Articles de yugcib

  • Musicalarue 2023 Luxey Landes

    Musicalarue

    .. Cela fait plusieurs années que je ne me rends plus à Musicalarue...

     

    Lors des années où j'y allais – c'était autour du 15 août – jusqu'à 18h on ne payait pas et à partir de 17h 30, toutes les personnes présentes étaient invitées à sortir afin de se présenter à des caisses où il fallait payer dans les 20 euro pour assister à tous les spectacles après 18h...


     

    Mais, passé 1h du matin, ça redevenait gratuit et accessible à tous, de telle sorte que, passé 1h du matin, arrivaient "des hordes" de "marginaux" la plupart des drogués, à tel point que ça puait le hasch partout dans l'air ambiant, qu'on voyait des tas de mecs et de nanas avec des chevelures de toutes les couleurs, des habillements hyper excentriques, des allures complètement déjantées, des piercings et des anneaux aux chevilles, au nombril, aux oreilles, aux lèvres, dans le blanc de l'œil... Et que ce "monde là" se dandinait de la fesse, battait des mains et des pieds, et en plus de fumer des joints, des "pétards" comme des bâtons de chaise, se shootaient aussi en buvant dans des verres en carton des cocktails corsés, de la bière, et autres boissons alcoolisées en quantité absolument énormes...


     

    Par moments y'avait "de la frite dans l'air" en ce sens que des "accrochages" conflictuaux survenaient, des bagarres, et que certains de ces "marginaux" devenaient agressifs.


     

    Et la musique de divers groupes déjantés n'était que "battements de cœur de pieuvre" autrement dit de la musique "tam'tamique" assourdissante…


     

    La dernière année où je suis allé à Musicalarue, j'avais invité ma cousine, et passé minuit, on n'a pas pu rester tant ça dérivait dans le sens de ce que je décris ci dessus. Et c'était à partir de 18h, aux caisses, déjà à l'époque plus de 20 euro l'entrée... (et gratuit après minuit)...


     

    Nous avions vu aussi, durant les 3 ou 4 jours de Musicalarue, dans un grand champ transformé en camping par la municipalité de Luxey, à perte de vue, et serrées les unes contre les autres, des centaines de tentes Quechua et autres, des toilettes algéco, des stands de fast food devant lesquels se tenaient des queues interminables...


     

    J'imaginais les toilettes bouchées, la galère que ça devait être pour trouver une place où poser sa tente, et, pour les gens venus en bagnole, où pouvoir se garer à plus de 2 km des abords de Luxey !


     

    Ouais... Musicalarue "j'en ai soupé" (mal soupé) et j'y reviendrai jamais ! Juste une question pour terminer : "est-ce que c'est "ça" la marginalité? Celle de la plupart des marginaux que l'on voit, en hordes de manifestants communautarisés à l'extrême, agressifs, ostentatoires, en fringues de cirque, canette de bière à la main et pétard au bec, fous de musique tam'tam...?


     

    Cette "marginalité là" n'entre – t – elle pas dans le sens commun ? Ne tend – elle pas à imposer une nouvelle domination qui, différente de celle des dominants par l'argent et par le pouvoir économique de marché, des décideurs en assemblées d'actionnaires... N'en est pas moins insupportable?


     

     

  • Comment va le monde en 2023, de huit milliards d'humains ?

    … Quatre vingt millions de personnes règnent sur le monde en tant que les plus riches et donc possédant le plus de biens, de terrains, de tout ce qui se loue, s’achète, s’utilise ; dominent et décident, font et défont les gouvernements, et n’ont d’autre morale que celle de l’argent, du profit, de la rentabilité, de l’efficacité, de la loi du plus fort en somme…

    Cela fait, quatre vingt millions de personnes, c’est à dire en pourcentage à peine 1 % de la population mondiale… Tout de même beaucoup de monde quand on sait, quand on prend conscience de ce que représente une masse humaine de quatre vingt milions de personnes (l’équivalent de la population de l’Allemagne)… Autant dire, une clientèle pour les jets privés, pour les palaces, pour les immenses propriétés, les châteaux, les belles demeures et voitures du genre limousine… Une clientèle assez nombreuse pour les bijoutiers, pour tous les produits de luxe vêtements, accessoires, décoration, design, œuvres d’art, restauration hôtellerie résidences « très haut de gamme »…

     

    Deux cent quarante millions de personnes sont, pour les quatre vingt millions qui dominent et décident, des « chiens de garde dont la gamelle est bien remplie et la niche aussi vaste qu’une suite dans un hôtel de luxe »… Mais des « chiens de garde » qui peuvent néanmoins, aussi bien et aussi gros achetés qu’ils ont été , être dégagés du jour au lendemain voire abattus, pour être remplacés par d’autres « chiens de garde » encore plus féroces…

    Cela fait pour tout ce qui se vend et s’achète dans les « city’s » des capitales Européennes, dont Bruxelles, Londres et Paris ; de Dubai et du Qatar et de Beijing-Pékin, New-York, Sidney et j’en passe… Une clientèle aussi importante que la moitié de la population européenne…

     

    Quatre cent millions de personnes sont des gens qui, étant « du commun des mortels » (et pour certains des personnages bien connus, charismatiques, influents, des artistes, des écrivains, des penseurs)… Réfléchissent, éduquent, forment, transmettent leurs savoirs, leurs idées ; partagent, œuvrent dans le sens du bien commun… En somme sont des gens « de bonne volonté »…

    Cela fait aussi, ces quatre cent millions de personnes dans le monde, de la clientèle pour la consommation (mais peut-être ou autant que possible, de la consommation « choisie » et « réfléchie »)…

     

    Sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes sont en état de sommeil, d’indifférence, de renoncement, de « laisser aller les choses », d’acceptation forcée ou tacite, d’obéissance quasi instinctive (en fait provoquée), de consommation du genre « panem et circences »… (Mais il faut dire que les « vrais » consommateurs, ceux qui font la galette des dominants, possédants et décideurs, ce sont environ trois milliards de personnes et surtout d’un milliard d’entre elles)…

    C’est là qu’est la plus grosse clientèle pour la consommation tous produits, tous services…

     

    Le « fin mot de l’histoire » c’est que :

    Les quatre vingt millions « mégariches » dominants et décideurs, se servent des deux cent quarante millions de « chiens de garde » (qui ne sont pas tous forcément de féroces molosses) pour faire en sorte que les quatre cent millions de personnes « de bonne volonté » œuvrant pour le bien commun et pour le partage, ne puissent pas parvenir à éveiller à la conscience, à la réflexion, à la pensée, au savoir, sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes…

     

     

  • Le côté "heureux et positif" de l'Intelligence Artificielle

    … La robotique, le numérique, l’intelligence artificielle, les logiciels et applications incluses dans les ordinateurs et les smartphones, et d’une manière générale tous les programmes intégrés des systèmes Windows, Apple, Androïd… C’est « très bien », « très heureux » pour les tâches et travaux à accomplir qui ne demandent QUE du savoir-faire technologique – et non pas de la capacité de création, d’imagination, en un mot, de tout ce qui relève d’une richesse et d’une capacité en soi, innée et acquise par du travail et par de l’effort personnel, et qui fait un artiste, un écrivain « dans le plein sens du terme » …

     

    Parce que si l’intelligence artificielle s’empare du domaine de la création pure et du savoir-faire, de ce qui relève de la « patte personnelle », en un mot de ce qui fait les grands créateurs, écrivains et artistes novateurs… Alors il n’y a plus de créateurs, plus d’artistes, plus d’écrivains, plus de génies, plus d’inventeurs, plus de novateurs ni de concepteurs mais juste et seulement des humains devenus des « machines à faire » et toute œuvre réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle n’est plus qu’une « prouesse technologique » sans intérêt, sans valeur réelle, accessible à tous du moment où le matériel nécessaire à la fabrication, à l’élaboration, est accessible à tous quelque soient oui ou non les capacités de chacun…

     

    Pour « parler crûment » n’importe lequel « trou du cul » incapable de quoi que ce soit, sans imagination, sans aucun savoir-faire acquit par le travail et par l’effort, peut être un génie créatif, un artiste, un écrivain, grâce à l’intelligence artificielle … Ce qui est « totalement absurde », « anti nature », révoltant, et à combattre absolument, et ne doit en aucun cas dominer et s’imposer dans les activités humaines, dans la société…

     

    En revanche pour tout ce qui relève d’un savoir-faire purement et uniquement technologique, dans des activités qui ne nécessitent pas d’imaginer, de créer (des activités « pragmatiques »)… L’intelligence artificielle alors, libère d’un certain nombre de contraintes « invalidantes » dans la mesure où ces contraintes sont des obstacles au développement de ce que l’on porte en soi d’inné et que l’on affine tout au long de sa vie par le travail et par l’effort…

     

    Par exemple, grâce à des logiciels et à des programmes tels que Word et Open Office en bureautique, pour un écrivain, il n’est plus nécéssaire comme en 1950 où l’on utilisait des machines à écrire « à la Hemingway », de savoir dactylographier, mettre en page, corriger manuellement, se servir en professionnel accompli d’une machine à écrire après avoir suivi comme c’était le cas jadis, une formation en école, de dactylographie… Seul demeurant – et heureusement – la création pure, le travail de l’écrivain, l’imagination, tout cela désormais libéré de ces contraintes lourdes et « prenant du temps, un temps précieux »…

     

    Soit dit en passant « des progrès en matière de logistique bureautique » sont encore à faire :

    Par exemple dans un document Word, Open Office, PDF, la possibilité – grâce à un outil intégré » dans les fonctions présentes- de numéroter correctement les pages dans un fichier de 200, 300 pages, sans devoir à savoir maîtriser du savoir faire en la matière qui nécessite un apprentissage et donc du temps pour acquérir une pratique correcte (actuellement c’est un « casse-tête » pour arriver à numéroter correctement des pages dans un fichier PDF ou Open Office, car il n’existe pas encore d’outil totalement simplifié permettant de réaliser cette opération de numérotation de pages « d’un seul coup » automatiquement)…

     

    Bon sang, « être un bon typographe » ou avoir du savoir faire purement technologique , est-ce que ça fait « un grand écrivain », un créateur, un artiste ? Est-ce que ça fait quelqu’un de plus intelligent qu’un autre ?

    Et de même, en 1950, est-ce que savoir bien écrire à la machine comme Hemingway, est-ce qu’avoir eu une formation en école de dactylographe, ça faisait un grand écrivain ?

     

    Donc, pour tout ce qui relève de la seule technologie et ne demande pas d’avoir de capacité de création et d’imagination, pour tout ce qui est purement pragmatique, contraignant et nécessite de suivre des règles qu’il faut apprendre… Et « qui ne prouve rien » en valeur humaine… Vive l’intelligence artificielle !

     

    … Cela dit, en ce qui concerne tous ces savoir-faire, capacités de réalisation, procédures, outils dont on se servait, avant la venue d’internet, de la robotique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, des programmes, logiciels et applications intégrées dans les ordinateurs et les smartphones… Il convient – et il est d’ailleurs nécessaire – de ne pas les laisser se perdre, de se ménager la possibilité d’être en mesure de s’en servir de nouveau… Notamment en cas de « cataclysme énergétique » (plus d’électricité, plus d’internet, etc.)…

    L’on aurait alors besoin d’avoir autour de soi des gens qui aient encore ces savoir-faire et ces capacités de réalisation « à l’ancienne », ne serait-ce que pour des activités au quotidien, absolument nécessaires et qui demeurent les mêmes à travers les générations, les époques, les siècles…

     

     

  • Des confettis

    … « Quoiqu’on comète… Mettons-y des étoiles »…

     

    Des étoiles qui seront davantage vues par ceux et celles dont tu ignores le regard qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète… Que par ceux et celles dont tu imagines, dont tu rêves, dont tu espères ce regard que tu voudrais bien qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète…

     

    Des étoiles que tu lances tels des confettis par la fenêtre que tu ouvres en grand, que le vent emportera et réduira en poussière…

     

     

  • Vous êtes ces étoiles ...

    … Vous êtes ces étoiles qui durant une partie du voyage m’ont accompagné …

    Ces étoiles qui me semblaient si proches bien que venues d’une histoire différente de la mienne…

     

    Aujourd’hui le voyage est devenu en partie souvenir, demain et après demain le voyage deviendra peu à peu de plus en plus souvenir…

     

    Et dans le voyage qui n’est pas encore souvenir, je poursuis de mon regard ces étoiles qui jadis, me semblaient si proches et me semblent encore proches aujourd’hui, mais ne sont pas aussi présentes dans l’histoire actuelle de mon voyage qu’elles ne le furent jadis… Et qui à plus vrai dire apparaissent de loin en loin sinon pour certaines quasi uniquement dans le voyage devenu souvenir…

     

    Ne cessant de poursuivre de mon regard ces étoiles qui m’ont toujours semblé si proches, sans doute n’ai-je pas su voir d’autres étoiles qui, elles, me suivent de leur regard sans que je le sache… Éloigné que je suis de ces étoiles là qui peut-être me seraient proches…

     

    Ainsi dans le voyage poursuivons nous de notre regard des étoiles sans cesse rêvées très proches et qui peuvent, oui, parfois l’être, très proches… Mais dont l’histoire différente de la nôtre, fait qu’il y a surtout du rêve et de l’espérance plus qu’il n’y a de contenu réel dans la relation, même dans un contenu qui a de la consistance ou peut en avoir parfois…

     

    Ainsi dans le voyage demeurons nous éloigné d’étoiles qui pourraient nous être proches mais que nous ne suivons pas de notre regard…

     

    Lorsque ton regard cessera d’être, parce que le regard que tu portes est un jour comme un bagage laissé sur le quai d’une gare pour monter dans le dernier train en partance pour nulle part ; le souvenir lui aussi cessera d’être… Déjà pour toi qui s’éteindra avec toi… Et ensuite pour ces étoiles qui t’ont semblé si proches parce que le souvenir peu à peu s’efface – quand il ne disparaît pas rapidemment parfois – dans la mouvance de l’histoire de ces étoiles qui t’ont semblé proches…

     

    Et tu ne sauras de ton vivant quel sera le souvenir que tu laisseras dans l’histoire des étoiles que tu n’as pas suivi de ton regard mais qui, elles, te suivaient de leur regard sans que tu le saches…

     

    Et tu auras imaginé de ton vivant, du souvenir et du suivi que des étoiles te semblant proches peuvent avoir eu… Mais n’ont à vrai dire jamais eu ou si peu… Et pour peu qu’il en soit resté, disparaitra…

     

     

  • La Grand Féria de Bayonne

    Bayonne

    … Les fêtes annuelles d’été de Bayonne débutent cette année en 2023, le mercredi 26 juillet à 22 h heure à laquelle sont remises les clefs de la ville par la municipalité, aux « festayres »…

    Cette Grand Féria de Bayonne dure donc 1 soir puis quatre journées complètes jusqu’au dimanche 30 juillet et cinq nuits jusqu’au lundi matin 31 juillet.

    Un million de « festayres et visiteurs » sont attendus durant ces cinq jours, et, soit dit en passant « bonjour les hébergements, les campings bondés et improvisés un peu partout, les tonnes de bouffe dans les estanquets (grands chapiteaux de bouffe) et les hectolitres de boissons alccolisées (avec le « casque de la soif » sur le crâne, la « marseillaise basquolandaise » -un air célèbre de corrida, hyper chanté dansé par des milliers de personnes dans les « rues de la soif » et autour des très nombreux bistrots équipés de comptoirs à rallonge aménagés)…

    La Grand Féria de Bayonne est le 5ème plus grand rassemblement festif de la planète, après le Kumbh Mela en Inde, la fête des lumières à Lyon, le carnaval de Rio et l’Oktoberfest de Munich…

    Pour la Nième année consécutive, je suis à mille kilomètres de ces gigantesques festivités de Bayonne, dans les Hautes Vosges terroir de Saint Dié et du Val de Neuné, et heureux de me trouver si loin de ce million de festayres, des campings bondés, de la foule, des casques et des rues de la soif, et des corridas de toros, des « deux oreillles et pourquoi pas les couilles pour le toréador-héros », de la Marseillaise Basquolandaise, des nuits de dandinage de fesses et de musiques tamtamiques ! …

     

    NOTE : je ne suis pas retourné à Bayonne depuis février 2017… Et pour cette année 2023, c’est « à peu près râpé » …

     

     

  • Réflexion sur le lien de relation parent-enfant, ou entre amis

    … Un père peut avoir deux fils ou deux filles qui ne s’entendent pas, ont cessé de se voir, pour des raisons précises, particulières et en grande partie justifiées, du fait d’un différend survenu, ou d’un comportement de l’un ou de l’autre qui en plus d’une différence de sensibilité et de vision du monde, des gens et des choses, de la société, ou encore d’une différence de culture en soi… A élargi, amplifié le désaccord…

    Il n’en demeure pas moins que pour le père, ou pour la mère de ces deux fils, ou de ces deux filles, le lien parent – enfant ne peut se défaire, ainsi que la relation parent – enfant…

    Il en est à peu près de même pour un homme ou pour une femme âgé par exemple, de plus de 70 ans, qui a dans ses connaissances là où il vit, depuis plusieurs années, deux personnes autant appréciées l’une que l’autre pour des raisons différentes ; deux personnes autant amies l’une que l’autre de cet homme ou de cette femme de plus de 70 ans et qui vu leur âge, pouraient être comme deux fils ou deux filles en désaccord à la suite d’un différend…

    Si le lien qu’il pouvait y avoir entre ces deux personnes toutes deux amies de l’homme ou de la femme de plus de 70 ans est rompu, il n’en demeure pas moins que la relation entre cet homme ou cette femme de plus de 70 ans et chacune des deux personnes par exemple âgées l’une et l’autre de 30/40 ans, ne peut, elle, être rompue…

    Cependant, l’une ou l’autre de ces deux personnes de 30/40 ans qui sont des ami(e)s pour l’homme ou la femme de plus de 70 ans, comment réagisent-elles, confrontées à l’existence et au maintien d’un lien ne pouvant être rompu, d’un lien qu’elles ont du mal à concevoir qu’il puisse encore exister ?

    En un mot, si tu n’étais plus mon ami parce que tu as cessé à la suite d’un différend toute relation avec mon autre ami devenu pour toi ennemi et qui pour moi reste ami, alors je m’interroge sur le sens de ma vision de la relation humaine, de l’amitié… Qui n’est peut-être pas le « sens commun », le sens de « l’ordre des choses »…

    Ce qu’il y a de différend en soi par rapport aux autres, ne nous contraint-il pas – sans pour autant nous conforter dans la certitude d’une vérité- à affirmer notre singularité et à la défendre ?

     

  • Errance littératoque à défaut d'errance dessinatoque

    Hunawhir un navire empli en soute de tonneaux de pinard

    Salut ma commandante je te présente mon corps mandant

    En dépit de mon âme malentendue de ta part

    Et de trois mouches bleues lovées sous trois boutons de la veste de ton tailleur

    Hardie coquelette promise accompagnée de petits pois mais s’engouffrant sous le grillage de la bassecour dans un trou agrandi de souris qu’une vieille taupe venait tout juste de quitter pour sauter dans une piscine vidée dont il ne restait qu’une lie de boue puante étalée au fond du grand bassin

    Et tu lis debout le journal de Jules Renard en traînant les pieds évitant d’écraser des cloportes en procession rejoignant l’un ou l’autre de ces poulaillers visités de petits ânes aux oreilles taillées en biseau

    Épris d’asphodèles tu négliges la rose sertie dans le marbre qui gougoutte après l’averse

    Un jeune hanneton tombe du cerisier dans le bol de purée posé sur un guéridon au fond de ton jardin

    Et à Gédéon des chevaliers sans selle enfourchent de vieux vélos à défaut de rosses encore alertes

    Les trois mouches bleues et l’hardie coquelette iconoclastent les unes de leurs ailes fluo-assourdisso-vibrantes, et l’autre de son plumage sanguino-violâtre les certitudes arrogantes de la commandante

    Et mon corps mandant s’est alors arcbouté au vu d’apollons de marbre juchés sur des tricyclettes sans selle dont les piedestaux dansolotaient au rythme de petites secousses sismiques

    Et ma peau aisée de raie alitée tressaute

    Et les coraux abritent-ils des hannetons de mer

    Et les chemisiers des poissonnelunes sont-ils piercingués de perlettes nacrées

    Et le navire à la soute emplie de tonneaux de pinard

    Quittant Hunawhir par la voie des airs

    Éclatera-t-il tel un dirigeable trop gonflé au dessus de Petite France à Strasbourg à l’heure de midi sous un soleil de juillet chauffant les crânes d’œufs casquettés de pépères choucroutant en terrasse de restaurant

     

  • Le journal de Kafka

    Kafka

    … LE JOURNAL DE KAFKA, traduit et présenté par Marthe Robert. (Le livre de Poche, biblio, 674 pages)

     

    … Ce combat entre Frantz Kafka et le monde, avait quelque chose de paradoxal…

    Poète, Frantz Kafka se sentait différent du commun des mortels et par conséquent contraint d’affirmer sa singularité. Ce qui rendait inévitable – et pour lui, problématique, difficile, sa lutte avec le monde… Et, tout aussi problématique, sa reconnaissance par ses semblables, de son vivant…

     

    Cependant, Frantz Kafka avait en même temps une autre préoccupation, un autre regard que celui d’un écrivain sans complaisance à l’égard du monde : il a voulu aider le monde à se défendre, en particulier par ce besoin qu’il sentait, de surmonter sa révolte (et plus généralement celle de l’individu), et de trouver la route ouvrant le passage vers une communauté vivante, celle des hommes coexistant ensemble dans une tradition, une culture, une histoire…

     

    … Ce journal est, selon Marthe Robert, « le témoignage le plus poignant de toute l’histoire de la littérature ».

     

    « Nous avons été chassés du paradis mais le paradis n’a pas été détruit pour cela »… Lit-on, dans le texte figurant en 4ème de couverture…

     

    Ce « paradis » n’était-il pas cette Connaissance, ou mieux peut-être, cette « vérité » originelle, totalement pure, affranchie de ce « sens du monde » régi par les lois des hommes et les mécanismes inextricables des codes et des procédures ?

     

    Retrouver ce « paradis », puisqu’il existe toujours, apparaît donc comme une nécessité… D’autant plus que la certitude de sa « redécouverte » s’ouvre dans une perspective encore plus belle et plus émouvante que celle qui, à l’origine, « n’en était qu’à la gestation de son commencement » - pourrait-on dire…

     

    Mais ce n’est pas le  dieu  des Chrétiens ni celui des Musulmans ou un autre « dieu »… qui nous a chassés du « paradis » : c’est nous, les humains, qui avons en partie, perdu la Connaissance et qui avons cru retrouver cette Connaissance par la science, par la civilisation, par la technologie…

    Et qui, en édictant des lois, des codes et des procédures, tout cela sans cesse revu, corrigé, remanié, adapté aux évolutions politiques et sociales, le plus souvent il faut dire au bénéfice d’une minorité de privilégiés et de dominants… Ont « formaté » un « paradis » qui n’est finalement qu’un « purgatoire » sinon un « enfer » pour beaucoup d’humains…

    Mais la Connaissance – et donc le paradis - existait avant que l’humain ne fût, ici ou ailleurs…

     

    …Le Journal de Kafka, 674 pages. Un casse tête aux dires de certains, à la seule idée que l’on peut se faire de ce que suggère à priori, la lecture des écrits et des romans de Kafka…

    Mais quelle pureté de langage ! Quelle précision ! Quelle minutie dans les moindres détails !

     

     

  • Intelligence et ignorance

    … « Quand tu corriges quelqu’un d’intelligent, il te remercie. Quand tu corriges un ignorant, il devient ton ennemi »…

     

    Le remerciement alors, en réponse, à propos de ce qui a été exprimé, introduit un dialogue en lequel se fait une échange de vue… Et celui ou celle ainsi corrigé qui remercie, dans la réponse qu’il fait à son interlocuteur, modère, reconsidère, et - ou – complète ce qu’il a exprimé… Et peut – être – ce qui est heureux – lui inspire d’autres sujets de réflexion, d’autres pensées, d’autres productions… Qui appelleront des réponses, des échanges de vues …

     

    Mais que répondre à l’ignorant qui te corrige brutalement d’un propos lapidaire et qui, ainsi, ferme toute perspective de dialogue, d’échange de vues ? Et n’est en aucun cas, une « source d’inspiration » ?

     

    Cela dit, « intelligent » ou « ignorant »… Ce n’est pas aussi simple, aussi « tranché » que ça… Dans la mesure où, comme une pièce de monnaie faite d’alliange entre deux ou plusieurs métaux, l’exprimant autant que son interlocuteur éventuel, porte en lui une somme de connaissance – forcément limitée – et en même temps une somme d’ignorance qui elle, n’est pas limitée…

    Et c’est cette somme d’ignorance qui, d’autant plus grande qu’elle est, fait les polémiques épuisantes, les ennemis, les contradicteurs obstinés et agressifs, les imprécateurs, les vociférants… Ou « au moins pire » les contrariants…

     

     

     

  • Un autre monde

    Un autre monde

    … Cette exposition à Saint Dié, Vosges, s’est tenue durant trois jours, les vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 juillet 2023…

     

    Quelque appréciation, jugement, en fonction de sa culture, de sa sensibilité, que l’on peut porter sur le monde d’aujourd’hui…

     

     

    Il est certain que la diversité, en Art, des créations, est bien plus importante, bien plus immense au 21ème siècle, qu’elle ne l’avait été avant le 20 ème siècle… – ainsi que les auteurs ou concepteurs de chacune de ces créations, aujourd’hui devenus si nombreux…

     

     

    Cela avait commencé, au 20ème siècle, à partir de 1916 et des années 20/30, avec la période « Dada » puis avec les Surréalistes…

    Personnellement, je ne porte pas de jugement sur les créations artistiques (en peinture, sculptures notamment, dessin, graphisme ) du 21ème siècle… « C’est une affaire d’interprétation de chacun » dis-je… Ou de ce que l’on peut ressentir en regardant…

    Je dirais juste que… Plus grande, plus étendue est la diversité des créations, et plus s’établit en conséquence, d’une part un « courant » ne contribuant pas à relier les gens entre eux mais à les incitant à s’opposer dans des situations conflictuelles, et d’autre part, au contraire, un autre « courant » qui lui, est porteur d’espérance, annonçant un « autre monde » pour les Sapiens que nous sommes… Si toutefois nous parvenons à ne pas devenir des « robohumanuscules »…

     

    L’interprétation – de chacun - à la vue de l’une ou de l’autre de si nombreuses et diverses créations, doit cependant rester de l’interprétation, et ne doit donc pas dévier en quelque vérité que ce soit : c’est d’ailleurs cette déviance en vérité déclarée et pour ainsi dire imposée à l’Autre, qui induit le conflit, sépare, isole…

     

    J’ai posé cette question à un exposant, créateur de sculptures métalliques réalisées avec des matériaux de récupération :

    « Ce que vous réalisez là, ne peut, comme par exemple, un dessin, être reproduit, copié, dupliqué, afin que lorsque vous vous séparez de l’original, il vous reste la copie… En effet, se séparer en vendant ou en offrant, implique que votre création qui ne peut être reproduite, vous quitte… Comment un artiste, un créateur, peut-il concevoir de se séparer de l’une ou de l’autre de ses œuvres, en la vendant ou l’offrant à quelqu’un d’autre ? … Un dessin, on peut le copier, mais une sculpture, non…

    Ce qu’il y a d’essentiel, de vraiment essentiel, n’est-ce pas, en exposant à la vue de tous les visiteurs, d’exprimer, de communiquer – par ce que l’on crée après l’avoir imaginé – ce qui est une autre manière de communiquer autrement que par la parole ou l’écrit…

    « Réciproquement » si l’on peut dire, comment le visiteur interpelé personnellement, intimement en lui, peut-il concevoir de « s’approprier » par l’achat (ou en acceptant de se faire offrir) une œuvre dont il n’est pas le créateur ?

    Tout ce qui se crée après avoir été imaginé, toute œuvre réalisée devrait – à mon sens- « entrer dans le patrimoine de l’Humanité toute entière » … Être en somme, un « bien commun »…

     

    Dans le terme de « propriété artistique et intellectuelle », l’on n’est pas propriétaire de ce que l’on crée – un dessin, un écrit, une sculpture – comme on peut être par exemple propriétaire d’un bien immobilier, une maison, un terrain… Car un terrain ou une maison ça s’achète, ça fait l’objet d’un contrat établi… Alors qu’une création artistique ou intellectuelle, ça vient de ce que l’on porte en soi, inné d’une part, mais surtout œuvré par le travail durant toute une vie, d’autre part… Et que, d’une manière ou d’une autre, ce qui est porté en soi (et entretenu par le travail) « rejoint » en quelque sorte, ce qui peut être porté par un autre (porté différemment)…

     

  • Critiques, commentaires et réponses lapidaires

    … Celles et ceux d’entre nous, dans notre entourage, nos connaissances et… Il faut le dire… Sur les forums et sur les réseaux sociaux… Qui ne pensent pas, ne s’expriment pas selon l’opinion dominante faisant consensus… Assez souvent dans les critiques dont ils font l’objet, sont tenus, perçus, pour des personnes qui, disant ce qu’elles ne sont pas et le dénonçant, sont au contraire de ce qu’elles prétendent être elles mêmes, soit ce qu’elles disent qu’elles ne sont pas… Mais sont en réalité aux yeux de leurs commentateurs…

    C’est à dire que l’on les accuse de se sentir et de se montrer supérieures, méprisantes, « au dessus du lot commun », arrogantes parfois, trop sûres d’elles mêmes, imbues de leur personne…

     

    C’est le propre de la critique « expéditive » et « lapidaire », fondée sur des « à priori », que de « mettre en cause », que d’« infléchir », ce qui est exprimé par celle ou celui qui dénonce et argumente, et par là même laisse entendre à l’autre, ce qu’il n’est pas, lui, contrairement à bien d’autres…

     

    Et puis, il y a les jaloux, les « ceu’s zé celles » dont les propos, les critiques, abondant dans le sens de l’opinion faisant consensus, et qui – il faut le dire, oser le dire au risque de ce que cela implique de peu confortable pour celui ou celle qui s’exprime ainsi, différemment des autres – sont dans l’incapacité (ou négligent, ou évacuent) de « penser par eux-mêmes indépendamment de ce qui se dit autour d’eux »…

     

    C’est la raison pour laquelle dans les forums qui ont encore un certain nombre de membres inscrits relativement actifs, et qui s’expriment en s’identifiant sous des pseudonymes et avec des avatars (petites icônes ou figurines ou symboles les représentant)… Ça « frite », ça invective, ça conspue, ça verse dans le lapidaire… Au point que les modérateurs du forum interviennent sans forcément que cela « calme le jeu »…

     

     

    Je ne le dirais jamais assez (je vais finir par devenir répétitif, illisible à force de le dire, et « bon à zapper »)…

    « Sale temps que le temps présent, pour la pensée, pour la réflexion, pour la poésie, pour qui ne pense pas dans le sens commun, pour qui déroge, pour qui ne se soumet pas, pour qui « ne marche pas dans les clous »…

    Ou plutôt, « beau temps, heureux temps », temps de « followers » par milliers, temps de « likes  par autant de milliers », pour les « héros du jour », pour les auteurs de « petites phrases » relayées/partagées mille fois », pour les « storyeurs », pour les imprécateurs, en un mot pour « tout ce qui innove sans innover », pour tout ce qui fait de l’effet et impacte, émeut, s’applaudit, se redemande à longueur de journée et de nuit…

     

     

    Mais… Que vive la liberté d’expression – en dépit de ses dérives, de ce qu’elle abat à la hache, de ce dont elle se moque, de ce qu’elle agresse…

    Parce que le vrai et la beauté, que la bonne volonté des uns - « dans le lot » ou « dans l’infini de la longueur du mur et de tout ce dont le mur est couvert – seront toujours visibles et reconnus… Alors que, sans la liberté d’expression comme on le constate dans des pays totalitaires, de dictature, le vrai, la beauté, la bonne volonté, ne peuvent apparaître qu’au prix d’un combat bien plus difficile qu’il ne l’est en France ou dans un pays européen…

     

     

  • Mes copains

    … Mon amie la punaise rayée feu et noir sur une branche d’aneth, je t’ai surprise collée par l’extrémité de l’abdomen à une de tes congénères dans une noce renouvelée du fond des âges, une noce qui dure peut-être plus longtemps qu’une noce d’humains…


     

    Mon amie la cigale, je t’ai tenue une fois, une seule fois dans ma vie, dans le creux de ma main, retenue au bout de mon doigt, toute légère, délicate, si élégante, toi, la reine des insectes, la plus belle avec tes ailes si fines et si transparentes. J’ai levé le doigt, tu es partie plus vite que la lumière d’une étoile filante.


     

    Mon ami le rat, depuis que je t’ai vu, une fois, assis sur ton derrière, en bas sur la première marche de l’escalier d’une cave et me regardant pas à pas descendre ; depuis que je sais que tu parviens à te saisir de la miette de fromage en appât, sans que la tapette se détende, je ne tends plus de tapette ni ne pose plus de nasse pour te prendre…


     


     

    Mon amie l’araignée, lorsque tu tisses ta toile en plein centre du passage par lequel je jette mes épluchures de légumes sur le tas de fumier prisonnier d’une tour aux épaisses murailles de verdure, au fond du jardin, eh bien mon amie, dis-je, lorsque je te vois ainsi, petite étoile à huit branches se mouvant au milieu de la toile, je me baisse afin que de ma tête ou de ma main, je ne déchire les fils que tu as tendus. Je n’ai donc aucune pitié pour le moucheron qui viendra se prendre dans ton filet et dont tu suceras l’intérieur de l’abdomen du moucheron…

     

     

    Mon amie la grosse mouche grise à tête rouge, ta légèreté et ta célérité qui ne semblent faire qu’un, m’enchantent. Sans doute es tu la plus rapide des mouches. Un oiseau peut-il donc t’attraper ? L’on ne te voit qu’au dehors, au soleil et jamais dans les maisons comme tes petites sœurs grises ou tes lourdes cousines bleues qui, elles, bourdonnent et se posent sur les assiettes sales.

     

     

    Mon ami le bousier, qui élit domicile dans le caca de vache, tout rond et tout bleu noir, lorsque je te vois sur le dos agitant tes six pattes, je te remets sur le ventre non sans avoir posé mon regard sur les reflets bleu vert de ton abdomen.

     

     

    Mon ami le lézard, si leste et si léger, toujours je te suis du regard…

     

     

    Mon ami le crapaud, si placide, réputé si laid, ton pipi dans le creux de ma main lorsque je t’ai tenu afin de te mieux observer, ne m’a jamais donné de boutons comme cela m’est arrivé sur le visage après avoir mangé du pâté de foie à 2 balles…

     

     

  • Relation durable ou non ...

    … Selon « comment dans la vie que tu vis, jour après jour, année après année, ça se goupille »…

    Tu es amené à rencontrer, à fréquenter des personnes qui entrent dans ton environnement de realtions, durant une époque de ta vie, ou un jour en particulier, ou pendant une saison d’été en vacances, ou dans ton travail, ou en des situations survenant…


     

    Mais c’est l’empathie que tu peux éprouver, une empathie pouvant être réciproque… Qui fait que des personnes entrant dans ton environnement, y demeurent pour un temps…


     

    Cependant, c’est le comportement – le tien ou celui de l’autre – à tel moment en telle situation, qui détermine, induit et pérennise, la relation que tu as avec cette personne entrée dans ta vie… Et qui reste dans ta vie « pour toujours » et dont tu garderas le souvenir jusqu’à la fin de tes jours si cette personne disparaît…


     

    Il n’y a pas dans un temps durable, de comportement – le tien ou celui de l’autre – sans cesse heureux en permanence, de même qu’il n’y a pas d’amour heureux tout le temps et également heureux… Mais il y a cette relation qui s’est construite sur la base de ce qui est essentiel pour toi et pour l’autre, une relation qui résiste à tout ce qui peut la rompre venant de toi ou de l’autre…


     

  • L'audace de penser par soi-même

    … « Ceux que le troupeau déteste le plus, c’est ceux qui pensent différemment, ce n’est pas l’opinion en soi mais l’audace de penser par soi-même, chose qu’ils ne savent pas faire »…

    [ Arthur Schopenhauer ]

    … Dans la même idée qu’Arthur Schopenhauer à propos de celles et de ceux qui pensent différemment, je n’aurais cependant pas formulé tout à fait de la même manière :


     

    « Celles et ceux que le plus grand nombre d’entre nous n’aime vraiment pas, voire déteste, rejette ou « botte en touche » ; c’est ce qui est pensé et exprimé en général par peu de personnes, parfois par une seule personne, qui diffère de l’opinion faisant consensus…

    Ce n’est pas l’idée émise, ce n’est pas l’opinion si différente soit-elle, ce n’est pas la réflexion faite au sujet de ce qui est pensé, exprimé, qui « pose vraiment problème » puisque le problème qui se pose est évacué par le plus grand nombre…

    Mais c’est le fait d’oser penser et s’exprimer différemment, qui dérange… Parce que le plus grand nombre d’entre nous, du moins celles et ceux qui évacuent et ne souhaitent guère faire l’effort de réflexion, « ne savent ou ne veulent pas, par eux-mêmes penser »…