Articles de yugcib

  • Un rideau ne pouvant être traversé

    … La vitesse de la lumière est une constante physique qui s’impose actuellement comme étant la limite extrême de tout ce qui se déplace dans l’univers, la lumière étant composée d’ondes (rayonnement électromagnétique) et de particules (photons, qui n’ont ni masse ni charge électrique, et électrons qui eux, peuvent recevoir les faisceaux d’énergie produits par les photons)…

    L’énergie produite par le rayonnement électromagnétique (les ondes) se comporte à la fois en tant qu’onde et particule… Et, outre de photons et de leurs faisceaux d’énergie, d’autres types d’ondes, telles les ondes radio, ultraviolettes (UV), également constituées de photons, entrent dans la composition de la lumière…

    En quelque sorte, la lumière c’est comme un rideau, qui, atteint, ne peut être traversé…

    Distance, espace, temps, dimension, sont des variables de notre environnement (du côté du rideau où tout se déplace, notamment tout ce que l’on envoie dans l’espace)…

    Les vaisseaux spatiaux que l’Homme enverra sans doute un jour au-delà du système solaire, et peut-être même dans la Galaxie, ne seront que la « marine à voile » du proche univers…

    Mais il doit bien cependant exister au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir, un « passage », quelque part, dans le « rideau »…

    C’est le moyen de franchir ce « passage », qui nous ouvrira l’univers…

     

     

  • Imaginaire en déroute

    Un éléphant se balançant sur une toile d’araignée

    Un fauteuil volant pour handicapé

    Des chaussures à assistance électrique pour la marche

    Une vache bleue vedette du marché aux bestiaux

    Une araignée géante carnivore en face d’un intellectuel acculé au fond d’une passe sans issue

    Une île dans le ciel

    Une excursion en bus amphibie sous plateforme sous-marine…

    … Que reste-t-il de notre capacité à imaginer lorsque se substituent à ce que dans sa tête on invente, les storie’s et les selfie’s et les scoops du jour que nous exposons sur Instagram, tout le prêt-à-rêver des séries télé, tout le prêt-à-savoir en un clic, de Google et d’Opéra News ; tout le prêt-à-réaliser par ChatGPT ?

    Que reste-t-il dans les vies au quotidien que nous menons dès notre enfance, d’un imaginaire que nous avons laissé disparaître dans les galeries marchandes ; d’un imaginaire que nous avons laissé battre à la course par tous les prêt-à-rêver, tous les cent-balles-dans-le-dada, tous les hochets, tous les tours de manège, tous les modes d’emploi standardisés , mis à notre disposition dans la grande Cité du 21ème siècle ?

     

  • Atteintes à la laïcité

    … Les atteintes à la laïcité me hérissent et me mettent dans une colère aussi noire que furieuse !

    Je soupçonne les partis de la majorité présidentielle mais surtout la NUPES et les partis de gauche, et extrême gauche, de ne pas se montrer d’une grande fermeté en face des atteintes à la laïcité – ou d’être trop complaisants lorsque les menées et agissements des croyants pratiquants d’une religion, s’invitent dans l’espace public.

    Quant au Rassemblement National, qui affirme défendre la laïcité, il ne défend en fait la laïcité que contre l’Islam (le port du voile des femmes et jeunes filles en public, dans la rue, à l’école, à la fac, au travail ; les prières collectives en rue et place)… Le RN semble très bien s’accomoder en revanche, du port de la croix chrétienne autour du cou, visible, de la présence du crucifix au dessus du lit dans les chambres, des menées et agissements de certains catholiques fervents dans l’espace public, et accorde ostensiblement et résolument une place prépondérante à l’église de France catholique apostolique et romaine, en tant que « patrimoine historique et culturel » … Ce qui me gène même si, historiquement c’est vrai – quoique vrai depuis Clovis mais pas avant…

    Bon, « apparemment », dans les chambres d’hôtes et d’hôtels, l’on ne voit jamais de croix au dessus du lit… Si cela devait être, un jour, au hasard de quelque voyage, traversée de la France, séjour quelque part que je ferais, apercevant en posant mon sac ou ma valise devant le lit, en chambre d’hôte, un crucifix, je quitte les lieux immédiatement !

    Et, quant à l’Islam dans l’espace public (mais sauf néconnaissance de ma part, l’on n’en est point encore là)… Dans les hôpitaux et centres médicaux, cliniques, laboratoires, salles d’examen et cabinets de consultation, je refuserais d’être traité par une femme portant le voile islamique – une médecin, une infirmière, une aide soignante… (c’est vrai on n’en est pas encore là!)…

    Cela dit, les Témoins de Jéhovah, ils refusent bien les transfusions sanguines… Alors « anti-isme pour anti-isme », autant être anti religion, anti présence et signe de religion dans l’espace public, « anti-iste résolu » ! … Quitte à être en contradiction avec sa « philosophie  anti-anti-isme » et « anti contestation refus systématique » !

    Merde aux complaisants, aux démissionnaires, aux laisser-aller- istes, à toux ceux et celles qui, en vertu de réformisme et perclus pourris d’« écoute de l’autre » et affichant leurs valeurs d’« esprit ouvert  à la différence… Feraient se retourner Voltaire dans sa tombe si ce dernier voyait ce qu’on a fait de la tolérance ! (Un torchon sale agité en étendard derrière lequel il faut tous marcher en rang, embrasser et surtout pas se torcher le cul avec!) … Et merde encore, à ceux et celles qui me taxeraient de vulgarité pour avoir ainsi exprimé la chose ! (je signe et persiste, et avec un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, et en pétant fesses écartées!)…

    C’est sûr, c’est pas ça que je vais écrire dans un forum genre café la jasette bisounours charte de bien séance où l’on cause patates salades en se faisant des mamours !

     

  • Exit les grandes avancées sociales

    … Les grandes avancées sociales, souvent accompagnées de révolutions, ayant amené des changements importants améliorant la vie des gens, renversé des monarchies, des régimes autoritaires, bousculé les privilégiés ; se sont, dans l’Histoire, toujours produites lorsque les populations dans leur immense majorité, vivaient dans des conditions difficiles, de précarité, de misère, la faim au ventre…

    Ce qui fut par exemple le cas en 1789 en France, puis, plus récemment en 1936…

    Il y a en effet une différence dans le quotidien des gens, avant 1936 et de nos jours depuis la fin du 20ème siècle…

    Aujourd’hui les frigos et les congélateurs sont pleins, les gens sortent des supermarchés en tirant des caddies débordant de produits de consommation, tout le monde à chez lui toilettes, salle de bain, eau courante, les vide – greniers (fort nombreux et fréquents) regorgent de tout ce dont on veut se débarraser… Comment voulez-vous qu’une révolution, que de grandes avancées sociales puissent se faire ?

    Les dominants et les décideurs et leurs alliés des divers gouvernements en place, ainsi que tous les bénéficiaires du « Système » ont « trouvé le filon » avec le « consommable à gogo », l’accessibilté de tout à tous, ce qui fait les profits, les dividendes pour une minorité en extension, de demandeurs de produits et services plus nombreux qu’autrefois et pouvant « mettre cent balles dans le dada » et même, faire que le dada branle quand même sans mettre de pièce ! »

    « Résultat des courses » : ce ne sont ni les manifs (et « manoufs ») qu’on fait, ni ce qu’on dit sur les réseaux sociaux qui va « changer quelquechose » !

    Aussi, la gauche qui ne fait plus recette, se fracture et disparaît ; la Le Pen qui monte en flèche, c’est à ça qu’on assiste !

     

     

  • Les alogorythmes aux commandes

    … En page 4 du journal Sud Ouest du 4 mai 2023, sur la page « opinions »… [ Jefferson Desport ]

     

    … Sur ce sujet englobant l’intelligence artificielle, le numérique, la robotique, les algorythmes… De nombreux intellectuels, scientifiques, écrivains, artistes, créateurs, font part autour d’eux, de leurs réflexions, de leurs interrogations sur ce sujet, et s’expriment… Mais aussi beaucoup, de par le monde, de « gens du commun »…

    Je me suis moi-même exprimé plusieurs fois sur ce sujet…

    Jamais je n’aurai recours à « ChatGPT » en tant qu’ « homme d’écriture » sur Internet et en tant que dessinateur…

    Je demeurerai donc « sans cesse perfectible et pour finir inachevé », dans la « dimension humaine » qui est la mienne…

    Si je devais faire une « comparaison » entre l’humain et l’intelligence artificielle, ce serait celle – ci :

    L’humain (l’esprit humain) c’est comme le ciel que l’on voit dans la journée, avec à chaque instant des nuages de formes, de contours et de mouvements différents, de telle sorte que ce ciel là, avec ces nuages là, à cet instant là, n’existe tel qu’on le voit, qu’une seule et unique fois dans le temps des millions, des centaines de millions d’années de vie de la Terre… L’instant d’après, les nuages ont changé de forme, de contours, de mouvements, de telle sorte que jamais plus ne sera reproduit à l’identique la configuration de l’instant d’avant…

    L’intelligence artificielle c’est le même ciel, conçu par l’humain car sans intelligence purement humaine il ne peut y avoir d’intelligence artificielle – par exemple le hanneton et le crapaud ne concevront jamais d’intelligence artificielle… Sauf que… Le ciel avec sa configuration de nuages à tel moment, par l’intelligence artificielle, peut être reproduit à l’identique (cloné donc)… Et même, une fois cloné, immobilisé de telle sorte que ce « ciel cloné » soit visible uniformément, partout au dessus de tous les paysages de la Terre…

    L’humain, confronté désormais et de plus en plus, à l’intelligence artificielle, « n’a pas dit son dernier mot » et… « s’il ne parvient pas à gagner la bataille, il ne la perdra pas non plus, cette bataille »…

    Que les dominants et les décideurs se le tiennent pour dit !

     

    … Ce qu’il y a de sûr et certain, c’est que jamais l’intelligence artificielle créée par les humains et devant régir, organiser, planifier, automatiser, formater les sociétés humaines, toutes les activités humaines… Ne surpassera l’intelligence « cosmique », l’intelligence naturelle, l’intelligence innée, transmise par les gènes de tous les êtres vivants autres que les humains…

    À moins que… Comme ce qui est écrit dans « la perle de grand prix » (l’un des livres des Mormons) où il est question, dans ce livre « la perle de grand prix » de « la pluralité des mondes et des univers »… Que les hommes créés à l’image de Dieu, dans leur évolution et selon le projet de Dieu… Ou encore, selon le « mythe de Prométhée », des Grecs ; deviennent les égaux de Dieu, de nouveaux dieux et créateurs, concepteurs, ces nouveaux dieux, innombrables, de nouveaux mondes, de nouveaux univers, à l’infini… Des mondes, des univers, peut-être plus ou mieux « achevés » que l’univers que nous connaissons, dont nous ne connaissons d’ailleurs, qu’une toute petite partie… Mais là encore, ce ne sera pas de l’intelligence artificielle…

     

     

  • Algoritmokomande

    Algoritmokomande

    … Petite anecdote

     

    … Lorsque j’étais en 6ème A2 au lycée Duveyrier à Blida, en Algérie, alors âgé de 11 ans en 1959, pour l’année scolaire 1959/1960, j’avais un prof de dessin qui s’appelait Monsieur Plas…

    Ce monsieur Plas « se prenait pour Picasso » et nous « snobait » tous, les 37 élèves de cette classe de 6ème A2…

    Je le revois encore, dans sa blouse blanche immaculée, aux plis impeccables de repassage, avec son visage d’homme d’une cinquantaine d’années, très buriné, très typé, d’un regard froid, ne souriant jamais et riant encore moins, sévère, condescendant, voire méprisant…

    Son premier cours – je m’en souviens comme si c’était d’hier – fut pour nous inculquer les « notions de base » dont la toute première faisant état des trois couleurs primaires que sont le jaune, le bleu et le rouge, après nous avoir fait ouvrir notre cahier de cours…

    Je lève le doigt « Monsieur, vous oubliez le blanc et le noir » !

    Réaction de Monsieur Plas « Monsieur Sembic, vous me ferez deux heures »… (à cette époque les colles c’était le jeudi)…

    Une grande partie du 1er trimestre fut consacrée, une fois par semaine en cours de dessin, à reproduire une feuille verte avec ses nervures et ses taches jaunes, fixée sur le tableau.

    Je « m’ennuyais à mourir » devant cette feuille verte et jaune qu’il fallait sans cesse redessiner, au crayon de papier, puis en couleurs, à l’aquarelle…

    Je dessinais ou plus précisément griffonnais des minous, des toutous, des hannetons, ou des « animaux bizarres » de mon imagination…

    Monsieur Plas, de « guerre lasse » me fit prendre place au fond de la classe, isolé des autres élèves, ne m’accordait plus ni le moindre regard ni la moindre parole.

    Le jour de la composition trimestrielle de dessin, il fallait « plancher » sur un beau vase, faire ressortir l’ombre, la lumière, l’arrondi du vase, au crayon HB et 2B…

    Ah, ce vase, ce « putain de vase » ! J’avais envie de le « canarder » au « tahouel » (le lance pierre que je m’étais fabriqué avec une fourche en bois coupée d’un arbre, des élastiques de bocaux et un rond de cuir), qui se trouvait dans ma poche de pantalon…

    J’aurais bien visé le vase qui se serait brisé sous l’impact d’un des nombreux boulons que je récupérais dans l’atelier des PTT où travaillait mon père…

    Cela m’aurait valu, je le savais, huit heures de colle plus un blâme et une exclusion d’au moins une semaine à la suite d’un conseil de discipline…

    Au lieu du vase, je dessinai sur la feuille de papier, des espèces de petits marsupilanis rigolos, de mon invention…

    Résultat de la compo de dessin : Sembic 0/20, 37ème…

    Et cette appréciation sur le bulletin trimestriel, de monsieur Plas « étranger à la classe »…

     

     

    … Je pense toujours en 2023, que les couleurs primaires, le jaune, le bleu et le rouge, ne sont pas les seules et qu’il y a encore deux, le blanc et le noir…

    Car, tout comme le jaune, le bleu et le rouge ; le noir et le blanc ne peuvent être obtenus par mélange ou association de deux autres couleurs (ce qui est le cas, par exemple, du vert qui se fait avec du jaune et du bleu, ou du gris qui se fait avec du blanc et du noir)…

    S’il devait être un drapeau pour « une nation Terre » ce drapeau je le verrais bleu-jaune-rouge-blanc-noir… (en bandes verticales plutôt qu’horizontales)…

     

     

  • Sincérité

    … « Dans un monde où tout est faux, où tout n’est qu’apparence, mensonge, trahison, rien n’est plus précieux qu’une âme sincère »…

     

    Toute personne en ce monde, qui offre à ses semblables, à ses proches comme à toutes ses connaissances autour d’elle, et même à des inconnus ou à des gens n’ayant été qu’une seule fois rencontrés… Cette sincérité, totale, absolue, indéfectible, permanente, bien que parfois dérangeante ou qui étonne et que cette personne porte en elle-même comme l’on porte en soi les organes et les tissus de notre corps… Est assurément le don le plus précieux, le plus beau cadeau que cette personne offre à ses semblables … Et c’est plus beau, encore, que de voler comme un oiseau, que de gagner une grosse somme d’argent, que d’être un personnage influent, connu et suivi…

     

    Il faut le savoir parce que c’est vrai, vrai universellement et intemporellement, de nos jours si difficiles, si incertains, si troublés, si chaotiques dans ce monde de violences et d’individualismes forcenés, tout comme par le passé… Cette sincérité totale, permanente, indéfectible et absolue, de quelques uns et unes de ci de là de par le monde… Ça existe et ce n’est pas, comme l’on pourrait le croire, « si rare que cela »…

     

     

  • L'écrit, la parole

    … L’écrivain, le journaliste, l’historien, le cinéaste, le documentaliste, le photographe ; ainsi que toute personne qui témoigne de ce qu’elle voit, observe, entend, écoute, autour d’elle, et produit en texte écrit, en image, en document, en scène filmée, en photographie… Est responsable de ce qui est transmis, enseigné et porté à la connaissance des autres, dans son entourage proche et aussi élargi que soit cet entourage…

     

    Celui qui témoigne peut faire connaître et laisser apparaître autour de lui sa vision personnelle de ce qu’il observe et de ce qu’il ressent, mais à condition de faire comprendre qu’il s’agit là d’une vision personnelle et de se garder de propulser sa vision comme on propulse une banière…

     

    De même qu’il y a une grammaire de l’écrit et de la parole en toute langue parlée et écrite de par le monde, il y a aussi une grammaire du contenu de ce qui est dit, écrit, montré, enseigné, transmis, rendant le récit, l’image, la scène filmée, intelligible, cohérent, authentique, dépouillé de tout effet, de tout arrangement…

     

    Une grammaire – il faut bien le dire sans moraliser pour autant – de l’écrit et de la parole, et du contenu de ce qui est dit, écrit, montré… Qui de nos jours fait défaut tant les technologies de la communication, notamment l’internet, les réseaux sociaux et les grands médias de l’information, sous couvert de réformisme et d’accessibilité à tous (et donc de « nivellement par le bas) ont dénaturé, appauvri cette grammaire (de l’écrit et de la parole, et du contenu de ce qui est dit, écrit, montré)…

     

    De tout ce qui a été avant que nous fussions nés, nous n’en savons que par ce qui nous a été raconté, montré (par des films, des documents), par ce que nous avons lu dans des livres… Et que nous n’avons pas vécu, dont nous n’avons pu témoigner…

     

    En quel état parviendra ce que nous disons, écrivons, montrons aujourd’hui, aux générations qui nous suivront… Et déjà, à tous ces enfants et adolescents, élèves des écoles, nés dans le premier quart du siècle présent… Si la grammaire s’étiole, et si se substitue à la grammaire, l’effet, l’arrangement, le raccourci, l’« instagramisme », le « tweetisme » ?

     

     

  • ordre établi et contestation

    … Il est difficile, inconfortable et « hors-venu » dans le monde actuel, d’être et de se sentir en marge de l’ordre établi et en même temps d’être et de se sentir tout aussi en marge de diverses contestations…

    Jadis, dans un monde qui était et avait été toujours difficile pour une très grande majorité de personnes, en France et de par le monde, la contestation, dans ses expressions, dans ses mouvements, était « naturelle » en ce sens que ce qui la justifiait, était, pour un grand nombre de gens, de se soustraire aux dominations (des maîtres, des représentants de l’autorité, des princes, des rois, des possédants de la terre et des capitaux)…

    Dans le monde actuel, si la contestation existe encore – et persiste - « dans son sens naturel », elle est et devient de plus en plus déviée de son sens naturel en ce sens qu’elle tend à imposer de nouvelles dominations par des menées de « chiens enragés » en meutes…

    Et, ces « chiens enragés » se mouvant en meutes et renversant les poubelles, ne sont-t-ils pas lâchés (mais contrôlés) par les « grands merdeux » de l’économie politique, des mafias, des réformismes complaisants, de l’économie de marché, du totalitarisme bancaire et financier (qui, d’ailleurs, écrase les états) ? …

    Si l’ordre établi « offre » le spectacle de la pourriture argent, les contestations « offrent » le spectacle des poubelles renversées ; autant dire que, du côté de l’ordre établi et du côté des contestations, ça pue autant…

     

    … Les « chiens enragés », sont par exemple, ces groupuscules « écolo-terroristes » menant des actions d’une extrême violence, qui s’en prennent à des personnes et aux biens de ces personnes ; ce sont les « anti avortement » qui investissent, saccagent des cliniques, des blocs opératoires où l’avortement est pratiqué, agressent les médecins officiant dans ces cliniques et blocs opératoires… Ainsi que des fanatiques religieux, et plus généralement, tous les groupes organisés, tout aussi fanatiques et résolus à mener des actions de destruction et d’attaque à des personnes…

     

     

     

  • Manif du 1er mai : "un pt'it brin d'humour"

    … Outre les millions de Français partis en week end prolongé et s’apprêtant aujourd’hui lundi 1er mai à effectuer le trajet retour – pour certains plusieurs centaines de kilomètres – qui ne seront pas présents dans les défilés et rassemblements et manifestations…

    Ne seront pas non plus présents, celles et ceux qui, prenant chaque jour des médicaments diurétiques (pour l’hypertension, l’insuffisance cardiaque, problèmes circulatoires)… Ne pouvant rester sans uriner plus de deux heures de temps, debout et marchant dans les rues…

    À moins pour les plus déterminés à manifester, de ces derniers, de se munir de « serviettes absorbantes » (de couches pour appeler un chat un chat)… Encore leur faudra-t-il ne « pissoloter » qu’au maximum 2 fois dans la couche, car dès la troisième fois, la couche se trouvant « bien chargée » risque d’occasionner « une certaine gêne », très inconfortable…

     

    NOTE : j’avais « inventé » le « pissoar », un accessoire formé d’une ventouse – entonnoir à fixer « là où il faut » prolongée d’un tuyau de 1 cm de diamètre en plastique courant le long de la jambe dans le pantalon, et dont l’orifice situé au niveau du haut de la chaussure, permettait d’évacuer l’urine… (rire)…

     

     

  • "Voyager" avec Échappées belles

    … Nous ne voyons et percevons du monde, des différents pays de notre planète, ainsi d’ailleurs que des contrées, des régions et même parfois du village ou du coin d’à côté, proche de chez nous ; que ce que nous en savons, selon une vision que l’on se fait par ce qui nous est montré, présenté, raconté, que nous n’avons pas de nous-même vu et n’y ayant jamais séjourné…

     

    Et cette vision que nous nous faisons, s’établit presque toujours, selon des images, selon des informations reçues, incomplètes, déformées ; ou bien dans cette vision, entre pour une part dominante, tout ce qu’il y a de déplorable, de désagréable, d’inquiétant, de sombre, de peu rassurant, de contraire à nos valeurs et à notre culture, des gens qui vivent ailleurs et de leurs modes de vie…

     

    « Voyager » en regardant le samedi soir « Échappées belles », a au moins le mérite de « déconstruire » cette vision des différents pays de notre planète, des gens qui y vivent, de leur mode de vie, de leur culture, de leur société, cette vision que nous nous faisons habituellement, emplie de tout ce qui la trouble, de tout ce qui nous effraie…

     

    Mais « voyager » avec Échappées belles, ce n’est pas « galérer pour acheter sur internet un billet d’avion au moindre coût possible ou dans les conditions les plus avantageuses et économiques ; pour une réservation d’hôtel ou d’hébergement, une location d’appartement, de maison, de véhicule, etc., pour des formalités administratives, obtenir un visa, passer par de nombreux points robotisés et normalisés de contrôle de police, de douane… Ce n’est pas débarquer dans un aéroport de New Dehli, de Los Angelès, de Sydney ou de Shangaï, où personne ne vient d’accuellir, te guider et où tu dois te « démerder » par tes propres moyens – déjà acheter une carte SIM pour ton smartphone, te rendre à une station de taxi ou de bus (le taxi, au moins te conduira à l’endroit dont tu donnes le nom et l’adresse au chauffeur, alors que pour le bus il te faut rechercher la ligne à emprunter – bonjour si les inscriptions sont en arabe ou en chinois)…

     

    Sûr, « voyager » avec Échappées belles ce n’est pas être confronté à quelque difficulté que ce soit, de trajet, de transport, de séjour sur place, de formalités, de contraintes, etc. …

     

    « Voyager » avec Échappées belles, cependant, ou voyager au sens vrai du terme en se rendant dans un pays (mais autrement qu’en voyage de touropérator) c’est « comprendre comment le monde fonctionne et de quoi sont faits les gens, dont nous n’avons pas idée autrement que ce que nous en savons pour l’avoir appris par ouie-dire ou l’avoir imaginé davantage en mal qu’en bien…

     

     

  • Réalité des êtres, des choses et des faits

    … De ce dont on témoigne, de ce que l’on observe, de ce que l’on raconte, dans le langage et dans le ton dont on use, apparaît ou transparaît ce que l’on en dit de bien ou de mal, en une vision « moralisante », engagée ou partisane, qui s’articule, se fonde, sur ce que l’on croit…

    C’est la raison pour laquelle tant de visions se font ; tant d’images sont produites, arrangées, contrefaites , présentées « en trompe l’œil », dont les contenus sont accentués, décolorés, déformés…

     

    C’est la réalité même des êtres, des choses et des faits , telle qu’elle est, constituée de tout ce qui la compose sans qu’elle soit accentuée, décolorée, déformée, contrefaite, arrangée… Qui devrait être la seule « morale » …

    Ce qui est loin d’être le cas dans le monde où nous vivons… Et qui n’a jamais, d’ailleurs, été le cas…

     

     

  • Week end prolongé du 28 avril au 1er mai 2023

    … Si, pour ce week end prolongé, de trois jours, avec le lundi 1er mai, en 2023, et en y ajoutant le vendredi 28 avril du fait des entreprises et administrations pratiquant la semaine en quatre jours du lundi au jeudi ; environ dix millions de Français partent de chez eux afin de se rendre, les uns en résidence secondaire, les autres en séjour d’agrément – en hôtel, location, chambre d’hôtes, camping – et seront présents en voiture sur les grands axes de circulation, ou opteront pour un aller retour en train, voire en avion… L’on peut penser que la mobilisation annoncée et qualifiée d’« historique » des manifestations, défilés et rassemblements lundi 1er mai par les centrales syndicales, ne sera pas aussi forte, aussi massive…

    Et que des cortèges de centaines de personnes en vacances durant trois jours, par exemple à Biarritz, Capbreton, Collioures, Royan, La Rochelle, La Grande Motte – ainsi que dans d’autres villes de grand tourisme – ne vont pas se former ce lundi 1er mai 2023, avec bon nombre de manifestants brandissant des pancartes, coiffés d’une casquette CGT ou CFDT… D’autant plus que ce lundi 1er mai est forcément le jour du retour, notamment pour les plus éloignés de leur domicile…

    La réalité, pour tous les Français de 25 à 40 ans (et à plus forte raison pour leurs enfants) de ce que sera le monde du travail en 2050 lorsqu’ils seront âgés de plus de 50 ans et devront travailler jusqu’à 64 ans, est à « mille lieues » de la réalité telle qu’elle est, du monde du travail en 2023…

    Il faut croire qu’ils n’ont pas présent à l’esprit, ces millions de gens partant en week end du 1er mai, ce que risque d’être le monde du travail en 2050… Sinon, quitte à être revenus chez eux dimanche soir 30 avril, ils seraient oui, présents à la manifestation du 1er mai dans la ville où ils vivent et travaillent…

     

     

  • Les émotions

    … Comme le disait Louis Ferdinand Céline [ alias Louis Ferdinand Destouches ], « c’est l’émotion qui compte, qui est la base de la vie »…

    En effet ce sont nos émotions – en face du beau comme en face du laid – qui nous inspirent, qui sont la « matière première » de nos pensées, en tant qu’écrivain, artiste, créateur ; en tant qu’homme ou femme que nous sommes, tels que nous sommes fait de tout le contenu qui est en nous et ne ressemble à aucun autre contenu, lié à tout ce que contient ce qui est hors de nous et nous atteint, se porte à notre connaissance, et fait trace en nous…

    Mais… Lorsque l’émotion – en face du beau comme en face du laid, en face de ce qui nous est montré en étant arrangé – est suscitée, dictée par l’ordre de l’opinion publique, par les ordres sociaux, politiques, économiques, marchands, clientélistes, l’ordre des réseaux sociaux, l’ordre du monde et des modes… Alors l’émotion fait de nous, davantage des individus que des personnes humaines…

    L’individu démultiplié, à partir de trois et jusqu’à cent, mille, un million, dix millions… Applaudit, relaye, gronde, suit, rit, pleure, tout cela en une houle qui roule, déferle, individualise, assemble mais ne relie pas, ne réunit pas…