Articles de yugcib

  • Les Américains

    Americains

    … Ce n’est pas tout à fait cela…

    Ce qui est vrai, de ces visages c’est que ce sont ceux de peuples qui occupaient le continent Américain avant l’arrivée des Européens…

    Vrai, oui, mais dans les siècles, avant le 16 ème, depuis « l’an zéro » on va dire, ou encore, « pour remonter un peu plus loin dans le temps », dans les siècles précédant l’ère Chrétienne du calendrier d’après l’an 1…

     

    … En fait ces personnes dont on voit les visages sur cette image tableau, ont toutes pour ancêtres lointains en très grande majorité, des "homo sapiens" qui, après avoir en dizaines de milliers d'années, traversé en y séjournant, tout le continent eurasiatique, sont passés par le détroit de Béring, accessible sur de la banquise encore présente et assez épaisse (un passage d'environ 70 km), il y a environ 13 à 11 mille ans, à une époque où, depuis la fin de la dernière glaciation, les Magdaléniens de la fin du Paléolithique Supérieur, occupaient l’Europe et une partie du continent Eurasiatique…

     

    Il y a même des ancêtres de ces gens, encore plus anciens, d'environ un peu plus de vingt mille ans avant notre ère, par exemple les Patagons de la Terre de feu, ou des peuplades de vallées situées au sud des Appalaches (des Solutréens du sud ouest européen qui ont traversé l'atlantique nord, d'îlots de banquise en îlots de banquise durant plusieurs années et sont arrivés sur la côte Est de l'Amérique du Nord)... Ils se sont, ces « navigateurs forcés », durant la traversée de l'Atlantique, abrités sous leurs embarcations retournées, sur les glaces flottantes, et se sont nourris d'animaux marins qu'ils ont capturés lors de leurs incursions entre les glaces flottantes...

    Des chercheurs (des archéologues et préhistoriens) ont découvert dans des régions au sud des Appalaches, (Virginie, Caroline du Sud) des pointes de flèches et autres outils en pierre taillée, datés de vingt mille ans, en tous points semblables à ceux de ces outils que fabriquaient les Solutréens d'Europe de l'Ouest et du centre...

     

    Le plus probable est que, lors d’expéditions de Solutréens habitant les régions côtières, à quelques centaines de mètres du rivage (afin de rechercher des poissons) des groupes de 10, 20 d’entre eux se soient perdus, entraînés par des courants marins et, n’ayant pu regagner le rivage, se sont échoués sur des morceaux flottants de banquise (nous étions entre -22 000 et -17000, en période de glaciation dernière époque de la glaciation de Würm, et de la banquise disloquée recouvrait une partie de l’Atlantique nord, jusqu’au niveau des latitudes moyennes)…

     

    Les patagons sont appelés ainsi du fait de leurs grands pieds, observés par les premiers découvreurs colonisateurs Espagnols au 16 ème siècle ; ils ont une morphologie différente de celle des autres amérindiens : leur stature est plus imposante en taille et en musculature (adaptation au climat de ces rudes contrées proches de l’Antarctique, ou bien sont-ils d’origine différente de celle des autres amérindiens venus par le Nord depuis l’Alaska?) L’hypothèse selon laquelle les Patagons seraient des descendants de Solutréens venus depuis la côte Est de l’Amérique du Nord (Solutréens ayant traversé l’Atlantique il y a vingt et un mille ans), est vraisemblable (mais non certaine)…

    Vraisemblable parce que les Patagons, selon certains chercheurs et scientifiques, paléoarchéologues, auraient été présents en Terre de Feu il y a plus de dix mille ans et qu’en conséquence, les amérindiens venus du nord depuis le détroit de Béring et l’Alaska, n’aurait mis alors que 2 à 3 millénaires seulement, à parvenir progressivement jusqu’à l’extrémité sud de l’Amérique (par comparaison, sur des distances de plus de 10 000 km, les Sapiens sortis d’Afrique par « vagues » successives ont mis - pour les derniers arrivés en Eurasie – au moins dix mille ans pour finir d’occuper la totalité du continent Eurasiatique (13 000 km depuis le Portugal et l’Espagne jusqu’au détroit de Béring)… Il est donc difficile d’imaginer que les Amérindiens venus depuis l’Alaska, aient pu « faire aussi vite », 2 ou 3 millénaires seulement, entre – 13000 ou – 11000 et – 10000, le long du continent Américain jusqu’à la Terre de Feu…

     

    Des deux trajectoires générales de passage envisageables, du Nord au Sud de l’Amérique, la plus probable, parce que « mieux réalisable », c’est celle de la côte Ouest de l’Amérique du Nord ( ou encore par les grandes plaines centrales de l’Amérique du Nord) de la traversée de la méso amérique (par le Mexique), puis le long de la côte Ouest de l’Amérique du Sud au pied des Andes, et, au niveau du centre du Chili, un passage par des vallées transversales de la chaîne Andine, donnant sur la Patagonie…

    L’autre trajectoire, par la côte Est de l’Amérique du Sud, Vénézuela, Guyane, Brésil et Argentine, est « moins réalisable » du fait de la traversée du bassin de l’Amazone au nord du Brésil, des bras de fleuve démesurément larges et tumultueux, des terres noyées, de la forêt dense équatoriale, tout cela sur plus d’un millier de kilomètres après l’Oyapock de Guyane…

     

    NOTE :

     

    … Le Grand Voyage des Amérindiens, que j'ai imaginé (et, pour ainsi dire "presque vu de vrai en le suivant", du détroit de Béring à la Terre de Feu... Tout au long de l'écriture de ce texte... "Me fait bien plus rêver" que l'actualité du monde présent faite d'événements dramatiques, de guerres, de storie's de Peoples, de débats politiques, de séries télé et de crisperies communautaristes ! (rire)...

     

     

     

  • Des bénévoles pour les JO de 2024

    … L’appel à des bénévoles pour les JO de Paris en 2024, est un véritable scandale !

    Cela revient à instituer, déguisée, une forme d’esclavagisme dépassant en hypocrisie l’esclavagisme ( celui là bien réel et au vu et au su de tout le monde, donc non déguisé) pratiqué au Qatar pour la construction du « Stade du siècle » et des hôtels, centres commerciaux et infrastructures autour de Doha…

    «Bénévole » ! … « Eh benêt, vole » ! (Dans l’esprit des « Grands Décideurs » qui ont investi des milliards pour cette prestation que sont les JO tous les quatre ans… Mais qui « par économie » envisagent de faire travailler des gens sans les payer, et de ne leur « offrir » (et encore) que le logement et le casse croûte) !

     

     

  • L'égalité homme femme est l'un des principaux fondements de la civilisation

    … La civilisation humaine, même actuelle, dans la diversité de ses cultures et de ses modes de vie, n’a pas encore éradiqué l’inégalité entre les hommes et les femmes.

     

    Si l’Islam conquérant et guerrier (comme le fut d’ailleurs aussi le Catholicisme tout autant guerrier et conquérant) du 7 ème au 13 ème siècle, était parvenu à s’imposer et à durer, après s’être étendu au-delà, bien au-delà de l’espace territorial qui fut le sien à son maximum atteint au 13 ème siècle, c’est à dire jusque dans le nord et dans le centre de l’Europe, englobant donc notre pays la France…

    Est-ce qu’au 19 ème siècle des femmes telles que Rosa Bonheur et George Sand, auraient pu devenir l’une, Rosa Bonheur, une artiste peintre animalière célèbre dont les œuvres sont d’une beauté et d’un réalisme stupéfiants ; et l’autre, George Sand, une femme écrivain et romancière talentueuse ?

     

    L’on imagine déjà la difficulté que ce fut, pour ces deux femmes, au 19 ème siècle, dans un monde d’hommes et de domination de la religion catholique… Alors qu’aurait-ce été dans un monde où l’Islam et la Charia auraient dominé ?

     

    Je soupçonne – dans le monde actuel – (c’était déjà le cas du temps de Charles Darwin) les archéologues, les chercheurs de vestiges et de peintures, de sculptures préhistoriques, d’attribuer ce qui a été découvert, peint dans des cavernes, ou conservés en l’état de fossiles, à des hommes essentiellement… Alors que les religions monothéistes et dominatrices n’existaient pas encore…

     

    Les religions monothéistes et en particulier le Catholicisme et l’Islam, ont nettement accentué et renforcé – et institué – l’inégalité entre les hommes et les femmes ; et, aux religions dominantes s’est associée la puissance publique avec les rois, les princes, les seigneurs, les possédants, les gouvernants et d’une manière générale tout ce qui fait la puissance publique, étatique, civile…

    Et lorsque la puissance publique s’est détachée (en principe) de l’autorité religieuse, l’inégalité entre les hommes et les femmes est demeurée : la preuve ? Les salaires ! Puisqu’en général une femme qui exerce « comme exerce un homme » gagne 20 % de moins qu’un homme (différence soit dit en passant, souvent déguisée)…

     

    Que le croyant le plus pur et le plus sincère, catholique ou musulman, « m’explique » la différence qu’il y a entre un homme et une femme, et surtout « m’explique » pourquoi cette différence serait « dans l’ordre immuable des choses » et s’inscrirait en tant que règle, axiome ou vérité !

     

     

  • Salaires, inflation

    … Alors que depuis plus de six mois l’on entend parler d’inflation, de nécessité d’augmentation de salaire, de la part de quelques partis politiques dont celui de la majorité présidentielle, de la part des médias d’information, et que s’impose dans l’opinion générale l’idée, oui, de la logique et de la nécessité d’augmentation de salaire ; il n’en demeure pas moins que dans la réalité, dans le temps présent en octobre 2022 où l’inflation atteint 7 % (8 % prévu fin décembre), dans de nombreux secteurs d’activités professionnelles, notamment dans les entreprises, dans les enseignes, les branches d’activité essentielles pour les besoins des gens au quotidien, qui font partie d’un groupe ou d’un consortium ; et ne sont donc plus la propriété d’un seul patron comme cela était encore il y a quelques années ; les salaires n’ont absolument pas augmenté, de telle sorte que ces salaires demeurés tels qu’ils sont à 1 ou 10 euros près, finissent par être rattrapés par le SMIC qui lui, augmente quelque peu, ainsi que les minimas sociaux garantis…

    Ainsi, certaines professions ou activités nécessitant de la compétence, de la responsabilité, de la disponibilité quasi permanente, sont à peine mieux payées que des emplois « non qualifiés » au SMIC.

    Sans doute derrière tous ces groupes dans tel ou tel secteur d’activité, y-a-t-il de l’actionnariat, un actionnariat susceptible d’intéresser un grand nombre de « citoyens lambda » (qui soit dit en passant, ne savent pas grand-chose au sujet de la composition de leur portefeuille financier chez leur banquier)… Et qu’en quelque sorte, l’actionnariat « plomberait les salaires » !

     

    … Il est vrai que le gouvernement Français engage 14, 5 milliards d’euro tout compris (toutes les aides) pour lutter contre l’inflation en 2022, de telle sorte que la France est le seul pays de l’Union Européenne à n’afficher « que » 6,5/7 % d’inflation (au mois d’octobre 2022) ou selon prévu 8 % fin décembre… ( 10 % en Allemagne octobre 2022, autant en Italie et en Espagne)…

    Mais, si ces 14, 5 milliards d’euro d’aides du gouvernement français ne viennent pas de ce qui est pris aux actionnaires (aux dividendes) et sur les profits – énormes- réalisés notamment par les géants du CAC 40, par les compagnies pétrolières, alors comment est financé la plus grande partie de ces aides ? Avec de la dette ?

    Il y a – on le voit bien – une nette opposition de la part du gouvernement, et des géants de l’économie de marché et des compagnies pétrolières, à prendre sur les profits et sur les dividendes (qui doivent bien être nettement supérieurs, profits et dividendes, globalement, à 14,5 milliards d’euros…

     

    « Moralité » (façon de parler) : les 10 ou 20 millions de Français ( sur 30 ou 40 millions en tout) qui ont un travail et gagnent de 1800 à 3000 euros par mois, et qui placent une partie de leurs économies autrement que sur un livret A, un Codevi, un Livret populaire, soit sur quelque placement d’assurance vie épargne ou dans un portefeuille d’actions et obligations ; sont assez nombreux à détenir des parts d’actions (de Total entre autres)… Et « ne vont pas s’en vanter autour d’eux » !

    Alors « dans ces conditions » on « comprend » que le Gouvernement ne soit « pas très chaud » pour taxer les profits et les dividendes !

    Autrement dit, une « classe moyenne complice », silencieuse, et qui a envie de profiter ( et bien sûr ne voit pas les grèves d’un bon œil, en bons individualistes qu’ils sont )… Ça « pèse lourd » en face des centaines de milliers de manifestants, de grévistes, de contestataires et d’opposants de tout poil qui selon « eux » « foutent le bordel » !

     

    « J’accuse » cette majorité silencieuse d’individualistes qui, soit dit en passant, sort de son silence pour dire tout autour d’eux et sur les réseaux sociaux, « que la vie est chère », « qu’on s’en sort plus », n’arrêtent pas de se plaindre dès lors qu’il y a un peu moins de chocolat glacé autour du bâton !

     

  • L'Occident "ne comprend rien à l'Islam" ?

    … Si, pour le réalisateur Tarik Saleh, cinéaste Suédois de 50 ans né d’un père Égyptien ; l’Occident ne comprend rien à l’Islam, le même Occident ne comprend rien non plus aux religions chrétiennes qui sont pourtant, notamment avec le catholicisme, les religions qui, deux fois millénaires, dominent dans l’Occident…

    Qu’y a – t – il à comprendre – pour l’Occident Chrétien - de l’Islam ?

    Qu’y a – t – il à comprendre du Christianisme, du Judaïsme, du Bouddhisme, pour le même Occident ?

    Qu’y a – t – il à comprendre de la religion ?

    Sinon que le catholicisme, que l’islam, que toutes les religions, enseignent la soumission, postulent que la loi de Dieu pour les Chrétiens, que la Charia pour les musulmans, prime sur la loi des hommes ?

    Sinon que les religions imposent des modèles censés répondre à des interrogations fondamentales ?

    Sinon que les religions ont fait bien plus de guerres que de paix ?

    Ce que l’Occident n’a pas compris de l’Islam, ce que l’Occident n’a pas compris du Christianisme, c’est ce qui, dans l’Islam et dans le Christianisme, rejoint ce qui existe depuis toujours, avant l’arrivée de l’homme sur Terre, dès que l’univers a commencé, à savoir le principe et la mécanique de la relation entre les êtres et les choses, et de tout, en particules et assemblages, ce qui constitue les êtres et les choses…

    Un jour – au début des civilisations – l’ « explication » s’est appelée « Elohim » puis, un peu plus tard, Jéhovah, Dieu, Allah ; et l’« explication » alors, a été réduite en modèle, un modèle simplifié de telle manière qu’il fut adopté par les hommes, considéré comme une réponse, la réponse…

    La Bible et le Coran, sont des explications et des modèles simplifiés ; et plus un modèle et une explication sont simplifiés, plus ils sont sujets à interprétation, et l’interprétation est liée à l’intérêt qu’il y a à « en tel sens comprendre »…

    C’est la complexité de l’explication et l’effort, et le long travail à accomplir, afin de parvenir à comprendre, qui finit par se substituer à l’interprétation… Et qui fait changer de dimension à l’intérêt qu’il y a à comprendre dans tel sens, qui devient alors l’intérêt qu’il y a à comprendre collectivement, ensemble…

    Mais la complexité « gêne », la facilité avec le modèle convient mieux (mais elle est plus difficile à défendre, la facilité, quand un modèle différent vient s’opposer au modèle en place, ou encore quand la facilité est « rattrapée » par la réalité qui l’écrase)…

     

     

  • À la poste de Lesperon (Landes) au printemps 1999

    … C’était un jour (un matin) où j’avais dû me rendre à Dax, au Groupement Postal Landes Océanes, à une réunion des agents de la « Force de vente » (conseillers, agents de maîtrise, animateurs, receveurs chefs d’établissement)…

    Ce matin là, Patricia Loubère, ma collègue, assurait la tenue du guichet ainsi que les fonctions qui m’étaient imparties, soit l’arrivée du courrier, l’ouverture des sacoches de la Direction de Mont de Marsan, de la Direction du Groupement de Dax, et du bureau de Castets (dont dépendait Lesperon notamment pour l’envoi des fonds et des informations relatives à la gestion locale)… Et bien sûr, dans ces fonctions m’étant imparties, avant l’ouverture du guichet à 9h, la lecture des documents contenus dans les sacoches…

    Il se trouva que ce matin là dans la sacoche de la Direction de Mont de Marsan, figuraient les bulletins de paye (le mien, celui de Patricia, et celui de Claudine la mère de Patricia, factrice distribuant le courrier à vélo dans la commune de Lesperon)…

     

    Patricia Loubère (31 ans en 1999) était une auxiliaire titularisée en contrat CDI temps complet, mais contrat dit « de droit privé » ; Claudine Loubère (56 ans en 1999) la factrice, également même contrat CDI incluant la distribution à vélo (un vélo lui appartenant, un modèle ordinaire de femme, 3 vitesses) du courrier lettres et petits paquets dans tout le village (pour les écarts, dont Le Souquet, c’était Louis, en voiture postale, un facteur de Castets, qui assurait la distribution des lettres et gros paquets (colis) dans les écarts ; ainsi que le dépôt de tout ce qui concernait le bureau de Lesperon (à son arrivée vers 8h il participait au tri de la tournée de Claudine, avant de prendre un quart d’heure de pause avec nous et de repartir sur sa tournée)…

     

    Claudine en plus de sa tournée en vélo (ou durant sa tournée) devait distribuer les « ISA » (imprimés sans adresse et publicités), ce qui représentait pour les sacoches de son vélo, une assez lourde charge… Claudine, 56 ans avait en permanence mal au dos… Elle avait fait une demande auprès de la direction du groupement pour obtenir une mobylette, demande qui lui fut refusée…

    La distribution des imprimés (énormes paquets ficelés dont certains étaient répartis en des dépôts tout au long de sa tournée) doublaient le temps de sa tournée ; aussi faisait elle appel à son mari, ancien ouvrier de scierie, de 9 ans plus âgé qu’elle et qui la véhiculait dans leur Renault 4L et l’aidait dans la distribution qui, alors, se faisait l’après midi.

     

    Lorsque je revins au bureau vers 14h (le bureau ouvrait à 13h) Patricia me remit les documents des sacoches et c’est ainsi que j’ai su que mon bulletin de paye avait été vu par Patricia.

    Sembic Guy, agent de maîtrise (c’était ce qui était indiqué en face de « grade ou fonction » sur la feuille de paye) indice (je ne m’en rappelle pas) : 12189 Francs ; Patricia Loubère (qui exerçait en fait le même travail que moi et me remplaçait en tant que chef d’établissement lorsque j’étais absent du bureau), en CDI de « droit privé » : 7040 Francs ; et Claudine Loubère, auxiliaire titularisée factrice en CDI, 56 ans (et mal au dos) : 5570 Francs…

    J’en étais comme « deux ronds de frite » - et absolument scandalisé, ne sachant plus où me mettre, de constater que Patricia, qui faisait le même travail que moi, ne gagnait qu’à peine plus de 7000 Francs…

    Cela m’était d’autant plus dur à encaisser que j’étais depuis mon entrée dans la vie active à 19 ans, de Gauche (de la Gauche de la Gauche pour ainsi dire) et de surcroît syndiqué CGT depuis l’âge de 19 ans ( au Tri Postal PLM à Paris en nuit C de juillet 1967 à juillet 1976, puis affecté à Bruyères dans les Vosges d’août 1976 à janvier 1999, et encore à la CGT à la Poste des Landes, de février 1999 à janvier 2005)…

    Et que durant toutes ces années de 1967 à fin 2004, j’ai participé à toutes les grèves, été dans toutes les manifs, dont la grande grève de la Poste du 17 octobre au 29 novembre 1974 sous Giscard (et Lelong ministre des PTT à l’époque)…

    Dans les grandes manifs à Paris, de novembre 1974, je brandissais une pancarte «  Giscard, Lelong, larguez le steak » !

     

    J’en étais malade, à « entrer dans un trou de souris », de voir que Patricia n’avait qu’à peine 7000 Francs de salaire alors qu’elle faisait le même travail que moi…

     

    … Je fus « un receveur très atypique » qui « ne convenait trop guère » au « Lesperonnais moyen » et encore moins aux deux directions, de Dax et de Mont de Marsan… Et fin juin 2002, mon directeur de Groupement me « catapulta » (à ma grande satisfaction) en tant que « Brigadier EAR effectuant des remplacements », en général, dans des bureaux de la côte océane (avec idemnités de déplacement et de repas)…

     

    … En 2022, Patricia est âgée de 54 ans. Elle n’est donc pas à la retraite, et en est encore loin. « Aux dernières nouvelles » (qui datent de plusieurs années) elle devait occuper à temps complet je crois, un poste de guichet à Castets… (Un bureau où, en tant que brigadier EAR après juillet 2002, je suis venu à 3 reprises, une fois une semaine, deux fois quinze jours)…

    Patricia sans doute, avec le temps, a vu évoluer la Poste (devenue Banque Postale après 2006 et séparée de la branche courrier désormais). Elle est de cette dernière génération (née le 27 mars 1968) entrée à la Poste que « dans mon jargon » j’appelle « la poste pététique » et dont « à l’époque » (fin des années 1980) elle avait « intégré dans sa culture » les « valeurs » de la « poste pététique »… Elle a donc vu au fil des ans « comment ça s’est goupillé l’affaire là », autant dire que la poste de 2022, depuis plusieurs années déjà, n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était « dans le temps »…

    Une fois, « confidence fortuite » faite par sa maman, Claudine, née le 10 septembre 1943, j’ai « cru comprendre » que Patricia avait eu – peut-être vers l’âge de 25 ans – une déception amoureuse (dont elle fut éprouvée)…

    Elle a un frère, Nicolas, né en 1982, quatorze ans de moins qu’elle, qu’à l’époque en 1999, elle chérissait et adorait, un garçon travailleur, volontaire, sérieux, qui poursuivait des études après le lycée et qui a « réussi » comme on dit, dans la mesure où il est entré dans l’activité professionnelle en tant que cadre de gestion sinon même directeur d’un Intermarché (fierté de la famille Loubère)…

    Je me souviens de la réflexion que m’avait faite Patrick Camy, un collègue alors receveur à la Poste de Lévignacq, un « rigolo pas piqué des hannetons » avec lequel j’étais très copain (on se réunissait dans un restaurant du coin à midi, avec d’autres postiers), je lui parlais « à ma façon » de Patricia, il m’ a dit ceci : « tu devrais essayer de la draguer, surtout quand tu la vois en été avec sa petite robe qui lui va si bien ! » … Je ne « risquais  pas ». Cependant… Patricia m’avait un jour dit, après « une discussion difficile » liée à mon comportement au travail et à mes démêlés avec le directeur du groupement : « je vous apprécie beaucoup, et même « je vous aime beaucoup », vous êtes quelqu’un de sincère, de direct, franc, vous ne ressemblez à personne »…

    Une fois, après un entretien d’évaluation (notation, une fois par an) j’avais hésité à lui mettre un « E » (excellent) et seulement attribué un « B » (bon) – peut-être avais je « trop pris à cœur » ce que pouvait représenter une notation selon des critères « par extension » (par rapport à la « philosophie  de la Boîte)…

    Lorsque je lui remis le dossier avec tous les détails de l’entretien – et le résultat ; elle me gratifia d’un vif mécontentement exprimé à sa manière : « eh comment, vous me mettez « B » alors que je vous remplace durant vos absences, que je vous ai « formé sur le tas » pour le guichet et la compta et la caisse ? Je vais faire une réclamation auprès de la Direction ! Si c’est ça votre reconnaissance ! »

     

    … Ah, Lesperon… « Lesperon mon ennemour » comme je dis… Où je suis resté de février 1999 à fin juin 2002… Et que j’ai quitté sans jamais plus y revenir (en vélo dans mes promenades depuis Tartas)… Sans doute quelques rares Lesperonnais pas tout à fait comme les autres, m’ont « peut-être regretté »…

     

     

  • Les plaies de la Nouvelle Egypte" des "Nouveaux pharaons"

    … Ce sont

     

    -La radicalité des religions ( catholicisme, islamisme et autre ) et l’immiscion de la religion dans l’espace public et dans la vie en société

     

    -La récupération par des partis politiques dans des faits divers survenant, notamment des faits divers dramatiques et de violence

     

     

    -Les idéologies dominantes, discriminantes, moralisatrices et canalisatrices

     

    -Les communautarismes exacerbés, ostentatoires et revendicateurs

     

    -L’individualisme forcené axé sur le développement personnel dans la concurrence déloyale

     

    … Il y avait « dans le temps » (des Pharaons) sept plaies… Les cinq que je cite ne constituent pas une liste exhaustive…

     

     

  • Le film des souvenirs

    … Dans le film des souvenirs qui parfois se déroule – en accéléré, sans ordre chronologique, en diverses séquences pêle-mêle – me viennent en tête les visages des personnes que j’ai connues durant ma vie, depuis mon enfance, et qui aujourd’hui, pour certaines d’entre elles de ces personnes, ont soit disparu (mortes), soit – comme je dis à ma façon - « ont cessé d’être de mon cosmos » du fait de « quelque fracture relationnelle »…

     

    Oui, je vous ai aimé(e)s, vous m’avez aimé, ou je vous ai leurré, je vous ai déçu, je vous ai été infidèle, ou vous m’avez trouvé « bassinant », vous m’avez « zappé », vous m’avez quelque fois gratifié d’un bon coup de pied au derrière, vous avez infirmé mes propos, vous m’avez banni, je vous ai choqué, désagréablement surpris, vous n’avez pas cru possible que je puisse dire ou écrire ceci ou cela, le penser, l’exprimer ; il y a eu « mal donne », confusion, interprétation dans un sens ou dans un autre, erreur -ou l’erreur avait un petit air de vérité, comme le ver minuscule dans un fromage corse – on s’est mépris, alors on a « fracturé » on s’est plus vu…

     

    Visages oui, dont je me souviens (bon c’est vrai, sur les forums c’étaient, les visages, des « avatars »)… Ça m’a toujours déconvenu, les avatars (et les pseudos, surtout du genre « qui en jette »)…

    Visages sur lesquels je puis encore, après tant d’années, mettre un nom et un prénom (mais pas tous loin s’en faut, ma mémoire étant visuelle, les prénoms et les noms je ne les retrouve plus)…

     

    Ce qui est sûr, absolument sûr et certain jusqu’à la fin de mes jours sauf alzheimer, vos visages, chacun de vos visages, telle ou telle situation vécue de quelque nature qu’elle ait été, ce que vous fûtes, ce qui nous a lié, relié ou défait… Ça restera ineffacé, indécoloré…

    Disparu(e)s « par sortie de mon cosmos » (sortie avec perte et fracas) même depuis longtemps (plusieurs années), il m’est arrivé de vous rechercher sur la Toile (moteurs de recherche, Facebook pour voir si vous avez oui ou non une page)… Savoir ce que vous étiez devenu(e)s…

     

    Les « fractures relationnelles » (qui, il faut bien le dire, ne sont jamais ouvertes et causées par un seul acteur sur les deux – autant dire par chacun des deux mais dans une proportion variable) sont toujours des expériences « assez difficiles à gérer » …

     

     

     

  • La galaxie d'Andromède

    Andromede

    … La galaxie d’Andromède qui, soit dit en passant, se « rapproche » de notre galaxie la Voie Lactée (la fusion entre les deux galaxies ne se produira que dans 4,5 milliards d’années) est actuellement distante d’environ 2,5 millions d’années lumière du Système Solaire…

    Rappelons qu’à raison de 300 000 km par seconde parcourus par la lumière, la distance en kilomètres entre la Voie Lactée et Andromède est de 2,36 x 10 puissance 19 km…

     

    Ces 2,5 millions d’années lumière – en distance – nécessite une durée de temps de 2,5 millions d’années pour être parcourus.

    Mais ils ne sont, ces 2,5 millions d’années, que le temps perçu et appréhendé par les humains que nous sommes.

    Nous sommes en tant qu’humains en effet, totalement dépendants de la perception que nous avons du temps, et la réalité du temps est en conséquence celle que nous percevons en tant qu’humains.

    Cela signifie qu’il existe une réalité du temps qui n’a rien à voir avec la réalité que nous percevons, du temps.

    Cette réalité « autre » et donc, n’étant plus celle ni de l’humain ni celle d’un être vivant ; est sans doute celle de la dynamique de la physique quantique ( la physique du comportement des objets observables par les humains et par les êtres vivants – objets réels – au niveau de l’atome, du noyau, des particules)…

    Ce n’est donc, que dans cette réalité là, celle de la dynamique de la physique quantique (ou si l’on veut la « vraie réalité cosmique du temps » (qui ferait en quelque sorte que le temps n’existerait plus tel que nous le percevons) que se situent (et seraient atteignables) les galaxies proches de la nôtre (dont Andromède), les galaxies lointaines (celles distantes de plusieurs milliards d’années de nous) et même ce qui est le commencement de l’univers…

     

     

  • Tri sélectif

    … Dans les communes (par exemple dans les Vosges) où sont ramassés une fois par semaine les sacs noirs contenant des ordures ménagères, et une semaine sur deux (tous les quinze jours) les sacs jaunes contenant papiers et briques alimentaires et boîtes de conserve ; il est certain que les sacs jaunes se remplissent bien plus rapidement que les sacs noirs.

    En effet, vu ce qui est mis dans les sacs noirs d’ordures ménagères, des déchets alimentaires tels des os de poulet, arrêtes de poisson, os de jambonneaux par exemple, des matières diverses ne pouvant être brûlées ; d’autant plus que les déchets végétaux, de légumes et de fruits vont dans le composteur… Cela fait une quantité très minime pour les sacs noirs, et que pour ces sacs, un ramassage par semaine ne se justifie pas…

    En revanche pour les sacs jaunes, avec en plus des papiers, revues, prospectus, journaux, boîtes de conserve, briques alimentaires et bouteilles en plastique, depuis que l’on place aussi dans ces sacs jaunes les pots de yaourt, les pots en plastique, les emballages de produits alimentaires, cela fait qu’un sac jaune se remplit bien plus vite, et que pour les sacs jaunes, un ramassage seulement tous les quinze jours est insuffisant, et de loin !

    Il faudrait donc que ce soit le contraire : soit une fois par semaine les sacs jaunes, et une fois chaque deux semaines les sacs noirs.

    Le problème avec les sacs jaunes, c’est que, pleins au bout de 2 ou 3 jours, il faut les entreposer (mais où ? Dans le garage, autour de la maison, les pendre à une branche d’arbre à cause des petits animaux « farfouilleurs »?)… L’on imagine dans des foyers de 5 personnes, 2 adultes et 3 enfants, cinq ou six sacs jaunes pleins à entreposer quelque part…

    Et dans toutes ces communes où sont ramassés sacs jaunes et noirs, l’on ne trouve en un lieu dédié, sur le territoire de la commune, que des containers pour le verre, mais pas ou plus comme jadis, de grands bacs à couvercle jaune pour ce qui va dans les sacs jaunes…

    Résultat (pour beaucoup d’entre nous, pourtant en « bons citoyens » que nous sommes, respectueux des règles et soucieux de qualité environnementale – et en gens responsables) , lorsque le sac jaune est archi plein au bout de 3 jours, afin de ne pas devoir entreposer dans son garage ou à l’extérieur de sa maison (risque de déchirure et d’éparpillement par des animaux errants) plusieurs de ces sacs jaunes, alors on « fout tout » dans la poubelle à ordures ménagères, sacs noirs fermés dont le contenu est invisible…

    Il y aurait, éventuellement, la possibilité de brûler (à plus de 10 mètres de la maison) un jour sans vent et bien sûr pas en été par forte canicule, ses sacs jaunes… Mais encore faut-il à cette fin, que cela ne se voit pas de loin (la fumée montante, révélatrice)… Rappelons qu’il est interdit de brûler quoique ce soit dans son jardin ou sur son terrain…

     

     

  • Une question de vocabulaire

    … Ou de terme, ou de vocable employé… Et la manière dont est interprété ce qui est dit comme on le dit, ce qui peut traduire, exprimer la pensée, la vision que l’on a de la chose, et que peut révéler le terme utilisé, pouvant ainsi paraître irrespectueux, « limite », péjoratif… et donc, choquer, déranger…

    Par exemple dans le cas du couple homme femme, l’enfant dit « papa et maman »… Quel est alors, « terminologiquement parlant » l’équivalent de « papa et maman » dans le cas d’un couple homme/homme ou femme/femme , comment peut et doit dire l’enfant ?

    Si l’enfant est un enfant adopté par un couple d’hommes, je suis tenté de dire – à défaut de trouver autre chose – ou de faire dire par l’enfant « papa et papate » , et dans le cas d’une couple de femmes « maman et mamane »…

    Bon, c’est vrai, « papa et papate » non seulement ce n’est pas « original », mais ça peut être « mal interprété » (comme étant irrespectueux, limite, un tantinet moqueur – moqueur avec une petite pointe de discrimination)…

    Est-ce que « papa et papou », ou « papa et papon », ça serait plus « gentil », plus « acceptable ?

    Cela dit, il est quasi certain, que, dans une cour d’école en récréation, à Cergy Pontoise, à Créteil ou à Bobigny, vu la diversité des situations familiales, « papa et papate » d’un gosse qui a deux papas, ou « maman et mamane » d’un gosse qui a deux mamans, ça passe sans problème, c’est comme si une fleur est rouge ou jaune ou bleue, si on est brun, roux ou blond, si l’on a les yeux verts ou marron… Les copains du gosse ne vont pas se demander s’il aurait du dire « papa et papon » ou « papa et papou »…

    Mais dans une cour d’école d’une bourgade de la Creuse ou de la Lozère, la diversité des situations familiales étant moindre, « papa et papate » ça interpelle… Et pour un gosse de parents « très évolués dans le progressisme culturel sociétal et « à cheval sur la manière de nommer les choses », « papa et papate » ça « passe pas très bien, dit par le copain du gosse à deux papas, qui lui dit « ton papa et ta papate » …

    C’est vrai que, dans la terminologie du vocabulaire enfantin, n’ont pas été prévues les évolutions des situations familiales et donc n’a guère été introduit dans la liste des mots enfantins pour désigner ses parents, l’équivalent de « papa et maman » à faire dire par les enfants, lorsque les parents sont deux hommes, ou deux femmes…

    Ne reste donc – à défaut – que « papa et papate, maman et mamane, papa et papou, papa et papon, maman et mamine, maman et mamouna »…

     

     

  • Rapatriement d'enfants, de camps de prisonniers djihadistes

    … Il y a très peu de chances pour qu’un gosse de 6 ans, fille ou garçon, rapatrié d’un camp de prisonniers djihadistes en attente de jugement en Syrie, en Irak ou au Kurdistan ; devienne dans les années 2060/2070, en France, un grand penseur, un grand écrivain, un grand philosophe, un grand humaniste, prix Nobel de Littérature, un homme ou une femme dont les livres se diffusent et se vendent par millions d’exemplaires dans le monde, traduit en 190 langues dont l’Aborigène australien, et qui soit, de par sa personnalité hors du commun, un condensé ou un mélange (tout cela « relooké » 2060/2070) de Nelson Mandela, d’Albert Camus et d’Indoura Gandhi…

    … Mais il y a un peu plus de chances pour que ce gosse de 6 ans, fille ou garçon, rapatrié d’un camp de prisonniers djihadistes, une nuit, disons quinze jours après avoir été accueilli chez Papy et Mamy à Sainte Radegonde les petites orties dans le Vair-et-Luzon, égorge Papy et Mamy dans leur sommeil… (une nuit, non pas de pleine lune mais de nouvelle lune)…

    « On va dire » que, s’il faut évaluer la possibilité que ce gosse de 6 ans devienne un grand écrivain prix Nobel de Littérature, cette possibilité est de l’ordre de 1 chance sur cent milliard …

    Et que, s’il faut évaluer le risque que ce gosse égorge Papy et Mamy dans leur sommeil, ce risque est de l’ordre – en étant « très optimiste »- d’ 1 chance sur cent mille…

    Entre 1 chance sur cent milliard et 1 chance sur cent mille, il y a quand même une différence…

     

    … Notons qu’il y a de fortes chances pour que ce gosse de 6 ans rapatrié d’un camp de prisonniers djhihadistes, soit « mieux accueilli » (si l’on veut) dans une école du département de la Seine Saint Denis, ou du Val de Marne, que dans une école du département du Var ou de la Meuse… Et, qu’il en est d’ailleurs de même à propos d’un gosse de même âge qui dit, interrogé par ses camarades sur ses parents « Mon papa et ma papate », dans une école de Cergy Pontoise, ou « mon papa et ma papate » dans une école d’Aubusson dans la Creuse…

    Bien que notre société française, depuis le règne de Philippe Le Bel, ait beaucoup évolué dans le sens où l’on ne pend plus à des gibets, où l’on ne roue plus, où l’on ne brûle plus d’hérétiques sur des bûchers ; il n’en demeure pas moins que notre société – française, européenne et occidentale – fonctionne encore sur des « supposés » et des « possibles » qui, d’une manière ou d’une autre, précisément lorsque ces « supposés » ne sont pas des feux sans fumée, ont un impact sur nos modes de pensée et sur nos comportements… Et c’est là ce qui – du moins pour un certain nombre d’entre nous - nous fait prendre conscience de la longueur du chemin d’évolution restant à parcourir…

     

     

     

  • Le Qatar a perdu, oui, mais ...

    Qatar foot

    … Le Qatar n'a en fait perdu, vraiment perdu, que pour une minorité (une grande minorité, certes)... Il reste pour la coupe du monde de foot - au Qatar et ailleurs dans 4 ans - les centaines de millions de supporters, de spectateurs des grandes rencontres, chez eux à la télé, ou des quelques milliers venus de partout dans le monde, qui prendront des avions (160 vols de différentes compagnies aériennes sont prévus pour acheminer ces milliers de supporters) et qui ont les budgets leur permettant de se payer des chambres d'hôtel à Doha, à 400 euros la nuit minimum, et de pouvoir séjourner un mois à Doha, afin d'assister aux rencontres (voir le prix des billets d'entrée)...

    Reste aussi les sponsors, leurs campagnes de publicité, leurs offres et leurs gadgets, maillots, ballons, et autres "fanfreluches", toutes les grandes enseignes commerciales qui sont partenaires, soutiens, avec leurs banderoles, leurs héros les Bleus en effigies en carton, les jeux à gratter et loteries, promos etc... sous l'égide de cette coupe du monde...

    Oui tous ces gadgets, maillots et ballons et godaces et casquettes, tous fabriqués dans des pays où la main d'œuvre est bon marché 30 euro par mois 12 heures de travail journalier... Honte et grand bras d'honneur iconoclaste et insolent, à la "non minorité" faite de "pour cette coupe du monde au Qatar et je sais pas où dans 4 ans !

     

     

  • Voyage dans le temps

    … S’il y a bien un thème de science fiction auquel je n’adhère pas du tout, c’est celui du voyage dans le temps…

    Absolument aucun ouvrage de science fiction sur ce thème du voyage dans le temps, de tel ou tel auteur, si bien rédigé et si « plausible » qu’il soit, ne peut me satisfaire et donc ne peut m’inciter à en entreprendre la lecture.

    « Plausible » ? À mon sens, même pas !

     

    Le temps n’existe que perçu par un être vivant, ainsi pour l’humain il est mesurable, en secondes, en heures, en jours, en années, en siècles, en milliénaires, en millions d’années… Et peut être défini ou perçu comme étant passé ou présent (passé d’hier, d’avant-hier, d’il y a 10 ans, 50 ans, 3 siècles, 2 millénaires ; présent dans le jour vécu, dans l’instant ou dans l’heure qui précède le moment vécu).

    Le passé – d’autant plus lointain qu’il est, d’un an, de 10 ans, d’il y a 200 ans, 1000 ans – ne peut être « vu » que par le souvenir que l’on a du jour qui précède, de telle période en telle année de notre vie ; ou, pour ce qui est antérieur à notre vie, par la connaissance que l’on a du passé tel que des écrits, des documents, des images nous l’ont représenté.

     

    Pour un autre être vivant que l’humain, par exemple pour un chien, un chat, la perception du temps s’écoulant est différente, mais à vrai dire nous « retraduisons » le temps perçu par un chien ou par un chat, dans notre propre perception humaine du temps… Et pour le chien, le chat, tout être vivant, le temps est en quelque sorte « linéaire », il n’a pas de passé, seulement du présent… Un chien ne peut en effet faire la différence entre le hier et l’avant-hier, et tout ce qui lui vient en images dans sa tête (dans son cerveau) se situe sur un même plan (le coup de bâton qu’il a reçu il y a 1 an, la personne qui est venue en visite la semaine dernière à la maison)…

    L’humain est le seul être vivant à pouvoir faire la différence entre l’hier, l’avant hier, le demain, le il y a cent ans…

     

    Si l’on met devant un cheval un écran sur lequel on projette une bataille de Napoléon où l’on voit des chevaux éventrés par des boulets, le cheval n’ a pas dans sa tête (dans son cerveau) les images des événements historiques ; la mémoire du cheval comme pour tout être vivant autre qu’humain est une « mémoire linéaire » (sur un même plan d’ensemble) faite de tout ce qui est perçu par ses sens (la vue, l’ouie, l’odorat) et qui demeure comme « imprimé sur une feuille de papier »…

     

    Le temps, n’existant donc que tel qu’il est perçu par tel être vivant ou un autre, ou un humain ; ne peut qu’être vécu dans le présent (ou par l’humain, « vu » par la connaissance -écrite, imagée, documentée) mais jamais « revécu » (l’expression « remonter le temps » n’a pas de sens ou seulement le « sens » que l’humain lui prête – et qui n’en est pas un, de sens…

     

    Des scientifiques ont cependant postulé que « voyager dans le temps » pourrait être possible sous réserve d’une non intervention effective dans un événement du passé, par quelqu’un qui entrerait dans le temps où s’est déroulé l’événement.

    « Possible » mais comment ? Par la physique quantique, la physique de l’infiniment petit ou des particules, dont les lois sont différentes – et d’ailleurs en grande partie inconnues – de celles de la physique de la réalité observable, mesurable ?

     

    Enfin, à propos de science fiction en général (littérature, cinéma)… « À mon sens » n’est recevable que ce qui se fonde sur des faits, des principes, des vérités scientifiques établies -ou à la limite sur des hypothèses crédibles, sur des recherches en cours pouvant contribuer à la découverte de réalités, de principes, encore inconnus…

    Autrement dit, l’histoire narrée dans un roman, sa trame, son scénario, ses environnements, la technologie évoquée (imaginaire), tout cela « il faut que ce soit crédible » ! Sinon ça confine à la sorcellerie, à la magie, à l’invraisemblable, à la fable, et c’est « de l’imposture » !

     

     

  • La colère du vent

    … La colère du vent et plus généralement toutes les grandes colères de la nature, du ciel, des mers et du grand corps blessé de la Terre toute entière… Tout cela fait davantage de victimes, mis bout à bout depuis quelques années, par 10/20/30 à 100/150 de ci de là de par le monde, parfois par milliers… Et en fera sans doute davantage, de victimes, d’ici 2050… Que la Terreur de 1793/1794, que la Révolution Bolchevique d’octobre 1917, que les attentats terroristes Islamistes, que les 6570 travailleurs morts sur la chantier du siècle (le grand stade de Doha au Qatar), que les attentats anarchistes de la fin du 19 ème siècle, que toutes les peines de mort encore appliquées dans quelques états et nations (dont les USA, La Chine, l’Iran, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, l’Irak…)

     

    En ce qui concerne la Terreur, la Révolution Bolchevique et la peine de mort, il faut tout de même reconnaître que quelques salauds « dans le lot », de « vrais salauds », ont été durant la Terreur « raccourcis », lors de la révolution bolchevique fusillés, et par la peine de mort pendus…

     

    Les grandes colères de la nature, de la Terre et du ciel, si elles feront – on s’en doute – disparaître, localement ou sur un territoire étendu, des gens comme vous et moi, qui ne sont ni pires ni meilleurs que d’autres ; elles feront – cela est certain – disparaître beaucoup de salauds « dans le lot », de « vrais salauds » dont entre autres quelques personnages richissimes, responsables et grands prédateurs, une quirielle de voyous, aussi, « dans la foulée »… Et encore quelques égoistes crasseux ou individualistes forcenés soucieux de leur confort de vie et de leurs possessions, acquistitions et statut dans leur entourage…

     

    Ne pouvant être le « terroriste » que l’on voudrait ou envisagerait d’être, il y a donc cet « allié de taille » - qu’aucune police ne peut combattre – qui est la colère de la nature… Et qui « fera à la place du terroriste que l’on voudrait ou envisagerait d’être, le travail, sans aucun risque de poursuite pénale »…

     

    Si la Terreur, si la Révolution Bolchevique, si la peine de mort, j’en déplore les excès, le caractère aveugle et les crimes commis pour « épurer » ; les replaçant et les considérant, la Terreur, la Révolution Bolchevique et la peine de mort, dans leur contexte historique, je ne les condamne pas car elles ont bel bien éliminé quelques vrais salauds… En revanche ce qui à mon sens est – en ce qui concerne ces « affaires là » - condamnable, vraiment condamnable, c’est l’oubli, c’est le déni et c’est aussi le retour sous des formes différentes, de ce que furent « ces affaires là »…