que va prendre la guerre en Ukraine, ainsi que l’évolution prévisible des autres conflits locaux au Moyen Orient et en Afrique ?

    Car ce qui est prévisible dans ces conflits (dont la guerre en Ukraine) c’est ce qui se joue (un jeu très complexe d’alliances ) entre La Chine, les USA et l’Union Européenne et les pays théâtres de guerre et de conflits… Un jeu complexe d’alliances, d’engagements et de soutiens sur fond d’opportunisme et d’intérêts des uns et des autres (par exemple ce qui ressemble à une alliance entre la Russie et la Chine « sans en être vraiment une » d’une part… Et la relation d’ordre politique et économique entre la Chine et la Corée du Nord d’autre part)…

    Et à tout cela s’ajoute l’enjeu que représente Taiwan, un territoire que la Chine revendique dans un processus historique de reconstruction nationale et d’effacement des humiliations subies par la Chine entre 1840 et 1949 ; alors que pour les USA, le soutien indéfectible, idéologique et d’ordre stratégique et économique, à l’indépendance formelle de Taiwan, implique de la part des USA un engagement militaire en cas d’intervention de la Chine pour reprendre Taiwan… (On ne voit guère comment une situation aussi explosive pourrait se régler dans une impossible négociation, les deux parties adverses ayant leurs raisons (chacun de leurs raisons faisant figure d’un dogme intangible)…


     


     

    … Peut-être que le problème de Taiwan pourrait se régler de la manière suivante :

    L’île de Taiwan devient – ou redevient – une province Chinoise

    En contre partie, les habitants de Taiwan, désormais Chinois donc, continuent de vivre selon le mode occidental (mais dans une liberté d’expression telle qu’elle existe dans le monde occidental, une liberté cependant subordonnée à ce qui est fondamental et de base dans le régime Chinois) ce qui implique en conséquence pour le régime Chinois, un « assouplissement » de l’autorité et des contraintes (une sorte de « pérestroïka »)…

    Bien évidemment dans cette « solution » les autres provinces de la Chine continentale verraient leurs citoyens aspirer au statut dont bénéficierait Taiwan… (logique)…

    Du coup, cette sorte de « pérestroïka » s’étendrait à toute la Chine (le régime Chinois aurait tout à gagner à cela en stabilité, en perspective économique de marché)…

    En contre partie, aussi, la Chine et les USA dans les intérêts qu’ils ont dans cette partie du monde (Pacifique Nord Oriental) envisagent de trouver un équilibre « viable » de telle sorte que les uns et les autres puissent poursuivre leurs politique économique de développement selon les règles qui régissent toute relation naturelle, intemporelle (sachant que la relation est toujours naturellement difficile – comme dans l’ordre de la nature)…


     


     

  • Des interventions abrégées, de préférence ?

    … Dans l'univers de communication (parole, écrit, image, photo, animation video) qui est celui d'aujourd'hui (et où prime le bref, le court, le laconique, accompagné ou non de photo, d'image, de séquence vidéo)... Il est certain qu'une production écrite de quelque 15, 20 lignes ou davantage, dérange plus qu'elle n'intéresse...

    ... Pour des interventions abrégées, je pense que Tik Tok (800 mille utilisateurs dans le monde) et Instagram (1,2 milliards d'utilisateurs dans le monde) conviennent mieux, bien mieux en fait, que les forums, et même que le plus utilisé des réseaux sociaux Facebook (2,7 milliards d'utilisateurs dans le monde)...

    Au moins sur Facebook contrairement à Tik Tok et à Instagram, on peut faire aussi bien 3 phrases qu'un texte de 15 ou 20 lignes - c'est selon - (ainsi d'ailleurs que sur les forums)...

    Tiens... Je "suggère" de se livrer à l'exercice qui consiste à développer "un sujet grave" en trois ou quatre phrases "bien choisies et aussi porteuses d'un contenu et d'un sens profond, qu'un texte de 20 lignes"...

    L’ « idéal » serait – peut-être – de pouvoir s’exprimer de son regard, de transmettre par le regard que l’on porte à l’autre ou aux autres autour de soi, ce que l’on leur dirait de vive voix prenant par exemple dix minutes, ou ce que l’on leur écrirait qui emplirait une page…


     


     

  • Fautes d'orthographe et fautes d'humanité

    … « Je préfèrerai toujours les gens qui s’expriment en faisant des fautes d’orthographe à ceux qui les jugent en faisant des fautes d’humanité » [ Claude Semal ]


     

    … Le problème aujourd’hui c’est que de plus en plus de gens qui font des fautes d’orthographe en s’exprimant par écrit – ainsi que des fautes de langage – sont aussi des gens qui font des fautes d’humanité… Et que les fautes d’humanité du plus grand nombre, emplissant l’espace de communication – tant au bistrot du coin qu’autour de la table familiale ou qu’entre connaissances au quotidien, ou encore sur les réseaux sociaux du Net – ne font jamais l’objet d’une aussi grande et générale « bronca » de tous, que celle, de « bronca », qui s’exerce contre quelques intellectuels dédaigneux imbus de leur personne (ou supposés tel)… Dont certains de ces intellectuels d’ailleurs, font, outre des fautes d’humanité, aussi, des fautes d’orthographe et de langage…


     

  • Le timbre en « prioritaire » à 1,49 euro et… Numérique (à partir du 1er janvier 2023)

    … La « jolie carte » de Nouvel An, de fête, d’anniversaire… Choisie par la gentille cousine ou la très chère amie de longue date, avec amour (et qui n’est, ni la cousine ni l’amie) pas forcément accro des Nouvelles Technologies High Tech qui séduisent les gens de moins de 40 ans « hyper pro » dans l’utilisation au quotidien de toutes sortes d’appareils connectés et s’y connaissent en tout par internet… La jolie carte donc, insérée dans une belle enveloppe avec un BEAU timbre acheté à la Poste… Et que le facteur déposera dans 24 ou 48h dans la boîte aux lettres… N’est « plus trop dans l’actualité »…

    D’autant plus qu’à partir du 1er janvier 2023, la Poste pour les envois de lettre ou de document en « Prioritaire » demandera à l’usager (pardon, au « client ») de se rendre sur internet afin d’obtenir un « timbre numérique » (donc exit le « beau » timbre)… Ou de déposer au guichet de la Poste la lettre qui sera « numériquement timbrée » par l’employé…

    Soit dit en passant, avec Internet, le numérique, l’informatique, les claviers d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes, les SMS, les « e-mails » (en Français « courriels »), Messenger, Whatshap… Sans compter aussi, les « jolies cartes » virtuelles et animées/musicalisées que l’on choisit sur internet… Le beau papier à lettre, le beau stylo plume, et en général la plupart des articles d’écriture vendus en Papéthèque, cessent d’être d’actualité…

    Bien que n’étant pas loin s’en faut, un « nostalgique » de la jolie carte insérée dans une enveloppe avec un beau timbre ; ni un « nostalgique » non plus, d’écriture au beau stylo plume (ni d’ailleurs au crayon ou au Bic) sur une feuille de papier blanc ou dans un cahier ou un carnet… Je compatis très sincèrement à ce que peut éprouver la « chère cousine » ou la « très chère amie » (et en général toute personne « attachée aux traditions » et donc, écrivant de « vraies lettres » à la main, et mettant un « beau timbre » sur l’enveloppe contenant la feuille de papier couverte d’une écriture stylisée)…

    Cela dit… Cela dit…

    Dans ce monde internétisé pour tout/tout/archi tout au quotidien, dans ce monde de domotique, d’automatisme, d’électronique, de puces, de robotique, de numérique, de toutes sortes de démarches administratives et autres, et achats, commandes de produits, à effectuer  « en ligne » dont billets de train, d’avion, de cinéma, de théâtre, d’entrée de musée, de réservations d’hôtels, restaurants, locations de vacances, les rendez vous médicaux, les abonnements de ceci/cela, les innombrables applications sur smartphone…

    Dans ce monde entièrement internétisé applicationné, il est évident que pour celui ou celle qui, soit ne maîtrise pas un certain nombre de « manières de faire », soit n’a pas internet chez lui et ne téléphone qu’avec un « fixe » ou un simple « portable » basique ; n’accomplit ses démarches que par courrier postal ou par téléphone (ces numéros surtaxés en 08 souvent)… C’est « une galère », un « parcours du combattant » dès lors qu’obligation est faite de « passer par internet » !


     

    Mais il faut tout de même reconnaître – si l’on n’est pas pour autant « accro » de « tout par internet » ou par des applications – que pour se rendre lors d’une traversée de la France en voiture, dans un Campanile récemment ouvert situé dans une nouvelle zone de ZAC proche d’une grande ville (bretelles de sorties, rond-points, voie de gauche puis suivre en direction de …, etc.)… Avec, plutôt qu’un GPS Garmin qu’il faut mettre à jour périodiquement en se connectant sur internet (un téléchargement payant)… Une application « WASE » sur son smartphone, c’est bien mieux, sans mise à jour payante à faire (y’a qu’à suivre la voix – intelligence artificielle- qui te guide dans le moindre détail, le plus clairement du monde ! …

    Imaginez la même recherche pour arriver à ce Campanile, avec une carte Michelin « de l’année », du plan de la ville et de la périphérie de cette ville…

    … C’est bientôt mon anniversaire, le 9 janvier : je « suggère » à mes proches ou amis (amis sans guillemets) envisageant de me faire un cadeau, de ne point opter pour un beau stylo à encre, ni pour un nécessaire en écriture (belles enveloppes et papier Velin avec petit dessin personnalisé tout cela dans une pochette avec ruban bleu)… Et… Encore moins pour un beau livre de tauromachie ! (rire)…