Articles de yugcib

  • Saucisterre

    Saucisse terre

    … Il faut reconnaître que les Musulmans ne se font pas une telle représentation de la Terre – en forme de saucisse au lieu d’un ballon – à moins que cette « saucisterre » soit de bœuf ou de poulet !

     

  • Le mot du jour

    … Si les baleines et les cachalots pouvaient parler, nous dire « c’est assez » ils ne pourraient pas le dire sur des réseaux sociaux… Sauf peut-être par ondes vocales de telle sorte que lors de la COP 23 du jeudi 30 novembre au mardi 12 décembre 2023 à Dubaï, les participants à cette conférence sur le climat, la Terre, les espèces en voie de disparition et les océans , verraient apparaître sur leurs smartphones ce tweet : « C’est assez », de Miranda…

     

     

  • Tri sélectif

    … Une réalité s’impose : vu tout ce qui va soit dans des sacs transparents jaunes dans les régions ou départements structurés en communautés de communes organisant un ramassage tous les quinze jours (papiers, journaux, revues, briques alimentaires, bouteilles en plastique, emballages, boîtes de conserve métallique), soit en d’autres régions ou départements, dans des containers à ouvertures bleues pour les papiers journaux revues et petits cartons ; à ouvertures jaunes pour les briques alimentaires, les bouteilles en plastique, les emballages et boîtes métalliques de conserve…

     

    Autrement dit vu tout ce qui ne va plus dans les déchets purement et uniquement ménagers, il est évident que le volume par semaine, de ce qui est « ordures ménagères uniquement » (que l’on lit sur les containers de couleur noire) est, devient largement inférieur à ce qui va dans le « jaune » et dans le « bleu » (Jaune et bleu en containers distincts dans les régions, départements, communes n’organisant pas de ramassage de déchets non purement ménagers ; en sacs jaunes transparents là où est organisée une collecte tous les quinze jours)…

     

    Alors face à cette réalité, à ce que chacun peut constater, pourquoi en zone rurale urbanisée dans des villes de 3000 habitants par exemple, en Nouvelle Aquitaine, voit-on davantage de containers « noirs » (pour ordures ménagères uniquement déposées en sacs fermés) que de containers bleus et jaunes ?

     

    Dans les régions à communautés de communes organisant un ramassage, il est évident que une fois par semaine pour les ordures ménagères et une fois tous les quinze jours pour les sacs jaunes, cela devrait être le contraire…

     

    Et dans les régions où l’habitant dépose ses déchets dans des containers noirs, bleus, jaunes, les containers noirs sont « inutilement trop nombreux »…

     

    Le tri sélectif c’est « faire le travail » - de tri et surtout de portage – soi même. Alors il serait « judicieux » que les autorités gestionnaires rendent plus aisé à l’habitant, ce travail, notamment le portage et le dépôt, en multipliant le nombre de containers jaunes et bleus, ou en modifiant la périodicité du ramassage des sacs jaunes (une fois par semaine au lieu de une fois tous les quinze jours)…

     

    À noter qu’en zone rurale urbanisée (lotissements, maisons individuelles avec terrain ou jardin) tout ce qui est épluchures, déchets végétaux, va dans des composteurs installés au fond du jardin ; ce qui réduit considérablement le volume des déchets (ordures) purement ménagers, placés en sacs noirs et déposés en containers noirs…

     

    Le travail de portage et de dépôt n’étant donc pas « particulièrement facilité », la réalité (très évidente) d’un volume de déchets – plastiques, briques alimentaires, emballages, boîtes de conserve papiers, cartons, journaux, revues – très important en comparaison du volume des ordures purement ménagères… A pour conséquence (évidente aussi) que les quelques containers bleus et jaunes en nombre insffisant sont souvent archi pleins et débordent (dépôt sur le côté), ou que les gens au lieu de faire un tri sélectif, en viennent finalement à déposer des sacs noirs d’ordures ménagères dans les quels ils mettent aussi des petits emballlages, des pots de yaourt, des bouteilles platiques, des boîtes de conserve, du papier, enfin, un peu de tout…

     

    De l’incivilité, de la négligeance, oui, il y en a… Mais il y a aussi l’organisation, la gestion, qui est en cause…

     

     

  • Séisme Turquie Syrie

    Seisme

    … Une fois de plus, ce violent séisme survenu le 6 février 2023 en Turquie et en Syrie, dont on voit l’étendue sur cette carte, nous montre à quel point, l’espèce humaine, des populations de l’ordre de milliers ou dizaines de milliers de personnes, en un endroit de notre planète situé le long d’une faille (jonction entre deux plaques tectoniques), se trouve exposée, fragilisée, précarisée… D’autant plus si l’on associe ce phénomène naturel violent qu’est une secousse sismique à d’autres catastrophes naturelles (ouragans, tormades, incendies, inondations)…

     

    D’une intensité de 7,8 sur l’échelle de Richter, il y en a environ une vingtaine par an, sur notre planète, de ces séismes d’une telle violence, impactant ainsi des zones géographiques avec leur population, de l’ordre de cinq à six cents kilomètres de long et autant de large…

    Imaginons par exemple le même séisme de 7,8 sur l’échelle de Richter dans le quart sud est ou dans le quart nord est de la France…

     

    L’échelle de Richter de 1 à 9 n’est pas comme une échelle dont les barreaux sont à égale distance l’un à la suite de l’autre. En effet, au niveau 5, la secousse est dix fois plus forte qu’au niveau 4, et au-delà de 5, l’écart s’accentue plus que de dix fois, de 6 à 7, puis de 7 à 8 et de 8 à 9… Non seulement en intensité, en violence mais aussi en étendue territoriale…

     

    De 6 à 6,9 pouvant être assez destructeurs il y a environ 120 séismes par an sur notre planète…

    Il est évident que dans la zone que l’on voit sur la carte entre la Turquie et la Syrie, la plupart des constructions, des habitations, maisons, immeubles, n’étaient pas « aux normes sismiques » (comme elles le sont par exemple au Japon ou en Californie ou dans le sud est de la France)…

    Si en fait, les quelques 120 séismes par an sur notre planète, de niveau 6 à 6,9 pour la plupart d’entre eux ne causent en général que des dégâts matériels (peu de victimes), il n’en est pas de même à ce niveau là, autour de 6,5, dans les pays pauvres…

     

    Il faut espérer que les catastrophes naturelles (séismes, incendies, inondations, ouragans, tornades) survenant déjà assez souvent un peu partout dans le monde, n’augmentent pas en fréquence et en étendue, afin que les aides internationales aient la capacité d’agir en envoyant des secours et de l’assistance sur place…

     

    Soit dit en passant, comme cela a toujours été le cas depuis des milliers d’années dans les sociétés humaines, la solidarité de l’espèce (un phénomène naturel commun à tous les êtres vivants) est une réalité… Autant que la guerre, que la prédation, que la violence, que la domination, que les inégalités de condition, sont aussi des réalités…

    J’imagine que dans des pays très critiqués pour ce qui s’y passe (par exemple en Russie avec le régime de Vladimir Poutine, ou en Afghanistan avec les Talibans au pouvoir), si une énorme catastrophe naturelle survenait dans ces pays, le moteur ou levier qu’est l’aide internationale, se mettrait en marche…

     

     

  • Open AI et Chat GPT

    … Chat GPT est une application (un logiciel) qu’il est désormais possible d’installer sur son smartphnone en version Android, ou que l’on peut télécharger sur son ordinateur en version Windows…

    C’est un prototype d’agent conversationnel, un assistant virtuel utilisant les nouvelles technologies de communication pour dialoguer avec les utilisateurs, dont les capacités mémorielles sont infinies, qui « sait tout », qui « détient » toutes les données enregistrées (des centaines de milliards de données de toutes sortes)…

    Lancé par Open AI le 30 novembre 2022, Chat GPT est donc une application toute récente.

    Open AI est une entreprise spécialisée dans le raisonnement artificiel, créée le 11 décembre 2015 et basée à San Fransisco.

     

    « Chat » désigne (sur la Toile) un fil de discussion entre plusieurs personnes simultanément connectées, dans le temps de la durée duquel les personnes connectées et reliées entre elles échangent des messages, des propos, se transmettent des informations, s’expriment, de manière instantanée…

     

    « GPT » signifie transformateur génératif pré-entraîné.

    Et l’association de Chat et de GPT implique non plus un fil de discussion entre deux ou plusieurs personnes, mais une discussion, un échange, une conversation entre une personne en particulier et le logiciel « Chat GPT » se présentant sous la forme d’un interlocuteur virtuel ; ce qui est très différent d’un échange entre plusieurs personnes physiques en « chat » sur la Toile, puisque nous sommes alors en tant que personne humaine particulière avec sa sensibilité, ses émotions, ses connaissances acquises, ses capacités intellectuelles, sa culture, son éducation reçue, sa pensée, ses aspirations, son imaginaire, ses préoccupations… En face d’une « entité » (robotique) dialoguante et connaissante (en somme c’est comme si l’on se trouvait en communication avec un « maître à penser » détenant la Connaissance absolue et universelle… Une sorte de « Socrate absolu »)…

     

    Un progrès, donc, par rapport à ce qu’offrent et permettent les moteurs de recherche (dont Google) fonctionnant, renseignant, donnant des réponses en se fondant sur une « base de données »… Les moteurs de recherche sur Internet n’étant pas des interlocuteurs mais des « réserves mémorielles » d’informations et de données entregistrées, de savoirs, tout cela répertorié, prêt à être vus et connus instantanément en cliquant sur des liens correspondant à la recherche effectuée…

     

    La question est de savoir ce que vaudront désormais, nos productions, nos créations personnelles, issues de notre imaginaire, de ce que l’on porte d’intime, de singulier en soi… Dès lors que tout cela, de la personne humaine que l’on est avec son imaginaire, sa culture, sa sensibilité, sa perception du monde, de la vie, des êtres et des choses et des situations ; se trouvera « alimenté » (et en quelque sorte « fabriqué ») par cette sorte de « maître à penser » interlocuteur détenant tous les savoirs, et pour ainsi dire faisant de nous, artificiellement, par exemple, des écrivains, des artistes, des penseurs, des créateurs (qui ne seront plus que des plagiaires)… Ou encore des consommateurs, utilisateurs de connaissances devenant des denrées périssables à court terme devant être sans cesse renouvelées…

     

    J’avais une fois évoqué notre capacité mémorielle d’autant plus réduite que nous comptons sur les supports (ces « béquilles ») que sont Google « qui sait tout » et les moteurs de recherche sur internet et que « tout ce que tu affirmes, tout ce que tu racontes » (certes « à ta façon ») ça sort de Google ou de ce que tu as trouvé sur internet !

    Autrement dit, tu fais tomber les béquilles, il reste plus grand-chose !

    Alors, avec Chat GPT, qui est « tout autre chose que Google » parce qu’il filtre ou « sépare le bon grain de l’ivraie » et qu’il devient un interlocuteur le meilleur qu’il peut être, le « maître à penser » universel et absolu… Il fait de toi, en somme, une « copie » pouvant être reproduite à des millions, à des milliards d’exemplaires… Mais une « copie » périssable, conditionnée à la nécessité du renouvellement permanent… Parce que tu n’as pas (ou que tu n’as plus) les capacités mémorielles, analytiques, de raisonnement, de pensée, de réflexion personnelle, en grande partie perdues…

     

     

  • Connaissance et modèles

    … Les modèles sont réducteurs de connaissance, en particulier les modèles religieux d’explication de l’origine de l’univers, de l’histoire de la Terre et de la vie sur la Terre…

    Il me semble difficile d’accéder à la connaissance en ayant été conditionné depuis l’enfance par le modèle religieux…

     

    J’ai constaté qu’en général, les personnes qui ont été éduquées dans la religion en leur enfance, notamment celles de ces personnes de milieux sociaux dits modestes et n’ayant qu’un niveau élémentaire d’instruction, et attachées à des « valeurs traditionnelles » (le Bien, le Mal, ce qui moral, ce qui est immoral)… Tout cela dans une vision simpliste du monde selon des modèles qui les ont conditionnées dans leur pensée, dans leurs comportements, dans leurs agissements… Ces personnes, il faut dire d’elles à leur crédit que ce sont des « braves gens »… Ne regardent par exemple jamais à la télé, des émissions scientifiques ayant pour thème l’exploration de l’univers, les galaxies, les planètes, les origines de l’univers, la préhistoire lointaine dans le passé, les australopithèques, Homo Erectus, Néandertal et Sapiens… Tout cela, soit les « barbe » soit les indiffère complètement… Et de même tout ce qui s’écarte de ces modèles qui conditionnent leurs croyances, qui leur semble « trop compliqué » et en aucun cas, ne leur semble intéressant à connaître (à quoi bon disent-elles?)…

     

    Dans leurs lectures j’ai aussi constaté que ces personnes évitent les romans de science fiction, et privilégient des romans de terroir « gentillets » ou mélodramatiques…

     

    C’est fou – et à mon sens très dommageable – ce que les modèles peuvent être réducteurs de connaissances, et de motivation à acquérir ces connaissances qui dérangent dans les croyances…

     

     

     

  • Un lourd facteur de développement de la violence dans la société actuelle

    … En 2023, en France notamment, aux USA et dans des pays de l’UE (Belgique, Allemagne, Autriche, Pays Bas…) La société est-elle plus violente qu’elle ne l’était en 2010, en l’an 2000, en 1995, en 1980, en 1970, en 1950 ?

     

    Se sont développés et se sont accrus les communautarismes de toutes sortes (religieux et autres) : déjà, les communautarismes sont un facteur de développement de la violence dans la société…

     

    Ensuite – mais à vrai dire ce n’est pas nouveau puisque cela a toujours existé dans toutes les sociétés – s’est amplifiée la « cancel culture », une culture de l’effacement originaire des USA, visant à dénoncer publiquement en vue d’exclusion délibérée d’un personnage, d’un groupe, d’une institution…

    Les équivalents de cette culture de l’effacement sont le bannissement ou l’annulation, la négation, l’anéantissement, le boycottage, l’humiliation publique, l’indignation, l’interpellation agressive, la dénonciation…

     

    Et c’est cette culture là, qui, associée aux communautarismes exacerbés, contribue à une augmentation de la violence dans la société… D’autant plus que la violence s’exerce sur les réseaux sociaux en incitant à des mouvements, à des actions, à des manifestations de protestation agressives, à des attentats contre des personnes ou des institutions…

     

    Oui, la société actuelle des années vingt du 21ème siècle, est globalement, localement, diversement, plus violente que la société d’avant l’an 2000 – à l’exception bien sûr de l’époque 1940-1945, et de toutes les époques du passé  où des guerres meurtrières ont modifié le comportement des gens…

    Autrement dit c’est la première fois, de nos jours, dans l’Histoire humaine, que la société est aussi violente en temps de paix (de « paix relative » faut-il préciser : Europe hors Ukraine)… Et je suis effrayé à la pensée de ce que serait la société – en France et ailleurs – dans un monde en guerre partout, notamment sur le territoire des pays de l’Union Européenne… Sur fond de culture de l’effacement amplifié par les moyens de communication technologique et par les médias d’information, les mouvements de foule, agressions perpétrées individuellement ou collectivement, etc. …

     

     

  • "Il faudrait y être" ! ...

    … Demeurer en capacité d’observer, de témoigner, d’exprimer, de transmettre… C’est ce qui me fait souhaiter rester en vie le plus longtemps possible…

     

    Le jour où « tout s’arrête », ne plus voir ce qui se passe, n’en être plus témoin, ne plus pouvoir exprimer, transmettre… Ça m’emmerde !

     

    Bien sûr, je le sais, d’autres, aujourd’hui âgés de 20, 30 ans verront, témoigneront, exprimeront, transmettront, ça devrait en quelque sorte être une réponse à mon attente, une certitude qui devrait me suffire … Mais je me dis que, par exemple, de ce qui se passera dans le monde après 2050, savoir à l’avance que je ne le verrai pas, ça m’emmerde vraiment ! …

     

    Alors, à défaut de voir, de connaître et de témoigner parce que je ne verrai jamais ce qui sera, n’étant plus présent pour le voir; je porte mon regard sur l’Histoire, sur ce qui s’est passé à telle ou telle époque… Puisqu’il y a des écrits, des documents, des œuvres de pierre (constructions, architecture), des images (gravures, tableaux de peinture), des récits… Tout cela faisant comme si l’on le voyait (enfin façon de parler)…

     

    L’après 2050 quand on est en 2023, ne peut qu’être imaginé, il n’y a pas encore de contenu et donc, d’écrits, de documents, d’images, de l’actualité du monde d’après 2050… « Il faudrait y être ! »…

     

    Cette préoccupation au sujet de ce qui sera, de ce qui se verra, lorsque l’on ne pourra plus voir, témoigner, exprimer ; n’empêche pas cependant, d’avoir la capacité de se concentrer dans l’observation, dans l’appréhension, dans la perception, dans la conscience, dans l’appréciation du présent ; dimensionnant ainsi le présent ou même l’instant vécu et son contenu, dans un espace de temps élargi (comme par exemple un aujourd’hui qui devait durer toujours)…

     

  • La "chienne du monde", implacable et aveugle justicière

    « Ce qu’il y a de réconfortant dans le cancer, c’est qu’un imbécile peut attraper une tumeur maligne » [ Pierre Desproges ]

     

    … Et, d’une manière générale, ce qui, en quelque sorte peut nous « venger » des agressions subies, perpétrées par des gens dont nous ne voyons pas le visage, et dans des situations où il nous est impossible de nous défendre, de réagir… C’est que, probablement un jour ou l’autre ces gens qui nous ont agressé verront par exemple leur toiture emportée par une tornade, leurs vacances gâchées dans l’incendie du camping où ils séjourneront, leur médecin leur annoncer la présence en quelque endroit de leur organisme, d’un cancer agressif…

     

    Un imbécile, c’est par exemple un automobiliste impatient, hargneux, arrogant, qui, dans un rond point, klaxonne rageusement un autre automobiliste hésitant sur la sortie à prendre… Et d’une manière générale, toute personne qui a un comportement d’incivilité ou agressif en un lieu public où il dégrade des installations utilitaires…

    Il me paraît « heureux » que la « chienne du monde », cette implacable et aveugle justicière porteuse de maux et de désagréments, un jour ou l’autre, morde cet imbécile…

     

     

  • Une vision du monde ou une vision d'un monde ?

    … Les Télés, JT de 20 h de TF1, de France 2, de BFMTV, de LCI, de CNEWS à longueur de journée… Depuis deux semaines, nous gagarisent de réforme des retraites et de débats autour de cette réforme, ainsi que les médias d’information presse, audiovisuel, et à cela s’ajoute tout ce que l’on lit sur les réseaux sociaux au sujet de cette réforme…

     

    Étant personnellement opposé à cette réforme sur la question de l’âge de départ 64 ans et sur la durée 43 ans de cotisations, tout comme 70 % de mes concitoyens…

    Si les convaincus de la nécessité de cette réforme que sont d’une part les élus de la majorité gouvernementale et les élus de la droite républicaine (LR) – à l’exception de quelques uns, et d’autre part environ 30 % des Français…

     

    En ce qui concerne toute discussion, tout échange que je peux avoir avec un interlocuteur ou une interlocutrice convaincu(e) de la nécéssité de cette réforme, je n’envisage et n’accepte de discussion qu’avec de très rares personnes parmi les 30 %, qui ont une vision ou un regard qui est le leur, d’un monde, d’une société (je précise bien « d’un monde, d’une société » - ce qui, nuance, est différent de « du monde, de la société)…

    Or, il se trouve que dans le monde d’aujourd’hui, rares sont les gens qui ont une vision D’UN monde, une vision D’UNE société… La tendance générale étant celle d’une vision, d’un ordre des choses, lié à des besoins, à des aspirations, à des ambitions, à des vues, à des intérêts « purement et uniquement personnels » (individualisme)…

     

    Donc, à mon sens, « avoir une vision du monde et de la société » ce n’est pas la même chose que « avoir une vision d’un monde et d’une société »…

    Donc en ce qui concerne un échange de vue que je peux avoir avec un convaincu de cette réforme, je conçois et accepte l’échange avec ce convaincu, si ce dernier a une vision d’UN monde, une vision d’UNE société…

     

    Dans le cas d’un échange « dans la tendance générale » c’est la polémique sans issue, faite d’objections et de réactions des uns et des autres dans un rapport conflictuel, qui domine et s’impose – et épuise…

    Dans le cas du même échange mais « plus du tout dans la tendance générale », c’est oui, aussi, la polémique qui se poursuit mais dans un rapport où les interlocuteurs se préoccupent l’un et l’autre des vues de l’autre, notamment de ce qu’il y a de « vrai » (du plus proche du vrai) exprimé par l’autre… Réciproquement…

     

    Tous ces débats, toutes ces discussions, toutes ces polémiques, toutes ces vues, toutes ces argumentations, toutes ces analyses faites, tout ce que l’on entend sur les Télés, des uns et des autres, sur cette question de la réforme des retraites ; n’ont aucun sens parce que tout cela est conditionné par des préoccupations, des aspirations, des besoins, des intérêts purement personnels, individualistes et en rapport avec des situations et des états particuliers de chacun ne pouvant jamais s’accorder…

     

    Reste à savoir pourquoi, dans toute l’Union Européenne, notamment par rapport à la Belgique et à l’Allemagne, c’est en France que le débat est aussi houleux, l’opposition à cette réforme sur la question de l’âge de départ à la retraite, la plus marquée…

     

    La réponse à ce « pourquoi » serait-elle liée à des conditions et à une organisation du travail « meilleures » en Belgique ou en Allemagne qu’en France ? (un indice qui corroborerait l’hypothèse fondée sur de « meilleures » conditions et organisation du travail en Belgique ou en Allemagne qu’en France, est celui ci : la France est le pays de l’Union Européenne où se réalisent les profits les plus élevés des très grands patrons et dirigeants d’entreprises côtées en Bourse, et où sont versés les plus gros dividendes aux actionnaires, ce qui pèse lourd sur les investissements, sur l’embauche, sur les conditions de travail… À l’exception il faut le reconnaître, de quelques exemples que peuvent donner en matière d’innovations, d’organisation de la journée et du temps de travail, d’embauche, certaines entreprises en développement)…

     

     

     

  • Convaincre sans violence, sans contrainte, sans domination ...

    … La vérité n’apparait, au mieux, qu’au plus proche de ce qu’elle est, tout comme l’origine de l’univers vue au plus proche avec le télescope James Webb…

     

    Si tu es sûr de ce que tu penses, de ce à quoi tu crois, si tu veux convaincre -sans violence, sans contrainte, sans domination, sans pression – de telle manière que ton interlocuteur, de lui – même, librement, adhère à ce que tu penses, à ce à quoi tu crois, ce n’est possible que si ce à quoi tu crois, s’approche au plus près de la vérité qui est comme l’origine de l’univers vue au plus proche avec le télescope James Webb…

     

    Les pensées, les réflexions, les idées exprimées, en l’état actuel de l’évolution de l’espèce humaine, tout cela argumenté au plus juste, au plus vrai, sont de l’ordre ou du niveau, au mieux, au plus convaincant si l’on veut, de ce qui est visible en approche de l’origine de l’univers, par le télescope Hubble…

    Autant dire que ce qui est vu avec le télescope Hubble est aussi éloigné de ce qui est vu avec le télescope James Webb, que par exemple, un arbre situé à un demi kilomètre de nous, est éloigné de la ligne d’horizon…

     

    Ainsi avec les yeux humains qui sont les nôtres, les « yeux de la pensée » voit-on une partie de la vérité…

     

    Et, cette vérité de ce que nous exprimons, de ce que nous croyons et essayons de faire passer dans la pensée de quelqu’un ou de plusieurs personnes, cette vérité qui n’est que partielle (mais dont nous faisons une vérité entière) ne peut-elle qu’influencer… Ou soumettre… Sans pour autant convaincre… (dans la soumission intervient le caractère dominant de la personnalité de celui ou de celle qui fait passer son idée, sa pensée)…

     

     

  • Les limites de l'Intelligence Artificielle

    … Quand une intelligence artificielle sera-t-elle capable de dresser une liste des gens vivants (encore vivants) à telle date et en tel pays ou région ?

    Par exemple nous sommes le 28 janvier 2023, tu es né en 1954, tu veux voir apparaître sur une liste de gens nés la même année que toi, en 1954, ceux et celles qui seront en vie en 2054…

    Si tu penses que ton profil de santé ne te laisse que peu de chances d’arriver à l’âge de 100 ans, tu peux essayer, au lieu de 2054, mettons 2045, 2040, 2030…

    Tu essaies 2030, tu vois ton nom dans la liste, tu essaies 2040 tu vois ton nom dans la liste, tu essaies 2054 tu vois ton nom dans la liste…

    Je ne pense pas que tu essaies 2024 ou 2025 de peur que tu ne figures pas dans la liste…

     

    Bon, cela dit, aucune, absolument aucune intelligence artificielle – de QI de 1000 % voire de 10000 % - ne sera jamais capable d’une telle prouesse (établir une liste de gens nés en telle année, vivants encore en telle année distante de 30, 40, 50 ans plus tard)…

     

    Donc, l’intelligence artificielle a des limites…

     

    Et, partant des limites qu’elle a, elle pourra toujours « battre le cerveau naturel humain à la course et en capacité », mais parce qu’elle est, en fait, ce que produit le cerveau humain, par la pensée, l’idée, la conception, la fabrication (robots, logiciels), elle ne pourra jamais être autre chose qu’un cerveau artificiel créé par l’humain, doté de capacités supérieures au cerveau naturel… Mais qui sera cependant incapable d’intégrer dans son « mécanisme d’une extrême complexité fonctionnelle » si oui ou non un accident, une maladie n’interrompra ta vie dans un an, dans cinq ans…

     

     

  • Tout le bleu du ciel, de Mélissa Da Costa

    Tout le bleu du ciel

    … La plupart des romans de « Grand Public » sont en général des romans dont les contenus, les thèmes, les scénarios, les trames, sont des histoires, des situations, assez courantes, dramatiques, émouvantes, comiques pour certaines, ou « mélodramatiques » et qui, certes, selon les sensibilités de chacun, peuvent avoir un intérêt, et donc, des lecteurs en plus ou moins grand nombre selon l’impact du livre, de l’histoire…

     

    Récits, romans de fiction, de terroir, d’aventure ; sur fond historique ou d’actualité, ce ne sont, même s’ils sont « très bien écrits », jamais ou presque jamais des « œuvres de littérature » en ce sens que ces œuvres de roman, de récit, sont plutôt des ouvrages que des œuvres, c’est à dire des ouvrages d’écriture qui reproduisent tout ce qui ressort du monde, du quotidien de vie des gens, de la diversité des situations…

     

    Ce livre « Tout le bleu du ciel », de Mélissa Da Costa, en tant que « roman grand public », diffère par ce qu’il présente et raconte, de la plupart des autres romans de grand public…

    Il nous fait comprendre dans un récit vivant, dialogué, où sont présentés et décrits des personnages hors du commun pour certains et ordinaires pour d’autres (ordinaires parce conditionnés dans un ordre du monde fondé sur les apparences) ce qu’est l’autisme, ce qu’est l’atteinte dite d’Alzheimer, ces deux affections dans leur développement, leur manifestations, dans ce que cela implique pour les proches en particulier, ainsi que pour les amis et les connaissances…

     

    Mélissa Da Costa imagine un jeune homme de 26 ans, atteint d’un « alzheimer précoce »…

    Presque tout le monde en effet, croit que « alzheimer ne peut affecter que des personnes âgées de plus de 60 ans – surtout essentiellement des personnes de plus de 85 ans…

     

    Selon le neurologue Alain Robillard, une jeune femme, Violette Turgeon-Provost, 27 ans, serait – à sa connaissance en 30 ans d’exercice de sa profession et de son expérience de médecin neurologue – la seule personne au monde, de moins de 30 ans, atteinte d’alzheimer…

    Actuellement en France, cependant, 33 000 personnes de moins de 60 ans, souffrent (et vont mourir) de la maladie d’alzheimer, dont quelques unes âgées d’une trentaine d’années…

     

    Les quelques commentaires dont j’ai eu connaissance au sujet de ce livre, portent sur la relation qui s’établit entre Émile, le jeune homme de 26 ans atteint d’un alzheimer précoce, et Joane, la jeune femme qui accompagne Émile dans son voyage…

    Mais apparemment, ces commentaires ne semblent faire que peu de cas du petit Tom, autiste, qui meurt accidentellement à l’âge de 3 ans…

    C’est dire si l’autisme est encore en France, une affection mal connue, et surtout mal perçue…

     

     

  • Porosité de l'argent public et de l'argent privé

    Porosité de l’argent public et de l’argent privé

     

    … La porosité c’est passer ou aller de… à de… (D’une chose à une autre, sachant que ce qui passe d’une chose à une autre, est ce que contient quelque chose que l’autre chose ne contient pas et qui va donc le recevoir)…

    Une image simple :

    Lorsque tu donnes une pièce de un euro qui t’appartient, que tu retires de ta poche ou de ton porte monnaie, que tu mets dans ta main, pour mettre dans la main d’un indigent (un SDF, un mendiant) ; la pièce de 1 euro passe de ta main dans la main de l’indigent…

    Mais il s’agit là d’un acte volontaire…

    Mais il faut dire aussi que, si l’indigent te force, contre ta volonté, à lui donner la même pièce de 1 euro, il y a aussi passage de cette pièce de ta main dans la main de l’indigent…

     

    Qu’est-ce que l’argent public, et qu’est-ce que l’argent privé ?

     

    L’argent privé c’est celui que tu obtiens (de la monnaie ou de la valeur fiduciciare) en échange d’un service que tu rends (par un travail) ou d’une chose que tu as et que tu vends…

     

    L’argent public c’est celui qu’un certain nombre (très variable) de personnes, donne ou verse, en monnaie ou en valeur fiduciaire, à un organisme (un ensemble de personnes constituant cet organisme chargé de gérer, de redistribuer sous la forme de services dont chacun bénéficie, de redistribuer afin de satisfaire aux besoins d’une communauté de taille très variable de personnes)…

     

    Mais « obtenir en échange de ... » est soit, par l’acceptation de l’échange (de ce qu’il faut échanger), volontaire (et libre) ; soit forcé, lorsque ce qui est échangé l’est contre sa volonté, lorsque ce qui est demandé dans l’échange impose des contraintes difficiles à supporter…

    L’argent privé passe de personnes à personnes, ou de personnes à organisme. L’argent public passe d’un organisme à des personnes…

     

    L’argent, donc, public ou privé, est forcément, et naturellement, quelque chose de poreux, du fait de sa fluidité puisqu’il passe toujours de… à de ou de vers… à…

     

    Il est sans doute vrai de dire que la porosité entre l’argent public et l’argent privé, c’est du communisme, puisque l’argent privé, dans la politique économiste collectiviste communiste, devient par contrainte, de l’argent public…

    Mais, d’une autre manière, dans une économie libérale, capitaliste, il y a aussi porosité entre l’argent public et l’argent privé, puisque dans l’économie capitaliste, l’argent circule selon la règle de l’offre et de la demande liés à des occurrences et à des intérêts de chacune des parties en affaire, ces parties pouvant être des personnes entre elles, ou des organismes entre eux, ou des organismes et des personnes entre eux, sachant qu’en économie libérale les organismes ne sont « publics » que parce qu’ils concernent un ensemble de personnes ayant besoin des services qu’offrent ces organismes, mais fonctionnent en mode privé c’est à dire selon leurs intérêts, leurs objectifs de développement et en concurrence entre eux…

     

    Le communisme (ou le collectivisme), le libéralisme (ou le capitalisme) ainsi d’ailleurs que les communautarismes , les regroupements de personnes en fonction de besoins, d’attentes, d’aspirations communes à tel nombre de personnes) sont des systèmes (des systèmes de gestion, d’organisation de la société, avec des modèles, des règles, des ordres établis…

     

    Et tous les systèmes (économiques, sociaux, politiques ) quels qu’il soient, qui existent sur notre planète, ne peuvent fonctionner qu’avec de l’argent (ou de ce qui tient lieu d’argent, parce que si l’on supprimait la circulation de l’argent et l’argent proprement dit, il faudrait bien remplacer l’argent par quelque chose d’autre - le troc, l’échange, impliquant forcément et naturellement un passage de ce qui est offert vers ce qui est demandé, en échange soit d’un service rendu par un travail, soit d’une chose que l’on a dont l’autre ne dispose pas)…

     

    À noter qu’en l’absence de tout système (économique, politique, gouvernement) la règle naturelle de l’offre et de la demande, de l’avoir et du besoin, demeure exactement, immuablement la même… (la règle d’ailleurs, concerne tous les êtres vivants)…

     

  • Tableau comparatif

    Tableau comparatif 1

    … Il semble « assez évident » que « MdE » soit « milliards d’euros »…

     

    Au vu de ce tableau, les convaincu(e)s d’une « nécessité » de la réforme des retraites ( avec âge de départ à la retraite à 64 ans) peuvent-ils demeurer aussi convaincu(e)s qu’ils le sont… Non pas parce que, de « sensibilité politique proche de la droite ou des partis de la majorité gouvernementale » ils seraient « en accord »… (quoique…) … Mais par « pure conviction personnelle » (conviction fondée sur l’allongement de la durée moyenne de vie, sur la diminution du nombre d’actifs cotisants au régime de répartition instauré en 1946 en France) ?

     

    Outre l’allongement de la durée moyenne de vie (qui est cependant « discutable ») et la diminution prévisible du nombre d’actifs cotisants, l’un des principaux arguments avancé par les « tenants de la retraite à 64ans en France » consiste à faire observer qu’en Belgique, Allemagne, et autres pays de l’Union Européenne, les gens cessent leur activité professionnelle en tant que salariés à l’âge de 65 ou 67 ans selon les pays, et cela depuis déjà plusieurs années, et qu’ils n’ont par exemple en Belgique ou en Allemagne, jamais fait de grandes manifestations contestataires pour leur réforme des retraites, du moins si cela a pu être le cas, jamais comme en France avec autant de vigueur, de force, de résistance, allant jusqu’à des rassemblements de plus d’un million, voire de deux millions de personnes, en 1995, en 2003, 2010, 2019, 2023…

     

    Les Belges, les Allemands… Auraient-ils un rapport différent avec le travail, et de ce fait, considèreraient-ils le travail (la plupart des activités même les moins « valorisantes » comme une composante essentielle de la vie sociale, en somme plus qu’une simple nécessité pour subvenir à ses besoins ?)…

    En effet en tant que composante de la vie sociale, du lien social, le travail, oui, est essentiel… Et… Être un retraité – de 60, 62, 65 ans – inactif, passif, sans perspective de vie sociale, non impliqué dans un tissu associatif, ce n’est guère très heureux… (Du temps et de la disponibilité devant soi, mais pour en faire quoi?) …

     

    Au vu des dividendes versés aux actionnaires ( 259 milliards d’euros en 2021) , de la fortune des 42 milliardaires Français en 2022 ( 545 milliards d’euros), de la fortune des 500 plus grandes fortunes françaises en 2022 ( 1000 milliards d’euros)… Il paraît assez évident que tous ces milliardaires, grands patrons d’entreprises d’envergure, et que les actionnaires principaux et privilégiés dans les conseils d’administration et de gestion, n’ont que faire du bien être de leurs salariés (quantités ajustables, corvéables et payées au minimum possible), n’ont que faire du « lien social », de la « valeur travail »… Et qu’en Belgique ou en Allemagne, « ce ne soit pas tout à fait, à ce sujet, de la valeur travail et du bien être des salariés » - du moins pour leurs ressortissants- la même politique qu’en France…

     

    L’on voit bien, sur le tableau, que les 12 milliards d’euros de déficit prévisionnel du système Français des retraites, pourrait être largement et rapidement comblé par les mêmes 12 milliards repris sur les 259 millards d’euros de dividendes, ou encore, sur une reprise effectuée sur les 1000 milliards d’euros des 500 plus grandes fortunes françaises… Ce qui ne « changerait pas grand-chose au volume énorme de la fortune des plus riches »…

     

    Peut-être qu’en France, si la politique menée en matière de travail, de lien social, d’épanouissement de chacun dans son activité (tout cela nécessitant de l’investissement, et donc de l’argent pris sur les profits) était ce qu’il conviendrait qu’elle soit ; alors oui, peut-être, dans l’optique de l’allongement de la durée moyenne de vie et de la diminution prévisible du nombre d’actifs cotisants, un salarié Français en général pourrait envisager de cesser son activité à 65 ans… Ce qui est inenvisageable et ressenti comme injuste dans l’état actuel de la société française, du rapport au travail (aussi dur, aussi difficile) dans la réalité actuelle quotidienne pour des millions de gens en France, du peu de cas que font les milliardaires grands patrons, et leurs actionnaires, de la « valeur travail » et du bien être des salariés…