Articles de yugcib

  • Journal de bord inachevé

    … Une œuvre d’écrivain, de témoin de son temps qui raconte…

    L’œuvre de tout homme ou femme de ce monde qui, sa vie durant, porte à la connaissance de personnes de son entourage (et, par extension, dans un espace de relation et de communication plus élargi) tout ce qu’il, elle exprime, écrit…

    Une œuvre d’artiste…

    L’œuvre dans ses divers registres et dans son évolution époque après époque et qui ne cesse de se construire…

    Œuvre de toute une vie…

     

    Toute œuvre s’édifiant jour après jour par le travail et par ce qu’il y a de déterminé, de permanent en nous, et de passion (et parfois d’inné)…

    Toute œuvre demeurera inachevée

    Sera comme un bagage laissé sur le quai avant que nous soyons poussé dans le wagon d’un train dont la destination nous est inconnue

    Portera en elle tout ce qui n’aura pas été dit, écrit, joué, dessiné, peint … Et qui existait avant que nous le disions, l’écrivions, le jouions, le dessinions, le peignions

    Sera ce journal de bord inachevé d’un cosmonaute naufragé devenu silhouette de poussière dans une capsule-canot en errance dans l’espace…

     

    Dieu ou ce qui ressemble à dieu

    Ou l’extraterrestre archéologue explorateur de vestiges et de traces de vie, découvreur bienveillant et voyant…

    C’est l’Interlocuteur que le cosmonaute naufragé tout seul dans sa capsule-canot, imagine jusqu’à le faire exister, tant qu’il peut encore écrire dans le journal de bord…

     

    Mais sur la Route avant la gare, avant le quai d’embarquement

    Il y avait déjà tous ces humains le long de la route

    Qui étaient Dieu ou ce qui ressemblait à dieu

    Ou qui étaient l’archéologue découvreur parfois voyant et attentionné parfois pas trop bienveillant mais qui était l’Interlocuteur…

     

     

  • Des "vagues visages" ...

    … « Si l’on pouvait regarder dans le cœur des gens et comprendre les défis auxquels chacun fait face, je pense qu’on les traiterait avec beaucoup plus de douceur, d’amour, de patience, de tolérance et de respect »… [ Louis Longwater, musicien producteur auteur compositeur]…


     

    … Cette phrase me fait penser à des vagues de l’océan qui viennent en rouleaux et en crêtes blanches se déverser le long du rivage, une plage de sable et de galets le long de laquelle marche un promeneur tout seul…

    Chacune de ces vagues, murmure en se déversant sur le rivage, comme le ferait une voix de femme, d’homme, d’enfant…

    Chacune de ces vagues est un visage de femme, d’homme, d’enfant…

    Et le murmure de chacune de ces vagues visages, se faisant voix et parole, raconte au promeneur tout seul le long du rivage, tout ce qui jamais, n’a encore été dit, que personne ne connaît mais qui a été vécu, « vécu roulé », de la vague parmi toutes les autres vagues…

    Assurément, le promeneur tout seul le long du rivage, est l’interlocuteur rêvé de toutes ces vagues visages…

    Puissent de nombreux autres promeneurs être pour toutes ces vagues visages, autant d’interlocuteurs…

    Le « vécu roulé » -autant dire les défis, tous les défis qui ont surgi ainsi que tout ce qui fut épreuve, solitude, questionnement, peur, obstacle, écueil, trahison, déception, attente vaine, souffrance, espérance, aspiration… Tout cela est encore davantage qu’une « explication », c’est… Une « révélation »…

    Et, devenu voyant, le promeneur le long du rivage, puis les autres promeneurs venant ; peut alors se faire Interlocuteur (interlocuteur dans le plein sens du terme)…

    C’est tout de même « curieux » d’être – comme nous le sommes la plupart du temps - « aveugles avec des yeux qui voient »…


     


     

  • Halha de nadau à Saint Sever, Landes

    Halha de nadau

    … Samedi 24 décembre à six heures du soir (la nuit « noire » venait de tomber) à Saint Sever dans les Landes, un gros bourg de Chalosse, fut enflammée sur la place de Morlanne, une grande gerbe faite de paille et de palettes de bois, érigée en une tour de 5 mètres de hauteur environ… La mise à feu de la gerbe, très rapide, fut précédée d’un défilé de toute une population, de familles et enfants et de personnes de toutes générations, sans doute plusieurs centaines de personnes, de Saint Sever et des communes environnantes, les enfants tenant des lanternes de papier couleur, depuis la place de la Tour du Sol devant l’église…

     

    Une animation musicale suivait et s’était installée sur la place de Morlanne, où était généreusement distribué du vin chaud « bien alcoolisé il faut dire » ainsi que du chocolat chaud « pour les dames » (enfin pas toutes les dames il va sans dire)…

    Merci aux si bonnes mains qui ont mis du degré au vin !

     

    Au début de la nuit du 24/25 décembre tous les ans en Chalosse ( l’une des 7 régions du département des Landes) il est de tradition d’allumer des feux (comme on le fait ailleurs notamment dans l’Est de la France, par exemple dans les Vosges, pour la Saint Jean le 24 juin)…

    C’était une très belle et très sympathique manifestation, dans la joie, dans un « art de vivre ensemble » ambiant tout à fait remarquable, un grand moment de bonheur…

     

    Des chants en langue gasconne ont retenti, accompagnés de musique.

    Lo halha de nadau (ou hailhe de nadau) c’est, dans les Landes gasconnes en particulier en Chalosse, la tradition des feux allumés au début de la nuit le 24 décembre…

     

    À Saint Sever sur la place de Morlanne ce samedi 24 décembre 2022 par une belle nuit aussi douce qu’une nuit de printemps un début mai, une nuit étoilée, et tous ces visages, tous ces sourires, toute cette animation, c’était « un pur moment de bonheur »… Et… « quelque chose de la beauté du monde », d’une beauté du monde encore présente et indéfectible sur cette Terre des Humains…

     

    À part quelques correspondants de presse locaux, du quotidien régional Sud Ouest, pas de ces « grands médias d’information » avec leurs reporters équipés de matériel sophistiqué…

     

     

  • Intelligence artificielle et virtualité

    … Un interlocuteur sur Facebook, ou sur un forum, ou sur un blog, ou sur un site, en tant qu’intervenant ou membre inscrit (ou sur Facebook, « ami »), peut-il être une intelligence artificielle ? Un commentateur, un répondant, un intervenant… Un personnage purement fictif, un robot en somme, conçu en fonction du profil de l’exprimant auteur de ce qu’il produit ; profil qu’une base de données enregistrées, listées et stockées depuis plusieurs années (traces laissées sur le Web) a déterminé « collant à la personnalité de l’exprimant, à ses préférences, à ses idées, à sa pensée, à ses aspirations, à ses besoins ? » …

     

    Sur un forum, sur un blog, sur un site, cela est peut-être plus difficile, ou moins réalisable du fait que l’auteur du blog, du forum ou du site en est en même temps l’administrateur du blog, du forum ou du site, et qu’en tant qu’administrateur il peut filtrer les personnes qui s’inscrivent membres, connaître la véritable identité de ces personnes, les localiser (notamment avec l’adresse IP)…

    Encore qu’une personne s’inscrivant ne peut donner d’elle que des renseignements imprécis et de base sans plus… Ou de fausses indications (mais il reste tout de même l’adresse IP, à moins que cette adresse IP soit une adresse usurpée étant celle d’un PC différent du PC de la personne)…

    Peut-être bien que l’intelligence artificielle est capable de résoudre le problème de l’adresse IP en créant précisément une adresse IP sans réalité effective…

     

    Tu aurais donc pour ami, un personnage qui n’existe pas, une pure entité, un produit de l’intelligence artificielle… Et, dans la mesure où tu ne te sens pas appelé à rencontrer ce personnage, que tu ne souhaites pas spécialement un jour le rencontrer, d’autant plus si entre lui et toi il y a une grande distance bien réelle, tu ne sauras jamais si ce personnage est un vrai personnage…

    En somme « ça se compliquerait » le jour où tu décides de rencontrer ce personnage, de voir de près à quoi il ressemble…

     

    Quoi qu’il en soit, intelligence artificielle ou pas, l’intervenant, le répondant, le réagissant, l’ami, le visiteur, le commentateur critique ; les gens qui sont sur Facebook, sur les réseaux sociaux, qui sont les auteurs de sites et de blogs, qui sont membres de forums ; se présentent, s’expriment, produisent – assez souvent – (pour ne pas dire le plus souvent) – sous des pseudonymes et sous des avatars (une icône choisie dans une liste prête à l’emploi, qui est censée représenter le personnage que l’on est… Ou une image, une photo tout aussi représentative)…

     

    Le rapport de communication (empathie ou antipathie) peut-il être le même, sur la Toile (réseaux sociaux, blogs, sites et forums), que dans le réel au quotidien, lors d’une rencontre entre connaissances, voisins, amis, proches… Dès lors que sur la Toile, l’interlocuteur s’exprime sous un pseudonyme et sous un avatar…

     

    Autrement dit « on a bien affaire à un être humain » (si ce n’est pas une intelligence artificielle) mais cet être humain l’on n’a aucune idée de son visage, d’à quoi il ressemble… Ce qui inciterait alors à un ton, à un langage « plus brut », plus « direct » - et parfois plus agressif ou moins conciliant… Le rapport de communication ne se situant pas tout à fait dans la même dimension de relation, dans un forum par exemple, que devant le comptoir d’un café par exemple…

     

    Pour « simplifier » et être « brut, clair et net » : Baloo, Snoopy, Lotus, Riri, Kiara … Acompagné d’une icône ou d’une image « représentative »… Ce n’est pas Jean Pierre, Claude, Robert, Isabelle… Accompagné du visage en photo de Jean Pierre, de Claude, de Robert, d’Isabelle…

     

    NOTE : l’intelligence artificielle peut concevoir un « interlocuteur/intervenant/ami/commentateur critique » correspondant au plus près de la complexité d’un personnage auteur de blog, de site, de page Facebook, dans toutes ses nuances, dans toutes ses contradictions, dans toutes les composantes de sa personnalité, dans tous les registres de ce qu’il exprime… Et « battra toujours à la course » un Baloo, un Lotus ou une Kiara derrière lesquels il y a un vrai personnage…

     

     

  • JE réussis ou NOUS réussissons ?

    … Réussir individuellement est devenu obsessionnel dans la société de compétition et de concurrence permanente dans la quelle nous vivons au quotidien…

     

    Dans le « projet éducatif » réformes après réformes depuis 1968, la réussite individuelle est encouragée dans le sens du « développement personnalisé » en un environnement de compétition, au détriment de l’acquisition des savoirs…

     

    Néanmoins, réussir collectivement n’est pas pour autant un projet négligé et fait l’objet d’initiatives et d’expériences intéressantes… Encore que la réussite personnelle demeure la priorité…

     

    Réussir collectivement n’est cependant possible que si les réussites personnelles parviennent à se relier, à constituer un ensemble cohérent intégrant toutes les singularités, et le vecteur essentiel de la réussite collective, c’est la communication avec l’expression de chacun (comme par exemple, des dessins de chaque élève, exposés sur un mur de la classe, de telle manière que chaque dessin aussi différent qu’il soit d’un autre, associé aux autres dessins, soit un « épisode » de l’histoire ( l’histoire que raconte l’ensemble des représentations)…

     

     

  • Les conséquences des choix que nous faisons

    … Il se crée plus d’emplois pour ce qui est défini « bon pour la planète » d’une part (quoique dans quelle mesure?) ainsi que pour les activités dépendantes des nouvelles technologies du numérique, de la robotique, de l’automatisme notamment, d’autre part (quoique dans la mesure où les emplois qualifiés puissent suivre le rythme de l’évolution des nouvelles technologies)…

     

    Il se crée aussi beaucoup d’emplois dans les secteurs d’activité du tourisme, du voyagisme, et des services marchands de l’économie consumériste.

     

    Cependant, la plupart des nouveaux emplois dans les secteurs d’activité qui sont ceux d’aujourd’hui, sont des emplois contribuant à faire peser sur la planète une pression de nature écologique (sur l’ensemble des ressources naturelles) accrue…

     

    Aussi les choix que nous faisons, individuellement ou collectivement, d’éviter d’acheter et de consommer tel produit (par exemple refuser d’acheter du raisin provenant du Chili par voie aérienne consommatrice d’énergie) ; d’éviter de recourir à tel service marchand dans le secteur du tourisme (par exemple refuser de partir en croisière sur l’un de ces navires géants des mers) – ces choix étant très nombreux, très diversifiés en fonction des immenses possibilités des offres de l’économie consumériste – (choix consistant à refuser, ne pas acheter, ne pas opter) …

     

    Ces choix que nous faisons en « citoyens responsables, conscients, réfléchisssants et convaincus du bien fondé de ce choix » (en fait le « bien fondé » est celui d’un « aspect des choses » seulement – le côté si l’on veut « moral » ou « écolo » de la chose)…

    Ces choix que nous faisons ne sont jamais sans conséquences (pour l’essentiel sur la chaîne des emplois induits dans le secteur économique concerné)…

    Il est évident que si des millions de consommateurs tous ensemble cessent d’acheter ou de consommer tel produit (parce qu’il vient de l’autre bout de la planète par des moyens de transports très consommateurs d’énergie) ; cessent de recourir à des services marchands dans les secteurs du tourisme et du loisir, cela pour une question de morale écolo… Alors c’est toute la chaîne des emplois induits qui est impactée…

     

    Tarir les sources de profits afin que les dominants et les décideurs perdent leur pouvoir, oui… Mais contribuer à réduire considérablement les emplois dans les branches d’activité concernées, par nos choix de refuser ou d’éviter… Cela demande réflexion, ne peut être « balayé » pour une cause décrétée « juste » mais en laquelle n’entre en ligne de compte qu’un seul aspect des choses (le côté « moral et écolo » - « moral » quand on pense à de nombreux travailleurs sous-payés et exploités)…

     

    Il semble que la seule voie envisageable pour l’espèce humaine, son avenir, sa civilisation globalisée connectée, ses modes de vie au quotidien… C’est celle d’un équilibre à réussir à maintenir entre ce qui pèse sur un plateau de la balance et ce que l’on place sur l’autre plateau de la balance… Mais cet équilibre s’il est atteint, ne garantit en fait qu’une durabilité limitée dans le temps…

    Dans une vision « optimiste des choses » l’évolution actuelle tend vers un équilibre dont nul ne sait à quel moment il sera atteint.

    Dans une vision « moins optimiste voire pessimiste » l’évolution actuelle est celle de ce qui pèse sur un plateau de la balance de telle sorte que ce que l’on place sur l’autre plateau ne compense pas…

     

     

  • Poutinoël

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec des missiles par milliers

    N’oubliant pas

    De laisser tes capitaines tortionnaires

    Arracher la tête des petits enfants sortis des ventres déchirés de leurs mères

    Couper les petits petons sanglants dans les souliers des enfants mutilés

    Jeter mains et viscères de gens massacrés

    Aux rats gambadant autour des poubelles

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tes soldats au combat

    Tomberont sous les balles ukrainiennes

    Et que les mères russes pleureront leurs grands enfants abattus

    Alors oui salaud d’Poutinoël

    Que le perfide crapaud qui te ronge les tripes

    T’emporte avant que ne tombe la Crimée

    Envahie par les chars ukrainiens

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec tes anges de la Mort

    Pour chaque tête d’enfant arrachée par les éclats d’obus

    Cent de tes jeunes soldats feront un grand concert d’hémoglobine

    Et cent batteries de mitrailleuses ukrainiennes

    Pulvériseront tes lignes et tes positions

     

    Salaud d’Poutinoël

    T’es foutu et t’iras pas au ciel

    Ni tes Wagner et compagnie

     

     

  • Le gigantisme et l'incommensurable diversté du marché

    … Dans un grand centre commercial avec galeries marchandes en ces jours proches de Noël, hier jeudi 22 décembre, je regardais tous ces rayons, étalages de produits alimentaires, viande, charcurerie, fromages, volailles, fruits, légumes, crustacés, poisson, pâtisseries, confiseries, conserves, surgelés etc. … Et en particulier les étalages de fruits et de légumes : la plupart des étiquettes et affichettes indiquant la provenance ou l’origine de chacun de ces produits : Malaisie, Kenya, Chili, Brésil, Israël, Tunisie, Ghana, Guinée, Jamaïque, et autres pays « à l’autre bout de la planète » ; et je pensais à tous ces avions transportant ces produits, sur des milliers de kilomètres, s’ajoutant aux avions de tourisme gros porteurs en nombre de passagers (24h sur 24, dans les airs à dix mille mètres d’altitude, à toute heure en permanence, 600 000 personnes dans les avions)…

     

    Et à cela s’ajoutent encore les cargos porte container géants sur toutes les mers du monde, et en files ininterrompues dans des détroits, dans la Manche, la Mer du Nord, au canal de Panama, au canal de Suez … (les vraiment très gros passent par le Cap Horn et par le Cap de bonne espérance Afrique du Sud) ; les énormes complexes portuaires d’Europe du Nord, du sud de la Chine ; les trains de wagons de marchandises sur des voies ferrées traversant l’Asie et l’Europe, les camions de 36 tonnes et plus sur les grands axes de circulation…

     

    Je me dis « est-ce que tout cela va encore pouvoir continuer durant 20 ans ?

     

    En effet, l’on peut se poser la question de la durabilité de cette immense diversité de produits de toutes sortes (alimentation, équipement, loisir), que l’on observe dans les grands centres commerciaux fréquentés par des milliers de personnes. La diversité est tellement immense, et les rayons sont si chargés, sans cesse réapprovisionnés, que choisir un produit (par exemple un yaourt) devient un « casse tête » !

     

    Cela dit, cela m’étonnerait fort que, dans un supermarché de Kiev ou de Kharkiv en Ukraine en décembre 2022, l’on trouve en fruits et légumes « venu de Malaisie, de Jamaïque, du Chili, d’Israël, du Ghana, du Brésil... »

     

     

     

  • Dépenses inconsidérées

    … Certaines dépenses qui sont faites par des gens « pas forcément riches » (parfois même de revenus « plus que modestes »), me sidèrent :

    De dix à quinze mille euro, par exemple, pour un mariage (300 invités à l’apéritif, 120 personnes au repas du mariage, la location de la salle et l’animation ; 60 personnes encore au repas de midi le lendemain dimanche, réunissant les proches et les meilleurs amis)… Alors que 2 ans plus tard, c’est la séparation, le divorce…

     

    Plusieurs milliers d’euros encore (en fait c’est difficile d’évaluer) pour aller assister « sur place » à une coupe du monde de football (en l’occurrence dernièrement au Qatar) : le prix du billet avion aller retour, le prix d’entrée pour assister mettons à quatre grands matches (depuis les 8ème de finale), l’hôtel, le restaurant, les dépenses diverses sur place (il faut bien ramener « quelques bricoles »… Il y en a bien, de tout cela, pour peut-être dix mille euro ou plus, sur mettons 2 semaines voire trois… Surtout pour des supporters venus assister sur place, avec leur famille, en couple et 2, 3 enfants (jusqu’à donc 5 billets avion AR)… Ainsi ont fait, lors de la coupe du monde au Qatar, quelques centaines de Français et d’Argentins (dont beaucoup se sont certainement endettés de plusieurs milliers d’euro auprès de leur banquier car de toute évidence, ils ne disposaient pas d’une telle somme dans leurs avoirs)… Des Argentins de milieu très modeste, pour venir au Qatar, ont vendu leur voiture…

     

    Lorsqu’il s’agit de dépenses « pour se faire plaisir », de l’ordre de mettons jusqu’à 100, 200 euro ou même jusqu’à 1000, je comprends (même d’un regard critique)… Mais quand il s’agit de dépenses de l’ordre de dix mille euro et plus (dont on ne dispose pas et qui nécessite que l’on emprunte), alors là, je ne comprends plus, je suis littéralement sidéré !

     

     

  • De la discrimination collective à la discrimination individuelle

    … Des femmes aux Noirs et aux Arabes, aux Africains, aux riches et aux pauvres en passant par les immigrés, les homosexuels, les déficients mentaux, les personnes de physique « ingrat », les étrangers en général, les communautés « dérangeantes », les jeunes de banlieues « difficiles », etc. … Toutes sortes de discriminations relatives à telle ou telle catégorie de personnes, il y a pour point commun le fait que ces discriminations sont toutes collectives et dépendent d’émotions, de sentiments, d’expériences vécues par les uns et par les autres, expériences malheureuses et difficiles en des situations particulières, très tendues, de relation, et sont identifiées, répertoriées comme inscrites ou listées de la même manière ou sur le même mode que sur un tableau d’affichage qui s’apparente à une sorte de « Big Data » (un ensemble de données entregitrées et stockées mais un « Big Data humain », c’est à dire un cerveau humain ayant de grandes capacités …

     

    « Big Data » donc, depuis le début des civilisations et des sociétés organisées, hiérarchisées, fonctionnait, était opérationnel comme l’est le cerveau humain mais « en plus vaste »…

     

    Que l’on se rappelle les « mouchards » dans les cabarets, du temps de Louis XIV, les inquisiteurs au Moyen Age, et « en bien plus élaboré » les fiches et les listes de gens suspects ou indésirables ou juifs ou résistants dans les commissariats de police en 1942 sous l’autorité de la Gestapo…

     

    Au 21ème siècle apparaît et se développe un autre type de discrimination : la discrimination individuelle (qui avait aussi existé auparavant, mais faite par des hommes et des femmes et organisée en systèmes de fonctionnement et d’investigation), et qui tend à devenir désormais automatisée, avec les nouvelles technologies du numérique, de l’informatique, de l’internet, de la robotique…

     

    Avec l’Intelligence artificielle et avec les algorythmes, à présent, nul ne peut échapper à quelque repérage, ciblage, identification, poursuite, censure, et pire, jusqu’à l’emprisonnement et la mort, dans les états autoritaires… Parce que l’Intelligence et les algorythmes battent à la course tous les policiers du monde et gagnent en efficacité et en capacité, tout ce que font les contrôleurs humains…

     

    Ainsi lors d’un entretien d’embauche, pour un emploi nécessitant des compétences, de l’expérience, d’avoir suivi une formation spécifique ; un chef d’entreprise ou l’un de ses réprésentants peut désormais recourir à l’Intelligence Artificielle et à la robotique, avant de décider si oui ou non telle personne postulante répond au « profil » demandé dans l’exercice d’une fonction. Et l’entité d’intelligence artificielle sait tout de la personne, de sa vie privée, de ses activités, de ses préférences, de ses relations, de ses loisirs, de ses pensées, de ses convictions, de sa vie intérieure… Du fait que cette personne, que chacun d’entre nous, au quotidien, paye ses achats avec une carte bancaire, possède des cartes de fidélité, va sur internet, utilise les moteurs de recherche et que son activité en tant que consommateur et en tant qu’intervenant faisant des choix, est enregistrée, traduite en données et listée (tout cela avec les algorythmes)…

    D’où la discrimination individuelle croissante qui s’ajoute à la discrimination collective, devenant à la fois une discrimination collective ET individuelle…

     

    Il y est déjà très difficile voire quasi impossible d’éviter tous les barrages mis en place, de la discrimination individuelle (un peu moins difficile peut-être, pour la discrimination collective relative à un groupe de personnes)… Mais plus l’intelligence articifielle et la robotique progresseront en efficacité et en capacité, et seront utilisées par les dominants et les décideurs, multipliant et généralisant les barrages ou les filtres, afin de déterminer des profils, et plus la difficulté d’éviter ou de passer à travers, croîtra…

     

    Même les personnes les « mieux avisées » et les plus responsables de leurs actes, de leurs choix, et dotés d’une grande capacité de réflexion et d’analyse, d’une part… Et même les personnes « en marge » des nouvelles technologies de la communication, de l’internet et du numérique, qui, forcément « laissent moins de traces », d’autre part ; ne pourront plus éviter dans leur vie au quotidien, de se trouver à un moment ou à un autre, dans telle ou telle situation, observés, épiés, repérés, listés… Ne serait-ce que lors de l’achat – pourtant en espèces – d’un produit alimentaire dans un supermarché, et cela parce que tout est codé, enregistré quelque part, faisant l’objet d’une « étude de marché » ou d’une étude des comportements et donc, de discrimination individuelle et collective ayant pour conséquence une identification et ciblage de catégories de personnes (ce qui, soit dit en passant, contribue au renforcement et à la multiplicité des communautarismes dans des habitudes propres à telles sortes de personnes, de consommateurs de différents milieux sociaux et de diverses cultures)…

     

    Il est certain que l’intelligence artificielle et que la robotique, dors et déjà, « battent les humains à la course » - et de très loin…

    Mais n’oublions pas qu’à l’origine de l’intelligence artificielle et de la robotique, il y a bel et bien des cerveaux humains qui ont créé, conçu, développé…

     

     

     

  • Ce "réservoir" qui était celui de la main d'œuvre, devenu inutile

    … Les dominations et les pouvoirs qui ont existé depuis la fin de l’ère du Néolithique et des premières cités états (en gros depuis -6000 à -4000 principalement – ou quasi essentiellement – dans cette zone géographique et climatique de notre planète que l’on appelle « le croissant fertile » (Moyen Orient)… Et qui existent encore aujourd’hui partout dans le monde; sont désormais à partir de la fin du premier quart du 21ème siècle, progressivement et rapidement, relayés et pour ainsi dire supplantés par de nouvelles dominations qui sont celles des algorythmes Big Data, des Géants de l’internet, Google, Amazon, Microsoft, des bio et nano technologies, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du numérique ; dominations concentrées entre les mains d’une élite de quelques multimilliardaires décideurs et formatant à leur profit l’Ordre du Monde…

     

    Avant le 21ème siècle lorsqu’il n’existait pas de dictature digitale, numérique et robotique, une grande partie des populations était exploitée mais aujourd’hui il y a pire encore que l’exploitation (qu’une exploitation qui d’ailleurs existe toujours) : c’est pour une grande partie des populations, d’être devenues inutiles parce que désormais considérées économiquement superflues et ne constituant plus une « force humaine de travail »…

     

    Or, les populations exploitées jusqu’au milieu du 20ème siècle n’étaient de l’ordre que de cent millions de personnes du temps de l’Empire Romain, et de trois milliards de personnes sur la Terre en 1950… Alors que les populations devenues aujourd’hui inutiles, économiquement superflues, sont deux fois et demi plus nombreuses qu’en 1950…

     

    Quel est donc, en conséquence le « projet » (s’il existe un projet), des Géants et dominants de l’économie de marché, des activités commerciales, industrielles, productives, en ce qui concerne des milliards de personnes inutiles, ne constituant plus une force de travail ? Car ces personnes, ces milliards de personnes, elles ont une existence, des besoins, des aspirations…

     

    Ce « réservoir » qui était celui de la main d’œuvre, devenu inutile mais dont le volume a doublé en moins de cent ans, que vont faire de son contenu, les maîtres du monde ?

     

    L’on peut penser – c’est d’ailleurs ce que font les maîtres du monde, du moins encore tant que cela demeure possible – que le contenu du réservoir, c’est « de la clientèle » (mais une « clientèle » forcément répartie en catégories de différentes capacités à consommer du loisir, des denrées alimentaires, des matériels et équipements tels que des téléphones portables, des automobiles, toutes sortes d’appareils technologiques d’usage quotidien ) ; une clientèle en fait qu’il faut bien pourvoir en capacité à consommer…

     

    Mais un tel système économique, artificiellement créé, n’ayant plus rien à voir avec un système régi par les lois naturelles (de production et de jouissance par le travail et par l’activité de tous ) est-il tenable et pour combien de temps ? … Et… Est-il un destin, pour l’humain ?

     

     

    … Il faut cependant bien considérer que depuis le début du développement de la civilisation technologique à partir de la seconde moitié du 19ème siècle, l’automatisme dans la mécanisation, dans l’industrie, l’agriculture, ayant peu à peu remplacé les hommes au travail pour les tâches manuelles ; n’a pas engendré de chômage massif, mais au contraire créé de nouveaux emplois, ainsi qu’une croissance économique accompagnée pour l’ensemble de la société en France et dans les pays industrialisés, d’un « bien être général » (qui certes, a été surtout celui des classes sociales privilégiées et a donc accentué les inégalités)…

    Mais avec la révolution qui s’opére aujourd’hui avec le numérique, la robotique, l’informatique, les bio et nano technologies, l’internet… Il n’est pas certain que l’automatisme puisse générer autant de nouveaux emplois, du fait que la plupart de ces nouveaux emplois nécessitent des apprentissages, des acquisitions de compétences et de savoir-faire… Bien plus que durant la période 1850 – 1950… Ce qui implique forcément le chômage de masse d’une grande partie des populations de personnes « non qualifiées » et en particulier de toute une jeunesse déscolarisée de milieux sociaux défavorisés…

    Le système éducatif actuel, instauré depuis 1968, et sans cesse en évolution et en aménagement, ne suit pas ou suit assez mal et avec retard, l’évolution technologique, les besoins en emplois qualifiés dans bien de domaines… Et il faut le dire, est un système qui privilégie une minorité aisée de la société…

    Le développement de l’Intelligence Artificielle, d’autre part, commence à surpasser les hommes et les femmes dans des métiers, dans des fonctions nécessitant des compétences, et même dans les apprentissages qui eux aussi sont programmés, automatisés afin de permettre aux « entités » ainsi créées, d’être plus rapidemment opérationnelles.

     

     

  • Plage en 1970

    Plage en 1970

    … Cette photo prise sur une plage en été 1970 est « assez représentative » de ce qu’étaient à l’époque les « vacances à la mer » de beaucoup de personnes (souvent des villes et des banlieues) venues en famille passer quelques jours de congé au soleil en bord de mer (à l’époque on ne partait en vacances en général qu’une fois dans l’année, pour un mois durant, en congé annuel que l’on ne fractionnait pas en deux ou trois fois comme de nos jours, à Noël aux « sports d’hiver », à Pâques et en été « à la mer » (ou en d’autres périodes de l’année en hiver et en été)…

     

    Cette vue de corps à demi nus, de gens sur la plage (en majorité comme l’on peut le voir, des jeunes), en 1970, n’a rien à voir avec ce que l’on peut observer aujourd’hui sur les plages du littoral Atlantique de Dunkerque à Biarritz, sur les plages méditerranéennes de Cerbère à Menton… Où les gens, hommes, femmes, enfants, de tous âges, sont pour plus de la moitié d’entre eux, obèses, difformes pour certains ; s’enduisent de toutes sortes de crèmes, font suivre tout un attirail d’objets et équipements de plage sur un petit chariot à 4 roulettes, arborent chapeaux et casquettes à la dernière mode, portent des lunettes de soleil « grosses comme des soucoupes volantes » qui masquent le regard, un regard dont on peut se demander de quoi il est fait – pour autant que l’on se pose la question de l’existence de ce regard…

     

    Et tous ces smartphones, en permanence consultés et qui ont remplacé les appareils de photos et les caméras, camescopes y compris les numériques…

    Et toutes ces lignes blanches qui se croisent et s’effilochent dans le bleu du ciel, qui sont celles des avions à dix mille mètres d’altitude…

    Et toutes ces « quincailleries » de bracelets, de piercings, d’anneaux ; et ces tatouages sur tout le corps, du visage aux chevilles…

    Et tous ces chapeaux du genre panama, ces casquettes « Fly Emirates ou NewYork ou Buffalo »…

     

    Et la zone des culs nus, la zone des surfeurs ; les canots motorisés, les sky boards, les char-à-voile, les vélos à gros pneus…

    Et loin et à l’écart des zones cette inscription sur le sable, faite au pied ou à la main ou avec un bâton « WHO IS IT ? » suivi de « I AM a VISAGE »… Qui aurait pu être tracée sur une plage en 1970 comme en 2022…

     

    Et le fracas des rouleaux, toujours le même…

    Et sur le sable mouillé autant de ces petites araignées transparentes, autant de coquillages…

    Mais moins d’oiseaux coureurs et plus de cerf-volants que de mouettes et de goélands…

     

     

  • Le débat peut-il être sans limite, et quel regard porter sur les phobies ?

    … Cette citation attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » … Comment de nos jours, peut-elle être d’actualité ?

     

    Et, en face de toutes ces phobies qui sont celles des intervenants sur les réseaux sociaux, des groupes activistes qui manifestent dans la violence, exprimant leur virulentes oppositions, et lorsque ces phobies sont des peurs irraisonnées dans une absence totale de la moindre réflexion, du rejet pur et dur… Comment une société, au quotidien, peut-elle fonctionner ?

     

    Quel regard porter sur le débat tel qu’il s’instaure aujourd’hui dans une atmosphère aussi tendue de polémiques sans issue et de positions aussi figées, aussi inconciliables et aussi radicales dans le rejet ?

    Et à propos de rejet, de totale inacceptation de ce que l’autre exprime ; de ce sur quoi se fixe et se fige une idée, une « vision des choses » ; qu’est ce qui peut faire l’objet d’une absolue déconsidération, qui ne peut être justifié même dans le cas d’une très grande ouverture d’esprit ?

     

    Quelques exemples :

     

    L’écriture inclusive et la simplification du langage…

    Le port du voile pour une collégienne de religion musulmane, en classe et dans la cour de l’école…

    Et d’une manière générale tout sujet d’une extrême sensibilité qui mobilise fortement des acteurs d’un débat dans un sens qui va à l’encontre totale de ce que ressentent et vivent dans leur quotidien, d’autres personnes…

     

    Bon, c’est vrai : en 1960 en France, il n’était pas question d’écriture inclusive ni de simplification du langage ni de voile d’une collégienne musulmane à l’école (la jeune collégienne musulmane en 1960, se rendait vêtue comme ses camarades non musulmans à l’école ; et à la cantine s’il y avait tel midi une côtelette de porc, ce midi là, la jeune musulmane ne mangeait que les haricots verts ou les pommes de terre qui accompagnaient la viande, point barre… Et de toute manière à cette époque et jusque dans les années 1980, il n’y avait pas dans la société française toutes ces crispations, ces rejets, ces fanatismes, ces radicalités, dans les débats publics, dans les familles (qui étaient alors « un peu moins recomposées » qu’elles ne le sont aujourd’hui)…

     

    Du temps de Voltaire, du « Grand Voltaire », la société était moins diversifiée dans les sensibilités, les cultures, les modes de vie…

     

    Je le dis sans que cela ne me pose le moindre problème de « morale » ou de ce qui pourrait s’apparenter à de la morale :

     

    « Je ne vais sûrement pas me battre jusqu’à la mort pour défendre l’écriture inclusive et la simplification du langage, pour défendre le port du voile d’une collégienne à l’école ; je serai plutôt enclin à me battre « presque jusqu’à la mort » contre l’écriture inclusive, contre la simplification du langage, contre le port du voile à l’école…

     

    Et je dirais que le terme de « phobie » convient sans doute pour de « vraies phobies » dans le sens de ce qu’est une phobie… Mais ne convient plus dans le cas de rejets et d’inacceptations totales justifiés par « une logique et un ordre naturel des choses »…

     

    En effet, à un certain moment, contre toute hésitation, contre toute tergiversation, il y a ce « point de vérité » qui s’impose de lui-même, aussi clair que 2 plus 2 égale 4, que le jour diffère de la nuit, que la clarté diffère de l’obscurité… Et « se battre contre le point de vérité » c’est absurde (est-ce qu’on se bat contre la pluie, contre le vent ? …

     

    Ce qu’il y a d’inacceptable dans l’écriture inclusive et dans la simplification du langage, c’est le fait que l’une et l’autre sont validées par des grammairiens (autrement dit des gardiens de la langue française ayant un pouvoir décisionnel) soumis ou en grande partie influencés par des « intellectuels progressistes » (progressistes et niveleurs, en fait)… Ce qui est inacceptable, abject, et « tire la société vers le bas » en matière de culture, de pensée, de réflexion, de comportements…

    Le « grand argument » (tout à fait fallacieux) pour « justifier » et « promouvoir » l’écriture inclusive, c’est celui qui est avancé pour faire ressortir le féminin lorsqu’il n’apparaît pas ou lorsque le masculin prévaut (ce qui gêne les féministes)… Et le fait de se servir d’un « articifice dans l’écriture » (assez moche il faut dire) n’est pas « particulièrement heureux » …

    Ça ressemble à quoi « Iel » ?  Ça ressemble à quoi « Cher.e.s lecteur.rice.s » ? Et « déterminé.e.s » ?

    Je fais « un rejet total et absolu » de l’écriture inclusive… Un rejet qui ne peut être assimilé ou confondu avec une phobie…

     

    La limite dans tout débat c’est l’atteinte, à un certain moment du débat, de ce « point incontournable » de « vérité naturelle des choses » qu’il n’est plus possible de nier, d’écarter ; parce que toute obstination alors, à nier, à écarter, à ne pas reconnaître (souvent d’ailleurs, à court d’argumentation et de justification), ne peut plus, et ne doit plus être défendue)…

     

     

  • Tant qu'il y aura des humains

    … Tant qu'il y aura des divinités et des dieux avec les cultes qui leur sont dédiés, tant qu'il y aura des religions, des “sciences” ésotériques, de la magie, de la sorcellerie, des sectes avec leurs “gourous”... Oui tant qu'il y aura tout cela sur la Terre, en partie ou tout ensemble, et même dans les sociétés, les peuples et les civilisations les plus “avancés” en économie, en technologie, en organisation... Alors ces sociétés, ces peuples et ces civilsations me sembleront en général, “assez primitifs”...

     

    Lorsque n'existaient pas encore les grandes religions se disant chacune d'entre elles, “universalistes”, et qu'il n'y avait que des divinités et toutes sortes de “dieux”... Le monde des humains était primitif et barbare, parce qu’il y avait des sacrifices humains, ce sang et ces entrailles d'animaux répandus sur des autels de pierre, afin de se “concilier” les faveurs des dieux ou des divinités...

     

    Avec l'arrivée puis l'essor des grandes religions universalistes, le monde humain est demeuré primitif en ce sens que les grandes religions universalistes n’ont pas pour autant éradiqué la magie, la sorcellerie et les pratiques qui en découlent (par exemple encore des sacrifices et des offrandes et l’excision des filles et autres mutilations…

     

    Ce qui est -ou est affirmé universel- finit forcément par tendre à éliminer tout ce qui n'entre pas dans l'universel, tout ce qui s'oppose à l’universel ou s’en différencie... Alors les armes et la violence s'exercent, et la force, et le pouvoir autoritaire, et les attributs du pouvoir qui sont l'argent, la richesse et la propriété…

     

    Le communisme et ce qui en demeure encore dans le monde (dont la caractéristique essentielle est d’avoir remplacé la propriété par le privilège- quoique pour la propriété c’est à voir-) ; le capitalisme avec sa loi du marché et son libéralisme sauvage, sont aussi des sortes de religions qui le plus souvent coexistent en une entente opportuniste avec les grandes religions universalistes monotéistes…

     

    Combattre les religions et s'opposer au pouvoir établi par la force, par la violence, par la lutte armée (lutte armée en dernière extrémité) c'est inévitablement contribuer à l'émergence d'une autre sorte de religion ou de pouvoir qui tendra à devenir universel et à s'imposer dans le monde sans changer pour autant quoi que ce soit à l’ordre du monde (principe du « ôte toi de là que je m’y mette »)…

     

    Si les sociétés humaines, les peuples et les civilisations me semblent encore “assez primitifs”, ce n'est pas tant à cause des religions, des cultes et des divinités, ni même par l'existence de ces systèmes que sont le communisme ou le capitalisme... Mais essentiellement par le fait avéré que les sociétés, les peuples et les civilisations ne cessent par des révolutions, des évolutions ou même tout bêtement par des modes, de remplacer une religion par une autre religion... Ou un pouvoir par un autre pouvoir...

     

    Au fond de lui-même, un scientifique ou tout simplement un homme (ou une femme) “de réflexion” doit se dire, s'il est croyant en Dieu ... Qu'il y a un hic dans l'histoire de la création et de l'origine de l'univers selon la Bible ou le Coran ou autre livre saint : comment Dieu se serait-il lui même créé, venu de rien? Essayez d'imaginer une éternité de néant absolu, de “rien absolu”, de laquelle un jour aurait surgi l'univers, et donc la vie, la Terre, le soleil, les planètes, les étoiles ?

     

    En somme, cette histoire de “Big-Bang”, cette théorie des origines, et même encore toutes ces variantes de l'histoire des origines selon de nouvelles découvertes scientifiques... Cela “ arrange bien les affaires” des grandes religions universalistes qui argumentent toutes sur le fait qu’il n’y a que des hypothèses et non des certitudes, en conséquence de quoi un « modèle », un « prêt à croire » est proposé (non seulement proposé mais imposé)…

     

    … Au IV ème siècle après JC, à Alexandrie sous domination de l'Empire Romain d'Orient (ce n'est pas si éloigné de notre époque)... L'astronome et mathématicienne Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, dans la plus grande bibliothèque du monde connu à l'époque... Elle vient de mettre en évidence le mouvement de la Terre autour du soleil, alors que tout le monde croyait, scientifiques compris, à l'époque, que c'était le soleil qui tournait autour de la Terre...

    Les Chrétiens et les savants de l'époque, au IV ème siècle, ne reconnaissaient pas les travaux déjà entrepris mille ans auparavant par des astronomes Grecs et Egyptiens...

    Hypatie, lors de la révolte des Chrétiens devenus de plus en plus puissants à Alexandrie et soutenus par l'empereur Théodose, fut mise à nu et lapidée sur la place publique, par une foule inculte toute abrutie de la nouvelle religion (la religion des Chrétiens)…

     

     

     

  • Ultra droite, l'horreur !

    … Lorsque j’entends parler d’actions violentes ou d’attentats menés par des groupes « d’ultra droite » je suis tellement saisi d’horreur, furieux et révolté, qu’il me vient cette pensée selon laquelle « ces gens là » ne peuvent être assimilés à des humains, ni considérés comme des humains, mais plutôt tels des extraterrestres extrêmement agressifs, qu’il faudrait absolument éliminer, détruire coûte que coûte !