Articles de yugcib

  • Dans quel pays une femme ne tremble-t-elle que de froid ?

    Femme dans le froid

    … Peut-être qu’en Norvège une femme rentrant le soir à pied, ne tremble que de froid par une soirée d’hiver (ou par une soirée un peu fraiche d’été) si elle n’est pas assez couverte…

    C’était vrai, en effet, en Norvège en 2009… Depuis, l’on peut se poser la question…

    Tout ce qu’une femme pouvait craindre en Norvège en 2009 lorsque j’y ai séjourné du 14 juin au 18 juillet 2009, c’était de rencontrer après minuit en revenant chez elle à pied, une bande de jeunes en état d’ébriété chahutant cette femme sans la molester…

     

    Je pense à toutes ces jeunes femmes (et à de « moins jeunes aussi) qui exercent des métiers, des professions, dont la journée ou le temps de travail se termine entre 20h et minuit (serveuse de restaurant, infirmière par exemple) dans des « cités », quartiers réputés « difficiles » où règne insécurité, violences, agressions… Ou même – il faut le dire – en ces heures là d’après 20h, dans des villes moyennes de province, parce que de nos jours à une heure tardive du soir, aucune femme seule devant effectuer un trajet d’une centaine de mètres afin de rejoindre sa voiture garée sur un parking, n’est en sécurité…

     

    Une jeune infirmière ou une serveuse de restaurant qui quitte son travail après 20h (23h ou plus pour une serveuse de restaurant), si elle n’a pas un ami, un parent, un voisin, qui vient la chercher à la sortie de son travail, ne peut envisager sans effroi de devoir prendre un bus, un tram, en ces heures là 20h minuit…

     

    Il n’ y a pas QUE les sympathisants du Rassemblement National et les élus de ce parti, pour affirmer qu’une femme seule n’est plus en sécurité nulle part en France après 20h, à pied rentrant chez elle ou devant prendre un bus, un métro, un tram… Mais de nombreux citoyens de toutes sensibilités politiques et autres…

     

    Seuls, des inconditionnels des partis de la majorité gouvernementale, ou des partis de la NUPES (socialistes et France Insoumise) en général des gens qui vivent dans des endroits où « il y a moins à craindre », des gens de la « classe moyenne » genre « intellectuel progressiste et confiants dans l’avenir de la société (développement croissance durable consommation bien être responsable) , seuls oui, ces gens là, disent « il ne faut rien exagérer »… Ces gens là étant à « mille lieues » de ce que vivent au quotidien, « la peur au ventre », les femmes qui doivent quitter leur travail le soir après 20h, revenir chez elles à pied ou en bus, en métro, en tram…

    Que ceux et celles qui nient cette réalité – ou la minimisent – se taisent !

     

     

  • Dans l'évolution du monde du travail

    … Les personnes de la génération dite du « baby boom », notamment les nés entre 1946 et 1955, ne sont plus dans la réalité « au plus près et au quotidien » du monde actuel du travail, ou s’ils le sont, cela ne peut être qu’indirectement (indirectement « au plus près » si l’on peut dire) par leurs enfants encore en pleine activité professionnelle.

     

    Les nés entre 1946 et 1955 ont connu le monde du travail durant une époque, de 1968 à 2005/2010, où le monde du travail était différent, très différent de ce qu’il est devenu aujourd’hui, surtout depuis 2010…

     

    Ayant cessé leur activité professionnelle entre les années 2005 et 2010, environ 15 ans se sont écoulés et en conséquence les nés entre 1946 et 1955 se sont au fil du temps, éloignés du monde actuel du travail dont ils ne perçoivent plus, depuis 15 ans, le vécu, la réalité dans leur quotidien de vie de personnes de 70/75 ans…

     

    Mais ils avaient cependant vécu à partir de 1995 jusqu’à leur départ en retraite entre 2005 et 2010, les évolutions dans le monde du travail…

     

    En revanche – et c’est bien là ce qui « creuse l’écart » entre leur génération de « seniors » (de « vieux seniors » osons dire) et les générations qui précèdent la leur – le monde du travail actuel avec toutes ses problématiques qui ne ne sont plus celles de la seconde moitié du 20ème siècle ; impacte directement et au plus près au quotidien, les gens de 25 à 50 ans (la majorité des actifs), des jeunes de moins de 25 ans, et des personnes de 50 à 60 voire 65 ans – puisque l’âge de départ à la retraite a reculé de quelques années…

     

    Quelque soit la nature du lien de relation entre gens de plus de 70 ans et leurs enfants, leurs petit enfants, leurs amis et connaissances des générations 40/60 et 20/40 ; même dans la configuration ou dans l’environnement le plus favorable, le meilleur ; il demeure indéniablement une différence perceptible dans le quotidien et dans le mode de vie, dans le vécu, la vision du monde et des choses, dans les repères culturels et autres, entre ceux et celles qui ont connu le monde du travail avant l’an 2000 et ceux et celles qui sont aujourd’hui dans le monde du travail.

     

    Entre la seconde moitié du 19ème siècle et la première moitié du 20ème, certes il y avait eu aussi une évolution dans le monde du travail ( avec le progrès technique notamment dans l’agriculture, l’industrialisation et l’exode des populations rurales vers les villes)… Mais nous étions dans une évolution qui s’inscrivait encore dans un environnement social fondé sur des traditions, sur des « valeurs », sur des repères culturels, cela dans le prolongement de ce qui avait toujours été depuis des siècles… Et il y avait donc « moins d’écart » si l’on peut dire, entre les générations…

     

    Nous sommes réellement aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une configuration très différente, de la société, du relationnel, du monde du travail, des problématiques… Et cela devient difficile à gérer pour tout un chacun…

     

     

  • Un jeu complexe d'alliances et une situation mondiale explosive

    … Avec 20 degrés à Strasbourg et à Clermond Ferrand, 21 à Biarritz et autour de 19/20 degrés dans plusieurs villes du Sud Ouest et du midi de la France, au 31 décembre/1er janvier ; le 31 décembre 2022 pourrait-être la journée, à cette époque de l’année, la plus douce du siècle jamais enregistrée…

    Faut-il voir là un « présage » pour 2023, en matière de climatologie en France et ailleurs… Mais aussi en matière d’événements, d’actualités qui vont survenir en 2023, du fait d’une situation politique, sociale, économique, aussi tendue, aussi incertaine, aussi dangereuse dans le monde entre grandes puissances – Chine et USA notamment – et avec l’évolution que va prendre la guerre en Ukraine, ainsi que l’évolution prévisible des autres conflits locaux au Moyen Orient et en Afrique ?

    Car ce qui est prévisible dans ces conflits (dont la guerre en Ukraine) c’est ce qui se joue (un jeu très complexe d’alliances ) entre La Chine, les USA et l’Union Européenne et les pays théâtres de guerre et de conflits… Un jeu complexe d’alliances, d’engagements et de soutiens sur fond d’opportunisme et d’intérêts des uns et des autres (par exemple ce qui ressemble à une alliance entre la Russie et la Chine « sans en être vraiment une » d’une part… Et la relation d’ordre politique et économique entre la Chine et la Corée du Nord d’autre part)…

    Et à tout cela s’ajoute l’enjeu que représente Taiwan, un territoire que la Chine revendique dans un processus historique de reconstruction nationale et d’effacement des humiliations subies par la Chine entre 1840 et 1949 ; alors que pour les USA, le soutien indéfectible, idéologique et d’ordre stratégique et économique, à l’indépendance formelle de Taiwan, implique de la part des USA un engagement militaire en cas d’intervention de la Chine pour reprendre Taiwan… (On ne voit guère comment une situation aussi explosive pourrait se régler dans une impossible négociation, les deux parties adverses ayant leurs raisons (chacun de leurs raisons faisant figure d’un dogme intangible)…


     


     

    … Peut-être que le problème de Taiwan pourrait se régler de la manière suivante :

    L’île de Taiwan devient – ou redevient – une province Chinoise

    En contre partie, les habitants de Taiwan, désormais Chinois donc, continuent de vivre selon le mode occidental (mais dans une liberté d’expression telle qu’elle existe dans le monde occidental, une liberté cependant subordonnée à ce qui est fondamental et de base dans le régime Chinois) ce qui implique en conséquence pour le régime Chinois, un « assouplissement » de l’autorité et des contraintes (une sorte de « pérestroïka »)…

    Bien évidemment dans cette « solution » les autres provinces de la Chine continentale verraient leurs citoyens aspirer au statut dont bénéficierait Taiwan… (logique)…

    Du coup, cette sorte de « pérestroïka » s’étendrait à toute la Chine (le régime Chinois aurait tout à gagner à cela en stabilité, en perspective économique de marché)…

    En contre partie, aussi, la Chine et les USA dans les intérêts qu’ils ont dans cette partie du monde (Pacifique Nord Oriental) envisagent de trouver un équilibre « viable » de telle sorte que les uns et les autres puissent poursuivre leurs politique économique de développement selon les règles qui régissent toute relation naturelle, intemporelle (sachant que la relation est toujours naturellement difficile – comme dans l’ordre de la nature)…


     


     

  • Des interventions abrégées, de préférence ?

    … Dans l'univers de communication (parole, écrit, image, photo, animation video) qui est celui d'aujourd'hui (et où prime le bref, le court, le laconique, accompagné ou non de photo, d'image, de séquence vidéo)... Il est certain qu'une production écrite de quelque 15, 20 lignes ou davantage, dérange plus qu'elle n'intéresse...

    ... Pour des interventions abrégées, je pense que Tik Tok (800 mille utilisateurs dans le monde) et Instagram (1,2 milliards d'utilisateurs dans le monde) conviennent mieux, bien mieux en fait, que les forums, et même que le plus utilisé des réseaux sociaux Facebook (2,7 milliards d'utilisateurs dans le monde)...

    Au moins sur Facebook contrairement à Tik Tok et à Instagram, on peut faire aussi bien 3 phrases qu'un texte de 15 ou 20 lignes - c'est selon - (ainsi d'ailleurs que sur les forums)...

    Tiens... Je "suggère" de se livrer à l'exercice qui consiste à développer "un sujet grave" en trois ou quatre phrases "bien choisies et aussi porteuses d'un contenu et d'un sens profond, qu'un texte de 20 lignes"...

    L’ « idéal » serait – peut-être – de pouvoir s’exprimer de son regard, de transmettre par le regard que l’on porte à l’autre ou aux autres autour de soi, ce que l’on leur dirait de vive voix prenant par exemple dix minutes, ou ce que l’on leur écrirait qui emplirait une page…


     


     

  • Fautes d'orthographe et fautes d'humanité

    … « Je préfèrerai toujours les gens qui s’expriment en faisant des fautes d’orthographe à ceux qui les jugent en faisant des fautes d’humanité » [ Claude Semal ]


     

    … Le problème aujourd’hui c’est que de plus en plus de gens qui font des fautes d’orthographe en s’exprimant par écrit – ainsi que des fautes de langage – sont aussi des gens qui font des fautes d’humanité… Et que les fautes d’humanité du plus grand nombre, emplissant l’espace de communication – tant au bistrot du coin qu’autour de la table familiale ou qu’entre connaissances au quotidien, ou encore sur les réseaux sociaux du Net – ne font jamais l’objet d’une aussi grande et générale « bronca » de tous, que celle, de « bronca », qui s’exerce contre quelques intellectuels dédaigneux imbus de leur personne (ou supposés tel)… Dont certains de ces intellectuels d’ailleurs, font, outre des fautes d’humanité, aussi, des fautes d’orthographe et de langage…


     

  • Le timbre en « prioritaire » à 1,49 euro et… Numérique (à partir du 1er janvier 2023)

    … La « jolie carte » de Nouvel An, de fête, d’anniversaire… Choisie par la gentille cousine ou la très chère amie de longue date, avec amour (et qui n’est, ni la cousine ni l’amie) pas forcément accro des Nouvelles Technologies High Tech qui séduisent les gens de moins de 40 ans « hyper pro » dans l’utilisation au quotidien de toutes sortes d’appareils connectés et s’y connaissent en tout par internet… La jolie carte donc, insérée dans une belle enveloppe avec un BEAU timbre acheté à la Poste… Et que le facteur déposera dans 24 ou 48h dans la boîte aux lettres… N’est « plus trop dans l’actualité »…

    D’autant plus qu’à partir du 1er janvier 2023, la Poste pour les envois de lettre ou de document en « Prioritaire » demandera à l’usager (pardon, au « client ») de se rendre sur internet afin d’obtenir un « timbre numérique » (donc exit le « beau » timbre)… Ou de déposer au guichet de la Poste la lettre qui sera « numériquement timbrée » par l’employé…

    Soit dit en passant, avec Internet, le numérique, l’informatique, les claviers d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes, les SMS, les « e-mails » (en Français « courriels »), Messenger, Whatshap… Sans compter aussi, les « jolies cartes » virtuelles et animées/musicalisées que l’on choisit sur internet… Le beau papier à lettre, le beau stylo plume, et en général la plupart des articles d’écriture vendus en Papéthèque, cessent d’être d’actualité…

    Bien que n’étant pas loin s’en faut, un « nostalgique » de la jolie carte insérée dans une enveloppe avec un beau timbre ; ni un « nostalgique » non plus, d’écriture au beau stylo plume (ni d’ailleurs au crayon ou au Bic) sur une feuille de papier blanc ou dans un cahier ou un carnet… Je compatis très sincèrement à ce que peut éprouver la « chère cousine » ou la « très chère amie » (et en général toute personne « attachée aux traditions » et donc, écrivant de « vraies lettres » à la main, et mettant un « beau timbre » sur l’enveloppe contenant la feuille de papier couverte d’une écriture stylisée)…

    Cela dit… Cela dit…

    Dans ce monde internétisé pour tout/tout/archi tout au quotidien, dans ce monde de domotique, d’automatisme, d’électronique, de puces, de robotique, de numérique, de toutes sortes de démarches administratives et autres, et achats, commandes de produits, à effectuer  « en ligne » dont billets de train, d’avion, de cinéma, de théâtre, d’entrée de musée, de réservations d’hôtels, restaurants, locations de vacances, les rendez vous médicaux, les abonnements de ceci/cela, les innombrables applications sur smartphone…

    Dans ce monde entièrement internétisé applicationné, il est évident que pour celui ou celle qui, soit ne maîtrise pas un certain nombre de « manières de faire », soit n’a pas internet chez lui et ne téléphone qu’avec un « fixe » ou un simple « portable » basique ; n’accomplit ses démarches que par courrier postal ou par téléphone (ces numéros surtaxés en 08 souvent)… C’est « une galère », un « parcours du combattant » dès lors qu’obligation est faite de « passer par internet » !


     

    Mais il faut tout de même reconnaître – si l’on n’est pas pour autant « accro » de « tout par internet » ou par des applications – que pour se rendre lors d’une traversée de la France en voiture, dans un Campanile récemment ouvert situé dans une nouvelle zone de ZAC proche d’une grande ville (bretelles de sorties, rond-points, voie de gauche puis suivre en direction de …, etc.)… Avec, plutôt qu’un GPS Garmin qu’il faut mettre à jour périodiquement en se connectant sur internet (un téléchargement payant)… Une application « WASE » sur son smartphone, c’est bien mieux, sans mise à jour payante à faire (y’a qu’à suivre la voix – intelligence artificielle- qui te guide dans le moindre détail, le plus clairement du monde ! …

    Imaginez la même recherche pour arriver à ce Campanile, avec une carte Michelin « de l’année », du plan de la ville et de la périphérie de cette ville…

    … C’est bientôt mon anniversaire, le 9 janvier : je « suggère » à mes proches ou amis (amis sans guillemets) envisageant de me faire un cadeau, de ne point opter pour un beau stylo à encre, ni pour un nécessaire en écriture (belles enveloppes et papier Velin avec petit dessin personnalisé tout cela dans une pochette avec ruban bleu)… Et… Encore moins pour un beau livre de tauromachie ! (rire)…


     


     

  • Journal de bord inachevé

    … Une œuvre d’écrivain, de témoin de son temps qui raconte…

    L’œuvre de tout homme ou femme de ce monde qui, sa vie durant, porte à la connaissance de personnes de son entourage (et, par extension, dans un espace de relation et de communication plus élargi) tout ce qu’il, elle exprime, écrit…

    Une œuvre d’artiste…

    L’œuvre dans ses divers registres et dans son évolution époque après époque et qui ne cesse de se construire…

    Œuvre de toute une vie…

     

    Toute œuvre s’édifiant jour après jour par le travail et par ce qu’il y a de déterminé, de permanent en nous, et de passion (et parfois d’inné)…

    Toute œuvre demeurera inachevée

    Sera comme un bagage laissé sur le quai avant que nous soyons poussé dans le wagon d’un train dont la destination nous est inconnue

    Portera en elle tout ce qui n’aura pas été dit, écrit, joué, dessiné, peint … Et qui existait avant que nous le disions, l’écrivions, le jouions, le dessinions, le peignions

    Sera ce journal de bord inachevé d’un cosmonaute naufragé devenu silhouette de poussière dans une capsule-canot en errance dans l’espace…

     

    Dieu ou ce qui ressemble à dieu

    Ou l’extraterrestre archéologue explorateur de vestiges et de traces de vie, découvreur bienveillant et voyant…

    C’est l’Interlocuteur que le cosmonaute naufragé tout seul dans sa capsule-canot, imagine jusqu’à le faire exister, tant qu’il peut encore écrire dans le journal de bord…

     

    Mais sur la Route avant la gare, avant le quai d’embarquement

    Il y avait déjà tous ces humains le long de la route

    Qui étaient Dieu ou ce qui ressemblait à dieu

    Ou qui étaient l’archéologue découvreur parfois voyant et attentionné parfois pas trop bienveillant mais qui était l’Interlocuteur…

     

     

  • Des "vagues visages" ...

    … « Si l’on pouvait regarder dans le cœur des gens et comprendre les défis auxquels chacun fait face, je pense qu’on les traiterait avec beaucoup plus de douceur, d’amour, de patience, de tolérance et de respect »… [ Louis Longwater, musicien producteur auteur compositeur]…


     

    … Cette phrase me fait penser à des vagues de l’océan qui viennent en rouleaux et en crêtes blanches se déverser le long du rivage, une plage de sable et de galets le long de laquelle marche un promeneur tout seul…

    Chacune de ces vagues, murmure en se déversant sur le rivage, comme le ferait une voix de femme, d’homme, d’enfant…

    Chacune de ces vagues est un visage de femme, d’homme, d’enfant…

    Et le murmure de chacune de ces vagues visages, se faisant voix et parole, raconte au promeneur tout seul le long du rivage, tout ce qui jamais, n’a encore été dit, que personne ne connaît mais qui a été vécu, « vécu roulé », de la vague parmi toutes les autres vagues…

    Assurément, le promeneur tout seul le long du rivage, est l’interlocuteur rêvé de toutes ces vagues visages…

    Puissent de nombreux autres promeneurs être pour toutes ces vagues visages, autant d’interlocuteurs…

    Le « vécu roulé » -autant dire les défis, tous les défis qui ont surgi ainsi que tout ce qui fut épreuve, solitude, questionnement, peur, obstacle, écueil, trahison, déception, attente vaine, souffrance, espérance, aspiration… Tout cela est encore davantage qu’une « explication », c’est… Une « révélation »…

    Et, devenu voyant, le promeneur le long du rivage, puis les autres promeneurs venant ; peut alors se faire Interlocuteur (interlocuteur dans le plein sens du terme)…

    C’est tout de même « curieux » d’être – comme nous le sommes la plupart du temps - « aveugles avec des yeux qui voient »…


     


     

  • Halha de nadau à Saint Sever, Landes

    Halha de nadau

    … Samedi 24 décembre à six heures du soir (la nuit « noire » venait de tomber) à Saint Sever dans les Landes, un gros bourg de Chalosse, fut enflammée sur la place de Morlanne, une grande gerbe faite de paille et de palettes de bois, érigée en une tour de 5 mètres de hauteur environ… La mise à feu de la gerbe, très rapide, fut précédée d’un défilé de toute une population, de familles et enfants et de personnes de toutes générations, sans doute plusieurs centaines de personnes, de Saint Sever et des communes environnantes, les enfants tenant des lanternes de papier couleur, depuis la place de la Tour du Sol devant l’église…

     

    Une animation musicale suivait et s’était installée sur la place de Morlanne, où était généreusement distribué du vin chaud « bien alcoolisé il faut dire » ainsi que du chocolat chaud « pour les dames » (enfin pas toutes les dames il va sans dire)…

    Merci aux si bonnes mains qui ont mis du degré au vin !

     

    Au début de la nuit du 24/25 décembre tous les ans en Chalosse ( l’une des 7 régions du département des Landes) il est de tradition d’allumer des feux (comme on le fait ailleurs notamment dans l’Est de la France, par exemple dans les Vosges, pour la Saint Jean le 24 juin)…

    C’était une très belle et très sympathique manifestation, dans la joie, dans un « art de vivre ensemble » ambiant tout à fait remarquable, un grand moment de bonheur…

     

    Des chants en langue gasconne ont retenti, accompagnés de musique.

    Lo halha de nadau (ou hailhe de nadau) c’est, dans les Landes gasconnes en particulier en Chalosse, la tradition des feux allumés au début de la nuit le 24 décembre…

     

    À Saint Sever sur la place de Morlanne ce samedi 24 décembre 2022 par une belle nuit aussi douce qu’une nuit de printemps un début mai, une nuit étoilée, et tous ces visages, tous ces sourires, toute cette animation, c’était « un pur moment de bonheur »… Et… « quelque chose de la beauté du monde », d’une beauté du monde encore présente et indéfectible sur cette Terre des Humains…

     

    À part quelques correspondants de presse locaux, du quotidien régional Sud Ouest, pas de ces « grands médias d’information » avec leurs reporters équipés de matériel sophistiqué…

     

     

  • Intelligence artificielle et virtualité

    … Un interlocuteur sur Facebook, ou sur un forum, ou sur un blog, ou sur un site, en tant qu’intervenant ou membre inscrit (ou sur Facebook, « ami »), peut-il être une intelligence artificielle ? Un commentateur, un répondant, un intervenant… Un personnage purement fictif, un robot en somme, conçu en fonction du profil de l’exprimant auteur de ce qu’il produit ; profil qu’une base de données enregistrées, listées et stockées depuis plusieurs années (traces laissées sur le Web) a déterminé « collant à la personnalité de l’exprimant, à ses préférences, à ses idées, à sa pensée, à ses aspirations, à ses besoins ? » …

     

    Sur un forum, sur un blog, sur un site, cela est peut-être plus difficile, ou moins réalisable du fait que l’auteur du blog, du forum ou du site en est en même temps l’administrateur du blog, du forum ou du site, et qu’en tant qu’administrateur il peut filtrer les personnes qui s’inscrivent membres, connaître la véritable identité de ces personnes, les localiser (notamment avec l’adresse IP)…

    Encore qu’une personne s’inscrivant ne peut donner d’elle que des renseignements imprécis et de base sans plus… Ou de fausses indications (mais il reste tout de même l’adresse IP, à moins que cette adresse IP soit une adresse usurpée étant celle d’un PC différent du PC de la personne)…

    Peut-être bien que l’intelligence artificielle est capable de résoudre le problème de l’adresse IP en créant précisément une adresse IP sans réalité effective…

     

    Tu aurais donc pour ami, un personnage qui n’existe pas, une pure entité, un produit de l’intelligence artificielle… Et, dans la mesure où tu ne te sens pas appelé à rencontrer ce personnage, que tu ne souhaites pas spécialement un jour le rencontrer, d’autant plus si entre lui et toi il y a une grande distance bien réelle, tu ne sauras jamais si ce personnage est un vrai personnage…

    En somme « ça se compliquerait » le jour où tu décides de rencontrer ce personnage, de voir de près à quoi il ressemble…

     

    Quoi qu’il en soit, intelligence artificielle ou pas, l’intervenant, le répondant, le réagissant, l’ami, le visiteur, le commentateur critique ; les gens qui sont sur Facebook, sur les réseaux sociaux, qui sont les auteurs de sites et de blogs, qui sont membres de forums ; se présentent, s’expriment, produisent – assez souvent – (pour ne pas dire le plus souvent) – sous des pseudonymes et sous des avatars (une icône choisie dans une liste prête à l’emploi, qui est censée représenter le personnage que l’on est… Ou une image, une photo tout aussi représentative)…

     

    Le rapport de communication (empathie ou antipathie) peut-il être le même, sur la Toile (réseaux sociaux, blogs, sites et forums), que dans le réel au quotidien, lors d’une rencontre entre connaissances, voisins, amis, proches… Dès lors que sur la Toile, l’interlocuteur s’exprime sous un pseudonyme et sous un avatar…

     

    Autrement dit « on a bien affaire à un être humain » (si ce n’est pas une intelligence artificielle) mais cet être humain l’on n’a aucune idée de son visage, d’à quoi il ressemble… Ce qui inciterait alors à un ton, à un langage « plus brut », plus « direct » - et parfois plus agressif ou moins conciliant… Le rapport de communication ne se situant pas tout à fait dans la même dimension de relation, dans un forum par exemple, que devant le comptoir d’un café par exemple…

     

    Pour « simplifier » et être « brut, clair et net » : Baloo, Snoopy, Lotus, Riri, Kiara … Acompagné d’une icône ou d’une image « représentative »… Ce n’est pas Jean Pierre, Claude, Robert, Isabelle… Accompagné du visage en photo de Jean Pierre, de Claude, de Robert, d’Isabelle…

     

    NOTE : l’intelligence artificielle peut concevoir un « interlocuteur/intervenant/ami/commentateur critique » correspondant au plus près de la complexité d’un personnage auteur de blog, de site, de page Facebook, dans toutes ses nuances, dans toutes ses contradictions, dans toutes les composantes de sa personnalité, dans tous les registres de ce qu’il exprime… Et « battra toujours à la course » un Baloo, un Lotus ou une Kiara derrière lesquels il y a un vrai personnage…

     

     

  • JE réussis ou NOUS réussissons ?

    … Réussir individuellement est devenu obsessionnel dans la société de compétition et de concurrence permanente dans la quelle nous vivons au quotidien…

     

    Dans le « projet éducatif » réformes après réformes depuis 1968, la réussite individuelle est encouragée dans le sens du « développement personnalisé » en un environnement de compétition, au détriment de l’acquisition des savoirs…

     

    Néanmoins, réussir collectivement n’est pas pour autant un projet négligé et fait l’objet d’initiatives et d’expériences intéressantes… Encore que la réussite personnelle demeure la priorité…

     

    Réussir collectivement n’est cependant possible que si les réussites personnelles parviennent à se relier, à constituer un ensemble cohérent intégrant toutes les singularités, et le vecteur essentiel de la réussite collective, c’est la communication avec l’expression de chacun (comme par exemple, des dessins de chaque élève, exposés sur un mur de la classe, de telle manière que chaque dessin aussi différent qu’il soit d’un autre, associé aux autres dessins, soit un « épisode » de l’histoire ( l’histoire que raconte l’ensemble des représentations)…

     

     

  • Les conséquences des choix que nous faisons

    … Il se crée plus d’emplois pour ce qui est défini « bon pour la planète » d’une part (quoique dans quelle mesure?) ainsi que pour les activités dépendantes des nouvelles technologies du numérique, de la robotique, de l’automatisme notamment, d’autre part (quoique dans la mesure où les emplois qualifiés puissent suivre le rythme de l’évolution des nouvelles technologies)…

     

    Il se crée aussi beaucoup d’emplois dans les secteurs d’activité du tourisme, du voyagisme, et des services marchands de l’économie consumériste.

     

    Cependant, la plupart des nouveaux emplois dans les secteurs d’activité qui sont ceux d’aujourd’hui, sont des emplois contribuant à faire peser sur la planète une pression de nature écologique (sur l’ensemble des ressources naturelles) accrue…

     

    Aussi les choix que nous faisons, individuellement ou collectivement, d’éviter d’acheter et de consommer tel produit (par exemple refuser d’acheter du raisin provenant du Chili par voie aérienne consommatrice d’énergie) ; d’éviter de recourir à tel service marchand dans le secteur du tourisme (par exemple refuser de partir en croisière sur l’un de ces navires géants des mers) – ces choix étant très nombreux, très diversifiés en fonction des immenses possibilités des offres de l’économie consumériste – (choix consistant à refuser, ne pas acheter, ne pas opter) …

     

    Ces choix que nous faisons en « citoyens responsables, conscients, réfléchisssants et convaincus du bien fondé de ce choix » (en fait le « bien fondé » est celui d’un « aspect des choses » seulement – le côté si l’on veut « moral » ou « écolo » de la chose)…

    Ces choix que nous faisons ne sont jamais sans conséquences (pour l’essentiel sur la chaîne des emplois induits dans le secteur économique concerné)…

    Il est évident que si des millions de consommateurs tous ensemble cessent d’acheter ou de consommer tel produit (parce qu’il vient de l’autre bout de la planète par des moyens de transports très consommateurs d’énergie) ; cessent de recourir à des services marchands dans les secteurs du tourisme et du loisir, cela pour une question de morale écolo… Alors c’est toute la chaîne des emplois induits qui est impactée…

     

    Tarir les sources de profits afin que les dominants et les décideurs perdent leur pouvoir, oui… Mais contribuer à réduire considérablement les emplois dans les branches d’activité concernées, par nos choix de refuser ou d’éviter… Cela demande réflexion, ne peut être « balayé » pour une cause décrétée « juste » mais en laquelle n’entre en ligne de compte qu’un seul aspect des choses (le côté « moral et écolo » - « moral » quand on pense à de nombreux travailleurs sous-payés et exploités)…

     

    Il semble que la seule voie envisageable pour l’espèce humaine, son avenir, sa civilisation globalisée connectée, ses modes de vie au quotidien… C’est celle d’un équilibre à réussir à maintenir entre ce qui pèse sur un plateau de la balance et ce que l’on place sur l’autre plateau de la balance… Mais cet équilibre s’il est atteint, ne garantit en fait qu’une durabilité limitée dans le temps…

    Dans une vision « optimiste des choses » l’évolution actuelle tend vers un équilibre dont nul ne sait à quel moment il sera atteint.

    Dans une vision « moins optimiste voire pessimiste » l’évolution actuelle est celle de ce qui pèse sur un plateau de la balance de telle sorte que ce que l’on place sur l’autre plateau ne compense pas…

     

     

  • Poutinoël

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec des missiles par milliers

    N’oubliant pas

    De laisser tes capitaines tortionnaires

    Arracher la tête des petits enfants sortis des ventres déchirés de leurs mères

    Couper les petits petons sanglants dans les souliers des enfants mutilés

    Jeter mains et viscères de gens massacrés

    Aux rats gambadant autour des poubelles

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tes soldats au combat

    Tomberont sous les balles ukrainiennes

    Et que les mères russes pleureront leurs grands enfants abattus

    Alors oui salaud d’Poutinoël

    Que le perfide crapaud qui te ronge les tripes

    T’emporte avant que ne tombe la Crimée

    Envahie par les chars ukrainiens

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec tes anges de la Mort

    Pour chaque tête d’enfant arrachée par les éclats d’obus

    Cent de tes jeunes soldats feront un grand concert d’hémoglobine

    Et cent batteries de mitrailleuses ukrainiennes

    Pulvériseront tes lignes et tes positions

     

    Salaud d’Poutinoël

    T’es foutu et t’iras pas au ciel

    Ni tes Wagner et compagnie

     

     

  • Le gigantisme et l'incommensurable diversté du marché

    … Dans un grand centre commercial avec galeries marchandes en ces jours proches de Noël, hier jeudi 22 décembre, je regardais tous ces rayons, étalages de produits alimentaires, viande, charcurerie, fromages, volailles, fruits, légumes, crustacés, poisson, pâtisseries, confiseries, conserves, surgelés etc. … Et en particulier les étalages de fruits et de légumes : la plupart des étiquettes et affichettes indiquant la provenance ou l’origine de chacun de ces produits : Malaisie, Kenya, Chili, Brésil, Israël, Tunisie, Ghana, Guinée, Jamaïque, et autres pays « à l’autre bout de la planète » ; et je pensais à tous ces avions transportant ces produits, sur des milliers de kilomètres, s’ajoutant aux avions de tourisme gros porteurs en nombre de passagers (24h sur 24, dans les airs à dix mille mètres d’altitude, à toute heure en permanence, 600 000 personnes dans les avions)…

     

    Et à cela s’ajoutent encore les cargos porte container géants sur toutes les mers du monde, et en files ininterrompues dans des détroits, dans la Manche, la Mer du Nord, au canal de Panama, au canal de Suez … (les vraiment très gros passent par le Cap Horn et par le Cap de bonne espérance Afrique du Sud) ; les énormes complexes portuaires d’Europe du Nord, du sud de la Chine ; les trains de wagons de marchandises sur des voies ferrées traversant l’Asie et l’Europe, les camions de 36 tonnes et plus sur les grands axes de circulation…

     

    Je me dis « est-ce que tout cela va encore pouvoir continuer durant 20 ans ?

     

    En effet, l’on peut se poser la question de la durabilité de cette immense diversité de produits de toutes sortes (alimentation, équipement, loisir), que l’on observe dans les grands centres commerciaux fréquentés par des milliers de personnes. La diversité est tellement immense, et les rayons sont si chargés, sans cesse réapprovisionnés, que choisir un produit (par exemple un yaourt) devient un « casse tête » !

     

    Cela dit, cela m’étonnerait fort que, dans un supermarché de Kiev ou de Kharkiv en Ukraine en décembre 2022, l’on trouve en fruits et légumes « venu de Malaisie, de Jamaïque, du Chili, d’Israël, du Ghana, du Brésil... »

     

     

     

  • Dépenses inconsidérées

    … Certaines dépenses qui sont faites par des gens « pas forcément riches » (parfois même de revenus « plus que modestes »), me sidèrent :

    De dix à quinze mille euro, par exemple, pour un mariage (300 invités à l’apéritif, 120 personnes au repas du mariage, la location de la salle et l’animation ; 60 personnes encore au repas de midi le lendemain dimanche, réunissant les proches et les meilleurs amis)… Alors que 2 ans plus tard, c’est la séparation, le divorce…

     

    Plusieurs milliers d’euros encore (en fait c’est difficile d’évaluer) pour aller assister « sur place » à une coupe du monde de football (en l’occurrence dernièrement au Qatar) : le prix du billet avion aller retour, le prix d’entrée pour assister mettons à quatre grands matches (depuis les 8ème de finale), l’hôtel, le restaurant, les dépenses diverses sur place (il faut bien ramener « quelques bricoles »… Il y en a bien, de tout cela, pour peut-être dix mille euro ou plus, sur mettons 2 semaines voire trois… Surtout pour des supporters venus assister sur place, avec leur famille, en couple et 2, 3 enfants (jusqu’à donc 5 billets avion AR)… Ainsi ont fait, lors de la coupe du monde au Qatar, quelques centaines de Français et d’Argentins (dont beaucoup se sont certainement endettés de plusieurs milliers d’euro auprès de leur banquier car de toute évidence, ils ne disposaient pas d’une telle somme dans leurs avoirs)… Des Argentins de milieu très modeste, pour venir au Qatar, ont vendu leur voiture…

     

    Lorsqu’il s’agit de dépenses « pour se faire plaisir », de l’ordre de mettons jusqu’à 100, 200 euro ou même jusqu’à 1000, je comprends (même d’un regard critique)… Mais quand il s’agit de dépenses de l’ordre de dix mille euro et plus (dont on ne dispose pas et qui nécessite que l’on emprunte), alors là, je ne comprends plus, je suis littéralement sidéré !