Articles de yugcib
-
Les intelligensias dans un même ordre de pensée, mais plurielles
- Par guy sembic
- Le 07/10/2022
- 0 commentaire
… Le respect et l’écoute de l’autre, la tolérance, la diversité culturelle, les opinions et idées différentes… Tout cela depuis plus de 40 ans, s’invite dans un courant de pensée consensuelle qui est surtout – et pour l’essentiel – celui des privilégiés et d’une partie des intellectuels dans nos sociétés occidentales (privilégiés dans le sens de n’être pas confrontés au quotidien, à la violence ambiante et comportementale régnant autour de soi, du fait de vivre dans un environnement relativement protégé, ce qui est loin d’être le cas de tout un chacun)…
Dans ce courant de pensée qui est celui, disons le, d’une « intelligensia » et par « ruissellement », de ce qui se rapproche de cette « intelligensia » ; s’officialise, se codifie, s’affiche – jusqu’à la provocation et qui nous assomme – notamment de la part d’une « Droite modérée » et d’une « Gauche bon teint », cette idée – phare de liberté individuelle et personnelle dans l’élargissement et dans la mise à l’écart, de ce qui, jadis, n’était pas accepté et réprouvé par la Loi…
Mais, de nos jours, à force d’élargir l’espace de liberté ; à force de lisser ou de réduire les contraintes, et même de légaliser ; dès lors que l’on ne vit pas au quotidien, dans un environnement relativement protégé ; les gens ne se supportent plus, et le « vivre ensemble » prôné par l’intelligensia de la pensée consensuelle, devient un épuisant et dramatique « parcours du combattant » !
D’ailleurs – c’est bien la question aussi, que l’on peut se poser – est-ce que dans l’intelligensia de la pensée consensuelle, on est « si ami/ami » que cela ?
Ériger en vertu sacrée et en credo ou en école, la tolérance, l’écoute et le respect de l’autre, c’est faire de la tolérance comme un torchon que l’on agite et qui n’a plus la couleur de la tolérance tant le torchon a pâli, sa couleur dénaturée, ou a été sali de tout ce qui a été projeté sur lui… Et de surcroît, barder la vertu sacrée de lois, de dispositions appropriées et de règlements souvent établis « afin de ne point froisser, indisposer » ou par complaisance » ; ce n’est absolument pas cela qui ouvre la voie au « vivre heureux et en sécurité ensemble dans la concorde » !
Il y a des modes de vie, des sensiblités et des cultures, qui ne peuvent coexister… Et ne peuvent que s’associer en communautés, ce qui rend encore plus impossible la coexistence.
Toute différence et toute opposition fermes ou nettement marquées, ne peuvent s’exprimer, en relation forcément difficiles entre elles, que dans la confrontation et dans le combat dont l’issue est incertaine, n’aboutissant qu’à un compromis sans cesse remis en cause.
Il peut arriver cependant, que, dans un environnement hostile de relation, puisse s’ouvrir un passage inattendu par lequel les deux ou plusieurs parties complètement dissociées les unes des autres, parviennent à sinon coexister, du moins ne plus avoir recours à la violence dans la mesure où l’existence d’intérêts communs essentiels implique la nécessité de l’échange (l’échange pouvant être celui s’établissant dans un marché de produits de consommation ou par celui d’un apport d’idées, de savoirs, des uns et des autres)… L’échange réduisant la dimension de la violence ou replaçant la violence dans le cadre de la loi naturelle, universelle, qui existe entre les êtres et les choses depuis l’origine de la vie…
Le principe naturel de la relation entre les êtres vivants, « invalide » ce dont font état les sociétés humaines, à savoir les religions et la morale et tous les concepts dont les sociétés humaines se gargarisent…
Comment les « intelligensias » (car les « intelligensias » sont plurielles) ne peuvent-elles pas comprendre le principe naturel de la relation entre les êtres vivants ?
Refuser (ou contester) la réalité de la confrontation et de l’opposition dans « l’ordre naturel » - ou dimensionner la confrontation et l’opposition dans l’idéologie, dans la relgion, dans la morale… C’est contre productif parce qu’ainsi, dans la dimension idéologique, c’est laisser se développer ce qui dépasse le cadre de la confrontation et qui est le radicalisme et le fanatisme exacerbés…
-
Boycot Mundial de foot Qatar
- Par guy sembic
- Le 06/10/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… De nombreuses municipalités, élus locaux, organisations sportives, certaines grandes enseignes commerciales… Boycotent le Mundial de foot au Qatar, ainsi dans plusieurs grandes villes dont Paris, ne sera point installé en plein air ou sous chapiteau, l’écran géant pour la transmission en direct des grands matches de foot de cette coupe du monde 2022…
Et de nombreux cafés, bars restaurants, équipés de télévisions grand écran, boycotent également ce Mundial de foot au Qatar.
De telle sorte que les « indécrotables aficionados » de foot, qui éclipsent totalement le reproche que l’on fait au Qatar (conditions de travail abominables des ouvriers sur le chantier du « stade du siècle » et aberration écologique), vont être pour beaucoup d’entre eux, privés de ces retransmissions en direct dans des lieux publics, et devront se résoudre à voir les matches chez eux devant leur télé… (télé par internet, si la livebox tombe en panne ou en dysfonctionnement lors des transmissions en direct, adieu le spectacle!)
Je suis POUR/POUR archi POUR, applaudissant haut et fort, ce boycot du Mundial de foot au Qatar, je souhaite que des supporters par dizaines voire centaines, envisageant de se rendre sur place au Qatar pendant 1 mois pour asister aux rencontres, au Grand Stade du siècle, voient affiché sur les écrans des aéroports « Paris Qatar chancelled » pour cause de grève ou autre (c’est fou, soit dit en passant, les « aléas » - désagréables- quand on prend l’avion, de nos jours)…
Cela dit…
Le boycot oui d’accord…
MAIS…
« Il eût fallu » à mon sens, faire le boycot en amont (ou à l’origine) c’est à dire que les Autorités au niveau international – au moins Européen- (des organisations sportives), que les décideurs à l’origine, s’opposent fermement à ce que le Mundial de foot ait lieu au Qatar !
À présent que le stade est construit, que l’organisation de cette coupe du monde s’est mise en place, que « tout est plié », que cette coupe du monde se fera de toute manière, quelque soient les « éventuels aléas » (qui d’ailleurs ont été prévus et pensés par les Qatari)… Le boycot – qui reste il faut dire minoritaire dans les opinions au niveau planétaire - « ne changera guère les choses » et aura donc peu d’impact… Pas plus d’ailleurs que n’a d’impact tout ce que l’on « bricole » en vue du changement climatique et dans la politique de la « croissance adaptée et de la transition écologique »…
Le boycot oui d’accord…
MAIS…
Tout ce que l’on entend, des Médias, des gouvernants, des élus, des intellectuels, des équipes municipales, de tout un chacun qui est contre cette coupe du monde au Qatar…
C’est au sujet de l’injustice, de l’aberration écologique, de l’esclavagisme moderne, des droits de l’homme bafoués, de la condition de la femme dans la soumission, etc. …
Comme si le Qatar, en plus de bafouer les droits de l’homme et de faire travailler des gens dans des conditions d’esclavage ; n’était pas le financier des organisations terroristes de l’Islam radical ! (cela, les élus, les municipalités de gauche, du centre et de la droite, les intellectuels progressistes, n’en parlent jamais – ou « à mots couverts » … le « sujet » étant « trop sensible » … Et il y a aussi le fait que le Qatar, surtout depuis que Poutine est honni par une partie de la communauté internationale et que « l’on ne traite plus avec la Russie » pour les ressources énergétiques, est devenu « l’interlocuteur obligé » !
Quelle hypocrisie crasse !
Alors on boycote pour une question de « morale », « morale » sur laquelle on « s’assoit dessus » en seulement déplorant via les réseaux sociaux et sur fond « d’air du temps de la pensée consensuelle », que le Qatar « ne respecte pas les droits de l’homme, et fait travailler des milliers de gens dans des conditions d’esclavage sur le « chantier du siècle » de ce stade de foot et de ses infrastructures, chaînes d’hôtels et de galeries marchandes pour accueillir les touristes ! Et « exit » l’islamisme fondamentaliste, « exit » le financement des organisations terroristes Djihad, Al Qaida et autres !
Pouah ! Ça pue la crevette ammoniaquée, cette « philosophie » de la complaisance sur arrière fond mis en avant de « considérations de morale » !
-
Jouets de Noël plus chers en 2022
- Par guy sembic
- Le 06/10/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
…Plus de 60 % de jouets en période de noël nouvel an, en boutiques et grandes surfaces commerciales (chaque année avec une diversité accrue et des « nouveautés » - innovations technologiques ) présentés en étalages et en vente, en France, ainsi que dans les pays Européens ; sont fabriqués en Chine ou dans des pays Asiatiques…
Cette année, le prix de tous ces jouets augmente d’environ 30 % par rapport aux prix pratiqués l’an passé et à plus forte raison aux prix d’avant 2020…
Il va donc falloir que les budgets des uns et des autres, s’adaptent, afin de satisfaire les souhaits des enfants, d’autant plus en ce qui concerne les familles avec 3, 4, 5 enfants…
Il est vrai que souvent, les grands parents « financent » - assez largement il faut dire – l’achat de ces joujoux coûteux !
Avec une « certaine insolence, iconoclaste, moqueuse » accompagnée d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, je pense à ces « papys et mamys » au revenus de retraite confortable (mettons 2500 euro l’un et 2000 euro l’autre soit 4500 en tout) qui vont devoir « se prendre la tête » pour le choix d’un « joujou » innovant, de préférence connecté, non seulement pour l’un de leurs petits enfants mais pour plusieurs (bonjour la dépense pour 4 ou 5 ou plus!)…
Ah ces « putains d’joujoux » ! toujours plus innovants, plus technologiques, y compris pour les bébés !
De jeunes enfants considérés par leurs parents et par leurs grands parents tels des petits dieux auxquels rien n’est interdit (il ne faut surtout pas les « traumatiser » avec des « leçons de morale-coups de bâton », qui doivent selon la « philosophie-politique générale de l’éducation », apprendre en jouant, de manière à ce que rien ne soit ressenti comme une contrainte !
Et à 18 ans âge de la majorité civile, ces jeunes filles et garçons devenus adultes physiquement, eh bien Papy et Mamy pleins aux as, ils sont plus bons qu’à « faire le chèque à l’occasion de l’anniversaire et de la fête » - ou plutôt que le chèque, à effectuer un virement par internet depuis le site de leur banque…
-
Le Festival International de Géographie, édition 2022
- Par guy sembic
- Le 05/10/2022
- Dans Articles
- 0 commentaire
… Ne pouvant me résoudre à prononcer et à écrire, en abrégé par ces seules 3 lettres majuscules, FIG, je préfère prendre le temps d’écrire et de dire : Festival International de Géographie à Saint Dié dans les Vosges… ( Saint Dié dans les Vosges plutôt que Saint Dié – des – Vosges )…
Cette 33ème édition du Festival International de Géographie a eu pour thème les déserts…
Les déserts de notre planète, les plus arides et les plus chauds tel celui du Sahara, ou les plus froids et les plus désolés tel celui des paysages glacés du continent antarctique…
Depuis 2005 avec « Le monde en réseaux », il n’y eut qu’en 2020 et en 2021 où je ne me suis point rendu à ce festival, sans doute pour cause de pandémie de covid et des mesures prises par les autorités (masque partout même en extérieur)… Mais peut-être aussi pour d’autres raisons plus « personnelles » liées à une « vision du monde et de la société » ne m’incitant trop guère à me mêler à de nombreux participants lors de manifestations festives ou culturelles…
Chaque année depuis 1990, durant 3 jours (4 jours avant 2014) Saint Dié dans les Vosges est le lieu d’échanges entre géographes, chercheurs, universitaires, enseignants, écrivains, illustrateurs, exposants ; avec quelque 150 à 180 conférences, tables rondes, débats, en différents endroits de la ville, dont des « cafés géograpgiques », de grandes salles notamment à la cathédrale, au musée Pierre Noël et à la salle Yvan Goll de l’espace Georges Sadoul, ainsi qu’au salon de l’Hôtel de Ville, à la Tour de la Liberté…
En moyenne chaque année durant les 3 jours, viennent environ 40 000 visiteurs dont la plupart, bien sûr, de Saint Dié et des environs, et de la région Lorraine Grand Est, et d’autres, venus de plus loin…
Le Festival International de Géographie est un lieu d’ouverturte sur le monde, une sorte d’université à ciel ouvert, accessible et gratuite (accès aux conférences) … Rien à voir avec les « universités d’été » des partis politiques ( PS, LR entre autres )…
Depuis le covid, et particulièrement cette année en 2022, l’organisation s’est beaucoup améliorée, de telle sorte que les personnes se rendant aux différentes conférences débats, munies d’un ticket d’entrée (le nombre de tickets distribués correspond à la capacité de la salle) sont sûres de pouvoir prendre place dans la salle. Avant le covid, c’était à chaque fois assez difficile d’accéder à une salle, puisque les conférences s’enchaînant, un certain nombre de personnes restaient dans la salle pour assister à la conférence suivante, ce qui limitait l’entrée aux personnes venant d’arriver…
Les déserts ne sont pas des espaces vides. Si la densité des populations humaines, animales et végétales y est moindre, beaucoup moindre qu’ailleurs sur la planète, et si certaines ressources dont l’eau potable, s’y font rares, dans les déserts ; il n’en demeure pas moins que des populations (nomades mais aussi sédentaires) habitent les déserts (d’Afrique, d’Amérique, d’Asie centrale, du pourtour du Cercle Polaire – Amérique du Nord Canadien et Sibérie arctique - ) et s’adaptent aux contraintes climatiques…
Ce sont aussi, les déserts de notre planète, des espaces exploités et convoités, pour leurs ressources naturelles, telles l’eau des nappes souterraines, les minéraux, le pétrole, le gaz (exploitation industrielle avec aujourd’hui d’énormes machines et véhicules à chenilles)…
Des enjeux géopolitiques liés à l’émergence et à l’évolution de conflits allant de la guérilla aux guerres dites conventionnelles, ont bouleversé les espaces désertiques, notamment tout au long d’un axe allant de la Mauritanie à la Chine, et autour du Cercle Polaire (moins en Antarctique qui demeure le territoire des chercheurs et des scientifiques – du moins jusqu’en 2050)…
-
L'intime à l'ère du smartphone et des réseaux sociaux
- Par guy sembic
- Le 04/10/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… L’ère du smartphone et des réseaux sociaux (principalement et de loin, Facebook et Instagram) n’a rien à voir, question de durée dans le temps, à une ère géologique…
Les ères des temps modernes – en gros depuis la fin du 20ème siècle- sont celles des technologies nouvelles de l’information, de la communication, des échanges, de la diffusion de tout ce qui se produit et peut se montrer, au plus grand nombre possible de gens dans un espace « planétaire »…
L’ère du smartphone et des réseaux sociaux Facebook et Instagram, expose le privé, l’intime, à la vue et au su de ce qu’il est convenu d’appeler des « amis » mais en fait, et de fait, aux « amis des amis », lesquels « amis des amis » ont leur liste d’ « amis », de telle sorte que le paysage des connaissances qui devrait être celui des amis proches et de la famille, voit son horizon s’élargir quasi indéfiniment…
Dans les années d’après mai 1968, en gros durant la décennie 1970 et dans celle des années 1980, l’intime (plus précisément ce qui concerne le couple dans son intimité, ainsi que ce qui concerne la vie sexuelle, extra conjugale, les fantasmes) était alors le symbole de l’émancipation, de la liberté de mœurs, dans une société « décorsetée », décomplexée, de disparition des contraintes et interdits, où désormais l’individu pouvait s’épanouir, se montrer, s’afficher en public sans se soucier si tel ou tel comportement, telle manière d’aborder le « partenaire » pouvait être « mal perçu », choquer, être considéré « inconvenant »…
L’intimité – de chacun, du couple – n’a cessé, après 1980 et encore plus à partir des années 2000, de se reconfigurer en fonction de l’évolution des modes de vie, du rapport à l’autre dans la rencontre, dans la relation, pour en arriver aujourd’hui à une configuration qui ne s’articule que dans un individualisme exacerbé où l’apparence domine avec la hâte de « profiter », de « se mettre en scène » et « en valeur »…
L’émergence de technologies nouvelles et inédites, permettant de se voir sur un écran de smartphone – et bientôt de se toucher – et en même temps de se mettre en scène accompagné ou non d’acteurs auprès de soi, et à la vue de plusieurs personnes en communication partagée ; configure désormais l’intime dans un espace sans limites…
Mais l’intime dans un espace sans limites et accessible à tous, c’est de l’intime qui cesse d’être singulier, qui devient banal dans la mesure où il s’accole à de l’intime démultiplié et tout autant exposé et mis en scène ; et dont il ne ressort que de l’effet, de l’effet immédiat et très vite balayé…
Dans le cinéma, dans le théâtre, dans la littérature, dans la poésie, dans le roman, et même si l’on veut dans le récit autobiographique ou d’autofiction… L’intime, à partir du moment où il est représenté, scénarisé – sans pour autant être révélé comme il peut l’être dans un post vidéo sur Facebook – peut se faire « œuvre »…
En « scoop du jour » ou en « story » sur Facebook, l’intime exposé ne se fait jamais « œuvre »…
Pourquoi l’intime est-il aujourd’hui, de par le monde, et notamment dans le monde occidentalisé, autant exprimé, exposé, mis en scène et occupe-t-il pour ainsi dire plus de 80 % de l’espace de communication et de production d’écrits, de photos, de vidéos, de clips, sur les réseaux sociaux ?
Est-ce une question d’évolution des modes de vie, une question d’individualisme « boosté » par les besoins, les aspirations, les intérêts, les motivations de chacun, tout cela amplifié par les technologies de communication ?
Pourquoi l’intime tend-il à se faire « œuvre » alors qu’il n’est pas, hors des domaines du cinéma, du théâtre, de la littérature, de l’art en général… « œuvre » ?
Ce sont bien là des questions que les témoins et que les acteurs de notre temps que nous sommes – et qui « s’existent eux-mêmes plus qu’ils n’existent les autres », ne se posent quasiment jamais… Pas plus d’ailleurs qu’ils ne se posent les « questions essentielles » sur le sens de leurs activités, sur le sens de la relation humaine, sur le sens de la vie, sur le devenir de la société et de la civilisation humaine, sur la substitution de l’école de la transmission des savoirs et des savoir-faire par l’école du développement personnel dans la compétition en vue du résultat, de l’efficacité, du profit, de la distinction, avec pour conséquence l’émergence d’une « diaspora » de dominants et de décideurs , et la relégation des masses humaines, dans ces « bagnes de Pangée » que sont les espaces commerciaux et de loisirs à perte de vue, ou dans les cités – ghettos de tours et de barres d’immeubles… ( Pangée : ancien grand et unique continent sur la Terre au début de l’ère primaire… Et « nouveau grand continent » du monde d’aujourd’hui, celui là de la mondialisation économique, civilisationnelle et sociale)…
… L’on entend dire, de l’époque « post soixante huitarde », qu’elle était un temps où l’on pouvait « baiser à couilles rabattues »…
C’est à voir… Ou à revoir, à reconsidérer… En tant que témoin que l’on fut, à l’époque, de ce qui infirmait cette « pseudo vérité »…
Soit dit en passant, les années SIDA d’après 1980, ont « mis un bémol » à la liberté sexuelle…
-
Jean Ostrogaute
- Par guy sembic
- Le 04/10/2022
- 0 commentaire
… Une Jennifer Lacon sur Face-de-pie, dit à Jean Ostrogaute qu’il est timbré, et un Marcel VDM 84 à la suite de la Jennifer, prend Jean Ostrogaute pour un gauchiste extrémiste destructeur de société… Suite à un post de ce Jean Ostrogaute sur Face-de-pie, “pas piqué des hannetons” au sujet de l’élection de Giorgia Meloni en Italie aux législatives de 2022…
Ils les emmerdent l’un et l’autre, Jean Ostrogaute, cette Jennifer Lacon et ce Marcel VDM 84!
C’est que Jean Ostrogaute n’ira jamais au “Paradu” de Jennifer et de Marcel, ni d’aucun de tous ces connards qui ne savent pas penser autrement que “d’emporte pièce” hyper réductif, et qui, de surcroît tel ce Marcel VDM 84, ne sont pas foutus d’aligner 2 phrases sans faire 3 ou 4 fautes d’orthographe !
Et qu’est-ce que c’est, dit Jean Ostrogaute, que ce Marcel VDM 84 et autres tristes sires de son espèce qui s’affichent sur les réseaux sociaux sous des dénominations avatars qu’on sait pas d’où ils sortent ces cons!
Jean Ostrogaute il a jamais subi les foudres censuresques des algorythmes de Face-de-pie et de plateformes de blogs et de forums… Et pourtant il y va fort dans son langage, le Jean Ostrogaute!
Du coup, le Jean Ostrogaute, en “bon anarchiste inclassable” qu’il est, si contestataire du “Système qui fait et mène le monde avec les gouvernants, les dominants, les modèles référents de pensée… Eh bien ce “Système” tel qu’il est, du moins dans le monde dit “occidentalisé”, le Jean Ostrogaute qui peut encore librement s’exprimer et passer entre les mailles du filet des algorythmes censuresques, ce “Système”, le Jean Ostrogaute s’il ne le vénère pas loin s’en faut et quelles que soient les foudres dont il l’accable et le réaccable, il lui sait gré de ne point être celui, de système, qui règne chez Poutine, chez Erdogan, chez Xi Jinping, chez l’allumé Chiite Iranien, car “là bas” en effet, en Russie, en Chine, en Turquie, en Iran, il irait en taule ou même il serait pendu haut et court, le Jean Ostrogaute !
… De toute manière, question censure, dans le « Système » que l’on connaît, tel qu’il est, dans le monde « occidentalisé » de la société de consommation et de la pensée cadrée par des chartes, des gardes, des règles, des codes et des référents… Et « inféodé » en grande partie à l’opinion publique moyenne générale… Et banderollisé jalonné planté de fanions repères de tout ce qui pète et brait en fluo et en Gif… Le « Système » il a trouvé un truc qui marche à tous les coups : le « zapping » dans l’indifférence générale, qui fait que, tu peux dire ce que tu veux comme tu veux et en faire des tonnes de fromage, de fromage qui fleure ou qui fleure pas… ça passera toujours et n’ira jamais très loin, tels des confettis jetés depuis une fenêtre ouverte sur la rue, emportés par le vent… (Ça, c’est plus fort que les algorythmes censuresques de Face-de-pie… Et ça fait moins mal que la matraque des flics de Poutine, d’Erdogan et de Xi Jinping !) - rire…
-
Sujet de BAC Français en classe de 1ère littéraire
- Par guy sembic
- Le 03/10/2022
- Dans Bateau pirate
- 0 commentaire
« En jambes nues et en trench tendance, elle pète et fleure en boutique Orange »…
Quelles réflexions, quels commentaires vous inspire cette « petite phrase » venant de faire la Une des réseaux sociaux, notamment sur Twitter ?
… Déjà, première remarque, ce jour là, dans la boutique Orange en file d’attente avant l’accueil par l’un des conseillers Orange, ce n’était peut-être point Elle, qui venait de péter et d’autour d’elle fleurer… Mais… Ce gros homme ventripotent, avec sa banane sur le ventre et sa casquette New York sur la tête visière devant…
… Je vous laisse « plancher »…
Un « Grand Développement »…
… L’on peut, par exemple, « imaginer » un homme, un « vieux senior » plus précisément, « la bosse au slip » dans la file d’attente en boutique Orange, à la vue de cette « jeune femme chic » jambes nues, trench tendance…
La désagréable fragrance de cette « perlouse » - silencieuse il faut dire – investissant les narines du « vieux senior », réduisant la « bosse au slip » en un bout de caoutchouc fripé de ballon de gosse soudainement dégonflé, piqué d’une aiguille à coudre…
Soit dit en passant ainsi « défantasme-t-on » : comme un ballon de gosse qui se dégonfle et se réduit en un petit bout de caoutchouc fripé… (En règle générale, d’ailleurs, le « ballon » se dégonfle toujours…)
L’on peut « imaginer » aussi, que le « vieux senior » soit absolument persuadé que ce n’est point la jeune femme qui a « loufé » mais le gros homme ventripotent banane sur le ventre casquette NewYork sur la tête…
Et « extrapoler » que « péter et fleurer » ne s’accorde point avec le « chic et la classe » (et que donc, en « conséquence » ce sont plutôt les « ploucs » (ou ce qui s’en apparente par de la vulgarité de comportement) qui « loufent »… Bien qu’en définitive, « à bien réfléchir », le réalisme le plus pur, le plus dur et le plus prosaïque, nous impose (ou devrait nous imposer) de penser que… Punaise rayée, cloporte, verat, chat Maine Coon, furet, vache, cheval, jolie femme, lapin, hamster, caméléon et que sais – je encore… Et bien sûr, gros homme ventripotent banane sur le ventre casquette New York sur la tête… Tout le monde pète et fleure…
Et que, si les humains se transmettent leurs civilités en se serrant la main (ou en s’échangeant leurs horoscopes) … Les Toutous, eux, se transmettent leurs civilités en se « sentant le trou du cul »…
Fin du « Grand Développement » …
-
Que dire de ces "déserts Français" que sont ces lieux "désenclavés" de nos territoires ?
- Par guy sembic
- Le 03/10/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Et ces territoires et lieux « isolés » ne sont-ils pas aussi, urbains ; alors même que l’on croit qu’ils sont avant tout, ruraux ?
Ce sont, ces territoires ruraux, des espaces de faible densité démographique et où l’activité humaine notamment les industries, disparaît en partie ; où les commerçants, les artisans, s’en vont, ferment leur boutique…
Et ces territoires urbains quant à eux de forte densité de population, sont ceux de ces « quartiers » de grands immeubles ou ces « cités » pavillonnaires de périphérie de grande ville, où vivent et où se « cristallisent » des communautés, toutes sortes de communautés qui se côtoient mais ne se rencontrent pas…
À vrai dire, il n’y a plus, dans le sens d’ « espace technologique et de présence quasiment partout d’ outils de communication et de lieux connectés accessibles ; dans le sens d’ « aménagement des territoires » (ruraux et urbains), dans le sens de la mobilité et du déplacement avec la voiture, le train, le car ; dans le sens de cette « modernité ambiante qui transforme les paysages autour de nous » ; dans le sens du « consumérisme » et donc de la diversité et de l’accessibilité partout aux produits de consommation faisant partie de notre quotidien de vie… Il n’y a plus à vrai dire, de «déserts », comme c’était encore le cas avant les années 2010 dans des régions de France encore alors peu « équipées » et où il fallait utiliser par exemple des cabines publiques téléphoniques (qui aujourd’hui depuis plusieurs années ont totalement disparu)…
Le « désert », de nos jours, en 2022, n’est plus celui dont on se figure qu’il est ( désert rural, villages qui se vident de leurs habitants, commerces qui ferment, etc.) … Qu’il est encore, certes…
Le « désert » en fait – et de fait – en 2022 et avec sa tendance à s’étendre dans les prochaines années, c’est celui où l’espace technologique, où les outils de communication que sont les smartphones, l’internet, les réseaux sociaux, où la « modernité ambiante » avec ses « aménagements de lieux et de territoires urbains et ruraux », où les espaces commerciaux avec leurs galeries marchandes, où même les manifestations festives… Ont cessé d’établir des liens et des contacts durables… C’est celui, le « désert » actuel et en devenir, de la disparition du contact proche, du regard porté sur un visage, de la rencontre et de la communication spontanées… Mais aussi et surtout, celui de l’automate distributeur connecté et de la « télé rencontre consultation entretien » qui se sont substitués à l’interlocuteur de jadis, qui lui, accueillait, à qui l’on expliquait son cas particulier, avec lequel on échangeait de vive voix…
Nous ne savons plus aujourd’hui, où et comment trouver l’interlocuteur (le « bon interlocuteur ») dont on a besoin pour une chose ou une autre… Alors l’on recherche sur Google, sur Internet, ou bien l’on a recours à un automate…
La robotique et l’intelligence artificielle, quelle que soit l’évolution dans leur perfectionnement et dans les possibilités qu’elles offriront… Ça sera toujours comme « l’ennemour qui singe l’amour à s’y méprendre » (du « faux amour d’apparence plus vraie que la réalité) …
Le drame de notre époque c’est que l’espace technologique dans lequel nous vivons et qui s’inscrit dans un « ordre d’évolution » (de la société, de la civilisation)… N’est pas relié à l’espace naturel, intemporel et ordonné et régi par des lois universelles, de la relation entre les êtres et les choses – de ce monde et de l’univers…
Alors que le « destin » - si l’on peut dire et s’il y a effectivement un « destin » - ou la « vocation même » de l’espace technologique des humains (notamment dans la technologie de la communication) c’est de « faire corps – matière- intelligence » avec l’espace naturel – intemporel – ordonné – régi , de la relation entre les êtres et les choses… Et d’accompagner la relation…
-
Il ne fait jamais nuit pendant six mois
- Par guy sembic
- Le 29/09/2022
- 0 commentaire
… Aux pôles de notre planète, dans la zone située entre le cercle polaire 66,5 degrés latitude et le pôle 90 degrés, et notamment en approche du pôle même, la nuit (de 6 mois) ne dure jamais 6 mois.
Les jours des 2 équinoxes, au pôle, on voit le demi disque solaire effectuer le tour de l’horizon.
Au lendemain de l’équinoxe d’automne, on voit la partie haute du disque solaire, ensuite 2 ou 3 jours plus tard, on ne voit plus le soleil, on voit juste une brillance faire le tour de l’horizon, et peu à peu en 2 ou 3 semaines, la brillance diminue…
En tous points du globe terrestre, pôle, latitude moyenne, tropique, équateur ; pour que la nuit soit complète, il faut que le soleil « descende » en dessous de 17,5 degrés d’angle en dessous de l’horizon…
Étant donné l’inclinaison selon l’angle, en fonction du degré de latitude, il faut à l’équateur (en fait dans toute la zone intertropicale) environ 20 minutes (à peine un quart d’heure à l’équateur) pour que le disque solaire s’enfonce de 17,5 degrés sous la ligne d’horizon ; 40 minutes en latitude moyenne autour de 45 degrés, 1h 30 entre par exemple Bergen et Oslo, 3h environ au cercle polaire et plusieurs semaines au pôle (la vraie et sombre nuit polaire au pôle Nord même, c’est entre début décembre et fin janvier)… En effet tant, dans la zone du cercle polaire, que le soleil n’arrive pas encore à 17,5 degrés en dessous de la ligne d’horizon, il reste dans les derniers jours avant la nuit totale, une « légère clarté »…
D’ailleurs en latitude moyenne, à Paris par exemple, l’on peut observer que le 21 juin solstice d’été, Paris étant à 49 degrés Nord, à minuit GMT (ou 2h GMT plus 2 - heure d’été), le ciel n’est pas vraiment noir (on dit que cette nuit là, du 21 au 22 juin, est une « nuit blanche »)… À Paris, la nuit du 21 juin, le soleil au nadir ( 0h GMT ou 2h GMT plus 2) s’enfonce au maximum à 17,5 degrés en dessous de la ligne d’horizon. (Et culmine à 66, 5 degrés d’angle au zénith au dessus de l’horizon à 12h GMT ou 14h GMT plus 2…
J’en sais quelque chose de tout ça, parce que ça me passionne et que je considère que ce sont là, des « vrais/vrais repères » que ces événements naturels, cosmiques…
Des repères qui n’ont rien à voir avec par exemple, ceux que peuvent être pour nous, des personnages célèbres morts ou vivants qui certes ont « marqué leur temps » par ce qu’ils ont réalisé, créé, donné, transmis autour d’eux et dont les œuvres ont eu un impact dans la société humaine…
Personne, absolument personne n’est Dieu ou Allah, et peut être au fond, que Dieu ou Allah c’est Rien ou Tout, ou Rien et Tout en même temps, ou encore Dieu ou Allah « dans l’ère de Planck ou dans ce qui précède l’ère de Planck » (« scientifiquement parlant ») …
Oui, ces repères là, naturels, cosmiques, qui peuvent être observés, mesurés, d’une réalité avec des lois mathématiques, physiques (on peut même ne se servir comme les anciens Sapiens et Néandertaliens il y a 35 000 ans, pour mesurer, que des doigts de sa main, de la longueur de son bras, mis en face du regard qu’on porte dans le ciel en voyant se déplacer le soleil (dans le temps, la longueur d’une main humaine ça faisait 1 de nos heures )… Bien sûr, ça manquait de précision !
Oui, ces repères là, ça devrait nous faire réfléchir…
Jamais nuit pendant six mois…
Jamais – pourrait-on en déduire – en toute logique donc… « moitié du monde en obscurantisme profond aussi profond que la nuit polaire totale d’entre début décembre et fin janvier au pôle nord »…
La nuit profonde et l’obscurantisme, ça ne dure qu’un sixième du monde !
-
Petite Mémé
- Par guy sembic
- Le 28/09/2022
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
- 0 commentaire
… Maria Lasserre née Dehez, à Tartas dans les Landes le 26 octobre 1873, fille de Jean Dehez et de Catherine Tastet, de Tartas ; Jean Dehez charron de son métier, Catherine Tastet, cultivatrice…
C’est mon arrière grand-mère, Maria Dehez, qui a épousé en 1892 Auguste Lasserre né le 11 juillet 1867 à Lesgor près de Tartas… Auguste Lasserre qui fut employé aux Ponts Et Chaussées et gagnait en 1903 à la naissance de ma grand-mère Suzanne, 40 francs par mois (2 pièces de 20 francs) et dont le père né en 1842 était cultivateur mais en même temps ouvrier gemmeur dans la forêt Landaise…
Mon arrière grand-mère que j’appelais « Petite Mémé » est morte à Tartas le 14 mars 1969 à l’âge de 95 ans passé… Ayant vécu, son enfance et sa jeunesse à Tartas, puis adulte et mariée, à Onard (7 km au sud de Tartas) jusqu’en 1941, et à Arengosse (21 km au nord de Tartas ) depuis 1941.
Dans les dernières années de sa vie entre 1960 et 1969, sa fille Suzanne ma grand-mère la prenait en hiver chez elle, avec mon grand-père Georges Abadie, dans la maison nouvellement construite en 1959, route d’Audon à la sortie de Tartas… Mais à partir de 1964 Petite Mémé est allée dans la maison de retraite de Tartas tenue par des Sœurs à l’époque (rien à voir avec les maisons de retraite de nos jours)… C’est là où elle est morte, s’étant éteinte comme une lampe d’éclairage, un matin, le 14 mars 1969 (j’avais 21 ans)…
Auguste Lasserre, que j’appelais « vieux pépé » était un homme « bon vivant », rigolo, un peu artiste sur les bords – et quelque peu « anarchiste » d’un tempérement exubérant, aimant faire rire les copains, « levant un peu le verre », racontant en les inventant lui-même, des histoires drôles, jouant de l’accordéon, mais un être profond, « franc du collier », fidèle, politiquement « de gauche » (de cette gauche hélas aujourd’hui défunte depuis de longues années – petite larme )… Très travailleur, courageux, généreux – mais de temps à autre si l’on le provoquait ou le poussait à bout, coléreux…
Vieux pépé est mort le 17 juin 1950, d’une « mauvaise grippe » qui a « mal tourné »… Dans le temps là, à la campagne, on n’allait pas voir de toubib, on ne faisait venir le toubib à la maison que quand c’était très grave, pour ainsi dire trop tard…
En 1950 j’avais deux ans… Le souvenir que j’ai, du vieux pépé : il me faisait rire et sauter sur ses genoux…
Avec Petite Mémé sa femme, le vieux pépé n’a pas toujours « été à la noce » … Sans doute, jeune femme en 1892, Petite Mémé a-t-elle été séduite par ce jeune homme si franc du collier, travailleur, fidèle, brave, et rigolo… Mais, les années passant, elle trouvait, Petite Mémé, « qu’il allait un peu trop loin », le « vieux pépé » avec - les « petits verres » qu’il s’envoyait dans le gosier, les copains, son côté artiste, amuseur, poète, musicien, boute-en-train, s’attardant au bistrot en joyeuse compagnie… Alors des fois, elle l’attendait, le vieux pépé, Petite Mémé, avec le rouleau à pâtisserie à la main… Et toute une engueulade carabinée…
C’est que petite mémé, elle était d’un réalisme pur et dur, et assez cocasse en même temps, elle « ne prenait jamais les vessies pour des lanternes »… Un personnage pour moi, tel un Monument, qui tient une grande place dans mon souvenir (tout comme le vieux pépé que j’ai si peu connu – mais dont ma mère, sa petite fille qu’il adorait, m’a beaucoup parlé dans ma jeunesse (pas la même version que celle de Mamy fille de Maria Dehez plus que fille de son père (petite fille, Mamy soutenait sa mère pour le rouleau à p âtisserie attendant Auguste revenu de quelque ribote)…
Petite mémé, « elle faisait jamais dans la dentelle »… Les toutous et les minous qu’il y a eu à certaines époques, chez elle, n’ont jamais vu de vétérinaire, et les minous non plus n’étaient pas à la noce, ils devaient surtout compter sur les souris qu’ils attrapaient, ou les oiseaux sur les branches des arbres…
Mais quelle personnalité ! Quel vocabulaire elle avait ! Bien qu’ayant été « bonne à l’école » jusqu’au certificat d’études, sachant écrire sans faute, calculer, mais ne lisant que le Journal (à 91 ans elle lisait encore le journal sans lunettes)… Qu’est-ce qu’elle était crue et truculente dans son langage !
Un « sac d’os », toute en muscles, sèche et maigre, un visage qui eût pu inspirer un sculpteur – ou un poète ou un peintre… Une « taille de guêpe » mais une force quasi herculéenne… À 91 ans elle bêchait encore la terre dans son jardin à Arengosse, une terre noire et forte…
Cependant, elle avait souvent des migraines ou des maux de ventre, et à partir de 50 ans, elle « faisait ce qu’on appelait à l’époque des faiblesses, c’est à dire qu’il lui arrivait de «tomber dans les pommes » … Ce qui ne l’a pas empêchée de vivre jusqu’à plus de 95 ans…
Elle n’était pas, comme le vieux pépé, du genre « rigolo » (en fait, elle faisait rire d’une autre manière, par son réalisme pur et dur, très cocasse, très imagé)…
Quand je suis né, en 1948, elle allait sur ses 75 ans…
Mamy, sa fille et ma grand-mère, quand j’étais en vacances à Rion des Landes dans les années 1950 chez mes grands parents maternels, m’envoyait parfois coucher une ou deux nuits chez Petite Mémé à Arengosse… Et j’adorais « coucher à Arengosse » où j’avais ma chambre (en fait un coin aménagé) en haut, à côté du grenier…
Petite mémé m’adorait et ne se fâchait jamais contre moi… Mamy me disait « si j’apprends que tu fais bisquer Petite Mémé, tu auras affaire à moi, tu vas chanter Manon, je te le dis ! »
C’est que Petite Mémé, oui, je la faisais bisquer : je taquinais les lapins dans leur cage avec un bout de bois pointu ; le lapin, de rage, tapait sur le plancher de la cage de ses pattes arrière, ça me faisait rire… Je coupais des pommes du pommier, en petits quartiers, que je mélangeais avec de la boue dans une casserole que j’allais chercher dans la souillarde (une pièce attenante servant de cuisine, de l’autre côté de la salle à manger « pièce d’accueil et à tout faire » , une belle casserole quoiqu’un peu cabossée dont Petite Mémé se servait souvent… Je jouais à « faire cuire » et quand c’était pas des pommes, c’étaient des carottes du jardin… Ou encore, en promenade suivant Petite Mémé pour aller chercher du bois en forêt proche, je la saoûlais avec des histoires que j’inventais (comme si avec le vieux pépé, elle n’en avait pas déjà assez enrendu, des histoires!)… Et je passais aussi de longs moments dans le grenier à farfouiller partout, curieux que j’étais…
À l’âge que j’ai, 74 ans en 2022, au petit déjeuner, j’utilise encore une cuillère à café, ancienne, toute grise, de Petite Mémé et j’ai des assiettes blanches en grosse faience, creuses et plates, des couverts, que j’ai gardé de Petite Mémé et dont je me sers, à table (même quand y’a des invités)… Ah si Petite Mémé « du haut du ciel » (rire) pouvait voir que son arrière petit fils de 74 ans, se sert encore de ses assiettes blanches (j’ai aussi les gros verres épais, à pied, de Petite Mémé)…
… Petite Mémé née en 1873, avait trois sœurs dont je connaissais bien l’une que l’on appelait « Tante » et qui était la maman de Raymond le cousin germain adoré de Suzanne ma grand-mère (Raymond Bonneau, professeur de Mathématiques à Angers, un personnage aussi, dont je me souviens, et, érigé dans ma mémoire tel un Monument pour son immense droiture, sa générosité, son comportement en tout, exemplaire, son intelligence, son réalisme et sa logique)…
Raymond avait une sœur, Fernande, une personne « d’une bonté et d’une gentillesse légendaires » qui a épousé Gilbert Gasquet, un homme aussi, d’une grande droiture et d’une grande générosité, très simple – alors qu’il fut, de sa profession, directeur à Sud Aviation – et qui m’aimait beaucoup, le jeune homme que j’étais alors en 1968 à 20 ans, très atypique – c’est le moins que l’on puisse dire !…
Soit dit en passant, l’un des plus grands bonheurs que j’ai eus dans ma vie, c’est d’avoir été accueilli, aimé, compris, par des gens (tels Gilbert Gasquet et bien d’autres) qui « avaient réussi dans la vie » ( « riches » donc ) et qui, par leur comportement exemplaire et leur simplicité, leur générosité, m’ont traité et reçu chez eux comme si j’avais été le fils de la maison, moi, l’« affreux jojo un peu anarchiste sur les bords », habillé comme un as de pique d’un jean troué, d’une vareuse de l’armée avec musette en bandoulière et une barbe hirsute et carnet et crayon en poche (à cette époque en 1968, je m’habillais « aux Puces » du marché de Clignancourt, et j’étalais, à Montmartre et au quartier latin à Paris, sur des trottoirs, de grands cartons à dessin sur lesquels j’écrivais des textes, des histoires – mais jamais/jamais je n’ai demandé la moindre obole aux personnes qui s’arrêtaient pour me lire ou m’écouter…
Merci, un grand merci du fond du cœur, à toutes les personnes que j’ai pu rencontrer dans ma vie, et qui ont été gentilles avec moi, que j’en savais plus où me mettre devant elles !
Je n’ai pas connu les deux autres sœurs de Petite Mémé, ni le cinquième enfant de Jean Dehez et de Catherine Tastet, qui était un garçon, mort à la guerre de 14…
Du côté des Lasserre, du vieux pépé, lui, Auguste il avait quatre frères et une sœur – que je n’ai pas connus…
… Tout ça pour dire, finalement, que Tartas dans les Landes, avec Lesgor, c’est « mes racines », je suis vraiment/vraiment « du coin » avec ces Dehez et ces Lasserre dans ma famille branche maternelle !
Et je tiens à le dire aussi avec autant de force, quand on vient d’ailleurs – même de très loin, de l’autre bout de la planète – on a toujours des racines et que les racines elles se valent toutes et ce sont les racines qui font l’arbre qu’on est, avec des branches tendues vers le ciel, vers l’avenir en quelque sorte…
Et dire que de tristes sires pleins aux as, soucieux de leurs seuls intérêts, de dominer, qui foutent la planète en l’air, ont fait, des arbres que nous sommes, des troncs sans racines et sans branches avec d’un côté un trou pour avaler, et de l’autre côté un trou pour évacuer … (« ils » en sont d’ailleurs, faut-il préciser, au stade de l’oursin qui lui, n’a qu’un trou pour avaler et rejeter)…
Bon sang, qu’est-ce qu’il va en sortir de tout ça, de ce monde où nous vivons aujourd’hui, comme au bord d’un précipice dont on ne voit pas le fond ?
Peut-être qu’on s’en sortira (je le crois un peu)…
-
Deux événements assez graves ...
- Par guy sembic
- Le 28/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Deux événements assez graves et très préoccupants, qui ont été observés cette année en France en 2022 – mais qui, cependant, avaient été évoqués et avaient commencé à se produire avant 2022 – montrent nettement que le monde dans lequel nous vivons (environnement naturel, atmosphère, pollutions, modes de vie impactés, paysages dégradés, sols, cours d’eau et forêts…) a beaucoup changé en peu de temps en un sens défavorable – et durable…
-Le fait que dans une commune sur quatre en moyenne en France, toutes régions confondues (mais plus particulièrement les régions de sous sols rocheux où il y a peu de nappes phréatiques, telles que la Bretagne par exemple), l’eau du robinet n’est plus potable, plus utilisable pour boire et même pour la cuisine… Et pourrait bientôt dans certaines communes et villes, ne plus couler à l’évier, au lavabo, dans les maisons, les logements…
Tant que l’eau, si elle cesse d’être potable, coule tout de même du robinet, boire de l’eau minérale en bouteille passe encore, mais ne plus pouvoir utiliser l’eau du robinet pour laver des légumes, cuisiner, se laver les mains et le visage et le corps, alors là ça serait vraiment grave (et personnellement je me refuse à devoir laver des légumes avec de l’eau minérale en bouteilles, ou pour des préparations cuinaires, ou pour me laver ; au prix du litre d’eau en bouteille, ou au prix du gaz et de l’électricité pour faire chauffer de l’eau à 100 degrés, ce n’est pas concevable ! )
-Le fait que pour cause de sècheresses prolongées, fréquentes depuis plusieurs années, de nombreuses maisons en France en toutes régions, ont des fissures et subissent des dégradations et que certaines maisons même, deviennnent inhabitables… Ce sont en effet en 2022 selon des enquêtes réalisées, des déclarations de sinistre aux assureurs, des rapports d’experts, plus de 10 millions de Français qui sont concernés par des dégradations de leurs habitations pour cause de sècheresses plus fréquentes et plus longues…
À tel point que les compagnies d’assurance refusent de prendre en compte les sinistres dus à la sècheresse et incitent les experts chargés de constater les dégâts et d’évaluer l’indemnisation, à mettre en évidence des causes autres que celle de la seule sècheresse sévissant depuis plusieurs années, afin de n’indemniser que les propriétaires dont les maisons ont subi des dommages par exemple suite à une tempête, une inondation, un défaut dans la construction… Le rapport de l’expert lorsqu’il ne mentionne pas d’autre cause que la sècheresse, le dossier alors clos, l’expert est rétribué pour son travail…
En conséquence, des millions de Français propriétaires de leur habitation, ne sont plus indemnisés lorsque les dégâts sont causés par la sècheresse principale cause devenue, des dégradations constatées désormais…
Tant que la maison est encore habitable, l’on procède à des « réparations de fortune – de colmatage »… Jusqu’au jour où ça devient trop dangereux d’y vivre dedans, et il faut déménager, habiter ailleurs (en location)… Et, horreur et misère, continuer à payer les mensualités de l’emprunt contracté auprès de la banque, pour une maison que l’on a habité 10 ans, reste encore 10 annuités à rembourser à la banque…
Sans compter, d’autre part, que toutes ces maisons aux murs fissurés, perdent de leur valeur, et deviennent difficilement vendables…
… Ça sera donc ça, le monde de 2050 ? Sans eau potable et même de l’eau qui ne coulera plus du robinet ? Et habiter où et comment, quand les logements pour moitié d’entre eux, devront être quittés ?
-
Ces p'tits gosses d'aujourd'hui qui, dès l'âge de 6 ans, vont être jetés dans un monde abîmé
- Par guy sembic
- Le 28/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Les très jeunes enfants nés à partir de 2018 et qui sont âgés en 2022, de 4, 3, 2, 1 an ; n’en sont encore que dans le temps de leur vie où ils découvrent l’environnement autour d’eux : les parents, des personnes proches de la famille, la pièce où ils dorment, l’intérieur de la maison ou de l’appartement où ils commencent à faire leurs premiers pas vers 10 mois, les objets de toutes sortes qui leur sont accessibles et que l’on leur a rendu accessible… Et un peu plus tard vers 2/3 ans, en dehors du milieu familial, l’école maternelle (la crèche souvent, pour les moins de 2 ans)…
L’on ne peut pas dire que cet « environnement premier », celui de l’univers familial, de la crèche et jusqu’à l’école maternelle, soit vraiment un environnement où le très jeune enfant se trouve vraiment confronté à l’environnement général du monde dans son actualité (de toutes sortes d’actulalités)…
Juste, cependant, il faut le dire, en 2020 et 2021 pendant la crise du covid, les très jeunes enfants de moins de 3 ans voyaient tous leur maman et leur papa, papy et mamy, tonton et tati, et toutes les grandes personnes autour, avec le masque en dehors de la maison, et le masque sur le visage ils ont donc vécu leur « bébétariat » avec ça…
Ces « gosses là », nés en 2018, 2019, 2020, 2021, 2022 ; quand ils vont grandir, ils n’auront jamais éprouvé dans leur petite, toute petite personnalité ( de « vie intérieure ») mais néanmoins personnalité déjà unique et effective ; ce que fut le « monde d’avant » (d’avant le covid)…
Plus généralement, pour tous les êtres humains, de toutes générations, le « monde d’avant » c’est celui d’avant 2020, sans covid sans masque, un monde de société de consommation d’abondance et de multi diversité de produits et d’offres et de services, où personne ne se posait la question du destin de tout ça (abondance et accessibilité, utiliser une voiture, voyager, partir en vacances, prendre un train, un avion, se rendre à un spectacle, enfin toutes les activités de tout un chacun)…
C’était – depuis la fin des années 1990 – un monde d’économie de marché mondialisé, où tout vient de partout, de l’autre bout de la planète, un monde de relations internationales entre « grandes puissances » (G7 -G20) et entre près de 200 pays ou états – avec quelques difficultés et crises certes)… Un monde devenu dès 2015/2016 à partir d’une « certaine prise de conscience de la question écologique et du changement climatique » un monde de « croissante durable dans l’adaptation » auquel quasi tout le monde dans un « consensus de pensée » croyait voir continuer à se développer et à apporter du mieux et de l’autrement à la fois, pour des dizaines d’années à venir…
La guerre en Ukraine en 2022, et durant cette même année 2022, la multiplication soudaine et accélérée, dans la violence, des catastrophes climatiques en maints endroits de notre planète ; s’ajoutant à ce qui existait déjà avant 2022 en matière de conséquences du changement climatique (et aussi des crises de société)… Ont « changé la donne » brusquement, significativement, et en quelque sorte « cassé la mécanique » d’une mondialisation économique de marché et de consommation « pseudo heureuse »…
Autrement dit, nous sommes bel et bien entrés, toutes générations actuelles (les vivants), dans un monde différent (que l’on ne peut plus qualifier de « pseudo heureux »…
Un monde « de tous les dangers »…
… Un jeune de 15 ans, qui va au Lycée, a eu son enfance dans le monde d’avant 2020 qu’il a connu et dans lequel il a pris ses habitudes, et selon l’éducation qu’il a reçue ; a acquis – du moins pour un certain nombre de ces jeunes de 15/20 ans – une capacité de réflexion en prise avec ce qu’il observe dans son environnement, dans l’actualité du monde…
Alors que le « p’tit gosse » de 2,3,4 ans, lui, quand il va arriver à l’âge de la « grande école » - la primaire, et plus tard quand il va grandir, il va se trouver jeté dans un monde dégradé, un monde abîmé, en n’ayant pas du tout connu ce qu’aura été le monde d’avant 2020…
-
L'art est un coup de pied dans la fourmilière
- Par guy sembic
- Le 27/09/2022
- Dans Articles
- 0 commentaire
… Paul Cézanne, né le 19 janvier 1839 et mort le 22 octobre 1906, a écrit que l’Art est une religion, son but étant l’élévation de la pensée…
L’art n’est pas, dans mon idée, une religion.
La religion n’élève pas la pensée, elle la limite et la fige. Je me refuse à considérer l’art comme une religion.
L’art s’élève dans une dimension qui n’est pas celle des cultes, des messes, du sacré, ou de toute vision du monde de qui que ce soit ni de quelque obédience que ce soit, selon une « voie royale », que cette « voie royale » soit décrétée, instituée ou communément admise, ou faisant référence…
L’art s’élève même au dessus de toute pensée, de toute philosophie, de toute idéologie, dans la mesure où l’art libère de tout assujetissement à quelque ordre – de pensée – que ce soit, afin de laisser place à la création pure, uniquement, seulement à la création pure … Et en ce sens, l’art est un coup de pied dans toutes les fourmilières que sont les œuvres humaines depuis l’origine des civilisations.
L’art est anarchiste, et ne connaît de lois que celles qui régissent l’univers et font apparaître la vie... Et dans une physique observable d’une part (celle des êtres vivants, des formes et du contenu des formes et des mondes, planètes, étoiles, galaxies) , ainsi que dans une physique non observable – mais réelle- d’autre part (celle des particules) ordonne tout ce qui dans l’univers se réalise, se développe, se rejoint, s’éloigne, s’unit, se sépare, disparaît, apparaît, prend des formes, se constitue en structures, tout cela dans des environnements différents…
La religion ne propose -ou plutôt n’impose – que des modèles… Et n’a qu’un seul créateur : Dieu…
Les « artistes » dans la religion, ne sont pas en effet, des créateurs, puisqu’ils ne font que louer, en la représentant dans leurs tableaux de peinture, dans leurs compositions de musique, dans leurs sculptures et dans leur littérature, l’œuvre de Dieu…
Ainsi la religion ne reconnaît pas les œuvres «profanes » (qui ne louent pas Dieu)… Ou ne les reconnaît si l’on veut, que parce que la société a évolué dans une «modernité »…
Jusqu’au 15 ème siècle (avant l’époque historique de la Renaissance 16ème siècle) il n’y avait , nulle part « en vue » - et très rarement produite – d’œuvres « profane »… (Que l’on ne trouve en fait, après les avoir découvertes, qu’à l’époque du Paléolithique Supérieur, sur les parois des cavernes en lesquelles s’abritaient les Solutréens, les Magdaléniens… Ou dans les premières sociétés humaines du Néolithique et du début de l’Histoire (sociétés sans religion monothéiste)…
Dans les religions d’aujourd’hui – qui ont « évolué » (si l’on veut) – par exemple le catholiscisme ; il est observable -et tout à fait évident – que les intégrismes et les fondamentalismes religieux (notamment de l’Islam) nient l’art « profane », nient toute création artistique humaine, nient tout ce qui ne loue pas Dieu ou Allah, et détruisent même les œuvres du passé qui ne sont pas des représentations de Dieu ou d’Allah et de sa gloire…
C’est que la religion, dans et par ses intégrismes, va jusqu’à nier les lois qui régissent l’univers et font apparaître la vie !
-
Les vide grenier
- Par guy sembic
- Le 27/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Depuis quelques années, les vide greniers sont légions, se tiennent au moins une fois l’an dans quasiment tous les villages…
À chaque fois, ce sont les mêmes interminables files de voitures garées aux abords du village, les mêmes étals souvent au sol, de toutes sortes d’objets, d’appareils, de vêtements…
Arrivée des proposants vers 6h du matin, déballage pour exposition, toute la journée voir passer des gens qui regardent mais n’achètent pas, alors que tout ou presque ne coûte que 1 ou 2 euro à l’exception de quelques objets de valeur, utilitaires ou non… Et pour finir, vers 5h le soir, remballage de tout ce qui avait été étalé le matin.
Ce qui est surprenant ce sont tous ces « vieux » équipements technologiques, complètement dépassés, du genre ordinateurs, appareils photos, caméras, machines à écrire, qui ne peuvent à la limite qu’intéresser quelques rares collectionneurs de ces antiquités… Mais sûrement pas une personne même « pauvre » à très petit budget, qui aspirerait à par exemple un vieil ordinateur windows XP datant de 2008, ou un modèle de smartphone obsolète…
Et tous ces vide grenier… C’est très bien pour les petits objets pouvant être immédiatement emportés et placés dans un cabas, un sac… Mais pour les objets volumineux, lourds, encombrants, mobiliers, nécessitant de pouvoir approcher une voiture, une camionnette sur place (on se demande comment dans la foule et au milieu des étalages) ce n’est pas évident du tout !
Personnellement, plutôt que de passer tout un dimanche de 6h du matin à 6h du soir, debout ou assis sur un pliant, derrière un étalage d’une cinquantaine d’objets à liquider, et de devoir quasiment tout remballer et recharger dans la bagnole en fin de journée, pour finalement récupérer juste quelque 10, 20, 30 euro… J’aime mieux tout fourguer aux Emaus ou en déchetterie ! (Soit dit en passant, avec tout ce que les gens apportent aux Emaus – n’importe quoi, hors d’usage, souvent – y’en a plus de la moitié de tout ça, qui après tri, va en déchetterie ! )
La générosité envers les pauvres et les démunis, à mon sens, devrait impliquer que l’on offre au moins, des choses utiles et qui fonctionnent ! Et non pas des saloperies dont on veut se débarrasser (ça c’est pas de la générosité!)…
-
La religion, les religions : toujours du même côté !
- Par guy sembic
- Le 25/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… À la fin du 18 ème siècle, et ensuite durant près de deux siècles, l’Église Catholique ne reconnaissait pas la Déclaration des Droits de l’Homme établie le 26 août 1789…
À l’époque de la Révolution Française, en 1792 avec la Convention et la République, le Pape et l’Église Catholique Apostolique et Romaine, affirmaient qu’accorder à l’homme ses droits, signifiait retirer à Dieu ses droits…
L’Église, la Religion, les religions, le Catholiscisme et l’Isl am notamment, de tous temps à jamais et de nos jours comme par le passé ; n’ont cessé d’être « du côté des riches, des possédants, de l’autorité en place, et ont toujours considéré, les Catholiques, la loi de Dieu, et les Musulmans la charia, supérieure à la loi des hommes…
« L’amour des pauvres de des humbles », le secours aux démunis, la charité, la bonté… Des Chrétiens comme des Musulmans, prônés dans la Bible et dans le Coran, à l’égard du prochain ( du « frère ») c’est « une belle couverture » dont se drapent ceux qui ont les moyens de se montrer charitables et généreux…
Chez les Chrétiens, à part Saint Vincent de Paul au 17 ème siècle et mère Térésa au 20 ème siècle, il n’y a pas beaucoup de religieux qui ont fait à ce point, comme Saint Vincent de Paul et mère Térésa, acte de pauvreté et de charité et de don de soi en renonçant aux richesses et aux honneurs…
L’Islam et la Charia, ça me gonfle et je rejette…
Le Catholiscisme avec ses évêques et dignitaires en grande pompe, tiare sertie d’ors et de diamants et de pierreries, ça me gonfle et je rejette…
Je ne veux rien de tout ça dans mon environnement !
Un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !
Et idem pour toutes les religions en place sur cette Terre !
Quant à la politique…
La LFI et les « gauche » seraient bien encore dans mes vues question vision de la société, sauf que leur tolérance/complaisance/bienveillance avec l’Islam et les femmes voilées me gêne… (Le RN est « plus dur avec l’Islam » mais la vision de la société du RN me gêne)…
L’athéisme d’autre part, auquel j’adhère ainsi qu’à la laicité, je n’en veux point faire pour autant, des religions…
Les minorités qui revendiquent dans l’agressivité et dans la violence, ainsi que les communautarismes de toutes sortes – générés par la société de consommation et par des choix de mode de vie dans l’engagement ostentatoire… ça me gonfle et d’ailleurs je ne les soutiens jamais dans leurs « manoufs » …