Articles de yugcib

  • J'espère ...

    … En cette année 2023, mais à vrai dire je le pensais aussi en 2022 et avant, et je le penserai d’ailleurs jusqu’à la fin de mes jours…

     

    J’espère qu’il y aura sur cette terre, du temps qu’il me reste à vivre et encore pour longtemps après que je sois « parti dans les étoiles »…

     

    Assez de gens pour, en promenade le long d’un chemin, remettre un bousier sur ses pattes…

     

    Se baisser pour éviter de déchirer une toile d’araignée dans un passage étroit…

     

    Pour ne pas donner un coup de tatane ou de balai à un minou errant…

     

    Pour saisir entre ses doigts une salamandre se mouvant au milieu d’une route et la déposer au bord, là où elle ne risque plus de se faire écraser…

     

    Pour regarder un trisomique ou un autiste sans se foutre de sa poire…

     

    Pour exprimer de son regard ou de son sourire – encore mieux les deux à la fois – toute l’attention que l’on porte sur des personnes inconnues que l’on croise dans un lieu public (soit dit en passant plus personne ou presque ne regarde personne dans les lieux publics très fréquentés, dans les trains, dans les tramways, dans les bus)…

     

     

  • Débats difficiles, propos lapidaires et brutaux

    … Une provocation de trop, de la part de Michel Houellebecq, auteur il faut dire « très décrié » dans les milieux littéraires, non seulement pour ses propos sur l’Islam (dans un entretien lors d’une interview au magazine Lire en 2001 après parution de l’un de ses romans « Plateforme ») mais aussi pour son « absence de style » aux yeux de ses détracteurs qui lui reprochent son recours fréquent à un langage quotidien du genre « je bande, il pleut » et à d’autres formulations éculées, ainsi qu’à des clichés…

     

    Certains critiques le louent « plus grand écrivain contemporain, et d’autres au contraire, disent de lui qu’il est « une nullité littéraire »…

     

    Quoiqu’il en soit pour ma part j’ai lu tous ses romans (mais pas en réalité toute son œuvre) et je ne puis me prononcer parce que je partage autant les critiques négatives de ses détracteurs que les louanges de ses « fans »… (Mais pour « apprécier » ou pour « louer » il faut sans doute à mon sens oublier les « je bande, il pleut et formulations éculées et clichés » - à moins de replacer ces formules langagières assez plates et ces clichés dans le contexte pouvant être délibérément caricatural et provocateur, de ses romans)…

     

    … Publiée en novembre 2022 dans la revue politique « Front Populaire » de Michel Onfray, la provocation de trop, de Michel Houellebecq, débute ainsi : « Le souhait de la population française de souche... »

     

    … Dans un débat public, et cela d’autant plus que le débat a lieu sur un plateau de télévision lors d’une émission en direct, d’une interview… Ainsi que dans toute production écrite (article dans un journal, dans une revue, dans un magazine, dans un livre publié, dans un blog, dans des réseaux sociaux) ; un auteur, un écrivain, un journaliste, mais aussi chacun de nous « commun des mortels » que nous sommes et nous exprimant publiquement… Lorsqu’il est fait part de ce que pense cet auteur, cet écrivain, ce journaliste mais aussi de ce que, chacun de nous l’on pense au fond de soi-même, de la vision d’une réalité nous venant de ce que l’ observe autour de soi (et de son expérience vécue)… Aussi « en partie vrai » que cela soit ; tout propos lapidaire et brutal, forcément inacceptable par la partie visée et, au-delà de la partie visée, par une majorité de gens dans une société communiquante… Ne peut qu’être « contre productif » puisque ce qui est « en partie vrai » se trouve alors, dans l’émotion du moment, occulté…

     

    Sur le plan de la morale et de l’éthique, des propos lapidaires et brutaux lors d’un débat ou dans une production publique, sont inacceptables, scandaleux, enfin tout ce que l’on est en droit de juger, de condamner, de dénoncer, de combattre…

     

    Mais au-delà de la question de la morale et de l’éthique il y a la question du « sens résultant » de ce qui est exprimé en tels ou tels mots, phrases… (Dans un propos lapidaire, brutal, d’une extrême violence, c’est l’émotion qui éclipse quasi totalement la réflexion, et de ce fait, ce qu’il peut « y avoir de vrai » dans ce qui est dit ou écrit, se trouve forcément occulté par les parties commentant le propos et jugeant scandaleux ce propos…

     

    Encore faut-il « faire la différence » entre caricature, humour noir décapant iconoclaste, dans une production écrite, dans un dessin, une image arrangée ( pouvant choquer, être jugé scandaleux) et un propos, des mots, des phrases, ce qui est dit ou écrit et n’étant pas caricatural, donc l’expression d’une pensée, d’un sentiment, lapidairement et brutalement….

     

    Dans un débat où le thème du débat porte sur la religion ou sur une religion en particulier, ainsi que lorsque le propos porte sur la religion ou une religion en particulier, l’on peut tout de même affirmer que par exemple, le catholiscisme exerçait son emprise dans la société française (et Européenne et en Amérique) au 19ème siècle et jusqu’encore le milieu du 20ème en France et en Europe… Et que l’Islam exerce de nos jours son emprise dans la société française notamment dans les lieux, quartiers, villes où l’Islam est implanté, devenant en ces lieux, la religion dominante…

     

    L’emprise exercée par une religion dans une société, ce qu’ implique cette emprise dans la vie quotidienne des gens en contraintes, interdictions et prescriptions… Est-elle acceptable ? N’appelle-t-elle pas à résister à la domination exercée ?

     

    La religion, toutes les religions monothéistes notamment, proposent et imposent un modèle, une explication du monde, de la vie… Or un modèle est toujours une simplification, devenant ainsi un repère tangible, accessible à tous, qui « entre dans les mœurs » (pour ainsi dire dans les gènes)… Et tout ce qui contrevient au modèle, ou s’oppose ou se différencie trop du modèle, dérange, est condamné par l’autorité religieuse, et par la société lorsque cette société subit l’emprise de l’autorité religieuse…

    La religion, les religions, c’est l’obscurantisme.

     

    Mais… Reste le langage, reste la formulation, reste l’argumentation, tout ce qui peut être exprimé par des mots, par des images, par la caricature, et qui se rapporte à des faits, à des situations, à des comportements, dans la communication orale ou écrite, une communication excluant la brutalité et le raccourci lapidaire…

    Pour la caricature cependant, ne peut être exclu que la vulgarité ou que la grossièreté associée à une absence de facture de ce qui est produit et montré (la facture étant en quelque sorte le talent ou l’habileté dans la réalisation)…

    Et si par la caricature, la plus scandaleuse, la plus iconoclaste, la plus dérangeante – en propos comme en dessin – l’inacceptable pouvait en quelque sorte être « exorcisé » ? Faisant si mal à voir ou à entendre que l’inacceptable ne puisse se produire réellement ? Sachant – ne l’oublions pas – que la caricature produite peut au contraire inciter des gens à commettre ?

     

     

  • Froisser la feuille

    … Ce que j’appelle une « fracture relationnelle » - qui implique que deux personnes, l’une et l’autre amies de longue date (ou même se connaissant et s’appréciant et se rencontrant de temps à autre) cessent du jour au lendemain d’être amies, décident de s’ignorer et de ne plus se rencontrer – se produit lorsque l’une ou l’autre des deux personnes traite l’autre comme une feuille de papier qu’elle froisse parce qu’apparaît sur la feuille de papier, une tache, une marque faite, inhabituelle, dérangeante, surprenante en regard de ce qui figure en général sur la feuille de papier et donc, ne correspondant plus au ton, à la couleur d’ensemble de la feuille de papier.

     

    Et, une fois froissée, et bien froissée, délibérément, dans la colère, dans le dépit, dans le reproche, par l’une des deux personnes en relation, s’il vient de la part de cette personne qui a froissé la feuille, par la suite, du regret, et une tentative de défroisser la feuille (ce qui il faut dire, est peu probable), jamais la feuille ne reviendra telle qu’elle était avant d’être froissée, jamais la relation qui a existé ne reprendra…

     

    Tout ce qui figure, inscrit sur la feuille de papier, n’est jamais d’un ton, d’une couleur, d’une unité égale mais plutôt de tons et de couleurs et de nuances différenciés ; et ce qui est vu, souvent apprécié, bien considéré et qui caractérise une relation durable et heureuse « jusqu’au jour où », est en fait vu, essentiellement vu, selon ce qui est perçu, de l’autre, et pour ainsi dire presque jamais au-delà de ce qui est perçu et qui est « la réalité profonde et complexe de l’autre »… Et c’est la raison pour laquelle ce qui un jour survient, dérange, surprend et rompt avec l’idée que l’on s’est faite de l’autre, « casse » la relation…

     

    L’être humain mais aussi les autres êtres vivants – en particulier nos animaux domestiques tels que des chiens et des chats et bien d’autres encore – sont comme des feuilles de papier que dans la colère l’on froisse et ne peuvent jamais être complètement défroissées en passant dix fois la main dessus…

     

    À la limite, à l’extrême limite, dans la colère la plus justifiée, la plus pertinente, la plus logiquement naturelle en face de quelque chose d’inacceptable, de dangereux, de périlleux à devoir subir… Il faut alors « carrément déchirer complètement la feuille »…

     

     

  • Ne soyons pas, dans nos vies, statufiés !

    Guy gilbert

    … Que ce soit en tant que personnage influent, souvent présent, sur un plateau de télévision, sur la scène publique, ou en tant qu’exprimant s’exposant, sur la scène publique aussi et sur les réseaux sociaux en produisant quelque « scoop du jour cent ou mille vues », en « héros du jour » que nous pouvons occasionnellement être… C’est cela, « être statufié »…

    Et de mille autres manières, tout aussi éphémères, sans avenir autre que celui d’une journée, au mieux d’une semaine voire d’une saison… Pour avoir fait, ou montré, ou produit, ce qui, somme toute, n’est qu’un « effet de scène », un effet d’image, un effet de langage…

     

    Soyons donc, tel que le dit si bien Guy Gilbert, vivants !

    Vivants et entendons par « vivants » : observants, regardants, écoutants, sentants, touchants, et voyants, « voyants » au sens de ne plus voir comme nous voyons avec des yeux aveugles…

     

    « Aimer jusqu’à notre dernier souffle » aussi conscients que nous pouvons l’être jusqu’à ce que s’envole tout ce que nous avons exprimé et qui sera vu voler, jusqu’à ce que s’envole aussi tout ce que nous n’avons pas exprimé et qui sera retrouvé ou découvert, parce que tout se retrouve et se découvre, et qu’il n’y a que du renouvelé et du retrouvé, même dans ce qui est purement créé, purement imaginé que nous n’avons pas créé ou imaginé nous – mêmes de notre vivant…

     

    « Soyons des êtres d’espérance » parce que l’espérance est le moteur de la vie, parce que l’espérance invalide le dernier mot qu’a mis l’adversité au bout de la phrase, de cette dure et implacable phrase qui traverse toute notre vie depuis notre naissance…

     

    « Soyons des êtres de pardon » lorsque cela est possible (et à bien réfléchir c’est souvent possible même si c’est difficile, même si cela ne garantit rien, même si c’est dangereux, même si c’est « contre productif »)…

    Des êtres de pardon, oui, mais pas pour autant des êtres oubliants, des êtres tout acceptants, des êtres complaisants par peur ou par intérêt ou pour une question de mode ou de convenance…

     

    « Bâtissons un monde solidaire », le même, exactement le même, que celui qui existe naturellement, intemporellement, bien que dans la dureté, bien que dans la violence, dans l’univers tout entier depuis des milliards d’années, depuis que la vie est apparue…

     

     

  • Dans quel pays une femme ne tremble-t-elle que de froid ?

    Femme dans le froid

    … Peut-être qu’en Norvège une femme rentrant le soir à pied, ne tremble que de froid par une soirée d’hiver (ou par une soirée un peu fraiche d’été) si elle n’est pas assez couverte…

    C’était vrai, en effet, en Norvège en 2009… Depuis, l’on peut se poser la question…

    Tout ce qu’une femme pouvait craindre en Norvège en 2009 lorsque j’y ai séjourné du 14 juin au 18 juillet 2009, c’était de rencontrer après minuit en revenant chez elle à pied, une bande de jeunes en état d’ébriété chahutant cette femme sans la molester…

     

    Je pense à toutes ces jeunes femmes (et à de « moins jeunes aussi) qui exercent des métiers, des professions, dont la journée ou le temps de travail se termine entre 20h et minuit (serveuse de restaurant, infirmière par exemple) dans des « cités », quartiers réputés « difficiles » où règne insécurité, violences, agressions… Ou même – il faut le dire – en ces heures là d’après 20h, dans des villes moyennes de province, parce que de nos jours à une heure tardive du soir, aucune femme seule devant effectuer un trajet d’une centaine de mètres afin de rejoindre sa voiture garée sur un parking, n’est en sécurité…

     

    Une jeune infirmière ou une serveuse de restaurant qui quitte son travail après 20h (23h ou plus pour une serveuse de restaurant), si elle n’a pas un ami, un parent, un voisin, qui vient la chercher à la sortie de son travail, ne peut envisager sans effroi de devoir prendre un bus, un tram, en ces heures là 20h minuit…

     

    Il n’ y a pas QUE les sympathisants du Rassemblement National et les élus de ce parti, pour affirmer qu’une femme seule n’est plus en sécurité nulle part en France après 20h, à pied rentrant chez elle ou devant prendre un bus, un métro, un tram… Mais de nombreux citoyens de toutes sensibilités politiques et autres…

     

    Seuls, des inconditionnels des partis de la majorité gouvernementale, ou des partis de la NUPES (socialistes et France Insoumise) en général des gens qui vivent dans des endroits où « il y a moins à craindre », des gens de la « classe moyenne » genre « intellectuel progressiste et confiants dans l’avenir de la société (développement croissance durable consommation bien être responsable) , seuls oui, ces gens là, disent « il ne faut rien exagérer »… Ces gens là étant à « mille lieues » de ce que vivent au quotidien, « la peur au ventre », les femmes qui doivent quitter leur travail le soir après 20h, revenir chez elles à pied ou en bus, en métro, en tram…

    Que ceux et celles qui nient cette réalité – ou la minimisent – se taisent !

     

     

  • Dans l'évolution du monde du travail

    … Les personnes de la génération dite du « baby boom », notamment les nés entre 1946 et 1955, ne sont plus dans la réalité « au plus près et au quotidien » du monde actuel du travail, ou s’ils le sont, cela ne peut être qu’indirectement (indirectement « au plus près » si l’on peut dire) par leurs enfants encore en pleine activité professionnelle.

     

    Les nés entre 1946 et 1955 ont connu le monde du travail durant une époque, de 1968 à 2005/2010, où le monde du travail était différent, très différent de ce qu’il est devenu aujourd’hui, surtout depuis 2010…

     

    Ayant cessé leur activité professionnelle entre les années 2005 et 2010, environ 15 ans se sont écoulés et en conséquence les nés entre 1946 et 1955 se sont au fil du temps, éloignés du monde actuel du travail dont ils ne perçoivent plus, depuis 15 ans, le vécu, la réalité dans leur quotidien de vie de personnes de 70/75 ans…

     

    Mais ils avaient cependant vécu à partir de 1995 jusqu’à leur départ en retraite entre 2005 et 2010, les évolutions dans le monde du travail…

     

    En revanche – et c’est bien là ce qui « creuse l’écart » entre leur génération de « seniors » (de « vieux seniors » osons dire) et les générations qui précèdent la leur – le monde du travail actuel avec toutes ses problématiques qui ne ne sont plus celles de la seconde moitié du 20ème siècle ; impacte directement et au plus près au quotidien, les gens de 25 à 50 ans (la majorité des actifs), des jeunes de moins de 25 ans, et des personnes de 50 à 60 voire 65 ans – puisque l’âge de départ à la retraite a reculé de quelques années…

     

    Quelque soit la nature du lien de relation entre gens de plus de 70 ans et leurs enfants, leurs petit enfants, leurs amis et connaissances des générations 40/60 et 20/40 ; même dans la configuration ou dans l’environnement le plus favorable, le meilleur ; il demeure indéniablement une différence perceptible dans le quotidien et dans le mode de vie, dans le vécu, la vision du monde et des choses, dans les repères culturels et autres, entre ceux et celles qui ont connu le monde du travail avant l’an 2000 et ceux et celles qui sont aujourd’hui dans le monde du travail.

     

    Entre la seconde moitié du 19ème siècle et la première moitié du 20ème, certes il y avait eu aussi une évolution dans le monde du travail ( avec le progrès technique notamment dans l’agriculture, l’industrialisation et l’exode des populations rurales vers les villes)… Mais nous étions dans une évolution qui s’inscrivait encore dans un environnement social fondé sur des traditions, sur des « valeurs », sur des repères culturels, cela dans le prolongement de ce qui avait toujours été depuis des siècles… Et il y avait donc « moins d’écart » si l’on peut dire, entre les générations…

     

    Nous sommes réellement aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une configuration très différente, de la société, du relationnel, du monde du travail, des problématiques… Et cela devient difficile à gérer pour tout un chacun…

     

     

  • Un jeu complexe d'alliances et une situation mondiale explosive

    … Avec 20 degrés à Strasbourg et à Clermond Ferrand, 21 à Biarritz et autour de 19/20 degrés dans plusieurs villes du Sud Ouest et du midi de la France, au 31 décembre/1er janvier ; le 31 décembre 2022 pourrait-être la journée, à cette époque de l’année, la plus douce du siècle jamais enregistrée…

    Faut-il voir là un « présage » pour 2023, en matière de climatologie en France et ailleurs… Mais aussi en matière d’événements, d’actualités qui vont survenir en 2023, du fait d’une situation politique, sociale, économique, aussi tendue, aussi incertaine, aussi dangereuse dans le monde entre grandes puissances – Chine et USA notamment – et avec l’évolution que va prendre la guerre en Ukraine, ainsi que l’évolution prévisible des autres conflits locaux au Moyen Orient et en Afrique ?

    Car ce qui est prévisible dans ces conflits (dont la guerre en Ukraine) c’est ce qui se joue (un jeu très complexe d’alliances ) entre La Chine, les USA et l’Union Européenne et les pays théâtres de guerre et de conflits… Un jeu complexe d’alliances, d’engagements et de soutiens sur fond d’opportunisme et d’intérêts des uns et des autres (par exemple ce qui ressemble à une alliance entre la Russie et la Chine « sans en être vraiment une » d’une part… Et la relation d’ordre politique et économique entre la Chine et la Corée du Nord d’autre part)…

    Et à tout cela s’ajoute l’enjeu que représente Taiwan, un territoire que la Chine revendique dans un processus historique de reconstruction nationale et d’effacement des humiliations subies par la Chine entre 1840 et 1949 ; alors que pour les USA, le soutien indéfectible, idéologique et d’ordre stratégique et économique, à l’indépendance formelle de Taiwan, implique de la part des USA un engagement militaire en cas d’intervention de la Chine pour reprendre Taiwan… (On ne voit guère comment une situation aussi explosive pourrait se régler dans une impossible négociation, les deux parties adverses ayant leurs raisons (chacun de leurs raisons faisant figure d’un dogme intangible)…


     


     

    … Peut-être que le problème de Taiwan pourrait se régler de la manière suivante :

    L’île de Taiwan devient – ou redevient – une province Chinoise

    En contre partie, les habitants de Taiwan, désormais Chinois donc, continuent de vivre selon le mode occidental (mais dans une liberté d’expression telle qu’elle existe dans le monde occidental, une liberté cependant subordonnée à ce qui est fondamental et de base dans le régime Chinois) ce qui implique en conséquence pour le régime Chinois, un « assouplissement » de l’autorité et des contraintes (une sorte de « pérestroïka »)…

    Bien évidemment dans cette « solution » les autres provinces de la Chine continentale verraient leurs citoyens aspirer au statut dont bénéficierait Taiwan… (logique)…

    Du coup, cette sorte de « pérestroïka » s’étendrait à toute la Chine (le régime Chinois aurait tout à gagner à cela en stabilité, en perspective économique de marché)…

    En contre partie, aussi, la Chine et les USA dans les intérêts qu’ils ont dans cette partie du monde (Pacifique Nord Oriental) envisagent de trouver un équilibre « viable » de telle sorte que les uns et les autres puissent poursuivre leurs politique économique de développement selon les règles qui régissent toute relation naturelle, intemporelle (sachant que la relation est toujours naturellement difficile – comme dans l’ordre de la nature)…


     


     

  • Des interventions abrégées, de préférence ?

    … Dans l'univers de communication (parole, écrit, image, photo, animation video) qui est celui d'aujourd'hui (et où prime le bref, le court, le laconique, accompagné ou non de photo, d'image, de séquence vidéo)... Il est certain qu'une production écrite de quelque 15, 20 lignes ou davantage, dérange plus qu'elle n'intéresse...

    ... Pour des interventions abrégées, je pense que Tik Tok (800 mille utilisateurs dans le monde) et Instagram (1,2 milliards d'utilisateurs dans le monde) conviennent mieux, bien mieux en fait, que les forums, et même que le plus utilisé des réseaux sociaux Facebook (2,7 milliards d'utilisateurs dans le monde)...

    Au moins sur Facebook contrairement à Tik Tok et à Instagram, on peut faire aussi bien 3 phrases qu'un texte de 15 ou 20 lignes - c'est selon - (ainsi d'ailleurs que sur les forums)...

    Tiens... Je "suggère" de se livrer à l'exercice qui consiste à développer "un sujet grave" en trois ou quatre phrases "bien choisies et aussi porteuses d'un contenu et d'un sens profond, qu'un texte de 20 lignes"...

    L’ « idéal » serait – peut-être – de pouvoir s’exprimer de son regard, de transmettre par le regard que l’on porte à l’autre ou aux autres autour de soi, ce que l’on leur dirait de vive voix prenant par exemple dix minutes, ou ce que l’on leur écrirait qui emplirait une page…


     


     

  • Fautes d'orthographe et fautes d'humanité

    … « Je préfèrerai toujours les gens qui s’expriment en faisant des fautes d’orthographe à ceux qui les jugent en faisant des fautes d’humanité » [ Claude Semal ]


     

    … Le problème aujourd’hui c’est que de plus en plus de gens qui font des fautes d’orthographe en s’exprimant par écrit – ainsi que des fautes de langage – sont aussi des gens qui font des fautes d’humanité… Et que les fautes d’humanité du plus grand nombre, emplissant l’espace de communication – tant au bistrot du coin qu’autour de la table familiale ou qu’entre connaissances au quotidien, ou encore sur les réseaux sociaux du Net – ne font jamais l’objet d’une aussi grande et générale « bronca » de tous, que celle, de « bronca », qui s’exerce contre quelques intellectuels dédaigneux imbus de leur personne (ou supposés tel)… Dont certains de ces intellectuels d’ailleurs, font, outre des fautes d’humanité, aussi, des fautes d’orthographe et de langage…


     

  • Le timbre en « prioritaire » à 1,49 euro et… Numérique (à partir du 1er janvier 2023)

    … La « jolie carte » de Nouvel An, de fête, d’anniversaire… Choisie par la gentille cousine ou la très chère amie de longue date, avec amour (et qui n’est, ni la cousine ni l’amie) pas forcément accro des Nouvelles Technologies High Tech qui séduisent les gens de moins de 40 ans « hyper pro » dans l’utilisation au quotidien de toutes sortes d’appareils connectés et s’y connaissent en tout par internet… La jolie carte donc, insérée dans une belle enveloppe avec un BEAU timbre acheté à la Poste… Et que le facteur déposera dans 24 ou 48h dans la boîte aux lettres… N’est « plus trop dans l’actualité »…

    D’autant plus qu’à partir du 1er janvier 2023, la Poste pour les envois de lettre ou de document en « Prioritaire » demandera à l’usager (pardon, au « client ») de se rendre sur internet afin d’obtenir un « timbre numérique » (donc exit le « beau » timbre)… Ou de déposer au guichet de la Poste la lettre qui sera « numériquement timbrée » par l’employé…

    Soit dit en passant, avec Internet, le numérique, l’informatique, les claviers d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes, les SMS, les « e-mails » (en Français « courriels »), Messenger, Whatshap… Sans compter aussi, les « jolies cartes » virtuelles et animées/musicalisées que l’on choisit sur internet… Le beau papier à lettre, le beau stylo plume, et en général la plupart des articles d’écriture vendus en Papéthèque, cessent d’être d’actualité…

    Bien que n’étant pas loin s’en faut, un « nostalgique » de la jolie carte insérée dans une enveloppe avec un beau timbre ; ni un « nostalgique » non plus, d’écriture au beau stylo plume (ni d’ailleurs au crayon ou au Bic) sur une feuille de papier blanc ou dans un cahier ou un carnet… Je compatis très sincèrement à ce que peut éprouver la « chère cousine » ou la « très chère amie » (et en général toute personne « attachée aux traditions » et donc, écrivant de « vraies lettres » à la main, et mettant un « beau timbre » sur l’enveloppe contenant la feuille de papier couverte d’une écriture stylisée)…

    Cela dit… Cela dit…

    Dans ce monde internétisé pour tout/tout/archi tout au quotidien, dans ce monde de domotique, d’automatisme, d’électronique, de puces, de robotique, de numérique, de toutes sortes de démarches administratives et autres, et achats, commandes de produits, à effectuer  « en ligne » dont billets de train, d’avion, de cinéma, de théâtre, d’entrée de musée, de réservations d’hôtels, restaurants, locations de vacances, les rendez vous médicaux, les abonnements de ceci/cela, les innombrables applications sur smartphone…

    Dans ce monde entièrement internétisé applicationné, il est évident que pour celui ou celle qui, soit ne maîtrise pas un certain nombre de « manières de faire », soit n’a pas internet chez lui et ne téléphone qu’avec un « fixe » ou un simple « portable » basique ; n’accomplit ses démarches que par courrier postal ou par téléphone (ces numéros surtaxés en 08 souvent)… C’est « une galère », un « parcours du combattant » dès lors qu’obligation est faite de « passer par internet » !


     

    Mais il faut tout de même reconnaître – si l’on n’est pas pour autant « accro » de « tout par internet » ou par des applications – que pour se rendre lors d’une traversée de la France en voiture, dans un Campanile récemment ouvert situé dans une nouvelle zone de ZAC proche d’une grande ville (bretelles de sorties, rond-points, voie de gauche puis suivre en direction de …, etc.)… Avec, plutôt qu’un GPS Garmin qu’il faut mettre à jour périodiquement en se connectant sur internet (un téléchargement payant)… Une application « WASE » sur son smartphone, c’est bien mieux, sans mise à jour payante à faire (y’a qu’à suivre la voix – intelligence artificielle- qui te guide dans le moindre détail, le plus clairement du monde ! …

    Imaginez la même recherche pour arriver à ce Campanile, avec une carte Michelin « de l’année », du plan de la ville et de la périphérie de cette ville…

    … C’est bientôt mon anniversaire, le 9 janvier : je « suggère » à mes proches ou amis (amis sans guillemets) envisageant de me faire un cadeau, de ne point opter pour un beau stylo à encre, ni pour un nécessaire en écriture (belles enveloppes et papier Velin avec petit dessin personnalisé tout cela dans une pochette avec ruban bleu)… Et… Encore moins pour un beau livre de tauromachie ! (rire)…


     


     

  • Journal de bord inachevé

    … Une œuvre d’écrivain, de témoin de son temps qui raconte…

    L’œuvre de tout homme ou femme de ce monde qui, sa vie durant, porte à la connaissance de personnes de son entourage (et, par extension, dans un espace de relation et de communication plus élargi) tout ce qu’il, elle exprime, écrit…

    Une œuvre d’artiste…

    L’œuvre dans ses divers registres et dans son évolution époque après époque et qui ne cesse de se construire…

    Œuvre de toute une vie…

     

    Toute œuvre s’édifiant jour après jour par le travail et par ce qu’il y a de déterminé, de permanent en nous, et de passion (et parfois d’inné)…

    Toute œuvre demeurera inachevée

    Sera comme un bagage laissé sur le quai avant que nous soyons poussé dans le wagon d’un train dont la destination nous est inconnue

    Portera en elle tout ce qui n’aura pas été dit, écrit, joué, dessiné, peint … Et qui existait avant que nous le disions, l’écrivions, le jouions, le dessinions, le peignions

    Sera ce journal de bord inachevé d’un cosmonaute naufragé devenu silhouette de poussière dans une capsule-canot en errance dans l’espace…

     

    Dieu ou ce qui ressemble à dieu

    Ou l’extraterrestre archéologue explorateur de vestiges et de traces de vie, découvreur bienveillant et voyant…

    C’est l’Interlocuteur que le cosmonaute naufragé tout seul dans sa capsule-canot, imagine jusqu’à le faire exister, tant qu’il peut encore écrire dans le journal de bord…

     

    Mais sur la Route avant la gare, avant le quai d’embarquement

    Il y avait déjà tous ces humains le long de la route

    Qui étaient Dieu ou ce qui ressemblait à dieu

    Ou qui étaient l’archéologue découvreur parfois voyant et attentionné parfois pas trop bienveillant mais qui était l’Interlocuteur…

     

     

  • Des "vagues visages" ...

    … « Si l’on pouvait regarder dans le cœur des gens et comprendre les défis auxquels chacun fait face, je pense qu’on les traiterait avec beaucoup plus de douceur, d’amour, de patience, de tolérance et de respect »… [ Louis Longwater, musicien producteur auteur compositeur]…


     

    … Cette phrase me fait penser à des vagues de l’océan qui viennent en rouleaux et en crêtes blanches se déverser le long du rivage, une plage de sable et de galets le long de laquelle marche un promeneur tout seul…

    Chacune de ces vagues, murmure en se déversant sur le rivage, comme le ferait une voix de femme, d’homme, d’enfant…

    Chacune de ces vagues est un visage de femme, d’homme, d’enfant…

    Et le murmure de chacune de ces vagues visages, se faisant voix et parole, raconte au promeneur tout seul le long du rivage, tout ce qui jamais, n’a encore été dit, que personne ne connaît mais qui a été vécu, « vécu roulé », de la vague parmi toutes les autres vagues…

    Assurément, le promeneur tout seul le long du rivage, est l’interlocuteur rêvé de toutes ces vagues visages…

    Puissent de nombreux autres promeneurs être pour toutes ces vagues visages, autant d’interlocuteurs…

    Le « vécu roulé » -autant dire les défis, tous les défis qui ont surgi ainsi que tout ce qui fut épreuve, solitude, questionnement, peur, obstacle, écueil, trahison, déception, attente vaine, souffrance, espérance, aspiration… Tout cela est encore davantage qu’une « explication », c’est… Une « révélation »…

    Et, devenu voyant, le promeneur le long du rivage, puis les autres promeneurs venant ; peut alors se faire Interlocuteur (interlocuteur dans le plein sens du terme)…

    C’est tout de même « curieux » d’être – comme nous le sommes la plupart du temps - « aveugles avec des yeux qui voient »…


     


     

  • Halha de nadau à Saint Sever, Landes

    Halha de nadau

    … Samedi 24 décembre à six heures du soir (la nuit « noire » venait de tomber) à Saint Sever dans les Landes, un gros bourg de Chalosse, fut enflammée sur la place de Morlanne, une grande gerbe faite de paille et de palettes de bois, érigée en une tour de 5 mètres de hauteur environ… La mise à feu de la gerbe, très rapide, fut précédée d’un défilé de toute une population, de familles et enfants et de personnes de toutes générations, sans doute plusieurs centaines de personnes, de Saint Sever et des communes environnantes, les enfants tenant des lanternes de papier couleur, depuis la place de la Tour du Sol devant l’église…

     

    Une animation musicale suivait et s’était installée sur la place de Morlanne, où était généreusement distribué du vin chaud « bien alcoolisé il faut dire » ainsi que du chocolat chaud « pour les dames » (enfin pas toutes les dames il va sans dire)…

    Merci aux si bonnes mains qui ont mis du degré au vin !

     

    Au début de la nuit du 24/25 décembre tous les ans en Chalosse ( l’une des 7 régions du département des Landes) il est de tradition d’allumer des feux (comme on le fait ailleurs notamment dans l’Est de la France, par exemple dans les Vosges, pour la Saint Jean le 24 juin)…

    C’était une très belle et très sympathique manifestation, dans la joie, dans un « art de vivre ensemble » ambiant tout à fait remarquable, un grand moment de bonheur…

     

    Des chants en langue gasconne ont retenti, accompagnés de musique.

    Lo halha de nadau (ou hailhe de nadau) c’est, dans les Landes gasconnes en particulier en Chalosse, la tradition des feux allumés au début de la nuit le 24 décembre…

     

    À Saint Sever sur la place de Morlanne ce samedi 24 décembre 2022 par une belle nuit aussi douce qu’une nuit de printemps un début mai, une nuit étoilée, et tous ces visages, tous ces sourires, toute cette animation, c’était « un pur moment de bonheur »… Et… « quelque chose de la beauté du monde », d’une beauté du monde encore présente et indéfectible sur cette Terre des Humains…

     

    À part quelques correspondants de presse locaux, du quotidien régional Sud Ouest, pas de ces « grands médias d’information » avec leurs reporters équipés de matériel sophistiqué…

     

     

  • Intelligence artificielle et virtualité

    … Un interlocuteur sur Facebook, ou sur un forum, ou sur un blog, ou sur un site, en tant qu’intervenant ou membre inscrit (ou sur Facebook, « ami »), peut-il être une intelligence artificielle ? Un commentateur, un répondant, un intervenant… Un personnage purement fictif, un robot en somme, conçu en fonction du profil de l’exprimant auteur de ce qu’il produit ; profil qu’une base de données enregistrées, listées et stockées depuis plusieurs années (traces laissées sur le Web) a déterminé « collant à la personnalité de l’exprimant, à ses préférences, à ses idées, à sa pensée, à ses aspirations, à ses besoins ? » …

     

    Sur un forum, sur un blog, sur un site, cela est peut-être plus difficile, ou moins réalisable du fait que l’auteur du blog, du forum ou du site en est en même temps l’administrateur du blog, du forum ou du site, et qu’en tant qu’administrateur il peut filtrer les personnes qui s’inscrivent membres, connaître la véritable identité de ces personnes, les localiser (notamment avec l’adresse IP)…

    Encore qu’une personne s’inscrivant ne peut donner d’elle que des renseignements imprécis et de base sans plus… Ou de fausses indications (mais il reste tout de même l’adresse IP, à moins que cette adresse IP soit une adresse usurpée étant celle d’un PC différent du PC de la personne)…

    Peut-être bien que l’intelligence artificielle est capable de résoudre le problème de l’adresse IP en créant précisément une adresse IP sans réalité effective…

     

    Tu aurais donc pour ami, un personnage qui n’existe pas, une pure entité, un produit de l’intelligence artificielle… Et, dans la mesure où tu ne te sens pas appelé à rencontrer ce personnage, que tu ne souhaites pas spécialement un jour le rencontrer, d’autant plus si entre lui et toi il y a une grande distance bien réelle, tu ne sauras jamais si ce personnage est un vrai personnage…

    En somme « ça se compliquerait » le jour où tu décides de rencontrer ce personnage, de voir de près à quoi il ressemble…

     

    Quoi qu’il en soit, intelligence artificielle ou pas, l’intervenant, le répondant, le réagissant, l’ami, le visiteur, le commentateur critique ; les gens qui sont sur Facebook, sur les réseaux sociaux, qui sont les auteurs de sites et de blogs, qui sont membres de forums ; se présentent, s’expriment, produisent – assez souvent – (pour ne pas dire le plus souvent) – sous des pseudonymes et sous des avatars (une icône choisie dans une liste prête à l’emploi, qui est censée représenter le personnage que l’on est… Ou une image, une photo tout aussi représentative)…

     

    Le rapport de communication (empathie ou antipathie) peut-il être le même, sur la Toile (réseaux sociaux, blogs, sites et forums), que dans le réel au quotidien, lors d’une rencontre entre connaissances, voisins, amis, proches… Dès lors que sur la Toile, l’interlocuteur s’exprime sous un pseudonyme et sous un avatar…

     

    Autrement dit « on a bien affaire à un être humain » (si ce n’est pas une intelligence artificielle) mais cet être humain l’on n’a aucune idée de son visage, d’à quoi il ressemble… Ce qui inciterait alors à un ton, à un langage « plus brut », plus « direct » - et parfois plus agressif ou moins conciliant… Le rapport de communication ne se situant pas tout à fait dans la même dimension de relation, dans un forum par exemple, que devant le comptoir d’un café par exemple…

     

    Pour « simplifier » et être « brut, clair et net » : Baloo, Snoopy, Lotus, Riri, Kiara … Acompagné d’une icône ou d’une image « représentative »… Ce n’est pas Jean Pierre, Claude, Robert, Isabelle… Accompagné du visage en photo de Jean Pierre, de Claude, de Robert, d’Isabelle…

     

    NOTE : l’intelligence artificielle peut concevoir un « interlocuteur/intervenant/ami/commentateur critique » correspondant au plus près de la complexité d’un personnage auteur de blog, de site, de page Facebook, dans toutes ses nuances, dans toutes ses contradictions, dans toutes les composantes de sa personnalité, dans tous les registres de ce qu’il exprime… Et « battra toujours à la course » un Baloo, un Lotus ou une Kiara derrière lesquels il y a un vrai personnage…

     

     

  • JE réussis ou NOUS réussissons ?

    … Réussir individuellement est devenu obsessionnel dans la société de compétition et de concurrence permanente dans la quelle nous vivons au quotidien…

     

    Dans le « projet éducatif » réformes après réformes depuis 1968, la réussite individuelle est encouragée dans le sens du « développement personnalisé » en un environnement de compétition, au détriment de l’acquisition des savoirs…

     

    Néanmoins, réussir collectivement n’est pas pour autant un projet négligé et fait l’objet d’initiatives et d’expériences intéressantes… Encore que la réussite personnelle demeure la priorité…

     

    Réussir collectivement n’est cependant possible que si les réussites personnelles parviennent à se relier, à constituer un ensemble cohérent intégrant toutes les singularités, et le vecteur essentiel de la réussite collective, c’est la communication avec l’expression de chacun (comme par exemple, des dessins de chaque élève, exposés sur un mur de la classe, de telle manière que chaque dessin aussi différent qu’il soit d’un autre, associé aux autres dessins, soit un « épisode » de l’histoire ( l’histoire que raconte l’ensemble des représentations)…