Articles de yugcib

  • Le grillage, aussi serré qu'il soit, laisse l'air passer

    … Cette liberté que nous prenons en nous exprimant, en nous exposant, sur quel sujet que ce soit, de l’ordre personnel ou intime, ou d’un ordre plus général ; soit nous la prenons, inconscients ou pusillanimes que nous sommes, en face de tout ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire ; soit nous la prenons avec la connaissance de ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire… Mais la connaissance est diffuse, c’est comme si nous avancions sous un ciel nuageux annonciateur de pluie dans l’espoir que la pluie ne tombe pas…

     

    Et la connaissance de ce qui nous épie, ce n’est pas l’acceptation de ce qui nous épie (quoique parfois si), c’est en somme, « faire avec » et donc s’adapter ( ce qui n’est pas la même chose que d’accepter de plein gré ou par démission ) … Mais l’adaptation exige de se résoudre à un effort d’imagination, de « travail de langage » dans le propos ou dans l’écrit – ou dans l’image produite – de telle manière que ce que l’on exprime « librement », puisse en quelque sorte « passer entre les projectiles », ce qui est loin d’être aisé…

     

    Sous les rois, il y avait les bouffons ; sous les dictatures de nos jours, il y a ce qui parvient à être dit sans être empêché et qui échappe aux mailles du filet ( comme par exemple un garde -manger d’antan, grillagé très serré, qui ne laissait pas passer les mouches ni les moustiques mais tout de même de minuscules bestioles ailées )…

     

    Sous la dictature des systèmes d’investigation automatisés et robotisés, c’est « un peu plus difficile » de ne point être empêché de dire… Mais c’est possible, et cela le sera toujours, parce que l’intelligence dans l’imaginaire et dans l’adaptation (et donc dans le « faire avec ») battra d’une longueur l’intelligence artificielle des robots et des systèmes d’investigation automatisés…

     

     

  • Le livre c'est la liberté non surveillée

    Livre dans metro

    … Quand vous ouvrez un livre, vous n’avez pas besoin d’identifiant ni de mot de passe sécurisé pour accéder à la première page de ce livre.

    Vous ne cochez pas de conditions générales d’utilisation très longues à lire, aucun algorythme ne suit votre lecture afin d’exploiter, de profiler ce que vous lisez , aucune application, aucun message publicitaire ne vient interrompre votre lecture…

    Ce livre après l’avoir lu, vous pouvez le prêter, le donner, le déposer dans une boîte à livres, le céder pour un prix nettement inférieur au prix que vous l’avez acheté, dans un vide grenier par exemple…

     

    Il n’en est pas du tout de même lorsque vous lisez quelque chose sur internet et en particulier sur Facebook, instagram, sur un site, sur un blog, sur un forum… Car sur la Toile où que vous alliez, vous êtes épié, identifié, profilé, et tout ce que y faites sur la Toile, lire, vous exprimer, poster une photo, une vidéo, consulter une page web, est exploité – soit disant selon vos préférences ou vos choix cochés dans les conditions générales d’utilisation (CGU) – mais en réalité les Géants du Net que sont Microsoft, Google et Amazon entre autres, agissent et interagissent avec leurs partenaires, dans leur intérêt ou par pression exercée par un partenaire ou un concurrent dominant sur le marché… Ou même encore par influence dominante et croissante d’ une grande puissance économique et tentaculaire mondiale (en l’occurrence la Chine) …

    Les réseaux sociaux, avec leur système de modération, leurs règles de fonctionnement, n’échappent plus désormais, à ces pressions exercées par les puissances dominantes ; la liberté d’expression étant « toute relative » et donc seulement apparente, sous contrôle et canalisée…

     

    … Le livre c’est la liberté non surveillée… Sauf que…

    Pour que le livre soit réellement la liberté non surveillée, il faudrait qu’il soit acheté par paiement en espèces…

    En effet, par carte bancaire et d’autant plus – pour moins de 50 euro - « par contact » et si, de surcroît vous avez une carte de fidélité du magasin ; ou si vous achetez le livre sur internet, Amazon ou autre centrale d’achat en ligne, alors vous êtes « profilé »…

    Tout ce qui s’achète sur internet (dont Amazon), implique automatiquement que l’on soit « profilé » et identifié, répertorié…

     

    … Une idée pour un film de « science fiction sociétal » :

     

    Dans un futur « moyennement lointain » mettons dans les années 2150, dans les transports publics, trains, métros, bus, l’on voit des gens de tous âges, beaucoup de jeunes en particulier, assis sur leur siège ou debout dans le bus, le métro, le train… Tenant un livre entre leurs mains… Alors qu’un siècle et demi plus tôt, les gens de tous âges dont beaucoup de jeunes, avaient en main un smartphone…

    C’est là une première scène du film…

     

     

     

  • Ah, dans l'temps ! ...

    … L’on peut avoir la nostalgie du passé – pour celui ou celle, aujourd’hui encore assez âgé pour travailler, notamment en tant que salarié- en regard de ce monde actuel dans lequel on vit « où tout part en Javel » ; la nostalgie oui, ou le regret de « ce qui n’est plus, et à jamais perdu » … Cela peut se comprendre, on peut compatir…

     

    Mais… Occulter la dureté des temps anciens, pour des millions de gens dans notre pays, notamment quand il y avait du travail pour tout le monde (MAIS 44 h ou 48h par semaine), quand il n’y avait pas de machine à laver et que les chiottes se trouvaient au fond du jardin, et qu’on ne mangeait du poulet que le dimanche… Ce n’est « pas très honnête » !

     

     

  • COP 27 Charm-El-Cheikh novembre 2022

    … L’une des plus grandes priorités -parmi de très nombreuses de ces très grandes priorités – de la COP 27, serait l’annulation des Jeux Olympiques d’ Hiver en Arabie Saoudite en 2029…

    D’ailleurs il n’est pas sûr du tout qu’en 2029 puisse se tenir une COP numéro tant ! (avant la COP 27, c’était la COP 26 en novembre 2021 ; s’il y en a une tous les ans en novembre, en 2029 ce sera COP 34)…

    D’ici là … … …

     

    J’ « imagine » que, autour des grandes tables de restauration dans le salon de reception du grand palais architecture futuriste où vont dîner et souper (plus petit déjeuner), à Charm-El – Cheikh ; toutes ces sommités de grands chefs d’états, présidents, rois, princes, journalistes, climatologues, scientifiques, prévisionnistes (et leurs accompagnants) ; que les menus ne seront pas, par exemple :

    Petit salé aux lentilles ou filets de hareng riz ou poulet haricots mangetout, précédés de crudités jambon ou assiette de charcuterie, et avec pour dessert camenbert Président et pomme ou mandarine…

    Et que toute cette « clique de haute volée » ne va pas dormir dans des « Formule 1 du coin » (ou ce qui y ressemble) – d’ailleurs il faut dire que cet endroit qu’est Charm – El – Cheikh, est l’un des plus grands complexes touristiques les mieux équipés de la planète, l’une des destinations les plus prisées, les plus proposées par les Touropérator, « séjours de rêve et de farniente »…

     

    Dans la liste (la longue liste des urgences pour faire face au changement climatique et à ses conséquences dramatiques), outre l’annulation des Jeux Olympiques d’Hiver en Arabie Saoudite en 2029 ; l’arrêt des croisières sur les paquebots géants des mers 6000 passagers, et des croisières de luxe pour privilégiés pleins aus as, le gel et l’arrêt de la construction de ces énormes navires de croisière, la fin de la circulation des avions jets privés, de la circulation sur les mers et sur les océans de ces super tankers chargés de milliers de containers… S’impose… Mais cela, dans les discussions autour des tables de conférence de la COP 27, des COP précédentes, n’est guère évoqué, ne fait pas l’objet de quelque remise en question que ce soit !

     

    C’est que… Le changement climatique et l’urgence écologique, géré selon les vues des dominants, des décideurs et des « grands spécialistes et penseurs du changement climatique » ça crée des milliers, des centaines de milliers d’emplois nouveaux, et ça fait passer à des modes de vie différents non pénalisants ! (En somme la face « éclairée et emplie de promesses avec argumentation à l’appui)…

    Le « problème » est que les nouvelles technologies décarbonées, les concepts d’habitats et architecturaux, de gestion des espaces citadins, des paysages en milieu de peuplement, les moyens de transport envisagés (voiture, train, avion, vélo et engins roulants) ; que tous ces modes vie avec équipements adaptés, dans ce qu’il est convenu d’appeler du « développement et de la croissance durables »… Le « problème » est que tout cela, si bien pensé – et « dans les cartons » des concepteurs – est en général assez peu accessible à environ dix millions de Français en dépit de « quelques aides de l’État »… Et, encore moins accessible à au moins trois milliards de personnes sur notre planète…

     

     

  • La démocratie en danger

    … Le modèle des démocraties occidentales se fondait il n’y a encore pas si longtemps (l’espace d’une génération pour ainsi dire) sur des États pouvant décider par eux -mêmes (par leurs dirigeants et représentants élus), sur des partis politiques représentatifs de la société dans un pays, sur une économie productiviste d’échanges et de circulation libre des biens dans une relation entre patrons, producteurs, entrepreneurs, salariés et clientèle, dans un environnement local, régional ou plus élargi…

    En somme dans une économie qui n’était pas encore sous la domination des détenteurs d’énormes capitaux que sont de nos jours les financiers, les banquiers et les sociétés d’actionnaires, et non plus des patrons et des entrepreneurs, comme jadis (quoiqu’il en existe encore mais dans quelles conditions?)…

     

    La révolution numérique, les Géants du Net que sont Microsoft, Google, Amazon, entre autres avec leurs centrales de données ; la bio et nano technologie, la robotique, la vidéo surveillance et la reconnaissance faciale, ont fait disparaître le lien social auquel s’est substitué l’individualisme entretenu, provoqué mais aussi et surtout contrôlé, sur fond de consommation de masse notamment en produits standardisés de loisir et de culture…

     

    Le pouvoir est aux mains de personnages inidentifiables ou d’entités dirigeantes non élus par les peuples…

    Ainsi les révolutions de jadis, celles des soulèvements populaires dans la France du 17ème siècle, celle de 1789 qui a mis fin à la monarchie absolue et à l’Ancien Régime, celle des Bolcheviks d’octobre 1917 en Russie, et bien d’autres encore de ces révoltes des peuples contre leurs oppresseurs… Ne peuvent plus se faire de nos jours comme elles se faisaient, parce qu’il faudrait pouvoir opposer aux « entités » dominantes, des comportements (de chacun et de tous) plutôt que des mouvements de foule, des comportements assez relayés pour que les entités dominantes perdent leur pouvoir…

     

  • Internet vecteur du pire et du meilleur

    … Dans les rapports humains à tous niveaux et de toutes dimensions de relation, la stupidité est écoutée, l’intelligence ignorée et l’éducation n’est plus à la mode… En général…

    Dans ces mêmes rapports humains notamment par la communication et par la diffusion de ce qui est exprimé ou montré sur internet et sur les réseaux sociaux, c’est encore pire que dans le réel de l’actualité au quotidien ; la stupidité est applaudie – à plus vrai dire « likée », l’intelligence « zappée » et l’éducation brocardée…

     

    Mais, si internet se fait vecteur de stupidité et de crispations, et cela à grande vitesse de diffusion et de lieu en lieu, de relai en relai… Internet peut-être aussi vecteur de résistance à la domination de la stupidité, de l’inintelligence et de l’éducation dévoyée ; ainsi que de changements dans les rapports humains… Mais sans doute pas cependant avec la même vitesse de diffusion que la stupidité et que les crispations…

    La résistance existe mais elle est atomisée, dispersée, et encore écrasée sous le poids de la stupidité, de l’innintelligence, des crispations, des obscurantismes…

     

  • Le nom des gens, film de Michel Leclerc, réalisé en 2010

    … Vendredi 4 novembre à 21h 05, sur Chérie 25…

     

    … J’aurais bien du mal à rédiger un texte résumé analyse de ce film mettant en scène un quadragénaire jospiniste et une militante de gauche, mêlant leurs origines et leur histoire, leur « parcours de vie » depuis leur enfance, et leurs rapports avec leurs parents, de milieux différents…

    Déjà, tout au long du film, les dialogues « cartonnent » et « tambourinent » à un rythme difficile à suivre, en réparties si rapides qu’elles en sont inaudibles…

    Je n’ai en conséquence, pas compris grand’chose dans ce film, d’autant plus que la fonction « subtitel » (sous titres) était inopérante sur Chérie 25, contrairement à d’autres chaînes sur lesquelles cette fonction « sous titre » est disponible…

    J’ai tout de même regardé jusqu’à la fin, « assez barbé » que je fus, du début jusqu’à la fin… Cette fin où l’on voit le quadragénaire héros de l’histoire, sortir d’un lac ou d’une mare, un cygne mort qu’il prend dans ses bras… Bon sang, me suis-je dit « le cygne il est crevé, y’a pas de quoi en faire un fromage » !

    Ce film à mon sens (ou plus précisément dans ma « vision du monde d’aujourd’hui », qui date de 2010 – une époque peut-être un peu moins perturbée que celle depuis 2020 – est « assez représentatif » d’une culture de gauche intellectuelle de milieu aisé, de grande ville, de pièces de théâtre « dans le vent », d’émissions télé « talk show » de rappeurs et d’humoristes déjantés, d’écrivains (de moins de 30 ans) venant de sortir leur « premier roman », et d’artistes producteurs d’albums nouveaux, arborant, invités sur les plateaux télé, des tenues vestimentaires excentriques, des bonnets, des casquettes, des chaussures assortis, etc. … Toute une « faune » bien dans le vent de l’actualité people, de gens plébiscités sur les réseaux sociaux totalisent des « kilo vues » sur Facebook et sur Instagram…

    Une « culture » dont je suis à « mille lieues », à laquelle non seulement je n’adhère pas, mais que j’ iconoclaste et pourfends, à la quelle j’oppose mon vocabulaire à leur vocabulaire, à leur langage d’effet de mots et de formules « qui en jettent »… J’irais même jusqu’à dire au risque de me faire lyncher « une culture de racailles de haut vol »…

     

    … Bon, peut-être « mérit’je » un énorme zéro de conduite pour n’avoir en aucune façon, su apprécier ce film…

     

     

  • Journal intime

    Journal

    … Avant, les gens tenaient un journal intime sans se demander si cela pouvait avoir une portée, sans se poser la question de savoir qui cela allait intéresser… Ils écrivaient pour eux, peut-être pour des proches, pour « quand leurs enfants ou petits – enfants les liraient »…

    Aujourd’hui, ils se mettent en scène et en spectacle bien plus par image que par écrit, sans se poser la question de savoir comment et par quoi plutôt que par qui, ils sont observés…

    Ils sont en fait, beaucoup plus observés, que lus ou vus… Observés par des « entités épiantes »…

     

  • L'attention portée aux autres

    Pensee sur l attention

    … Seront-ils plus de quatre ?

    On peut le penser, mais à vrai dire, qu’ils soient quatre ou plus, savent-ils à quel point ils se sentent responsables de ce qu’il faut bien appeler là, un engagement ? (par exemple en affichant sur son mur de facebook même si le seul fait de l’afficher ne prouve pas que l’on s’engage)…

     

    L’attention portée aux autres n’implique pas forcément l’adhésion à ce qu’ils font et (ou) à ce qu’ils sont… Mais implique – ou devrait impliquer – que l’on ne les brise pas, les autres… Sauf ceux et celles de ces autres, qui eux, elles, nous brisent… Les pires de ces autres là, qui nous brisent, étant ceux qui nous brisent à notre insu en n’ayant pas l’air de nous briser…

     

    Reste à savoir comment briser les « qui nous brisent »… Car c’est bien là que ça se complique… Par la violence, mais quelle forme de violence ? Par un « regard noir » ? Par le silence ? Par des mots « kalachnikov » ? Par un comportement qui n’est pas « dans la norme » et qui interpelle ? Et que faut-il briser en eux ? Et, n’y a – t – il pas aussi, « quelque chose en soi » à briser ?

     

    L’attention portée aux autres ne consiste pas forcément à leur donner – de tout son cœur et de toute son âme et en y croyant très fort – ce que l’on pense être bien ou bon pour eux ; mais ce qu’ils attendent de nous que nous ne leur donnons jamais…

     

     

  • l' Histoire

    … Si l’Histoire se doit d’être partiale et objective, de s’en tenir aux faits réels en l’absence de jugement et surtout d’arrangement dans le sens qui convient (pour une majorité d’entre nous selon des valeurs établies et reconnues)…

    Il n’en demeure pas moins que les salauds, les vrais/vrais salauds, qui ont été identifiés, dont on connaît les actes qu’ils ont commis ; sont mémorisés, évoqués dans les livres, dans les écrits, par ce qui est documenté, en tant que tels qu’ils ont été, c’est à dire des salauds, des vrais salauds pour toujours ; et que dans 50 ans, dans 300 ans, dans 1000 ans, ce seront toujours des salauds, des vrais salauds…

     

    Ainsi les Franquistes du temps de la guerre civile espagnole 1936/1939, sont et seront à jamais, des salauds.

    Ainsi les miliciens de 1943/1944, du temps de Pierre Laval et du maréchal Pétain, sont et seront à jamais des salauds.

     

    L’on ne voit nulle part en France, dans aucun village, dans aucune ville, en aucun lieu de commémoration et de mémoire avec célébration annuelle, de stèle, de monument souvenir avec noms gravés, de « miliciens morts dans l’action » (« il ne manquerait plus que ça, si de tels « monuments » existaient, ils seraient une insulte à la France!)…

     

    Les religions ont inventé le Paradis et l’Enfer ; l’Histoire met en évidence une autre sorte de paradis, une autre sorte d’enfer (tous deux éternels), soit pour les morts « pour une juste cause » le souvenir commémoratif et la mémoire, l’évocation du courage, du sacrifice, du combat pour la liberté, pour la défense de leur pays, de leurs familles ; soit pour les morts qui furent de vrais salauds, le souvenir et l’évocation des actes de barbarie, des crimes et des violences qu’ils ont commis…

     

    Ce qui est surprenant, pour ainsi dire aberrant, c’est que les vrais salauds de leur vivant, ayant conscience de leur « salopardise » et délibérement des vrais salauds, puissent ne pas penser que dans 50, dans 100, dans 300 ans, dans 1000 ans, ils seront toujours vus en tant que vrais salauds, sachant que l’Histoire les précipite dans l’enfer (l’ « enfer » de l’Histoire)…

    Un « Dieu » qui existerait, que penserait-il de cela ? Serait-il « quand même/quand même » pour le pardon ? Pour « sauver  quand même » les vrais salauds ? Ben merde alors ! Un tel « Dieu » j’en veux pas !

     

    Finalement, le « vrai Dieu » c’est la loi du cosmos, de la nature, de la mécanique du vivant, loi de relation, de cause à effet, de symbiose, d’association, d’assemblage, d’opposition, de lutte pour la vie, de « solidarité  naturelle, nécessaire et occasionelle entre êtres d’une espèce menacée par un événement mettant en cause l’existence de cette espèce (ou d’un groupe dans cette espèce)… Et, dans cette loi là, du cosmos, de la nature, il y a de l’élimination nécessaire, inhérente à la mécanique de la vie, de ce qui est indésirable, dangereux…

    Les Franquistes de la guerre civile espagnole, les miliciens de Laval et de Pétain, étaient « à « éliminer »…

     

    … Dans le film « Lacombe Lucien », réalisé par Louis Malle en 1974 ; qui raconte la vie au quotidien en 1944 d’un jeune milicien en Dordogne, il y a une image très évocatrice et très parlante, très significative de la personnalité de ce jeune Lucien, lorsque ce dernier, adolescent de 10/12 ans environ, tue par plaisir manifeste (détail de l’expression de son visage au moment du fait) avec un lance pierre, un oiseau posé sur une branche…

    Un tel jeune dans un tel acte, ne peut, adulte, devenir ce que l’on appelle « une belle personne » ; aussi n’est – ce point étonnant, que ce Lucien Lacombe se soit laissé entraîner par l’occupant siégeant dans un château, pour être enrôlé dans la police allemande…

     

     

     

  • Des "kilo vues" ?

    … « Pour ma gouverne » et « à côté de la plaque par rapport à ce qui DOIT se savoir », expliquez moi ce que veut dire, dans « Réels et vidéo courtes » en bas à gauche de l’image à voir, écrit en blanc : « 789 K, 79 K, 1,6 M ( précédé d’un petit triangle pointe à droite ) ?

     

    Ces « K » est-ce que c’est des « kilo vues » ? Ces « M » est-ce que c’est des « mégatonnes de vues » ?

     

    Ça me pèle, ces « Réels et vidéo courtes » ! Et ces « kilo vues » !

     

    Ah, j’en vois une dans la liste en cliquant sur la flèche pour « suivante » , où on lit « 0 » sans K ni M

     

    Est-ce que les « kilo vues » ça remplace le Goncourt, le Nobel, le Fémina, le Renaudot, le Médicis ? Ou encore les cent mille exemplaires vendus du dernier roman de terroir à succès ?

     

    Finalement, ces « putains de kilo vues », c’est ça, aujourd’hui, la « Référence », le « Diplôme » !

     

    Tiens, et pourquoi, tant qu’à faire, on définirait pas sur la Toile, sur Instagram, Facebook, Twitter, Tik Tok… Au contraire ou par opposition aux « K » et aux « M » … « KMe », « MMe » ? (kilo merde, Mégatonne de merde) ? - rire… Rire iconoclaste et insolent !

     

     

  • Une idée pour un film de fiction horreur épouvante

    … Résumé :

     

    Des commandos terroristes lourdement armés, de fusils d’assaut, de mitrailleuses, de lance roquettes, de grenades, de lance missiles portatifs, en unités de combattants aguerris, bien organisés, très mobiles et opérant en réseaux, décident de se « spécialiser » dans l’attaque de chasses à courre…

    Sur le terrain où de déroulent des chasses à courre, avec meutes de chiens, cavaliers, rabatteurs ; en forêts dans de vastes domaines privés, ou en des lieux de chasse louée ; des guetteurs sont postés, munis de téléphones portables afin de renseigner les unités de combattants sur les mouvements, les déplacements des chasseurs à cheval, des rabatteurs, de la meute…

    Au moment jugé opportun, les combattants, encerclant à distance sans avoir été repérés, la totalité de la chasse regroupée pour l’hallali, « passent à l’action »…

     

    Dans un premier temps, le cerf traqué ayant réussi à semer la horde de chiens à ses trousses, atteint une large rivière, saute dans l’eau et se met à nager vigoureusement vers l’autre rive. Mais un tireur embusqué, de l’autre côté, derrière un talus broussailleux, s’apprête à faire feu sur le cerf. Avant qu’il appuie sur la détente, voilà – t -il pas que le chasseur embusqué reçoit une balle dans la tête, visé par un tireur d’élite du commando…

     

    Aussitôt après le coup de feu du tireur d’élite, les unités combattantes déterminées mènent l’assaut, depuis quelques centaines de mètres de distance, en lançant grenades, roquettes, engins explosifs, et mitraillant les chasseurs regroupés, ainsi que la meute, les chiens sous l’impact des balles, sont déchiquetés, décapités… Le massacre est complet, il n’y a plus aucun survivant, d’ailleurs les quelques chasseurs encore en vie, blessés, sont achevés d’une balle dans la tête…

    C’est la sixième chasse à courre qui, en la saison, vient de subir l’attaque de ces commandos terroristes anti chasse à courre…

     

    … Je ne suis pas « fondamentalement » anti chasse anti chasseurs… S’il n’y avait pas de chasseurs, il n’y aurait pas de battues pour éliminier des sangliers… Je suis « pour » les battues contre les sangliers, n’ayant aucune compassion pour cet animal qu’est le sanglier…

     

    Si, au cours d’une chasse proche de chez moi (j’habite une maison entourée de champs et de prés, non loin d’une forêt à flan de montagne) je vois un marcassin ou un jeune sanglier égaré, poursuivi par des chasseurs, et cherchant à trouver refuge ; je ne ferai rien, rien de rien pour le soustraire au sort qui l’attend, ce marcassin ou ce jeune sanglier égaré…

     

    Ma non adhésion à la pratique de la chasse se traduit, ni plus ni moins, par le fait que je n’ai jamais de ma vie, tenu en main un fusil de chasse, ni jamais non plus, accompagné des chasseurs…

    En revanche, en ce qui concerne la chasse à courre, là, je suis « archi contre » et je conspue les gens qui « trouvent qu’il y a de la noblesse » dans la pratique de la chasse à courre…

    Merde alors, quelle « noblesse » ? De la barbarie, oui ; de la barbarie « civilisée » de « riches à crever » qui voient là, dans cette pratique, un « grand exercice » de bravoure, avec des « codes », toute une « culture », tout un « art de vivre »… Et qui inspire des écrivains, des auteurs, des artistes peintres, « cynégétiques » !

     

    N’est pas né (e) celui ou celle qui m’offrira pour mon anniversaire, un « beau bouquin » sur l’art de la chasse à courre… Ou, soit dit en passant, sur la tauromachie !

     

  • "Se faire des nœuds au cerveau" n'est pas "dans l'air du temps"

    … Sauf que, « dans l’air du temps , s’invite ce que l’on pourrait comparer à des micro climats très localisés et épars… Que les « météologues officiels », connaissant leur existence, n’en font point état dans leurs bulletins…

     

    … « Des nœuds au cerveau », certes, dans la société d’aujourd’hui notamment, où l’on « fait dans le bref », voire dans le « raccourci », dans l’immédiatement accessible, dans la facilité, dans le « scoop du jour », dans (souvent) ce qui rejoint l’opinion générale majoritaire, dans ce qu’il est « convenu de penser et d’exprimer », dans l’effet d’émotion (qui fait sortir les mouchoirs ou au contraire suscite de la colère ou du rejet), dans le « rapide à lire » (donc dès que ça dépasse 15 lignes c’est illisible)… Des « nœuds au cerveau » donc, on n’aime guère s’en faire – ou alors « à la limite » il faut que les nœuds soient aisément défaisables…

     

    Est-ce que, cependant, les « questions essentielles » relatives au sens de la vie, de nos vies, allant dans le sens de la relation humaine ; dans le sens des aspirations de chacun, de ce qui motive et passionne des personnes de notre connaissance  ; est-ce que les questions que quasiment personne ne pose (et qui, lorsqu’elles sont posées, surprennent ou dérangent)… Sont des « nœuds au cerveau » lorsqu’on se les pose ou lorsque un tel, une telle, se risque à nous les poser ?

     

    « Il se trouve » que les « questions essentielles » sont souvent des questions difficiles… Et qu’il est vrai que les questions d’un ordre disons « plus pragmatique » (relatives au quotidien de vie) ; sont celles, ces questions, qui emplissent l’espace de communication et d’échanges, à 90 % …

     

     

     

  • Sans filtre, le film

    Sans Filtre, film réalisé par Ruben Östlund, Palme d’Or au Festival de Cannes 2022

     

    … Après avoir vu ce film de plus de deux heures, plus que jamais je déteste et déconsidère totalement cette caste de très gros possédants, dominants, et grands dirigeants PDG de multinationales et décideurs dans les secteurs de l’économie ; d’acteurs très en vue de la Mode, de personnages déjantés, immoraux, arrogants… Et tout ce qui gravite autour de ces personnages exécrables, tous d’un cynisme et d’un égoïsme fulgurant…

    Ce qui est montré dans ce film n’est absolument pas du cliché, c’est la pure vérité ! Cette racaille ultra friquée est comme un cancer vache qui détruit le grand corps de la société…

     

    … Mais il faut dire aussi que …

    ... "En gros" ou "pour faire simple", les Gros (les Très Gros je précise) dominateurs possédants prédateurs, sont soutenus et maintenus par les "demi et quart de gros voire les petits gros sinon même les petits qui font les gros comme le paon fait  la roue...

    Les "demi et quart de gros" sont légions, des légions de surcroît "boostées" par les petits gros et par les petits qui font les gros alors qu'ils ont le ventre plat - ce qui ne les empêche pas d'avoir assez d'estomac, les petits gros,  pour avaler ce que la société de consommation "caviard"homardise" et "accessibilise" à l'excès .

     

     

  • Absence ou silence

    … Un moyen « efficace » - mais c’est à voir – de faire comprendre l’importance de notre présence, c’est de nous absenter…

     

    Il n’est pas sûr du tout, que « faire silence » ou s’absenter en ne disant rien, en n’écrivant rien, soit « remarqué »… Notamment sur la Toile, sur les réseaux sociaux, sur « là où tout le monde va »… Parce que dans le réel de la vie au quotidien, dans un environnement de relation réel, il n’en est pas tout à fait de même… Quoique…

    Ainsi peuvent passer des jours sans rien d’exprimé, à la suite d’autres jours « féconds » en productions diffusées… Des jours, d’ailleurs, où sans interruption foisonnent, se superposent, s’entassent, tout ce qui s’exprime, « s’existe » des uns et des autres, sur la Toile…

     

    L’absence ou le silence n’est pas « un petit caillou blanc, bleu ou gris, jeté sur le chemin, comme est jeté ce qui est dit ou écrit à la vue de tous…

     

    Ce qui est sûr, vraiment sûr, c’est que l’absence, c’est que le silence, relativise l’importance de notre présence, et même la dilue…

    Et que se soucier de savoir – alors même que l’on ne le saura jamais – comment sera perçu notre absence, notre silence ; cela fait le même effet que d’ « avaler de travers »…

     

    Cela dit, il est « à peu près certain » que notre absence, que notre silence, est remarqué par ceux et celles qui attendent (ou suivent) ce que l’on va exprimer… Sous réserve cependant, de ce que l’on pourrait appeler , de « conditions de variabilité » qui surviennent…

     

    S’absenter, « faire silence », délibérément, c’est vain, c’est en quelque sorte un « suicide momentané sans mourir qui voudrait prouver que… mais qui ne prouve rien et qui est inutile…

    Provoquer, iconoclaster, « faire un bras d’honneur », c’est peut-être « préférable » dans la mesure où cela force la réaction… Sauf que la réaction assez souvent, elle ne se manifeste pas…