Articles de yugcib

  • Régions océaniques et méditérranéennes

    … Du Cap Ferret et du bassin d’Arcachon à Biscarrosse puis le long de la côte Aquitaine océanique – et de forêts de pins – jusqu’à Capbreton, Seignosse en passant par Mimizan, Moliets plage… Puis au-delà jusqu’à Biarritz, Saint Jean de Luz et Hendaye…

    … De Collioures, Perpignan, tout le long de la côte méditérranéenne jusqu’à Nice, Menton, en passant par les plages du Languedoc, Sète, Béziers, Montpellier…

    … Pour ne citer que ces deux immenses régions de tourisme et de vacances et leur économie fondée principalement sur les activités de tourisme, un tourisme « de masse » non seulement de Français ( des grandes villes du Nord et de l’Est et de Paris et d’île de France) mais aussi de pays de l’Union Européenne et d’ailleurs…

    … Ces régions océaniques et méditérranéennes, de forêts de résineux, de garrigues notamment en haute provence, sur de grands espaces et autour – et proche – de zones d’habitation, villes, villages, lotissements, centres vacanciers… Sont investies depuis plus de trente ans par une population de « bobos » urbanisés et de gens des « classes moyennes » qui ont contribué à la flambée des prix de l’immobilier et des locations ; n’ont qu’une connaissance fantasmée, idéalisée, des espaces naturels, de la forêt, de la végétation, de la flore et de la faune. De telle sorte que l’environnement dans lequel ils se trouvent durant 2 ou 3 semaines en été, est perçu par eux comme un parc de loisirs, un environnement où la nature, la végétation (les arbres, la flore) est aménagée, « industrialisée » pour ainsi dire, ou « géométrée/formatée » afin que tous ces gens des villes, des « classes moyennes », souvent de la génération 30/40 en couple et avec jeunes enfants, puissent « profiter au mieux » de leur séjour en vacances (avec un maximum d’aisance, de confort, de diversité d’offres de services et de produits de consommation)…

    Et… « Comme par hasard »… Ils sont tous « plus ou moins écolos » ces gens, ils ont fait suivre « toutou » voire « minou » ou « cui-cui » en voiture (avec 2 ou 3 arrêts sur aire de repos Autoroute Vinci) depuis Cergy Pontoise, Mantes La Jolie, Nanterre, Meaux, Paris 15ème, Nancy ou Bruxelles…

    Le résultat de cette « vision » de développement durable de transition écologique dans de nouvelles aisances et un nouveau confort « adaptés », c’est/ce sont :

    Les incendies de forêts qui se multiplient un peu partout en période de forte chaleur et de sècheresse, les intempéries d’une grande violence, que sont les orages, les chutes de grêle, les tornades, les dégâts sur les sols et sur les installations de communications, sur les routes, sur le réseau ERDF, les inondations lors de crues très rapides, les toitures arrachées, les parcs et jardins dévastés, les campings qu’il faut évacuer dans l’urgence, les vacances gâchées où l’on a vu emporter dans les flammes ou dans un torrent de boue, son beau vélo, son camping car, où l’on n’a pas pu sauver « toutou »…

     

     

  • Incendies ...

    … La Teste de Buch en Gironde près du bassin d’Arcachon, l’un de ces « hauts lieux » en France, du tourisme d’été campingesque qui, « bon an mal an » voit s’installer durant deux mois en juillet et en août et même encore en septembre, des milliers de vacanciers en caravanes, camping-cars, tentes Queschua, mobil-homes…

    Je dis « bon an mal an » parce que d’une année sur l’autre en effet, surviennent ces conjonctures que furent par exemple la pandémie de covid en 2020 et 2021, ou quelque été pourri ou au contraire caniculaire, ou encore une crise économique… Soit dit en passant « bon an mal an » les campings en juillet août, les hôtels, les chambres d’hôtes, les résidences locatives, tout cela est « pris d’assaut » réservé 6 mois/un an à l’avance…

    La Teste de Buch en Gironde, cinq campings évacués, menacés d’être détruits par l’incendie gigantesque qui sévit depuis 5 jours non encore maîtrisé et continuant sa progression…

    Tous ces vélos électriques les uns (à 3000 euros) ou pas électriques du tout les autres, tous ces camping-cars (à 45/60 mille euros), toutes ces tentes Queschua et équipements divers… Abandonnés et que les flammes vont dévorer…

    Onze mille personnes évacuées (localités concernées par l’incendie ainsi que les campings) ; du fait de la dimension d’activité touristique vacancière loisiresque qui est celle de 2022, nous ne sommes plus dans le même « ordre d’événement » que celui de l’incendie de l’été 1949 qui a ravagé une partie de la forêt landaise entre le sud de la Gironde et le centre ouest des Landes… Il n’y avait pas en effet à cette époque en 1949, tous ces campings…

    Outre le risque accru, d’une année à l’autre, d’incendie dans les régions de forêts notamment de résineux, régions vacancières et touristiques ; s’ajoutent d’autres risques pour cause d’intempéries (orages violents, grêle, tornades, inondations, tempêtes) de telle sorte que de nos jours, été ou hiver, plus personne habitant ici ou là, n’est à l’abri de quelque événement climatique dévastateur… Un jour c’est le village proche de chez soi, un autre jour c’est son voisin qui voit s’envoler sa toiture, et finalement on se sent comme en sursis, encore épargné mais pour combien de temps ?

     

     

  • Tourisme vacancier en juillet août

    … Collonges-la-Rouge en Limousin (Corrèze) ou Saint Paul de Vence Alpes Maritimes – je cite ces deux villes car ce sont celles qui parmi tant d’autres, semblables ou emblématiques, me viennent immédiatement à l’esprit… Un après-midi de juillet par 40 degrés à l’ombre de déambulation plusieurs heures d’une boutique à l’autre d’artisanat local…

     

    Collonges-la-rouge, Saint Paul de Vence… Le quai Branly La Sainte Chapelle le Jardin d’Acclimatation un circuit en bateau mouche sur la Seine… La cathédrale de Strasbourg la place des Quinconces de Bordeaux le beffroi de l’hôtel de ville de Calais…

    Tourisme vacancier de juillet tel jour tel lieu voir ceci voir cela, arpentant le pavé le bitume escaladant des marches… Par 40 degrés à l’ombre, de dix heures du matin jusqu’à six heures du soir…

    Hard hard hard !

     

    Surtout… Surtout… Si tu sors d’un bon restaurant vers 14h 30, ayant choisi le « menu gourmand » (la spécialité du pays) bien copieux et bien arrosé d’un vin clairet guilleret ou d’un rosé frappé à souhait (le cru du coin)… Penses – tu en sortant de table et enfilant la ruelle pavée, montante, en plein soleil, de Saint Paul de Vence, menant aux remparts ; être aussi « frais » que vaillant (boliant en parler Lorrain), tel que tu pouvais encore te trouver, « frais et vaillant » ce matin à 10h ? …

     

    Tourisme vacancier de juillet voir ceci voir cela des heures et des heures arpenter le pavé le bitume s’enfiler l’une après l’autre toutes ces boutiques d’artisanat local ou de souvenirs du coin sans oublier l’Office du Tourisme passage obligé…

    Hard hard hard !

    Par 40 degrés à l’ombre et… Cinq euros le coca glacé 33 cl ou la biboule fruit de la passion mandarine en terrasse ombragée…

     

    … À Saint Paul de Vence je m’y étais trouvé en mai 2008, y ayant passé une journée – il faisait bien chaud mais tout de même pas autant qu’en juillet 2022 (je suis à mille lieues de m’y rendre, comme en bien d’autres endroits de France en cet été 2022, un été de grand tourisme de masse en dépit du prix de l’essence, des hébergements, des restaurants, et des produits alimentaires – après deux ans de covid et de restrictions et de confinements)…

     

    Voici le texte que j’avais écrit à l’époque, suite à mon passage à Saint Paul de Vence :

     

    … Saint Paul de Vence, un lieu privilégié du pays Niçois où se réunirent peintres, sculpteurs, cinéastes, écrivains, comédiens et acteurs...

    Devant la maison de la presse tout près du café de la place et du vaste boulodrome en terre battue, l'on peut feuilleter un grand album de photos en noir et blanc « Paul, Jacques,Yves et les autres », de Jacques Gomot. L'on reconnaît en tournant les pages, Jean Paul Belmondo, Jacques Brel,Yves Montand, Simone Signoret, Serge Reggiani, Jacques Prévert entre autres...

     

    Aujourd'hui ici comme ailleurs, des cars venus de toute l'Europe déversent des centaines de touristes que l'on voit déambuler dans les rues étroites de la cité entourée de remparts...

    Les touristes de passage ne se nourrissent pour la plupart d'entre eux, que de sandwiches, n'achètent que des cartes postales ou de petits souvenirs « bon marché »…

     

    Visiblement les boutiquiers n'attendent ici que le visiteur riche et « un peu piqué » d'Amérique, de Russie ou d'Asie, qui achètera quelque pièce rare, sculpture, tableau...

    Et je me dis en apercevant tous ces tableaux, toutes ces sculptures, toutes ces compositions pour la plupart d'art nouveau (ou plus exactement d’art actuel début 21ème siècle) ; que le temps des « géants » du 20ème siècle, du cinéma, de la peinture, de la sculpture, de la littérature, qui ont marqué leur époque et fréquenté ce lieu dans une atmosphère de convivialité, d'intimité ; est bien révolu... Et qu'explose désormais une mouvance dans laquelle tout devient imaginable, réalisable, concevable,vendable… Mais éphémère, périssable…

     

    Dans cette mouvance infinie et sans cesse en évolution – mais qui aussi se renouvelle, se répète – je me dis qu'il n'y a plus que cela...

    Comme dans une impasse au fond de laquelle on ne ferait qu'arranger des cailloux épars en toutes sortes de réalisations étranges ou abstraites dont le sens nous échappe parce que la vie intérieure de l'artiste s'est immergée dans la mouvance...

    St Paul de Vence c'est cela aujourd'hui : une impasse d'extrême et infinie mouvance, avec tout de même un peu, le souvenir des « géants ».

     

    J'ai un peu « mal aux ailes » dans cette infinie mouvance de notre époque où l'on ne retrouve plus l'atmosphère d'antan, cette atmosphère dont on peut garder la nostalgie et qui de nos jours, n'est plus perçue comme étant naturelle... Intemporelle à dire vrai.

    Ainsi en est-il je crois bien, de tant de ces lieux privilégiés aujourd'hui colonisés par la mondialisation et la marchandisation ; la vulgarité, la banalisation et la médiocrité ambiantes constellées de tous les éclats d'une infinie et extrême mouvance sans avenir.

     

    L'impasse que j'évoque serait une sorte de kaléidoscope à l'intérieur duquel tout peut être vu selon les formes et les couleurs les plus infinies dans leur diversité. Et ce qui me fait « mal aux ailes », outre cette profusion d'éclats et de fulgurances ; c'est la réalité du kaléidoscope lui même : aussi réel qu'une impasse, le kaléidoscope ne présente pas de « fenêtre » de sortie…

     

     

  • Ces "grands festiv(e)aux"...

    … En ce temps de canicule, le 3ème cette année 2022, d’une telle ampleur en températures aussi élevées et en durée – plus d’une semaine jour après jour – j’ai observé jusqu’à 42,8 degrés à l’ombre à Tartas dans les Landes… Je pense à ces grands festivals d’été – ces grands « festiv(e)aux » comme je dis – par exemple les Francofolies de La Rochelle, le festival d’Avignon, le festival des arts de la rue à Libourne, Musicalarue à Luxey entre autres (quoique que les festivals de musique en fait, notamment les Eurockéennes de Belfort se déroulent plutôt le soir et la nuit)… Des heures durant, debout en scènes de plein air, pour assister à un spectacle, avec caquette ou chapeau et lunettes de soleil – et peut-être le masque- la queue aux points de restauration – ou pour aller pisser pour autant que soient présents des WC Algéco – la difficulté pour trouver une place de stationnement dans un parking pré ou champ en périphérie du festival, sans compter la galère que c’est pour un hébergement vu le nombre de gens venus de partout assez loin, le plus souvent (le plus accessible si l’on veut) dans un camping provisoire aménagé par la municipalité (un grand pré avec des installions Algéco de sanitaires sur lequel s’installent sous des tentes Quechua agglutinées les unes à côté des autres des centaines de visiteurs campeurs)… Trois jours, quatre jours par 40 degrés à l’ombre… L’horreur, la galère ! … Je me sens, d’état d’esprit – ou « d’état d’âme » - à mille lieues de ces grands « festiv(e)aux » qui ne me font aucunement rêver… Autrement que de me livrer à cette description (un tableau brossé) que j’en fais, imaginaire, à ma manière, de ces grands « festiv(e)aux » d’été… En période de canicule…

     

     

  • Fossé ou abîme entre anciennes et nouvelles générations d'informateurs

    … Un homme ou une femme de l’une de ces sphères que sont le monde de la politique, de l’économie, du journalisme, des personnages invités sur les plateaux de télévision, du monde de la culture, des sports, de l’information, des écrivains, des intellectuels, des philosophes (par exemple Luc Ferry, Michel Onfray entre autres)… Et plus généralement tout personnage connu du public intervenant dans des débats d’idées et d’opinions, d’une « tranche d’âge » on va dire entre 30 et 50 ans et incarnant par ce qu’il exprime dans le langage qui est le sien (ou dans un langage « convenu », « politiquement correct ou pas ») la « modernité ambiante »… « Se doit » d’avoir au minimum vingt mille abonnés sur Twitter et autant sinon davantage encore, dispersés sur des réseaux sociaux du Net ; tous ces suiveurs et abonnés ou même consultants occasionnels, écrivant des commentaires en général brefs qui en aucun cas ne sont ce que l’on pourrait appeler « des monuments de littérature »…

    D’ailleurs, les productions de messages, de textes, sur Internet notamment sur Twitter ou sur Facebook, de chacun de ces personnages – fussent-ils ces personnages, des « locomotives »- sont-elles, ces productions, des « monuments de littérature » pour autant ?

     

    Il y a bien assurément, un « fossé » voire un « abîme » entre le journalisme d’information/communication/témoignage des anciennes générations d’avant l’an 2000, et celui des nouvelles générations de jeunes (trentenaires et quadras) d’aujourd’hui à la fin du premier quart du 21ème siècle… En ce sens que les lecteurs, suiveurs, intervenants, répondants, d’aujourd’hui, tous ou presque assez jeunes en général, n’ont jamais eu connaissance du moindre écrit, du moindre livre, du moindre reportage d’un « journaliste à la papa » encore en activité en 2022 ; écrits, reportages et livres considérés comme des reliques… « Sauf que »… Question reliques ou passé de mode, ce qui aujourd’hui s’exprime sur les réseaux sociaux ou même en des ouvrages publiés mis en vente dans les maisons de la presse et centres commerciaux, circule et se répand bien plus vite que jadis, ne supporte même plus parfois trois jours d’âge ou rarement plus de quelques semaines, tant l’actualité évolue, se diversifie et change de dimension ou de pertinence et n’ayant plus les mêmes sensibilités en tant que sujets du jour faisant débat et suscitant des réactions…

     

    Cette ondoyante et bouleversante agitation de communication, d’échanges, d’informations, de productions des uns et des autres, dans une modernité ambiante et de modes sans cesse évolutive, s’inscrit dans un contexte de la violence accrue du monde contemporain et nous confronte, autant les gens « ordinaires » que nous sommes, que les personnages influents et connus, à toutes sortes de peurs, de possibles agressions ou attaques… Car personne de nos jours, n’est à l’abri, pouvant être entraîné, broyé, pris dans un engrenage, dans les rouages d’une machinerie dont les commandes aux origines indéfinies sont programmées… Et de surcroît, exposés, visibles que nous sommes (souvent parce que nous nous exposons nous-mêmes) à la vue et au su de tout le monde…

     

     

  • Paysages bouleversés, technologies du gigantisme

    Paysage a79Paysage bouleverse

    … À perte de vue autour et au sud de Moulins, de gigantesques travaux en cours, d’infrastructures routières, notamment avec la mise en autoroute de la N79 entre Montmarault et Mâcon, bouleversent le paysage environnant sur des dizaines de kilomètres carrés…

    Et cela est d’autant plus impressionnant, à observer, lorsque l’on traverse cette zone de gigantesques travaux autour de Moulins, venant de Montluçon et se dirigeant vers Autun, sous un ciel d’été d’un bleu total et éblouissant, par une chaleur de plus de 35 degrés (50 au soleil)…

     

    Les engins utilisés pour le terrassement, le transport des matériaux et des déblais, sont aussi énormes que ceux employés en Alberta, au Canada, pour l’extraction des sables bitumeux.

    En France en toutes régions à l’exception des zones montagnardes et de vallées étroites, c’est une partie des territoires qui se trouve désormais depuis une trentaine d’années, occupée par des infrastructures routières, rond points géants, bretelles et croisements d’autoroutes, zones périphériques industrielles et commerciales autour des grandes villes avec des kilomètres de surfaces bitumées de parkings…

     

    Et partout dans le monde sur tous les continents là où s’étendent, s’agrandissent les mégapoles, s’ouvrent et se multiplient de gigantesques chantiers de construction, d’infrastructures de circulation à plusieurs voies et en superposition ; et toutes ces grandes mégapoles en Asie, Afrique, Amérique, Europe, ont des centaines d’immeubles et de tours d’habitation de plusieurs dizaines d’étages…

     

    Toute la technologie actuelle du gigantisme avec les engins, les machines, utilisés pour les travaux de construction, permettant une accélération en un minimum de temps de réalisation, de nouvelles infrastructures et de nouveaux bâtiments.

     

    L’on imagine les quantités énormes, par centaines de millions de tonnes, de sable, de gravier, d’eau, de terre, de moellons, de blocs rocheux, de métaux (acier, cuivre, aluminium, zinc, etc.) , de plastique, de verre, de bois, de toutes sortes de matériaux composites… Nécessaires pour édifier, construire toujours plus… Qu’il faut aller chercher dans les sols, dans les sous-sols, aux abords des mers et des océans (le sable), dans les carrières, dans les lieux où gisent toutes ces matières, toutes les ressources exploitables de la Terre, forcément limitées – mais que l’on croit « inépuisables » du fait de nouveaux gisements notamment sous marins, découverts, ou encore en dessous de terres nouvellement exploitées, riches en minéraux, en gaz, en pétrole brut… Sans compter les forêts pour le bois (ou pour l’abbatage afin de cultiver du soja, du mais, sur de grandes surfaces déboisées)…

     

     

    Ce gigantisme technologique généralisé sur toute la Terre, est totalement incompatible avec ce qu’il est convenu d’appeler « développement durable, de croissance économique dans le respect de l’environnement naturel » ou avec une soit disante adaptabilité au changement climatique et environnemental…

     

    Croire à un tel développement durable et adapté, est une aberration, un non sens, c’est la marque actuelle et de mode et de pensée, d’une civilisation qui s’obstine, au prix de « quelques efforts d’adaptabilité et d’innovations technologiques écologiques » à vouloir sauvegarder un mode de vie consumériste, d’aisance, de confort, de loisirs, tout cela dans une « intelligence nouvelle » sur fond de d’entreprises et de « start-up » gagnantes et génératrices d’emplois…

     

    Il faut dire que toutes ces innovations technologiques dans le sens de l’adaptabilité aux changements environnementaux, génèrent en fait une activité humaine qui exerce de la pression sur l’environnement, sur les ressources ; ne serait-ce que par les réalisations effectuées grâce à des engins, des machines, des robots de plus en plus puissants, grâce à une technologie du gigantisme. Un exemple entre autres : celui de la climatisation du Louvre, des musées, des bâtiments publics à Paris, en utilisant l’eau de la Seine que l’on fait circuler dans des circuits en sous sol, circuits reliés à une machinerie gigantesque (avant que le coût de ces installations de climatisation soit amorti, bien d’eau passera sous les ponts de la Seine!)…

     

    La civilisation humaine est ni plus ni moins en train de se suicider délibérément en l’espace de deux ou trois générations, sur fond de disparition accélérée et rapide d’espèces vivantes, d’animaux, d’oiseaux, d’insectes… Un « suicide » qui s’apparente à un naufrage en douceur de navire de croisière où l’on danse, où l’on joue, où l’on bouffe… Jusqu’à ce que tout le fond, puis les ponts au dessus, prennent eau…

     

     

  • La révolution de 1789 a contribué à la connaissance de la langue française

    … C’est la Révolution de 1789 jusqu’au Directoire et au Consulat, qui a contribué à répandre la connaissance de la langue française sur l’ensemble du territoire, bien que durant la période de 1789 à 1799 puis encore sous le premier empire de Napoléon, subsistaient notamment dans les campagnes, les différents patois locaux et régionaux…

    En effet, avec la Convention, puis le Directoire, le Consulat et le premier empire ; la lecture ou la communication des lois, des avis, des arrêtés placardés (ou lus sur la place publique par les informateurs mandatés), l’exercice des fonctions municipales, l’obligation faite aux autorités gouvernementales de rédiger les rapports en Français, ainsi que la conscription militaire ; la nécessité de la connaissance de la langue française s’est imposée… D’autant plus également, avec l’industrie, le commerce, l’économie, régentées, réglementées par des dispositions, des chartes, une normalisation centralisée, des traités, des rapports, tout cela consigné et communiqué par écrit…

    L’école, l’enseignement public, notamment pour les filles, étaient encore jusque sous le premier empire et d’une manière générale en France jusqu’à la troisième république (1871), déficients et n’intéressant en réalité que les riches, les citadins aisés, les bourgeois (et plus particulièrement dans les classes sociales aisées, les garçons, les jeunes hommes, très peu les filles et les jeunes femmes.)

    Les dialectes et les patois locaux, avant la Révolution de 1789, sous l’Ancien Régime, ont été un obstacle à l’alphabétisation des campagnes, d’autant plus que l’Église omni présente partout ne s’adressait au peuple qu’en patois local, par ses curés et officiants (cependant la messe se disait en latin que seuls, les érudits comprenaient)… Et que les rois, les princes, les seigneurs en général, dans la France d’avant 1789, n’ont jamais encouragé le peuple à s’éduquer, à s’exprimer dans un langage commun à tous…

    Mais il faut reconnaître néanmoins que, dans le temps où la langue française a commencé à se former, au Moyen Age, des poésies, des chansons de geste, des pièces de théâtre itinérant, ont été les œuvres des troubadours (limousins, occitans, provençaux et d’autres contrées) dans ce parler ancien mêlant le patois local au Français de cette époque du Moyen Age…

     

     

  • Qatar World Cup

    … L’ordre Qatari définit ce que les supporters pourront faire ou ne pas faire durant leur séjour au Qatar afin d’assister aux matches de la coupe du monde de football 2022… Autant dire au sujet du comportement que les supporters, invités, visiteurs et touristes, doivent avoir dans l’espace public, de leur manière de s’habiller notamment les femmes (pas de seins visibles, pas de shorts ou pantalons moulants mettant en valeur les fesses, « correct/correct » quoi !)… Tout cela bien sûr, non seulement au Stade où ont lieu les rencontres mais également à l’hôtel, au restaurant, dans tous les lieux publics, les cinémas, galeries marchandes, centres commerciaux…

    Un ordre « moralisant » en quelque sorte, sur fond ou « arrière fond » de religion (Islam traditionnel et fondamentaliste)…

     

     

    … Il y aurait... « Comme une sorte de côté de médaille" à la "morale" du Qatar concernant les comportements, l'habillement, ce qu'il convient de faire ou de ne point faire... Un "côté de médaille" qui, "mine de rien", serait "en quelque sorte"... "En phase avec "mon intégrisme personnel" (« Anti air du temps modernité ambiante cultéisation des apparences bien consensualisé »)…

    Ainsi, lors de cette Coupe du Monde du Football au Qatar, les "soit- disantes valeurs occidentales de "liberté de n'importe quoi" - notamment au sujet de l'habillement, des modes, de la relation femme/homme (avec "coups de canif dans le contrat" et autres "bezouilleries" et crapuleries mâtinées d'hypocrisie crasse") ainsi que bon nombre de dérives et défauts de notre civilisation de progrès social sans contraintes ou avec des règles très assouplies .. " En prennent plein la gueule" dans la "civilisation/vision de la société" Qatari ! ...

    Bon, cela dit, question hypocrisie, le Qatar et autres états de princes Arabes Arabie comprise... Ne sont guère "un Modèle" ! (Autant dire que "mon intégisme " ne ressemble pas tout à fait au leur! (pour au moins 2 raisons : la question du statut de la femme chez eux, qui m'horrifie ; et la question religieuse avec l'Islam radicalisé, qui m'horrifie aussi ...

     

     

  • Dépeupler la planète ?

    … « Il faut dépeupler la planète de six milliards de personnes et de manière paisible »

     

    [ Dennis Meadows, scientifique et professeur émérite de l’université du New Hampshire USA ]

     

    … De manière paisible ? Je ne vois guère comment !

     

    Si, oui, c’est vrai, huit milliards d’humains sur Terre en 2022 et l’activité de ces huit milliards d’humains, exercent une très forte pression sur l’environnement, épuisent les ressources de la planète ( en particulier et surtout, deux milliards de ces humains – et sans doute même trois milliards )… Il n’y a pas d’autre choix que de « faire avec cette réalité »… À moins d’envisager une réduction rapide et importante (de l’ordre de, oui, peut être bien six milliards) Mais… d’une manière non paisible… Cela est-il « souhaitable » ?

    Il me paraît certain, à bien réfléchir, qu’une diminution – par exemple de 50 % de l’humanité – trop rapide (on va dire en 5, 10, 20 ans) aurait des conséquences (différentes de celles occasionnées par la pression de l’activité de 8 milliards d’humains sur l’environnement naturel) tout aussi catastrophiques… Ne serait -ce que par une diminition importante d’humains ayant des « savoir faire » en toutes activités et donc, irremplaçables…

    La meilleure option à mon avis, serait celle d’une politique de limitation des naissances, notamment sur le continent africain qui est encore le seul continent de la planète à forte croissance démographique, et aussi ailleurs sur toute la planète, afin que durant l’espace de deux ou trois générations, le nombre de décès, globalement, soit supérieur au nombre de naissances, de telle sorte qu’en 2100, nous ne soyons plus que sept milliards sur Terre, et qu’au delà de 2100, la population humaine se stabilise, n’augmente plus…

    Mais dans le dernier quart du 20ème siècle, 5 milliards et demi d’humains sur Terre c’était déjà beaucoup… Parce que l’espèce humaine depuis qu’elle a commencé à croître sur cette planète la Terre, s’est développée au détriment des autres espèces (dont d’ailleurs beaucoup d’entre elles de ces espèces actuellement sont en disparition accélérée – insectes, oiseaux, poissons, petits mamifères des forêts, des prés, des champs, des espaces exploités par l’homme )…

     

  • Un billet aller sans retour

    … Ta vie entière tu la passes en croyant ce que tu crois…

    Et en quittant cette vie durant laquelle tu n’as cru que ce que tu croyais, tu entres dans la mort… Ou dans le même inconnu que celui qui été de ton vivant, mais éternel ; et avec tout ce à quoi tu as cru de ton vivant…

    Tu ne sauras donc jamais ce à quoi tu n’as pas cru et qui fut autour de toi – et en particulier ce qui fut, vu par les autres, à ton sujet…

    Cependant, si, passant ta vie en croyant ce que tu crois, mais en mettant à côté de ce que tu crois, ce que tu cherches à savoir et que tu apprends (même seulement en partie), et si dans la recherche tu mets de la réflexion, de l’observation, de l’analyse, du discernement, du réalisme et quelque espérance raisonnable avec juste ce qu’il faut d’optimisme… Alors, de ton vivant tu sauras « un peu » et tu réaliseras que c’est différent de ce que tu crois…

    Mais… Quittant cette vie, ce qui a été différent de ce à quoi tu as cru et que tu as pu connaître, apprendre, tu le laisses tel un bagage sur le quai d’une gare d’où part un train dans lequel tu montes avec un billet aller sans retour…

     

     

  • Intégrisme

    … Les visions intégristes du monde, de la société, de ce que être une civilisation, avec un Ordre, des commandements, des obligations, une pensée, un mode de vie, un statut imposé de la femme dans la société, une politique de gouvernement autoritaire et verrouillé, une censure, des interdictions, des églises, des cultes, des pratiques à observer, une soumission totale à la directive politique ou et religieuse… Telles que sont, ces visions, celles par exemple du Qatar, de la Russie, de la Chine, de la Turquie, des régimes de dictature, et des intégismes religieux… Ne changeront jamais, n’évolueront jamais, quoique puissent croire les grands penseurs et intellectuels du néo humanisme dans leurs idéaux de progrès…

    Et… N’y a- t – il pas, aussi, dans une autre mesure ou dans une autre dimension « culturelle et mâtinée de consumérisme et de valeurs civilisationnelles et humanistes », une autre vision du monde, de la société, de ce que doit être une civilisation… Tout autant intégriste, moralisante, sûre de ses valeurs, porteuse du flambeau de la liberté… Mais faites de nations et d’états policés et militarisés où règnent les dominants, les privilégiés, des régimes corrompus et ou complaisants, les injustices et les hypocrisies, et où les églises s’étallent dans l’espace public comme des tables de restaurant au bord de la rue ?

    Alors, en face de tous ces intégrismes, de quelque vision du monde et de la société qu’ils soient, « mon intégrisme » lui aussi, ne changera jamais, n’évoluera jamais…

     

     

  • Humanisme, néo humanisme

    … L’humanisme, ou le néo humanisme dans une évolution idéologique et progressiste de l’humanisme (droits humains, tolérance, « vivre ensemble » « ceci/cela pour tous », respect de la personne humaine, égalitarisme, accessibilité à tous de ceci de cela, reconnaissance, mixité sociale…) tout cela bardé de conventions, de dispositions adaptées, de jurisprudence, de textes de lois, sous l’égide d’une constellation d’avocats, de juristes, et avec le concours d’intellectuels, de penseurs, de gouvernants, d’élus, de personnels d’administration, de gestionnaires, de décideurs, sur fond de civilisation de progrès et de la pensée qui en découle, consensuelle et censée convenir à une majorité de gens…

    Cet humanisme ou néo humanisme cultéïsé est devenu le « rempart » ou la « forteresse abri » pour toute une population de privilégiés qui ne sont pour ainsi dire jamais ou très peu exposés à la violence du monde, bien entre eux qu’ils sont, dans leurs associations, dans le confort, l’aisance de leur environnement, barricadés derrière leur portails à digicode, leurs murs de clôture, leurs documents justificatifs idendité et droit d’accès, autorisations dont ils bénéficient…

    Alors dans un monde sécurisé formaté où tout est prévu, codifié, envisagé selon telle ou telle éventualité possible ; il est confortable, rassurant, aisé, idéal, moral et tout ce qu’on veut de « belle et juste pensée »… De verser dans ces valeurs d’humanisme et de droits, et de tolérance, de reconnaissance que n’ont évidemment pas les barbares (qu’il ne faut plus traiter comme des barbares mais qui contre toute attente et contre toute espérance, restent des barbares, des tueurs, des tortionnaires et exercent leurs violences, protégés qu’ils sont par notre néo humanisme)… Jusqu’au jour où le rempart tombera, où les forteresses sécurisées seront investies, où les privilégiés seront inquiétés, eux qui voyaient seulement à la Télé les décapitations et les bombes exploser, horrifiés qu’ils étaient… Mais bien encore « culturellement conditionnés » dans leurs valeurs et leurs principes, leur statut de privilégiés…

    Il ne peut y avoir d’humanisme, de tolérance (de « tolérance Voltairienne), de reconnaissance, de bonté (si l’on veut), d’acceptation de l’autre, de respect, de relation, d’échange, de partage, de civilisation et de société « meilleures » sans dureté, sans intransigeance associées…

     

     

     

  • Dans les rond points

    Rond point

    … Je n’ai pas vu ainsi présenté mais je sais…

    Mais bon nombre de rond points en des lieux d’intersections de fréquentation relativement moyenne, n’ont pas, avant, dans le sens de leur entrée, deux voies, comme on voit sur le dessin.

    Ce qui est sûr, c’est qu’il est nécéssaire avant d’entrer dans le rond point, de savoir sans hésiter, si l’on prend la 1ère sortie à droite, la 2ème sortie en face ou la 3ème sortie à gauche… (ça se complique lorsqu’il y a plus de 3 sorties, et d’autant plus si dans l’accès juste avant au rond point, il n’y a qu’une voie et non deux, auquel cas il faut se déporter sur la partie gauche de la voie unique d’accès afin d’emprunter la 2ème, 3ème sortie)…

    Visiblement il n’est point fait état sur ce dessin, de l’indication du sens de circulation à prendre lorsque l’on fait en totalité le tour du rond point, ce qui arrive notamment lorsque, ayant raté la 1ère, 2ème, 3ème sortie (dont on n’est pas sûr s’il faut la prendre), l’on fait alors le tour du rond point (ce qui donne le temps de réfléchir pour prendre la bonne sortie).

    Et il y a ce problème :

    Tu entres dans le rond point « comme il faut » afin de prendre la 2ème ou la 3ème sortie, mais trop lentement (pas à la bonne allure) auquel cas celui qui te suit et qui veut prendre la 1ère sortie ou une sortie avant toi, te gratifie d’un coup de klaxon rageur (ou, carrément, te coupe la route en te doublant, au risque de t’emboutir)…

    Moralité :

    Dans un rond point il faut être sûr de là où on veut aller (à droite, en face, à gauche, ou laquelle sortie prendre s’il y en a plus de trois) ; il faut être réactif, concis/précis/sûr de soi, surtout pas hésitant, et savoir circuler dans le rond point à la bonne vitesse (ni trop lentement ni trop rapidement)… Tout ça le code de la route ne te le dit pas…

    Moralité de la moralité :

    Les lois, les codes, les règlements, les « bonnes et heureuses et justes » choses à faire : oui d’accord… Mais… Y’a « comment on fait, comment on procède, et quel comportement on adopte afin de se conformer, d’appliquer ?

    En somme : le texte d’une part, et la lecture que l’on fait du texte, d’autre part… D’où l’importance du texte dans la mesure où le texte suppose, de la manière dont il est rédigé et selon ce qu’il contient, que l’on en fasse des lectures qui se raprochent le plus les unes des autres…

     

     

  • La beauté du monde ? ...

    … Un être bon, d’une « belle âme », qui contribue à la beauté du monde, penseur, poète, n’agissant et ne s’exprimant jamais dans la colère et dans la violence… Jamais donc, dans la dénonciation, dans l’agressivité, dans l’imprécation… Mais toujours dans une « immmense sagesse » et dans une capacité de réflexion hors du commun…

    Un être bon peut-il « faire autorité » au sein de son entourage, parmi ses connaissances, s’il n’y a en lui aucune dureté ?

    La bonté peut-elle s’imposer d’elle même sans dureté associée ?

    Ces penseurs profonds, ces poètes de la beauté du monde, qui j’amais ne dénoncent, n’invectivent, et dont les œuvres sont si belles, si lumineuses, autant par ce qu’ils produisent et rendent visible, que par la manière dont ils se comportent au quotidien avec les personnes qu’ils rencontrent et fréquentent… M’interpellent et me font me poser cette question : « dans le monde du 21ème siècle, s’ils n’ont que la bonté sans la dureté, peuvent-ils faire autorité et être écoutés ? »

    Je me suis entendu dire – ou plus exactement l’on m’a écrit un jour : « la beauté du monde à cause de tes propos se fera sans toi »…

    Il s’agissait il est vrai, de propos assez dérangeants, iconoclastes, révoltants, scandaleux (du moins pour certaines de mes connaissances même ami(e)s de longue date)…

    Si, oui, la beauté du monde se fera sans moi – si elle se fait ; la même beauté du monde se fera aussi sans toi lorsque tu ne seras plus là… Ou se fera sans toi de ton vivant lorsque tu auras toi aussi dérogé comme j’ai dérogé moi-même à cette beauté à bout de bras exposée et cultéïsée…

    Est-ce que la beauté du monde – qui est et a toujours été – a besoin de toi ou de moi – pour exister ?

    La beauté du monde se fait de tout ce qui lui est apporté n’ayant qu’une seule fois été mais que la vie a renouvelé une infinité de seules et uniques autres fois…

     

     

  • Rapatriement en France d'enfants et de femmes, de camps Syriens

    Enfants de djihadistes

    … Au delà de la question « purement humanitaire » se pose la question de la dangerosité de l’introduction dans notre pays, la France, de ces 35 enfants dont 7 orphelins, et de ces 16 femmes mères et épouses de combattants et terroristes islamistes… Qui étaient prisonniers dans des camps syriens, gardés par des kurdes ; certes détenus dans des conditions très dures sans soins, sans hygiène, les enfants totalement déscolarisés, sans éducation, dans une grande précarité…

    Quel « avenir » possible pour ces enfants, en France, et quelles associations (d’aide à l’enfance ou éducatives) sont suffisament « armées » ou efficaces – et dotées de quels moyens ) pour « sauver » ces enfants dont certains d’entre eux sont des adolescents… Pour autant qu’un « sauvetage » soit possible ?

    Ces enfants et ces adolescents sont forcément sous l’emprise de ce qu’ils ont subi, de ce qu’ils ont vu, de ce qui leur a été inculqué par leur père et sans doute aussi par leur mère, et tout cela dans l’environnement de guerre, de combats, de tueries, qui fut le leur durant plusieurs années de leur enfance, est inscrit dans leur individualité, dans leur mode de pensée… Il sera bien difficile – une gageure- à mon sens, de sortir ces enfants et ces adolescents, de cet environnement qui fut le leur…

    Il eût mieux valu qu’ils périssent dans les combats, dans les bombardements, plutôt que d’être pris et menés dans des camps de prisonniers.

    Bien sûr ils sont là, présents, aujourd’hui revenus en France et pris en charge, c’est une réalité difficile qui s’impose, du fait de la question « humanitaire » ayant déterminé les Autorités dans le choix du rapatriement.

    Imaginons des grands parents accueillant un petit fils âgé de 14 ans : tout se passe pour le mieux durant 1, 2 mois… Et, une nuit, le gosse sort de son lit, arrive à la cuisine, se saisit d’un couteau servant à couper de la viande, entre dans la chambre de ses grands parents endormis et les égorge…

    Il reste à espérer (l’espoir certes, est « raisonnable ») que cela ne se produise jamais…