Articles de yugcib

  • Coucher, bouffer et pisser, à Londres, ce lundi 19 septembre 2022

    … Coucher, bouffer, pisser… Et… Qui plus est… Bonzer…

    Coucher, la nuit du 18 au 19 septembre voire aussi la nuit du 19 au 20, à Londres ou dans les environs, pour les « venus de loin » c’est très/très/très difficile… Même par terre à la belle étoile – pour autant que la météo le permette, encore faudra-t-il pouvoir étendre son sac de couchage sur l’herbe de quelque parc au milieu d’une foule d’aspirants dormeurs, très dense…

    Bouffer, en principe en fin de journée après les Cérémonies, dans les restaurants de Londres qui, si nombreux soient-ils, n’ont pas la capacité d’accueil pour autant de gens désireux de se restaurer ; ou dans des fast foods devant lesquels s’allongent d’interminables files d’attente, c’est hard/hard !

    Pisser, pour autant que les autorités municipales de Londres aient prévu, de ci de là, des WC algéco… L’on imagine les files d’attente, des messieurs finissant à force de dansoloter, de « se faire au pantalon », et des dames se mouiller la culotte et le bas de la jupe, de la robe, du pantalon moulant…

    Bonzer, quand on pense aux cuvettes bouchées à force d’être utilisées…

     

    "Qui n'a pas sa protection absorbante" ? "Qui n'a pas son pissoar" ? "Qui n'a pas son pack de quatre fish and chips conditionné en biscuit"? Crient les colporteurs traversant les foules ! ... ( Pissoar : tube plastique souple avec embout en ventouse au zob, descendant le long du pantalon et dont l'extrémité en bas laisse filer l'urine par terre)...

     

     

  • Violences faites aux femmes et violences en général

    … Bien que dénonçant et condamnant les violences faites aux femmes – et d’autre part considérant, comme Jean Ferrat, « que la femme est l’avenir de l’homme » - je n’adhère pas pour autant à la « sacralisation de la femme » ni à tous ces mouvements engagés de féministes « purs et durs » qui à mon sens, décrédibilisent par la violence et par le radicalisme de leurs actions sur la voie publique, dans des associations et sur les réseaux sociaux, le féminisme, la femme en général…

     

    À propos de « sacralisation » l’on peut en dire autant de l’enfant, de « l’enfant roi » dans la société de consommation, l’enfant qu’il faut vénérer et auquel il ne faut rien interdire…

    Que dire – oui il faut le dire parce que c’est aussi une réalité – des violences faites par des femmes, à des hommes ?

     

    La femme étant l’égale de l’homme en droits et devoirs et place dans la société, elle est l’égale de l’homme aussi, de la même manière que les deux faces différentes d’une même pièce de monnaie ; et, que ce soit d’une face ou de l’autre, la pièce peut-être rouillée, rayée, crasseuse ou au contraire bien nette, bien claire ou brillante ou mate ; et faite d’argent, d’or, de cuivre, ou d’alliage de plusieurs métaux de qualité et consistance différentes…

     

    Autour de cette idée dominante dans la pensée « occidentalisée » socialement, culturellement, de la « sacralisation » de la femme, règne néanmoins beaucoup d’hypocrisie, d’ambiguité et de contradictions… Le plus évident étant l’inégalité des salaires entre les hommes et les femmes, ce qui en aucune façon, n’est « sacraliser » la femme !

     

    Et il y a aussi, cette propension de tout un chacun, homme (jeune ou vieux), à considérer la femme en tant qu’« objet suscitant du désir (sexuel)… Comme si, soit dit en passant, il n’en était pas de même de la femme pour l’homme… Le sexe (attribut ou organe) masculin ou féminin, n’ayant « pas de sexe » puisque le sexe est tout bonnement le sexe, qu’il soit masculin ou féminin…

     

    Il y a encore cette idée selon laquelle la femme – en particulier la femme musulmane (et jadis la femme chrétienne ou catholique ou juive… Et en partie encore aujourd’hui) « accepterait d’elle-même d’être soumise à l’homme » (son mari, son frère, son oncle, son compagnon, son chef, son patron) parce que c’est « dans l’ordre des choses » et qu’ainsi, la femme « ferait acte de liberté » et donc, « il faut tenir compte de cet acte de liberté et l’accepter »…

     

    Au nom de la liberté en général et de la liberté de la femme en particulier, l’on conçoit « n’importe quoi » dans un courant de pensée et de mode dominant et « faisant référence »…

    Les insultes, les vociférations, les provocations, l’agressivité, les calomnies, l’exposition au vu et au su des autres autour de soi, de son intimité de couple, de femme ou d’homme, les mensonges, les « cocoricos », les « scoops du jour » en « storie’s »… Tout ça, sur les réseaux sociaux Instagram, Twitter et Facebook ; c’est autant une affaire masculine que féminine… Ainsi d’ailleurs que, outre sur les réseaux sociaux, autour d’une table en famille, au comptoir du bistrot du coin, entre voisins jacassant glosant des uns et des autres, ou dans la rue, en tout lieu public où l’on se rencontre et « cause »…

     

     

  • Moins de retraités après 2050 et au delà ?

    … Les projections qui sont faites quant au nombre de retraités qu’il y aura en 2050, ne correspondent pas à la réalité à venir, en ce sens que les générations actuelles de personnes de moins de 40 ans n’ont pas les effectifs suffisants pour voir arriver après 2050, autant de retraités qu’il y en a aujourd’hui dans les années 2020, et qu’il y en aura encore dans les années 2030/2040…

     

    Il y a en 2022 environ 17 millions de retraités en France, qui, après 2050 seront quasiment tous morts. Et derrière ces 17 millions de retraités de 2022, il y a une première vague de 13,5 millions de personnes âgées de 45 à 60 ans, futurs retraités à partir de 2035 dont une partie – pour cause de déterioration de la santé publique – seront morts après 2050 ; puis une deuxième vague de 15 millions de personnes âgées de 20 à 40 ans, et enfin une troisième de 15 millions de jeunes de moins de 20 ans qui, l’une et l’autre 2ème et 3ème vagues, ne donneront plus 17 millions de retraités après 2050 et au-delà…

     

    Le financement des retraites ne peut poser problème en fait, que durant la période 2035/2050, mais pas après 2050.

     

    Sur la question de la santé publique et de l’espérance de vie, il faut dire que les générations 45/60 sont celles en comparaison des 20/40, qui ont le moins d’activités physiques (sport, vélo, marche à pied et donc plus enclines à utiliser une voiture, à avoir des activités statiques)… Du moins pour environ 50 % de ces personnes de 45/60 ans et idem pour les moins de 20 ans, qui elles, générations confondues de 20 à 60, pour 50 %, se nourrissent mal (obésité) et n’ont que peu d’activités physiques…

     

    Si l’on peut observer qu’aujourd’hui en 2022, quantité de gens de tous âges (jusqu’à disons 80) font des randonnées à pied et en vélo et pratiquent des sports, et essayent de se nourrir le mieux possible ; l’on peut voir aussi qu’au contraire, quantité de gens (surtout jusqu’à 60 ans) n’ont guère d’activité physique et se nourrissent mal… Et donc, que les sportifs, les marcheurs ont en général plus de chances de « faire de vieux os », que les autres ayant peu d’activité physique et se nourrissant mal…

     

    L’incidence du mode de vie et d’alimentation, a et aura un impact sur l’espérance de vie après 2050 et, en conséquence, aussi, sur le nombre de personnes vieillissantes ou en âge de retraite après 2050…

     

    La progression annoncée, martelée pour ainsi dire, par les « grands économistes et sociologues », véhiculée par les médias, par les gouvernants, les « experts » etc. … D’un nombre de personnes âgées sans cesse en augmentation et dans une proportion de plus de 30 % de la population dans les années 2050/2060, est une « pseudo vérité » censée convaincre le « bon citoyen » d’accepter de travailler plus longtemps tout en le préparant à gagner moins et à vivre moins bien qu’aujourd’hui…

     

    D’autre part, en ce qui concerne le travail salarié des personnes de plus de 50 ans, et d’autant plus avec la retraite à 62, 64 ans ; la prise en charge en matière de couverture médicale tend à devenir plus lourde du fait de nombreux problèmes de santé impactant les plus de 50 ans ; ce qui, pour les entreprises et pour les employeurs, rend moins productif le maintien en emploi jusqu’à 62, 64 ans, des plus de 50 ans se trouvent fréquemment en arrêt maladie, ou étant, dans l’exercice de leur emploi, moins réactifs, moins « en forme »…

     

    Mais il est une autre donnée – ou perspective – qui, elle, dimensionne le problème des retraites dans un sens qui ne sera plus celui auquel tout le monde pense, fondé sur cette idée de « croissance durable dans la transition écologique et de maintien adapté du niveau de vie actuel » ; idée qui, on le constate déjà, est mise à mal par l’accélération des phénomènes climatiques, par la dégradation de notre environnement, par la crise énergétique, et d’une manière générale par tout ce qui s’apprête « à nous tomber sur la tête » et constitue une réelle menace pour l’avenir de nos sociétés…

    Alors qu’en sera-t-il du problème des retraites après 2050, sur une planète très abîmée où de vastes espaces seront devenus inhabitables et où une minorité de privilégiés seulement, aura encore un niveau de vie comparable à celui d’aujourd’hui ?

     

     

     

  • Le monde du travail de nos jours

    … Lors d’une émission sur France Culture, relative au monde du travail, avec Natacha Polony, le samedi 17 septembre 2022 de 11h à midi ; portant sur le sens, sur la valeur, aujourd’hui, du travail…

    Il ressort pour l’essentiel, de cette émission, que le travail (l’emploi salarié notamment) dépend pour beaucoup de la relation qui s’établit entre le salarié qui rend un service ou contribue à la fabrication et la distribution d’un produit marchand, et l’acheteur, le consommateur, le demandeur d’un service…

    Parallèlement peut-on dire, à la relation entre le salarié et l’acheteur et le demandeur, il y a aussi la relation qui s’établit entre les salariés dans une entreprise, une relation encore, entre les salariés et l’employeur…

    Il est évident – et inévitable – que « certains emplois ou fonctions » dans la mesure où ils sont ceux d’une seule personne effectuant en un lieu notamment fermé, un travail répétitif, ne nécessitant pas de compétences particulières ou de formation préalable ; ou le travail de plusieurs salariés isolés les uns des autres et donc sans communication durant l’exercice de l’emploi, et que de surcroît ce travail, cet emploi, cette tâche s’effectue « en interne » c’est dire sans public, sans communication avec des gens de l’extérieur… Que ces emplois ou fonctions ne sont aucunement « enthousiasmants » et ne peuvent être « attirants » ou motivants…

    En gros, l’on peut dire qu’environ 50 % du monde du travail salarié, est fait d’emplois « non motivants », que l’on n’accepte que pour « gagner sa vie »…

    Il est en conséquence de cela, tout à fait évident aussi, qu’un travail avec relation (un public, des collègues, des dirigeants et des patrons) et nécéssitant compétences, savoir faire et en même temps étant des emplois et des fonctions utilitaires ; est forcément – sinon valorisant- du moins « faisant sens »…

    La relation est donc en grande partie ce qui fonde le sens et la valeur du travail, à tel point parfois dans les cas les plus heureux, que la relation dimensionne le travail au-delà du travail lui-même (autrement dit le travail devient alors activité et n’est plus ressenti dans ses seules contraintes d’horaires, de réglementation, de cadre défini, de pénibilité, d’obligations, de nécessité de gagner sa vie)…

    Bien évidemment, la relation qui « fait référence » - selon la réalité sur le terrain – c’est celle qui est la plus heureuse, la plus harmonieuse, et qui se fonde sur des principes naturels, intemporels… Et non pas la relation « conflictuelle » - de concurrence dans la violence et dans l’agressivité, d’individualisme exacerbé…

    Quel public, en somme, quelles personnes a-t-on en face de soi, dans l’exercice de son emploi ? Et avec qui et comment collabore, produit – t -on ?… Ce sont là des questions essentielles qui dimensionnent le travail soit en activité qui fait sens et qui fait « une vie heureuse », soit en « galère » d’horaires, de contraintes, de situations conflictuelles, de confrontation à l’agressivité et à la violence…

     

  • À la poste de Lesperon dans les Landes en l'an 2000

    … Deux petites anecdotes, du temps où j’étais Receveur à la poste de Lesperon dans les Landes Océanes, de février 1999 à juin 2002…

     

    Le bureau ouvrait de 9h à midi, puis de 13h à 16h.

    À la réouverture de 13h devant le rideau (une grille) qui, d’une minute à l’autre allait être relevé, attendaient, groupées et jacassantes, cinq ou six « grosses mémères » avec des coiffures en chou fleur et habillées comme pour se rendre à Ibardin (frontière espagnole) avec le « car des vieux » une fois par mois…

    Les mémères se précipitaient au guichet, afin de faire mettre à jour leur livret de caisse d’épargne ou pour retirer de l’argent sur leur CCP…

    En fait – c’était ainsi chaque jour – elles venaient, ces mémères, à cette heure là, 13h, afin d’être revenues chez elles avant 13h 30 pour regarder à la télé « Les feux de l’amour »…

     

    Une nuit de janvier 2001, c’était le 18 janvier, alors que je demeurais encore dans le logement de fonction séparé du bureau par une simple cloison et communiquant avec le bureau par une porte ordinaire dotée d’une serrure tout ce qu’il y a de plus élémentaire ; je fus cambriolé…

    Les voleurs ont utilisé une petite perçeuse sans fil pour bousiller la serrure de la porte d’entrée du logement, il devait être dans les 3 ou 4h du matin, je dormais profondément, je n’ai absolument rien entendu… Ils m’ont ouvert plusieurs tiroirs d’un meuble où se trouvaient des clefs, divers objets, un porte monnaie, quelques documents sans valeur ; puis, s’étant introduits dans le bureau de poste ils ont essayé de forcer le coffre fort, et volé le porte monnaie de la factrice qui contenait 50 francs, laissé dans un casier de tri…

    Durant les 15 jours qui ont suivi la nuit de ce cambriolage, les gens, quasiment tous à Lesperon, et même la factrice et ma collègue du guichet, n’arrêtaient pas de me répéter, de marteler : « Et comment ça se fait que vous n’avez rien entendu »… Comme si, selon ce que je les soupçonnais de penser, que cela pouvait être moi-même qui aurait monté le scénario de ce cambriolage…

    Pour une fois, la seule et unique fois de mon passage à la poste de Lesperon de 1999 à 2002, la Direction de la Poste à Dax (du Groupement) m’a soutenu et n’a pas mis en doute ma sincérité quand j’ai déclaré n’avoir rien entendu.

    C’est donc avec un immense soulagement que, fin juin 2002, j’ai quitté la poste de Lesperon – et ce village – alors même que la cause de mon départ était liée à un conflit qui m’opposait au Directeur du groupement… Et depuis mars 2001, j’avais abandonné le logement de fonction, préférant effectuer 30 km aller/30 retour pour habiter à Tartas dans la maison de ma grand-mère…

    Un trajet que j’effectuais souvent en vélo…

     

     

  • Croire, vénérer

    … Je puis croire… Enfin, plutôt à ce qui est – au moins- crédible (par exemple à une histoire romancée de science fiction à condition que l’histoire soit fondée sur des bases scientifiques et que le scénario « tienne debout » - et ne soit pas un scénario où les personnages sont des sortes de gnomes, de fantômes, de sorciers, de surhommes, comme dans Harry Potter (que je n’ai pas lu et ne lirai jamais)…

    Je puis vénérer… Quoique plutôt des idées, des œuvres d’écrivains, des valeurs (intemporelles), des réalités heureuses ; que des personnages célèbres et charismatiques…

    Mais pas un dieu (notamment le dieu de la religion – peut-être, oui peut-être un dieu du genre « rivière ou terre mère ? ») ni une idole ni un mythe…

    Je n’imagine pas un seul instant de ma vie, depuis mon enfance, qu’il faille, afin de s’élever dans une destinée, croire en un dieu de religion, vénérer un personnage au point de s’identifier à ce personnage idolatré en s’habillant comme lui, en le « singeant » ; croire et se référer à un mythe fût-ce ce mythe le plus heureux qui soit (les mythes sont tous des mites qui bouffent non seulement les vêtements mais aussi cette sorte d’âme ou d’esprit que contient le vêtement)…

    Gosse, je n’ai jamais eu dans la chambre où je dormais, à Cahors dans le Lot, au 191 avenue de Paris à Tunis, ou au 57 neuvième étage bâtiment R quartier Montpensier à Blida en Algérie ; collé au mur, d’affiche de Grand Chanteur, de Grand Footballeur, de poster de bagnoles américaines ou de belles nanas à poil (rire)…

    À la limite – à l’extrême limite – oserais- je dire… Le seul personnage en lequel je crois – même dans les pires moments d’autodérision ou de facture plus que contestable voire inacceptable et délibérement autodestructrice – le seul personnage en lequel je crois – sans pour autant le vénérer et encore moins en faire une idole – c’est… Le personnage que je suis…

     

  • À la poste de Seignosse plage

    … Une émission sur France Culture, ce samedi 17 septembre 2022, entre 11h et midi, un entretien avec Natacha Polony au sujet du sens et de la valeur du travail dans le monde d’aujourd’hui après la crise du covid ; m’amène à faire part d’ une anecdote relative à cette expérience que fut la mienne lorsque j’étais brigadier remplaçant à la poste des Landes océanes, deux semaines passées au bureau de poste de Seignosse plage fin juillet et début août en 2002…

     

    Ayant, décision de mon directeur de Groupement, été viré de mon poste de Receveur à Lesperon, pour révolte, indiscipline et contestation de la politique commerciale de la poste, en juin 2002 ; je fus nommé ou plus exactement recadré en tant que brigadier remplaçant dans le groupement postal des Landes océanes, et envoyé fin juillet de cette année 2002, après un congé de trois semaines, à Seignosse plage, en pleine période touristique vacancière, sous l’autorité du Receveur de Seignosse Bourg, un type très « système/système » et qui « ne me voyait guère arriver d’un bon œil » et auquel « j’en ai fait voir de toutes les couleurs »…

    Ce bureau de poste annexe de Seignosse plage, à l’époque en 2002, ouvrait au public, pour toutes opérations 2 guichets, de 9h du matin à 15h 30 avec une pause de 30 minutes à prendre à tour de rôle soit à 12h soit à 12h 30 avec la guichetière qui était ma collègue, une auxiliaire de droit privé embauchée en CDD à la poste.

    Le public – à tout moment de 9h 30 à 15h 30, plus de 10 personnes en même temps en file d’attente- était en majorité, de vacanciers, très désagréable, de gens agressifs, enclins à des observations, des remontrances, impolis, impatients, qui voulaient des timbres rares, envoyaient des mandats télégraphiques internationaux pour lesquels il fallait consulter un guide spécial de réglementations compliquées, « gueulaient comme des putois » quand leur virement sur le livret CNE n’était pas arrivé, avaient des « petits et gros toutous » qui grondaient, des gosses capricieux et coléreux qui criaient… Enfin c’était l’enfer, la journée de travail…

    Et à la fin de la vacation, à 15h 30, il fallait repousser les gens agglutinés au moment de la fermeture du bureau ; et après la comptabilité opérations réalisées recettes dépenses (objectif zéro erreur de caisse) nous devions, ma collègue et moi nous « farcir » l’inventaire des timbres en catégories et des produits en vente de la poste (enveloppes, emballages pré affranchis, etc. )…

    Ce putain d’inventaire nous prenait bien une heure voire une heure et demi, et j’étais toujours faux, ce qui mettait mon supérieur hyérarchique dans une colère noire – sans compter tout ce que je lui en faisais voir par ailleurs…

    Finalement je sortais du bureau qui fermait à 15h 30, à des 17h, 17h 30, complètement lessivé !

    Mon supérieur me disait, me répétait : « c’est toi le postier, toi le titulaire, pas elle ta collègue qui n’est qu’une auxiliaire et que tu dois diriger, c’est toi le responsable » …

    Au bout de deux semaines, mon collègue receveur de la poste de Seignosse bourg, en a eu tellement marre de moi, qu’il a demandé au directeur de groupement de m’affecter ailleurs…

     

     

  • Amour heureux

    Il n’y a pas d’amour heureux ?

    Si, il y a des amours heureux…

    Mais ce sont des instants d’amour.

    Rien que des instants d’amour…

    L’amour heureux n’existe pas, qui dure plus que des instants d’amour…

     

    S’il n’y a pas d’amour heureux

    Il n’y a jamais, vraiment jamais…

    D’ennemour heureux

    Surtout des ennemours qui ressemblent à s’y méprendre

    À l’amour

     

  • La crise énergétique

    … Le nucléaire c’est de l’énergie propre parce que ne rejetant pas de CO 2 dans l’atmosphère, mais « sale quand même » parce que l’on enfouit les déchets radioactifs par 500 mètres de profondeur dans des galeries creusées dans une couche d’argile vieille de 160 millions d’années, stable et proptégée par une barrière rocheuse censée protéger des séismes de surface survenant ainsi que d’autres phénomènes naturels ou provoqués…

    Rappelons que ces déchets radioactifs ont une durée de vie, au minimum de plusieurs siècles, au maximum de quelques dizaines de milliers d’années voire de durée éternelle…

    Le parc nucléaire en France 58 réacteurs, exige une maintenance, de l’entretien, dont on mesure actuellement les limites, du fait que des centrales se trouvent à l’arrêt pour maintenance et réparations ( 4 réacteurs)…

    Le charbon et le pétrole polluent en chargeant l’atmosphère de CO 2…

    Les éoliennes défigurent le paysage et gênent les riverains, et leurs socles sont constitués de blocs circulaires de béton et de ferraille de 10 mètres de diamètre et d’un mètre de profondeur…

    Les panneaux solaires occupent de vastes espaces de terrain déboisés en des régions non montagneuses, et si l’on veut qu’ils produisent davantage d’électricité, il faut nécessairement beaucoup augmenter les espaces déboisés en plaine, pour l’installation à perte de vue sur plusieurs kilomètres carrés…

    Les barrages pour produire de l’électricité hydraulique exigent que l’on utilise toutes les grandes et larges vallées de régions montagneuses où coulent des rivières, d’où la submersion en amont de toute une partie de la vallée ; ces barrages étant de gigantesques constructions…

     

    Alors que ce soit avec du nucléaire, du charbon, du pétrole, des éoliennes, des panneaux solaires ou de l’hydraulique, le problème de la quantité toujours croissante d’électricité à produire pour des besoins tels qu’ils sont aujourd’hui, pour l’industrie, pour les transports (les trains), pour l’agriculture, pour les équipements électro ménagers, l’éclairage, la consommation, le chauffage, et l’internet, toutes les activités humaines technologiques, commerce, hôpitaux, écoles… Et en plus de tout cela dans les années qui viennent, les voitures électriques avec leurs batteries de 160 à 400 kg… Le problème est celui, quelle que soit la source d’énergie, de tout ce qui contribue (déchets, rejets et déterioration de l’environnement) à l’accélération du changement climatique et de ses conséquences, à la pression exercée par l’activité de huit milliards d’humains sur les ressources et sur les sols, sur la végétation, sur les paysages, sur les autres êtres vivants de notre planète…

     

    Sachant que sur les huit milliards d’humains environ deux milliards et demi vivent dans des sociétés développées, technologiques, d’aisance, de confort et de consommation avec eau courante, équipements, maisons et logements, voitures, et avec tous les besoins accrus en fonction des possibilités offertes, et de l’accessibilité à des produits de consommation de plus en plus diversifiés (pour la plupart n’étant pas des produits de première nécessité)… L’on peine à imaginer, dans les années à venir, qu’un tel niveau de vie au quotidien, celui du monde où nous vivons aujourd’hui, puisse être maintenu et qui plus est, croître encore ! Une aberration ! Un naufrage en vue, inévitable, tel celui du Titanic le 14 avril 1912, avec avant le déchirement de la coque par un iceberg géant, dans les salons à l’intérieur du navire, des bals et des fêtes et de la bouffe à gogo, un capitaine et son équipage emplis de certitudes et de confiance en l’insubermersibilité d’un navire indestructible, par le miracle de la technologie !

     

    Et lorsque la coque est déchirée sur des dizaines de mètres, la fête continue, personne ne croit au naufrage à l’exception de quelques illuminés dont tout le monde se moque !

     

     

  • L'armée russe en déroute

    … Depuis l’avancée rapide, ces derniers jours, de l’armée Ukrainienne en contre offensive des positions tenues par les Russes dans l’est de l’Ukraine ; c’est pour l’armée russe, une déroute…

    Et pour le pouvoir Poutinien, un échec dans la mesure où les objectifs fixés par « l’opération spéciale » menée en Ukraine  ne sont pas atteints, où l’armée et une grande partie de ses matériels ont subi des dommages et des pertes importantes, de telle sorte que l’armée russe ne dispose désormais que – en partie – d’armes dites « de dissuasion » (nucléaire) ou de bases de lancement, fixes ou mobiles, de missiles longue portée… Ce qui ne suffit pas, loin s’en faut, avec une aviation mise à mal, sans possibilité d’entretien et de réparations du fait de manque de composants et de pièces qui n’arrivent plus, des pays exportateurs…

    Un véritable désastre donc, et qui ne concerne pas que l’armée, mais aussi l’économie, et impacte la vie quotidienne de dizaines de millions de russes…

    Un pays, la Russie, que cette guerre menée contre l’Ukraine, a ruiné – et pour longtemps !

    D’ailleurs dans les états majors tout proches du Pouvoir Poutinien, l’on commence à se dire que le « Grand Chef » est en train de ruiner totalement son pays, son armée, son économie…

     

    Une « sale affaire » d’ailleurs et d’autre part, cette guerre là, pour le monde tout entier ! En fait pour les peuples surtout et essentiellement, impactés que ces peuples sont, par les conséquences économiques de cette guerre, dans leur vie au quotidien…

    MAIS pas pour les dominants, les grands possédants, les décideurs, les ultra riches multimiliardaires, les géants du marché dans l’industrie, l’agriculture, la construction, avec leurs lobbies, leurs profits et leurs dividendes d’actions en augmentation exponentielle, qui eux, ces géants des marchés, « tirent les marrons du feu  et se gavent » ! Sans compter – ce qui est loin d’être négligeable et même de réelle importance – Les « Géants du Net » que sont Google, Amazon et leurs centrales de données et leur « neunœils » partout, avec le numérique, la robotique et les nanotechnologies, la biochimie et la génétique… Et à tout cela s’ajoutent les grands organismes bancaires internationaux, et les grands assureurs, et les grands constructeurs de « pôles d’activités », qui eux, par une politique soit disant de transition écologique et d’adaptation au changement climatique, en réalité contribuent mille fois plus que le citoyen lambda et même que des milliers en même temps de ces citoyens, au dérèglement accéléré du climat (sècheresses, incendies, inondations)… Le « bétonnage » de centaines voire de milliers d’hectares d’espaces naturels, entraînant des inondations et des crues de rivières, suite à des orages et à des intempéries de plus en plus violents, des quantités d’eaux que le sol transformé par l’activité humaine, ne peut plus absorber…

     

    Nous sommes bel et bien aussi absurde et paradoxal que cela puisse paraître, dans un monde actuel d’économie de transition écologique – avec notament la crise énergétique – dont on peut dire ceci :

    (Dixit « mésigue ») «  c’est le chien qui mange sa merde » !… En effet, par exemple avec l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique et puits situés proches de zones habitées, afin de compenser le manque de ressources énergétiques production d’électricité notamment, c’est faire comme le chien qui bouffe sa merde !

     

    Pour en revenir à la guerre en Ukraine, nous avons pu voir sans doute – du moins certains d’entre nous- ce reportage télévisé dans un JT, ces soldats Ukrainiens amputés des deux jambes, dotés de prothèses «performantes »… En voyant cela, j’ai pensé qu’en Russie, les soldats amputés revenus chez eux, ne pouvaient sans doute pas être dotés de telles prothèses… Parce que l’Ukraine est dans le monde occidentalisé soutenue par l’Union Européenne et par les USA et leurs capitaux (et donc on peut payer des prothèses performantes aux soldats blessés amputés, de l’armée Ukrainienne)…

     

     

  • Les colons Israéliens

    … Ces colons Israéliens qui occupent des territoires palestiniens ( ça, non seulement je déplore mais je condamne)… Ne sont pas pour la majorité d’entre eux, des descendants des victimes de la Shoah et de rescapés des camps de concentration extermination nazis… Ne furent pas non plus, après 1948 en Israël, de ces mêmes rescapés des camps nazis…

    L’on imagine mal en effet, que des juifs persécutés rescapés des camps nazis, arrivés en Israël par le bateau Exodus ou par vagues de migrants venus de Russie et d’Europe après 1945, aient pu être ces colons !

    Lorsque tous ces migrants rescapés des camps nazis sont arrivés en Palestine alors sous mandat britannique avant 1948, et ensuite en territoire désormais créé (ONU) en 1948 Israël, ils se sont regroupés en Kibouzz, sortes d’exploitations agricoles et sociales gérées en collectivité ; lesquels Kibouzz étaient tous situés dans les frontières même du nouvel état d’Israël, frontières dont les tracés correspondaient à celles de l’Israël d’aujourd’hui sans la bande de Gaza et sans les enclaves en Palestine…

    En fait les colons (les « vrais colons » au sens de colonisation domination occupation par la force) existaient déjà (étaient déjà implantés) du temps du mandat britannique en Palestine de 1919 à 1948 ; et encore avant 1918 du temps de l’Empire Ottoman…

    Aussi les « colons actuels » sont-ils les descendants de ces colons du temps du mandat britannique et avant, du temps des Ottomans.

    Il est clair que, selon la manière dont le monde des humains a toujours fonctionné depuis le Néolithique, les grands propriétaires de la terre et les détenteurs de richesses, les possédants, dans la Palestine d’avant la création d’Israël, n’ont jamais été inquiétés par les Britanniques de 1919 à 1948, ni par les Ottomans avant 1918 ; et se sont toujours arrangés avec les occupants (à partir du moment où ils payaient tribut et reconnaissaient la religion dominante (l’Islam du temps des Ottomans)…

     

    Donc l’antisémitisme qui se fonde sur l’occupation des colons et d’une manière générale qui s’amalgame avec le conflit Israélo Palestinien, « ne tient pas debout », est absurde, fallacieux, irrecevable !

    Et idem pour l’antisémitisme, d’ailleurs, « de tous les temps » qui, à l’origine se fonde sur la « trahison de Judas »… Ce Judas étant aussi juif que Jésus lui-même donc Judas est un juif qui a trahit un autre juif… Ce sont les Chrétiens qui ont voulu un Jésus Chrétien alors même que Jésus était juif. Et que les Chrétiens sont des juifs (rappelons l’enchaînement : Elohim Jéhovah l’ancien testament la loi ancienne puis Jésus Christ la loi nouvelle le nouveau testament le Christianisme et enfin Mahomet l’Islam, tout cela en une continuité, avec les Ecritures (la Bible, la Torah, le Coran)

     

     

  • Jean Luc Godard

    Godard

    … La disparition de Jean Luc Godard, un « Grand du cinéma Français » dont je ne conteste pas le talent (dans ce domaine là, relatif à ses films, en tant que réalisateur, je ne puis rien dire d’autre que ce qu’en disent les « connaisseurs ») … Ne me chagrine qu’assez peu à cause de son antisémitisme (anti juif) notoire et assumé et provocateur (aligné sur les mouvements terroristes palestiniens) … Et je comprends donc l’acteur et comédien Gérard Darmon, qui refuse de lui rendre hommage…

    Il est difficile de séparer l’homme par lui-même et son œuvre, de sa « vision politique et de ses engagements – en l’occurrence contre Israël et les Juifs – et je dis cela en le déplorant parce que dans mon esprit, tout artiste , tout écrivain dont le talent est reconnu, dont l’œuvre est de qualité, dont les réalisations et productions ont un impact certain auprès d’un public ; est d’abord – et pour l’essentiel, avant tout, un artiste, un écrivain dont l’œuvre s’inscrit dans un patrimoine culturel…

    Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y ait pas – ou peu – de détracteurs pouvant être dérangés par le contenu d’une œuvre…

    D’ailleurs tout artiste et tout écrivain (reconnu ou non) « de talent » a ses détracteurs… (Reste à considérer la pertinence ou la valeur de l’argumentation lorsqu’elle infirme ou relativise)…

     

    C’est fou – ce qui est observable et déplorable – ce que les crétins, les imbéciles, les suiveurs tels un troupeau de moutons bêlant, de la pensée dominante orchestrée érigée en vertu sacrée ; quand ils s’expriment sur les réseaux sociaux, pour certains écrivent des bouquins, eux, ne sont que si rarement décriés, critiqués, parce que jamais ils ne dérangent, béni oui-oui qu’ils sont et fiers de l’être ! Et que leurs « arguments » sont toujours fallacieux et portent à confusion, à amalgame !

     

    De Jean Luc Godard, je n’ai vu qu’un seul film Pierrot le fou…

     

    Louis Ferdinand Céline (alias Destouches) décédé le 1er juillet 1961 (la même année que Ernest Hemingway et de surcroît le 2 juillet) a été et est encore 60 ans après sa mort, connu pour son antisémitisme…

    Mais du temps de l’antisémitisme de Louis Ferdinand Céline, il n’y avait pas le conflit Israélo Palestinien, du moins jusqu’en 1948… Et Céline quoique se disant antisémite et l’exprimant dans certaines de ses œuvres, a soigné des juifs pauvres du temps où il était médecin à Courbevoie… (L’on aurait peut-être aimé ou apprécié que Jean Luc Godard déplorât les victimes en Israël, des attentats terroristes du Hezbobah branche Chiite de l’Islamisme radical fondamentaliste)…

     

    Frédéric Mitterrand accusé de pédophilie, contesté en tant que ministre de la Culture à l’époque (Sous François Hollande) … J’avoue que la pédophilie dans mon esprit, tend à invalider l’homme par lui-même et son œuvre (rejet total du fait de mon antipédophilisme déclaré assumé et radical) … Encore que – faut-il bien préciser – que la pédophilie c’est le désir sexuel pour des enfants et non pour des adolescents (des jeunes non pubères, donc, en dessous de 13, 12, 11 ans selon le développement)…

    André Gide et Gabriel Matzneff, par exemple, ont été amoureux et ont eu des relations « intimes » avec des jeunes (des garçons pour André Gide, et des jeunes filles pour Gabriel Matzneff) de plus de 12 ans…

    Soit dit en passant, aucun animal, absolument aucun, ne « baise » ses petits non pubères (y’a que l’être humain pour « ça »)…

     

     

  • Accueil en France, d'enfants et de femmes de djihadistes détenus en Syrie

    … La Cour Européenne des Droits de l’Homme vient de condamner, mercredi 14 septembre 2022, à Strasbourg, la France (le Gouvernement Français) pour ne pas avoir étudié de manière appropriée, les demandes de rapatriement de familles de Djihadistes (dont des enfants) détenus, ces femmes et ces enfants, en Syrie…

    Ainsi la Cour Européenne des Droits de l’Homme – et de Justice – dans ses « hautes instances » nous donne à nous Français (notre Gouvernement et une partie importance des citoyens ordinaires que nous sommes)… Des « leçons de morale »…

    Je m’insurge de cette condamnation, que je ne partage aucunement.

    Il meurt et souffre actuellement dans le monde, toutes guerres et conflits confondus, beaucoup plus d’enfants qu’il n’en meurt d’indifférence, de non accueil de ces enfants et femmes de Djihadistes en France ou ailleurs, et la différence est assurément très importante, entre d’une part l’ensemble des victimes que sont les enfants sous les bombardements de villes et de régions habitées, et d’autre part les victimes que sont « quelques enfants  et quelques femmes », succombant dans les prisons et dans les camps de prisonniers Djihadistes en Syrie… C’est cette démesure dans la différence, qui devrait nous interpeler… Et non pas des considérations humanitaires qui certes, peuvent être prises en compte, mais sont d’une hypocrisie notoire…

    Je pense en particulier à des grands parents d’enfants de Djihadistes qui, dans leur sommeil en pleine nuit, peuvent être égorgés par ces enfants (une possibilité en effet, tout à fait évocable)…

    Déjà, à l’origine, il eût mieux valu que ces enfants ne naissent point, conçus qu’ils furent par un homme du Djihad, et une femme suivant son homme dans le combat, ou forcée de le suivre…

    Ces « enfants là », en tant que victimes, s’ils meurent et souffrent, sont ce qu’il est convenu d’appeler des « dégâts collatéraux »…

    Je « vois mal » l’un de ces enfants âgé de 10, 12 ou 15 ans, accueilli et pris en charge dans une famille, devenir d’ici une dizaine d’années, un Grand Poète, un Grand Écrivain, un grand homme de pensée et de réflexion, une sorte de Nelson Mandela (Bon, c’est vrai, ce n’est pas totalement impossible)… Il faut voir la réalité en face… Et la réalité ne peut être que ce qu’elle doit forcément être c’est à dire une réalité qui ne fait pas dans le « bizounoursisme »…

     

  • La dérision

    … La dérision est un défi au malheur, à la mort, à tout ce qui nous pourrit la vie qui vient du dedans de la bulle en laquelle on est enfermé, qui vient aussi de tout l’en dehors de la bulle…

    La dérision interpelle le sacré et tout autant, le pas sacré…

    Le « dérangement » que cause la dérision n’est en fait, autre que cette sorte d’étonnement qu’il suscite en renversant des barrières bien que l’on ne puisse passer, l’entrée nous étant interdite…

    La dérision c’est une forme de résistance à la chienne du monde, et même, plus encore que de la résistance, une forme de terrorisme.

    La dérision c’est les mots contre les maux, et quand les mots ne viennent pas, c’est le regard porté sur ce qui se voit, qui vitrifie les maux…

    La dérision enfin, poussée dans ses derniers retranchements, c’est l’autodérision lucide et délibérée, qui tord les bâtons ferrés des assaillants avant même que ces bâtons soient levés pour frapper…

     

     

  • Pisser dans un violon

    Pisser dans un violon pris pour un Stradivarius...

    Mais qui n'est autre qu'un "Parolivisazius" ou un "Mapommehivarius"...

    Et pissant par extension imagination dans tous les violons

    Les sacrés autant que les pas sacrés

    Et mesurer l’inanité la vanité de sa pissaison

    Et faire de sa pissaison une musique kalachnikovite

    Et ainsi foutre en lair toutes ces indifférences toutes ces hypocrisies toutes ces certitudes des uns et des autres

    Et ces mirages surgissant du fin fond de ses paysages en sa vie traversés

    Avant de disparaître de cette Terre