Articles de yugcib

  • Tableau comparatif

    Tableau comparatif 1

    … Il semble « assez évident » que « MdE » soit « milliards d’euros »…

     

    Au vu de ce tableau, les convaincu(e)s d’une « nécessité » de la réforme des retraites ( avec âge de départ à la retraite à 64 ans) peuvent-ils demeurer aussi convaincu(e)s qu’ils le sont… Non pas parce que, de « sensibilité politique proche de la droite ou des partis de la majorité gouvernementale » ils seraient « en accord »… (quoique…) … Mais par « pure conviction personnelle » (conviction fondée sur l’allongement de la durée moyenne de vie, sur la diminution du nombre d’actifs cotisants au régime de répartition instauré en 1946 en France) ?

     

    Outre l’allongement de la durée moyenne de vie (qui est cependant « discutable ») et la diminution prévisible du nombre d’actifs cotisants, l’un des principaux arguments avancé par les « tenants de la retraite à 64ans en France » consiste à faire observer qu’en Belgique, Allemagne, et autres pays de l’Union Européenne, les gens cessent leur activité professionnelle en tant que salariés à l’âge de 65 ou 67 ans selon les pays, et cela depuis déjà plusieurs années, et qu’ils n’ont par exemple en Belgique ou en Allemagne, jamais fait de grandes manifestations contestataires pour leur réforme des retraites, du moins si cela a pu être le cas, jamais comme en France avec autant de vigueur, de force, de résistance, allant jusqu’à des rassemblements de plus d’un million, voire de deux millions de personnes, en 1995, en 2003, 2010, 2019, 2023…

     

    Les Belges, les Allemands… Auraient-ils un rapport différent avec le travail, et de ce fait, considèreraient-ils le travail (la plupart des activités même les moins « valorisantes » comme une composante essentielle de la vie sociale, en somme plus qu’une simple nécessité pour subvenir à ses besoins ?)…

    En effet en tant que composante de la vie sociale, du lien social, le travail, oui, est essentiel… Et… Être un retraité – de 60, 62, 65 ans – inactif, passif, sans perspective de vie sociale, non impliqué dans un tissu associatif, ce n’est guère très heureux… (Du temps et de la disponibilité devant soi, mais pour en faire quoi?) …

     

    Au vu des dividendes versés aux actionnaires ( 259 milliards d’euros en 2021) , de la fortune des 42 milliardaires Français en 2022 ( 545 milliards d’euros), de la fortune des 500 plus grandes fortunes françaises en 2022 ( 1000 milliards d’euros)… Il paraît assez évident que tous ces milliardaires, grands patrons d’entreprises d’envergure, et que les actionnaires principaux et privilégiés dans les conseils d’administration et de gestion, n’ont que faire du bien être de leurs salariés (quantités ajustables, corvéables et payées au minimum possible), n’ont que faire du « lien social », de la « valeur travail »… Et qu’en Belgique ou en Allemagne, « ce ne soit pas tout à fait, à ce sujet, de la valeur travail et du bien être des salariés » - du moins pour leurs ressortissants- la même politique qu’en France…

     

    L’on voit bien, sur le tableau, que les 12 milliards d’euros de déficit prévisionnel du système Français des retraites, pourrait être largement et rapidement comblé par les mêmes 12 milliards repris sur les 259 millards d’euros de dividendes, ou encore, sur une reprise effectuée sur les 1000 milliards d’euros des 500 plus grandes fortunes françaises… Ce qui ne « changerait pas grand-chose au volume énorme de la fortune des plus riches »…

     

    Peut-être qu’en France, si la politique menée en matière de travail, de lien social, d’épanouissement de chacun dans son activité (tout cela nécessitant de l’investissement, et donc de l’argent pris sur les profits) était ce qu’il conviendrait qu’elle soit ; alors oui, peut-être, dans l’optique de l’allongement de la durée moyenne de vie et de la diminution prévisible du nombre d’actifs cotisants, un salarié Français en général pourrait envisager de cesser son activité à 65 ans… Ce qui est inenvisageable et ressenti comme injuste dans l’état actuel de la société française, du rapport au travail (aussi dur, aussi difficile) dans la réalité actuelle quotidienne pour des millions de gens en France, du peu de cas que font les milliardaires grands patrons, et leurs actionnaires, de la « valeur travail » et du bien être des salariés…

     

     

     

  • Les chiens

    Chiens

    … Je ne fais confiance à un chien qui n’aime pas une personne, que si ce chien appartient à une bonne personne…

    Le chien d’une bonne personne, il faut le dire aussi, lorsqu’il est méfiant, et que, visiblement il n’aime pas une personne, il s’éloigne de cette dernière et montre bien qu’il ne cherche aucun contact avec cette personne qu’il n’aime pas…

    J’ai souvent observé que les chiens peu aimables, agressifs pour certains, appartiennent à des gens de contact difficile, que l’on n’aime guère fréquenter…

    Ce sont ces chiens là, peu aimables, agressifs, que je n’aime pas… Doit-on se méfier de moi parce que je n’aime pas ces chiens, au point d’avoir donné à quelques uns d’entre eux lors de mes promenades, un coup de bâton ou de pied ? (Des chiens autour d’habitations non clôturées, libres de mouvement et non « rappelés à l’ordre » par leur propriétaire)…

    Un « bon chien », aimable, accueillant, confiant… Ne peut être que le chien d’une bonne personne… Je n’aime que ces chiens là, pas les autres, ceux qui grondent pour un rien, qui menacent, et qui souvent il faut dire « ont bien la tête qui correspond à leur caractère agressif »…

     

     

  • Pour qui en vérité, le monde d'aujourd'hui est-il fait ?

    … Quoi que l’on en dise sur les progrès réalisés, en matière d’ accueil, d’ aménagements et d’ accès à des lieux publics, à des locaux ; en assistance personnalisée, en appareillages de mobilité pour les déplacements, en faveur des handicapés…

     

    Et d’une manière générale si, aujourd’hui, les personnes vieillissantes fragilisées, les personnes de tous âges (dont des très jeunes) atteintes de maladies invalidantes, les personnes en difficulté de recherche d’emploi, en situation de précarité, de solitude, d’isolement, de souffrance, de deuil… Peuvent être « mieux aidées » qu’elles ne l’étaient, par exemple au début du 20ème siècle (et encore durant la seconde moitié de ce même 20ème siècle)… En France et dans l’Union Européenne…

    Il n’en demeure pas moins que le monde d’aujourd’hui tel qu’il est, tel que l’on y vit au quotidien, dans la consommation, dans les déplacements, dans les loisirs, dans le travail, dans la plupart des activités, dans la relation avec les autres (les liens de relations de nécéssité, d’amitié, familiaux, amoureux etc. …) est essentiellement et surtout conçu et organisé pour les personnes qui ne sont pas en situation de précarité, de souffrance, de solitude, d’isolement, de handicap, de maladie invalidante, de vieillesse et de fragilté, de mauvaise santé, de difficulté de recherche d’emploi, de logement, de « galère » comme on dit…

     

    Autrement dit – oui il faut le dire- le monde tel qu’il fonctionne, tel que l’on y vit aujourd’hui, est fait pour des gens de 20, 30, 40 ans et si on veut jusqu’à 60/70, en bonne santé (et qui sont « bien foutus » de corps, de visage, d’allure) qui ont un travail, des amis, des connaissances, une « vie sociale en somme », et qui « consomment » (alimentation, équipements, loisirs, services)… Des gens que l’on voit, le long des grands chemins de randonnée, à pied ou en vélo tout terrain , qui vont au restaurant, au cinéma, au théâtre, dans les lieux de détente…

    Pour s’en convaincre de tout ce que je dis là, il suffit de se rendre par exemple dans un DECATHLON et de parcourir les allées de ce magasin, les rayonnages, les produits, vêtements, équipements proposés… « Ça donne une idée » de « pour qui le monde est fait, finalement – enfin, « essentiellement fait »)…

     

    Disons le aussi : les personnes entrant en situation de précarité, de maladie, d’isolement, de handicap, de solitude, de perte d’emploi… Qui auparavant, se trouvaient en bonne santé et avaient « une vie sociale », des amis, des connaissances, voient en général se rétrécir assez considérablement leur cercle de relations (les amis « se font la malle »)…

     

    Alors, de grâce, les personnes qui jouissent encore d’un « capital de santé, de relative bonne fortune », arrêtez de « faire un caca nerveux » au sujet de ce qui vous est désagréable à devoir subir dans votre quotidien de vie mais qui ne remet pas fondamentalement en cause votre « capital de santé et de relative bonne fortune » encore intact en dépit de quelques accrocs ! »

     

    Bien sûr on peut toujours dire, du monde d’aujourd’hui, des inégalités de condition des uns et des autres, que ce monde a été le même par le passé, de tous temps…

    Mais sans doute de nos jours, les innovations technologiques et les modes de vie et de consommation, les environnements sociaux, ont « changé la donne » ou « redimensionné » les inégalités dans un espace de relation différent des espaces de relation précédents…

     

     

  • Réflexion sur l'Art et sur la Littérature

    … Lorsque l’Art et la Littérature – et c’est souvent le cas - « marquent le pas » sur les traces des uns et des autres, traces que laissent les différentes et si nombreuses représentations du monde, par les images et par les mots que ces représentations nous donnent et suscitent en nous, et ne font en somme que reproduire ce qu’il ressort du monde, à savoir les faits, les événements, les points de vue, les idées, les opinions, les explications de chacun, tout cela dans des débats, dans des échanges et sous des angles de vues aussi variés que possible, et quand bien même ces points de vue, ces explications, ces idées, de chacun, ne se fonderaient pas seulement sur ce qui en premier lieu se perçoit… L’Art et la Littérature alors, « marquant ainsi le pas » sur les traces de ce qui est, de ce qui se fait et s’exprime communément ou singulièrement, ne sont plus dans la vocation qui est la leur, celle d’une représentation des choses, des êtres et de ce qui se voit, sans explication, sans modèle référent ou proposé, sans réponse rassurante et confortable…

     

    La vocation de l’Art et de la Littérature c’est de briser ce qui est figé en nous et autour de nous, sans pour autant nous laisser voir si ce qui apparaît, une fois brisé ce qui fige, indique une voie de passage vers une destination précise, ou dans un dessein déterminé…

     

    … La création pure, libre, se réalise sans l’intention de montrer ou de prouver quelque chose, sans explication donnée, ne se réfère à rien, ne propose et surtout n’impose aucun modèle ; son cheminement et son évolution ne portent pas ses pas sur les traces déjà faites, mais sur ses propres traces…

    La création pure, libre, est faite de mots, d’images, de marques, de signes, de compositions, de réalisations qui ne sont pas des affirmations, ni non plus, des négations, et dans la création il y entre du questionnement sans réponse, de la recherche et de l’essai permanents…

     

    Néanmoins, la création pure et libre, totalement libre, de même que tout ce qui s’accomplit dans l’univers, ne se réalise que selon des règles, des principes immuables, des lois naturelles, en somme selon une « mécanique » ou une « grammaire » régissante, structurante, organisante…(Et d’une extrême complexité)…

    Et c’est le niveau atteint, de connaissance de ces règles, principes, lois, qui rend le réalisateur plus proche ou plus éloigné de la création pure…

    Ce qui s’éloigne le plus de la création pure, c’est la représentation sans règles ou avec des règles « arrangées », mais c’est aussi la création pure elle-même qui s’est affranchie des règles universelles ou qui ignore ces règles universelles… Et qui est donc désordre, incohérence…

     

     

     

  • Quel est le suicide le plus improbable ?

    … Sans doute celui d’un combattant d’une unité Wagner. Un Wagner en 2023, tout comme un SS en 1944, en effet, ne se suicide pas…

     

    Cela dit, au sujet de ces oligarques russes qui se seraient donné la mort, Mikhail Watford retrouvé pendu dans son garage, Ravil Maganov tombé de la fenêtre d’un hôpital, Yuri Voronov noyé dans sa piscine, ainsi que plusieurs autres « mystérieusement disparus », vraisemblablement aucun ne s’est réellement suicidé. « On » les a « suicidés »…

    En somme des « racailles de haut vol » ont été « suicidés » par d’autres « racailles de haut vol »…

     

    Cela dit, encore, je ne vois pas comment pourrait se terminer la guerre en Ukraine…

     

    D’un côté tout cet armement de plus en plus conséquent, de plus en plus lourd et livré en quantité, aux unités combattantes ukrainiennes par l’Union Européenne et par les USA (sur le terrain, sur le front des combats, il faut, pour utiliser tout ce matériel, des hommes, des soldats Ukrainiens, et donc puiser sans cesse dans un « réservoir humain » qui n’est pas inépuisable)…

     

    Et d’un autre côté, celui de l’armée russe, des réserves en armements et en munitions (missiles notamment) encore assez importantes pour finir par réduire toute l’Ukraine en champ de ruines – bien que ces réserves en armements et en munitions ne soient pas inépuisables…

    Du côté de l’armée russe – en nombre de combattants sur le terrain – de quel « réservoir humain » peut-on vraiment parler, sachant que le pouvoir poutinien en dépit de la police et des moyens de pression sur la population dont il dispose, ne parvient pas à mobiliser « des millions » d’hommes, ne parvient pas non plus à encadrer quelque cent mille combattants sur le terrain de guerre (les mieux encadrés étant ces unités Wagner)…

    Reste pour l’armée russe, cette réserve en armements lourds et en missiles, de destruction massive, qui, pour le moment ne semble guère trop s’épuiser… Et qui a ses sources d’approvisionnement auprès de marchands d’armes (d’états marchands d’armes à vrai dire)

     

    Une grande interrogation demeure entre d’un côté tout ce que fait peser l’ensemble des destructions faites par les Russes sur tout le terriroire Ukrainien, et d’un autre côté tout ce qui accroît en apport de matériel de guerre, la puissance et la résistance de l’armée ukrainienne…

    Forcément, à force de destructions de centres énergétiques, de bâtiments, d’habitations, d’industries, de voies de communication, de populations, en réduisant peu à peu l’Ukraine à l’état de ruines, comment avec ses unités combattantes si pourvues qu’elles soient, l’Ukraine peut-elle s’en sortir ? (Dans les ruines et quand il n’y a plus d’électricité ni de connectivité à distance ni de passages praticables ni de sources énergétiques, comment peut s’organiser une armée sur un champ de bataille d’une longueur de plusieurs centaines de kilomètres ?)

     

    La seule « solution » envisageable serait que, sur le territoire même de la Russie, des destructions importantes puissent être faites, de centres énergétiques, de bases militaires, de centres industriels, de zones d’habitation, comme en Ukraine… Autrement dit de donner les moyens à l’armée ukrainienne de porter autant atteinte au territoire et aux installations russes…

     

    Objection à tout cela (aide sans cesse accrue à l’Ukraine)  : une guerre mondiale…

    Mais une guerre mondiale, on y est déjà engagé (il ne manque plus que la guerre portée sur le territoire russe et sur le territoire de l’union européenne)…

    Sur le territoire de l’union européenne deci delà, l’on entendrait le bruit des bottes des Wagner !

    Bon sang, avec la technologie ultra sophistiquée de répérages, localisation etc. … de la guerre moderne, comment n’arrive – t – on pas à les anéantir complètement, ces unités Wagner, ces assassins tortionnaires pire que les Nazis et les SS, recrutés parmi les pires criminels sortis des prisons et des camps en Russie ?

     

     

  • Que se passerait-il si ... ?

    … Supposons qu’au collège de Golbey dans les Vosges, où était harcelé Lucas âgé de 13 ans, à cause de son homosexualité ; une jeune fille du même âge, musulmane, aurait pu être harcelée pour port sur la tête, le cou et les épaules, du foulard islamique…

     

    Déjà, pour faire cette supposition, il faut imaginer que les autorités du collège, dans un climat social de crispations identitaires, communautaristes et d’appartenance religieuse, soient dans l’incapacité de faire appliquer la loi (officiellement dans un établissement scolaire en France – école primaire, collège, lycée – le port du tchador, pièce de tissu couvrant les cheveux et les épaules, est interdit)…

    Et qu’en conséquence, une jeune fille musulmane de 13 ans ne soit pas « rappelée à l’ordre » par le principal du collège ou par un professeur, à l’intérieur du collège, en cours de récréation, salle de cours ou de sport, parce que cette jeune fille porte le tchador pièce de tissu couvrant les cheveux et les épaules. ( L’on peut même imaginer car « on en est bien jusque là », le voile islamique complet, porté par cette jeune fille musulmane)…

     

    Il faut aussi imaginer que dans ce collège, il n’y ait que, sur une centaine de jeunes filles, deux ou trois d’entre elles, qui, de religion musulmane, s’affichent en salle de cours ou de sport et en récréation, portant le tchador…

    Et que, de même que l’homosexualité serait mal acceptée ou brocardée par une majorité d’élèves et de leurs familles ; de même le fait d’être de religion musulmane et de revendiquer le port du foulard islamique, serait tout aussi mal accepté…

     

    Dans la réalité, dans ce qui est vécu au quotidien (et observé), que ce soit à l’école ou ailleurs, dans le travail, dans une activité réunissant plusieurs personnes, l’on est, dans la société française d’aujourd’hui, bien plus souvent persécuté quand on est homosexuel masculin, que quand on est jeune femme musulmane portant le foulard ou le voile islamique… C’est là une réalité indéniable !

     

    Pour en revenir à ce qui s’est passé dans ce collège de Golbey dans les Vosges, le suicide de Lucas, harcelé depuis des mois à cause de son homosexualité… Que se serait-il passé, quel aurait été l’impact médiatique, si une jeune fille musulmane dans ce collège, portant le foulard islamique, harcelée en permanence, aurait fini par se suicider ?

     

    Déjà, est-ce que cette jeune fille musulmane aurait été jusqu’au suicide ? Et si vraiment elle aurait été jusqu’au suicide, quelle « lecture » de son suicide auraient pu faire les autorités du collège, de la Région, du Gouvernement, les familles concernées et les élèves du collège ?

    « Soyons clair » cependant : une jeune collégienne musulmane portant le foulard islamique ne subit presque jamais de harcèlement (juste selon le cas « quelques pressions ») et, si vraiment cela arrive qu’elle soit harcelée, aucune ne s’est encore suicidée…

     

    Toute la question est de savoir si un jour cela se produit, qu’une jeune collégienne musulmane se suicide à la suite d’un long harcèlement parce qu’elle porte le foulard islamique ; quel sera l’impact sur les médias, sur l’opinion publique, sur les autorités en place, de la Région, du Gouvernement, d’un tel acte ?

     

    Il serait « intéressant » ( « intéressant façon de parler ») de se pencher sur cette question des « retombées » dans ce cas…

    Ce que je « pressens » alors, en rapport avec l’état actuel de notre société, qui pourrait se manifester … Il me serait assez difficile de l’exprimer…

     

     

  • Diversité dans la condition humaine

    … Dans la diversité de la condition humaine de chacun, plus encore que la différence de condition d’existence au quotidien qu’il peut y avoir entre les riches et les pauvres, il y a la différence de condition d’existence au quotidien, liée à l’état de santé de chacun…

    Nombreux sont ceux et celles dont l’état de santé est si déterioré, que presque aucune activité ne leur est possible, et cela même en dépit des progrès technologiques, médicaux…

    Entre autres différences de condition d’existence au quotidien, il y a celles liées à l’âge – que ce soit à 25/30 ans, à 50 ans, à 80 ans - ; celles liées à l’environnement social, familial, en lequel chacun se trouve, celles liées à l’éducation et aux formations que chacun a reçu ou non, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte ; celles encore, liées à tout ce qui peut être acquit par chacun selon ses capacités cognitives, ses facultés naturelles, son activité, son travail…

    Et, il faut bien le dire aussi, une autre condition : celle de la chance que l’on a ou pas, à tel ou tel moment de sa vie.

    Qu’est-ce que la chance si ce n’est une opportunité de rencontre et d’introduction dans un milieu favorable, entre autres événements heureux et inattendus pouvant survenir dans la vie de quelqu’un ?

    La condition de chacun, lorsqu’elle est celle de qui peut s’activer, travailler, réaliser quoi que ce soit selon ses facultés, et donc être « heureuse » (à plus vrai dire « acceptablement heureuse »), n’évolue jamais en « beaucoup mieux » (selon ce dont on rêve), sans un minimum de chance, sans un minimum de conditions et événements et rencontres survenant et ayant des conséquences heureuses et durables…

     

     

  • Ces unités Wagner

    Wagner

    … Ces unités Wagner, de combattants dans l’armée russe, me désolent, à plus vrai dire m’horrifient ; je les assimile à ce que furent les SS, les commandos de la mort, de la seconde guerre mondiale…

    Faut-il, lorsque certains d’entre eux lors d’un engagement sur le front de guerre en Ukraine, sont capturés, appliquer à leur égard, les lois de la guerre ?

    « Pas de quartier ! » donc pas de prisonniers pour ces Wagner pris ou blessés !

    Si nous étions envahis par une espèce extraterrestre très agressive, nos lois de la guerre telles qu’elles ont été définies par 196 pays, ne pourraient pas être appliquées à l’égard des envahisseurs extraterrestres !

    Ces Wagner, tout comme les SS, n’ont que faire des lois de la guerre !

    Wagner = SS !

     

     

  • Tout ce qui se décline en isme

    … Tout ce qui se décline en « isme »

     

    Féminisme

    Libéralisme et son corollaire néo libéralisme

    Communisme

    Athéisme

    Sionisme

    Anarchisme

    Pluralisme

    Véganisme

    Égalitarisme

    Nihilisme

    Hédonisme

    Populisme

    Évolutionnisme

    Progressisme

    Messianisme

    Stylisme

    Élitisme

     

    … Tout ce qui se décline en isme – la liste ci dessus est loin d’être exhaustive – va contre le monde, contre les gens, contre la vie ; dresse les classes sociales, les sexes, les religions, les partis, les nations, les générations, les uns et les autres entre eux, sans discontinuer, dans tous les « paysages » ou passages de l’Histoire…

     

    … Tout ce qui se décline en isme défait le monde.

     

    Aucune civilisation n’a survécu aux ismes, toutes ont disparu, les unes moins rapidement que d’autres… Mais pour toutes, les venus d’au delà leur « limes », étaient des barbares, des envahisseurs, des indésirables (dont beaucoup d’entre eux par « la force des choses et des événements » ont été enrôlés, enrégimentés, intégrés et, pour ainsi dire « enneminisés dans la place »)…

     

    Autour des ismes, toutes les passions trouvent leurs raisons de s’exprimer et de s’assouvir au plus fort des exaspérations, des révolutions…

    La conscience, des uns ou des autres, d’être « dans la bonne cause »

     

    … Juste une observation que peut faire aussi bien un scientifique des choses de la vie et de la terre, que l’homme ou la femme du commun :

    Rien dans le monde non humain ne fonctionne avec des ismes…

     

    Mais avec nos ismes, le monde non humain on le fait disparaître, nous le monde humain le dernier arrivé sur la terre… Et le dernier à se maintenir avant de partir lui aussi…

     

    Si, cependant, les cloportes et les punaises survivent, pourquoi pas l’humain (pour ce que l’humain a de commun et de sans ismes avec les cloportes et les punaises) ?

     

  • Réforme des retraites (réflexion)

    … Il est à mon sens, indécent, que des personnes ayant cessé leur activité professionnelle, récemment ou depuis plusieurs années, et n’étant plus dans la réalité au quotidien, du monde du travail ; fassent savoir autour d’elles qu’elles sont pour le passage à 64 ans, de l’âge de départ en retraite…

    Ce sont les actifs, ceux et celles qui exercent des métiers, occupent des emplois, qui sont concernés et peuvent dire s’ils sont pour ou contre le passage à 64 ans de l’âge de départ en retraite, argumenter, débattre, exposer leurs raisons…

    Que vaut l’avis d’une personne de – mettons 70 ans – qui a cessé son activité âgée entre 55 et 60 ans, et de surcroît perçoit une pension de retraite d’environ 2000 euro par mois, qui se déclare publiquement favorable au passage de l’âge de départ en retraite à 64 ans ?

    Le silence, sur cette question de l’âge de départ à la retraite, de la part de cette personne, me semble la meilleure attitude à adopter (ou du moins, préférable à adopter)…

     

     

    … Il faut reconnaître – et là je pense que beaucoup seront d’accord avec moi – que les problématiques de la vie au quotidien ne sont plus les mêmes pour les retraités, que pour les actifs (les problématiques liées à une activité rémunérée, avec un chef, un patron, un supérieur hiérarchique autoritaire, des objectifs de développement, des horaires, une durée de présence au travail, des déplacements aller retour pour se rendre au travail, la dificulté d’obtenir des congés à sa convenance, etc. … Plus rien de tout cela en effet, pour un retraité!)… Donc une vie au quotidien qui pour un retraité n’est plus du tout la même (disparition des contraintes et obligations liées à un emploi rémunéré, en conséquence, bien plus de liberté d’organiser sa vie, ses activités, ses loisirs, que pour un salarié)…

    C’est la raison pour laquelle un retraité qui serait « pour » la retraite à 64 ans (voire 65) ça me surprend ! Ou alors il faut que ce soit pour des « boulots » qu’on aime faire, où il n’y a pas toutes ces problématiques de contraintes, d’horaires, de relation avec des chefs, de trajets en bagnole, train, bus, métro… Qui finalement sont les problématiques de 9 salariés sur 10…

     

    … Je n'arrive pas à comprendre la nécessité de cette réforme des retraites, argumentée par ceux et celles qui pensent que la question d’être « pour » ou « contre » ne se pose pas (du fait de l’allongement de la durée de vie , de la réalité démographique et de part plus importante prise par la population vieillissante) …

    Peut-être n'ai je pas étudié suffisamment la question?

    Peut-être n'ai je pas toutes les données ? (qui les a, vraiment, d'ailleurs?)...

    J'en suis toujours à me demander comment des gens qui ne sont plus en activité (et qui ont eu la chance de pouvoir cesser leur activité professionnelle avant 60 ans) peuvent envisager de voir les générations qui les précèdent travailler jusqu'à 64 ans et en être satisfaits...

    Ce qu'il a de sûr dans cette affaire là, c'est que pour un gouvernement qui doit gérer un budget dans un pays, la France en l'occurrence, payer des pensions de retraite à partir de 64 ans au lieu de 62 et 60, ça fait gagner en masse d'argent à distribuer (d'ailleurs financé non seulement par les cotisations des actifs, mais en partie par de la dette... Et jamais par une remise en cause des profits réalisés par les géants de l’économie et des dividendes versés aux actionnaires)…

     

     

  • Sur le Grand Mur

    … Nos détracteurs bien souvent, ne sont pas des détracteurs au sens de ce que doit vraiment être un détracteur c’est à dire un interlocuteur critique ; mais des emmerdeurs ou des aboyeurs…

    Merci à toutes celles, à tous ceux d’entre vous, de tous lieux, de toutes conditions, qui, sur ce « grand mur » qu’est Facebook, contribuent à leur manière, à donner au débat (à tout débat), plus de sens, plus de pensée réfléchie, plus d’humanité, et postent des textes, des images, qui suscitent du questionnement, qui appellent à réflexion…

    Merci également à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui sont des interlocuteurs critiques, donc de vrais détracteurs…

    L’on ne peut pas empêcher les emmerdeurs et les aboyeurs de s’exprimer (liberté d’expression)… Mais l’on peut, les « tagueurs de paysages » et les « montreurs de beauté » , les penseurs et les poètes que nombre d’entre nous sont, en prenant davantage de place sur le « mur », battre à la course les emmerdeurs et les aboyeurs…

     

  • J'espère ...

    … En cette année 2023, mais à vrai dire je le pensais aussi en 2022 et avant, et je le penserai d’ailleurs jusqu’à la fin de mes jours…

     

    J’espère qu’il y aura sur cette terre, du temps qu’il me reste à vivre et encore pour longtemps après que je sois « parti dans les étoiles »…

     

    Assez de gens pour, en promenade le long d’un chemin, remettre un bousier sur ses pattes…

     

    Se baisser pour éviter de déchirer une toile d’araignée dans un passage étroit…

     

    Pour ne pas donner un coup de tatane ou de balai à un minou errant…

     

    Pour saisir entre ses doigts une salamandre se mouvant au milieu d’une route et la déposer au bord, là où elle ne risque plus de se faire écraser…

     

    Pour regarder un trisomique ou un autiste sans se foutre de sa poire…

     

    Pour exprimer de son regard ou de son sourire – encore mieux les deux à la fois – toute l’attention que l’on porte sur des personnes inconnues que l’on croise dans un lieu public (soit dit en passant plus personne ou presque ne regarde personne dans les lieux publics très fréquentés, dans les trains, dans les tramways, dans les bus)…

     

     

  • Débats difficiles, propos lapidaires et brutaux

    … Une provocation de trop, de la part de Michel Houellebecq, auteur il faut dire « très décrié » dans les milieux littéraires, non seulement pour ses propos sur l’Islam (dans un entretien lors d’une interview au magazine Lire en 2001 après parution de l’un de ses romans « Plateforme ») mais aussi pour son « absence de style » aux yeux de ses détracteurs qui lui reprochent son recours fréquent à un langage quotidien du genre « je bande, il pleut » et à d’autres formulations éculées, ainsi qu’à des clichés…

     

    Certains critiques le louent « plus grand écrivain contemporain, et d’autres au contraire, disent de lui qu’il est « une nullité littéraire »…

     

    Quoiqu’il en soit pour ma part j’ai lu tous ses romans (mais pas en réalité toute son œuvre) et je ne puis me prononcer parce que je partage autant les critiques négatives de ses détracteurs que les louanges de ses « fans »… (Mais pour « apprécier » ou pour « louer » il faut sans doute à mon sens oublier les « je bande, il pleut et formulations éculées et clichés » - à moins de replacer ces formules langagières assez plates et ces clichés dans le contexte pouvant être délibérément caricatural et provocateur, de ses romans)…

     

    … Publiée en novembre 2022 dans la revue politique « Front Populaire » de Michel Onfray, la provocation de trop, de Michel Houellebecq, débute ainsi : « Le souhait de la population française de souche... »

     

    … Dans un débat public, et cela d’autant plus que le débat a lieu sur un plateau de télévision lors d’une émission en direct, d’une interview… Ainsi que dans toute production écrite (article dans un journal, dans une revue, dans un magazine, dans un livre publié, dans un blog, dans des réseaux sociaux) ; un auteur, un écrivain, un journaliste, mais aussi chacun de nous « commun des mortels » que nous sommes et nous exprimant publiquement… Lorsqu’il est fait part de ce que pense cet auteur, cet écrivain, ce journaliste mais aussi de ce que, chacun de nous l’on pense au fond de soi-même, de la vision d’une réalité nous venant de ce que l’ observe autour de soi (et de son expérience vécue)… Aussi « en partie vrai » que cela soit ; tout propos lapidaire et brutal, forcément inacceptable par la partie visée et, au-delà de la partie visée, par une majorité de gens dans une société communiquante… Ne peut qu’être « contre productif » puisque ce qui est « en partie vrai » se trouve alors, dans l’émotion du moment, occulté…

     

    Sur le plan de la morale et de l’éthique, des propos lapidaires et brutaux lors d’un débat ou dans une production publique, sont inacceptables, scandaleux, enfin tout ce que l’on est en droit de juger, de condamner, de dénoncer, de combattre…

     

    Mais au-delà de la question de la morale et de l’éthique il y a la question du « sens résultant » de ce qui est exprimé en tels ou tels mots, phrases… (Dans un propos lapidaire, brutal, d’une extrême violence, c’est l’émotion qui éclipse quasi totalement la réflexion, et de ce fait, ce qu’il peut « y avoir de vrai » dans ce qui est dit ou écrit, se trouve forcément occulté par les parties commentant le propos et jugeant scandaleux ce propos…

     

    Encore faut-il « faire la différence » entre caricature, humour noir décapant iconoclaste, dans une production écrite, dans un dessin, une image arrangée ( pouvant choquer, être jugé scandaleux) et un propos, des mots, des phrases, ce qui est dit ou écrit et n’étant pas caricatural, donc l’expression d’une pensée, d’un sentiment, lapidairement et brutalement….

     

    Dans un débat où le thème du débat porte sur la religion ou sur une religion en particulier, ainsi que lorsque le propos porte sur la religion ou une religion en particulier, l’on peut tout de même affirmer que par exemple, le catholiscisme exerçait son emprise dans la société française (et Européenne et en Amérique) au 19ème siècle et jusqu’encore le milieu du 20ème en France et en Europe… Et que l’Islam exerce de nos jours son emprise dans la société française notamment dans les lieux, quartiers, villes où l’Islam est implanté, devenant en ces lieux, la religion dominante…

     

    L’emprise exercée par une religion dans une société, ce qu’ implique cette emprise dans la vie quotidienne des gens en contraintes, interdictions et prescriptions… Est-elle acceptable ? N’appelle-t-elle pas à résister à la domination exercée ?

     

    La religion, toutes les religions monothéistes notamment, proposent et imposent un modèle, une explication du monde, de la vie… Or un modèle est toujours une simplification, devenant ainsi un repère tangible, accessible à tous, qui « entre dans les mœurs » (pour ainsi dire dans les gènes)… Et tout ce qui contrevient au modèle, ou s’oppose ou se différencie trop du modèle, dérange, est condamné par l’autorité religieuse, et par la société lorsque cette société subit l’emprise de l’autorité religieuse…

    La religion, les religions, c’est l’obscurantisme.

     

    Mais… Reste le langage, reste la formulation, reste l’argumentation, tout ce qui peut être exprimé par des mots, par des images, par la caricature, et qui se rapporte à des faits, à des situations, à des comportements, dans la communication orale ou écrite, une communication excluant la brutalité et le raccourci lapidaire…

    Pour la caricature cependant, ne peut être exclu que la vulgarité ou que la grossièreté associée à une absence de facture de ce qui est produit et montré (la facture étant en quelque sorte le talent ou l’habileté dans la réalisation)…

    Et si par la caricature, la plus scandaleuse, la plus iconoclaste, la plus dérangeante – en propos comme en dessin – l’inacceptable pouvait en quelque sorte être « exorcisé » ? Faisant si mal à voir ou à entendre que l’inacceptable ne puisse se produire réellement ? Sachant – ne l’oublions pas – que la caricature produite peut au contraire inciter des gens à commettre ?

     

     

  • Froisser la feuille

    … Ce que j’appelle une « fracture relationnelle » - qui implique que deux personnes, l’une et l’autre amies de longue date (ou même se connaissant et s’appréciant et se rencontrant de temps à autre) cessent du jour au lendemain d’être amies, décident de s’ignorer et de ne plus se rencontrer – se produit lorsque l’une ou l’autre des deux personnes traite l’autre comme une feuille de papier qu’elle froisse parce qu’apparaît sur la feuille de papier, une tache, une marque faite, inhabituelle, dérangeante, surprenante en regard de ce qui figure en général sur la feuille de papier et donc, ne correspondant plus au ton, à la couleur d’ensemble de la feuille de papier.

     

    Et, une fois froissée, et bien froissée, délibérément, dans la colère, dans le dépit, dans le reproche, par l’une des deux personnes en relation, s’il vient de la part de cette personne qui a froissé la feuille, par la suite, du regret, et une tentative de défroisser la feuille (ce qui il faut dire, est peu probable), jamais la feuille ne reviendra telle qu’elle était avant d’être froissée, jamais la relation qui a existé ne reprendra…

     

    Tout ce qui figure, inscrit sur la feuille de papier, n’est jamais d’un ton, d’une couleur, d’une unité égale mais plutôt de tons et de couleurs et de nuances différenciés ; et ce qui est vu, souvent apprécié, bien considéré et qui caractérise une relation durable et heureuse « jusqu’au jour où », est en fait vu, essentiellement vu, selon ce qui est perçu, de l’autre, et pour ainsi dire presque jamais au-delà de ce qui est perçu et qui est « la réalité profonde et complexe de l’autre »… Et c’est la raison pour laquelle ce qui un jour survient, dérange, surprend et rompt avec l’idée que l’on s’est faite de l’autre, « casse » la relation…

     

    L’être humain mais aussi les autres êtres vivants – en particulier nos animaux domestiques tels que des chiens et des chats et bien d’autres encore – sont comme des feuilles de papier que dans la colère l’on froisse et ne peuvent jamais être complètement défroissées en passant dix fois la main dessus…

     

    À la limite, à l’extrême limite, dans la colère la plus justifiée, la plus pertinente, la plus logiquement naturelle en face de quelque chose d’inacceptable, de dangereux, de périlleux à devoir subir… Il faut alors « carrément déchirer complètement la feuille »…

     

     

  • Ne soyons pas, dans nos vies, statufiés !

    Guy gilbert

    … Que ce soit en tant que personnage influent, souvent présent, sur un plateau de télévision, sur la scène publique, ou en tant qu’exprimant s’exposant, sur la scène publique aussi et sur les réseaux sociaux en produisant quelque « scoop du jour cent ou mille vues », en « héros du jour » que nous pouvons occasionnellement être… C’est cela, « être statufié »…

    Et de mille autres manières, tout aussi éphémères, sans avenir autre que celui d’une journée, au mieux d’une semaine voire d’une saison… Pour avoir fait, ou montré, ou produit, ce qui, somme toute, n’est qu’un « effet de scène », un effet d’image, un effet de langage…

     

    Soyons donc, tel que le dit si bien Guy Gilbert, vivants !

    Vivants et entendons par « vivants » : observants, regardants, écoutants, sentants, touchants, et voyants, « voyants » au sens de ne plus voir comme nous voyons avec des yeux aveugles…

     

    « Aimer jusqu’à notre dernier souffle » aussi conscients que nous pouvons l’être jusqu’à ce que s’envole tout ce que nous avons exprimé et qui sera vu voler, jusqu’à ce que s’envole aussi tout ce que nous n’avons pas exprimé et qui sera retrouvé ou découvert, parce que tout se retrouve et se découvre, et qu’il n’y a que du renouvelé et du retrouvé, même dans ce qui est purement créé, purement imaginé que nous n’avons pas créé ou imaginé nous – mêmes de notre vivant…

     

    « Soyons des êtres d’espérance » parce que l’espérance est le moteur de la vie, parce que l’espérance invalide le dernier mot qu’a mis l’adversité au bout de la phrase, de cette dure et implacable phrase qui traverse toute notre vie depuis notre naissance…

     

    « Soyons des êtres de pardon » lorsque cela est possible (et à bien réfléchir c’est souvent possible même si c’est difficile, même si cela ne garantit rien, même si c’est dangereux, même si c’est « contre productif »)…

    Des êtres de pardon, oui, mais pas pour autant des êtres oubliants, des êtres tout acceptants, des êtres complaisants par peur ou par intérêt ou pour une question de mode ou de convenance…

     

    « Bâtissons un monde solidaire », le même, exactement le même, que celui qui existe naturellement, intemporellement, bien que dans la dureté, bien que dans la violence, dans l’univers tout entier depuis des milliards d’années, depuis que la vie est apparue…