Articles de yugcib
-
Un langage qui, de tous temps, porte haut et fort
- Par guy sembic
- Le 14/03/2023
- 0 commentaire
… Les religions, les idéologies et les grands courants d’opinion, contribuent à la falsification de l’Histoire, à l’exacerbation des passions, à la réduction des libertés, au développement des individualismes et des communautarismes…
Par leur langage qui toujours porte haut et fort, ils n’unissent les êtres qu’en apparence mais en réalité les séparent, les rendent solitaires par l’impossibilité ou par la difficulté à communiquer entre eux... Car ce qui vit en chacun s’accorde assez souvent mal (et diversement) avec ce que porte le langage des religions, des idéologies et des grands courants d’opinion (un langage qui brouille le langage de chacun afin que le moins possible de personnes se comprennent)…
Les trois derniers millénaires de l’histoire de l’humanité qui sont ceux des trois grandes religions monothéistes – le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam – et ceux des différents systèmes de gouvernement, systèmes économiques et sociaux, souvent associés aux religions ; témoignent de ce langage « fédérateur » qui dans toutes les grammaires et dans tous les alphabets du monde, porte haut et fort, n’unissant les êtres qu’en apparence… Et témoignent aussi de tout ce que toute autorité, temporelle ou spirituelle, nous a préparé, conditionné à voir, à accepter…
-
Le passé
- Par guy sembic
- Le 11/03/2023
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… Si le passé n’a pas d’avenir parce qu’il ne peut jamais redevenir ce qu’il fut - mais être seulement souvenir – il a tout de même des racines…
Si couper ou arracher les racines – ou les ignorer - c’est se défaire de ce qui relie le présent et le passé ; hisser les racines afin de les faire surgir dans le terreau du présent, c’est rendre le présent, par l’envahissement des racines extraites, plus difficilement supportable qu’il peut l’être lorsque nous n’adhérons pas au présent que nous vivons…
Dans le présent que nous vivons et auquel nous n’adhérons pas, nous voyons ce présent comme un arbre n’ayant qu’un tronc que nourrit une sève ne venant plus des profondeurs de la terre mais de ce qui entoure à proximité, le pied de l’arbre…
Et parce que les branches de l’arbre nous paraissent atrophiées, ne s’élevant plus en hauteur, et que le tronc de l’arbre nous semble creux, nous extrayons des racines qui ne sont plus ce qu’elles ont été, raccourcies et surtout déformées par la vue que l’on s’est faite des racines…
L’erreur consiste à se défaire de ce qui, du passé, nous relie au présent – ou à l’ignorer…
L’erreur consiste aussi à déformer le passé par la vue que l’on s’en fait…
-
Avoir et Être
- Par guy sembic
- Le 10/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Ce que certains humains, privilégiés qu’ils sont, du fait de ce qu’ils possèdent, de ce dont ils bénéficient ; ont acquis ce qu’ils possèdent et ce dont ils bénéficient grâce au travail souvent forcé et très peu payé de millions d’autres humains… « savent sans le savoir » ou « comprennent sans le comprendre » que tous ces autres, qui ne possèdent rien, ne bénéficient de rien, de quelque pays lointain ou à deux pas de là où ils vivent… Peuvent, par ce qu’il est convenu d’appeler « une meilleure répartition des richesses », acquérir…
Et, oui effectivement, ce que chacun des huit milliards d’humains est – ne serait-ce déjà que par le visage qui est le sien et à plus forte raison par sa personnalité, aucun autre humain ne l’est à l’identique (il n’y a que des ressemblances, des similitudes, des caractères communs – notamment si l’on regarde un humain homme ou femme, de dos et de fesses et nu-) …
Il en est de même de chaque être vivant de chaque espèce, que ce soit un chat, un chien, une vache, un porc, un crapaud, une abeille, une fourmi…
Nous sommes tous, humains et autres êtres vivants sur cette planète, des êtres « d’une seule fois dans l’éternité, ce qu’ils sont et qui, au-delà de caractères et d’apparences communs, est unique, absolument unique »…
-
Uniformisation
- Par guy sembic
- Le 10/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… L’uniformisation du paysage audiovisuel, des paysages urbains jusque dans les villages ; l’uniformisation dans la culture, dans les modes de vie, dans les habitats ; l’uniformisation (et conditionnement) dans les produits alimentaires (pourtant aussi diversifiés et nombreux, et de toutes provenances qu’ils sont) ; l’uniformisation dans les loisirs, l’uniformisation dans les équipements (ce dont on se sert partout dans notre vie quotidienne), l’uniformisation dans les habillements …
L’uniformisation dans les procédures d’accès à ceci ou à cela, l’uniformisation dans tout ce qui nous met en relation avec les autres et avec des organismes, l’uniformisation dans les opinions, dans les comportements…
Toutes ces uniformisations sont celles dans lesquelles vivent, n’ayant connu qu’elles depuis leur naissance, les enfants, les adolescents, les jeunes adultes…
Pour les générations qui ont connu le monde d’avant ces uniformisations, il y a le souvenir de ce qu’était le monde avant que n’apparaissent ces mêmes paysages urbains jusque dans les villages, partout dans les régions de France et d’Europe et du monde ; le souvenir aussi, de tout ce qui se faisait avec les outillages, les appareillages, les savoir-faire, les connaissances, et le lien social de l’époque…
Les uniformisations ont introduit dans la société les individualismes, les communautarismes, les isolements ; affaibli les résistances, réduit la pensée à de l’opinion, la réflexion à de l’émotion, et la liberté au choix de tel produit de consommation mis à notre portée…
-
Les forums
- Par guy sembic
- Le 08/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Dans les forums d’échange et de discussion tels qu’il en existe encore, peu de ces forums demeurent actifs…
Quoiqu’il en soit, ces forums fonctionnent tous de la même façon : ils ont des administrateurs fondateurs qui filtrent, qui modèrent, qui éliminent (qui « séparent en quelque sorte le grain de l’ivraie)…
Ils ont des membres inscrits, en général sous des pseudos et des avatars, ce sont donc des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent et que très probablement l’on ne rencontrera jamais…
Pour ma part je les ai quittés, ces forums à l’exception de quelques uns (disons de trois d’entre eux, l’un « assez actif et réactif » et les deux autres dont les membres inscrits ne se manifestent plus depuis plusieurs années)…
Sur celui qui est « actif et réactif » j’hésite à poster des publications personnelles, à ouvrir des fils de discussion (après récente réflexion), envisageant de me résoudre à n’intervenir que dans des fils de discussion échange déjà ouverts, selon le sujet ou le thème abordé…
Sur les deux dont les membres inscrits ne se manifestent pas, ne postent plus rien, n’ouvrent plus de fils de discussion ; alors j’occupe l’espace qui n’est plus, comme un champ, cultivé…
La question des « productions personnelles » sur un forum géré par des administrateurs modérateurs et sur lequel les membres inscrits sont quasiment tous des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent, est celle du sens et de l’impact, du pourquoi et du comment, de ce qui est produit, pour qui, dans quel but ou finalité ?
Peut-être que transmettre, exprimer, montrer, partager, c’est « mieux » (ou plus facile) là où l’on voit les autres avec leur vrai visage et qui sont des personnes faisant partie de notre environnement de connaissances et de relations…
Peut-être aussi que c’est plus dérangeant ou moins acceptable de recevoir des critiques de la part de personnes dont on ne sait à quoi elles ressemblent (ça génère plus de tension, plus de contestation), que de personnes dont on connaît le vrai visage ou qui sont des gens que l’on connaît dans la vie quotidienne, et dont on accepte mieux ce qu’elles peuvent nous reprocher…
-
Les amis que l'on perd ...
- Par guy sembic
- Le 08/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Les amis que l’on perd, aussi longtemps qu’ils nous ont accompagnés, « porté aux nues » pour certains, que l’on rencontrait de temps à autre, avec lesquels nous échangions, partagions, réunis, chez l’un, chez l’autre ou en tel lieu…
Et sans doute plus encore de ces amis que l’on perd, ceux qui dans des forums du Net et sur des réseaux sociaux, nous suivaient, nous lisaient, nous répondaient, nous soutenaient et nous accompagnaient depuis plusieurs années…
Nous ont un jour quitté, se sont détournés de nous, pour un mot, pour un propos qui les a dérangés – alors qu’ils en avaient pourtant entendu de nous « des vertes et des pas mûres » et qu’ils avaient applaudi à ce ce que nous avions osé exprimer…
Nous quittant, se détournant de nous – le mot ou le propos malheureux n’étant en vérité que prétexte à une rupture qui se préparait (peut-être parce que ces amis là, perdus, voyaient en nous davantage un concurrent ou un gêneur plutôt qu’un accompagnant ou un associé ; ou encore ne connaissaient de nous que ce qui leur plaisait de connaître, n’imaginant pas un seul instant que tel propos, que tel mot malheureux voire scandaleux, que telle idée dérangeante puisse venir de nous).
Nous quittant, se détournant de nous, ils nous ont révélé une fois les rangs éclaircis, ceux de nos amis qui sans doute, ne nous quitteront jamais, ne se détourneront jamais de nous…
La rupture, assez souvent soudaine, dont l’impact est comme celui d’une porte qui se ferme, brutalement claquée… Ou qui s’opère dans un silence qui vient et qui dure… Pour celui des deux qui n’en est point l’acteur, le décideur, mais qui la subit « de plein fouet », n’efface pas pour autant ce qui, de la relation, de ce qui a été partagé, de ce qui a été échangé, a existé…
Alors demeure le souvenir, et, de temps à autre, cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) »…
Il est à peu près certain que celui qui a rompu, s’est fâché, nous a quitté, s’est détourné de nous, ami qu’il fut « de longue date », ne doit pas être « hanté par le souvenir », ne doit se poser non plus cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) » …
-
Le sourire intérieur
- Par guy sembic
- Le 07/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Le sourire lorsqu’il est intérieur, ne se voit pas. S’il peut ressembler, invisible qu’il est, à celui, nettement et ostensiblement visible, de l’un ou l’autre de ces présentateurs d’émissions de télévision, ou de journalistes, d’intellectuels, invités sur des plateaux de télévision de débats publics… Ce « petit sourire narquois empreint de condescendance »… Parce qu’il peut s’apparenter à ce sourire là, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels invités sur des plateaux de télévision… Il se voit encore moins… Et la condescendance dont il est empreint, ne va pas dans le même sens que celle du « petit sourire » qui se voit, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels sur des plateaux de télévision ; ne s’adresse pas non plus, aux personnes habituellement ciblées – pour ne pas dire méprisées ( les « sans dents comme disait François Hollande) - par ces gens de plateaux télé qui « novlanguent » et à plus crû dire « se la pètent »…
La condescendance dont est empreinte le sourire intérieur est celle qui s’adresse à ceux qui ont toutes leurs dents et un portefeuille bien garni et des milliers de likes sur Twitter… Et c’est une condescendance dans laquelle entre plus de moquerie que d’agressivité…
Le sourire intérieur qui se moque des modes, de la dureté du monde, des grands vents de heurts, des rumeurs, des indifférences et des silences… Empreint de bienveillance sans complaisance, de gravité et de réflexion dans ce qu’il observe… Car le sourire intérieur tout comme le regard, observe et réfléchit…
Qui parvient à le lire, ce sourire là, intérieur… A compris…
Cependant, avoir compris est sans rapport avec « être sans dents » ou « avoir toutes ses dents »…Sans rapport avec « Être en capacité de mordre » ou « être seulement en capacité de cracholoter postillonner »… Quoiqu’en règle générale, être en capacité de mordre ou être seulement en capacité de cracholoter postillonner… Implique que l’on ne sache pas lire le sourire intérieur…
-
Sans rien sur le crâne
- Par guy sembic
- Le 06/03/2023
- Dans Bateau pirate
- 0 commentaire
Sans bonnet ni chapeau ni casquette ni lunettes de soleil
Dans les torrents de lumière estivale
Dans l’haleine glacée de la saison hivernale
Par tous les temps et en tout lieu
Sans marque sur aucun vêtement porté
Un visage un sourire un regard et une allure sans fioritures
Se moquant des modes
Et de la dureté du monde
Traversant les espaces d’indifférence
Balayés d’un grand vent de heurts
Se portant tout droit devant
En ces lieux où ça clingue où ça bingue où ça circule où ça se croise
Fiers et déterminés
Mais plus déterminés que fiers
Ce visage là ce sourire là ce regard là
Qui te rentrent dedans
Et ne se font jamais olive bien huilée bien profond dans le fondement
-
Quelque part ...
- Par guy sembic
- Le 06/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Quelque part dans un pays d’Afrique Sahélienne, un enfant de huit ans est prostré, écrasé de chaleur devant la vache qu’élevait ses parents, morte, déjà réduite à une carcasse dessechée…
… Quelque part en Europe, un adolescent demeurant dans une grande ville, et qui, de sa vie, n’a encore vu de vache qu’au salon de l’agriculture, dans sa chambre climatisée, un soir de juillet, poste sur Tik Tok une vidéo le représentant, interprétant une composition de chant et de danse, de sa création…
… Dans le village Sahélien où demeure l’enfant de huit ans et sa famille, dans une hutte de branchage et de terre, le poste de télévision alimenté par un groupe électrogène ainsi que l’i-phone à carte 50 Go d’internet, diffusent des images de voitures, de galeries marchandes, de vastes espaces commerciaux…
… Dans un espace commercial de ville moyenne quelque part en Europe, des agences de voyage tiennent boutique, affichant des séjours en Afrique du Sud, en Haïti, au Sénégal…
… Et, dans les esprits, en Europe, en Amérique du Nord, s’insinue l’idée selon laquelle le consommateur moyen lorsqu’il achète un produit alimentaire ou autre, ayant pour pays d’origine Saint Domingue, le Sénégal, le Niger, le Cameroun, l’Afrique du Sud… Ou qu’il fait du tourisme dans l’un de ces pays… Il participe au développement économique de ces pays…
-
Transgénisme, PMA et GPA
- Par guy sembic
- Le 05/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Chirurgie transgénique , procréation médicalement assistée, gestation par autrui, prouesses technologiques dans la réalisation de prothèses… Commment faisait-on en 1715, en 1890, et encore en 1950, quand on voulait être une femme au lieu d’être un homme ; lorsque dans un couple homme femme, l’homme était stérile ; ou que dans un couple d’homosexuels de deux hommes on voulait un enfant ? (pour un couple d’homosexuels de deux femmes il y a la PMA procréation médicalement assistée pour l’une des deux voire pour chacune des deux)… Comment faisait-on, quand on avait perdu une jambe sur un champ de bataille du temps de Louis XIV ou de Napoléon autrement que de suppléer par une béquille, une « jambe de bois » ?
Aujourd’hui la « jambe de bois » est remplacée par une prothèse performante, technologiquement étudiée et appropriée permettant de participer à une compétition sportive de course à pied…
Autrefois quand on ne pouvait avoir d’enfant, soit on en adoptait un (vu le nombre d’enfants trouvés, de bébés, déposés devant la porte d’un établissement religieux), soit l’on se résolvait à ne pas avoir d’enfant…
Et quand on voulait être un homme au lieu d’une femme, ou une femme au lieu d’un homme, on s’habillait et vivait, à son gré, en homme ou femme…
Cela dit, avec la chirurgie transgénique, en ce qui concerne les terminaisons nerveuses – d’une extrême complexité et sensibilité – ça doit pas être très évident pour le transformé en femme notamment, de ressentir exactement comme une femme !
… L’on ne me sortira pas de l’idée de Yuli, astro-physicien sur Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, pelant une pomanome pour son petit-déjeûner, et de Stephan Yorke, astro-physicien au Mont Palomar à San Diego en Californie, exactement au même moment, se rasant devant la glace dans sa salle de bains… Tous deux, donc, se livrant à une activité précise dans le même instant…
Alors que le message codé ou que le signal que Yuli va émettre dans l’espace, à un moment donné depuis Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, mettra 2,55 millions d’années pour parvenir à la Terre, planète dont Yuli a découvert la présence dans la galaxie de la Voie Lactée…
Dans 2,55 millions d’années, y aura-t-il de la vie humaine (quelque lointain descendant de Sapiens) sur la Terre ?
-
Temps, et moment ou instant
- Par guy sembic
- Le 03/03/2023
- 0 commentaire
… Certes, ce que l’on voit – à l’œil nu ou au télescope- de la galaxie d’Andromède (M31) située à 2,55 millions d’années lumière de distance ( en kilomètres cela représente cent milliards de fois la distance Terre – Soleil ), « date » de 2,55 millions d’années, temps que met la lumière produite par cette galaxie « voisine » de la nôtre la Voie Lactée, à nous parvenir…
D’une planète semblable à la Terre autour d’une étoile comme notre soleil, de cette galaxie, s’il y a une vie intelligente de type humanoïde, il en est de même pour un observateur de notre galaxie dont la lumière produite met 2,55 milllions d’années à parvenir à cet observateur…
Mais se pose la question du moment ou de l’instant qui est en quelque sorte un « lieu du temps » et qui lui, est un même « lieu de temps » entre deux lieux très éloignés…
Ainsi sur la Terre, entre deux participants à un jeu vidéo, l’un à Clermond Ferrand en France, et l’autre à Christchurch en Nouvelle Zélande (environ 20 000 km séparant ces ceux villes), ce que voit ce que fait l’autre sur l’écran de son ordinateur, lui parvient « datant » de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde » alors que l’un et l’autre interagissent ensemble exactement au même moment…
Quelque soit la distance (en milliards de milliards de kilomètres ou en nano-millimètres) si la lumière prend du temps pour rendre visible ce qui se passe en tel lieu éloigné de tant de milliards de kilomètres ou de nano-millimètre ; l’instant (ou le moment) où se passe quelque chose en ce lieu, est le même que celui où se passe quelque chose de différent ou de similaire en un autre lieu très éloigné.
L’on peut donc imaginer, sur une planète dans la galaxie d’Andromède, un « humanoïde » (ou une forme de vie intelligente) et un Humain de la Terre, réalisant l’un et l’autre au même instant ou moment, quelque chose (de différent évidemment)…
Ainsi le temps qui s’écoule, mesuré en années – lumière entre un lieu dans l’espace, que ce soit une galaxie, ou le soleil, ou la lune, et la Terre, qu’il soit par exemple de 4 années – lumière entre Proxima du Centaure et la Terre, ou d’une galaxie très éloignée de 13 milliards d’années – lumière et la Terre, ou encore sur la Terre entre Clermond – Ferrand et Christchurch, de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde… Le temps qui s’écoule est une réalité… Mais un moment ou un instant précis, où se passe tel événement ou fait, l’un en tel lieu, l’autre en un lieu différent, est une autre réalité…
Dans l’Histoire de notre planète depuis son origine, l’on compte en milliards, en millions d’années en se fondant sur la durée d’une révolution de notre planète autour du soleil.
Ainsi, à l’ère de l’Australopithèque il y a 4 millions d’années, le moment où un éclat de pierre fut travaillé par un australopithèque, est éloigné de 4 millions d’années du moment où un humain actuel en 2023, débouche une bouteille de vin lors d’un repas… Les deux moments ne peuvent être simultanés, c’est là aussi une autre réalité…
Sur Terre l’on mesure le temps selon des unités perceptibles : un an (révolution de la Terre autour du soleil 365 fois la révolution en 24h de la Terre sur elle-même -un jour) puis en subdivisions heures minutes secondes… Et dans l’espace proche (le système solaire), l’on mesure encore le temps selon ces unités perceptibles par exemple pour se rendre sur la planète Mars, il faut entre 200 et 350 jours terrestres de 24h…
Dans l’espace lointain hors du système solaire, à l’intérieur de notre galaxie et au-delà, l’on mesure le temps pour des déplacements que l’on imagine d’un lieu à un autre (de notre planète à une planète située quelque part dans notre galaxie ou dans une autre galaxie) en nombre d’années de 365 jours terrestres qu’il faudrait, en se véhiculant à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, pour effectuer « un aller simple »…
Que penser, alors, d’une éventuelle communication pouvant s’établir entre deux civilisations sur deux planètes éloignées, distantes l’une de l’autre de par exemple, 2 millions d’années-lumière ? Les représentants de l’une, percevant un signal datant de 2 millions d’années-lumière – et parvenant à voir l’autre (ce qui se passe sur l’autre) datant de 2 millions d’années-lumière ?
Que penser, imaginant dans quelques siècles ou dans 1000 ans une « confédération de représentants de planètes habitées » (les unes dans notre galaxie, les autres en d’autres galaxies) réunie en sommet en un endroit d’une « planète siège » ; ces « gens » ayant parcouru dans l’espace des distances considérables de l’ordre de plusieurs années lumière en « aller simple » afin de se rencontrer ? … Dans la dépendance à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, considérée scientifiquement à l’heure actuelle comme indépassable ?
Il doit forcément – et naturellement – exister « quelque chose » d’encore non découvert, qui nous est inaccessible et invisible, qui serait une réponse à cette question des distances dans l’espace, des déplacements dans l’espace, de la communication entre plusieurs civilisations séparées par de grandes distances…
La « clé » est peut-être dans cette réalité qu’il y a entre deux moments ou instants se produisant simultanément l’un en tel lieu, l’autre en un autre lieu, et où intervient une sorte de « mécanique, géométrie et physique » de l’espace – et de la matière ( encore inconnue)…
-
Résistance à l'épuisement
- Par guy sembic
- Le 02/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… À ne rien attendre de personne, en particulier ce que l’on attend le plus des autres, et qui nous tient tant à cœur au sujet de ce que l’on aimerait que les autres découvrent de nous…
À toujours « faire le premier pas » dans la relation, notamment lorsque l’autre ne s’est pas manifesté depuis plusieurs mois voire années…
Et « à donner de sa personne », de ce que l’on croit être « au mieux et au plus heureux » pour les autres…
À toujours parvenir à surmonter les déceptions que créent nos attentes… En particulier ce silence, cette indifférence des autres à notre égard, à ce que l’on leur montre, à ce que l’on exprime ; plus encore que les critiques acerbes, les médisances et les dénigrements de certains…
Il finit par venir – à vrai dire parce que l’on le laisse venir en perdant de notre énergie – un temps d’épuisement, de renoncement à agir, à exprimer, à « faire le premier pas »… Où se vide peu à peu de son contenu, un quotidien de vie où en dépit de ce qui nous décevait, nous étions agissants et « allant de l’avant »…
Lorsque virent ce temps d’épuisement, c’est la vieillesse qui se manifeste.
Lorsque la résistance à l’épuisement ne faiblit pas, notre vieillesse alors, avance aussi longtemps que possible, déridée et insoumise aux rites qui l’affligent et dont on la pare…
-
Salon de l'agriculture
- Par guy sembic
- Le 02/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… « Aux dernières nouvelles » (à vérifier) un emplacement au salon de l’agriculture pour les exposants éleveurs notamment, ainsi que pour les exposants ayant besoin d’un espace de 20 à 30 mètres carrés (il faut ce qu’il faut, pour les vaches, les porcs et autres animaux, le matériel et les installations nécéssaires, la paille, les abreuvoirs etc.) coûte 17 000 euro pour la durée du salon soit du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023…
Un emplacement de seulement 9 mètres carrés coûte 5000 euro…
À cela s’ajoute les frais d’électricité, les frais de parking, la nourriture (pour le logement, les exposants ne vont pas à l’hôtel, mais dorment sur place)…
Assurément pour les exploitants éleveurs qui font le voyage depuis les départements, « il faut avoir les reins solides » - ce qui n’est pas le cas pour beaucoup – ainsi que pour les autres exposants qui vendent leurs produits, les restaurateurs…
À titre de comparaison, au salon du livre qui se tient trois semaines plus tard, si l’emplacement coûte 800 euro pour les petits éditeurs – stand de trois mètres carrés - ce coût peut aller jusqu’à 20 000 euro pour des géants de l’édition ayant besoin d’un vaste emplacement…
Verra-t-on aux JT de la télé, comme chaque année (un « rituel »)… Quelques uns de nos Élus, peronnalités influantes, dirigeants de partis politiques… Et président de la république… « tapototer » la tête de la vache, ou prendre dans ses bras le joli petit agneau, le porcelet couinant, voire la grosse poule Sussex pondeuse ? (rire)…
Lorsque se clôt le salon de l’agriculture, se sont les éleveurs et les exposants qui « font le ménage » et donc nettoient, récurent, désinfectent, rangent… Et non pas des agents d’entretien de la municipalité parisienne… Il y a lieu de s’interroger sur le coût exorbitant d’un emplacement durant 9 jours !
-
Vivre en 2023
- Par guy sembic
- Le 01/03/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… C’est chaque jour pour des millions de gens en France et partout dans le monde, un « parcours du combattant », une course contre la montre…
Dans cette France de 89 députés du Rassemblement National, de 245 députés des partis de la majorité, de 131 députés de la NUPES, de 61 députés des Républicains, et de 22 députés « divers gauche »… Qui, soit dit en passant ont à peine obtenu un peu plus de la moitié des voix des électeurs…
Dans cette France des « grandes réformes et orientations socio-économiques », bouffée par l’Europe de Bruxelles (heureusement si l’on peut dire il y a l’Europe de Strasbourg mais dont le Pouvoir est moindre que celui de Bruxelles), vassale des États Unis d’Amérique, prise dans les serres d’une mondialisation qui a cessé d’être « heureuse » et s’est fracturée et dans laquelle ce sont les Chinois qui mènent le jeu…
Et, à deux mille kilomètres de la France, Poutine, le broyeur de l’Ukraine, pourfendeur des démocraties occidentales décadentes selon lui, ses généraux et ses indéfectibles oligarques pour la plupart d’entre eux anciens du KGB du temps des Soviets et de l’URSS…
Et, à nos portes, et, dans nos esprits formatés, les réactiveurs d’une « guerre froide » fourbissant des armes nucléaires dites « de dissuasion » mais qui, sur les rampes de lancement, depuis des porte-avions et des sous-marins, sont prêtes à être lancées à tout moment…
Le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui avance non plus en catimini mais en bottes à clous, en infanteries dotés d’appareils technologiques bardés de numérique et d’intelligence artificielle, en chars d’assaut, en drones et en cyborgs…
Pourquoi croyez-vous qu’en dépit de tous les traités et de toutes les conventions (Paix, désarmement, droits humains), on continue de fourbir, de multiplier, de perfectionner autant d’armes nucléaires et autres à grande capacité de destruction ?
… Dans cette course contre la montre sur fond de vie chère, de précarité, de difficultés au quotidien, de chacun, en France et ailleurs – mais surtout dans les « pays pauvres »… Sont au rendez-vous de gigantesques incendies, des inondations, des coups de vent en tornade, tempêtes, cyclones, typhons, aussi subits que dévastateurs, des sècheresses, des étés brûlants…
Les émerveillements se sont décolorés sous le lessivage du consommable, du loisirable, du jouissage, du profitage, tout cela dans la hâte, dans l’immédiateté, dans le paraître, dans un individualisme forcené… Pour ceux et celles de ce monde, d’en France et d’ailleurs, que les calamités n’ont pas atteints, « réservoirs de consommateurs » qu’ils sont pour les Géants de l’économie de marché…
Les étonnements, les questionnements, les résistances, se sont laissé broyer sous la presse de l’indifférence et du silence…
Contre le parcours du combattant et les obstacles qui le jalonnent, l’on fait encore de longues marches par milliers dans les rues… Mais l’on ne veut surtout pas devoir changer ses habitudes, ni son mode d’existence…
L’on apprend aux enfants, par le jeu, ce qu’il y a lieu de savoir ; et, fous de télé et de consoles de jeux, à dix ans abonnés à TiK ToK, à Instagram et à Facebook ; fils et filles qu’ils sont, encore en environnement sécurisé, protégé, aseptisé… Du moins pour un certain nombre d’entre eux qui iront jusqu’à BAC plus 3, 4 ou 5…
Quelques uns d’entre nous – pas forcément des « vieux » ou des « rassis » - se réfugient et se barricadent dans une « nostalgie de ce qui autrefois a été », « chiante à crever » de morale, de carotte et de bâton, alors que d’autres sont tournés vers l’avenir mais papillonnent lentement brûlés dans l’éclat lumineux des lampes halogènes…
-
Printemps des poètes
- Par guy sembic
- Le 28/02/2023
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… De cette 25 ème édition du Printemps des poètes, du 11 au 27 mars 2023, « je n’en ai point vu le bout du pif ni le bout de la queue en l’air d’un chat » dans les médias d’information, presse régionale et locale, audiovisuel, et je n’ai pas eu connaissance non plus de manifestations (spectacles, soirées, concours, etc.)… Par affichettes, annonces, par des associations, des municipalités…
Pas possible, je dois être miraud, complètement miraud ! … Si info il y a eu lieu !
Quoiqu’il en soit depuis plus de dix ans, ce printemps des poètes à chaque fois, je le loupe, n’en ayant « connu la couleur » que dans les années 1999 à 2006, où, y participant, je « croyais dur comme fer » que peut-être j’allais gagner quelque prix (c’est arrivé en 1999)…
Petite anecdote :
En 2008 une personne avec laquelle je communiquais dans un forum du Net, que j’avais rencontrée et invitée un dimanche chez moi, participa en compagnie d’autres personnes d’une association locale « interactive » (théâtre, musique, lecture, productions artistiques) à une « soirée poésie » dans le cadre du printemps des poètes, où je m’étais rendu (il était prévu lors de cette soirée, de lire des textes à voix haute)…
Nous étions une trentaine de participants…
Cette personne durant toute la soirée, prit en quelque sorte possession de l’auditoire, de telle sorte que, sur les trente participants et participantes assemblés, ayant prévu la plupart d’entre eux, de lire des textes « de leur cru », c’est à peine si deux ou trois ont pu faire écouter leur texte, un seul…
Bien des années plus tard, un beau jour, en réponse à un message que j’avais adressé à cette personne, à la suite d’un effacement de mes productions sur le forum qu’elle administrait, elle m’avait répondu que je squattais beaucoup trop son forum et que j’usai (selon elle) abusivement du pronom « je »… Et s’est montrée assez agressive à mon égard, n’acceptant de recevoir aucune argumentation, ou quelque excuse que ce soit de ma part…
Je me suis alors souvenu de cette soirée poésie où elle avait « royalement dominé » l’assistance en lisant en enfilade ses textes (et dans lesquels soit dit en passant, il y avait quelques « je »)…
J’écrivais, dans ce forum, depuis plus de dix ans et j’y avais mon « coin dédié »… Tout a disparu mais… « ça m’a fait une belle jambe » du fait que je sauvegarde et conserve en fichiers de textes et documents, tout ce que je produis, sur un disque dur externe, sur des clés USB, sur des espaces de stockage en ligne, et même en feuilles A4 imprimées dans des classeurs…
Depuis que cette personne m’a viré de son univers – bon, allez, je révèle la date : c’était le 13 mai 2020 – je me sens « assez mal à l’aise » avec le pronom « je », que j’essaie autant que possible d’éviter d’user… Et « par extension » j’hésite, m’interroge lorsque j’envisage d’écrire un récit à connotation autobiographique ou d’autofiction…