Articles de yugcib

  • Quand j'étais conseiller financier à la Poste de Bruyères dans les Vosges

    Monsieur Pentecôte et sa patte raide

    Qui dans le début des années 1990 avait un grand portefeuille financier d’actions et d’obligations avec dividendes au Crédit Mutuel

    À Bruyères dans les Vosges et demeurait à Herpelmont

    Du temps où j’étais conseiller financier à la Poste de Bruyères

    Me faisait miroiter miroboler

    Cent mille francs de l’époque un placement à la Poste

    Objectivé que j’étais par mon animateur du Groupement Postal Les Brimbelles

    Cent mille francs de l’époque ce qui n’était pas négligeable

    « Peau d’zebi » pour les cent mille francs mais que de conciliabulles tous aussi longs que vains et inutiles

    De deux heures à chaque fois de questions et de demande de précision

    Ne débouchant jamais sur une signature

    Le formulaire de souscription étant prêt à être servi

    Monsieur Pentecôte et sa patte raide en ces années 1990 était âgé d’environ 65 ans

    Et moi d’environ 45

    Autant dire qu’en 2022 quelque trente années plus tard

    Où il est bien vieux dans les 90 et quelque

    Et sa patte sinon les deux encore plus raide

    À moins qu’il ne soit en EHPAD et dans un fauteuil roulant

    Où il gît en un Grand Pieu de marbre de chez Righini

    Une fois l’an à la Toussaint fleuri de chrysantèmes

    Laissant à son Notaire un peu plus que la peau de son trou de bale

    Son portefeuille d’actions et d’obligations du Crédit Mutuel

    Il ne l’a guère fait suivre dans le Grand Pieu de marbre de chez Righini

     

     

     

  • Une culture de l'emballage, selon Anthony Hopkins

    … Anthony Hopkins est un acteur réalisateur producteur scénariste, né le 31 décembre 1937 à Port Talbot dans le Pays de Galles (Royaume Uni de Grande Bretagne)…

     

    Voici ce qu’il dit de notre époque actuelle :

     

    « Les funérailles sont plus importantes que les morts, le mariage plus important que l’amour, l’apparence plus importante que l’esprit. Nous vivons dans une culture de l’emballage qui méprise le contenu »…

     

    … Cependant…

    Si cela est oh combien vrai, oh combien observable, oh combien déplorable, par les témoins que nous sommes chacun de nous, de notre époque – pour autant que l’on témoigne et non pas que l’on vocifère sur les réseaux sociaux…

    Si cela est vrai aussi, diffusé et martelé par les médias (presse et audiovisuel et JT de la télé)…

    Il n’en demeure pas moins qu’une jeunesse actuelle, celle des 15/20/25 ans, certes encore en minorité par rapport à la « masse », n’est pas dans cette culture de l’emballage qui méprise le contenu ; mais réfléchit, pense, s’exprime, et met en accord ses comportements avec ce qu’elle exprime.

    Et cela est d’autant plus étonnant que le Système éducatif – depuis la fin des années 1960 avec les nombreuses « réformes » successives (et « progressistes »)- et que l’exemple donné par les aînés que sont leurs parents et même leurs grands parents, n’encourage guère à donner à l’esprit et à la réflexion – et à l’acquistion des savoirs… Davantage d’importance que l’apparence, que le développement personnel, que la performance…

    La forme de contestation de cette jeunesse là, ne se traduit pas par des mouvements de même type que celui, par exemple, de mai 1968 ; ni non plus par ce que j’appelle dans mon jargon des « manoufs »… Mais plutôt par des comportements, par une relation à l’autre différente de celle de la majorité, c’est à dire exempte de communautarisme exacerbé, de « quant à soi » et de « partisanisme intolérant et violent », d’addiction à la consommation et aux modes…

     

    Un jeune de 15 ans – ou de 20 – qui réfléchit, acquiert des connaissances, s’exprime, « ne se comporte pas n’importe comment », porte un regard « objectif » (et souvent juste) sur l’actualité (autour de lui, dans son pays, dans sa région, dans le monde) ; dans le système éducatif que nous connaissons depuis plus de 40 ans et continue de se déliter, et même dans un environnement familial et social défavorable, « s’en sortira toujours » et « émergera de la masse », sera capable de rédiger un texte sans faute d’orthographe et dans une grammaire correcte, obtiendra une mention très bien au baccalauréat…

    Un tel jeune n’est pas une exception, contrairement à ce que croit une majorité de gens, influencée, abusée par des médias qui n’ont de cesse de mettre en avant en le martelant, « tout ce qui va mal » .

     

    Assez de cette pensée dominante sur « tout ce qui va mal » !

    Assez de cette médiatisation, dans la presse, sur les plateaux de télévision, sur les réseaux sociaux, qui enchaîne les faits divers (les méfaits), les agressions, les comportements incivils, les désordres, les violences, les exactions… Comme si le monde actuel n’était fait QUE de tout cela !

    Assez, aussi, de ces complaisances, de ces renoncements, de ces démissions, de ces silences, du plus grand nombre…

    Et assez, encore et aussi, de tous ces angélismes de genre « bizounours » selon la croyance que la gentillesse, que l’amour et que la bonté, parviendront à vaincre la haine, la violence, l’imbécilité, l’incivilité (tout cela ne pouvant être nié ou occulté – mais devant être considéré en tant que « réalité dans la réalité d’un tout »…

     

     

     

  • Intelligence, niveau d'études

    … Si l’intelligence n’a rien à voir avec le niveau d’études, si l’on peut avoir des dipômes et être un parfait idiot…

    Ce n’est qu’en partie vrai.

     

    Ce qui est sûr, c’est qu’acquérir des connaissances et des savoirs – dans les domaines notamment de la littérature, de l’histoire, de la science – ainsi qu’acquérir des capacités de réflexion et d’analyse ; par soi-même en autodidacte, est – et demeure – un processus différent que celui par lequel on obtient le même résultat en connaissances et savoirs acquis, par une formation universitaire, par l’école au-delà du baccalauréat… Encore que, ce même résultat, obtenu en autodidacte, parce qu’il dépend d’une volonté et d’une capacité de travail personnels, sera-t-il forcément plus diversifié en domaines de connaissances mais peut-être moins forcément complet dans chacun des domaines de connaissance…

     

    Un cursus universitaire, et donc une formation dépendante de ce cursus, exige ce que n’exige pas une formation autodidacte, à savoir de passer des examens, des épreuves, des concours, qu’il faut réussir en obtenant une note au moins égale à 10 sur 20, de préférence davantage que 10 sur 20, et pour un concours, de se trouver classé parmi les candidats reçus en nombre limité (par exemple 30 postes offerts sur plusieurs centaines de candidats se présentant au concours)…

     

    Une formation autodidacte, une acquisition de savoirs et de connaissances par soi-même par l’étude, la recherche, le travail ; n’exige pas en effet, de devoir se présenter devant un jury d’examinateurs, lors d’une épreuve orale (un entretien avec des questions posées précises auxquelles il faut répondre non seulement au mieux mais afin de convaincre l’examinateur par la manière de présenter la réponse) ; ou lors d’une épreuve écrite sur un sujet, un thème à développer, afin d’obtenir une note valorisante…

     

    Il devient de plus en plus patent – et sans doute délibéré de la part des décideurs – que, dans le système actuel fondé sur des valeurs de résultat, de notoriété, de discrimination, de normes et de cadres imposés selon des critères retenus, sur fond tout cela de pensée officielle et dominante ; une formation autodidacte (donc non validée par un diplôme, un titre obtenu) n’est pas reconnue, est déconsidérée, ou assez mal accueillie… Et ne peut à la limite que donner à celui ou à celle qui détient des connaissances et des savoirs par lui ou elle même par sa recherche et par son travail ; une place, une audience, une reconnaissance , autre que celle qu’accordent les décideurs officiels… Par exemple un impact, un rayonnement, sur les réseaux sociaux, sur la Toile…

     

    Mais… Un impact et un rayonnement sur les réseaux sociaux, sur la Toile, du fait de tout ce qui s’exprime et mérite ou justifie d’être vu, d’être connu ; ne peut s’inscrire dans la durée, dans une durée par exemple de plusieurs générations, ne peut que se fondre dans l’immensité de ce qui se produit, s’exprime sur la Toile…

     

     

  • Le fondement du capitalisme

    Karl marx

    … « Obtenir le travail en tant que matière première au plus bas coût possible » est le fondement même du capitalisme, notamment du libéralisme sans règles du Marché…

    Si ma « connaissance de l’Histoire » correspond à la réalité de ce qui s’est passé en Russie – devenue l’URSS – entre le 25 octobre 1917 avec la révolution Bolchevique et le 17 décembre 1927 avec le XVème congès du Parti Communiste – cette période de dix ans est celle, avec Lénine et Trotsky, la « plus heureuse » (si l’on peut dire) de l’ère URSS de 1917 à 1989…

     

    J’entends par « période la plus heureuse » la période qui me paraît « faire le mieux référence au communisme, quoique je déplore les violences, la guerre civile, le sang versé, les exécutions, dans les années 1917/1921 (« Blancs et Rouges ») … (En fait je déplore sans condamner, de même que je déplore la guillotine, les violences et les massacres dans la France révolutionnaire de 1793/1794, sans pour autant condamner formellement, puisque je dis que durant cette période tragique, « il y a quand même eu dans le lot, quelques vrais salauds qui ont été raccourcis » … (de même entre 1917 et 1921 en Russie)…

    Les victimes qui ne méritaient pas de l’être, dans leur majorité par rapport aux « vrais salauds », ainsi que les abus et les exactions qui ont été commis, sont ce que l’on appelle « des dégâts collatéraux » (« on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs »)…

     

    Et puis, il faut se mettre dans le contexte historique, social, dans la réalité « brute » de l’époque ( 1793/1794 en France, 1917/1921 en Russie) : nous ne sommes pas, dans ces époques, dans les mêmes valeurs, dans la même culture, dans les mêmes évolutions de société, que celles du monde d’aujourd’hui notamment dans le « monde occidental » - quoique…

     

     

    De 1921 à 1927 les Bolcheviks au pouvoir (avec Lénine et Trotsky) ont mis en œuvre la NEP, une politique introduisant une libéralisation économique mais cependant fondée sur le collectivisme… De telle sorte que les ouvriers, par des assemblées d’élus démocratiquemnt, géraient les entreprises industrielles, agricoles, nationalisées/étatisées… De manière à ce que le Marché intérieur, de la Russie, puisse exporter, acheter, vendre, être donc ouvert aux autres pays…

    Cette politique a été critiquée puis invalidée lors du XVème congrès du Parti Communiste du 17 décembre 1927, alors que Staline dominait, au Parti, en 1927…

    Le XV ème congrès du PC souhaitait en venir à une politique plus dure et donc visant à exclure la libéralisation…

    D’où l’élimination de Lénine et l’assassinat commandité par Staline, de Trotsky…

     

    Pour en revenir à la réflexion de Karl Marx « La grande industrie... » , il est de tous temps certain, absolument certain, et cela sous quelque régime que ce soit (Ancien Régime des Rois de droit divin, monarchie constitutionelle, république) que la bourgeoisie d’affaires des capitaines d’industrie et d’agriculture, que les grands patrons, et que de nos jours les grands trusts et multinationales avec leurs PDG et leurs actionnaires, que les propriétaires exploitant de vastes domaines ; ont pour « principe de base » (irrévocable), de réaliser un maximum toujours plus réévalué, de profits et de bénéfices, pour un coût de travail salarié le plus bas possible… Cela même sous couvert de « politique sociale », de « bien être pour tous », de « justice », d’accessibilité à du mieux payé « au mérite », avec l’idée de « donner du travail et de l’aisance – si l’on veut – au plus grand nombre, de permettre à un maximum de gens de consommer, d’acheter au meilleur prix (promotions, publicités, produits phare) etc. … Sur fond d’une « morale » - selon leurs vues – de la « valeur travail » (soit dit en passant la « valeur travail » depuis 2008 surtout et de plus en plus aujourd’hui, « en prend un sacré coup dans la gamelle » puisque les salariés sont devenus éjectables et réduits en « masse salariale ajustable »… Autant dire que le travail « ne vaut plus rien » puique la technologie, la robotique, les machines, assurent désormais le rendement et donc le profit accru…

     

     

  • La "Grande Histoire" faite de millions de "petites histoires"

    … La disparition de la reine Élisabeth II en tant qu’événement mondialisé et médiatisé, et tout ce qui se rapporte à cet événement ; de la part des grands médias de l’information – presse, audiovisuel, reportages etc. - semble pour l’essentiel, centré sur la personne même d’Élisabeth II, et faire peu de cas – ou en second plan – des autres membres de la famille royale dont son mari le prince Philip disparu en avril 2021 à l’âge de 99 ans, sa sœur Ann, entre autres…

    C’est, par exemple, ce que l’on a pu voir dans le documentaire d’archives de films, sur ARTE samedi 10 septembre à 20h 50…

    Cela dit, l’histoire de la vie des grands personnages de ce monde, entre toujours dans la « Grande Histoire », celle des « Grands Témoins », des Historiens, des écrivains, des biographes… Et, depuis le cinéma, puis la télévision, et de nos jours, internet et les réseaux sociaux, la « Grande Histoire » et ses Grands Personnages est mise en images, en films, en documentaires…

    Il n’en demeure pas moins que la « Grande Histoire » est aussi – et surtout – faite de la « petite histoire », celle de centaines de millions de personnes du « commun des mortels » que les Grands Témoins, que les Historiens, n’évoque pas ou parfois cependant, en arrière plan…

    Quelle que soit sa condition sociale, de notoriété et de célébrité, ou d’anonymat, un être humain, chaque être humain, est « tout seul dans sa peau depuis sa sortie du ventre de sa mère en poussant son premier cri au moment où l’air entre dans ses poumons – c’est assez brutal il faut dire – jusqu’à son dernier souffle »…

    « Tout seul dans sa peau » oui, même avec de très nombreux amis et proches aimants, autour de lui…

    Le blessé sur un champ de bataille de Napoléon, quand on lui coupait une jambe avec une scie et qu’en guise d’anesthésiant on lui mettait un bout de bois entre les dents, c’était pas son compagnon sur le lit à côté, qui lui, avait reçu une balle dans l’épaule, qui « souffrait » à sa place…

    Et idem, de nos jours, pour une femme ou un homme atteint d’un cancer avancé qui enchaîne les séances de chimiothérapie et de radiothérapie…

     

    … « À bien réfléchir » - quand on y pense vraiment – l’histoire de la vie de chacun, celle de l’anonyme, celle du commun des mortels, de sa naissance jusqu’à sa mort, est faite d’une suite d’événements, d’anecdotes, de rencontres, d’expériences vévues, de mots dits ou écrits, de joies et de peines… Qui, chacune de ces histoires, vaut bien une autre histoire différente… (En fait, toutes les histoires sont des histoires à la fois semblables et différentes)…

     

    Peut-être… Peut-être… Qu’à travers l’histoire d’un Grand Personnage, racontée, écrite ou filmée par de « Grands Témoins »… D’une certaine manière, le « commun des mortels » peut – hors environnement de condition sociale - « se retouver » en partie, en esprit…

     

     

  • Pour l'enterrement d'Élisabeth II

    … Aux alentours du 19 septembre 2022 il sera très difficile à un habitant de Glasgow, d’Edimbourg ou de Manchester ou de toute autre ville éloignée de Londres, de trouver un hébergement en hôtel, chambre d’hôte, appartement, studio meublé en location, à Londres, pour assister aux funérailles de la reine Elisabeth II…

    D’ailleurs dans toutes ces grandes manifestations, célébrations, grands festivals, évènements sportifs internationaux où se rendent des millions de gens venus pour beaucoup, de loin ; la question de l’hébergement, de la restauration, de la capacité d’accueil, est « de première importance » et, « chose aussi curieuse qu’étonnante » ne fait quasiment jamais l’objet de grands développements de commentaires, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en tout espace de communication, d’expression publique, ni d’ailleurs dans la presse écrite ou audiovisuelle…

    Comme si tous ces millions de gens ne devaient qu’assister, être présents, en immenses foules rassemblées sur des kilomètres de rues, d’avenues, de places publiques, de parcs d’exposition, de salles et de chapiteaux gigantesques… Sans que soit évoqué le moins du monde, le fait que tous ces gens par millions, ont nécessairement besoin de se restaurer, de se loger au moins une nuit, de faire pipi et caca, de se laver… Ce qui paraît à priori impossible (ou pour le moins extrêmement difficile et problématique) lorsque plusieurs millions de gens se rendent en un même lieu de grand rassemblement…

    Aux alentours du 19 septembre à Londres, il ne fera pas forcément « beau et chaud », mais peut-être pluvieux et frisquet… Ce qui, en cas de pluie, exclut toute possibilité de « dormir à la belle étoile » dans les jardins publics, sur une couverture ou sur un matelas de sol…

    Sans compter, autre problème énorme, la question du transport, en train, en bus, pour se rendre à Londres le 19 septembre (il en faut des centaines, de bus et de trains!)… Et en voiture, les embouteillages absolument « historiques » sur les autoroutes, sur les grands axes, afin de parvenir, autour de Londres, jusqu’aux parkings publics (évidemment en nombre et en superficie insuffisants)…

    Déjà, par le passé, par exemple lors de l’enterrement de Victor Hugo (journées du 31 mai et du 1er juin 1885) à Paris, deux millions de personnes étaient présentes pour les funérailles du Grand Ecrivain du siècle… Et à l’époque, il n’y avait pas comme de nos jours, de chambres d’Hôtes, il y avait moins d’hôtels, et pour la restauration rapide, juste des vendeurs de saucisses et de pâtés chauds… Et… Des « vespasiennes » (WC publics urinoirs) en nombre limité dans la Capitale…

    C’est dur, « dur/dur », dans ces immenses rassemblements populaires de festivités, de grandes célébrations, pour les « vieux messieurs » on va dire de 60 à 80 ans (plus de 80 voire 90 on n’ose pas y penser) ayant besoin de faire pipi toutes les 3 heures, et « dur/dur » aussi, pour les gens « relativement âgés » femmes et hommes, ayant mal au dos, ne pouvant envisager de dormir à la dure, sous des tentes, ou dehors sous les étoiles…

     

     

  • Racailles de haut vol

    Jack lang

    … « Il » ou « lui » ou « ce type » - en l’occurrence pour le nommer Jack Lang, est l’un de ces nombreux personnages – du monde de la politique, de l’économie de marché, de la finance, et d’un « certain panel d’intellectuels en vue », qui jouissent, en France (République Française) et ailleurs, autant dans le monde « occidental » qu’en Chine, Russie, Iran, et « pays non alignés » ; de revenus, de pensions, de privilèges colossaux, et dont la vie qu’ils mènent au quotidien, avec leurs belles demeures, leurs résidences secondaires, leurs jets privés pour se déplacer, leurs vacances là où ne se rend jamais le « commun des mortels », est « à mille lieues » de l’existence que vit au quotidien, le « commun des mortels » - même si ce « commun des mortels » est plus aisé en revenu et patrimoine immobilier, qu’un autre…

    C’est en effet, tout simplement, une question de dimension – de fortune, d’aisance… Cela va - par exemple - de 1000 mètres carrés et 3000 euro par mois à une centaine d’hectares et à 10 000 euro mensuel de revenu plus un portefeuille d’actions de l’ordre de cent mille euro à … Un domaine (ou des domaines) de plusieurs milliers d’hectares et à des revenus du même ordre – ou plus important encore – que celui de Jack Lang…

    Je crois me souvenir, en ce qui concerne Jack Lang, qu’une année (je ne me rappelle plus laquelle), ce dernier, Jack Lang, avait passé ses vacances de Noël et de Nouvel An aux Seychelles dans une résidence hôtelière de luxe (où ne se rend personne du « commun des mortels » même « riche ») où il avait « soupé » - en compagnie de Sandrine Kiberlain, actrice et comédienne – d’un plat de crevettes d’une espèce rare…

     

    La société de privilèges dans le monde d’aujourd’hui depuis la seconde moitié du 19ème siècle (le monde « moderne »), que ce soit en République, en régime de monarchie constitutionnelle, ou comme ce fut le cas de 1917 à 1989 en URSS régime communiste, est la même, tout à fait la même, question grandes fortunes et possessions et privilèges ; que celle de l’Ancien Régime sous les rois de France et d’Europe, de Russie des Tsars et de toutes les pays du monde…

    Et ce sont les « masses populaires » qui, par ce qui est si peu gagné par le travail, payent, de taxes, d’impôts, de redevances, de cotisations, de péages… Tout ce dont jouissent, en avantages et en privilèges, toutes ces « racailles de haut vol » dont on écoute les discours, pour lesquels on vote, et qui « donnent des leçons de morale » et vont à l’Église, à la Synagogue, à la Mosquée, au Temple, aux Grandes Expositions et manifestations sportives , « en grande pompe médiatisée » … Et qui ne sont quasiment jamais les victimes d’attentats, de catastrophes naturelles, protégés qu’ils sont…

    Et « ils » ont tous, des intérêts dans les grandes entreprises et grands groupes, lobbies, du marché mondialisé, de l’industrie, de l’immoblier, de l’agriculture, de la pharmacie, de la médecine de marché, de l’armement…

     

    Ce qui « fait la différence » avec le Moyen Age, avec le temps des rois de France, c’est la technologie, l’informatique, le numérique, la robotique, tout cela renforçant et pérénisant la société de privilèges…

    En effet, au 17ème siècle, on pouvait encore brûler des châteaux, lors d’une révolte populaire (quoique que pour brûler des châteaux, il fallait payer de son sang et de sa vie)…

    Mais aujourd’hui, pour prendre d’assaut les conseils d’administration qui siègent dans les « citie’s », pour démolir un Système aussi bétonné, aussi lourdement armé, aussi implanté en profondeur et en réseau de puissantes racines enchevêtrées reliées entre elles… C’est bien plus difficile !

     

    NOTE : l’exemple que je cite plus haut, celui des mille mètres carrés et des trois mille euros mensuel ; ne concerne pas en fait – et de fait- un peu plus de 50 % de Français, qui eux, ne sont propriétaires de rien, payent un loyer toute leur vie, gagnent mois de 1500 euro mensuel (dont 9 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté de 800 euro mensuel)…

     

    NOTE (encore) : Au temps de l’URSS communiste collectiviste, de 1917 à 1989, les privilégiés du Régime n’étaient propriétaires de rien mais jouissaient de tout (c’était l’État, le grand propriétaire, avec son pouvoir décisionnel, organisé, uniformisé, planifié)…

    Dans le régime capitaliste, on est propriétaire et riche sur le dos du peuple et des travailleurs , d’autant plus que l’on « sait faire de l’argent » par une « intelligence prédatrice »…

     

    Au temps de la guerre de Sécession aux Etats Unis d’Amérique, les Yankies des états du Nord disaient aux Noirs « soit libre mais que le diable t’emporte » … Et les Confédérés des états du Sud disaient aux Noirs «  soit esclave mais que Dieu te bénisse » …

     

     

  • Grantenterrement Général, version Élisabeth II

    Elisabeth jeuneElisabeth ii

    … C’est l’âme d’une reine mère planant au dessus de ces Messieurs Dames qui dans leurs belles pompes cirées, cheminent compassés, englués, gominés, raides comme des manches de bêche, costardés, pardocklés, imperdés, cravatés ou foulardisées quant à ces dames chic, en un sombre défilé silencieux sous un ciel d’automne ; suivant la calèche mortuaire tirée par les plus beaux chevaux du Royaume…

    Et l’âme de la Reine Mère, au-delà de la traversée, de son vivant et de quel vivant !, de soixante années du 20ème siècle et de quasiment le premier quart du 21ème siècle, entre dans la mémoire de tout un peuple…

    La mort, celle de la Reine Mère tout comme celle de tout un chacun, nivelle – sans cependant les effacer – les pieuses hypocrisies, les sottes moqueries, les insipides politesses… Et toutes les solitudes, des milliards de solitudes « tout seul dans sa peau », recroquevillées dans leur bulle…

    Ah ! Qu’ils sont beaux et chic, ces messieurs dames en immense cortège mondio visionnalisé ! Joliment fringuées, demoiselles et jeunes dames en bas noirs, petites écharpes, trench-coat tendance, jupes fendues, robes sombres et droites, bien cintrées à la taille, décolletés discrets, visages anguleux, regards brûlants comme des lèvres amoureuses…Tristesse et compassion, sanglots furtifs, accompagnant la plus vénérée des âmes du Grand Royaume… L’ âme de la Défunte Reine Mère suspendue au dessus de cette immense assemblée tout de noir vêtue ; âme neigeant les mots d’adieux et les mots de toute une vie, descendus de la houppelande nuageuse et se posant, pétales de fleurettes, sur les fines écharpes, sur les trench-coat, sur les robes cintrées, sur les beaux costumes …

    C’est l’âme d’une reine mère, une âme qui, du temps de son enveloppe de chair, de ses robes, de ses manteaux et de ses chapeaux, et de tous les mots aussi heureux que moteurs qu’elle a pu dire ; n’a assurément jamais raté un grantenterrement général de quelque personnage entrant dans l’Histoire…

     

    NOTE :

     

    Rien à voir avec « Grantenterrement Général » version initiale 2003 « relookée 2007 » et figurant entre autres « littératoqueries », dans « La Rapsodie des Cloportes » …

     

    … Cela dit, la Reine Mère, le jeudi 8 septembre 2022, cesse d’être l’un des « grands témoins » de son temps, le temps qui court depuis la fin des années 1930 et les années de la deuxième guerre mondiale, jusqu’en 2022…

    En effet déjà dans sa jeunesse de princesse, elle fut témoin de son temps, dans son engagement, dans son combat en tant que Femme, dans son action contre le nazisme, l’hitlérisme armé, le IIIème Reich qui se définissait millénaire (et qui s’écroula en 1945)…

     

     

     

  • Mariage

    … Selon les statistiques publiées par différentes études sur le sujet et reprises par de nombreux blogs (La Mariée aux Pieds Nus etc), le budget moyen d'un mariage en France avoisine aujourd'hui les 12 000€. Avec une inflation en mars 2022 estimée à un taux d'environ 4%, il est néanmoins probable que ce chiffre augmente.

     

    La durée moyenne d’une vie en couple – marié ou non – en France, pour les femmes et les hommes nés entre 1980 et 2000, aujourd’hui âgés en 2022, de 42 ans pour les plus âgés et de 22 ans pour les plus jeunes, est de 4 ans et trois mois…

     

    Un mariage « classique » ou « normal » actuellement, en France, dans une société composée d’au moins 50 % de gens « relativement aisés » dont le revenu mensuel est compris entre 1800 et 2500 euro (ou si l’on veut jusqu’à 3500) pour l’un des deux en CDI de 35heures (il faut doubler si les deux travaillent en CDI de 35 heures)… Réunit de 300 à 400 personnes au Grand Apéritif Géant (en salle des Fêtes ou sous chapiteau dans un parc), puis 100 à 130 personnes pour le repas de noces du samedi soir suivi des animations classiques avec la jarretière de la mariée, la nuit dansante, les musiciens,etc…

    Puis le lendemain dimanche ce sont encore – en « comité réduit » aux familles des mariés et à leurs plus proches amis – 50 à 60 personnes pour le repas de midi…

    Sans compter les éventuels hébergements à prévoir pour les « venus de loin » invités (la nuit du samedi au dimanche).

    D’où ce coût moyen pour un mariage, de 12 000 euro (soit le prix d’une voiture à peine supérieur à ce que vaut un modèle « bas de gamme » ou « premier prix » genre Fiat Panda ou Dacia Sandero sans clim sans ouverture des portières automatique)…

    12 000 euro dont plus de la moitié en « boustifaille » buffet apéro géant plus repas de mariage avec autant d’invités… Le reste en location de salle et de matériels divers, en animation et frais en sus…

    « Vous »m’direz » ce sont les familles des mariés qui en grande partie, financent à raison de moitié chaque famille, et aussi, les jeunes mariés eux-mêmes qui en général, travaillent et ont donc des revenus compris entre 1800 et 3000 euros (au moins l’un des deux)…

     

    Je pense à la « noce de Lise et de Buteau », du livre d’Emile Zola « La Terre » au dernier quart du 19ème siècle, noce racontée en plusieurs pages dans le livre – avec notamment les « œils gras » en surface de la soupe refroidissant dans les assiettes dans l’attente de la Tante âgée de plus de 80 ans, très avare et « mangeant comme quatre », qu’il avait fallu inviter…

    Certes « les temps ont changé »… Mais… « version 2022 » les mariages, « d’une autre manière » c’est tout aussi « épique » en ce sens que, en face de toi au Grand Repas, du fait que les noms sont mis à l’avance devant les assiettes, tu as quelqu’un que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam – bonjour l’inspiration pour la conversation surtout si visiblement les vis à vis sont de sensibilités culturelles et autres diamétralement opposées ou fort différentes…

    Et les « œils gras » ce sont les marinades et les sauces mayonnaisées qui se figent plus ou moins dans la mesure où par politesse savoir vivre il faut au moins attendre que ses voisins de table soient servis pour commencer à « entreprendre » (rire)…

     

    … Bon, cela dit, si dans deux ans « ça tient toujours », avec l’aménagement dans la nouvelle maison dont la construction sera juste achevée ; il y aura la « Pendaison de Crémaillère » autre réjouissance festive réunissant tous les amis dont la plupart d’entre eux « en couple »…

     

    Tiens – soit dit en passant - « en couple » c’est ce qu’on voit sur Facebook à propos d’un tel/d’une telle… qui n’est pas seul…

     

    « Si dans deux ans ça tient toujours » alors par rapport à la moyenne de 4 ans et trois mois, ça fait le mariage à 12 000 euros ET la Pendaison de Crémaillère à « un peu moins cher que 12 000 euros »…

     

    … 4 ans et trois mois… Si « y’a pas d’gosses et pas d’emprunt sur 20 ans pour une baraque » c’est « plus facilement gérable » au moment de la séparation…

     

     

  • Debout !

    … Debout les artistes, les poètes, les écrivains, les musiciens, les penseurs, les amoureux de la vie, les créateurs... Contre tous les totalitarismes de la politique, de l'économie, des marchés, des religions, de l'argent, du paraître et du formatage des émotions ; et de tout ce que  neunœillent  jusqu’aux chiottes, jusque sur les sommiers qui gniguegniguent , jusqu’aux plus intimes des  sentisseries de chacun… Les Data Center, Google et Amazon, les caméras de vidéo surveillance, les centrales d’achat sur internet, les profileurs, les normaliseurs, les logarithmes, les niveleurs…

    … Debout, oui droit debout les yeux bien devant regardant, et les mots non déformés, sur les réseaux sociaux, aux terrasses des bistrots, dans les usines, dans les écoles, dans les cuisines…

    Et, plus de pneus brûlés devant des grilles ou les portails ou dans les cours, mais tous les préjugés, toutes les icônes, toutes les enluminures, toutes les entourloupitures du Grand Marché, jetés sur le bûcher et incendiés…

    Des manifs oui mais plus de manoufs !

     

     

  • Résistances

    … L’amour est l’une des deux formes de résistance à la haine, sans doute et tout à fait naturellement d’ailleurs, la moins sujette à option… Car opposer l’amour à la haine non seulement n’est pas courant, mais il faut dire « assez souvent contre productif » dans la mesure où lorsque l’on oppose l’amour à la haine, l’on n’a pas suffisamment en soi, la force qui devrait être associée à l’amour… Donc en conséquence on se retrouve « gros Jean comme devant » (rire)…

    L’autre forme de résistance à la haine, c’est la mêlée… Comme dans un match de rugby où les deux « packs » se heurtent et se poussent de leur tête et de leurs épaules aussi fort que possible afin d’enfoncer le « pack » adverse et de saisir le ballon…

     

    L’on peut en dire autant du pardon ou du questionnement en face de l’offense…

    De la foi ou de la croyance confrontée au doute…

    De l’espérance ou de l’attente devant le désespoir…

    De la lumière ou de la clarté contre l’obscurité…

    De la joie ou de l’optimisme là où domine la tristesse…

     

    Mais la résistance est toujours difficile.

     

    Et sans doute bien plus difficile encore, par l’amour contre la haine plutôt que par la mêlée…

    Par le pardon que par le questionnement en face de l’offense…

    Par la foi que par la croyance devant le doute…

    Par l’espérance que par l’attente lorsque vient le désespoir…

    Par la lumière que par la clarté contre l’obscurité…

    Par la joie que par l’optimisme là où domine la tristesse…

     

    La mêlée est un substitut à la haine, sans doute le plus logique…

    Le questionnement c’est quand, à défaut de pardonner l’on s’efforce de comprendre…

    La croyance est un substitut à la foi que l’on n’a pas…

    L’attente c’est quand à l’horizon s’étend encore le désert sans avoir renoncé à l’espérance d’un paysage verdoyant au-delà de l’horizon…

    La clarté n’étant qu’un espace circulaire illuminé, de dimension non définie, une tache de lumière dans l’immense étendue de l’obscurité…

    L’optimisme c’est quand la joie, ne pouvant se manifester, interdit à la tristesse de dominer…

     

     

  • Consommation énergétique (électricité)

    … En matière de consommation énergétique notamment électrique, dans un contexte prévisible l’hiver prochain, de pénurie consécutive à une diminution de la production…

    Comparons ce qui est comparable…

    C’est à dire ne mettons pas en parallèle par exemple, ce que consomme un train TGV et… Une dizaine d’habitations dans un lotissement, dotées de climatiseurs ne fonctionnant qu’en été… Ou encore, mille foyers d’une moyenne de quatre personnes – couple enfants adolescents – utilisant durant toute la journée, plusieurs ordinateurs et smartphones en permanence branchés…

    Un TGV Paris Bordeaux avec 23 liaisons quotidiennes, un TGV Paris Toulon et un autre Paris Strasbourg tous deux avec chacun 17 liaisons quotidiennes, consomme par 100 kilomètres parcourus, 20 000 kilowatts heure…

    Alors, avant d’envisager quelque mesure restrictive que ce soit, en matière de consommation d’électricité, assez gênante dans la vie quotidienne des gens – je pense entre autres de ces mesures restrictives, à des coupures d’une durée de plusieurs heures – il serait bien plus opportun – et efficace – de limiter le nombre de liaisons TGV par jour, au moins de moitié…

    Est-ce que c’est vraiment nécessaire 23 liaisons par jour entre Paris et Bordeaux, en TGV ?

    Ne pourrait-on pas au lieu de maintenir autant de liaisons quotidiennes, rallonger le train de 3 ou 4 rames supplémentaires, avec 2 fois moins de liaisons, et déterminer des heures de départ correspondant le plus aux besoins de déplacement ? … Je ne pense pas que 3 ou 4 rames en plus ça fait davantage tirer de courant électrique à la motrice…

    Si vraiment il faut comparer, alors comparons ce que consomme en électricité tous les trains TGV chaque jour (soit 20 000 Kwh par 100 km multiplié par autant de TGV – il y en a des dizaines chaque jour en circulation -) d’une part ; et ce que consomment trente millions de personnes chaque jour en électricité par branchement d’ordinateurs en permanence connectés à internet…

    Bon, je ne dis pas… Avec les frigos, les congélateurs, machines à laver linge et vaisselle, fers à repasser, équipements électro ménager, chauffage… ça finit par rejoindre plus ou moins le total de la consommation électrique de tous les TGV…

     

     

  • Le taux de CO2 à lui seul, suffit-il pour expliquer le changement climatique ?

    … Au Jurassique et au Crétacé, durant les deux dernières périodes de l’ère secondaire, au temps des dinosaures, il y avait trois fois plus de CO2 dans l’atmosphère, que de nos jours.

    Le CO2 est nécessaire à la vie organique.

    À ces époques de la fin de l’ère secondaire, en gros entre – 140 et -66 MA (millions d’années) la température moyenne à la surface de la Terre était de l’ordre de 20 degrés et les régions polaires l’Arctique et l’Antarctique n’étaient pas couvertes de glace…

    Le monde vivant, de ces époques, dans sa diversité certes moins importante peut-être que depuis les dix derniers millénaires, s’accommodait fort bien d’un taux de CO2 trois fois plus élevé…

    Cependant, la présence de CO2 dans des atmosphères d’autres planètes susceptibles d’abriter la vie, ou l’ayant abrité sous forme de micro organismes, n’implique pas forcément que la vie sur ces planètes, se soit développée et diversifiée…

    En ce qui concerne l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère depuis 1 siècle (à partir de 1850 au commencement de l’ère industrielle) il est certain que ce taux a beaucoup plus augmenté en 1 siècle qu’il n’avait augmenté précédemment, de l’an 1000 par exemple jusqu’en 1900…

    Encore faut-il préciser la vraie dimension prise par cette augmentation en croissance 2 à 3 fois plus forte…

    L’Europe (les pays de l’Union Européenne) émet actuellement 3 milliards de tonnes de CO2 par an, ce qui représente en fait un millième de la quantité de CO2 « normale » se trouvant dans l’atmosphère.

    En 1850, le taux de CO2 dans l’atmosphère de la Terre était de 0,04 %. (Il devait donc, au temps des dinosaures, être de 0,12%)…

    Aujourd’hui, un peu plus de 100 ans plus tard, le taux de CO2 est de 0,05 %… Ou selon les écologistes, les prévisionnistes, les « alarmistes réalistes », ces 0,05 % « serait un seuil à ne pas dépasser »…

     

    L’augmentation du taux de CO2 ne suffit pas, à lui seul, pour expliquer le changement climatique accéléré (qui est une réalité observable)…

    Sans doute avec 0,01 % en plus, de CO2 dans l’atmosphère, l’incidence sur la moyenne des températures à la surface de la Terre est perceptible, passant de 11 degrés à 14 degrés en un siècle (ce qui ainsi, explique les 40 degrés en été en latitude moyenne, hémisphère Nord, de plus en plus fréquents)…

    Mais en ce qui concerne le changement climatique indépendamment de l’augmentation des températures estivales (et hivernales aussi) ; c’est l’activité humaine dans tous ses domaines qui en est la cause principale, avec le gigantisme des travaux de construction d’autoroutes, le bouleversement des paysages, l’urbanisation croissante (notamment en hauteur), l’explosion démographique, l’industrie et l’agriculture intensives, les pesticides, l’agrochimie, l’exploitation des ressources du sol et du sous sol… Tout cela exerçant une pression élevée sur notre planète et modifiant en conséquence nos environnements, en rendant des zones et des régions plus difficilement habitables, impactées par des sécheresses prolongées, ou des inondations, des événements climatiques violents et destructeurs…

     

    Peut-être la diminution de la population, qui va s’opérer à partir en gros de 2045, va-t- elle infléchir la pression exercée sur notre planète par l’ensemble des activités humaines qui diminueront aussi proportionnellement à la diminution de la population mondiale…

    Jusqu’en 2045 environ, l’on va passer de 8 à 10 milliards d’habitants, essentiellement à cause de l’augmentation du nombre de naissances, et d’enfants, de jeunes, sur le continent Africain…

    Mais à partir de 2045, étant donné que les « vieux » (qui aujourd’hui représentent plus de 30 % des populations des pays développés) auront disparu, les jeunes générations, moins nombreuses hors Afrique, n’auront pas les effectifs suffisants pour compenser la mortalité importante des nombreux « vieux » quand bien même beaucoup de « vieux » vivraient jusqu’à 100 ans…

    Ce qui donnerait aux alentours de 2100, une population mondiale de 5 à 6 milliards…

     

    La période la plus difficile, à mon sens, pour l’humanité, c’est celle d’aujourd’hui jusque vers 2050… C’est là où les risques de toute nature sont les plus élevés…

     

     

  • Le lien entre l'augmentation des prix, et la croissance des profits et dividendes

    … Les produits – alimentaires et équipementiers – ainsi que les offres de service , dont les prix augmentent le plus, ne sont – ils pas pour l’essentiel, ceux qui génèrent – pour les grands groupes, les sociétés cotées en bourse, les lobbies, les dominants et décideurs du marché – les profits et les dividendes les plus importants ? Sur fond de crise « covid post covid » ( trois ans que cela dure) plus aujourd’hui les conséquences de la guerre en Ukraine, avec la crise énergétique et les réalités du changement climatique qui modifient ou réorientent le marché en fonction des besoins des uns et des autres, des adaptations devenues nécessaires, des nouveaux types de clientèle étant ceux en général, impactés par les conséquences de la crise du covid, et aujourd’hui, par tout ce qui porte à « consommer autrement » (du moins pour les plus aisés qui, il faut le dire, sont encore assez nombreux en France, en Union Européenne, aux USA, enfin partout dans le monde)…

     

    Il y a aussi ce paradoxe entre d’une part l’envolée des prix (qui devrait « normalement » faire baisser la consommation) et d’autre part cette propension à la dépense notamment pour les loisirs, les vacances, la fréquentation des restaurants, d’un certain nombre (important) de gens « qui ne sont pas forcément des riches »…

     

    Il y a en effet – c’est bien visible – en cet été 2022 en France, question vacances, tourisme, parcs de loisirs, séjours d’agrément, restauration « autre que fast food », visites de lieux culturels, fréquentation des bars, fêtes, festivals, spectacles… Une « fièvre dépensière » - sans doute justifiée après 2 ans de covid… Et dans la perspective de lendemains « désenchanteurs » sur fond de changement forcé de mode de vie et de pénuries à venir, et d’une flambée encore plus grande, des prix…

     

     

  • L'ensemble des communautarismes, moteur de la société de consommation

    … Lorsque l’on évoque – le plus souvent pour en souligner le caractère « délétère » - sur les réseaux sociaux, les communautarismes ; l’on pense quasiment tous aux communautarismes religieux, ethniques, aux minorités revendicatrices qui manifestent dans la rue, à tout ce qui fédère et regroupe un certain nombre de gens autour d’un thème particulier, d’une idéologie, aux associations de féministes, d’homosexuels, etc. …

     

    Mais le communautarisme, ce n’est pas « seulement et uniquement QUE tout cela ! …

     

    C’est aussi – mais en général nous en sommes peu conscients – tout ce qui regroupe les gens autour d’habitudes de consommation dans l’alimentation, dans les loisirs, dans la recherche de produits et de services, qui concerne en particulier telle catégorie de personnes, tel « milieu social », ou encore les jeunes, les enfants, les adolescents, les seniors, les citadins, les ruraux, les bricoleurs, les chasseurs, les pêcheurs, les écolos du bio, etc. … il y en a des quantités, de ces « orientations » !

     

    Ce communautarisme là, généralisé ; bien plus encore que le communautarisme religieux, ethnique, de minorités en associations… Est devenu le « moteur » de la société de consommation, qui, avec les grandes enseignes, les lobbies, les acteurs dirigeants et dominants du marché mondialisé (et bien sûr des géants du Web Google Amazon Microsoft ; entraîne tout le Système (le marché) en s’appuyant sur des « études de marché » concernant tel type de clientèle, et donc sur l’ensemble des communautarismes consuméristes, de plus en plus diversifiés dans des habitudes de consommation selon des préférences particulières, et – ce qui détermine le montant final des profits en plus value et dividendes – le nombre suffisamment et forcément élevé des acheteurs « de ce produit là »…

    … C’est bien là de « communautarisme » dans les habitudes et préférences de consommation, qu’il s’agit, puisque les intéressés, avec internet, les réseaux sociaux, les groupes constitués, communiquent entre eux dans un « espace d’échange » en lequel s’inscrivent les adeptes, formant ainsi une communauté d’intérêts communs autour d’une « gamme de produits » ou d’offres de service… Une « manne » pour ces géants du Net que sont Google, Amazon, Alibaba avec leurs bases de données et de profils !