Articles de yugcib

  • Opinions, idées et croyances

    … Une opinion, une idée, une pensée… Contraire ou opposée à celle que l’on a, d’une chose ou d’une autre ; n’est réellement contestable, ne peut qu’être rejetée et combattue, que lorsqu’elle se caractérise par le déni manifeste de faits et de réalités scientifiquement prouvés, établis… Et cela d’autant plus s’il y a dans le déni, de la bêtise et de l’obstination dans la bêtise…

     

    Ainsi, croire que la Terre est plate, dire que la Norvège est sur l’équateur, que deux plus deux ça fait sept… N’est en aucun cas une idée « acceptable » et « discutable » et « pouvant faire l’objet d’un débat, d’une controverse »…

     

    En face de ce que les preuves et les faits et vérités établis justifient… La croyance, l’idée, que l’on a d’une chose ou d’une autre au-delà de ce qui est manifestement vrai, réel, prouvé … Croyance obstinée et fondée sur une vision des choses et du monde tout à fait personnelle (et ne pouvant, elle, être ni établie ni prouvée)… Est une croyance dont il convient de se défaire si l’on l’a…

     

    La persécution des imbéciles… Des « imbéciles crasse obstinés », des gens qui nient des vérités établies scientifiquement ou par la connaissance et par l’expérimentation, des « théoriciens » de la « Terre creuse », de la « Terre plate » ; le rejet des croyances déraisonnables et il faut le dire souvent dangereuses – en particulier les croyances religieuses assorties de pratiques, d’interdictions, d’obligations, de rites, d’un mode de vie auquel il faut se conformer… Cette persécution là n’est pas « un crime contre l’humanité » (bien au contraire)…

     

    Il est tout à fait évident – et établi- (d’ailleurs l’Histoire le prouve)… Que si les imbéciles – les « imbéciles crasse » - dominent, décident, légifèrent, imposent, ils persécutent bel et bien eux ! Et c’est la raison pour laquelle il ne faut en aucun cas, être « tolérants » envers eux…

    Que les religieux fanatisés et dogmateurs – et « castrateurs »- , que les « théoriciens » de ce qui n’est pas acceptable et constitue un déni des réalités établies par la science et par la connaissance… « Se le tiennent pour dit » ! …

     

     

  • Les œuvres à venir

    … Les porteurs de lumière sont davantage préoccupés de l’éclairage de la scène, que de la lumière qu’ils portent en eux…

    L’éclairage les rend plus visibles au public venu les voir en scène, et les magnifie…

    Et toutes les innovations de la technologie du paraître et de l’effet produit, font de l’éclairage, de nos jours, une science plus recherchée que ne le sont en général, demandées et appréciées, les œuvres d’art et de littérature avec leurs contenus et avec leurs clartés…

    Sans doute parce que les innovations de la technologie du paraître et de l’effet produit, rendent la scène où se montrent les acteurs, plus accessible que jadis, à un plus grand nombre de ces porteurs de lumière que beaucoup d’entre nous sont devenus… Mais en vérité, plutôt des prétendants que des porteurs, de lumière ; des prétendants persuadés de la portée de leur rayonnement parce qu’ils ont acquis de la clientèle…

    Et c’est vrai que, sans éclairage, sans ce qu’apportent l’utilisation et la maîtrise de la technologie du paraître et de l’effet produit, la lumière bien réelle portée en soi, si elle existe… Ne peut que “s’exister” elle-même – pour autant qu’elle s’y résolve en “bataillant” – Et n’est pour ainsi dire, quasiment jamais “existée”…

     

    … Et… Si les œuvres à venir, si les porteurs de lumière à venir… Parvenaient un jour à être “existé(e)s”, indifférent(e)s qu’ils seraient à l’éclairage, à la technologie du paraître et de l’effet produit ?

     

     

  • Les mots viendront plus tard...

    … Le vécu, dans le moment où il se vit, ne s’écrit pas.

    Les mots viendront plus tard mais ils ne seront pas l’exacte photographie de ce qui fut vécu tel jour, dans telle situation et dans tel environnement.

    Écrit-on ce que disent des regards, des doigts qui se touchent, des silences entremêlés?

     

  • L'écriture

    L’écriture, dit Louis Ferdinand Céline dans « Voyage au bout de la nuit »…

     

    « …L’écriture est la source de mes emmerdes. Depuis le Voyage… que les emmerdes s’accumulent, mesquineries, jalousies, embrouilles… Alors ne venez pas me causer de thérapie et de guérison de la nature humaine par l’écriture, je laisse ça aux autres, les spécialistes de la mou mouche.. C’est malsain l’écriture quand tu ne fais pas partie de la confrérie, ça active les haines »…

     

    … L’écriture, de par toute la confrérie…des invités de plateaux-télés, des best-sellers, des journaux, des premiers romans à succès, des raconteurs, des posteurs, des tweeteurs, des producteurs de storys, des auteurs à la mode, par milliers de milliers de bouquins qui finissent pour beaucoup d’entre eux dans les vide-greniers, les centres Emaüs et du Secours Populaire ou dans les boîtes à livres… Ou dans les oubliettes de la Toile pour tout ce qui se poste, se tweete et se storie… Ne fait jamais de thérapie bien au contraire…

     

    S’il y a des mots qui se posent tels des lèvres sur des cicatrices, ces mots n’ont d’autre pouvoir que celui, imaginé par l’auteur de ces mots… qui les voient, ces mots, ces jolis mots, ces mots de poète et de grands amoureux, si porteurs d’espérance, si empreints de foi de charbonnier, capables de guérir tous les maux, d’effacer les cicatrices… ces mots qui ne rendent pas meilleurs les gens, ses proches ni d’ailleurs soi-même… ces mots qui voisinent avec d’autres mots, des mots qui pètent, des mots qui escagassent, des mots qui iconoclastent, des mots qui se moquent, des mots qui incendient, des mots qui puent…et des mots recadrés, des mots fliqués, des mots asceptisés... et d’autres mots encore, qui sont vains, inutiles, de trop, ou qui font de l’effet, sont supercherie, tromperie, esbrouffe et de surcroît mal orthographiés, mal grammairés, déviés de leur sens, galvaudés, pervertis, assenés, tagués sur les murs, likés relayés sur la Toile… ces mots qui comme ceux des poètes et des grands amoureux, si jolis si empreints de foi de charbonnier… Ne sont pas prêts à sauver le monde ni les gens, juste bons à entretenir de l’espérance et à susciter de ci de là, de l’émerveillement… Mais l’émerveillement se décolore au fil de la vie qui passe, de la vie qui mord, de la vie où s’enfuient les jours heureux dans le souvenir…

     

    L’écriture quand tu ne fais pas partie de la confrérie, ça t’isole, ça fait de toi un ovni, et, quand ça n’active pas les haines, quand ça fait pas des jalousies, quand ça te cloue pas au pilori… ça te refuse le tiquet d’entrée, ça fait de la zappe…

     

    L’écriture ? Son meilleur côté, peut-être ?

    C’est quand elle transmet… de la connaissance des choses et des êtres, qu’elle témoigne sans arranger sans mentir sans pervertir, quelle soit oui ou non, de la confrérie…

     

     

  • La Citadelle

    … Dans cette vaste Citadelle qu’est le monde, s’entrechoquent les égoïsmes, les aspirations, les désirs d’amour, d’argent, de notoriété, de visibilité, de reconnaissance et de tout ce dont sont faits les hommes et les femmes de ce monde dans la Citadelle…

    Tout cela s’entretient, se développe, se poursuit, se réunit, se désunit, s’altère, s’allie ou s’oppose… Mais en définitive se consume…

    Dans la Citadelle, les êtres singuliers qui n’empruntent pas les rues passantes, ou les enfilent ces rues, distraits et cabriolant sous les huées ou sous les regards indifférents de leurs semblables qui pour la plupart d’entre eux les prennent pour des parias ou des ours… Sont des êtres le plus souvent isolés…

    Alors, d’autant plus isolés, bannis des cénacles et des officines qu’ils sont, ils allument des feux dans la Citadelle…

    Les incendiaires sont punis quand ils sont pris, honnis quand ils ne sont pas pris et que l’on les sait prêts à de nouveau allumer des feux…

    Nous ne sommes plus au temps des bûchers… Bien que le temps d’aujourd’hui dans ses violences, dans ses rejets, dans ses indifférences, dans ses courants d’idées et d’opinions, ressemble au temps des bûchers…

    Et… Ça commence avec les chartes qui régissent les univers de communication et d’expression, le « social-politiquement correct », la bienpensance consensuelle, les algorythmes modérateurs et censeurs, les caméras de vidéosurveillance… Et en plus avec la religion qui met son nez là dedans…

     

     

  • Accueil mitigé voire hostile des touristes russes

    … Selon les estimations d’ Oxford Economics, le nombre de touristes russes qui avoisinait en 2019 – en France et dans l’Union Européenne – 310 000 personnes, ne s’établissait plus en 2022 qu’à 99 300 personnes (été 2022)…

    Et en 2023 (été 2023), par rapport à l’été 2022, le nombre de touristes russes dans l’Union Européenne et en France, a diminué de 84 %, c’est à dire qu’il n’y aurait plus actuellement en cet été 2023 en Europe, que 16 000 touristes ou visiteurs russes environ.

     

    Quelles peuvent-être (catégories sociales, touristes aisés et autres) ces 16 000 personnes sachant que :

    -Il leur a été très difficile et très complexe de pouvoir obtenir, chez eux en Russie, un visa de tourisme ou de court séjour de 3 mois maximum…

    -Ils n’ont pas pu venir en avion puisque les compagnies aériennes russes sont interdites de survol du territoire de l’Union Européenne, et qu’il doit en être de même pour les compagnies aériennes européennes au dessus de la Russie vers les aéroports russes.

     

    Et comment et dans quelles conditions ces 16 000 personnes peuvent-elles être accueillies dans les hôtels, les restaurants, les chambres d’hôtes, les lieux de séjour touristique ? (l’accueil « ne doit pas être particulièrement chaleureux »)…

     

    À un an du début des JO de 2024 à Paris, le Comité International Olympique n’a pas édicté des règles claires sur la participation des athlètes russes et biélorusses…

    Accueillir des athlètes russes et biélorusses est pour les autorités un véritable casse tête et il semble qu’une majorité d’intervenants, d’organisateurs, soient opposés à la participation d’athlètes russes et biélorusses aux JO de 2024… Et que d’ailleurs Vladimir Poutine et son gouvernement y sont résolument opposés et souhaitent organiser des JO chez eux avec leurs pays invités…

     

    Comment imaginer un « accueil » avec tout ce que cela implique d’organisation, d’athlètes russes et biélorusses durant les JO à Paris , vu l’animosité ambiante ?

     

    Au 21ème siècle dans l’état d’un monde d’aujourd’hui aussi désuni et conflictuel, nous ne sommes plus dans l’esprit qui prévalait dans l’antiquité Grecque au temps des premiers JO qui avaient lieu en Grèce tous les 4 ans et au cours desquels était observée une trève, une suspension des combats guerriers…

     

    … Cela dit, l’on peut critiquer le « tourisme de masse » pour ce qu’il génère de conséquences désastreuses sur l’environnement naturel, par la pression liée aux activités de loisirs…

    Mais il n’en demeure pas moins que la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022, est cent sinon mille fois plus impactante désastreusement pour l’environnement naturel au niveau planétaire, que le « tourisme de masse » en France en été 2023…

     

     

    … Allez, les « bizounours » et les « grands penseurs sur l’ouverture aux autres, pétris de morale en matière d’accueil, les « se départissant d’intérêts purement commerciaux – accueil oblige » ; les multiculturalistes surconvaincus passés à la moulinette du progressisme sociétal et de la tolérance étendardisée – followérisée… J’attends vos « arguments » ! …

     

     

     

  • La neutralité

    … La neutralité dans la prise de position, de parti, d’idée, d’opinion… Ce n’est pas la même chose que la vision en soi, que la pensée qui nous vient de ce que l’on observe, de ce dont on témoigne – et qui est différent du commun…

     

    Il n’y a quasiment pas d’indépendance d’esprit ni de pensée ni de réflexion dans la neutralité : la neutralité c’est plutôt l’opinion commune dominante à laquelle on adhère tacitement, une manière en quelque sorte « confortable » de ne pas prendre ouvertement position ou parti, laissant ainsi supposer que l’on « voit différemment les choses » mais en réalité « mine de rien » c’est bel et bien du côté de ce qui oppresse, du côté de ce qui domine ou prévaut, que l’on se situe sans se l’avouer…

     

    La neutralité c’est aussi « sécurisant » dans la mesure où, ne prenant pas ouvertement ou publiquement parti dans une situation particulièrement sensible pouvant impliquer de l’engagement, du comportement, l’on ne risque pas de devoir payer le prix de notre engagement – notamment lorsqu’il y a quelqu’un à défendre, à aider, à secourir…

     

    La neutralité c’est l’indifférence, c’est le « laisser faire », c’est une forme de lâcheté, c’est « se dédouanner », c’est accepter tacitement, c’est trompeur dans la mesure où la neutralité est confondue avec l’indépendance d’esprit…

     

    À grande échelle dans la société, la neutralité c’est le rempart qui protège toutes les forteresses, c’est sur ce quoi s’appuient les dominants, les décideurs, les oppresseurs, et les systèmes qu’ils mettent en place…

     

    Ne sois pas neutre mais sois libre – de penser, d’agir, face à ce dont tu es témoin, face à ce qui prévaut, face au silence, face à un courant d’opinion, face à l’indifférence, face au regard que l’autre porte sur ce qu’il voit…

     

    Sois même libre face à ce que tu vois par tes yeux, face à ce que tu entends par tes oreilles, face à ce que tu touches avec tes doigts, face à l’idée que tu te fais des choses et pour conclure, ne sois pas dans l’imposture c’est à dire dans l’apparence qu’il y a à être libre, à se déclarer libre…

     

     

  • Le premier pas

    … Lorsque tu te dis «  ce n’est pas forcément à moi de faire toujours, à chaque fois, dans la relation, le premier pas vers les autres » ; réfléchis à ceci :

     

    Il y a des gens qui font toujours ou très souvent le premier pas vers les autres, parce que c’est dans leur naturel, dans leur tempérament, dans leur caractère…

     

    Il en est d’autres au contraire, qui ne font jamais ou presque jamais, le premier pas… Mais qui ne sont pour autant ni meilleurs ni plus mauvais qu’un autre et qui peuvent même « avoir une belle âme »… C’est dans leur naturel, leur tempérament, leur caractère, de ne pas faire le premier pas vers les autres…

     

    Il y en a quelques uns – peut-être les plus nombreux – qui font une fois, deux fois le premier pas vers les autres, et, constatant que « ça ne répond ou ne réagit pas » ou que « ça réamorce tant soit peu sans vraiment durer ou réexister »… Ne vont plus du tout par la suite, faire une troisième, une quatrième fois le premier pas… Et, en conséquence, la relation se distend et disparaît…

     

    À noter que les gens qui font, naturellement et parce que c’est dans leur tempérament, toujours le premier pas vers les autres ; ne se posent jamais la question de savoir pourquoi, ou dans quel but ils le font, le premier pas : ils le font, c’est tout…

    Et il en est de même pour les gens qui ne font jamais le premier pas vers les autres : ils ne se posent pas la question non plus, ils ne font tout bonnement jamais le premier pas, c’est dans leur naturel, dans leur tempérament…

     

    Si tu te situes dans la catégorie des gens qui font une fois, deux fois – mais pas trois ni quatre fois- le premier pas… Tu ne peux (cela devient d’ailleurs une nécessité) que te faire à l’idée du caractère aléatoire de la relation, si « solide » et « durable » qu’elle t’as paru être durant un certain temps…

     

     

  • Une société de provocation

    … Selon Romain Gary qui en 1969 écrivait dans « Chien Blanc » publié par Gallimard en 1970 :

     

    « Cette ruée au pillage est une réponse naturelle d’innombrables consommateurs que la société de provocation incite de toutes les manières à acheter sans leur en donner les moyens. J’appelle "société de provocation" toute société d’abondance et en expansion économique qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants, tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu’elle provoque à l’assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés, en même temps qu’elle lui refuse les moyens de satisfaire cet appétit. »

     

    … L’on peut en dire autant de la ruée au pillage qui, 54 ans après des émeutes en 1969 dans une Amérique de l’époque encore blanche et dominante et où dans les bus les Noirs n’avaient pas accès… Soit en 2023 lors des émeutes dans plusieurs grandes et moyennes villes de France à la fin du mois de juin, a vu nombre de vitrines saccagées, commerces et boutiques et Grandes Surfaces vandalisées et pillées… Par des jeunes – et des moins jeunes – quasiment tous exclus de la société de consommation (quoique certains de ces jeunes et moins jeunes soient des voyous, des « casseurs » et acteurs d’une « économie souterraine » -drogue, vols, prostitution, trafics de toutes sortes), agissant en bandes plus ou moins organisées, dominant des quartiers entiers de « cités » et grands ensembles résidentiels en banlieue de grandes villes)…

     

    Les voyous, les perturbateurs, les contestataires, les associaux, les révoltés, les voleurs, les agresseurs, les exclus réagissant par la violence… Ont toujours existé à travers les âges, les époques…

    Mais ce qui est nouveau dans la société d’aujourd’hui, et qui s’accentue et s’étend, notamment et en particulier en ce qui concerne les moins de trente ans d’âge, c’est cet individualisme dépourvu de toute considération voire de respect de l’autre, un individualisme renforcé, soutenu et entretenu dans un système d’économie consumériste de marché qui de surcroît tend à se définir et à se maintenir comme étant du « développement durable et adapté »… Lequel « développement durable » de toute évidence, est loin de profiter à tout le monde – mais devient la préoccupation essentielle des gens bénéficiant de ce « développement durable » à sauvegarder à n’importe quel prix autant dire au détriment de la relation humaine, du rapport à l’autre, du respect, de la considération de l’autre…

     

     

  • Combinaison peu heureuse

    … Condescendance, mépris, opposition systématique, lapidaire, agressive à ce qui est exprimé…

    Combiné avec belle maison à la façade qui en jette, avec grosse bagnole genre 4/4 à rallonge très mastoc grand museau américain…

    Ça n’arrange pas les choses dans la relation…

    Pas plus d’ailleurs que combiné avec baraque déglinguée, Fiat Panda ou vieux vélo…

    Ou grosse culture ou pas de culture du tout…

    Ou croyant ou pas croyant en Dieu…

    Ou belle ou moche âme selon des critères personnels…

    Mais…

    L’indifférence, le silence, la non réactivité, le laisser-faire des ni meilleurs ni plus mauvais qu’un autre, autrement dit des « bons » au sens très élargi…

    C’est plus effrayant que l’oppression, que la violence des méchants…

     

     

  • LOrdre ou plus exactement LES Ordres

    Diderot 1

    … Mais écoutez et faites confiance à celui, à celle qui se réfère à un ordre n’ayant rien à voir avec l’ordre du monde des Hommes constitué à vrai dire non pas d’un seul ordre mais d’un nombre indéterminé d’ordres différents les uns des autres mais tous aussi dominants, réducteurs, formateurs, partisans, fanatisés pour certains d’entre eux et ayant pour caractéristique essentielle de désunir, de séparer ou d’isoler des Hommes formant entre eux des communautés axées sur des vérités pré-établies décrétées, légiférées…

     

    Tout ordre constitué, qu’il soit politique, économique, religieux, idéologique, sociétal, culturel, moral, de pensée, de mode, de courant d’opinion, et qui prétend rassembler, uniformiser, a ses meneurs, ses dirigeants, sa caste de privilégiés (les « chiens de garde », ses lois propres, ses concepts, et surtout sa clientèle – fidélisée par ce que l’ordre apporte de relativement confortable, sécurisant, ludatif ; ou tacitement adhérante…

     

    L’ordre n’ayant rien à voir avec l’ordre et LES ordres du monde des Hommes est celui qui règne intemporellement depuis ce que les astrophysiciens et les scientifiques appellent le « Big Bang » (et à ce qui précède le « Big Bang ») et qui est un « ordre naturel, cosmique, universel, fait de lois physiques et chimiques impliquant de la relation entre les corps, les particules, par interaction ; de la relation entre les êtres vivants selon les principes d’opposition, d’attraction, de symbiose, d’association, de reproduction (sexuée ou autre puisqu’il existe plusieurs modes de reproduction)…

     

     

  • Différence et ressemblance

    … Par ce qui le différencie des autres, un humain ne peut être le « copié/collé » d’un autre humain.

    La différence réside surtout dans ce qu’il y a d’unique, d’exceptionnel, d’authentique, de singulier, d’un humain par rapport à un autre humain tout aussi unique à sa manière d’être et de faire…

    Mais il y a également tout ce qui est ordinaire, banal, commun, vulgaire, bruyant, dans les comportements, les opinions et les idées exprimées qui se diffusent et se relayent ; et l’ordinaire, le banal, le commun, le vulgaire, le bruyant, tout cela diversement mélangé en chaque humain, fait que tous les humains se ressemblent, à l’exception de ceux dont la pensée et les idées induisant des comportements, ne sont pas les pensées et les idées qui circulent habituellement dans les courants dominants d’opinions…

    Peu d’humains reconnaissent ce qu’il y a d’ordinaire en eux, et peu d’humains également, reconnaissent ce qu’il y a d’unique, d’authentique, de singulier en leur semblable – même proche d’eux…

     

  • Le tableau raté

    … Le grand, l’immense, l’infini tableau de la vie, du monde, de tout ce qui dans son ensemble le compose, ce tableau… Est raté…

    Un tableau raté, oui…

     

    Mais une part de ce qui fait le tableau lorsque l’on le contemple en ses détails, dans les nuances de ses couleurs, dans ce que l’on parvient à voir que les premiers plans nous obscursissent ou nous déforment, est à ce point sublime que cette part de sublime si minime soit-elle, nous le fait aimer, ce tableau raté, en dépit de quelques coups de poing parfois assenés sur une table, sur un mur, sur une porte qui ne s’ouvre pas ou une porte qui s’ouvre sur une pièce où l’on étouffe…

     

     

  • Sur le sang des communards ...

    Sacre coeur en feu

    … Fut édifiée cette « verrue architecturale » qu’est le Sacré Cœur à Montmartre, de 1875 (première pierre posée en 1875) jusqu’en 1919, année où cette « verrue » a été consacrée le 16 octobre par le cardinal Vico en présence de l’arhevêque de Paris, Monseigneur Amette…

     

    « Un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude », aussi furax qu’iconoclaste, aux touristes – de France, d’Europe et du monde entier (sauf peut-être des Qataris, des Saoudiens et en général des touristes musulmans) – qui viennent par dizaines voire centaines de milliers chaque année, visiter cette « verrue », cet édifice construit sur le sang des Communards en « expiation » des « désordres et des violences » commis par les révolutionnaires de la Commune de Paris en 1871…

     

    S’il y a bien dans notre pays, la France, un édifice « sacralisé » et mondialement connu visité – et badé, admiré – que je souhaiterais voir détruit, incendié lors d’émeutes du genre de celles que l’on a connues fin juin 2023… C’est bien le Sacré Cœur de Montmartre !

     

    L’âme des Communards, des fusillés le long du mur d’enceinte du cimetière du Père Lachaise, les victimes de ces troupes de Versaillais d’Adolphe Thiers, tortionnaires, assassins et vendus aux Prussiens (rappellons : cent trente mille Versaillais contre vingt mille combattants de la Commune- un combat manifestement inégal)… L’âme des Communards à jamais maudira ces tristes et horribles assassins Versaillais de Thiers, cette république de bourgeois encuraillés – et de gens du peuple des autres villes et des provinces françaises qui, dans une immense majorité pensaient que les communards n’étaient que des soudards braillards et feignants (en un mot de la racaille)…

     

    Cette république de l’Ordre établi pour les possédants et pour les dominants, les grands capitaines de l’industrie et les « deux cents familles » de privilégiés au quotidien de vie à mille lieues du pauvre bougre trimant dans les usines ou dans les champs ; cette république de curés, d’évêques et d’archevêques, de couvents pour les filles, de soumission de la femme ; cette république « moralisante et pétrie de vertu » qui – soit dit en passant - fut une république de scandales, une république anti sémite avec l’affaire Dreyfus ; une république colonialiste avec toutes ses possessions au-delà des mers ; cette république donc, la 3ème du nom, qui n’était pas – très loin s’en faut- celle de Louise Michel ! Et qui a édifié sur le sang des communards, cette horrible verrue qu’est le Sacré Cœur !

     

    Inutile de vous dire, que de ma vie entière, jamais je n’y ai mis les pieds à l’intérieur et que « je ne peux pas la voir ni en peinture ni en photo ni en carte postale, cette énorme verrue qui défigure le paysage de Montmartre (et de la France)…

     

     

  • Quelques questions entre tant d'autres

    Est-ce que le bleu de ton âme c’est le même bleu que le ciel ?

    Gros toutou, quand tu fais « waouh waouh » très fort et très méchant, ne veux-tu pas en fait me dire bonjour?

    Grosse vache, si, au lieu d’être brune, rousse ou blanche, tu étais bleue ou verte, est-ce que les limaces auraient des pattes? ¨

    Pourquoi le petit oiseau ne vient-il pas picorer dans ma main alors qu’il y a plein de bonnes choses entre mes doigts?

    Peux-tu être sale dans ton cœur avec un aussi joli visage?

    Pourquoi le crapaud a-t-il si mauvaise presse?

    Pourquoi c’est que les Huiles qui sont dans le journal et à la télé?

    Pourquoi être né, puisqu’on doit mourir ?

    N’y-a-t- il pas sur Terre plus d’ennemour que d’amour ?

    Est-ce qu’un curé ou une bonne sœur va forcément au Ciel?

    Pourquoi une femme ou un homme peut dire « je t’aime » en te regardant tout droit dans les yeux et, le jour même ou un autre jour, être dans les bras d’un autre?

    Pourquoi les ordinateurs pas forcément parce qu’ils sont trop vieux, te “chient” une pendule au milieu de l’écran ?

    Pourquoi le gros intestin d’une jolie fille bien habillée peut-il émettre d’aussi mauvais gaz que le trou de bale d’un vieux fonctionnaire à crâne d’œuf?

    Pourquoi demain et pas aujourd’hui alors que demain je serai peut-être mort?

    Pourquoi c’est si important, quatre sous de plus, pour un Riche?

    Pourquoi des pauvres quand ils deviennent riches, font-ils encore plus suer le burnous aux pauvres restés pauvres, que des riches depuis toujours qui exploitent des pauvres ?

    Arriverait-on à dresser des singes comme on dresse encore, même après l’abolition de l’esclavage, des hommes?

    Quand on met deux euros dans le Dada, pourquoi ça trémousse si peu de temps?

    Et pourquoi d’ailleurs, être obligé de mettre tout le temps, deux euros dans le Dada?

    Est-ce uniquement une question de rentabilité, que de mettre deux euros dans le Dada?

    Si l’Homme descend du Singe, pourquoi la Vache ne descendrait-elle pas de Pythagore?

    Et si toutes ces vérités, ces repères, ces croyances, ces définitions, ces postulats, ces concepts, ces Humaineries… Ce n’était pas, en fait, pour nous voiler cette incommensurable « Non Connaissance »?

    La Religion, la Philosophie, la Science, la Politique… Ne seraient-elles que « croquettes pour toutous de meute »?