Articles de yugcib

  • James Webb, voyage aux origines de l'univers

    James webb

    … Documentaire sur France 5, jeudi 13 octobre 2022 à 21h… Nous voyons la Lune telle qu’elle était il y a 1 seconde ; le soleil il y a 8 minutes… Le télescope Hubble permettait déjà de voir l’univers (les dernières galaxies les plus lointaines visibles depuis ce télescope) tel qu’il était il y a 13 milliards d’années, sachant qu’il manquait environ 0,7 milliards d’années, espace de temps du début de l’univers puisque l’univers (celui que nous observons) est âgé de 13,7 milliards d’années…

     

    Hubble ne voyait donc pas ce que contenait et ce dont était fait l’univers dans ce premier temps de 0,7 milliards d’années… Mais James Webb, en orbite autour de la Terre à 1,5 millions de kilomètres voit désormais dans cet espace de temps de 0,7 milliards d’années, mais en partie seulement, soit jusqu’à environ 0,3 milliards d’années après le « Bing Bang »… Où déjà se forment des galaxies à partir de « nuages » de gaz et de poussière (matière et énergie, particules, interagissantes entre elles et se réunissant, s’associant)… Un « processus » en somme, de création de ce qui existe, existera, et donc, de la vie dans ses formes originelles les plus simples et destinées à se complexifier…

     

    La première chose qui m’est venue à l’esprit à la vue de ce documentaire, c’est que le Temps (durée) « n’existe peut-être pas » ou bien se pose cette question « Qu’est-ce que le Temps ? »

    En effet, en tant qu’humains tels que nous sommes faits, constitués, nous demeurons dépendants de notre perception du temps (de sa durée) … De même que nous sommes d’ailleurs aussi, dépendants de la gravitation…

     

    Ainsi 1 seconde pour nous, humains, ou 8 minutes, ou 1 année lumière ( 300 000 km parcourus par la lumière en 1 seconde) donc ces 300 000 km multiplié par autant de secondes qu’il y a dans une année de 365 jours, ça donne la distance parcourue en kilomètres en un an…

    Ainsi voyons nous la galaxie d’Andromède située à 2 millions d’années lumière (estimation très approximative en vérité) telle qu’elle était il y a 2 millions d’années… Ce qui implique, que, si dans la galaxie d’Andromède il y a plusieurs planètes où une vie intelligente s’est développée, ces planètes là nous les voyons telles qu’elles étaient il y a 2 millions d’années. ( Depuis, il est à peu près certain que la vie sur ces planètes a disparu)…

     

    Le temps n’existe peut-être pas « dans l’absolu » (ou dans la réalité de l’univers), le temps n’existe, ne se définit et ne se mesure en différentes unités du plus petit au plus grand, de la nano seconde à l’année lumière, que selon notre perception du temps en tant qu’humains…

    Le temps (durée) est aussi perçu par tous les êtres vivants autres que l’humain, mais différemment.

    Ainsi pour un chien ou pour un chat, par exemple, une de nos journées, est perçue différemment en durée… Et nous, humains, nous « retraduisons » en fait, la perception du temps de chaque autre être vivant que nous, dans notre propre perception du temps… De telle sorte que pour nous, par exemple, 1 an pour un chien c’est 7 ans humain…

    Un papillon de nuit vit donc pour nous un quart d’heure !

     

    Mais « la vie c’est la vie » et « qu’est-ce que sa durée » sinon sa durée « dans un absolu » c’est à dire dans la réalité de l’univers ?

    Si le temps existe vraiment, il ne peut exister que dans une inclusion, dans une réunion ou dans un ensemble de la totalité (comme amalgamée) des perceptions du temps, uniques et singulières, de chaque être vivant (du plus simple au plus complexe des organismes) : le « vrai » temps universel et intemporel, en quelque sorte… Un temps qui « autoriserait ou permettrait » le voyage dans l’espace et la communication pouvant s’établir entre notre civilisation et une autre située quelque part dans l’univers… Ce qui implique que nous parvenions à acquérir la capacité de nous rendre non dépendants de notre perception du temps.

     

    Dans la perception du temps qui demeure la nôtre, telle qu’elle est, un voyage dans l’espace sur de grandes distances et une communication avec une autre civilisation ne sont ni envisageables ni réalisables ; seulement pensables…

    Ce que nous recevrions (un signal) d’une autre civilisation par exemple située à 2 millions de nos années lumière, aurait été émis il y a 2 millions d’années lumière et notre réponse mettrait autant de temps, 2 millions d’années lumière à leur parvenir…

    Quel intérêt, alors, pour nous, y aurait-il à recevoir un signal de ces « autres » si ces « autres » ont disparu depuis ?

    Et nous mêmes n’aurions pas nous aussi, disparu, lorsque ces « autres » recevraient notre réponse ?

     

    Il y a sûrement une autre réalité dans laquelle le temps, tel que nous le percevons en nos secondes, jours, et millions d’années, n’existe plus en tant que tel…

    Il en est de même pour les distances dans l’espace, dans l’univers, entre les étoiles, les galaxies : comme pour le temps, nous percevons la distance en tant qu’humains que nous sommes… ( Comment par exemple, sur notre planète, une fourmi perçoit – elle 1 de nos kilomètres ? )

     

    C’est dans la réalité d’un temps qui n’existe plus en tant que tel, et de distances ou d’espacements qui n’existent plus en tant que tels… (tels que nous les percevons) … Que voyage dans l’espace et communication avec d’autres êtres deviennent possibles et réalisables…

     

     

  • Pénurie de carburants

    … Il est « assez confortable » en ces temps de grève chez Total Energie et de pénurie de carburants à la pompe dans le tiers des stations service en France…

    De ne point devoir :

    -Se rendre à un travail 30 aller 30 retour en voiture chaque jour (5 jours sur 7)

    -Etre obligé, dans l’urgence, de se rendre loin de chez soi, quelque part à plusieurs centaines de kilomètres… (soit dit en passant avec une voiture électrique, c’est assez difficile du fait du temps nécessaire de rechargement de la batterie 160 kg une petite voiture, 300 à 400 kg une grosse voiture)

    -Entreprendre des déplacements plus ou moins quotidiens (courses, affaires, rendez vous médicaux) à une distance d’environ 40/50 km de son domicile

    -Devoir aller chercher son ou ses gosses aller retour de l’école

    -Prendre un bus (transport public) en ville

    -Attendre que soit livrée à son domicile ou en un point relais, la commande passée chez Amazon

    -Remplir un bidon d’essence de 11 litres pour sa tondeuse, sa débroussailleuse ou son tracteur de jardin ou sa tronçonneuse

    Et « certaines autres choses » nécéssitant d’utiliser un véhicule à moteur…

    Il est « relativement confortable » - quoique – de devoir se rendre au super marché du coin, jusqu’à un maximum de 10 km, à pied en tirant un sac à roulettes (exclu, soit dit en passant, de ramener un pack de bouteilles d’eau minérale ou de bière)…

     

    L’on imagine le nombre de véhicules ces jours ci, abandonnés sur une bande d’arrêt d’urgence d’autoroute, ou à 3 km d’une station service, au bord d’une route… Leurs propriétaires s’ils sont loin de chez eux, vraiment loin, devoir séjourner en l’occurrence dans une chambre d’hôtel, dans une maison d’hôte… Pour combien de temps ?

     

    Cela dit… Avant de « gueuler comme des veaux » en « bon » citoyen bien individualiste qui « aurait plus de droits à être prioritaire à une station service qu’un autre », et qui rageusement le fait savoir et est prêt à « en venir aux mains » avec l’automobiliste d’à côté accusé d’égoïsme… Pensez plutôt aux énormes profits réalisés depuis le début de la guerre en Ukraine (et avant la guerre aussi) par les grandes compagnies pétrolières dont Total Energie, aux dividendes de rapport à 2 chiffres servis aux actionnaires « de tout poil » (assez nombreux dans notre pays et… Ne s’en vantant pas)

    Et demandez vous de quel côté est la plus grande violence (sachant bien sûr que ceux et celles qui défendent leurs droits et revendiquent pour un meilleur salaire, ont recours à la violence, poussés à bout qu’ils sont) : du côté des salariés en grève ou du côté des dominants, des groupes et des profits et des actionnaires ? Où est, oui, la plus grande violence ? Sinon en l’occurrence de cette grève et bloquage de dépôts de carburants, du côté de Total Energie, de ses profits et de ses dividendes distribués ! (qui sont sans commune mesure avec les 6 % qu’ils proposent, de plus, aux salariés)…

     

    La violence exercée par les grands groupes pétroliers Total Energie et autres, se mesure ainsi :

    Quand le paquet d’un kilo de pâtes alimentaires (coquillettes, macaroni, spaghetti, nouilles…) passe de 0,75 euro en 2021 à 1,25/1,30 euro en 2022 (en Grande Surface), et que le prix du litre d’essence ou de gazoil passe de 1,30 euro SP sans plomb et 1,20 gazoil en 2021 à plus de 2 euros en 2022 ; une famille de 5 personnes (2 adultes 3 enfants) sera plus impactée défavorablement dans son budget par le coût de l’essence, que par le coût d’un paquet de pâtes acheté plus cher (quand le paquet de pâtes d’un kilo passera à 10 euro, on en reparlera)… Parce que la dépense pour l’essence est forcément plus élevée que la dépense pour l’alimentaire et donc, grève davantage un budget !

    Le prix de l’essence qui pèse autant dans un budget, c’est pas de la violence exercée sur les gens dans leur quotidien ? Du racket ? Et ça fait pas de grandes difficultés de vie au quotidien pour des millions de gens (qui ne partent pas en vacances d’été à la mer ni en vacances d’hiver à la neige) ?

    Un paquet de pâtes, même à 1,50 euro le kilo, on aura bien encore quelques petites pièces dans son porte monnaie, pour le repas de midi ou du soir (sans jambon) ! Mais un plein à 150 euro tous les 15 jours, ça, c’est autre chose !

     

     

  • Le homard

    Homard

    … Le homard, comme d’autres crustacés, la crevette, la langouste, l’araignée de mer… Se nourrit de cadavres d’animaux marins en décomposition et putréfaction…

    En l’occurrence après le naufrage du Titanic le 14 avril 1912 dans l’Atlantique nord, les homards de l’aquarium du restaurant du Titanic, se sont nourris de cadavres humains…

    La seule difficulté pour ces homards, fut de se hisser en dehors de l’aquarium, à moins que dans le fracas du naufrage, l’aquarium ne se soit brisé…

    Une pensée, donc, pour les générations de homards qui se sont succédées durant plusieurs années, en demeurant à l’intérieur du Titanic, et qui de ce fait, ont eu une « nourriture » abondante, de centaines d’humains n’ayant pu accéder aux canots de sauvetage et ayant péri noyés à l’intérieur du Titanic…

     

    … L’espérance la plus vraie, la plus réaliste, réside dans le fait que la vie survivra, se renouvelera, réapparaîtra, dans les formes qui existent depuis des milliards d’années, ou dans des formes différentes de celles qui ont été… Et qu’en somme, toute forme de vie sur notre planète ou ailleurs dans l’univers… Est en quelque sorte le « prolongement » de notre propre vie, de chaque vie, humaine ou de quelque autre être vivant… C’est là, la définition qui me vient à l’esprit, de ce que l’on dit être « la vie éternelle »… Et cette « vie éternelle », celle là, oui, j’y crois… Rien à voir avec celle des religions, des sorciers, des mages et autres gourous annonçant un « au-delà de la mort », un « paradis »…

     

     

  • Dictatures

    … L’intérêt, le profit et la manipulation, au détriment de la sincérité et de l’honnêteté ; soutenus par l’individualisme de « développement personnel » dans l’écartement et dans la marginalisation de la transmission des savoirs et des savoir-faire… Sont les « fer de lance » des nouvelles dictatures qui se mettent en place dans le monde d’aujourd’hui.

    Ces nouvelles dictatures sont celles, les unes « soit-disant libérales » ; les autres autoritaires et opposées à la démocratie…

    Ce qui fait la nouveauté de ces dictatures, les unes libérales et les autres autoritaires, ce sont les technologies dont elles disposent et qui les articulent ; des technologies investigatrices, de l’information, du profilage des individus, et plus généralement de tout ce qui opère à distance, intervenant dans la vie quotidienne des individus…

    L’on ne sait lesquelles de ces nouvelles dictatures sont le plus à craindre… Celles qui, « soit-disant libérales », dans une hypocrisie crasse, masquent les violences, les injustices, les inégalités, les dominations déguisées… Ou celles qui, autoritaires et anti démocratiques, se montrent, elles, à visage découvert, bardées de forces répressives…

    Les dictatures « soit-disant libérales », très clairement dans le monde d’aujourd’hui, sont en opposition, en confrontation avec les dictatures autoritaires… Ce qui est sans doute le plus à craindre, c’est que les dictatures autoritaires finissent par prendre le pas sur les dictatures « soit-disant libérales », et cela même par « délitement de l’intérieur » des dictatures « soit-disant libérales »…

    Ainsi dans le contexte de ces nouvelles dictatures, la relation humaine perd son sens, n’est plus dans sa dimension naturelle ( pour autant cependant qu’elle y ait vraiment été depuis l’origine des civilisations ), puisque se sont substitués au principe de la relation directe et naturelle que sont échange, symbiose, partage, apport, collaboration ou combat, opposition… Les lois, les codes, les principes, les réglements, les guides, les modèles, les ordres politiques et économiques…

    Nous sommes comme des oiseaux voletant de ci de là, dont les ailes sont juste coupées en leurs extrémités afin de nous permettre de voleter en dessous d’un ciel grillagé…

    Lorsque le ciel grillagé sera à ras du sol, les oiseaux n’auront plus besoin d’ailes et se feront alors lombrics ou, au mieux, mille-pattes…

     

     

     

  • Les sabots du Minotaure

    … « World Board » est dans les sabots du Minotaure…

    Et le Minotaure élargit son antre non pas en repoussant les parois qui délimitent son antre, au centre du Labyrinthe, mais en construisant/creusant/édifiant de nouvelles galeries/dédales, en allongeant les galeries/dédales existantes du Labyrinthe…

    Ansi s’étend le Labyrinthe, et maître en son antre, le Minotaure avec World Board et sa robotique investigatrice dans ses sabots reliés à son cerveau, conquiert tout le Labyrinthe – du moins tend – il à le conquérir, en bonne voie qu’il est d’y parvenir…

    Sur World Board où « tout le monde va - et  cause  - et s’expose » ce n’est déjà plus, même dans les galeries/dédales éloignées de l’Antre, cet espace de liberté de parole qui était la trame même du tissu de la Grand’Voile du « navire monde »…

    Nul désormais sur le grand pont promenade, dans les entreponts et jusqu’au fond des cales, n’échappe aux « Nanuscules »…

    C’est encore le temps de Io et de ses mondes alliés, en face du Minotaure dont les sabots secouent le plancher de la Scène, du Dragon des Neiges son copain et des Chimères dévoreuses aux pattes griffues, ses partenaires dont il se rendra maître au final…

     

    Mais … Ce n’est peut-être point là, le « Destin » …

    C’est sans compter… Ce grand corps blessé de la nature toute entière dans ses entrailles, sur sa peau, dans sa chair et de sa respiration empêchée, qui hurle et violente Io et ses mondes alliés, le Minotaure et ses partenaires…

     

     

  • Total Energie

    … Honte à ceux et à celles, qui, relativement à l’aise financièrement, ont dans leur portefeuille compte titres chez leur banquier, des actions de Total Energie !

    Ah ils vont pas s’en vanter autour d’eux, et encore moins en faire état dans leur story sur Facebook !

    Soit dit en passant, l’intime – y compris du couple – on l’expose, on le « story’se » avec photos de famille et de ses enfants, et événements du jour… Mais l’intime relatif à sa « surface financière », cet intime là on ne l’expose pas !

    Ils sont pourtant bel et bien quelques millions, ces « citoyens lambda » aux revenus mensuels de Lui 2500/3000 et d’Elle 2000/2500, dans ce « beau pays de France », à posséder chez leur banquier, un portefeuille d’actions (ou de produits financiers dans un placement d’assurance vie épargne), dès lors qu’ils ont vendu un bien immobilier, ou hérité ! (en général souvent après 30/40 ans, parce que « les jeunes » eux, c’est connu, de moins de 25 ans, n’ont guère de portefeuille financier à moins d’être des « fils et filles de riches »)…

    N’importe qui, donc, peut avoir un portefeuille d’actions chez un banquier, il suffit pour cela de jouir de quelque opportunité de placement à réaliser… Ce qui signifie qu’en France et ailleurs, bon nombre de gens sont « financièrement à l’aise » ou peuvent le devenir par héritage…

    Alors « tant qu’à faire », quand il y a de l’argent à placer – autrement que sur un livret de caisse d’épargne – autant souscrire à l’achat d’actions qui rapportent et servent un bon dividende !

    Le « problème » (il faut croire que ce n’en est pas un, de problème pour le souscripteur d’actions, pour le quidam qui ouvre un compte titres chez son banquier), c’est que, la plupart du temps – et peut-être pour une question d’éthique ou de morale – le placement réalisé est en fait un « panel » de divers produits financiers dont la composition n’est jamais très claire ; et qu’ainsi, « on ne se prend pas la tête » pour essayer de savoir « ce qu’il y a là dedans » !

    Alors il ne faut pas s’étonner que toutes ces grosses sociétés dont Total Energie et tant d’autres en grands goupes, consortiums, multinationales, lobbies… « Aient encore de beaux jours devant elles » ! Puisque le « citoyen Lambda » dans une « majorité relative silencieuse » (qui a la chance cependant d’être soit « un peu riche » soit « à l’aise ») contribue et « nourrit » le capitalisme et l’actionnariat !

    Et, comble d’hypocrisie, le « citoyen lambda » (y compris le « pas très riche ») - qui est actionnaire de Total Energie sans que personne le sache autour de lui - se met à gueuler comme un putois dès que le prix du paquet de pâtes ou du pot de moutarde augmente trop à son sens ! … Ce qui ne l’empêche pas, on le voit bien, de partir en vacances à la mer ou à la neige ou en croisière, de changer de modèle de smartphone, d’acheter une « belle télé grand écran », etc. …

     

     

  • La nouvelle "colonisation" de l'Afrique

    Afrique

    … Sur cette carte de l’Afrique ainsi représentée, l’on voit nettement à quel point les Grandes Puissances en 2022, dont parmi elles, la Chine, les USA et l’Inde, exploitent les ressources du continent Africain et dominent, économiquement (marchés) et culturellement (influence) sur ce continent, jadis colonisé et exploité par principalement la Grande Bretagne (Angleterre) et la France, et le Portugal… Au cours du 19 ème siècle et d’une bonne moitié du 20ème…

     

    Afin de rendre plus évidente cette « nouvelle colonisation » de l’Afrique, l’on voit que la part de chaque Grande Puissance recouvre l’équivalent approximatif de plusieurs pays ou régions d’Afrique ; ainsi pour l’Allemagne c’est la surface de la Lybie, pour la France c’est la surface d’une partie du Maghreb (Tunisie, Algérie)…

     

    La part des USA et de la Chine, étant les plus importantes.

     

    À l’exception des pays européens (Portugal, Espagne, France, Allemagne, Italie et pays de l’Est européen  - et des USA (à eux tous pour environ 50 % du continent Africain) ; c’est aujourd’hui pour 50 % aussi, une « affaire » cette « colonisation », de pays qui ne sont pas « du monde occidental » ( Chine et Inde)…

    Cependant, n’est pas représenté sur cette carte, la part prise par la Russie de Vladimir Poutine… Notamment au détriment de la part qu’avait encore la France il y a quelques années…

     

    « L’ordre du monde actuel », s’il n’est plus le même que celui du temps de la colonisation de l’Afrique par les Européens ; il y ressemble d’une autre manière, peut-être encore plus « prédatrice » (sous couvert de ce que prétendent apporter aux peuples Africains, à savoir plus de bien être, plus de possibilité à consommer, un meilleur niveau de vie) autant l’Occident que le Non Occident »…

     

    Un « meilleur niveau de vie » ? Non, pas vraiment ! Il suffit de comparer le PIB par habitant d’un Africain du Mali, du Niger, du Congo, de l’Angola, d’un pays du Sahel, du Soudan, de l’Ethioie… Au PIB d’un Français, d’un Allemand, d’un Belge, d’un Anglais…

     

     

  • Dégonfleurs de pneus de grosses bagnoles

    … À Toulouse – et certainement dans d’autres villes – des groupes et collectifs défenseurs de la cause climatique – on espère aussi qu’ils sont tout autant défenseurs des Droits de l’Homme et… Anti consommation de masse, anti grands lobbies et anti actionnaires (mais tout ça reste à voir) – agissent en commandos en général la nuit, pour dégonfler des pneus de grosses bagnoles genre SUV 4X4 et autres modèles gourmands en gazoil, et laissent un message signé sur le parebrise de ces grosses bagnoles…

    On peut être pour, on peut être contre mais quoiqu’il en soit, dans ce genre d’agissement comme en tant d’autres, contestataires, ciblés, de détériorations délibérées… Ce n’est jamais très « productif »…

    Je suggère à ces groupes et à ces collectifs défenseurs de la cause climatique – et d’autres causes de caractère humanitaire – de se rendre en masses de centaines de personnes à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, le jour où les aficionados de foot par dizaines munis de leurs billets d’avion pour Doha au Qatar, seront en attente d’embarquement ; et de perturber afin d’empêcher le départ en avion pour Doha, de ces aficionados de foot souhaitant assister aux rencontres, au « Grand Stade du siècle » !

    Et de se donner rendez vous en 2029 pour également perturber et empêcher le départ en avion pour Ryad, des nombreux aficionados des Jeux Olympiques d’Hiver dans le désert d’Arabie Saoudite !

    Ces deux « grands événements » de manifestations et grand’messes sportives, mondiaux et périodiques (tous les 4 ans) que sont la coupe du monde de foot au Qatar en 2022, et les JO d’hiver en Arabie Saoudite en 2029 ; sont la preuve formelle que « notre monde, notre société, notre civilisation… Marche sur la tête » ! … Sur fond d’hypocrisie aussi crasse qu’abjecte, comte tenu du fait que tous, dominants, décideurs, gouvernants et majorité de gens, se gargarisent de droits humains, de sauvetage de la planète, de condition de la femme, tout cela selon l’idée d’une croissance aussi soucieuse de bien être pour tous qu’adaptée et durable sur un insubmersible Titanic !

     

     

  • Automne 1792, automne 2022

    … Automne 1792, la patrie en danger, menacée par les forces contre révolutionnaires des armées étrangères et des ennemis de l’intérieur…

    Automne 2022, notre monde en danger, celui de nos démocraties, de nos libertés, de nos modes de vie dans une relative aisance et confort, de tout ce dont nous sommes habitués depuis plus de quarante ans ; menacé et déjà investi par les forces anti démocratiques des états autoritaires de dictature et de privation de libertés, de courants fondamentalistes religieux – en particulier l’islamisme ; menacé aussi, de l’intérieur par ceux qui contestent dans l’arrogance, dans l’agressivité, dans le déni de nos valeurs, dans le mépris, dans la complaisance avec les « Autres » (les anti libertés, les anti de toutes sortes) ce monde où nous vivons depuis plus de quarante ans, en fait depuis la fin de la seconde guerre mondiale)

    Car ces « Autres », en ces années de la fin du premier quart du 21ème siècle – ne vous en déplaise, arrangeants, complaisants, contestataires de tout poil, sinon même « collabos »- ces « Autres » veulent notre disparition de la surface de cette Terre ! Ni plus ni moins ! Et déjà, « ils ne font pas dans la dentelle » ! Et ils ont la bombe atomique, ils ont des armes, ils sont des foules et des foules, se comptent non pas par centaines de mille mais par milliards…

    Ces « Autres » tous ces « Autres » anti libertés, anti démocratie, anti républicanisme, pour les camps et les geôles et les enrolements de force, pour les « embrigadements », pour dominer le monde après notre disparition ! Et ça, c’est pas du fantasme, c’est pas du complotisme, c’est pas du pipeau, c’est ce qui s’avance, c’est ce qui nous investit, c’est ce qui en train de nous détruire, en commençant par nous détruire de l’intérieur par les « agents » que sont les complaisants, les arrangeants, les « qui ne veulent surtout froisser personne ne pensant pas pareil » !

    Le temps n’est plus, en 2022 – on pouvait encore le concevoir en 2010 – à la repentance, aux pleurs, dans le souvenir du colonialisme, dans la mise en avant des massacres et des exactions commises ( Madagascar, Sétif et bien d’autres )… Tout ça oui, cela a été, bel et bien été… Mais on ne peut plus en 2022 dans le monde actuel tel qu’il est devenu, se mettre sur le visage comme un voile de la honte afin de prouver qu’on regrette ce qu’on a fait !…

    Le temps est, en 2022, celui de la prise de conscience de ce qui nous menace et envisage de nous détruire, celui de la défense de nos libertés, de nos démocraties, de nos modes de vie, par la montée en puissance des forces anti démocratiques, religieuses, politiques, et leurs masses prêtes à se lever, armées – sans compter l’arme atomique qui pour « eux », pour les « Autres », est « plus que de la simple dissuasion » dans la mesure où elle peut vraiment servir…

    « L’argument massue » de tous les pays « des Autres », anti démocratie, anti libertés, de dictature, de nationalisme exacerbé, des pays dits « du Sud » ou « en voie de développement » (qui, soit dit en passant, « profitent bien » de ce qu’apportent, de ce que vendent, de ce qu’exportent de mode de vie, les pays occidentaux)… C’est d’affirmer haut et fort et unaniment, que l’Occident chrétien, catholique et colonisateur a dominé le monde pendant cinq siècles… Ce qui, bien sûr, ne peut être nié… Et que s’impose désormais, dans un monde « qui a changé », « comme un retour de bâton » cette fois, donné par les dominés de jadis dans une « revanche » jugée juste et nécessaire…

    Un « argument massue » cependant, qui peut être retourné contre ceux qui, aujourd’hui l’assènent, car , que je sache, que nous sachions, jadis, bien avant l’arrivée des « Blancs » Européens en Afrique, en Amérique et en Asie ; qu’ont fait à vrai dire, les anciens grands empires, ailleurs qu’en Europe, les anciens dominants, esclavagistes, guerriers, conquérants, sinon la même chose ? Et d’ailleurs, même durant les siècles de colonisation européenne, dans les pays d’Afrique notamment, les  gourous, marabouts, caïds, chefs de clan et de tribus, dominants et possédants dans ces pays africains, n’ont-ils pas collaboré avec les « Blancs » Européens, et contribué à la fourniture de milliers des leurs, pour le marché des esclaves ? (ils avaient commencé dès le 7ème siècle, en fournissant aux conquérants de l’Islam, des quantités d’esclaves)…

     

    La démocratie, même imparfaite et sapée, pervertie qu’elle est, avec ses « principes » souvent bafoués, ses hypocrisies, ses « leçons de morale aux autres », et aujourd’hui avec ses « neunœils » partout (fichage, surveillance, séquençage, profilage etc.)… La démocratie, oui, telle qu’elle est en son état dans les pays occidentaux… Et les libertés qui vont avec (même encadrées et limitées)… Est, qu’on le veuille ou non, un progrès civilisationnel, c’est aussi – c’est ainsi que je vois les choses - « une étape » ou un « passage obligé » en vue (ou dans le destin) d’un progrès encore bien plus important dans le sens d’un monde « meilleur » si l’on veut, ou tout au moins, différent de ce qu’il est encore…

    Ainsi les Droits de l’Homme (selon la déclaration de 1789), et l’égalité homme femme dans la condition de vie au quotidien, dans le travail, dans les reponsabilités et dans les pouvoirs partagés, dans la société… Sont – ils déjà rien qu’à eux deux, le fondement même des sociétés et pays de l’Occident… Et ne peuvent être niés, rejetés, parce qu’incontestablement ils sont les deux grands vecteurs de la démocratie en tant que « modèle » de gouvernement et de société…

    J’utilise le mot « modèle » bien que je ne crois guère à des « modèles », surtout des modèles du genre « prêt à penser, prêt à porter »…

    Donc, c’est bien la démocratie – même en l’état où elle se trouve aujourd’hui – qu’il faut absolument défendre contre tout ce qui s’oppose à elle !

     

     

  • Histoire d'un paysan, d'Erckmann Chatrian

    Histoire d un paysan 1

    … Dans la collection « contes et romans nationaux et populaires, ce livre, ici, de poche en 5 volumes tel que l’on en voit la couverture, existe en 2 grands volumes reliés en triple frappe dorure pâte rouge bordeaux et à froid sur un cuir bleu ardoise grainé mouton du cap.

    Les fers sont gravés ont été gravés par Michel Vincent. Cette reliure a été exécutée par les compagnons relieurs doreurs pour le compte de Tallandier éditeur à Paris depuis 1865.

    Ce sont ces deux livres, dans cette reliure, que je lis ces jours ci, comportant chacun 550 pages d’un papier blanc de très bonne qualité, avec toutes les dix pages environ, des illustrations (dessins à l’encre)… Livres que j’ai trouvés dans un vide grenier, pour un prix proposé par l’exposant, qui m’a paru bien inférieur à ce qu’il aurait du être…

     

    À la lecture de ce livre, Histoire d’un paysan, d’ Erckmann Chatrian, qui raconte 1789 les états généraux, la patrie en danger, puis l’An I de la république et le citoyen Bonaparte ; comme étant écrit par un jeune paysan de Lorraine, de Phalsbourg, engagé dans l’armée de la République après le 10 août 1792, témoin de son temps - les détails de la vie au quotidien ne manquent pas ! - je ne puis que prendre encore plus conscience de la dimension historique qu’a prise cette époque, de 1789 à 1795, d’abord pour notre pays, la France, puis pour l’Europe et par extension, après la guerre d’indépendance menée par les insurgés des 13 colonies britanniques de la côte Est de l’Amérique du Nord, au-delà de l’Europe et des océans…

     

    C’est bien en effet, la Révolution Française, précédée de la guerre d’indépendance des Insurgés en Amérique, puis les retombées et l’impact qu’ont eu en Europe et au-delà même de l’Europe, ces événements s’étant produits à la fin du 18ème siècle ; qui ont été à l’origine si l’on peut dire, de la civilisation occidentale dans sa nouvelle orientation fondée sur les droits de l’homme, sur la démocratie, en somme la civilisation occidentale dans sa version modernisée – ou si l’on veut « revue et corrigée »… Depuis la décennie 1790/1800…

     

    Avant 1789, la civilisation occidentale existait dans sa version « ancienne », d’Ancien Régime , Catholique et Chrétienne, conquérante, technologique, industrielle, avec ses capitaux et ses armées, sa marine de guerre et de conquête ; des rois, des princes, des royaumes, des empires, de l’aristocratie et des populations des villes et des campagnes, surimposées, surexploitées, maintenues dans l’ignorance, dans les superstitions et dans la soumission…

     

    Dans sa version moderne depuis 1789, la civilisation occidentale – en gros l’Amérique du Nord dont les populations actuelles sont issues en majorité de l’Europe et des pays Africains (esclavage) ; toute l’Europe de l’Ouest et du centre et du nord et du côté Europe du bassin méditerranéen, et l’Australie, et l’Afrique du Sud blanche et noire – a encore longtemps été une civilisation dominante sur la planète (et l’est encore quoique contestée et concurrencée) notamment durant le 19ème siècle et une partie du 20ème, avec les « empires coloniaux » et l’exportation diffusion de sa culture, de son christianisme (catholicisme), de ses modes de vie, de sa vision du monde et de la société en somme…

     

    Cet an I de la République, en fait depuis la prise du château des Tuileries le 10 août 1792, l’institution de la République le 22 septembre 1792 avec la Convention, jusqu’au 9 thermidor (27 juillet 1794), fut une période très difficile et très incertaine…

    En effet, la France républicaine et révolutionnaire, durant cette période d’un an, fut prise en étau entre les armées et puissances étrangères (l’Autriche, la Prusse, l’Angleterre, l’Espagne et les états allemands) et la résistance intérieure (régions rebelles combattant les armées de la Convention et la République, telles la Vendée, les pays de l’Ouest jusqu’à la Normandie, le sud est provençal et méditerranéen, le Lyonnais )… D’où la « patrie en danger », le comité de Salut Public, la Terreur, l’issue au départ, défavorable, des combats aux frontières Nord et Est de la France, menés contre les armées étrangères (surtout celles de l’Autriche) ; ainsi que des combats menés dans les régions rebelles en France même, contre les « ennemis de l’intérieur »…

    Ces hommes du Comité de Salut Public, de la Convention, en 1792, 1793 et 1794, avec l’appui d’une partie du peuple, quoique l’on puisse leur reprocher (la violence, la guillotine, les exterminations de populations en Vendée et dans d’autres régions en France, enfin toutes ces atrocités dans une guerre civile), si l’on se place dans le contexte de l’époque, de si grand péril pour la République Française, furent – j’ose le dire et l’assume – des hommes nécessaires aux commandes du Pays, à l’époque… Sans eux, sans les décisions qu’ils ont prises, sans leurs armées de citoyens tant aux frontières qu’à l’intérieur du pays, ç’en était fait de la Révolution, de la République, et deux siècles plus tard, nous en serions encore dans la civilisation occidentale version antérieure à 1789…

    Certes, tous ces massacres, guillotinades et exterminations – plus de 200 000 morts en Vendée et pays de l’Ouest, avec les villages brûlés… Je le déplore, oui, je le déplore… Mais… Je ne condamne pas la Terreur, Robespierre, Saint Just, Couthon, le Comité de Salut Public !

    Et de même de nos jours, bien que je ne sois guère un aficionado de la civilisation occidentale à cause de ses dérives (tout de même il faut le dire, fondée sur les droits humains et sur la démocratie – bien que souvent servant de façade) , à choisir si c’était absolument nécessaire de choisir, je défendrais et appellerais à défendre cette civilisation occidentale (même dans l’état où elle est) !

     

    « Petite question » : Est-ce qu’aux Etats Unis d’Amérique, au Canada, en France, aux Pays Bas, en Allemagne, en Italie, en Hongie, en Pologne, en Belgique, en Angleterre, en Australie, en Afrique du Sud, en Espagne… Enfin dans n’importe quel pays faisant partie de l’Occident politique économique social mode de vie culture… Est-ce qu’on pend, fusille, guillotine, condamne à mort un anarchiste, en 2022 ? Réponse : « au pire – et c’est d’ailleurs ce qui se pratique – on le zappe !

     

    En revanche, chez Poutine, chez Erdogan, chez Xi Jinping, chez Kim Jong-un, chez Ebrahim Raïssi ; l’anarchiste il est soit pendu soit enfermé dans un goulag !

     

     

  • Les intelligensias dans un même ordre de pensée, mais plurielles

    … Le respect et l’écoute de l’autre, la tolérance, la diversité culturelle, les opinions et idées différentes… Tout cela depuis plus de 40 ans, s’invite dans un courant de pensée consensuelle qui est surtout – et pour l’essentiel – celui des privilégiés et d’une partie des intellectuels dans nos sociétés occidentales (privilégiés dans le sens de n’être pas confrontés au quotidien, à la violence ambiante et comportementale régnant autour de soi, du fait de vivre dans un environnement relativement protégé, ce qui est loin d’être le cas de tout un chacun)…

     

    Dans ce courant de pensée qui est celui, disons le, d’une « intelligensia » et par « ruissellement », de ce qui se rapproche de cette « intelligensia » ; s’officialise, se codifie, s’affiche – jusqu’à la provocation et qui nous assomme – notamment de la part d’une « Droite modérée » et d’une « Gauche bon teint », cette idée – phare de liberté individuelle et personnelle dans l’élargissement et dans la mise à l’écart, de ce qui, jadis, n’était pas accepté et réprouvé par la Loi…

     

    Mais, de nos jours, à force d’élargir l’espace de liberté ; à force de lisser ou de réduire les contraintes, et même de légaliser ; dès lors que l’on ne vit pas au quotidien, dans un environnement relativement protégé ; les gens ne se supportent plus, et le « vivre ensemble » prôné par l’intelligensia de la pensée consensuelle, devient un épuisant et dramatique « parcours du combattant » !

     

    D’ailleurs – c’est bien la question aussi, que l’on peut se poser – est-ce que dans l’intelligensia de la pensée consensuelle, on est « si ami/ami » que cela ?

     

    Ériger en vertu sacrée et en credo ou en école, la tolérance, l’écoute et le respect de l’autre, c’est faire de la tolérance comme un torchon que l’on agite et qui n’a plus la couleur de la tolérance tant le torchon a pâli, sa couleur dénaturée, ou a été sali de tout ce qui a été projeté sur lui… Et de surcroît, barder la vertu sacrée de lois, de dispositions appropriées et de règlements souvent établis « afin de ne point froisser, indisposer » ou par complaisance » ; ce n’est absolument pas cela qui ouvre la voie au « vivre heureux et en sécurité ensemble dans la concorde » !

     

    Il y a des modes de vie, des sensiblités et des cultures, qui ne peuvent coexister… Et ne peuvent que s’associer en communautés, ce qui rend encore plus impossible la coexistence.

    Toute différence et toute opposition fermes ou nettement marquées, ne peuvent s’exprimer, en relation forcément difficiles entre elles, que dans la confrontation et dans le combat dont l’issue est incertaine, n’aboutissant qu’à un compromis sans cesse remis en cause.

     

    Il peut arriver cependant, que, dans un environnement hostile de relation, puisse s’ouvrir un passage inattendu par lequel les deux ou plusieurs parties complètement dissociées les unes des autres, parviennent à sinon coexister, du moins ne plus avoir recours à la violence dans la mesure où l’existence d’intérêts communs essentiels implique la nécessité de l’échange (l’échange pouvant être celui s’établissant dans un marché de produits de consommation ou par celui d’un apport d’idées, de savoirs, des uns et des autres)… L’échange réduisant la dimension de la violence ou replaçant la violence dans le cadre de la loi naturelle, universelle, qui existe entre les êtres et les choses depuis l’origine de la vie…

    Le principe naturel de la relation entre les êtres vivants, « invalide » ce dont font état les sociétés humaines, à savoir les religions et la morale et tous les concepts dont les sociétés humaines se gargarisent…

     

    Comment les « intelligensias » (car les « intelligensias » sont plurielles) ne peuvent-elles pas comprendre le principe naturel de la relation entre les êtres vivants ?

    Refuser (ou contester) la réalité de la confrontation et de l’opposition dans « l’ordre naturel »  - ou dimensionner la confrontation et l’opposition dans l’idéologie, dans la relgion, dans la morale… C’est contre productif parce qu’ainsi, dans la dimension idéologique, c’est laisser se développer ce qui dépasse le cadre de la confrontation et qui est le radicalisme et le fanatisme exacerbés…

     

     

  • Boycot Mundial de foot Qatar

    … De nombreuses municipalités, élus locaux, organisations sportives, certaines grandes enseignes commerciales… Boycotent le Mundial de foot au Qatar, ainsi dans plusieurs grandes villes dont Paris, ne sera point installé en plein air ou sous chapiteau, l’écran géant pour la transmission en direct des grands matches de foot de cette coupe du monde 2022…

    Et de nombreux cafés, bars restaurants, équipés de télévisions grand écran, boycotent également ce Mundial de foot au Qatar.

     

    De telle sorte que les « indécrotables aficionados » de foot, qui éclipsent totalement le reproche que l’on fait au Qatar (conditions de travail abominables des ouvriers sur le chantier du « stade du siècle » et aberration écologique), vont être pour beaucoup d’entre eux, privés de ces retransmissions en direct dans des lieux publics, et devront se résoudre à voir les matches chez eux devant leur télé… (télé par internet, si la livebox tombe en panne ou en dysfonctionnement lors des transmissions en direct, adieu le spectacle!)

     

    Je suis POUR/POUR archi POUR, applaudissant haut et fort, ce boycot du Mundial de foot au Qatar, je souhaite que des supporters par dizaines voire centaines, envisageant de se rendre sur place au Qatar pendant 1 mois pour asister aux rencontres, au Grand Stade du siècle, voient affiché sur les écrans des aéroports « Paris Qatar chancelled » pour cause de grève ou autre (c’est fou, soit dit en passant, les « aléas » - désagréables- quand on prend l’avion, de nos jours)…

     

    Cela dit…

    Le boycot oui d’accord…

    MAIS…

    « Il eût fallu » à mon sens, faire le boycot en amont (ou à l’origine) c’est à dire que les Autorités au niveau international – au moins Européen- (des organisations sportives), que les décideurs à l’origine, s’opposent fermement à ce que le Mundial de foot ait lieu au Qatar !

     

    À présent que le stade est construit, que l’organisation de cette coupe du monde s’est mise en place, que « tout est plié », que cette coupe du monde se fera de toute manière, quelque soient les « éventuels aléas » (qui d’ailleurs ont été prévus et pensés par les Qatari)… Le boycot – qui reste il faut dire minoritaire dans les opinions au niveau planétaire - « ne changera guère les choses » et aura donc peu d’impact… Pas plus d’ailleurs que n’a d’impact tout ce que l’on « bricole » en vue du changement climatique et dans la politique de la « croissance adaptée et de la transition écologique »…

     

    Le boycot oui d’accord…

    MAIS…

    Tout ce que l’on entend, des Médias, des gouvernants, des élus, des intellectuels, des équipes municipales, de tout un chacun qui est contre cette coupe du monde au Qatar…

    C’est au sujet de l’injustice, de l’aberration écologique, de l’esclavagisme moderne, des droits de l’homme bafoués, de la condition de la femme dans la soumission, etc. …

    Comme si le Qatar, en plus de bafouer les droits de l’homme et de faire travailler des gens dans des conditions d’esclavage ; n’était pas le financier des organisations terroristes de l’Islam radical ! (cela, les élus, les municipalités de gauche, du centre et de la droite, les intellectuels progressistes, n’en parlent jamais – ou « à mots couverts » … le « sujet » étant « trop sensible » … Et il y a aussi le fait que le Qatar, surtout depuis que Poutine est honni par une partie de la communauté internationale et que « l’on ne traite plus avec la Russie » pour les ressources énergétiques, est devenu « l’interlocuteur obligé » !

    Quelle hypocrisie crasse !

     

    Alors on boycote pour une question de « morale », « morale » sur laquelle on « s’assoit dessus » en seulement déplorant via les réseaux sociaux et sur fond « d’air du temps de la pensée consensuelle », que le Qatar « ne respecte pas les droits de l’homme, et fait travailler des milliers de gens dans des conditions d’esclavage sur le « chantier du siècle » de ce stade de foot et de ses infrastructures, chaînes d’hôtels et de galeries marchandes pour accueillir les touristes ! Et « exit » l’islamisme fondamentaliste, « exit » le financement des organisations terroristes Djihad, Al Qaida et autres !

    Pouah ! Ça pue la crevette ammoniaquée, cette « philosophie » de la complaisance sur arrière fond mis en avant de « considérations de morale » !

     

     

  • Jouets de Noël plus chers en 2022

    …Plus de 60 % de jouets en période de noël nouvel an, en boutiques et grandes surfaces commerciales (chaque année avec une diversité accrue et des « nouveautés » - innovations technologiques ) présentés en étalages et en vente, en France, ainsi que dans les pays Européens ; sont fabriqués en Chine ou dans des pays Asiatiques…

    Cette année, le prix de tous ces jouets augmente d’environ 30 % par rapport aux prix pratiqués l’an passé et à plus forte raison aux prix d’avant 2020…

    Il va donc falloir que les budgets des uns et des autres, s’adaptent, afin de satisfaire les souhaits des enfants, d’autant plus en ce qui concerne les familles avec 3, 4, 5 enfants…

    Il est vrai que souvent, les grands parents « financent » - assez largement il faut dire – l’achat de ces joujoux coûteux !

    Avec une « certaine insolence, iconoclaste, moqueuse » accompagnée d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, je pense à ces « papys et mamys » au revenus de retraite confortable (mettons 2500 euro l’un et 2000 euro l’autre soit 4500 en tout) qui vont devoir « se prendre la tête » pour le choix d’un « joujou » innovant, de préférence connecté, non seulement pour l’un de leurs petits enfants mais pour plusieurs (bonjour la dépense pour 4 ou 5 ou plus!)…

    Ah ces « putains d’joujoux » ! toujours plus innovants, plus technologiques, y compris pour les bébés !

    De jeunes enfants considérés par leurs parents et par leurs grands parents tels des petits dieux auxquels rien n’est interdit (il ne faut surtout pas les « traumatiser » avec des « leçons de morale-coups de bâton », qui doivent selon la « philosophie-politique générale de l’éducation », apprendre en jouant, de manière à ce que rien ne soit ressenti comme une contrainte !

    Et à 18 ans âge de la majorité civile, ces jeunes filles et garçons devenus adultes physiquement, eh bien Papy et Mamy pleins aux as, ils sont plus bons qu’à « faire le chèque à l’occasion de l’anniversaire et de la fête » - ou plutôt que le chèque, à effectuer un virement par internet depuis le site de leur banque…

     

  • Le Festival International de Géographie, édition 2022

    Deserts

    … Ne pouvant me résoudre à prononcer et à écrire, en abrégé par ces seules 3 lettres majuscules, FIG, je préfère prendre le temps d’écrire et de dire : Festival International de Géographie à Saint Dié dans les Vosges… ( Saint Dié dans les Vosges plutôt que Saint Dié – des – Vosges )…

    Cette 33ème édition du Festival International de Géographie a eu pour thème les déserts…

    Les déserts de notre planète, les plus arides et les plus chauds tel celui du Sahara, ou les plus froids et les plus désolés tel celui des paysages glacés du continent antarctique…

    Depuis 2005 avec « Le monde en réseaux », il n’y eut qu’en 2020 et en 2021 où je ne me suis point rendu à ce festival, sans doute pour cause de pandémie de covid et des mesures prises par les autorités (masque partout même en extérieur)… Mais peut-être aussi pour d’autres raisons plus « personnelles » liées à une « vision du monde et de la société » ne m’incitant trop guère à me mêler à de nombreux participants lors de manifestations festives ou culturelles…

    Chaque année depuis 1990, durant 3 jours (4 jours avant 2014) Saint Dié dans les Vosges est le lieu d’échanges entre géographes, chercheurs, universitaires, enseignants, écrivains, illustrateurs, exposants ; avec quelque 150 à 180 conférences, tables rondes, débats, en différents endroits de la ville, dont des « cafés géograpgiques », de grandes salles notamment à la cathédrale, au musée Pierre Noël et à la salle Yvan Goll de l’espace Georges Sadoul, ainsi qu’au salon de l’Hôtel de Ville, à la Tour de la Liberté…

    En moyenne chaque année durant les 3 jours, viennent environ 40 000 visiteurs dont la plupart, bien sûr, de Saint Dié et des environs, et de la région Lorraine Grand Est, et d’autres, venus de plus loin…

    Le Festival International de Géographie est un lieu d’ouverturte sur le monde, une sorte d’université à ciel ouvert, accessible et gratuite (accès aux conférences) … Rien à voir avec les « universités d’été » des partis politiques ( PS, LR entre autres )…

    Depuis le covid, et particulièrement cette année en 2022, l’organisation s’est beaucoup améliorée, de telle sorte que les personnes se rendant aux différentes conférences débats, munies d’un ticket d’entrée (le nombre de tickets distribués correspond à la capacité de la salle) sont sûres de pouvoir prendre place dans la salle. Avant le covid, c’était à chaque fois assez difficile d’accéder à une salle, puisque les conférences s’enchaînant, un certain nombre de personnes restaient dans la salle pour assister à la conférence suivante, ce qui limitait l’entrée aux personnes venant d’arriver…

    Les déserts ne sont pas des espaces vides. Si la densité des populations humaines, animales et végétales y est moindre, beaucoup moindre qu’ailleurs sur la planète, et si certaines ressources dont l’eau potable, s’y font rares, dans les déserts ; il n’en demeure pas moins que des populations (nomades mais aussi sédentaires) habitent les déserts (d’Afrique, d’Amérique, d’Asie centrale, du pourtour du Cercle Polaire – Amérique du Nord Canadien et Sibérie arctique - ) et s’adaptent aux contraintes climatiques…

    Ce sont aussi, les déserts de notre planète, des espaces exploités et convoités, pour leurs ressources naturelles, telles l’eau des nappes souterraines, les minéraux, le pétrole, le gaz (exploitation industrielle avec aujourd’hui d’énormes machines et véhicules à chenilles)…

    Des enjeux géopolitiques liés à l’émergence et à l’évolution de conflits allant de la guérilla aux guerres dites conventionnelles, ont bouleversé les espaces désertiques, notamment tout au long d’un axe allant de la Mauritanie à la Chine, et autour du Cercle Polaire (moins en Antarctique qui demeure le territoire des chercheurs et des scientifiques – du moins jusqu’en 2050)…


     

  • L'intime à l'ère du smartphone et des réseaux sociaux

    … L’ère du smartphone et des réseaux sociaux (principalement et de loin, Facebook et Instagram) n’a rien à voir, question de durée dans le temps, à une ère géologique…

    Les ères des temps modernes – en gros depuis la fin du 20ème siècle- sont celles des technologies nouvelles de l’information, de la communication, des échanges, de la diffusion de tout ce qui se produit et peut se montrer, au plus grand nombre possible de gens dans un espace « planétaire »…

    L’ère du smartphone et des réseaux sociaux Facebook et Instagram, expose le privé, l’intime, à la vue et au su de ce qu’il est convenu d’appeler des « amis » mais en fait, et de fait, aux « amis des amis », lesquels « amis des amis » ont leur liste d’ « amis », de telle sorte que le paysage des connaissances qui devrait être celui des amis proches et de la famille, voit son horizon s’élargir quasi indéfiniment…

    Dans les années d’après mai 1968, en gros durant la décennie 1970 et dans celle des années 1980, l’intime (plus précisément ce qui concerne le couple dans son intimité, ainsi que ce qui concerne la vie sexuelle, extra conjugale, les fantasmes) était alors le symbole de l’émancipation, de la liberté de mœurs, dans une société « décorsetée », décomplexée, de disparition des contraintes et interdits, où désormais l’individu pouvait s’épanouir, se montrer, s’afficher en public sans se soucier si tel ou tel comportement, telle manière d’aborder le « partenaire » pouvait être « mal perçu », choquer, être considéré « inconvenant »…

    L’intimité – de chacun, du couple – n’a cessé, après 1980 et encore plus à partir des années 2000, de se reconfigurer en fonction de l’évolution des modes de vie, du rapport à l’autre dans la rencontre, dans la relation, pour en arriver aujourd’hui à une configuration qui ne s’articule que dans un individualisme exacerbé où l’apparence domine avec la hâte de « profiter », de « se mettre en scène » et « en valeur »…

    L’émergence de technologies nouvelles et inédites, permettant de se voir sur un écran de smartphone – et bientôt de se toucher – et en même temps de se mettre en scène accompagné ou non d’acteurs auprès de soi, et à la vue de plusieurs personnes en communication partagée ; configure désormais l’intime dans un espace sans limites…

    Mais l’intime dans un espace sans limites et accessible à tous, c’est de l’intime qui cesse d’être singulier, qui devient banal dans la mesure où il s’accole à de l’intime démultiplié et tout autant exposé et mis en scène ; et dont il ne ressort que de l’effet, de l’effet immédiat et très vite balayé…

    Dans le cinéma, dans le théâtre, dans la littérature, dans la poésie, dans le roman, et même si l’on veut dans le récit autobiographique ou d’autofiction… L’intime, à partir du moment où il est représenté, scénarisé – sans pour autant être révélé comme il peut l’être dans un post vidéo sur Facebook – peut se faire « œuvre »…

    En « scoop du jour » ou en « story » sur Facebook, l’intime exposé ne se fait jamais « œuvre »…

    Pourquoi l’intime est-il aujourd’hui, de par le monde, et notamment dans le monde occidentalisé, autant exprimé, exposé, mis en scène et occupe-t-il pour ainsi dire plus de 80 % de l’espace de communication et de production d’écrits, de photos, de vidéos, de clips, sur les réseaux sociaux ?

    Est-ce une question d’évolution des modes de vie, une question d’individualisme « boosté » par les besoins, les aspirations, les intérêts, les motivations de chacun, tout cela amplifié par les technologies de communication ?

    Pourquoi l’intime tend-il à se faire « œuvre » alors qu’il n’est pas, hors des domaines du cinéma, du théâtre, de la littérature, de l’art en général… « œuvre » ?

    Ce sont bien là des questions que les témoins et que les acteurs de notre temps que nous sommes – et qui « s’existent eux-mêmes plus qu’ils n’existent les autres », ne se posent quasiment jamais… Pas plus d’ailleurs qu’ils ne se posent les « questions essentielles » sur le sens de leurs activités, sur le sens de la relation humaine, sur le sens de la vie, sur le devenir de la société et de la civilisation humaine, sur la substitution de l’école de la transmission des savoirs et des savoir-faire par l’école du développement personnel dans la compétition en vue du résultat, de l’efficacité, du profit, de la distinction, avec pour conséquence l’émergence d’une « diaspora » de dominants et de décideurs , et la relégation des masses humaines, dans ces « bagnes de Pangée » que sont les espaces commerciaux et de loisirs à perte de vue, ou dans les cités – ghettos de tours et de barres d’immeubles… ( Pangée : ancien grand et unique continent sur la Terre au début de l’ère primaire… Et « nouveau grand continent » du monde d’aujourd’hui, celui là de la mondialisation économique, civilisationnelle et sociale)…

    … L’on entend dire, de l’époque « post soixante huitarde », qu’elle était un temps où l’on pouvait « baiser à couilles rabattues »…

    C’est à voir… Ou à revoir, à reconsidérer… En tant que témoin que l’on fut, à l’époque, de ce qui infirmait cette « pseudo vérité »…

    Soit dit en passant, les années SIDA d’après 1980, ont « mis un bémol » à la liberté sexuelle…