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  • Mortalité par catastrophes naturelles et par guerres en rapport avec la population mondiale

    … En 2023 les catastrophes naturelles survenues dans le monde – toutes confondues – ont tué 86 473 personnes.

    Et les guerres en 2023 ont tué 122 000 personnes dont 71 000 en Ukraine et 23000 à Gaza ; ce qui hors Ukraine et Gaza, porte le nombre de victimes dans le monde -toutes guerres et conflits hors Ukraine et Gaza – à 28000…

     

    Soit 208473 victimes – guerres ET catastrophes naturelles en 2023, pour une population mondiale de 8 milliards d’humains.

     

    Ce qu’il faut dire de ce nombre de victimes, et la « lecture » qu’il convient de faire, de ce nombre de victimes… En somme la réalité qu’il en ressort – ou le constat – c’est que :

     

    Au 20ème siècle – en 1918 – il y avait 1,8 milliards d’humains et la 1ère guerre mondiale a causé la mort de 20 millions de personnes (civils et militaires)…

    Durant ce même 20ème siècle en 1942 il y avait 2,4 milliards d’humains et la 2ème guerre mondiale a causé la mort de 60 millions de personnes (civils et militaires)

     

    En 1789 il y avait un peu moins d’1 milliard d’humains (1 milliard en 1800).

     

    « Si mes calculs sont exacts » la 1ère guerre mondiale a fait disparaître environ 1,11 % de la population de 1918.

    Et la seconde guerre mondiale en a fait disparaître 2,5 % par rapport à la population de 1942.

     

    Avec les guerres de 2023, 122 000 victimes, c’est durant cette année 2023 : 0,001525 % de la population mondiale qui a disparu…

     

    Avec les catastrophes naturelles toutes confondues en 2023, ce sont : 0,001081 % de victimes…

     

    La conclusion ou plus exactement l’analyse ou la constatation qui s’impose c’est que :

     

    Avant 1800, proportionnellement à la population mondiale de telle ou telle époque (Moyen Age, Antiquité), il mourait beaucoup plus de 2,5 % de la population par guerres, violences, massacres…

    Rien qu’un exemple : les armées de la Convention en 1793/1794, ont fait disparaître en Vendée et Ouest de la France, 250 000 personnes…

    Les guerres des Mérovingiens et celles des Bysantins entre les 5ème et 8ème siècles faisaient disparaître dans de nombreux massacres et de combats entre troupes de guerriers, des dizaines de milliers de gens…

     

    Donc (rire) : le monde de 2023/2024, avec 0,001525 % de morts par guerres… Est « un monde d’enfants de choeur » !

     

    … Et, quant aux catastrophes naturelles, avec actuellement 0,001081 % de victimes, on est très loin, très très loin du nombre de victimes dans le monde antique méditérranéen, dans l’Europe du Moyen Age…

     

     

    … Et, autre constatation :

    Les armes du 21ème siècle sont tout autrement bien plus puissantes et ont une capacité de destruction massive ainsi qu’une efficacité dans les guerres et dans les conflits ; que les armes dont on se servait dans l’antiquité, au Moyen Age et au 19ème siècle… Et pourtant, elles font beaucoup moins de victimes de nos jours que jadis ! …

    Bien sûr la barbarie n’a pas disparue ( génocide de six millions de Juifs, d’un million d’Arméniens, d’un million de tutsis entre autres massacres de populations, d’actes de tortures, de tueries)… Mais… Est-ce qu’il y a quelque part dans le monde où nous vivons présentement, par exemple, comme en Vendée en hiver 1794, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants jetés vivants dans des fours ?

    Bien sûr il y a les bombardements qui tuent, blessent, mutilent des milliers de civils…

     

     

  • La motivation face aux contraintes liées au changement climatique ...

    … Notamment en ce qui concerne la mise aux normes et l’aménagement des habitations dans le but de réaliser des économies en énergie, de réduire le nombre des « maisons passoires »…

     

    … Prenons le cas d’un couple âgé de retraités à modeste revenu mensuel – 1000 euros – demeurant dans une « maison passoire », une vieille maison dans laquelle s’imposerait rénovation, réaménagement, mise aux normes 21ème siècle, travaux d’isolation, installation de pompe à chaleur ou géothermie, etc. … Lequel couple de retraités pouvant néanmoins bénéficier d’aides du Gouvernement lui permettant de financer jusqu’à 90 % des travaux ; et qui ne se déciderait point pour autant à améliorer l’état de son habitation, continuant à se chauffer avec des poêles à pétrole ou des appareils à gaz, à ne rien faire pour l’isolation, etc. … Puisque selon les dires de ce couple de retraités âgés : « dans quelques années on devra quitter la maison, aller en EHPAD, qu’on n’a pas d’enfants ni de petits enfants pour hériter, et qu’après nous le déluge ! »

    Ce qui est le cas dans notre pays, actuellement, d’au moins près de deux millions de retraités de plus de 70 ans aux revenus mensuels inférieurs à 1000 euro et qui en dépit des aides gouvernementales accordées pour changer de mode de chauffage, pour isoler leur habitation, sont démotivés, se satisfont des conditions dans lesquelles ils vivent, leur habitation demeurant en l’état où elle se trouve ; et qui, tous ces retraités là, soit n’ont pas d’héritiers, soit ont des enfants qui se sont établis très loin d’eux, vendront la maison en l’état où elle se trouvera à leur disparition…

     

    Rénover, faire écologique et économe en énergie, oui… Mais pour un couple de trentenaires avec enfants, accédant à la propriété, se portant acquéreur d’une maison à rénover – avec pompe à chaleur ou géothermie, isolation – et cela pour les nombreuses années de la vie de ce couple ; c’est motivant, logique, c’est le bon choix…

    Mais à 70 ou 80 ans, pour qui pour quoi et pour combien d’années -si peu à vrai dire ? Pour des « clampins on sait pas lesquels » qui se porteront acquéreurs de la maison « en l’état où elle se trouve »… Et qui eux, feront ce qu’il faut faire…

     

    … En ce qui concerne le transport en voiture pour ses déplacements – se rendre au travail, en courses – pour ses loisirs, voyages… Le nombre de gros véhicules « mastoc » genre 4X4, haut sur roues, de voitures imposantes, puissantes, confortables – de plus de 30000 euro à l’achat – est encore assez conséquent dans notre pays, tous ces véhicules étant thermiques et donc, de forte consommation en carburant… Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on aperçoive autour de nous ces grosses voitures, Dodge, Pick-Up, etc. … Alors que les possesseurs de ces gros véhicules, en général des gens de 30/40 ans, habitent dans des maisons « aux nouvelles normes écologiques d’économie d’énergie »…

     

     

  • La prison intérieure

    … Cette prison intérieure en fait, est comme une bulle en laquelle tout notre moi (notre intériorité) est enfermée…

    Cependant, depuis l’en dehors de la bulle, l’observateur qui est une autre personne ou plusieurs autres personnes, ou encore tout un ensemble de personnes autour de nous ; voit bien, très nettement, tout ce qui paraît, de l’intérieur de la bulle, à savoir les reflets irisés de quelque élément dans la bulle, et même, quoique souvent déformé, ce que contient un élément dans la bulle, ou ce que contiennent plusieurs éléments voire presque tous les éléments dans la bulle…

    Tout ce qui paraît oui, mais pas ce qui ne se voit pas, ne se sait pas, ne se montre pas, se dissimule, se garde en soi…

     

    De même que l’on est tout seul dans sa bulle du fait que les autres n’y peuvent entrer – puisque chacun des autres est dans sa propre bulle – l’on est « tout seul dans sa peau » puisque chaque autre que nous-mêmes, fût-il un très proche (l’ami absolu en quelque sorte, ou la personne la plus chère et la plus fidèle que l’on peut avoir auprès de soi) ne peut pas être à la fois dans sa propre peau et dans la nôtre, au point par exemple de ressentir réellement et avec autant d’acuité, ce que nous ressentons dans notre chair…

     

    Mais – il faut le dire parce que c’est une réalité vraie, absolument certaine et intemporelle – il y a cette « enveloppe de la bulle » faite d’une sorte de « matière » extrêmement ténue, transparente, et… traversable… Oui, je dis bien traversable… Mais pas, pour autant directement et concrètement traversable… En fait – et de fait – la « traversée » s’opère comme par une source de lumière fugitive, qui semble percer l’enveloppe mais ne fait en réalité que s’y fixer durant un bref instant, pouvant être imperceptible, le « flash lumineux ou éclairant » atteignant notre intériorité, le cœur même de notre intériorité… Alors nous vient une intuition, une connaissance, quelque chose de l’autre en nous qui vient nous rejoindre… Et qui d’ailleurs n’a pas de « propriétaire », procédant d’ un bien commun aux humains et aux êtres vivants, un bien commun pour autant qu’une quantité si minime soit-elle de ce « bien commun » soit présente et se manifeste… Et ainsi se fonde en nous par l’apport de ce qui, de l’autre, des autres, nous rejoint ; une culture faite de « l’en dedans de nous » et de « l’en dehors de nous »…

     

    Mais cela ne se passe pas tout à fait de la sorte :

    Déjà, la seule culture de « l’en dedans de nous » liée à ce que nous ressentons, à ce que nous percevons « dans notre peau » tout cela fondant notre propre vision du monde, de la société, et qui nous motive dans nos activités, nos aspirations, dans tout ce que nous exprimons, dans nos choix, dans nos décisions… Exerce durant toute notre vie une « force gravitationnelle » dont le pouvoir est le même que celui des barreaux d’une prison…

     

    Et de surcroît, la culture qui est celle, venue de « l’en dehors de nous » est aussi une culture qui exerce durant toute notre vie, une force ou une pression dont il est difficile de se libérer…

     

    Et la culture venue de « l’en dehors de nous » en cette première moitié de 21ème siècle, c’est celle, prioritairement, des Télés et des Réseaux Sociaux… Qui conditionnent et orientent les opinions…

     

    Les Télés et les Réseaux Sociaux incitent à être « pour » ou à être « contre » (ceci, cela)… Mais l’actualité étant ce qu’elle est – dans toute sa violence, dans toute sa déliquescence, dans tous ses communautarismes, dans tout ce qu’elle a d’inextricable, de désespérant, de « sans issue », d’absurde… Qu’est que cela signifie en vérité d’être « pour », d’être « contre » ? Faut-il alors « se mettre la tête dans le sable » et attendre ? La tête dans le sable ? On étouffe… Alors quoi ? Se hisser à la force de ses bras le long des barreaux de la cage, dans l’idée que tout en haut, il n’y pas de « grille plafond » ?

     

     

  • Ouvrages traitant de l'Histoire

    … Dans la plupart des ouvrages historiques qui traitent dans le détail telle ou telle période, par exemple de Georges Minois « La guerre de cent ans » et « Histoire du Moyen Age » ; et de Christian Petitjean « Louis XIV »… La principale difficulté lors de la lecture de l’ouvrage, c’est celle de la succession tout au long du récit, d’innombrables noms et titres de personnages – souvent des nobles – difficulté également associée à la complexité des intrigues, des situations, des rapports de relation, d’alliances, etc. …

    Si la lecture de ces ouvrages peut permettre de conserver en mémoire une « vue d’ensemble » et laquelle « vue d’ensemble » peut, en soi, constituer un support ou un « réservoir » de connaissances sur lequel s’appuyer lors d’un entretien avec des personnes de notre connaissance intéréssées… Il n’en demeure pas moins que, quasiment jamais l’on ne parvient à préciser, de mémoire, le nom et le titre de tel ou tel personnage, ni non plus, à reconstituer exactement le déroulement de l’intrigue, du rôle et de la place des personnages dans telle ou telle situation, drame, affaire… de telle sorte qu’involontairement, on fait des erreurs, des confusions…

    Un « réservoir » ou un « support » de connaissances acquises, que l’on a pu se constituer par des lectures, par tout un travail de recherches, se trouve d’autant plus et mieux « valorisé », acquiert d’autant plus et mieux une « fiabilité et une crédibilité »… S’il est associé ou inhérent à une « culture intuitive en soi » qui, par sa sensibilité, par sa faculté de projection, de capacité analytique, parvient à demêler « au mieux » le vrai du faux (le faux n’étant pas « à proprement parler » vraiment du faux, mais de l’interprétation)…

    Il est certain, absolument certain, que « avoir beaucoup lu d’ouvrages », que « avoir effectué de nombreuses recherches » et « avoir eu souvent recours aux moteurs de recherches sur internet, voire avoir eu recours à l’Intelligence Artificielle »… Ne fait pas pour autant une Culture ! … Parce que la vraie question qui se pose – et que d’ailleurs l’on devrait se poser mais que l’on occulte- c’est de savoir ce que l’on va faire de l’acquis, du « réservoir » de connaissances », de la manière dont on va transmettre, partager, échanger…

    Parce que… Si c’est pour « faire comme la grenouille s’évertuant à devenir aussi grosse que le bœuf », cela n’a rien de convaincant, ni de fédérateur et ne contribue pas à l’évolution de la civilisation, de la pensée, de l’intelligence humaine (tout cela procédant d’une intelligence naturelle dans un ordre « universel, cosmique et intemporel)…

     

     

  • La France des événements climatiques qui impactent la valeur des biens immobiliers

    Impact changement climat france

    … C’est une réalité : les biens immobiliers – en général les maisons individuelles de construction ancienne – de plus de 20 ans – ou de construction récente, en l’état où elles se trouvent au moment de la transaction entre le vendeur et l’acheteur, ou rénovées et réaménagées, situées dans les zones à risque, perdent de leur valeur, de 5 à 45 % selon les risques lorsqu’il en existe plusieurs conjointement, et selon l’état dans lequel se trouve l’habitation déjà impactée une ou plusieurs fois…

    Comme l’on peut le constater sur cette carte, toutes les régions sont impactées, car inondations à répétition, feux de forêt étendus, chaleur et sécheresse, tempêtes, cyclones, fonte des glaciers en montagne, affaissements de terrain et éboulements, coulées de boues, occasionnent plusieurs sortes de dégâts – aux murs, aux fondations, aux toitures, sans compter l’intérieur des habitations…

    Rares et peu étendues vont devenir les zones « relativement mieux protégées » qui elles, pour un temps verront le prix des biens immobiliers augmenter du fait de la demande croissante pour habiter dans ces zones mieux protégées…

     

    https://www.lerevenu.com/investir-immobilier/prix-et-tendances/changement-climatique-menaces-votre-patrimoine-immobilier/

     

    Dans toutes les zones – citadines et rurales- en France, situées entre 100 mètres et jusqu’à 10km d’un cours d’eau – rivière ou fleuve – au cours des 18 derniers mois, donc depuis mars/avril 2023, le prix du mètre carré construit ou constructible a baissé en moyenne de 4,5 %…

     

    Mais combien de personnes – de 30/40 ans ou de 60/70 ans – dans notre pays, quelque soit l’endroit habité, croient encore « dur comme fer » que leur maison, leur appartement, même habitable sans transformations ou rénovation, va continuer à prendre de la valeur et « tablent » sur une vente « avantageuse » et sont en conséquence préoccupées au point d’en faire leur priorité dans la vie, de l’aménagement et de l’entretien de leur maison ? Un assez grand nombre d’entre nous – et que les événements climatiques dévastateurs semblent ne point perturber outre mesure (jusqu’au jour où à leur tour ils seront impactés eux-mêmes)…

     

    Des jeunes ou d’encore jeunes reprochent à leurs aînés – leurs parents- de « ne rien faire pour mettre aux nouvelles normes, pour améliorer, rénover, leur maison dans laquelle ils vivent en l’état où se trouve cette maison » et ainsi, déplorent que la maison dont ils vont hériter « ne vaudra plus rien » ! « Qu’ils aillent se faire cuire un œuf (et même la douzaine), ces futurs héritiers ! D’autant plus – il faut le dire- si ce sont des héritiers indirects, des petits-enfants adoptifs, de vagues cousins ou neveux, tous plus ou moins vivant avec un conjoint ou un concubin « venu de l’autre bout de la planète » et qui a « les dents longues »…

    Merde alors, « se crever le cul » à valoriser, faire aux normes, réparer, embellir, agrandir et y passer des heures et des jours de bricolage, de boulot… Pour que finalement « tout parte en javel » ou qu’un clampin quelconque fasse « choux gras » de « hardes récupérées » après avoir foutu en déchetterie (vide maison) tout le fourbi ! Avec les « beaux écrits, les beaux dessins, les « trésors » de petits souvenirs émouvants du Vieux, de la Vielle, des Vieux ! C’est la vérité tout ça ! Tout part en javel ! Alors l’héritage, vous m’en direz tant !

     

    Dans le fond, c’est peut-être dramatique le changement climatique et les dévastations, mais « ça remet les pendules à l’heure » ! Avec des aiguilles qui risquent de plus bouger d’un iota ! (rire insolent, sardonique, iconoclaste)…

     

    Vos critiques, les uns les autres, je les attend pas ! Je sais d’avance ce qu’elles sont ! Je leur fais un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » ! … Mais j’ai tout de même dans l’idée qu’un certain nombre d’entre vous sera d’accord avec moi !

    … Ces belles propriétés et ces somptueuses demeures, en Floride, de gens très riches, ravagées, ruinées par l’ouragan Milton… Je ne compatis nullement !

     

    … Et comment se fait-il que la Russie n’est jamais affectée par de violents événements climatiques dévastateurs ? Serait-ce dû au fait que dans toute la longueur du continent Asiatique, s’étirent de hautes chaînes de montagne dont celle de l’Himalaya et de l’Altaï, qui arrêteraient les systèmes dépressionnaires, formations d’ouragans, lesquels systèmes ne parviendraient pas à atteindre les grandes plaines russes et sibériennes ?

     

     

     

     

  • Ce qui vieillit en nous...

    … « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]

     

    En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…

     

    … Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…

    Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…

    Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…

    Les gens, oui, ils ont des chagrins…

    C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !

     

    Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…

     

     

  • L'overcraft Boulogne Folkestone en 1969

    … Lorsque, travaillant au Centre de Tri Postal PLM à Paris, dans les années 1967 à 1976, il m’arrivait, en congé, de me rendre à Montreuil sur Mer chez mon père, ce dernier lors de conversations sur toutes sortes de sujets, un jour m’a dit à propos des femmes en général : « lorsqu’une femme que tu rencontres et que tu commences à fréquenter se met à te parler d’argent, alors, fais faire demi tour à tes pieds et pars en courant » !

    C’est la raison pour laquelle dans ces années là – jusqu’en 1975 - « célibataire endurci que j’étais », avec les « demoiselles » - de mon âge- que j’ai pu, quelque jours ou semaines fréquenter « plus ou moins », « ça me marchait jamais, ça capotait toujours »… Lorsque la jeune demoiselle commençait à évoquer « une belle maison, le trousseau qu’elle se constituait, les économies sur son livret de Caisse d’Epargne, avec parfois un chien voire un cheval, un mari ou un compagnon ayant un emploi stable (fonctionnaire par exemple) et un bon salaire »…

    À l’époque je n’avais qu’un vélo et un sac à dos, et je « créchais » dans un appart’ en colocation avec deux voire trois copains et durant mes congés « à rallonge » de postier de nuit en Bureau Gare, je parcourais la France en vélo et dormais dans des auberges de jeunesse… Parfois « à la belle étoile » dans un champ… Avec pour simple bagage un sac à dos contenant une trousse de toilette, un « flottant » de rechange (et un pull) et… Un carnet à petits carreaux de 196 pages pour noter mes « impressions » de voyage, mes pensées, mes réflexions…

    Une certaine « Jacqueline » qui avait une auto – et sans doute un livret d’épargne – que j’avais connue lors d’un séjour de ski UCPA à Argentières dans la vallée de Chamonix en février 1969, et qui demeurait à Boulogne sur Mer et était infirmière à l’hôpital de Boulogne, m’avait accompagné à l’Overcraft qui faisait la traversée Boulogne Folkestone (je partais en vélo en Angleterre)… Ce jour là, le « chic et la gentillesse » de Jacqueline ont été impuissants à me faire changer d’avis et renoncer au voyage en vélo en Angleterre… Et au retour de ce voyage, j’entrepris un périple de 3200 km de toute la France de l’Ouest, redescendu de Boulogne sur Mer vers Paris, puis de Paris à Brive, Cahors, Sarlat, Périgueux, Agen, les Landes, et, des Landes, à Bayonne, puis de Bayonne à Dunkerque par toutes les routes longeant l’Atlantique, du 11 mai au 4 juin 1969 , sans un jour d’arrêt, à raison de 150 à 250 km par jour (selon la météo)…

     

     

  • Une union, un pays

    … Une union – un mariage- n’est durable qu’à deux conditions aussi essentielles l’une que l’autre :

    - La réciprocité absolue dans ce que ressent, éprouve, l’un pour l’autre, et avec la même intensité, les mêmes besoins, les mêmes aspirations… Cela quelque soient par ailleurs, les différences…

    - L’accueil – heureux et bienveillant - des parents et de la famille de l’un pour l’autre…

     

    En effet, s’il n’y a pas tout à fait ou s’il y a seulement en partie, la réciprocité ; la durée de l’union est compromise et d’autant plus brève si c’est surtout l’un qui est plus « aimant » que l’autre…

    Ainsi l’un – ou l’autre – n’aime pas « pour les deux » car il n’est pas « dans l’autre » …

    Dans la réciprocité aucun des deux n’est « dans la peau de l’autre » -c’est vrai… Mais il y a ce même élan vers l’autre qui, au plus près le rapproche et le lie à lui…

    Quant à l’accueil de l’un ou de l’autre par les parents, par la famille de l’un ou de l’autre ; s’il est « mitigé » ou inamical et s’il ne fait pas lien (et lien durable) ; alors un jour ou l’autre l’union se défera… Ou si, à la limite elle dure, elle deviendra et demeurera difficile…

     

    Il en est exactement de même pour une personne venue d’un autre pays qui entre dans un pays où désormais, pour un temps ou pour toujours, cette personne va vivre :

    -La réciprocité entre ce qui motive une personne « venue d’ailleurs » à s’installer dans le pays où elle arrive, et ce qui motive le pays accueillant à voir s’installer cette personne « venue d’ailleurs »…

    -L’accueil – heureux et bienveillant- du pays où vient vivre la personne « venue d’ailleurs »…

     

    Cela dit, dans une union – un mariage – entre deux personnes de pays – ou de régions- différents ; l’un, en épousant l’autre, épouse pour ainsi dire, le pays -ou la région – de l’autre…

    Car l’environnement – de famille, de connaissances, d’amis, de pays, de région – de l’un, se joint à l’environnement de l’autre… Et du lien s’ajoute et se lie au lien existant… Selon la loi naturelle, intemporelle, universelle, « cosmique » en quelque sorte, qui régit le principe de la relation entre les êtres et les choses dans cet univers de 13,7 milliards d’années et de tant de galaxies, de tant de mondes aussi différents et uniques les uns que les autres…

     

     

  • Les papéthèques

    Papetheque

    … Seraient-elles en diminution dans nos villes, en France, en Europe… Ces boutiques proposant des articles d’écriture, de cahiers, de carnets à couvertures reliées, de beaux stylos à plume… ?

     

    « J’imagine » - enfin c’est une supposition qui me vient (je ne sais dans quelle mesure c’est fondé) – que de nos jours, surtout depuis le développement des réseaux sociaux, des blogs, des sites personnels ; du numérique, des fichiers Open Office et Word, des espaces de stockage en ligne, de l’écriture au clavier sur les ordinateurs et sur les smartphones, de la messagerie électronique, de Messenger, Whatshapp, et de Teams (nouveau)…

     

    J’imagine que l’écriture sur papier, au crayon, au stylo plume, stylo bille, aurait tendance à peu à peu cesser d’être pratiquée et qu’en conséquence de moins en moins de gens se rendent en papéthèque pour acheter un beau stylo, un joli carnet relié, du papier à lettres stylisé, décoré…

    Pour ma part, je le reconnais, depuis une dizaine d’années – c’est un fait- je n’utilise plus du tout de carnet pour rédaction au crayon ou au stylo, de notes, de textes, d’anecdotes… C’est donc avec « samsung notes » sur mon smartphone, que je prends des notes, que je transcris « au pied levé » - dans l’instant vécu – des réflexions, des pensées ou en deux lignes, que je note un thème que je veux développer plus tard…

     

    Et depuis que j’écris – au quotidien- pour ainsi dire à 95 % au clavier, que je n’achète plus de timbre à la Poste, que je n’écris plus de « vraie lettre à la main » pas même une carte postale… Lorsqu’il m’arrive d’écrire avec un crayon, un stylo, je forme mes lettres, mes mots, mes phrases, davantage sur le modèle des caractères d’imprimerie que selon mon écriture de jadis…

     

    Et en ce qui concerne l’écriture manuscrite des majuscules, aujourd’hui je l’avoue, je suis totalement incapable de former comme autrefois à l’école des années 1950/1960, de belles lettres bien ampoulées bien calligraphiées ! Aussi, les majuscules à la main, je les fais en caractères d’imprimerie…

     

    Donc « pour être franc et net » mes chers lecteurs et amis et connaissances et proches… Pour mon anniversaire ne pensez jamais à mon intention, à un « beau stylo plume » ni à un « joli carnet relié de cuir » ni à « tout un attirail d’écriture » ! Je ne me sers plus du tout de tout ça !

    Certains me diront – je ne vais pas les contredire ni me fâcher avec eux - « c’est bien dommage ! »…

     

    Franchement, entre nous… La belle lettre du genre « monument de littérature » que la Poste met plusieurs jours à faire parvenir à son destinataire… C’est « un peu frustrant » non, surtout que cette lettre, si on veut la dupliquer et envoyer la même à plusieurs de ses connaissances, au troisième carbone c’est à peine lisible (et 3 fois seulement c’est loin, très loin, d’être 10, 20, 50, 100 voire 1000 fois à autant de personnes différentes, et cela dans l’instant même avec internet!)

     

    Enfin il y a un inconvénient non négligeable à cesser d’écrire à la main, c’est qu’à force de lire de l’imprimé, sur les ordinateurs, sur les smartphones où tout est rédigé au clavier, l’on en arrive à ne plus pouvoir déchiffrer (lire) des documents, des lettres, des textes écrits à la main… Par exemple un texte de Marcel Proust, ou d’Albert Camus, de Rabelais, de François Villon… Entre autres… Manuscrit (de leur écriture personnelle) ça devient très difficile et au bout de cinq minutes d’effort de lecture, tu lâches prise !

     

    C’est la raison pour laquelle dans les musées, les centres historiques ou d’archives, les documents qui sont présentés aussi intéressants qu’ils soient, écrits manuscrits, c’est vraiment le « parcours du combattant » !

     

     

  • Mayotte

    … Durant le festival international de géographie à Saint Dié, s’est tenue samedi 5 octobre 2024 de 14h 15 à 15h, à l’IUT studio Alice Guy, cette conférence : « Mayotte récupérer les sols, normaliser la ville »…

    Des projets urbains à Mayotte, 101ème département Français depuis 2011, se multiplient afin de répondre à l’objectif de développement du département.

    Mais ces projets entrent en conflit avec le droit coutumier local…

     

    Mayotte (j’y suis allé en 2014 du 28 janvier au 25 février), Mayotte -dis-je- « me gonfle » !

    Les Mahorais pour une grande partie d’entre eux, ont des « emplois fictifs » en ce sens qu’ils sont « officiellement » employés de préfecture, ou dans une administration, sont censés exercer une activité -avec des horaires- mais… En fait, perçoivent un salaire sans la moindre heure de présence, sans la moindre activité, demeurant chez eux et vacant à toutes sortes d’activités personnelles…

     

    Mayotte est donc « un gouffre financier » pour le budget de la France, de l’argent dépensé en pure perte pour payer des gens à ne rien faire !

    Et les Mahorais, pour compléter des revenus sans travailler, louent des bouts de terrain qu’ils occupent selon le « droit coutumier » sur lesquels ils installent des « baraquements » de fortune, habitats précaires réalisés avec des matériaux de récupération ( toiles, tôles, planches, tissus divers, branches d’arbres) – j’appelais cela en 2014 des « torchiottes » - et c’est sur ces bouts de terrains que s’entassent les migrants venus des Comores, vivant dans la boue, au milieu des ordures ; les sols sont souvent en pente et ravinés par les pluies torrentielles… Et, sur quelques mètres carrés loués, 30 ou 40 euro par mois, des familles avec plusieurs enfants vivent là, sans aucune hygiène…

    Ce sont ces terrains là, loués aux migrants par les Mahorais, que veulent récupérer les promoteurs immobiliers, sous couvert de « développement urbain et d’aménagement du territoire à Mayotte »… Un scandale et une hypocrisie manifestes !

     

    Les Mahorais hommes pour beaucoup d’entre eux, dont certains tout de même sont dans l’Enseignement (parce que aucun jeune métropolitain on s’en doute, ne veut venir professeur des écoles à Mayotte!), hommes Mahorais donc, âgés de 25 à 50 ans, remplissent des charters (avions) de « baiseurs de putes » à destination de Diégo Suarez à Madagascar située à une heure de vol de Mayotte (Diégo Suarez bars et restaurants et hôtels à « putes » - des jeunes filles à peine pubères)…

     

    Et, « pour couronner le tout » les Mahorais ont voté en masse Rassemblement National lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 ! … Quel « remerciement » pour la France « si généreuse » à leur égard !

    En 2011 si Mayotte est devenue un département Français, c’est sur la volonté des Mahorais qui tous, ont voté oui au rattachement à la France « à cause des aides sociales » ! Donc par pur intérêt !

    Qu’on ne me parle pas de Mayotte ! Une « poubelle » à ciel ouvert !

     

    Toutefois… Selon le principe suivant lequel « tout n’est pas noir » , des Mahorais il faut dire, exercent de « vrais emplois » notamment dans le commerce, dans l’artisanat, et aussi dans l’administratif territorial, dans l’enseignement… Et ne louent pas de « torchiottes » aux migrants sur des bouts de terrain qui peuvent leur appartenir selon le droit coutumier local… Et ne prennent point place dans les avions à destination de Diégo Suarez pour aller « baiser des putes »…

    Cela dit, Mayotte a fait l’objet d’un reportage, le 24 septembre 2024, à « Echappées Belles »…

    Et « peut-être » - oui peut-être… Y’a-t-il un jeune professeur des Ecoles, quelque part en France, qui, débutant dans l’Enseignement, très idéaliste et fervent croyant en sa mission éducative en milieu difficile, volontaire pour un poste à Mayotte – À Kangani, par exemple, ou en périphérie de Mamoudzou à proximité de « torchiottes » à perte de vue…

     

    Pour en revenir à Echappées Belles, c’est vrai que cette émission, tous les samedis soirs sur France 3 (deux épisodes de 1h 30 chacun) « met l’accent » et « valorise au mieux » ce à quoi l’on peut croire… Notamment avec ces séquences de convivialité autour d’une préparation culinaire locale (rire)…

     

    Ainsi « Mayotte mon ennemour » devient-il « Mayotte mon amour » ! … Mais « Mayotte mon amour » coûte tout de même la « bagatelle » de 1,5 à 1,7 milliard d’euro par an, à la France ! … Et ne rapporte rien en contrepartie, à la France…

     

    Ce jeune enseignant idéaliste et fervent de sa mission éducative, qui débarque à l’aéroport de Pamandzi (Petite Ile Dzaoudzi) et parvient à se loger dans une résidence de Mamoudzou, s’il se rend seul à la plage la plus proche, il faut qu’il aille « à poil » donc sans rien sur lui, sinon il se fait tout voler même la serviette, et son smartphone enfoui dans le sable près de sa serviette, il ne le retrouve pas…

    À Mayotte, on ouvre les coffres des voitures en stationnement, afin de s’emparer du cric avec lequel on écarte les barres de fer devant les portes et les fenêtres ; on défonce à la masse des pans de murs pour faire une brèche et entrer dans les maisons…

    L’on écartèle des chats dont on projette les dépouilles sur des pare brises, l’on pend des chiens à des lampadaires ! (Ça, tu le vois pas à « Echappées Belles »)…

     

     

     

  • La vie, une "fête costumée" ?

    Kafka 1

    … La « fête costumée » à « proprement parler », n’est pas une « fête » mais plutôt un carnaval qui n’a rien de drôle, rien de vraiment joyeux (sauf pour ceux et celles que cela divertit dans la mesure où rien de fâcheux ne leur gâte la « fête » et où ils sont le « héros du jour » et « followérisés ») - ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde…

     

    La « fête costumée » est un mauvais carnaval, souvent tragique, cruel, sans bonté, imbécile, de personnages égoïstes, arrogants, consternants, ennuyeux, « faux-jetons », crispés, vaniteux, « lèche-bottes », menteurs, faussaires, méprisants… et j’en passe de mille façons… qui tous avancent masqués ou sous des avatars dans les réseaux sociaux… Et « s’existent » autrement dit se produisent et s’affichent, toujours à leur avantage…

     

    Mais… La « fête costumée » a sa « contre fête » qui elle, est celle de personnages dont on voit les vrais visages, de personnages qui sont parvenus à effacer la honte qu’ils avaient d’eux-mêmes… Alors leurs visages sont devenus des visages résistants… En face des visages masqués, des visages « caramélisés »…

     

     

  • Kirk

    … Le « résidu » cependant très actif, de l’ouragan « Kirk » qui devrait balayer la France prochainement – à partir de la nuit du 7 au 8 octobre 2024- ne provoquera guère pour autant une excessive panique sur les salons de l’Habitat…

     

    En effet – et comme si rien, jamais, ne devait survenir de fâcheux ou de désastreux- tous les « accros » de la rénove, de l’aménagement intérieur, du « tout réalisé par soi-même », tous les fervents de leur projet immobilier en vue de la maison de leur rêve en fonction de leurs moyens bien sûr… Ne font point cas de toutes ces inondations, affaissements de terrain, tempêtes autant estivales qu’hivernales, tornades, qui depuis la mi octobre 2023, se succèdent dans notre pays et en toutes régions, avec fréquence et intensité croissantes…

     

    Il faut croire aussi, que ce ne sont pas forcément les aléas climatiques dévastateurs, qui font baisser le prix du mètre carré construit ou constructible dans les régions ou zones où la demande diminuerait ; et encore moins là où la demande demeure importante…

     

    Et quant aux matériaux pour la construction des maisons, ou pour les aménagements intérieurs, leur coût ne cesse de s’élever ; les artisans notamment les maçons, les menuisiers, les couvreurs, sont de plus en plus difficiles à trouver, se font attendre même pour de gros chantiers (et encore plus pour de modestes réalisations ou réparations)…

     

    Il faut croire aussi que les assureurs – tous risques y compris catastrophes climatiques - « seraient en mesure d’indemniser à quasi 100 %! » (ce dont on pourrait douter mais dont ne doute pas « parce que l’on règle les échéances annuelles rubis sur l’ongle » et qu’en conséquence on se croit « très bien protégé »)…

     

    Dans la consommation, question aménagement de son intérieur, pour peu que le revenu dont on dispose soit « relativement confortable » on est dans ce monde où nous vivons axé sur la possession de biens, sur les apparences, sur la modernité ambiante et de mode, dans la démesure, dans le voyeurisme, ou, au mieux, dans l’aspiration à une « modernité ambiante agréable à vivre »… Tout cela bien plus que dans le seul besoin, la seule nécessité… Et à cela s’ajoute la fierté de « faire par soi-même si possible mieux que le voisin d’à côté, mieux, bien mieux certainement que celui qui « fait faire façon standard tout venant »…

     

    Ce qu’il y a de précaire dans notre existence de consommateur dans une société, une civilisation technologique de l’accesible au plus grand nombre, ne nous vient plus à l’esprit, pas plus d’ailleurs à 30 ans qu’à 80 ans…

    N’empêche… Un toit qui s’envole, un arbre qui dans sa chute détruit une partie de la maison, quand ça arrive ça fait très mal… à celui qui en est victime… Et ça passe sur toutes les Télés « en boucle » aux infos, ça « fait spectacle » - on attendrait presque ça comme dans les arènes de la Rome antique le gladiateur qui affronte un tigre ou le condamné se faire déchiqueter par le lion !

     

     

  • Solitaires...

    … Solitaires dans leur vie de tous les jours…

    Solitaires parmi leurs connaissances et amis, et même leurs proches…

    Solitaires en ce sens qu’ils, elles, demeurent souvent en société, en réunions, en public, « en retrait » voire invisibles… Parce qu’ils, elles, « ne se mettent jamais en avant »…

    Ils, elles, ne sont pas pour autant, dans leur intériorité même, dans leurs aspirations, dans tout ce qu’ils ne demanderaient pas mieux que d’avoir la possibilité d’exprimer, de partager, de transmettre aux autres autour d’eux…

    Désespérés de devoir taire, désespérés de ne pouvoir partager, désespérés de demeurer étrangers à tous ces autres qui eux, « se mettent en avant », se soucient de leur apparence, manifestent de l’indifférence, du désintérêt…

    Il, elles, à vrai dire, sont intimement convaincus d’appartenir à l’immense communauté de toutes les personnes de bonne volonté qui agissent, combattent pour la vérité, pour la beauté, pour la justice, pour l’édification d’un monde de relation dans lequel l’autre devient un interlocuteur voire si possible un ami, quand bien même cet autre demeurerait un étranger dont le mode de vie différent s’accorderait mal avec le leur…

     

    Il n’y a pas, il n’y a jamais, en apparence… De « solitude heureuse » - du fait que la solitude n’est jamais « confortable » (elle peut paraître rassurante mais pas confortable)…

    La solitude « assumée » qui est la conséquence de ce qui fonde notre intériorité dans ce qu’il y a de plus intime en nous et donc, de plus indicible… Serait presque, cette solitude là, une « solitude heureuse »…

    Ce qui la rend heureuse alors, cette solitude là, c’est parce qu’elle nous relie à toutes les solitudes « assumées » des autres… Avec lesquelles on s’entend, on se comprend, sans qu’aucun mot ne soit prononcé, rien que d’un regard, d’un geste, d’un imperceptible signe de reconnaissance…

     

     

     

  • Festival International de Géographie, Saint Dié Vosges, 35ème édition, 4,5 et 6 octobre 2024

    Terres

    … Comprendre le monde dans lequel nous vivons, avec pour thème cette année 2024, « terres » et pour pays invité l’ensemble des huit pays européens dont une partie des frontières de chacun de ces huit pays, se trouvent dans les Alpes (l’arc Alpin de près de 2000 km de longueur, de 300 à 400 km de large, depuis le sud est de la France jusqu’en Slovénie, et dont la partie la plus élevée sur toute la longueur de l’arc alpin se situe entre 2600 et 4000 mètres d’altitude)…

     

    « Terres » évoque la diversité, les particularités, la nature, le contenu, de ce sol qui se trouve à nos pieds, et ce que produit ce sol à savoir les végétaux, les cultures, les forêts, les habitats… Tout cela par ce que réalisent les humains vivant sur les terres…

     

    Toutes les terres du monde sur chaque continent, avec les paysages dont les terres sont couvertes, paysages les plus arides aux plus verdoyants, ruraux ou urbains, constituent notre patrimoine et héritage communs à l’ensemble de cette si diverse humanité… Reste à savoir ce que nous faisons de cet héritage, de ce patrimoine… si ténu qu’il ne tient que d’une épaisseur d’à peine deux mètres en moyenne pour les sols cultivables (terre arable), autrement bien plus ténu encore que la couche d’air que nous respirons, qui s’appelle la troposphère et qui elle, a environ 12 kilomètres d’épaisseur en moyenne dont seuls les 4 ou 5 premiers kilomètres au dessus de nous sont propices à la vie que nous vivons au quotidien…

     

    Tout comme chaque année quelque soit le thème (Urgences en 2023, Le monde en réseaux en 2005, par exemple), le « FIG » est à Saint dié dans les Vosges, devenue durant trois jours la capitale mondiale de la Géographie, « le monde de la Connaissance, de la Science, de la pensée, de la réflexion, du questionnement, de la transmission des savoirs acquis ; le monde de toutes les personnes de bonne volonté qui se réunissent, agissent, s’expriment, partagent »…

     

    Et, « ce monde là », du « FIG », n’est pas – loin s’en faut- « tout à fait le même » que le monde de la vie de tous les jours qui est le nôtre dans notre environnement habituel…

     

    En l’an 1024, s’il existait en fonction de l’évolution des connaissances de l’époque, un monde de la pensée, de la réflexion et de personnes de bonne volonté, différent du monde du quotidien de vie de tout un chacun ; les distances à parcourir d’un lieu à un autre, sans autre moyen de locomotion que la marche à pied (à cheval pour les plus privilégiés) se mesuraient en journées de marche sur la base d’une lieue de 4 de nos kilomètres actuels par heure soit au maximum environ dix lieues dans une journée du matin au soir… Et bien sûr l’information – souvent déformée, fausse, incomplète, et faite de rumeurs ou de « ragots »- circulait à la même vitesse de dix lieues par jour…

     

    En l’an 2024, avec Internet, les réseaux sociaux, les trains à grande vitesse, les automobiles, les avions, les ondes hertziennes, l’électricité, le numérique… Les « nouvelles » - tout autant sinon encore davantage déformées, fausses, arrangées – circulent « à l’instantané »… Mais aussi – et heureusement- la Connaissance, la transmission des savoirs acquis, et le lien immédiat entre personnes de bonne volonté afin d’agir, de s’exprimer, de partager…

     

    Si l’Intelligence Artificielle peut, oui, mettre à notre dispostion dans l’immédiat, tout ce qu’il y a à connaître de la Terre – des terres – elle ne peut pour autant, faire de la Terre – et des terres – ce que nous en ferions au mieux, avec notre intelligence naturelle reliée à l’ordre et à l’intelligence cosmique, et qui évolue, se diversifie, se perfectionne, s’enrichit, acquiert des pouvoirs accrus… Tout cela dans l’ordre naturel des choses, de tout ce qui est, se fait et se renouvelle dans l’univers…

     

     

    Programme du FIG 2024 https://fig.saint-die-des-vosges.fr/programme-du-fig-2024/

     

     

     

  • Il, elle, eux

    … Quand la pente s’incline et devient abrupte, en un mot quand ça ne va plus très bien et que ce n’est plus comme cela était il y a encore pas si longtemps… Fini les « nouvelles du jour », tout ce qu’il y avait à montrer afin de le partager, là où tout le monde va… Plus rien… La « page » s’étiole, n’est plus servie et, dans un premier temps ça passe inaperçu…

    C’est que… La vie des gens, notamment la vie des gens que l’on connaît, dont on suit ce qu’ils nous montrent, est loin d’être « un long fleuve tranquille » !

    C’est… Une santé qui n’est plus « florissante », un proche dont on se soucie, un emploi perdu et donc le revenu que l’on tirait de cet emploi qui disparaît, une activité – un travail- que l’on ne peut plus exercer dans des conditions favorables dans un monde de plus en plus dur, un deuil, une séparation douloureuse, un choix difficile à faire entre deux ou plusieurs options qui se présentent mais dont aucune de ces options n’est la meilleure…

    L’on ne voit, l’on ne sait, de l’autre, des autres, que ce qui paraît, que ce que l’on croit, que ce que l’on imagine…

    Et c’est des « il devrait faire ceci, cela »… C’est des « on ne le voit plus », et « qu’est-ce qu’il devient » …

    Si les mots – mais lesquels ?- pouvaient être des mains tendues… Ils le sont oui parfois… Mis c’est du vide qu’on étreint, du silence, de l’absence…

    Ou bien… Quand ça va plus du tout, au contraire tu les vois qui rappliquent… Et quand ça reva, plus personne ! Juste bonjour bonsoir et encore !

    Drôle d’expérience que la vie qu’on vit, drôle d’expérience que celle de la relation à l’autre !

    « Si j’aurais su j’aurais pas venu, je m’aurais suicidé dans le ventre de maman » ! Pourrait-on dire !

    Mais à vrai dire – c’est ce que je dis et que je dirai jusqu’à la fin de mes jours - « si c’était à refaire je sauterais à pieds joints sans aucune hésitation dans la même mare et en sachant que je pataugerai dans les mêmes boues »…

    Il n’y a ni paradis ni enfer, il n’y a que des gens et du monde – la mare en somme – qu’on ne peut faire autrement que de prendre tels qu’ils sont, les gens, le monde… Et de témoigner de ce que l’on trouve de mieux sans pour autant se taire au sujet de ce qui désenchante, déçoit, horrifie, écrase, déchire…

    Muet si tu deviens, ou pas vus les mots que tu as écrits sur les murs, il te reste ton regard… Mais c’est difficile des yeux voyants avec les yeux aveugles qu’on a ! C’est difficile les mots qui ont du pouvoir – je veux dire en fait les mots qui ne déchirent pas parce que ceux là, oui ils ont hélas du pouvoir, trop de pouvoir !…