Articles de yugcib

  • La société française depuis l'affaire Dreyfus

    … Il y eut en France

    L’antisémitisme du temps de l’affaire Dreyfus, de la fin du 19ème siècle

    L’antisémitisme du temps de l’« État Français » sous Philippe Pétain et Pierre Laval, de l’occupation allemande, des années 1940 à 1944

     

    Et il y a présentement, en 2023

    L’antisémitisme d’aujourd’hui

     

    L’antisémitisme, qu’il soit celui de 1895, celui de 1942 ou celui de 2023, en France, c’est le même, dans la réalité et dans le vécu au quotidien qui sont ceux de 2023… Non plus certes dans la réalité et dans le vécu de 1895 et de 1942…

    Autrement dit, l’antisémitisme « c’est de l’antisémitisme, point barre »…

     

    Je ne peux plus supporter l’antisémitisme – je ne l’ai d’ailleurs JAMAIS supporté…

    Et je le déclare solennement, résolument et publiquement.

    Il est scandaleux, révoltant, indigne de notre pays la France, que des Juifs depuis ces dernières années, vivant, travaillant, ayant leur famille en France et de surcroît citoyens Français, puissent ne pas se sentir en sécurité dans notre pays, et doivent de résoudre à quitter notre pays pour se rendre en Israël…

     

    Je ne pense pas que la société Française ait beaucoup évolué depuis l’affaire Dreyfus : ce sont les mêmes opinions publiques de masse, les mêmes comportements de délation, les mêmes lâchetés, trahisons, indifférences, abandons, démissions, les mêmes rejets de l’étranger, de l’indésirable, du Juif, du migrant, la même violence latente, les mêmes individualismes, les mêmes inclinations à contester tout ce qui « ne convient pas », n’entre pas dans un ordre établi d’opinion, tout cela sur fond ou arrière plan de communautarismes, de politique en vigueur, de religion, de morale conventionnelle afin de se « donner bonne conscience », de ralliements opportunistes, de fractures sociales, de médiatisation et d’« air du temps »… Tout cela dans lequel s’engouffrent et dominent bon nombre d’intellectuels, de gens bien placés/bien pourvus et influents qui écrivent des bouquins et qu’on voit sur les plateaux de télévision dans des débats polémiques…

     

    Mais – il faut le dire aussi – en dépit de toute cette déliquescence de la société française, de toute cette violence et des dominations de l’opinion publique… En 1895, en 1942, en 2023… Aussi manifeste, aussi « orchestré », aussi évident, dramatique, et durable que tout cela soit…

    Il y a aussi – et il faut le dire, vraiment le dire et l’écrire et en témoigner publiquement – les mêmes solidarités, les mêmes générosités, dans la société française, avec les initiatives, les réalisations, les projets, le travail au quotidien de beaucoup d’entre nous de « gens de bonne volonté » ; les associations humanitaires d’aide sociale, secours populaire… Qui existaient en 1895, en 1942 et qui existent toujours en 2023 !

    Artistes, créateurs, écrivains, femmes et hommes de tous âges et de toutes conditions – actifs et retraités - impliqués dans l’humanitaire et dans des associations, gens de bonne volonté… Cela fait tout de même beaucoup de monde, sans doute un bon tiers de la population française ou même plus (il sera toujours difficile d’établir des statistiques)…

     

     

  • Précarité et fragilité de la vie

    Lezard

    … M’étant rendu vendredi 23 juin à la médiathèque du Marsan à Mont de Marsan, dans une allée menant à la médiathèque j’ai aperçu une lézarde qui devait, de par sa taille, être une jeune lézarde, en situation de mise bas (« accouchement ») de quatre œufs dont l’un était encore accroché, à peine sorti, au flanc de la jeune lézarde…

    Par une température de 30 degrés sous un soleil bien haut dans le ciel, en un endroit peu propice il faut dire, pour une telle opération de mise bas (c’était une allée en dalles de ciment) la jeune lézarde expirait, l’effort étant trop grand pour elle, et j’imaginais mal comment ces quatre œufs, mous et de la taille d’une mouche, pouvaient éclore plus tard…

    Je reviens dix minutes après, la lézarde était morte…

    J’imaginais mal, aussi, (rire) la « médiatisation » d’un tel « événement »… Pensant à l’impact dans l’opinion publique, qu’eurent récemment le sauvetage difficile de cinq touristes ayant payé chacun 250 000 euro pour une expédition par 3700 mètres de fond dans un sous marin à proximité de l’épave du Titanic… Et le naufrage en méditerrénée d’un bateau de migrants sur lequel avaient pris place 1400 personnes dont beaucoup sont portées disparues en mer, et plus de 70 repêchées mortes…

    Il n’y a à vrai dire, « pas de condition sociale définie » chez les humains, et « pas de condition spécifique déterminée » chez les les animaux… En ce qui concerne la précarité et la fragilité de la Vie…

     

     

  • Choix décisifs toujours difficiles

    … Certains choix décisifs que l’on est amené à faire dans sa vie, à un moment ou un autre, dans des situations difficiles pouvant nous paraître sans issue ; s’apparentent à des sauts effectués depuis un escarpement rocheux en équilbre instable, de trente ou quarante mètres de hauteur, dans la mer en dessous, en bas d’une falaise abrupte où se fracassent sur une grève déchirée et hérissée de grosses veines de roche, les vagues de la mer agitée…

    Acculés que nous sommes, à ces choix décisifs, la question du courage de devoir faire le choix, ne se pose pas… Seule peut-être ? Se pose la question au sujet des conséquences graves, désastreuses, ou incertaines, qu’entraînerait un contact brutal de la tête et des épaules, dans l’eau…

    Il faut dire, de nos jours, que le formatage généralisé de nos existences mesurées, policées, épiées, profilées, « galeries-marchandisées », soumises à de multiples et répétitives contraintes, à la crainte ou au refus d’un autrement ou d’un ailleurs… A raréfié les choix décisifs à prendre, réduit le nombre de sauteurs dans la mer depuis un promontoire rocheux… Mais pas réduit pour autant le nombre de sauteurs depuis une hauteur sans mer en dessous… Et encore moins, beaucoup moins, les coursiers, marcheurs ou sauteurs ou trottineurs, dans la demi obscurité d’un long crépuscule enluminé de toutes parts d’enseignes aux couleurs éclatantes sur d’immenses, interminables perspectives jalonnées de moulages où ils sont invités à se fondre…

     

     

  • Liberté Égalité Fraternité

    … Liberté – Égalité - Fraternité … Sur le fronton des mairies de France, dans nos cœurs, dans nos esprits… Qu’on nous apprend encore à l’école (en principe soit dit en passant)… Je veux bien et même j’adhère, je soutiens, je suis « archi pour »…

     

    MAIS… Dans la réalité de la vie au quotidien en France déjà, et « par extension » dans le « vaste monde » de ci de là (mais pas partout loin s’en faut) c’est surtout, surtout/surtout, « en principe »…

     

    Aux États Unis d’Amérique par exemple, les gouvernements autant « républicain » que « démocrate » mettent en avant et « subliment » la liberté, mais se soucient peu d’égalité ; quant à la fraternité aux USA c’est pour l’essentiel l’affaire des associations de bienfaisance…

     

    Dans la Russie du temps de l’URSS et de leurs alliés d’Europe de l’Est, et dans les pays d’aujourd’hui de type et de régime « démocratie république populaire » (ou qui se réclament comme tel) c’est l’égalité qui est mise en avant et prônée – mais pas, surtout pas la liberté… Encore faut-il, dans ces pays là, de « démocratie république populaire », que l’égalité soit réelle : or elle ne l’est pas, puisque ce sont les « privilégiés propriétaires de rien » qui tiennent les bonnes places et jouissent de tout ce que l’État leur fournit « au frais du peuple »… Quant à la fraternité, dans ces pays là, elle garantit à peine de quoi bouffer, encodé formaté planifié, sans qu’il soit besoin de porter secours à son semblable…

     

    En France où l’on voit écrit sur le fronton des mairies (encore que… pas toutes) « Liberté – Égalité - Fraternité »… Les partis de droite et du centre encouragent et permettent de s’exercer la liberté mais se soucient peu d’égalité, les partis de gauche vénèrent l’égalité sans forcément la rendre effective mais font fi des libertés… Quant à la fraternité, en France et en Europe, elle est surtout le fait des associations humanitaires, restaurants du cœur en France, des bénévoles du Secours Populaire ou Catholique, et, tout de même il faut le dire, d’un certain nombre de nos concitoyens qui, « pas si riches que ça », donnent ce qu’ils peuvent « de bon cœur » notamment dans les catastrophes climatiques qui ravagent des villages et des terroirs, ou pour les SDF, les réfugiés, les plus démunis, les handicapés…

     

    La fraternité ce « parent pauvre » a cependant bon nombre d’ennemis, dont toutes ces minorités agressives, revendicatrices de droits, qui manifestent dans la violence, dans l’ostentation, et qui ne se liguent entre elles que par opportunisme d’intérêts, toutes aussi nihilistes et faussement anarchistes libertaires les unes que les autres, qui se battent et se concurrencent entre elles…

     

     

  • Sensation et conscience

    … L’intensité des sensations, de tout ce que l’on ressent, éprouve, de tout ce qui nous émeut… S’accorde mal avec l’intensité de la conscience que l’on a des choses…

    Mais vivre avec des sensations et avec des émotions n’interdit pas à la conscience d’exister, de se manifester, parce que la conscience, reconnaissant la réalité des sensations et des émotions, parvient à situer et à dimensionner ces dernières, de la même manière que l’on voit et appréhende et suit une rivière traverser un paysage, ou qu’un coléoptère cheminer le long d’une allée de jardin.

    Il en est une de sensation, dont il est impossible de se défaire ou de ne pas avoir, c’est celle en laquelle on se sent être, exister, « dans sa peau, dans ce dont on est fait », en même temps que tout ce qui vit autour de nous : un chat, une abeille, une fourmi, un ami, n’importe quelle personne de proche de nous ou que nous ne connaissons pas… que nous ne pouvons pas être… Parce qu’on est « seul dans sa peau » comme est « seul dans sa peau » tout être vivant… L’intensité de la conscience se révélant alors impuissante…

     

     

  • Prôné, saucé et resaucé ...

    L’enseignement de l’Arabe dans les écoles parce que dans notre pays, la France, 10 % de la population est issue de pays où l’on parle l’arabe – en gros les pays du Maghreb, du Sahel et d’une partie du Moyen Orient… L’Arabe, donc, considéré comme l’Anglais, langue « d’usage courant »…

    La fermeture des « mosquées radicalisées » parce que, fermer un lieu de culte, c’est croire et plus précisément « faire croire » que des fanatiques du djihad ne pourront plus « prêcher » la « haine de l’infidèle » dans leurs discours… Alors que, ces mosquées fermées, ils se retrouveront dans des lieux clandestins voire en plein milieu de rues pour « prier » et appeler au djihad…

    Moraliser, modérer, réglementer, filtrer, policer les réseaux sociaux, afin de rendre la société moins violente, alors que la violence et que l’agressivité au quotidien se manifestent dans les comportements en toutes sortes de situations dites « sensibles »… Ce qui équivaut à détruire l’analyse médicale qui annonce un cancer, sinon le messager lui-même en lui interdisant de dire, de montrer…

     

    Et, par les voix des partis politiques, des syndicats, des associations, des médias, de l’opinion publique générale, tout cela demandant sans cesse des moyens accrus, donc de l’argent, toujours plus d’argent… Des plans et des projets dans les banlieues, de l’éducation, de la culture (mais en vérité une culture fondée sur de grandes fresques murales, de tags « artistiques », du rap, du « tam-tam-battement- de – cœur – de - pieuvre », de musicalarue canabistique cocaïnique, d’art et de théâtre de rue, de saltimbanqueries caricaturales pourfendeuses d’injustices et de stigmatisations messagères d’un vivre autrement ensemble, tout cela méli-mélo dans une grande convivialité ambiante censée briser les mers gelées et les solitudes)…

    Et des maisons des jeunes, des lieux de vie de création de lien social et d’expériences et de projets « novateurs »… Ce qui « désarmerait ? » les djihadistes, mettrait à terre la haine, en somme « referait le monde »…

     

    Eh bien merde, tout ça, on voit bien que ça ne marche pas comme espéré et que c’est même « contre - productif » !

    Et ce qui est déplorable, rageant… Et injuste aussi… C’est de constater que quand tu dénonces tout ce qui est prôné, saucé et resaucé par les partis de droite et de gauche, par les syndicats, par les associations, par les médias, par l’opinion publique générale suscitée orchestrée… T’es qualifié de fachiste, d’extrême droite, de réactionnaire !

    Allez – vous faire cuire un œuf – et même la douzaine – tous, tant que vous y êtes, à « refaire le monde »… Sans un seul moment de votre vie, de vous refaire vous, et même d’envisager de vous refaire ! 

     

    Cela dit, hier 21 juin solstice d’été, c’était la fête de la musique – bonjour les effets spéciaux technologiques de scène et de lumière en format hyper géant en plein air … Et salut le « Grand Message »… Alors qu’à deux kilomètres de tout ça, à Paname, un immeuble venait d’exploser et que dix millions de Français qui ne sont pas tous loin s’en faut des « venus d’ailleurs » vivent en dessous du seuil de pauvreté – en dépit des aides sociales et du minimum garanti (soit dit en passant, y’a des gens – pas forcément des « venus d’ailleurs »- parmi les dix millions de pauvres, qui n’ont aucune aide sociale, pas de minimum garanti)…

     

     

  • Agressivité sous couvert d'anonymat

    … L’un des signes les plus visibles, les plus fréquents, au quotidien vécu, d’agressivité sous anonymat, c’est le coup de klaxon rageur de l’automobiliste (souvent masculin la trentaine bien portante ou la cinquante- soixantaine confortable – rassis ) se considérant importuné ou gêné dans sa manœuvre sûr de lui de sa conduite de sa capacité à circuler aisément en environnement urbain ; et très enclin à mépriser, à prendre pour un « beuh-beuh » celui ou celle qui hésite sur une direction à prendre, est « trop lent à réagir », rate une sortie dans un rond point, ne dispose peut-être pas d’un GPS…

    Le ou la « ciblé(e) » ne pouvant répondre à ce malotru, à cet imbécile crasse, dont il, elle ne voit pas le visage, mais juste le « cul riche et gras » de la bagnole cossue du « klaxomerdeur » (bon c’est vrai aussi, la bagnole peut être une Fiat Panda)…

    En effet, en plein embouteillage et impossibilté de faire arrêter le malotru, de descendre de son véhicule et de « mettre un pain » au malotru, le « ciblé » ou la « ciblée » ne peut se venger autrement que par un « bras d’honneur  à s’en bleuir le creux du coude » !

    Honte, rage et fureur exprimé haut et fort et publiquement, à l’adresse de ces crétins d’automobilistes rageurs qui, en France (est-ce pareil ailleurs?) sont légions, tous aussi imbéciles crasses qu’ils sont, puant d’individualisme forcené, d’arrogance, de vulgarité, de brutalité !

     

  • Humanisme

    … Ce que l’on appelle « humanisme » avec tout le « cortège » de pensées morales, de dispositions prises pour qu’une société et une civilisation fonctionne au mieux, et que l’on conforte, développe et dont on débat… Et que l’on sublime…

    N’est qu’une « couverture » sous laquelle on dissimule une nudité brute, odorante, fragile ; une couverture que d’ailleurs on ne cesse de salir…

    L’humanisme n’est rien d’autre que l’essentiel de ce qu’il est, mais dont peu d’entre nous font état : c’est une conscience aiguë de l’existence de l’autre, des autres autour de nous, de l’existence de tout ce qui vit en même temps que nous sur cette planète, dans les airs, dans les eaux, sur la terre ferme…

     

     

  • Compassion ...

    … La compassion pour ce qui ne ressemble en rien à ce que l’on est, pour ce qui est tout ce dont un autre est fait et nous est étranger, mais que parvenons autant que possible à exprimer et à montrer lorsque l’autre se trouve en situation inconfortable ou dramatique… N’est pas forcément, pour autant « juste et authentique », dans la mesure où nous méconnaissons les raisons qui ont entraîné une situation difficile dans la laquelle l’autre se trouve…

    La compassion, calme et réfléchie, dénuée de sentiment exacerbé, d’émotion, et n’étant plus celle qui est dictée par une « morale conventionnelle », est la marque d’un être qui ne se laisse pas abuser par ce qu’il voit, entend, sent, touche autour de lui… Ni par ce que l’on lui fait voir, entendre, sentir, toucher…

     

     

  • Intranquilité ...

    … Sans intranquilité, il n’y a peut-être pas d’intériorité…

    Mais cette intranquilité, au mieux gérée, difficile à vivre en soi – et cependant nécéssaire quoique cela puisse se discuter – rend l’intériorité, aussi paradoxal que cela paraîsse, « confortable » voire « heureuse »…

     

  • Reconnaissance en disparition, violence accrue

    … Le monde du 21ème siècle est celui du renoncement à la reconnaissance des êtres et aussi celui de la violence des uns et des autres partout dans le monde mais peut-être surtout dans les pays dits développés…

    La reconnaissance est remplacée par la visibilité, la violence est diffuse, masquée, feutrée, latente…

    En ce temps présent de visibilité aussi instantanée qu’accrue – et « sanctifiée » par des « like » et des « nombres de vues » de tout un chacun sur les réseaux sociaux, ou encore marquée par des bandeaux rouges autour de livres « best-sellers du moment » dans les étals des grandes surfaces commerciales boutiquières ; s’attacher à sauvegarder son intériorité, sa personnalité, sa capacité à rêver, à imaginer, à penser, et à éviter que son intériorité se fonde dans celle des autres – en quelque sorte se nivelle en se laissant porter par le courant général… C’est assurément prendre le risque de ne jamais être reconnu, de n’être que très peu visible, et c’est aussi prendre le risque d’être confronté à la violence diffuse, masquée, feutrée (et parfois manifeste et brutale) des uns ou des autres en s’exprimant…

    D’ailleurs se pose cette question : « pourquoi exprimer » et -ou - « exprimer quoi et de quelle manière » ? …

    Ce que l’on entend soi-même de ce que l’on dit aux autres, et même ce que l’on se dit à soi-même et qu’écoute notre pensée… C’est peut-être à cela qu’il faudrait renoncer, du moins en partie…

    Y-a-t-il « quelque beauté » dans ce renoncement là ?

    La compréhension que les autres ont de nous, est faite de mésintelligences complexes, au mieux, d’intelligences incomplètes…

     

  • Athée, résolument athée ...

    … Athée, résolument athée que je suis, iconoclaste des religions, des cultes, des églises, des mosquées et des synagogues et autres édifices et lieux de culte, des rites, des ors, des décors, des tiares et de toute la pompe dont s’entourent et avec laquelle s’affichent les dignitaires des cultes lors des cérémonies religieuses, des célébrations et des réunions de pratiquants… Farouchement hostile à tous les fanatismes religieux, à leurs dérives et à leurs professions de foi dans lesquelles les fanatiques présentent un dieu combattant, guerrier et vengeur… Et tout aussi hostile aux obscurantismes et aux superstitions, au « para normal », à l’ésotérisme, à l’occultisme, à la magie, à la sorcellerie…

     

    Il n’en demeure pas moins que je partage certaines valeurs sur lesquelles se fondent des croyants, c’est à dire des valeurs humaines faisant état de qualité de relation, d’esprit, d’âme, de conscience, de liberté, de responsabilité, de fraternité, de solidarité, et même de pardon quoique le pardon c’est très difficile, d’engagement de comportement et d’exemple donné, de toutes sortes de questions que l’on peut se poser, en particulier sur le sens même de ce à quoi l’on croit, sur le sens de ce que l’on fait, de ce que l’on exprime… Et qu’à ce titre, je puis fréquenter des chrétiens, des musulmans, que je peux avoir pour amis…

     

    Chrétien, Israélite, Musulman, si tu es poursuivi et persécuté, recherché pour être emprisonné ou tué… Je te cacherais dans ma cave ou dans mon grenier… Mais je ne t’accompagnerai pas, Chrétien, par exemple jusque dans le Sacré Chœur de la butte Montmartre, édifice construit sur le sang des communards de 1871 ; et, Musulman, je déplorerai toujours que tes femmes soient voilées, et, encore, les uns et les autres, chrétiens ou musulmans, ne me parlez pas de glaive, de kalachnikov, de vertu, de morale, de messe, de prosternation le cul en l’air, d’offrandes, de pénitence, de repentance, de signe de croix, de génuflexion, de pas de vache le vendredi, de pas de cochon, de carême, de ramadan… À la rigueur de crèche de Noël oui (mais de préférence dans les maisons, sur des marchés d’artisans, dans les églises, plutôt que dans des mairies)…

     

     

  • Gommer sans déchirer ...

    « Certains jours, j’ai rêvé d’une gomme à effacer l’immondice humaine » [ Louis Aragon ]

     

    … Il faut dire que certaines variétés d’immondices incitent à fortement appuyer de la gomme sur ce qui macule le papier et heurte le regard… Alors, au risque de déchirer la feuille de papier, avec la gomme on frotte vigoureusement, et ne parvenant point pour autant à faire disparaître l’empreinte laissée par ce qui maculait le papier ; rageusement l’on frotte encore plus fort et la feuille se déchire…

    Gommer sans déchirer, n’est pas encore « entré dans l’Histoire »…

    Et, ne plus avoir besoin de gomme n’est pas, non plus, encore, « dans les cartons de l’Histoire »…

     

     

  • Les actionnaires

    Actionnaires

    … Contre les actionnaires, contre les fanatiques religieux, contre les obscurantismes, contre les Poutinistes, contre les voyous, contre les pédophiles… Même combat !

     

    Les belles et opulentes villas des oligarques russes, des princes Qatari et Saoudiens, dans les paysages méditérranéens du Sud Est de la France et de la côte Basque et en d’autres régions de tourisme de luxe, sont une injure à la nature…

     

    Les assemblées d’actionnaires des grands trusts et multinationales de la finance, du marché de la consommation, du tourisme, des loisirs, des équipements ménagers, des technologies du numérique, de l’économie, de la pharmacie, de l’industrie et de l’agriculture, violentent et défigurent le paysage humain…

     

    L’actionnariat tue le salariat, il commence par le réduire, puis une fois réduit il le paye aussi peu qu’il le souhaite, avant de l’exporter là où il le paye encore moins, de le détruire là où il lui coûte trop cher… Afin de réaliser le plus de profit possible et de rémunérer les actionnaires en pourçentages toujours plus élevés… Ce qui convient en particulier aux retraités américains, canadiens, australiens, chinois, indous, allemands…

     

    La société dans son ensemble, les partis politiques se réclamant d’une gauche ou d’une droite modérée, les puissances médiatiques – presse télévision – le « commun des mortels » dont le pouvoir d’achat si malmené qu’il soit n’en demeure pas moins encore relativement satisfaisant si l’on veut… N’en parlent trop guère, des actionnaires, des dividendes… Et « titillés» et incités qu’ils sont par les médias et dans les réseaux sociaux ; les diverses composantes sociales – dont le commun des mortels – ne font état que de sécurité défaillante, de violences au quotidien, d’agressions, d’incivilités… Faisant ainsi assaut de propos « moralisateurs » et tentés de voter pour un parti qui prétend les défendre, restaurer l’ordre, etc. …

     

     

  • Protection sociale en France

    … Notre système Français de protection sociale – notamment en matière de santé publique - aussi critiqué qu’il soit dans les autres pays…

    En dépit – il faut tout de même le dire – de quelques abus…

    Est inégalé et d’ailleurs, bon nombre de pays nous l’envient.

     

    Ne serait-ce qu’en m’exprimant publiquement, haut et fort, au sujet de cette question de la protection sociale en France, je défendrai toujours avec détermination et constance soutenues, le système de protection sociale Français… Tout en ayant conscience – et ne les niant pas – de ces quelques dérives et abus qui pervertissent ce système et contribuent à le mettre à mal…

     

    En France est désigné comme maladie de longue durée (ou affection de longue durée) l’une des 30 maladies figurant sur la liste conçue par l’assurance maladie française, (dont entre autres, le cancer, la tuberculose, le sida, la sclérose en plaques, les maladies coranariennes et l’insuffisance cardiaque, le diabète, toutes maladies ou affections nécessitant un traitement, des soins, des opérations, un suivi médical)…

     

    Ce dispositif a été créé en 1945, et fut mieux défini et précisé, durant le second mandat présidentiel de Jacques Chirac… Où fut instauré dans la prise en charge à 100 % de tous les soins, consultations, interventions, le transport en taxi, ambulance, des personnes devant se rendre pendant plusieurs semaines ou mois chaque jour, dans un centre de traitement – aller retour entre leur domicile et le centre de traitement ; sans devoir faire l’avance de quelque frais que ce soit…

     

    Dans des pays tels que les USA, le Canada, l’Australie, et bien d’autres pour ne pas dire quasiment tous, le « citoyen lambda » débourse afin de s’assurer au mieux, bien plus que ne contribue le citoyen Français par la cotisation qu’il verse au régime général de la sécurité sociale, augmenté de sa cotisation à une mutuelle complémentaire…

     

    Comment fait un Américain, un Canadien, un Australien, qui doit suivre un traitement fréquent durant plusieurs semaines ou mois dans un centre médical, hôpital situé à 50 km de son domicile, s’il n’ a pour se déplacer qu’un vélo ou que ses jambes ?

    Et, selon le principe de la liberté de cotiser ou pas, afin de s’assurer – ou de ne pas s’assurer - auprès d’une mutuelle ou compagnie d’assurance, comment fait cet américain, ce canadien, cet australien, pour se soigner (par exemple pour un cancer) s’il n’a délibérément rien prévu ou s’il n’a, pour des raisons budgétaires le concernant, prévu que le minimum ?

     

    Les démocrates au gouvernement des USA n’ont jamais pu faire instaurer une couverture médicale universelle (par des cotisations rendues obligatoires) parce que dans ce pays, les USA (et d’ailleurs bien d’autres) les gens « aisés » ou « moyennement aisés » (et à plus forte raison les «individualistes à très petit budget »), ne veulent absolument pas payer pour tous (ils veulent bien payer mais pour eux, pour leur confort et sécurité personnels – encore qu’en se ménageant la liberté de payer ce qu’ils veulent bien accepter de payer en louvoyant sur les risques encourus)…