Articles de yugcib

  • l' Histoire

    … Si l’Histoire se doit d’être partiale et objective, de s’en tenir aux faits réels en l’absence de jugement et surtout d’arrangement dans le sens qui convient (pour une majorité d’entre nous selon des valeurs établies et reconnues)…

    Il n’en demeure pas moins que les salauds, les vrais/vrais salauds, qui ont été identifiés, dont on connaît les actes qu’ils ont commis ; sont mémorisés, évoqués dans les livres, dans les écrits, par ce qui est documenté, en tant que tels qu’ils ont été, c’est à dire des salauds, des vrais salauds pour toujours ; et que dans 50 ans, dans 300 ans, dans 1000 ans, ce seront toujours des salauds, des vrais salauds…

     

    Ainsi les Franquistes du temps de la guerre civile espagnole 1936/1939, sont et seront à jamais, des salauds.

    Ainsi les miliciens de 1943/1944, du temps de Pierre Laval et du maréchal Pétain, sont et seront à jamais des salauds.

     

    L’on ne voit nulle part en France, dans aucun village, dans aucune ville, en aucun lieu de commémoration et de mémoire avec célébration annuelle, de stèle, de monument souvenir avec noms gravés, de « miliciens morts dans l’action » (« il ne manquerait plus que ça, si de tels « monuments » existaient, ils seraient une insulte à la France!)…

     

    Les religions ont inventé le Paradis et l’Enfer ; l’Histoire met en évidence une autre sorte de paradis, une autre sorte d’enfer (tous deux éternels), soit pour les morts « pour une juste cause » le souvenir commémoratif et la mémoire, l’évocation du courage, du sacrifice, du combat pour la liberté, pour la défense de leur pays, de leurs familles ; soit pour les morts qui furent de vrais salauds, le souvenir et l’évocation des actes de barbarie, des crimes et des violences qu’ils ont commis…

     

    Ce qui est surprenant, pour ainsi dire aberrant, c’est que les vrais salauds de leur vivant, ayant conscience de leur « salopardise » et délibérement des vrais salauds, puissent ne pas penser que dans 50, dans 100, dans 300 ans, dans 1000 ans, ils seront toujours vus en tant que vrais salauds, sachant que l’Histoire les précipite dans l’enfer (l’ « enfer » de l’Histoire)…

    Un « Dieu » qui existerait, que penserait-il de cela ? Serait-il « quand même/quand même » pour le pardon ? Pour « sauver  quand même » les vrais salauds ? Ben merde alors ! Un tel « Dieu » j’en veux pas !

     

    Finalement, le « vrai Dieu » c’est la loi du cosmos, de la nature, de la mécanique du vivant, loi de relation, de cause à effet, de symbiose, d’association, d’assemblage, d’opposition, de lutte pour la vie, de « solidarité  naturelle, nécessaire et occasionelle entre êtres d’une espèce menacée par un événement mettant en cause l’existence de cette espèce (ou d’un groupe dans cette espèce)… Et, dans cette loi là, du cosmos, de la nature, il y a de l’élimination nécessaire, inhérente à la mécanique de la vie, de ce qui est indésirable, dangereux…

    Les Franquistes de la guerre civile espagnole, les miliciens de Laval et de Pétain, étaient « à « éliminer »…

     

    … Dans le film « Lacombe Lucien », réalisé par Louis Malle en 1974 ; qui raconte la vie au quotidien en 1944 d’un jeune milicien en Dordogne, il y a une image très évocatrice et très parlante, très significative de la personnalité de ce jeune Lucien, lorsque ce dernier, adolescent de 10/12 ans environ, tue par plaisir manifeste (détail de l’expression de son visage au moment du fait) avec un lance pierre, un oiseau posé sur une branche…

    Un tel jeune dans un tel acte, ne peut, adulte, devenir ce que l’on appelle « une belle personne » ; aussi n’est – ce point étonnant, que ce Lucien Lacombe se soit laissé entraîner par l’occupant siégeant dans un château, pour être enrôlé dans la police allemande…

     

     

     

  • Des "kilo vues" ?

    … « Pour ma gouverne » et « à côté de la plaque par rapport à ce qui DOIT se savoir », expliquez moi ce que veut dire, dans « Réels et vidéo courtes » en bas à gauche de l’image à voir, écrit en blanc : « 789 K, 79 K, 1,6 M ( précédé d’un petit triangle pointe à droite ) ?

     

    Ces « K » est-ce que c’est des « kilo vues » ? Ces « M » est-ce que c’est des « mégatonnes de vues » ?

     

    Ça me pèle, ces « Réels et vidéo courtes » ! Et ces « kilo vues » !

     

    Ah, j’en vois une dans la liste en cliquant sur la flèche pour « suivante » , où on lit « 0 » sans K ni M

     

    Est-ce que les « kilo vues » ça remplace le Goncourt, le Nobel, le Fémina, le Renaudot, le Médicis ? Ou encore les cent mille exemplaires vendus du dernier roman de terroir à succès ?

     

    Finalement, ces « putains de kilo vues », c’est ça, aujourd’hui, la « Référence », le « Diplôme » !

     

    Tiens, et pourquoi, tant qu’à faire, on définirait pas sur la Toile, sur Instagram, Facebook, Twitter, Tik Tok… Au contraire ou par opposition aux « K » et aux « M » … « KMe », « MMe » ? (kilo merde, Mégatonne de merde) ? - rire… Rire iconoclaste et insolent !

     

     

  • Une idée pour un film de fiction horreur épouvante

    … Résumé :

     

    Des commandos terroristes lourdement armés, de fusils d’assaut, de mitrailleuses, de lance roquettes, de grenades, de lance missiles portatifs, en unités de combattants aguerris, bien organisés, très mobiles et opérant en réseaux, décident de se « spécialiser » dans l’attaque de chasses à courre…

    Sur le terrain où de déroulent des chasses à courre, avec meutes de chiens, cavaliers, rabatteurs ; en forêts dans de vastes domaines privés, ou en des lieux de chasse louée ; des guetteurs sont postés, munis de téléphones portables afin de renseigner les unités de combattants sur les mouvements, les déplacements des chasseurs à cheval, des rabatteurs, de la meute…

    Au moment jugé opportun, les combattants, encerclant à distance sans avoir été repérés, la totalité de la chasse regroupée pour l’hallali, « passent à l’action »…

     

    Dans un premier temps, le cerf traqué ayant réussi à semer la horde de chiens à ses trousses, atteint une large rivière, saute dans l’eau et se met à nager vigoureusement vers l’autre rive. Mais un tireur embusqué, de l’autre côté, derrière un talus broussailleux, s’apprête à faire feu sur le cerf. Avant qu’il appuie sur la détente, voilà – t -il pas que le chasseur embusqué reçoit une balle dans la tête, visé par un tireur d’élite du commando…

     

    Aussitôt après le coup de feu du tireur d’élite, les unités combattantes déterminées mènent l’assaut, depuis quelques centaines de mètres de distance, en lançant grenades, roquettes, engins explosifs, et mitraillant les chasseurs regroupés, ainsi que la meute, les chiens sous l’impact des balles, sont déchiquetés, décapités… Le massacre est complet, il n’y a plus aucun survivant, d’ailleurs les quelques chasseurs encore en vie, blessés, sont achevés d’une balle dans la tête…

    C’est la sixième chasse à courre qui, en la saison, vient de subir l’attaque de ces commandos terroristes anti chasse à courre…

     

    … Je ne suis pas « fondamentalement » anti chasse anti chasseurs… S’il n’y avait pas de chasseurs, il n’y aurait pas de battues pour éliminier des sangliers… Je suis « pour » les battues contre les sangliers, n’ayant aucune compassion pour cet animal qu’est le sanglier…

     

    Si, au cours d’une chasse proche de chez moi (j’habite une maison entourée de champs et de prés, non loin d’une forêt à flan de montagne) je vois un marcassin ou un jeune sanglier égaré, poursuivi par des chasseurs, et cherchant à trouver refuge ; je ne ferai rien, rien de rien pour le soustraire au sort qui l’attend, ce marcassin ou ce jeune sanglier égaré…

     

    Ma non adhésion à la pratique de la chasse se traduit, ni plus ni moins, par le fait que je n’ai jamais de ma vie, tenu en main un fusil de chasse, ni jamais non plus, accompagné des chasseurs…

    En revanche, en ce qui concerne la chasse à courre, là, je suis « archi contre » et je conspue les gens qui « trouvent qu’il y a de la noblesse » dans la pratique de la chasse à courre…

    Merde alors, quelle « noblesse » ? De la barbarie, oui ; de la barbarie « civilisée » de « riches à crever » qui voient là, dans cette pratique, un « grand exercice » de bravoure, avec des « codes », toute une « culture », tout un « art de vivre »… Et qui inspire des écrivains, des auteurs, des artistes peintres, « cynégétiques » !

     

    N’est pas né (e) celui ou celle qui m’offrira pour mon anniversaire, un « beau bouquin » sur l’art de la chasse à courre… Ou, soit dit en passant, sur la tauromachie !

     

  • "Se faire des nœuds au cerveau" n'est pas "dans l'air du temps"

    … Sauf que, « dans l’air du temps , s’invite ce que l’on pourrait comparer à des micro climats très localisés et épars… Que les « météologues officiels », connaissant leur existence, n’en font point état dans leurs bulletins…

     

    … « Des nœuds au cerveau », certes, dans la société d’aujourd’hui notamment, où l’on « fait dans le bref », voire dans le « raccourci », dans l’immédiatement accessible, dans la facilité, dans le « scoop du jour », dans (souvent) ce qui rejoint l’opinion générale majoritaire, dans ce qu’il est « convenu de penser et d’exprimer », dans l’effet d’émotion (qui fait sortir les mouchoirs ou au contraire suscite de la colère ou du rejet), dans le « rapide à lire » (donc dès que ça dépasse 15 lignes c’est illisible)… Des « nœuds au cerveau » donc, on n’aime guère s’en faire – ou alors « à la limite » il faut que les nœuds soient aisément défaisables…

     

    Est-ce que, cependant, les « questions essentielles » relatives au sens de la vie, de nos vies, allant dans le sens de la relation humaine ; dans le sens des aspirations de chacun, de ce qui motive et passionne des personnes de notre connaissance  ; est-ce que les questions que quasiment personne ne pose (et qui, lorsqu’elles sont posées, surprennent ou dérangent)… Sont des « nœuds au cerveau » lorsqu’on se les pose ou lorsque un tel, une telle, se risque à nous les poser ?

     

    « Il se trouve » que les « questions essentielles » sont souvent des questions difficiles… Et qu’il est vrai que les questions d’un ordre disons « plus pragmatique » (relatives au quotidien de vie) ; sont celles, ces questions, qui emplissent l’espace de communication et d’échanges, à 90 % …

     

     

     

  • Sans filtre, le film

    Sans Filtre, film réalisé par Ruben Östlund, Palme d’Or au Festival de Cannes 2022

     

    … Après avoir vu ce film de plus de deux heures, plus que jamais je déteste et déconsidère totalement cette caste de très gros possédants, dominants, et grands dirigeants PDG de multinationales et décideurs dans les secteurs de l’économie ; d’acteurs très en vue de la Mode, de personnages déjantés, immoraux, arrogants… Et tout ce qui gravite autour de ces personnages exécrables, tous d’un cynisme et d’un égoïsme fulgurant…

    Ce qui est montré dans ce film n’est absolument pas du cliché, c’est la pure vérité ! Cette racaille ultra friquée est comme un cancer vache qui détruit le grand corps de la société…

     

    … Mais il faut dire aussi que …

    ... "En gros" ou "pour faire simple", les Gros (les Très Gros je précise) dominateurs possédants prédateurs, sont soutenus et maintenus par les "demi et quart de gros voire les petits gros sinon même les petits qui font les gros comme le paon fait  la roue...

    Les "demi et quart de gros" sont légions, des légions de surcroît "boostées" par les petits gros et par les petits qui font les gros alors qu'ils ont le ventre plat - ce qui ne les empêche pas d'avoir assez d'estomac, les petits gros,  pour avaler ce que la société de consommation "caviard"homardise" et "accessibilise" à l'excès .

     

     

  • Absence ou silence

    … Un moyen « efficace » - mais c’est à voir – de faire comprendre l’importance de notre présence, c’est de nous absenter…

     

    Il n’est pas sûr du tout, que « faire silence » ou s’absenter en ne disant rien, en n’écrivant rien, soit « remarqué »… Notamment sur la Toile, sur les réseaux sociaux, sur « là où tout le monde va »… Parce que dans le réel de la vie au quotidien, dans un environnement de relation réel, il n’en est pas tout à fait de même… Quoique…

    Ainsi peuvent passer des jours sans rien d’exprimé, à la suite d’autres jours « féconds » en productions diffusées… Des jours, d’ailleurs, où sans interruption foisonnent, se superposent, s’entassent, tout ce qui s’exprime, « s’existe » des uns et des autres, sur la Toile…

     

    L’absence ou le silence n’est pas « un petit caillou blanc, bleu ou gris, jeté sur le chemin, comme est jeté ce qui est dit ou écrit à la vue de tous…

     

    Ce qui est sûr, vraiment sûr, c’est que l’absence, c’est que le silence, relativise l’importance de notre présence, et même la dilue…

    Et que se soucier de savoir – alors même que l’on ne le saura jamais – comment sera perçu notre absence, notre silence ; cela fait le même effet que d’ « avaler de travers »…

     

    Cela dit, il est « à peu près certain » que notre absence, que notre silence, est remarqué par ceux et celles qui attendent (ou suivent) ce que l’on va exprimer… Sous réserve cependant, de ce que l’on pourrait appeler , de « conditions de variabilité » qui surviennent…

     

    S’absenter, « faire silence », délibérément, c’est vain, c’est en quelque sorte un « suicide momentané sans mourir qui voudrait prouver que… mais qui ne prouve rien et qui est inutile…

    Provoquer, iconoclaster, « faire un bras d’honneur », c’est peut-être « préférable » dans la mesure où cela force la réaction… Sauf que la réaction assez souvent, elle ne se manifeste pas…

     

     

     

  • La vie est-elle jeune ou vieille ?

    … Sont déjà des vieux ou des vieilles, ceux et celles de nos descendants, dans 30,50,100 ans, dans 1000 ans ou dans un million d’années, qui viendront, précédés qu’ils seront par les nés avant eux ; au « regard » -ou à ce qui s’apparente au regard… du cosmos…

     

    Sont jeunes tous ceux et celles qui ne sont pas encore venus et viendront réellement, parce qu’ils auront été conçus et naîtront vivants… Et plus jeunes encore – mais alors quel est le sens de « jeunes » - plus « jeunes » donc, ceux et celles qui ne viendront jamais ni dans 30,50 ou 100 ans ni dans 1000 ans ni dans un million d’années, parcequ’ils n’auront pas été conçus…

     

    À vrai dire, au « regard » du cosmos, les vieux et les jeunes, qu’ils viennent ou ne viennent jamais ; ou qu’ils soient oui ou non venus en tant – on va dire – que particules élémentaires d’énergie et de matière mêlées puis amalgamées en êtres vivants ( dont des humains ), ne sont et ne seront jamais, n’ont pas été… Ni vieux ni jeunes…

     

    La Création selon la Bible est un « projet cosmique dans un ordre cosmique », un ordre qui est lui – même un projet, mais un projet dont la dimension échappe à l’intelligence humaine.

     

    Le « projet » c’est la Terre et le ciel au dessus de la Terre, le Soleil, les planètes, les étoiles, les galaxies ; c’est tout ce qui est au-delà de la Terre et du ciel, et tout ce qui, de la lumière et de la poussière mêlées, ou de l’énergie et des particules de matière mêlées, devient de la vie…

     

    Le « projet » est au-delà de ce que les astrophysiciens appellent « la surface de dernière diffusion » distante de 13 milliards d’années lumière, une sorte d’enveloppe entourant un univers sphérique, visible au télescope Hubble…

    Mais le nouveau télescope James Webb, qui lui « voit » au-delà de la « surface de dernière diffusion » n’a pas vu pour autant le commencement du projet…

     

    La sphère univers dont l’extension depuis le big bang  bute  sur la surface de dernière diffusion dont la vue nous parvient dans le télescope Hubble, bute en fait, non pas comme sur une sorte de paroi qui serait un mur sphérique dont on parviendrait à déterminer la surface incommensurable, mais comme sur l’intérieur d’une sorte de « trou abîme » ou de « trou matrice » (un trou en quelque sorte, « gestataire du Projet »)…

     

    Peut-être que la physique quantique des particules de matière et d’énergie, dont les lois sont différentes de celles de la physique de la réalité observable… Ouvre – t -elle une porte …

     

    La vie n’est ni jeune ni vieille.

    La vie est autant d’un très bref instant de l’ordre – on va dire – de la nano seconde, que du milliard d’années pour ne pas dire éternelle…

    La vie n’a – à la limite- que du présent étendu dans de l’espace (mais du présent selon la perception que nous avons en tant qu’humains, du temps)…

    La vie n’a pas d’hier, pas de demain…

    … Hier et demain et, à plus forte raison, avant-hier et après demain, n’existent que pour les humains.

    Dans la vie d’un être vivant entre sa naissance et sa disparition, il y a ce qui précède un moment de la vie de cet être vivant, et ce qui suit un moment de la vie de cet être vivant, cela est évident… « Hier » est donc ce qui précède, « demain » est donc ce qui suit.

    Ce qui précède et ce qui suit, pour un être non humain, ne peut par cet être non humain, être situé dans le temps…

     

     

     

     

  • Grandes réunions familiales

    … Ces grandes réunions familiales dans lesquelles sont présentes trois générations (pas quatre puisque la quatrième, celle « d’en haut », est en EHPAD ou en « Village Alzheimer »), pour fêter ses 70 ans – ou 80 – ou encore ses 40 ans de mariage… Ne ressemblent plus à rien, dans le monde d’aujourd’hui, de familles « recomposées » ou dont les membres de chacune des trois générations, ne se rencontrent qu’une fois tous les 10 ans (ou pour ainsi dire jamais) tous dispersés aux quatre coins de la France ou « de par le monde à l’autre bout de la planète », dont les destinées, les « parcours de vie » sont très différents, parfois « atypiques » ou « accidentés » - mais qui le sait ?…

    Et pourtant ces grandes réunions familiales « ont le vent en poupe » - c’est quasiment une « mode »…

    Mais quelle en est la réalité, au jour où elles se font, ces grandes réunions, ce jour où elles rassemblent trois générations, autour d’un repas qui dure 4 heures… Avec « par tradition » -et comme si « cela coulait de source » tant cela paraît évident, logique… La table des jeunes – parfois séparée d’un mètre ou deux – de la table des deux autres générations qui, il faut le dire, chacune de ces deux autres générations, se regroupe en « petites communautés » soit d’affinités, soit de mêmes « dadas » ou de mêmes préoccupations…

    Il n’ y a jamais, dans ces grandes réunions familiales, de relation de communication et de partage, d’apport des uns aux autres, de motivation à découvrir l’autre, les autres ; à « mieux connaître chacun de ces autres », tout cela dans un courant qui relie les générations…

    Les conversations « entre soi » - c’est à dire entre personnes formant de petites communautés – tournent en général autour de recettes de cuisine, de souvenirs de voyages ou de croisière, de jardinage, de chasse ou de pêche, de banalités, de problèmes purement techniques à propos d’utilisation de tel ou tel appareil nouveau, de difficultés de la vie au quotidien… Quand ce n’est pas de la « politicaille » ou « le monde qui va mal - la météo etc. » …

    Et les jeunes – ceux qui ne sont plus des enfants ou des pré-adolescents mais de grands ados voire de jeunes adultes « faisant des études » (qui ne sont pas à la table des gosses)… Sans cesse pianotant sur leur smartphone – leur story sur Facebook, l’événement du jour montré aux copains de la liste d’« amis », ou des échanges de SMS par séries répétitives, ou des jeux vidéo, interminables…

    Ils se foutent bien complètement, ces jeunots, du vieux tonton ou du vieux cousin, de ce qui le passionne, le motive, emplit le plus clair de son temps, de ce vieux cousin ou de ce vieux tonton qui - comme on dit- « sait beaucoup de choses »…

    … Oui ils n’en ont « rien, absolument rien à foutre » du vieux tonton, du vieux cousin, dont ils sont à mille lieues éloignés et superbement, « zappinablement » indifférents !

    Parlons en oui, de ces grandes réunions familiales, censées être de grands événements dont on se souviendra toute sa vie (ce qui nous reste de vie à vivre)…

    Un grand pipi dans un grand violon !… Même l’odeur du pipi ne reste pas dans la caisse du violon lorsque dans l’air brûlant de l’été, le pipi s’est évaporé…

    Eh, tiens, si l’on y pissait réellement, dans le violon, au vu et su de tout le monde, là où, de ci de là, deux ou trois violonistes « égarés », porteraient sur le pisseur, un regard aussi grave qu’interrogatif ; un regard « pas forcément assassin » ? …

     

     

    NOTE :

     

    Suggestion pour un devoir de composition française, d’une classe de troisième de collège :

     

    Racontez le jour où votre papy a fêté ses 70 ans en invitant toute la famille autour d’une grande table.

     

    (L’un des élèves de la classe commence ainsi son récit : « Mon papy que je n’appelle ni papy ni papé, mais par son prénom, et avec lequel je fais de grandes marches à pied dans la campagne, qui est âgé de 69 ans, me dit alors que l’on parlait de mariages, d’enterrements et de baptêmes, de noces d’or… Qu’il ne fêtera pas l’an prochain ses 70 ans, comme le tonton Joachim ou la tata Jacqueline »… )

     

     

  • Ovnis et autres "apparitions" dans le ciel

    Ovni

    … Je n’ai de ma vie jamais cru (seulement parfois, cependant, porté un regard interrogatif) aux « soucoupes volantes » et autres « machines » venues de l’Espace, de quelque lointaine planète…

    Ce « genre d’image » est tout à fait représentatif de la vision que les humains peuvent avoir, d’une arrivée d’extraterrestres se déplaçant dans le cosmos, en des « vaisseaux spatiaux » de haute technologie supérieure à notre technologie…

    De la pure fiction !

    Sans doute en vérité, dans une réalité qui nous est inaccessible, d’une « technologie » si l’on veut, dont nous n’avons pas idée ; si cela est, si cela a été, si cela sera… Ce n’est pas comme ce que l’on voit sur cette image…

    Juste une réflexion sur l’inconnu :

    Quand un Sapiens de l’an – 31228 s’est trouvé en face de la mer d’Okhostk entre Kamchatka et le nord du Japon, « pensif » sur une plage de galets ; a – t – il imaginé qu’au delà de la ligne d’horizon la mer pouvait toucher une autre terre (peut-être et même sans doute, oui, l’a – t -il imaginé)…

    Et, capable qu’il devait être de naviguer sur des troncs d’arbres évidés le long de la côte, a – t – il imaginé qu’en plaçant une voile confectionnée en peau de mammouth au milieu du tronc évidé, il pouvait prendre le risque de s’aventurer au-delà d’une ligne d’horizon dont il n’avait aucune idée de ce qu’il y avait derrière ?

    À cette époque là, pour naviguer éloigné de la côte, au-delà de la ligne d’horizon, il aurait fallu avoir une connaissance de l’environnement éloigné, et comment alors une telle connaissance aurait-elle pu être acquise ? Intuitive, instinctive, génétiquement programmée (comme par exemple pour les oies sauvages qui migrent entre les deux cercles polaires) ?

     

     

  • Les dinosaures

    … Ce n’est pourtant pas dans ma culture, que de « faire dans le préjugé »…

    Néanmoins j’ai dans l’idée que jeudi soir le 27 octobre sur France 5 à 21h, ceux et celles d’entre vous qui n’ont pas regardé « le temps des dinosaures » sont ceux et celles que les dinosaures « bassinent » ainsi d’ailleurs que les planètes lointaines, les galaxies, les origines de l’univers, la préhistoire, les australopithèques et Néandertal…

    Sans doute dans leur enfance, surtout s’ils et elles n’ont pas été « particulièrement bons à l’école » (juste ce qu’il faut sans plus), et d’autant plus si leurs parents, leur mère notamment, se rendait souvent à la messe le dimanche, ont-ils et elles reçu cette « éducation cardinale » où le catéchisme est un « passage obligé », où les « valeurs traditionnelles et ancestrales » soutenues par des « modèles prêts à penser » (et à croire), ont imprégné dans leur cervelle le contenu de ces « modèles prêts à penser – et à croire… Desquels les dinosaures, les origines de l’univers, les australopithèques et Néandertal sont à mille lieux de leur culture…

    « Par chance » -si l’on peut dire – (rire) … Il y a pour eux les storie’s sur Facebook… Et pour ceux et celles qu’internet n’a guère convaincu ou sont passés à côté d’internet ; il y a les « romans de terroir » bien gentillets où l’on sort quand même les mouchoirs dès que « ça se corse tant soit peu quand la chienne du monde se met à montrer les dents » …

    Je remercie mes chers parents – que depuis mes 36 ans en 1984 je n’ai plus – de ne pas m’avoir envoyé au catéchisme, de m’avoir mis à l’école publique ; je remercie mes maîtres d’école en blouse grise qui, avant qu’on entre en classe, inscrivaient à la craie blanche d’une belle écriture calligraphiée, la date en haut du tableau noir… Et, en dépit des zéros répétitifs qu’ils me mettaient en conduite, lisaient mes rédacs à toute la classe, et m’encourageaient à persévérer dans ma passion pour les « leçons de choses » (et la géographie)…

     

  • Le scoop du du jour à la mode du monde actuel

    … Il se trouve qu’à mon sens, 90 % des « scoops du jour » sur les réseaux sociaux, n’en sont pas le moins du monde ! (Autant dire de banalités, de cocoricos et d’effets d’image et de verbe) …

    Mais par bonheur dans ce « grand Han de Heurts » qu’est devenu la communication instantanée immédiatement accessible et visible ; la page générale de Facebook liée à ma page personnelle, lorsque je la fais défiler, « dimensionne » si je puis dire, « un peu différemment » les « scoops du jour » dans la mesure où ce qui est produit et se succède tout au long de la page, actualisé d’heure en heure, retient mon attention…

     

  • Pensée du jour, vendredi 28 octobre

    … Être athée – à mon sens – ce n’est pas forcément ne pas croire en Dieu mais plus exactement – toujours à mon sens - « ne pas croire au Dieu des religions »…

    J’ai toujours pensé que la Science (connaissance de la vie, de la Terre et de l’Univers) « pouvait être compatible avec la croyance en Dieu » … (Mais c’est là, une question difficile et qui porte à interrogation)… Je le crois encore plus à mesure d’une acquisition de connaissances après recherches et découvertes, qui augmente et nous rapproche de la réalité de nos origines, une réalité qui nous échappe encore – et dont nous ne finirons pas de nous rapprocher…

    C’est vrai, qu’avec un « modèle » (celui de la Genèse de la Bible, celui du Coran ou de la Torah) « c’est bien plus simple » ! … Mais… Que d’interprétations, que de lectures, dans un sens ou dans un autre qui « arrange » !

     

  • Une histoire des civilisations

    Une histoire des civilisations

    … Sous la direction de Jean Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp ; comment l’archéologie bouleverse nos connaissances, 1er tirage 2018, 589 pages avec illustrations, documents, images, photos ; 32 euros…

     

    De tous les ouvrages que j’ai lus, relatifs à l’histoire des civilisations, c’est le plus sérieux, le plus fiable, et le plus actualisé en regard des connaissances en la matière et des plus récentes découvertes…

    De surcroît, par comparaison avec d’autres ouvrages traitant d’histoire de civilisations, nous sommes là dans une vision scientifique, c’est à dire que très peu de place est accordée aux mythes, aux légendes, aux représentations, symboles, objets de culte, et autres « sorcelleries ou magies » et de tout ce qui fonde l’imaginaire des peuples à propos de leurs origines…

     

    De toute l’Histoire humaine depuis les plus lointaines origines, c’est la préhistoire (jusqu’à la fin du Paléolithique Supérieur il y a de cela environ douze mille ans) qui est la période la plus longue mais aussi et surtout la plus complexe, la plus difficile à étudier… Et cela pour une raison essentielle : les sites explorés, bien que de plus en plus nombreux aujourd’hui, sont encore très sporadiques, et toujours en petit nombre, disséminés en Afrique de l’Est et du Sud, au Moyen Orient, dans les Balkans et le long d’un axe en gros, du centre sud de l’Europe jusqu’en Chine en passant par le sous continent Indien, l’Indonésie… En ce qui concerne les découvertes d’ossements, de crânes, d’objets en pierre taillée datant d’époques où Erectus, puis Néandertal et Sapiens étaient présents en Eurasie…

     

    Il y a dans le fait que Sapiens, après la disparition d’Erectus (Erectus et associés) il y a 150 000 ans (Erectus a tout de même occupé la « scène du monde » durant près de 2 millions d’années) et après la disparition des Néandertaliens il y a 25/30 mille ans ; soit depuis – 25 000, le seul représentant du genre Homo… Un sujet d’interrogation, de quoi nous interpeler…

     

    Plus on « remonte dans le temps » jusqu’aux Australopithèques et aux Paranthropes, et plus la diversité des « genres » ou « sortes de familles » ou « espèces d’hominines » est importante, et cette diversité décroît considérablement à partir de l’arrivée d’Erectus, de telle sorte que vers -150 000, Sapiens présent depuis -195 000 « voisine » avec Erectus durant presque 50 000 ans, en Afrique et en Eurasie ; et « voisine » également avec Néandertal ( en Europe ) entre -45 000 et – 25/30 000…

    L’archéologie demeure dépendante du nombre de sites explorés, ce qui implique une somme de connaissances acquises encore très fragmentaire et forcément incomplète, et des découvertes à venir qui viendront certainement bousculer voire infirmer tout ce qui est acquis…

     

    C’est à partir de l’écriture (à l’origine des signes) qu’a pu se conserver le document et donc le texte , le récit, et qu’en conséquence l’Histoire peut être mieux connue.

    Par exemple dans le « monde Égéen » ( de -3000 à -1200) avec Mycènes et la Grèce continentale, l’Egypte des Pharaons, le royaume Hittite (Anatolie), l’empire du Mitanni (nord de L’Irak et Syrie actuels) et l’empire Babylonien ( entre le Tigre et l’Euphrate l’Irak actuel) – les cinq « grandes puissances » de l’époque - il existait pour le commerce, les échanges, l’art, la littérature, la transmission des savoirs, une langue commune parlée et surtout écrite : l’Akkadien (des milliers de tablettes d’argile découvertes lors de fouilles, dans tout l’espace du monde Égéen, sur lesquelles les textes sont rédigés en Akkadien)…

     

    Ce sont – mais pas seulement – les différentes et successives techniques de la taille de la pierre, qui ont – en partie – déterminé l’évolution de l’intelligence (capacités cognitives) chez les Hominines…

    L’on a longtemps cru que seules, les espèces du genre Homo (Habilis, Ergaster, Erectus, et à plus forte raison Néandertal et Sapiens, avaient la capacité d’élaborer des techniques de taille de la pierre et cela dans une intention manifeste…

    Il a été prouvé récemment, que, lors de découvertes de bifaces, en Afrique, des Australopithèques et des Paranthropes, avant Habilis, Ergaster et Erectus, ont été capables de tailler des pierres qu’ils avaient préalablement choisies, dans une intention manifeste… Ce que ne font pas les grands singes, les gorilles, les chimpanzés et ne faisaient pas leurs ancêtres primates non Hominines, qui eux, utilisaient des galets, des cailloux, des pierres, par opportunité, sans aucun travail effectué sur ces pierres…

    Mais en ce qui concerne des objets fabriqués, ou des représentations imagées (peintures sur des parois de caverne), seuls les Sapiens (et dans une certaine mesure les Néandertaliens) se sont exercé à ce qu’il est convenu d’appeler l’art figuratif (Pariétal et mobilier) …

     

    L’âge de la pierre taillée, qui commence avec les Australopithèques et les Paranthropes, finit (en plusieurs millénaires) avec l’âge du Bronze dont l’apogée de cet âge se situe entre – 3000 et – 1400 « premier âge du fer ».

    L’âge de la pierre taillée se succède en plusieurs cultures successives, la plus ancienne étant l’Oldowayen caractérisé par des techniques de taille très rudimentaires , suivie par l’Acheuléen (technique de taille plus élaborée)…

    L’Oldowayen est présent en Afrique et en Eurasie, mais l’Acheuléen en Eurasie avec l’arrivée de Sapiens en Europe et ces sont ces deux cultures qui précèdent les cultures suivantes nettement plus élaborées avec l’Aurignacien (-39000/-30000) puis le Gravettien (-28 000/-23000) puis le Solutréen (-22000/-17000) et enfin « le summum » avec le Magdalénien ( -16000/fin du Paléolithique Supérieur début du Néolithique)…

     

    Les Aurignaciens (des Sapiens) n’étaient pas « si rudes que ça » il faut croire, puisqu’ils ont réalisé des peintures sur parois de cavernes, au charbon de bois, de Rhinocéros (grotte de Chauvet, Ardèche, datation -36000)…

     

     

  • Vu sur Facebook

    … Sur l’une de mes trois autres pages de Facebook, qui ne sont pas l’une ou l’autre ma page principale que j’ai, elle, créée en août 2008… Les trois autres pages, dont « Guy Sembic  anecdotes souvenirs » sont des pages que j’ai ouvertes par la suite et que je n’alimente qu’épisodiquement…

     

    « Boostez votre publication pour atteindre 368 vues »… 14 euros !

     

    Merde, ça fait « un peu cher » pour 368 vues (ou éventuellement beaucoup plus pour combien?), vues qui ne seront vraisemblablement que de rapides survols sans lecture complète jusqu’au bout !

    Tiens, ça me fait penser à ces « likes » à la tonne, que les uns et les autres catapultent en un clic d’un dixième de seconde, à la vue d’un « scoop du jour » (1 photo ou 1 vidéo suivi d’une « phrasulcule » plus brève qu’un tweet de 140 caractères (il paraît que maintenant, Twitter autorise jusqu’à 250 caractères)…

     

     

  • Obsession

    … Il y a dans la vision que nous avons du passé – ou de l’Histoire telle que nous la connaissons - « quelque chose  d’obsessionnel » se fondant sur la colonisation de l’Afrique et d’autres parties du monde par les Européens…

    Obsession des uns – les colonisés et exploités de jadis du temps des empires coloniaux – ayant accédé depuis les années 1960 à l’indépendance, constitué des nations, des états ; et mettant en avant, de manière ostentatoire et provocante, le « passé colonial »…

    Obsession des autres – les Européens anciens colonisateurs et conquérants – mettant en avant, de manière ostentatoire également, du regret, de la repentance, de la culpabilité en regard de ce qui s’est jadis passé dans les pays colonisés (mais qui, cependant, il faut le dire, mettent aussi en avant l’apport « civilisationnel » de l’entreprise coloniale)…

    Obsession malsaine autant des uns que des autres.

    Si le passé, si l’Histoire, sont une succession de faits, d’événements, d’évolutions culturelles et sociales, de modes de vie et de contextes d’époques, que l’on ne peut nier ou occulter… « Faire entrer de la morale, du jugement, dans l’Histoire telle que l’on la découvre par des écrits, des récits, des documents, des gravures, des images… De la morale dans un sens ou dans un autre par « arrangement » (ou par intérêt)… C’est perpétuer l’Histoire tel un « bouillon de culture » touillé assaisonné et augmenté de nouveaux ingrédients (le « bouillon de culture » se révèle à terme, indigeste et même – et surtout- corrosif, empoisonné)…

    Le temps n’est pas – loin s’en faut – à nous dégager de l’obsession, c’est même l’obsession qui se renforce et qui entretient les crispations, les violences, les haines, les communautarismes exacerbés, ostentatoires et provocants… Ou qui donne ce sentiment à certains, de culpabilité en les affaiblissant, en les poussant à se laisser dominer par renoncement à se défendre, par complaisance au nom de l’écoute et de la considération de l’Autre, complaisance de laquelle émerge de la violence, de la prédation, du saccage…

    Je n’adhère pas à cette vision actuellement dominante, des uns ou des autres, en tel ou tel sens, que nous avons majoritairement, du passé, de l’Histoire…

    Je n’adhère pas au « bouillon de culture en chaudron » touillé et retouillé, et alimenté de nouveaux ingrédients (qui n’ont d’ailleurs rien de si nouveau que ça)…

    Ce n’est pas ainsi que le racisme périra, que LES racismes périront… Avec ce « putain de bouillon de culture qui enflamme nos tripes » !