Articles de yugcib

  • Les grandes puissances médiatiques ...

    … De l’internet, de la presse, de l’audiovisuel et des enseignes de la société de consommation, et de l’ordre du monde, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs, répercutent en longs échos désaccordés, de leurs murailles proches ou lointaines, les allégresses, les plaintes, les cris, les murmures, les grondements pour un temps souverains ; et toutes les voix du monde en une cacophonie dissonante…

     

    L’ordre du monde, celui de la pensée orthodoxe, « convenue » et survenue à la suite de l’attentat du 7 janvier 2015, c’était « je suis Charlie » lors de la grande manifestation de 4 millions de Français le dimanche 11 janvier dans toutes les villes dont bien sûr Paris avec François Hollande, Anne Hidalgo, Marisol Touraine en trench coat blanc, les chefs de tous les partis, les chefs d’état de l’Union Européenne, tous se tenant la main en tête du cortège ; et durant les semaines, les mois qui ont suivi l’attentat du 7 janvier 2015…

     

    Cela dit en France, dans la France d’après les caricatures de Mahomet en 2011, qui était « charlie hebdo » avant le 7 janvier 2015 ? …

    Il n’y avait en effet, à cette époque là, de 2011 aux premiers jours de 2015, pas grand monde en France pour soutenir et pour défendre Charlie !…

    Charlie Hebdo qui était pour ainsi dire faute de fonds, « en voie de disparition », critiqué, vilipendé même, « passé de mode », jugé « outrancier », plus « en odeur de sainteté » y compris de l’extrême gauche, et des « jeunes des banlieues » … Et cependant s’étant démarqué de de ce qu’il fut à la fin des années 60, « Hara Kiri » avant de devenir Charlie Hebdo…

     

     

    En 2003 quand je rédigeais « Grand Hôtel du Merdier », je faisais part de ma déconvenue lorsque j’avais écrit à Charlie Hebdo qui ne m’avait pas répondu, et je disais alors «  Charlie Hebdo s’est assagi » (ou quelque chose comme ça)…

    Eh bien, « cher Tout le monde » je vous le dis aujourd’hui en cette fin de novembre 2022 : « Je suis Charlie mais pas dans le sens du Je suis Charlie du 11 janvier 2015… Mais plutôt dans le sens de ce qu’était Charlie avant le 7 janvier 2015, et du temps où Charlie Hebdo était Hara Kiri… Et qu’il est d’ailleurs resté avec son humour décapant, « plus que dérangeant » y compris pour l’extrême gauche… Disons qu’il s’est comme rhabillé en troquant le paletot d’Hara Kiri contre celui « peut-être plus soft » - rire – de Charlie Hebdo…

     

    Dans un monde désormais, depuis – disons 2016/2017 – dépolitisé (dans la mesure où lors des élections environ la moitié des Français s’abstiennent, ne votant plus) ; où les partis « ne font plus recette » (sauf le Rassemblement National avec cependant davantage de sympathisants que d’adhérents)… Dans un monde de fanatismes religieux et idéologiques, et de crispations exacerbés ; d’émotivité immédiate où le raccourci de pensée se substitue à la réflexion (et au bon sens), provoqué, entretenu et « résalsocié »… Qu’est devenue la liberté d’expression, qu’en n’avons nous fait, de la liberté d’expression, sinon celle que l’ordre du monde dans nos démocraties occidentales en a comme redessiné les formes mais avec des crayons dont les mines taillées à la hâte déchirent la feuille de papier (ou l’enlaidissent de couleurs criardes, ou encore donne à ce qui est tracé, un fond dominant qui dilue les couleurs) ? …

     

    Car « il ne fait pas bon » aujourd’hui, d’être « à contre courant », de ne pas se fondre dans l’ordre d’une pensée qu’il convient d’avoir, et, en conséquence, d’être exposé aux agressions, aux violences et aux crispations des uns et des autres, notamment sur la Toile et sur les réseaux sociaux… Ou à une indifférence aussi caractérisée que zappante…

     

    L’ordre du monde, dans les démocraties occidentales « new age », est à la démission, au désengagement, à la trahison, aux complaisances par peur de voir arriver ce que l’on ne veut pas (mais qui finit par arriver), à la pensée convenue (je dirais la « soft-pensence »), à une sorte de « black friday » permanent sur fond de crise économique et environnementale (mais dont profitent les dominants et les décideurs)…

     

    L’ordre du monde dans les autres pays, non démocratiques ceux là (à savoir la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie, la Syrie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, et un certain nombre de pays d’Afrique), est à la censure, à la répression, à la détestation de ce qui, encore, existe en matière de droits humains et de libertés, dans les démocraties occidentales que, soit dit en passant, le « citoyen lambda » ne défend plus parce qu’il les trouve « trop pourries » (merde, qu’il aille voir chez Xi Jinping, chez Poutine, chez les princes Saoudiens, chez Erdogan, le citoyen lambda qui cesse de défendre les démocraties occidentales, l’Union Européenne, la France, notamment)…

     

    De toute manière, les dominants, les lobbies, les décideurs, les milliardaires, ils sont partout, autant dans les démocraties occidentales que dans les pays de dictature, et ils s’accommodent autant aux uns qu’aux autres, à leurs régimes, à leurs ordres de pensée, à leurs sociétés… Et « eux », ils censurent et répriment selon leurs règles toujours plus renforcées…

     

     

  • Des fins de mois difficiles pour des millions de Français ...

    Qatar fout

    … Qui applaudissent des millionnaires en short et en maillot…

     

    … 12,5 millions de téléspectateurs en France, ont regardé mardi 22 novembre, le match France Australie (4 pour les Bleus, 1 pour l’équipe Australienne)…

    TF1 réalise ainsi pour l’année 2022, avec 48,1 % de parts d’audience, la meilleure « performance » en matière de suivi d’émission…

    Une image MAXPPP de postcasts multimédia, montre dans un bar de Bordeaux, des supporters des Bleus (en majorité des personnes de moins de 40 ans) réunis le mardi 22 novembre et manifestant leur joie…

     

    Sans vouloir « verser dans le préjugé ou dans l’à priori ou dans le raccourci », il n’en demeure pas moins qu’une quasi certitude s’impose : ces 12,5 millions de téléspectateurs en France, ces supporters des Bleus que l’on voit dans un bar à Bordeaux ; sont en très grande majorité les mêmes gens qui se pressent dans les Grandes Surfaces commerciales au « Black Friday », qui regardent sur France 2 après le JT de 20h « Un si grand soleil », et « Retour de terre inconnue » une fois tous les huit mois, la larme à l’œil…

     

    Ce sont aussi – et encore – les mêmes qui, sur les réseaux sociaux, au bistrot du coin, à table en famille, entre voisins et connaissances ; déplorent les conséquences désastreuses du changement climatique, mais félicitent un tel de leurs amis qui revient d’un stage de plongée en Thailande…

     

     

     

    Et, de ces 12,5 millions de Français, il y en est 10 millions qui vivent avec 1300 euros par mois en travaillant – ou de 600 à 1300 ou plus tout compris avec des revenus sociaux et d’assistance et allocations…

    De toute évidence, 1300 euros par mois, un travailleur Indou, Pakistanais ou Bangladais, aurait bien aimé les gagner, sur les chantiers de Doha !

    De toute évidence  « tout est relatif » ou « rien n’est comparable » ou « c’est une question de mode de vie, de niveau de vie, de besoins au quotidien » ou de « coût local de la vie » ou « de ce qu’il est possible d’acheter avec 30, 50, 100, 200 euros par mois dans tel pays » etc. …

    « Effectivement » (façon de parler) 300 euros par mois pour un travailleur Indou, Pakistanais ou Bangladais, en travaillant au Qatar, c’est « une fortune » ! (et « ça sauve des vies de proches chez eux dans un village où tout manque, l’eau, la nourriture, un abri)…

     

    « Ainsi va le monde »…

    « Et qu’est-ce que tu peux y changer ? » telle est la pensée commune ! Et « ça te gêne que 12,5 millions de gens en France suivent l’équipe des Bleus au Qatar ? »

    Il y a même « des gens très bien » avec lesquels on ne se fâche quasiment jamais, qui sont de nos proches, de nos amis, ou que l’on rencontre occasionnellement… Qui suivent les Bleus à la Télé, qui courent au Black Friday, qui vont en Croisière une fois l’an, qui regardent « Un si grand soleil », qui assistent à des corridas…

     

    En somme, « tout est relatif », tout se confond, tout se dilue, tout se nivelle dans la diversité, dans un « ordre du monde » de pensée, de comportements… Et quand ça pue pas vraiment – ce qui arrive assez souvent - , alors ça chic – pue avec un regard, avec un sourire, avec un visage avenant, qui te branle  comme le Dada à 2 balles que le gosse, sans pièce, arrive à faire se trémousser dans la galerie marchande du Grand Leclerc ! …

     

     

  • L'incroyable voyage de Magellan, sur ARTE samedi 19 novembre 2022

    Magellan

    … Cette carte du monde établie après le voyage du navigateur Portugais Fernand de Magellan, est différente de celle qui avait été précédemment établie, avant que les cinq navires de l’expédition ne parviennent, en suivant la côte Atlantique Brésilienne depuis la baie de Rio de Janeiro, à l’estuaire du Rio de la Plata, estuaire le plus vaste de la planète, situé entre le nord de l’Argentine (Buenos Aires) et l’Uruguay…

     

    En effet, avant 1520, le monde connu de l’époque, dont il avait été établi une carte ; au niveau d’à peu près Sao Paulo, s’arrêtait « Terra incognita »…

    Et personne encore au Portugal et en Espagne et en Europe au début du 16 ème siècle, n’avait la moindre idée de l’étendue de ce que Fernand de Magellan appellera le Pacifique, car les navigateurs Portugais avant le 16 ème siècle, ne s’étaient aventurés en traversant l’océan Indien depuis le Cap de Bonne Espérance à l’extrémité de l’Afrique du Sud (appelé alors « Cap des Tempêtes ») que jusqu’en Indonésie, Malaisie, Nouvelle Guinée (mais jamais au-delà)…

     

    Aussi, au-delà de l’Indonésie, la « ligne de partage du monde » entre le Royaume de Portugal et l’Empire Espagnol, selon le traité de Tordesillas (1494) était-elle imprécise, difficile à déterminer…

     

    Au départ de Séville, en suivant le fleuve Guadalquivir sur 100 kilomètres avant d’atteindre la mer, le 20 septembre 1519, le projet de Magellan était d’atteindre les Moluques par l’Ouest en traversant l’Atlantique et en trouvant un passage au sud de l’Amérique, donnant sur « l’autre côté » et donc, vers les Moluques, un archiplel situé à l’est de l’Indonésie, « supposé » se trouver avant la ligne de partage, donc en partie du monde dévolue à la Couronne d’Espagne…

     

    Mais en réalité les Moluques se trouvent comprises entre 125 et 130 degrés de longitude Est, mais par rapport au méridien de Greenwich actuel car en 1520, le méridien de référence était la ligne de partage par le milieu de l’Atlantique, de telle sorte, que les Moluques par rapport à ce méridien se trouvaient à une longitude est, de 155 à 160 degrés ; c’est à dire avant la ligne de partage représentant l’« anti méridien » de 180 degrés , donc bel et bien en territoire dévolu au Royaume de Portugal selon le traité de Tordesillas…

     

     

    Magellan par la suite au cours de la traversée du Pacifique, au vu et au su de la distance parcourue, qui était mesurée avec les instruments de bord, s’est de lui-même rendu compte, qu’après avoir passé l’île de Guam, bien avant d’arriver en Indonésie, cet archipel des Moluques (seul endroit de la planète où poussait le clou de girofle, une épice très prisée) était situé dans la partie du monde dévolue au Portugal…

     

    Lorsque les cinq navires de l’expédition sont arrivés au niveau de l’estuaire du Rio de la Plata, vu l’immensité de la baie et de l’estuaire, et du fait que l’eau était salée (dans la baie et à l’embouchure donnant sur l’océan, du Rio de la Plata), Magellan pensait qu’un passage s’ouvrait vers « l’autre côté », et cela d’autant plus que la baie du Rio de la Plata se trouve à peu près à la même latitude (35 degrés sud), que l’extrémité de l’Afrique du Sud…

     

    Mais l’exploration de la baie, de l’embouchure, de la largeur du fleuve vers l’ouest, ont révélé qu’à partir d’une certaine distance, le passage se rétrécissait brusquement et se perdait en un cours d’eau remontant , au nord entre l’Argentine et l’Uruguay vers le Brésil, dans la plaine tropicale à végétation dense… D’où la pousuite de la navigation le long de la côte de l’Amérique du Sud, dans l’inconnu total…

     

    La relation détaillée, jour après jour, établie par Antonio Pigaletta, qui est « tout autre chose » qu’un journal de bord, mais un récit littéraire et documentaire, montre bien l’importance que peut avoir un écrivain « témoin de son temps »…

    Le livre, de plus de mille pages, fait référence dans le monde.

    Antonio Pigaletta fut l’un des 18 survivants de l’expédition sur l’Elcano, le seul navire ayant pu revenir à son port d’origine, à Séville, le 6 septembre 1522…

     

    Au départ, le 20 septembre 1519, l’équipage était de 237 hommes de divers pays européens ; et l’inventaire des provisions et fournitures, dressé avant le départ des cinq navires, est « assez impressionnant », compte tenu de la capacité des soutes et des cales des navires et du fait que ces 237 hommes devaient vivre dans une proximité sans aucun confort, à même le plancher des ponts et entreponts, sans bancs ni tables ni meubles et sans hygiène (il y avait plus de vin en barriques que d’eau potable)…

     

     

     

  • Un jour ...

    Un jour

    … Dans des cimetières où parfois j’entre et où, parcourant les allées, je m’arrête toujours demeurant un moment devant l’une ou l’autre de ces tombes sans nom qui sont comme des livres de pierre dont la couverture a été malmenée par le temps, j’imagine l’histoire que peut raconter le livre de pierre, n’ayant jamais su quel visage fut celui du personnage dont le livre parle, ni su ce que fut, le temps d’une traversée de temps, ce personnage…

    À défaut de ce que l’on a su – ou de ce que l’on a cru savoir – de qui que ce soit, aussi proche fut- il ; il y a, durant la traversée, et après la traversée, ce que l’on ima gine …

     

     

  • Finir sa vie tout seul

    … Finir sa vie tout seul fait penser à finir sa vie, privé de la présence de la personne avec laquelle on a passé une grande partie de son existence : une femme, un mari, un compagnon, une compagne… Dans le cas où le lien avec cette personne a été un lien d’entente, de soutien, d’amour ; et où « prenant de l’âge » la disparition de cette personne fait de nous, le survivant, un homme ou une femme désormais seul, notamment le soir dans une maison devenue trop grande, ou dans le logement qu’il occupe dans un immeuble…

     

    Mais « finir sa vie tout seul », aussi, pour beaucoup, c’est « finir sa vie tout seul après avoir depuis des dizaines d’années, à l’âge de 25 ans comme à l’âge de 50 ans, fait sa vie tout seul c’est à dire entouré de personnes qui ont été des connaissances, parfois des amis, suite à des rencontres, dans le cadre d’activités diverses dont sportives, associatives, professionnelles »… Sans jamais avoir vécu avec quelqu’un en particulier durant un temps plus ou moins long, et avoir eu un lien « fort » avec ce quelqu’un en particulier…

     

    Finir sa vie tout seul, vraiment seul, lorsqu’autour de soi « ils, elles sont quasiment tous morts » (souvent même de plus jeunes que soi)… Est d’autant plus dramatique si ces morts qui furent des vivants, et si les vivants qui sont de notre connaissance du moment, des personnes de notre famille ; nous ont fait nous sentir seul (les morts qui furent des vivants), nous font nous sentir seul (les vivants qui nous entourent)…

     

    Ils, elles nous ont fait nous sentir seul ; mais le plus souvent ils, elles n’en ont pas été conscients, tant ils, elles ont été pris dans « leur monde à eux » (leur univers de connaissances, de famille, d’activités)…

     

     

  • Corrida : suppression ou maintien ?

    … Si, dis-je, l’aspect « culturel » de la corrida n’est pas « recevable » … Pas plus d’ailleurs, que l’aspect « culturel » par exemple, de la conquête de l’Ouest Américain au 19 ème siècle, ou que la colonisation par la France et la Grande Bretagne dans la « mission civilisatrice » de ces deux pays en Afrique et en Asie…

     

    Ce qui ne peut être écarté, nié, passé sous silence comme si cela n’avait pas existé ; c’est bien toute la réalité du monde passée et présente, faite de tout ce que sont les gens, dans la diversité de leurs comportements, dans leurs engouements, dans leurs besoins essentiels comme dans ce qui est moins essentiel pour eux, dans ce qui les motive, dans ce qu’ils entreprennent, en ce qui les porte à venir assister à tel ou tel spectacle, film de cinéma ou de télévision, un match de foot ou une corrida…

    Au nom d’une soit-disant « morale » du bien et du mal, au nom d’une idéologie partisane ou qui ferait consensus, la réalité du monde passé et présent, la réalité de que sont les gens, individuellement ou collectivement, ne peut être rejetée…

     

    Mais la réalité de ce qui est, de ce qui est observé, et dont nous pouvons chacun témoigner, produit de l’émotion, du ressenti et par là même, influence la pensée, induit du jugement… Et cela est, dis-je, « la réalité de la réalité »…

     

    Il y a aussi, nous ne pouvons l’occulter, le contexte social – et culturel si l’on veut – d’une époque en particulier (qui n’est pas le même qu’à une autre époque), les traditions locales propres à une région… (« L’air du temps » en quelque sorte )…

     

    Si l’on compare – pour autant que la comparaison ait un sens – par exemple la société française des années 1950/1960 avec celle des années 2010/2020 ; l’on constate (ou plus précisément on est forcé de constater) que rejet, négation, occultation, déni, contestation, crispation, comportements agressifs, parti pris… Sont plus fréquents, plus généralisés, dans la société actuelle des années 2010/2020, que dans la société des années 1950/1960… (Alors que nous étions en 1950/1960, dans un monde dur, mais dur « d’une autre manière » (par moins de confort notamment)…

     

    Autrement dit, de ce qu’en 1950 on voyait qui était différent, que l’on n’aimait pas, on en faisait pas tout un puant fromage, on l’évitait, tout bonnement, et à la limite on l’intégrait dans le paysage social… Ce qui n’est plus du tout le cas de nos jours !

     

    Que l’on le veuille ou non, un taureau tué dans une arène dans les conditions où ce taureau est mis à mort, cela « vaut bien » en équivalence, un porc élevé en batterie dans les conditions qui sont celles de l’industrie alimentaire de production de masse avant d’être « traité » robotiquement (assommé et égorgé) ; « vaut bien » aussi en équivalence, un poulet malhabilement saigné, ou même encore, la vie recluse et forcément raccourcie d’un chien sans cesse enfermé dans un enclos constitué de palettes ou de grillage de 2 mètres de haut, d’un oiseau en cage…

     

    Si la corrida fait l’objet d’une interdiction par une loi votée, je ne déplorerai ou ne regretterai point…

    Si la corrida est maintenue, je continuerai à ne jamais assister à une corrida…

    Néanmoins, je continuerai à dire, la corrida maintenue, iconoclaste et insolent que je puis l’être dans le propos :

    «  Et pourquoi pas les couilles, bordel ! » … À la vue du grand héros de la corrida brandissant devant les spectateurs les deux oreilles du taureau…

     

     

     

  • Cocoridapolémique

    Corrida

    … D’aucuns avancent l’aspect « culturel » de la corrida et argumentent sur le caractère de « tradition locale » - Bayonne, Dax, Mont de Marsan, Nîmes (et d’autres villes du Sud Ouest et du Midi de la France) en faveur du maintien des corridas lors des fêtes locales)…

     

    L’aspect « culturel » n’est absolument pas recevable !

     

    Si la Culture implique la célébration de la mise à mort d’un animal – en l’occurrence le taureau dans une arène sous les yeux de centaines de spectateurs – et si de surcroît la Culture, avant l’acte de mise à mort du taureau, intègre la torture qui est celle du plantage successif dans l’échine de l’animal, de six banderilles, et si de « sur-surcroît », entre en scène le picador sur son cheval qui , bien que « protégé » risque d’être éventré, tripes à terre sous les yeux de mères, de pères et de jeunes enfants venus en famille assister à une corrida… Alors la « culture » se fait l’alliée de la barbarie…

     

    Elle peut, oui, la corrida, être célébrée dans des œuvres de peintures, en des tableaux de maîtres valant des fortunes et achetées par des riches ; ou exposée dans des musées ; elle peut être chantée, poétisée, écrite dans des chapitres de roman (je pense à Ernest Hemingway) … L’Art en effet, « éclipse » ou « prévient » la barbarie en la « conjurant »… Mais l’Art aussi, sans en avoir l’air qu’il prétend ne point se donner, se fait l’allié de la barbarie lorsqu’il met la barbarie en scène au vu et au su de tous, suggérant la conjuration de la violence et de l’inacceptable, et cela même dans un dimensionnement qui accentue une « mise en garde purement émotionnelle – mais qui en aucune façon, ne met en garde en vérité » …

     

    Outre la corrida, la Culture d’ailleurs, dans des « légendes » de grands conquérants ou de grands exploits d’aventuriers en quête de trésors ; ou dans des récits magnifiés et chargés d’émotion, d’installation d’arrivants en de nouveaux territoires au détriment de peuples existant dans ces territoires depuis des siècles ; ou encore dans le soutien de religions, d’idéologies et de systèmes politiques censés être « au mieux pour l’Homme », et jusque dans des guerres et dans des combats meurtriers réputés « justes »… La Culture se fait souvent l’alliée ou la complice de la barbarie…

    L’Histoire, toute l’Histoire, telle que l’on la lit et l’apprend de par le monde sous toutes les latitudes, est faite de cette « culture » là, officielle, modélisée, enseignée, par les livres, par l’image et dans les écoles… Une « culture » alliée de la barbarie, « porteuse de civilisation » et dominante…

     

    Reste cependant, ce qui ne peut être sciemment, délibérément, maintenu dans l’ignorance, dans le déni, à savoir le talent ou si l’on veut la « facture » qui lui, le talent, qui elle, la « facture » est indépendant(e) du comportement, de la morale, du jugement, de toute idélogie dans quelque sens que ce soit… Le talent ne peut qu’être reconnu parce que la non reconnaissance du talent est malhonnête…

     

    Ainsi, un « beau tableau » de scène de tauromachie, de « belle facture » ; ou une scène de chasse à courre bien représentée toute en nuances en détails et en couleurs, dans la plus pure et la plus réelle représentation, ne peut, pour une question de morale ou d’idéologie, être éliminé d’une galerie dans un musée ; et de même une belle œuvre littéraire (mais dérageante) d’un patrimoine culturel étant celui d’une nation ou d’un pays…

     

     

  • Nous sommes huit milliards

    … L’annonce, faite du chiffre atteint, de 8 milliards d’êtres humains sur Terre, à la mi novembre 2022 ; n’est pas « une bonne nouvelle »…

     

    L’idée selon laquelle l’impact d’une pression aussi importante de la population humaine serait plus déterminant par nos comportements (individuels et collectifs) que par notre nombre, n’est qu’en partie vraie dans la mesure où ces comportements individuels et collectifs sont ceux d’un milliard, voire de deux milliards d’humains gros consommateurs de produits énergétiques et de matières premières, et alimentaires…

     

    Dans les bidonvilles de Bombay et de New Dehli, en Inde, et partout dans le monde où vivent des dizaines de milliers de gens misérables dans les périphéries surpeuplées des grandes mégapoles, ce qui représente globalement sur toute la planète plusieurs milliards d’humains ; il faut bien que tous ces gens parviennent d’une manière ou d’une autre, à trouver de la nourriture, nourriture dépendant de ce que peut produire la terre en quantité de produits alimentaires… Si cela n’était pas le cas (ou plus précisément si la précarité et si l’insécurité alimentaire étaient plus importantes qu’elles ne le sont) alors les gens « mourraient en grand nombre » dans ces lieux surpeuplés, de misère et de pauvreté…

    Or, dans ces lieux de misère et de dénuement, des milliers de bébés viennent au monde et, de tous ces bébés, il n’en meurt pas autant qu’il en mourait il y a cent ans encore…

     

    Car nous en sommes bien là, au premier quart du 21ème siècle, au maximum de la croissance démographique jusque dans les années 2040/2050…

     

    Une croissance démographique qui a pris une extension considérable à partir du milieu du 19ème siècle et cela d’autant plus encore depuis 1950, du fait d’un changement radical pour la population humaine, de condition d’existence, d’accès pour un grand nombre de gens à un niveau de vie au quotidien, de confort, d’hygiène, de progrès médical, tout cela grâce à la technologie, à un développement économique de production de masse et de rendement notamment dans l’agriculture, ce qui a permis de nourrir – et de nourrir encore – autant d’humains…

     

    Mais une telle croissance démographique ne peut être que limitée dans le temps, elle ne peut donc pas se poursuivre indéfiniment… La Terre notre planète étant déjà un « espace fini » dont les ressources du sol et du sous sol, ne sont pas inépuisables.

     

    Reste l’impact des pollutions – de l’air, des eaux, des sols, de l’alimentation, des médicaments (ceux des grands groupes pharmaceutiques) … Sur la fécondité humaine ; et l’impact des violences dues au changement climatique et à ses conséquences désastreuses pouvant survenir partout sur la planète et affecter des populations dans de nombreux pays, en des espaces étendus…

     

    Il est aberrant de croire que la Terre peut indéfiniment supporter une pression accrue exercée par l’activité de toujours plus d’humains…

     

    L’année 2022 marque un tournant décisif dans l’évolution des conséquences désastreuses du changement climatique, par sa brusque accélération et par le nombre d’événements dévastateurs tels que des incendies affectant de grandes surfaces boisées – et habitées - , des phénomènes météorologiques très violents et amplifiés, des sècheresses d’une durée de plusieurs mois ou des inondations, des effondrements de terrains…

     

     

     

  • Orage sur Doha le jour de la finale

    Orage

    … Multiples impacts de foudre en l’espace de 40 minutes, une nuit de violent orage en Malaisie, à Kuala Lumpur…

    Un impact de foudre peut atteindre une tension de cent millions de volts, une intensité de deux cent mille ampères et une température de trente mille degrés…

     

    … Le même violent orage de 40 minutes, mais vingt fois voire cent fois plus fort, à Doha au Qatar, au moment de la finale de la coupe du monde de football !

     

     

  • Niew Errance Littératoque Déjantée

    … C’est Dundie, un gros crocodile qui dansolote queue en boule dans une mare putride où se penchent genoux écorchés, de vieilles nonnes drapées dans des bures à demi calcinées…

    Il les croquerait bien, Dundie, les vieilles nonnes, qui hier s’était repu d’un jeune soldat factionnaire déguerité, son calot rabattu sur le nez, son fusil fiché dans une bouse après avoir tiré – et loupé – un canard échappé d’un four de charbonniers monté de pierres et de tôles dans la forêt proche de la mare…

     

    À l’appel de l’aînée des nonnes, stoppe au bord de la mare sur un chemin détrempé, le scooter du Père Le Veau, dans un crissement de pneus entre deux méduses enroulées autour du bâton de berger de ce Sot sifflard qu’est le poivrot attardé mental du village voisin, très éméché et très braillard et méditant d’encastrer la tête du crocodile dans une lessiveuse à demi écrabouillée…

     

    Et le Père Le Veau, adorateur du bœuf Apis, entonne le chant des Zélus diasporés en Sion, la Nouvelle Jérusalem du Web Invertébré, où se mirent dans des lamelles de quartz virtuel, où s’invectivent de déjectures inorthographiées, où post’résonnent les Effilochés, les Distendus, les Crispés, les Marrondindites, les Adeline 1724 et tous les avatarés…

     

    Veni vidi vinci cloportibus touropérator vilo ilectrouk fuzidaço qatarfoutok décoloromani deubaledanledada fanadetoulézavîn’t https://www.pete-devan-le-frigo-qui-baille-fr

     

     

  • Réflexion sur le pardon

    … Pardonner, ce n’est ni juste ni rationnel, et encore moins de l’ordre humain (dans la pensée humaine commune et naturelle)…

    C’est, pardonner, cependant, une porte entrouverte ou une voie possible (mais difficile) de passage, permettant un recul pouvant aller jusqu’au retrait, de la violence…

    Du fait même de ce que pardonner implique en interpellation, en interrogation, en étonnement, tout cela ne suscitant guère d’adhésion ; on peut dire que pardonner est une forme de violence, de violence faite à l’ordre de pensée commune à l’ensemble des humains…

     

    Pardonner est un acte fort, « révolutionnaire », n’impliquant pas pour autant l’oubli de ce qui s’est accompli dans le mal…

    Et c’est aussi, pardonner, accepter de prendre le risque du resurgissement de l’iniquité dans la violence, dans le mensonge et dans l’hypocrisie ; le risque de l’oppression exercée par le fort sur le faible, du fait même de la loi naturelle de dureté, de concurrence, de domination des plus forts et de lutte pour la vie…

    Mais il s’agit bien là d’un risque, même si le risque est celui d’une forte probabilité ; autrement dit il n’est pas pour autant absolument certain que ce qui est craint se produise à coup sûr…

     

    Dans l’évolution de la vie et des formes d’intelligence présentes, passées et en devenir dans l’univers (et donc sur notre planète la Terre), l’être humain porte en lui dans ses gènes et dans tout ce dont il est fait (ses composantes), la capacité d’évoluer (il l’a d’ailleurs prouvé depuis qu’avant d’être Homo Sapiens, il a d’abord été Australopithèque puis Erectus)…

     

     

    À l’échelle du cosmos, ce qui est éliminé et ce qui disparaît afin de laisser place à ce qui suit et qui est mieux adapté, « mieux élaboré » ou « réussi », est une réalité… Et la réalité qui précède est toujours antérieure à celle qui suit et qui est différente…

     

    Pardonner procède de la science et de la connaisance, et de l’intelligence dans la relation, et cela même dans un contexte environnemental toujours difficile et le plus souvent hostile…

     

     

  • L'information, le savoir

    … L’information destinée au grand public est limitée à ce que les Décideurs permettent au « commun des mortels » de savoir…

     

    Encore que le savoir diffusé selon les directives des Décideurs est un savoir débarrassé de tout ce qui se situe au-delà de la réalité apparente (et simplifiée), autrement dit, « en profondeur » la réalité est rendue inaccessible ou difficilement observable…

    Ainsi se creuse le fossé entre l’élite connaissante et la masse du peuple.

     

    Mais les Décideurs font en sorte que pour la masse du peuple, l’accès au savoir soit accessible par toutes sortes d’artifices et de leurres, notamment par le biais du ludique. (Apprendre en jouant, dans le système éducatif en vigueur depuis une quarantaine d’années ; être informé et « au courant de l’actualité du monde, de qu’il convient de savoir, dans le système notamment audiovisuel qui privilégie l’image, le spectacle divertissant dont l’impact du moment réduit ainsi la réflexion ou la pensée à du ressenti, à de l’émotion immédiate, et élude le questionnement)…

     

    L’élite connaissante et « en place » n’est en aucune façon, « partageuse » et dès lors que, de la masse du « commun des mortels » s’élève par sa force et par sa volonté, quelque personnage « en deçà du lot » en dépit de grandes difficultés rencontrées et de barrières dressées à dessein, ce personnage ne peut être « coopté et introduit dans le Saint des Saints »… À moins que ce personnage « mette de l’eau dans son vin » et donc, se compromette, se laisse « acheter »…

     

    Les Décideurs créent et mettent en place en l’organisant, en le cadrant, en le formatant, au moyen des nouvelles technologies de l’internet, du numérique, de la robotique ; par une politique de marché et de « consommation de masse » axée sur des offres promotionelles répétitives et sur la publicité, un conditionnement collectif généralisé, ou un conditionnement de groupe ou de catégorie de gens ayant des besoins, des comportements et des habitudes en commun…

     

    Le conditionnement exclue toute résistance à caractère révolutionnaire à l’échelle d’un pays (et encore moins mondiale) mais paradoxalement (et c’est ce qui convient aux Décideurs), « autorise » pour ainsi dire certaines contestations de type revendicatif et identitaire, (et même laisse se développer à dessein, des manifestations contestataires ostentatoires, de minorités « sorties de l’ombre »… Aidés qu’ils sont, les Décideurs, par les Médias, par les courants d’opinion relayés sur les réseaux sociaux et internet…

     

    En conséquence, toute vraie révolution à une échelle plus vaste (d’un pays, d’une société) s’avère quasi impossible… « Ils » ont donc bel et bien « trouvé le filon », les Décideurs ! (Les seigneurs du Moyen Age, les Rois de l’Ancien Régime, les Grands Patrons, les « deux cent familles » du 19ème et du 20ème siècle sont « battus à la course » par les Grands Décideurs du 21ème siècle)…

     

    Reste cependant le pouvoir des peuples, le pouvoir des consommateurs, dans les choix, dans les comportements, dans la capacité de réflexion, dans la prise de conscience de l’état du monde et de la société, dans l’imaginaire, dans l’inventivité, dans l’agissement organisé, (notamment en associations, en groupements reliés entre eux)…

     

     

  • Une période méconnue de la préhistoire ...

    … C’est celle qui se situe entre le Paléolithique Supérieur et le Néolithique et qui a été identifiée Mésolithique.

    Le Mésolithique commence vers environ -10 000 et se termine vers -5500.

    C’est une période marquée par un environnement climatique tempéré, notamment en Europe de l’Ouest et du centre, de forêts de feuillus, bouleaux et pins, chênes, noisetiers, hêtres, sapins et de prairies herbeuses, de fourrés, de taillis… Un contexte environnemental favorable à une occupation humaine et animale.

    Cet environnement végétal s’est fortement développé à partir de la fin de la dernière glaciation vers -12000…

     

    À noter que le Mésolithique est d’une durée plus courte au Moyen Orient entre la Méditérranée, la mer rouge et l’Iran actuel, englobant la haute Égypte, la Palestine, la Syrie, L’Irak actuel, où dès -9000 en Palestine Israel actuels, l’on trouve trace de lieux de sédentarisation de populations ; ce qui n’est pas le cas en Europe occidentale et du centre (seulement vers – 2500/ -2000)…

     

    La technologie de la taille de la pierre, qui avait, du temps des Gravettiens (environ -35 000) puis du temps des Solutréens (environ -20 000) et du temps des Magdaléniens (environ -15000), durant le Paléolithique Supérieur, évolué et s’était perfectionnée ; s’est alors simplifiée au Mésolithique, afin de permettre aux successeurs des Magdaléniens, de s’affranchir de spécificités techniques devenues moins nécessaires du fait du changement d’environnement, et de mieux répondre à des problèmes de collecte de matières premières, d’autant plus que les populations, dispersées, étaient à cette époque là très mobiles, impliquant un mode de vie et de séjour en tel ou tel lieu, privilégiant plutôt le renouvellement de l’outillage lithique (de pierre taillée) selon des fabrications différentes de ce qu’elles avaient été au Paléolithique Supérieur…

     

    Cette simplification – apparente il faut dire – dans l’outillage lithique a été souvent perçue par les chercheurs, comme un appauvrissement du savoir faire des tailleurs par rapport aux cultures anciennes des Solutréens et des Magdaléniens.

     

    L’ensemble des données archéologiques (en l’état actuel des recherches) concernant des vestiges, des traces, des empreintes, des outils, propres à des lieux de séjour des humains de cette époque, ne permettent que difficilement de décrypter les différents types d’habitat de ces populations du Mésolithique, d’appréhender leurs cultures…

     

    De cet ensemble de données recueillies, il ressort que ces populations assez mobiles et dispersées, ont tiré le meilleur profit des ressources à leur disposition, par une forte adaptabilité à leur environnement local dans une transition d’une durée de plusieurs millénaires entre le Paléolithique Supérieur des chasseurs cueilleurs nomades ou semi sédentaires, et le Néolithique où la sédentarisation se substitue au nomadisme…

     

     

  • Les réalités du Temps

    … La bataille de Waterloo ne peut pas précéder la bataille de Marignan, tout comme la disparition d'une étoile ne peut pas précéder la naissance de cette étoile...

    Si tu meurs assassiné d’un coup de couteau dans la cour des miracles du temps du règne de Louis XIV, « en remontant dans le temps » jusqu’à cette nuit de janvier 1689 où, pour te voler une pomme, un plus miséreux que toi te porte à l’aine le coup de couteau…

    Si tu meurs, naufragé d’un vaisseau spatial, en « avançant dans le temps » jusqu’à ce que sur la Terre l’on soit le 14 septembre 3022 ; tu ne pourras jamais revenir vivant le 12 novembre 2022 en « revenant dans le temps présent…

     

    Cela dit, « voir avec le télescope Hubble, l’univers tel qu’il était il y a 13 milliards d’années ; ou même mieux encore avec le plus récent télescope James Webb, l’univers âgé de 300 millions d’années »… C’est donc « voir » ce qui existait tel que c’était et que la lumière à la vitesse de 300 mille kilomètres par seconde, a porté à notre regard en y mettant 13 milliards d’années pour nous parvenir…

    Soit dit en passant, il n’existe pas de Hubble ou de James Webb qui « verrait » ce que sera l’univers dans 5 ou 10 milliards d’années après notre temps présent…

     

    Cela dit, encore, lorsque des scientifiques, chercheurs, paléo-archéologues, par la méthode de datation à l’Uranium Thorium, situent dans le passé, à 250 mille ans, un crâne de Néandertalien… On peut dire que, abstraction faite de notre perception du temps en tant qu’humains, il y a bien là une réalité du Temps, puisque ce crâne de Néandertalien ne peut être « vieux » de seulement 1 siècle…

    Donc, par delà notre perception du Temps en tant qu’humains, il y a bien une réalité du Temps, de ce qu’est le Temps, mais cette réalité n’est pas accessible à notre entendement d’humains que nous sommes, au stade d’évolution qui est le nôtre…

     

    Les 250 mille ans, d’âge, du crâne Néandertalien, c’est en quelque sorte une réalité ; ainsi d’ailleurs que les 3,7 milliards d’années de l’ « Eoarchéen »… Mais une réalité « rapportée » à l’existence, à la présence, à l’histoire, de notre planète la Terre…

     

    S’il y a une réalité du Temps « rapportée à notre planète et à nous humains », il y a aussi une réalité du Temps « rapportée à notre galaxie la Voie Lactée » et une autre réalité encore, du Temps « rapportée à l’univers » …

     

    Seule, la réalité du Temps « rapportée à notre planète et à nous humains » nous est accessible…

     

    La réalité du Temps, de ce qu’est le Temps, est en fait, celle qui est liée à un espace environnemental (celui d’une planète, celui d’une galaxie, celui de l’univers)…

     

    … Cependant, il y a une vérité universelle – ou un principe universel (une loi fondamentale) qui est celle ci, pour le Temps :

    Ce qui précède, dans un environnement donné (d’une planète, d’une galaxie, de l’univers), ne peut être postérieur à ce qui suit (par exemple, la naissance d’une étoile ne peut suivre la disparition de cette même étoile).

    Et de même ce qui suit, dans l’environnement d’une planète, d’une galaxie, de l’univers, ne peut être antérieur à ce qui précède.

     

     

  • La rumeur du monde, faite de diasporas

    … Le terme « Diaspora » a deux sens :

     

    -Le sens réel, celui de la dispersion d’une communauté ou d’une ethnie à travers le monde.

     

    -Un sens, celui là subjectif, désignant une classe sociale privilégiée, limitée à un nombre restreint de personnes d’un milieu déterminé et verrouillé, où il est difficile voire impossible à une personne étrangère à ce milieu, d’entrer…

     

    Dans le sens subjectif, on peut dire aussi que des sectes, ou des groupements organisés de personnes autour d’une doctrine dérivée d’une religion et professée par un maître ou un guide spirituel, ou encore autour d’un mouvement apparenté à une religion tel que par exemple, la scientologie, la méditation transcendantale, le Graal, le Raélisme… Sont des diasporas…

     

    Et encore aussi dans un sens subjectif plus diffus, on peut dire que des mouvements d’opinions autour d’une idée commune à un nombre indéterminé de personnes relayant une même pensée exprimée dans de mêmes propos et de mêmes injonctions répétitives… Sont des diasporas…

     

    La rumeur du monde, notamment celle qui gronde, qui tambourine, qui « cacophonie », qui bruit, qui se radicalise, qui violente, qui pervertit, qui dénonce sans se nommer, qui sépare, qui professe, qui fait école en se substituant à l’école, sur les réseaux sociaux… La rumeur du monde est faite de diasporas… Et dans ces diasporas là, les personnages se montrent et s’expriment sous des avatars et sous des pseudonymes, quand ils ne sont pas fictifs, virtuels ou même des robots à visage humain, des intelligences artificielles…

     

    … Mais contre la rumeur du monde, contre les diasporas, contre ce qui bruit et cacophonie… Contre la laideur et contre ce qui sépare et violente… Il y a toute la beauté du monde, des êtres et des choses, de la vie, des paysages, des visages, de tout ce qui s’organise, s’associe, accomplit et réussit, contre la rumeur du monde, contre les diasporas dans le sens subjectif…