Articles de yugcib

  • Corrida : suppression ou maintien ?

    … Si, dis-je, l’aspect « culturel » de la corrida n’est pas « recevable » … Pas plus d’ailleurs, que l’aspect « culturel » par exemple, de la conquête de l’Ouest Américain au 19 ème siècle, ou que la colonisation par la France et la Grande Bretagne dans la « mission civilisatrice » de ces deux pays en Afrique et en Asie…

     

    Ce qui ne peut être écarté, nié, passé sous silence comme si cela n’avait pas existé ; c’est bien toute la réalité du monde passée et présente, faite de tout ce que sont les gens, dans la diversité de leurs comportements, dans leurs engouements, dans leurs besoins essentiels comme dans ce qui est moins essentiel pour eux, dans ce qui les motive, dans ce qu’ils entreprennent, en ce qui les porte à venir assister à tel ou tel spectacle, film de cinéma ou de télévision, un match de foot ou une corrida…

    Au nom d’une soit-disant « morale » du bien et du mal, au nom d’une idéologie partisane ou qui ferait consensus, la réalité du monde passé et présent, la réalité de que sont les gens, individuellement ou collectivement, ne peut être rejetée…

     

    Mais la réalité de ce qui est, de ce qui est observé, et dont nous pouvons chacun témoigner, produit de l’émotion, du ressenti et par là même, influence la pensée, induit du jugement… Et cela est, dis-je, « la réalité de la réalité »…

     

    Il y a aussi, nous ne pouvons l’occulter, le contexte social – et culturel si l’on veut – d’une époque en particulier (qui n’est pas le même qu’à une autre époque), les traditions locales propres à une région… (« L’air du temps » en quelque sorte )…

     

    Si l’on compare – pour autant que la comparaison ait un sens – par exemple la société française des années 1950/1960 avec celle des années 2010/2020 ; l’on constate (ou plus précisément on est forcé de constater) que rejet, négation, occultation, déni, contestation, crispation, comportements agressifs, parti pris… Sont plus fréquents, plus généralisés, dans la société actuelle des années 2010/2020, que dans la société des années 1950/1960… (Alors que nous étions en 1950/1960, dans un monde dur, mais dur « d’une autre manière » (par moins de confort notamment)…

     

    Autrement dit, de ce qu’en 1950 on voyait qui était différent, que l’on n’aimait pas, on en faisait pas tout un puant fromage, on l’évitait, tout bonnement, et à la limite on l’intégrait dans le paysage social… Ce qui n’est plus du tout le cas de nos jours !

     

    Que l’on le veuille ou non, un taureau tué dans une arène dans les conditions où ce taureau est mis à mort, cela « vaut bien » en équivalence, un porc élevé en batterie dans les conditions qui sont celles de l’industrie alimentaire de production de masse avant d’être « traité » robotiquement (assommé et égorgé) ; « vaut bien » aussi en équivalence, un poulet malhabilement saigné, ou même encore, la vie recluse et forcément raccourcie d’un chien sans cesse enfermé dans un enclos constitué de palettes ou de grillage de 2 mètres de haut, d’un oiseau en cage…

     

    Si la corrida fait l’objet d’une interdiction par une loi votée, je ne déplorerai ou ne regretterai point…

    Si la corrida est maintenue, je continuerai à ne jamais assister à une corrida…

    Néanmoins, je continuerai à dire, la corrida maintenue, iconoclaste et insolent que je puis l’être dans le propos :

    «  Et pourquoi pas les couilles, bordel ! » … À la vue du grand héros de la corrida brandissant devant les spectateurs les deux oreilles du taureau…

     

     

     

  • Cocoridapolémique

    Corrida

    … D’aucuns avancent l’aspect « culturel » de la corrida et argumentent sur le caractère de « tradition locale » - Bayonne, Dax, Mont de Marsan, Nîmes (et d’autres villes du Sud Ouest et du Midi de la France) en faveur du maintien des corridas lors des fêtes locales)…

     

    L’aspect « culturel » n’est absolument pas recevable !

     

    Si la Culture implique la célébration de la mise à mort d’un animal – en l’occurrence le taureau dans une arène sous les yeux de centaines de spectateurs – et si de surcroît la Culture, avant l’acte de mise à mort du taureau, intègre la torture qui est celle du plantage successif dans l’échine de l’animal, de six banderilles, et si de « sur-surcroît », entre en scène le picador sur son cheval qui , bien que « protégé » risque d’être éventré, tripes à terre sous les yeux de mères, de pères et de jeunes enfants venus en famille assister à une corrida… Alors la « culture » se fait l’alliée de la barbarie…

     

    Elle peut, oui, la corrida, être célébrée dans des œuvres de peintures, en des tableaux de maîtres valant des fortunes et achetées par des riches ; ou exposée dans des musées ; elle peut être chantée, poétisée, écrite dans des chapitres de roman (je pense à Ernest Hemingway) … L’Art en effet, « éclipse » ou « prévient » la barbarie en la « conjurant »… Mais l’Art aussi, sans en avoir l’air qu’il prétend ne point se donner, se fait l’allié de la barbarie lorsqu’il met la barbarie en scène au vu et au su de tous, suggérant la conjuration de la violence et de l’inacceptable, et cela même dans un dimensionnement qui accentue une « mise en garde purement émotionnelle – mais qui en aucune façon, ne met en garde en vérité » …

     

    Outre la corrida, la Culture d’ailleurs, dans des « légendes » de grands conquérants ou de grands exploits d’aventuriers en quête de trésors ; ou dans des récits magnifiés et chargés d’émotion, d’installation d’arrivants en de nouveaux territoires au détriment de peuples existant dans ces territoires depuis des siècles ; ou encore dans le soutien de religions, d’idéologies et de systèmes politiques censés être « au mieux pour l’Homme », et jusque dans des guerres et dans des combats meurtriers réputés « justes »… La Culture se fait souvent l’alliée ou la complice de la barbarie…

    L’Histoire, toute l’Histoire, telle que l’on la lit et l’apprend de par le monde sous toutes les latitudes, est faite de cette « culture » là, officielle, modélisée, enseignée, par les livres, par l’image et dans les écoles… Une « culture » alliée de la barbarie, « porteuse de civilisation » et dominante…

     

    Reste cependant, ce qui ne peut être sciemment, délibérément, maintenu dans l’ignorance, dans le déni, à savoir le talent ou si l’on veut la « facture » qui lui, le talent, qui elle, la « facture » est indépendant(e) du comportement, de la morale, du jugement, de toute idélogie dans quelque sens que ce soit… Le talent ne peut qu’être reconnu parce que la non reconnaissance du talent est malhonnête…

     

    Ainsi, un « beau tableau » de scène de tauromachie, de « belle facture » ; ou une scène de chasse à courre bien représentée toute en nuances en détails et en couleurs, dans la plus pure et la plus réelle représentation, ne peut, pour une question de morale ou d’idéologie, être éliminé d’une galerie dans un musée ; et de même une belle œuvre littéraire (mais dérageante) d’un patrimoine culturel étant celui d’une nation ou d’un pays…

     

     

  • Nous sommes huit milliards

    … L’annonce, faite du chiffre atteint, de 8 milliards d’êtres humains sur Terre, à la mi novembre 2022 ; n’est pas « une bonne nouvelle »…

     

    L’idée selon laquelle l’impact d’une pression aussi importante de la population humaine serait plus déterminant par nos comportements (individuels et collectifs) que par notre nombre, n’est qu’en partie vraie dans la mesure où ces comportements individuels et collectifs sont ceux d’un milliard, voire de deux milliards d’humains gros consommateurs de produits énergétiques et de matières premières, et alimentaires…

     

    Dans les bidonvilles de Bombay et de New Dehli, en Inde, et partout dans le monde où vivent des dizaines de milliers de gens misérables dans les périphéries surpeuplées des grandes mégapoles, ce qui représente globalement sur toute la planète plusieurs milliards d’humains ; il faut bien que tous ces gens parviennent d’une manière ou d’une autre, à trouver de la nourriture, nourriture dépendant de ce que peut produire la terre en quantité de produits alimentaires… Si cela n’était pas le cas (ou plus précisément si la précarité et si l’insécurité alimentaire étaient plus importantes qu’elles ne le sont) alors les gens « mourraient en grand nombre » dans ces lieux surpeuplés, de misère et de pauvreté…

    Or, dans ces lieux de misère et de dénuement, des milliers de bébés viennent au monde et, de tous ces bébés, il n’en meurt pas autant qu’il en mourait il y a cent ans encore…

     

    Car nous en sommes bien là, au premier quart du 21ème siècle, au maximum de la croissance démographique jusque dans les années 2040/2050…

     

    Une croissance démographique qui a pris une extension considérable à partir du milieu du 19ème siècle et cela d’autant plus encore depuis 1950, du fait d’un changement radical pour la population humaine, de condition d’existence, d’accès pour un grand nombre de gens à un niveau de vie au quotidien, de confort, d’hygiène, de progrès médical, tout cela grâce à la technologie, à un développement économique de production de masse et de rendement notamment dans l’agriculture, ce qui a permis de nourrir – et de nourrir encore – autant d’humains…

     

    Mais une telle croissance démographique ne peut être que limitée dans le temps, elle ne peut donc pas se poursuivre indéfiniment… La Terre notre planète étant déjà un « espace fini » dont les ressources du sol et du sous sol, ne sont pas inépuisables.

     

    Reste l’impact des pollutions – de l’air, des eaux, des sols, de l’alimentation, des médicaments (ceux des grands groupes pharmaceutiques) … Sur la fécondité humaine ; et l’impact des violences dues au changement climatique et à ses conséquences désastreuses pouvant survenir partout sur la planète et affecter des populations dans de nombreux pays, en des espaces étendus…

     

    Il est aberrant de croire que la Terre peut indéfiniment supporter une pression accrue exercée par l’activité de toujours plus d’humains…

     

    L’année 2022 marque un tournant décisif dans l’évolution des conséquences désastreuses du changement climatique, par sa brusque accélération et par le nombre d’événements dévastateurs tels que des incendies affectant de grandes surfaces boisées – et habitées - , des phénomènes météorologiques très violents et amplifiés, des sècheresses d’une durée de plusieurs mois ou des inondations, des effondrements de terrains…

     

     

     

  • Orage sur Doha le jour de la finale

    Orage

    … Multiples impacts de foudre en l’espace de 40 minutes, une nuit de violent orage en Malaisie, à Kuala Lumpur…

    Un impact de foudre peut atteindre une tension de cent millions de volts, une intensité de deux cent mille ampères et une température de trente mille degrés…

     

    … Le même violent orage de 40 minutes, mais vingt fois voire cent fois plus fort, à Doha au Qatar, au moment de la finale de la coupe du monde de football !

     

     

  • Niew Errance Littératoque Déjantée

    … C’est Dundie, un gros crocodile qui dansolote queue en boule dans une mare putride où se penchent genoux écorchés, de vieilles nonnes drapées dans des bures à demi calcinées…

    Il les croquerait bien, Dundie, les vieilles nonnes, qui hier s’était repu d’un jeune soldat factionnaire déguerité, son calot rabattu sur le nez, son fusil fiché dans une bouse après avoir tiré – et loupé – un canard échappé d’un four de charbonniers monté de pierres et de tôles dans la forêt proche de la mare…

     

    À l’appel de l’aînée des nonnes, stoppe au bord de la mare sur un chemin détrempé, le scooter du Père Le Veau, dans un crissement de pneus entre deux méduses enroulées autour du bâton de berger de ce Sot sifflard qu’est le poivrot attardé mental du village voisin, très éméché et très braillard et méditant d’encastrer la tête du crocodile dans une lessiveuse à demi écrabouillée…

     

    Et le Père Le Veau, adorateur du bœuf Apis, entonne le chant des Zélus diasporés en Sion, la Nouvelle Jérusalem du Web Invertébré, où se mirent dans des lamelles de quartz virtuel, où s’invectivent de déjectures inorthographiées, où post’résonnent les Effilochés, les Distendus, les Crispés, les Marrondindites, les Adeline 1724 et tous les avatarés…

     

    Veni vidi vinci cloportibus touropérator vilo ilectrouk fuzidaço qatarfoutok décoloromani deubaledanledada fanadetoulézavîn’t https://www.pete-devan-le-frigo-qui-baille-fr

     

     

  • Réflexion sur le pardon

    … Pardonner, ce n’est ni juste ni rationnel, et encore moins de l’ordre humain (dans la pensée humaine commune et naturelle)…

    C’est, pardonner, cependant, une porte entrouverte ou une voie possible (mais difficile) de passage, permettant un recul pouvant aller jusqu’au retrait, de la violence…

    Du fait même de ce que pardonner implique en interpellation, en interrogation, en étonnement, tout cela ne suscitant guère d’adhésion ; on peut dire que pardonner est une forme de violence, de violence faite à l’ordre de pensée commune à l’ensemble des humains…

     

    Pardonner est un acte fort, « révolutionnaire », n’impliquant pas pour autant l’oubli de ce qui s’est accompli dans le mal…

    Et c’est aussi, pardonner, accepter de prendre le risque du resurgissement de l’iniquité dans la violence, dans le mensonge et dans l’hypocrisie ; le risque de l’oppression exercée par le fort sur le faible, du fait même de la loi naturelle de dureté, de concurrence, de domination des plus forts et de lutte pour la vie…

    Mais il s’agit bien là d’un risque, même si le risque est celui d’une forte probabilité ; autrement dit il n’est pas pour autant absolument certain que ce qui est craint se produise à coup sûr…

     

    Dans l’évolution de la vie et des formes d’intelligence présentes, passées et en devenir dans l’univers (et donc sur notre planète la Terre), l’être humain porte en lui dans ses gènes et dans tout ce dont il est fait (ses composantes), la capacité d’évoluer (il l’a d’ailleurs prouvé depuis qu’avant d’être Homo Sapiens, il a d’abord été Australopithèque puis Erectus)…

     

     

    À l’échelle du cosmos, ce qui est éliminé et ce qui disparaît afin de laisser place à ce qui suit et qui est mieux adapté, « mieux élaboré » ou « réussi », est une réalité… Et la réalité qui précède est toujours antérieure à celle qui suit et qui est différente…

     

    Pardonner procède de la science et de la connaisance, et de l’intelligence dans la relation, et cela même dans un contexte environnemental toujours difficile et le plus souvent hostile…

     

     

  • L'information, le savoir

    … L’information destinée au grand public est limitée à ce que les Décideurs permettent au « commun des mortels » de savoir…

     

    Encore que le savoir diffusé selon les directives des Décideurs est un savoir débarrassé de tout ce qui se situe au-delà de la réalité apparente (et simplifiée), autrement dit, « en profondeur » la réalité est rendue inaccessible ou difficilement observable…

    Ainsi se creuse le fossé entre l’élite connaissante et la masse du peuple.

     

    Mais les Décideurs font en sorte que pour la masse du peuple, l’accès au savoir soit accessible par toutes sortes d’artifices et de leurres, notamment par le biais du ludique. (Apprendre en jouant, dans le système éducatif en vigueur depuis une quarantaine d’années ; être informé et « au courant de l’actualité du monde, de qu’il convient de savoir, dans le système notamment audiovisuel qui privilégie l’image, le spectacle divertissant dont l’impact du moment réduit ainsi la réflexion ou la pensée à du ressenti, à de l’émotion immédiate, et élude le questionnement)…

     

    L’élite connaissante et « en place » n’est en aucune façon, « partageuse » et dès lors que, de la masse du « commun des mortels » s’élève par sa force et par sa volonté, quelque personnage « en deçà du lot » en dépit de grandes difficultés rencontrées et de barrières dressées à dessein, ce personnage ne peut être « coopté et introduit dans le Saint des Saints »… À moins que ce personnage « mette de l’eau dans son vin » et donc, se compromette, se laisse « acheter »…

     

    Les Décideurs créent et mettent en place en l’organisant, en le cadrant, en le formatant, au moyen des nouvelles technologies de l’internet, du numérique, de la robotique ; par une politique de marché et de « consommation de masse » axée sur des offres promotionelles répétitives et sur la publicité, un conditionnement collectif généralisé, ou un conditionnement de groupe ou de catégorie de gens ayant des besoins, des comportements et des habitudes en commun…

     

    Le conditionnement exclue toute résistance à caractère révolutionnaire à l’échelle d’un pays (et encore moins mondiale) mais paradoxalement (et c’est ce qui convient aux Décideurs), « autorise » pour ainsi dire certaines contestations de type revendicatif et identitaire, (et même laisse se développer à dessein, des manifestations contestataires ostentatoires, de minorités « sorties de l’ombre »… Aidés qu’ils sont, les Décideurs, par les Médias, par les courants d’opinion relayés sur les réseaux sociaux et internet…

     

    En conséquence, toute vraie révolution à une échelle plus vaste (d’un pays, d’une société) s’avère quasi impossible… « Ils » ont donc bel et bien « trouvé le filon », les Décideurs ! (Les seigneurs du Moyen Age, les Rois de l’Ancien Régime, les Grands Patrons, les « deux cent familles » du 19ème et du 20ème siècle sont « battus à la course » par les Grands Décideurs du 21ème siècle)…

     

    Reste cependant le pouvoir des peuples, le pouvoir des consommateurs, dans les choix, dans les comportements, dans la capacité de réflexion, dans la prise de conscience de l’état du monde et de la société, dans l’imaginaire, dans l’inventivité, dans l’agissement organisé, (notamment en associations, en groupements reliés entre eux)…

     

     

  • Une période méconnue de la préhistoire ...

    … C’est celle qui se situe entre le Paléolithique Supérieur et le Néolithique et qui a été identifiée Mésolithique.

    Le Mésolithique commence vers environ -10 000 et se termine vers -5500.

    C’est une période marquée par un environnement climatique tempéré, notamment en Europe de l’Ouest et du centre, de forêts de feuillus, bouleaux et pins, chênes, noisetiers, hêtres, sapins et de prairies herbeuses, de fourrés, de taillis… Un contexte environnemental favorable à une occupation humaine et animale.

    Cet environnement végétal s’est fortement développé à partir de la fin de la dernière glaciation vers -12000…

     

    À noter que le Mésolithique est d’une durée plus courte au Moyen Orient entre la Méditérranée, la mer rouge et l’Iran actuel, englobant la haute Égypte, la Palestine, la Syrie, L’Irak actuel, où dès -9000 en Palestine Israel actuels, l’on trouve trace de lieux de sédentarisation de populations ; ce qui n’est pas le cas en Europe occidentale et du centre (seulement vers – 2500/ -2000)…

     

    La technologie de la taille de la pierre, qui avait, du temps des Gravettiens (environ -35 000) puis du temps des Solutréens (environ -20 000) et du temps des Magdaléniens (environ -15000), durant le Paléolithique Supérieur, évolué et s’était perfectionnée ; s’est alors simplifiée au Mésolithique, afin de permettre aux successeurs des Magdaléniens, de s’affranchir de spécificités techniques devenues moins nécessaires du fait du changement d’environnement, et de mieux répondre à des problèmes de collecte de matières premières, d’autant plus que les populations, dispersées, étaient à cette époque là très mobiles, impliquant un mode de vie et de séjour en tel ou tel lieu, privilégiant plutôt le renouvellement de l’outillage lithique (de pierre taillée) selon des fabrications différentes de ce qu’elles avaient été au Paléolithique Supérieur…

     

    Cette simplification – apparente il faut dire – dans l’outillage lithique a été souvent perçue par les chercheurs, comme un appauvrissement du savoir faire des tailleurs par rapport aux cultures anciennes des Solutréens et des Magdaléniens.

     

    L’ensemble des données archéologiques (en l’état actuel des recherches) concernant des vestiges, des traces, des empreintes, des outils, propres à des lieux de séjour des humains de cette époque, ne permettent que difficilement de décrypter les différents types d’habitat de ces populations du Mésolithique, d’appréhender leurs cultures…

     

    De cet ensemble de données recueillies, il ressort que ces populations assez mobiles et dispersées, ont tiré le meilleur profit des ressources à leur disposition, par une forte adaptabilité à leur environnement local dans une transition d’une durée de plusieurs millénaires entre le Paléolithique Supérieur des chasseurs cueilleurs nomades ou semi sédentaires, et le Néolithique où la sédentarisation se substitue au nomadisme…

     

     

  • Les réalités du Temps

    … La bataille de Waterloo ne peut pas précéder la bataille de Marignan, tout comme la disparition d'une étoile ne peut pas précéder la naissance de cette étoile...

    Si tu meurs assassiné d’un coup de couteau dans la cour des miracles du temps du règne de Louis XIV, « en remontant dans le temps » jusqu’à cette nuit de janvier 1689 où, pour te voler une pomme, un plus miséreux que toi te porte à l’aine le coup de couteau…

    Si tu meurs, naufragé d’un vaisseau spatial, en « avançant dans le temps » jusqu’à ce que sur la Terre l’on soit le 14 septembre 3022 ; tu ne pourras jamais revenir vivant le 12 novembre 2022 en « revenant dans le temps présent…

     

    Cela dit, « voir avec le télescope Hubble, l’univers tel qu’il était il y a 13 milliards d’années ; ou même mieux encore avec le plus récent télescope James Webb, l’univers âgé de 300 millions d’années »… C’est donc « voir » ce qui existait tel que c’était et que la lumière à la vitesse de 300 mille kilomètres par seconde, a porté à notre regard en y mettant 13 milliards d’années pour nous parvenir…

    Soit dit en passant, il n’existe pas de Hubble ou de James Webb qui « verrait » ce que sera l’univers dans 5 ou 10 milliards d’années après notre temps présent…

     

    Cela dit, encore, lorsque des scientifiques, chercheurs, paléo-archéologues, par la méthode de datation à l’Uranium Thorium, situent dans le passé, à 250 mille ans, un crâne de Néandertalien… On peut dire que, abstraction faite de notre perception du temps en tant qu’humains, il y a bien là une réalité du Temps, puisque ce crâne de Néandertalien ne peut être « vieux » de seulement 1 siècle…

    Donc, par delà notre perception du Temps en tant qu’humains, il y a bien une réalité du Temps, de ce qu’est le Temps, mais cette réalité n’est pas accessible à notre entendement d’humains que nous sommes, au stade d’évolution qui est le nôtre…

     

    Les 250 mille ans, d’âge, du crâne Néandertalien, c’est en quelque sorte une réalité ; ainsi d’ailleurs que les 3,7 milliards d’années de l’ « Eoarchéen »… Mais une réalité « rapportée » à l’existence, à la présence, à l’histoire, de notre planète la Terre…

     

    S’il y a une réalité du Temps « rapportée à notre planète et à nous humains », il y a aussi une réalité du Temps « rapportée à notre galaxie la Voie Lactée » et une autre réalité encore, du Temps « rapportée à l’univers » …

     

    Seule, la réalité du Temps « rapportée à notre planète et à nous humains » nous est accessible…

     

    La réalité du Temps, de ce qu’est le Temps, est en fait, celle qui est liée à un espace environnemental (celui d’une planète, celui d’une galaxie, celui de l’univers)…

     

    … Cependant, il y a une vérité universelle – ou un principe universel (une loi fondamentale) qui est celle ci, pour le Temps :

    Ce qui précède, dans un environnement donné (d’une planète, d’une galaxie, de l’univers), ne peut être postérieur à ce qui suit (par exemple, la naissance d’une étoile ne peut suivre la disparition de cette même étoile).

    Et de même ce qui suit, dans l’environnement d’une planète, d’une galaxie, de l’univers, ne peut être antérieur à ce qui précède.

     

     

  • La rumeur du monde, faite de diasporas

    … Le terme « Diaspora » a deux sens :

     

    -Le sens réel, celui de la dispersion d’une communauté ou d’une ethnie à travers le monde.

     

    -Un sens, celui là subjectif, désignant une classe sociale privilégiée, limitée à un nombre restreint de personnes d’un milieu déterminé et verrouillé, où il est difficile voire impossible à une personne étrangère à ce milieu, d’entrer…

     

    Dans le sens subjectif, on peut dire aussi que des sectes, ou des groupements organisés de personnes autour d’une doctrine dérivée d’une religion et professée par un maître ou un guide spirituel, ou encore autour d’un mouvement apparenté à une religion tel que par exemple, la scientologie, la méditation transcendantale, le Graal, le Raélisme… Sont des diasporas…

     

    Et encore aussi dans un sens subjectif plus diffus, on peut dire que des mouvements d’opinions autour d’une idée commune à un nombre indéterminé de personnes relayant une même pensée exprimée dans de mêmes propos et de mêmes injonctions répétitives… Sont des diasporas…

     

    La rumeur du monde, notamment celle qui gronde, qui tambourine, qui « cacophonie », qui bruit, qui se radicalise, qui violente, qui pervertit, qui dénonce sans se nommer, qui sépare, qui professe, qui fait école en se substituant à l’école, sur les réseaux sociaux… La rumeur du monde est faite de diasporas… Et dans ces diasporas là, les personnages se montrent et s’expriment sous des avatars et sous des pseudonymes, quand ils ne sont pas fictifs, virtuels ou même des robots à visage humain, des intelligences artificielles…

     

    … Mais contre la rumeur du monde, contre les diasporas, contre ce qui bruit et cacophonie… Contre la laideur et contre ce qui sépare et violente… Il y a toute la beauté du monde, des êtres et des choses, de la vie, des paysages, des visages, de tout ce qui s’organise, s’associe, accomplit et réussit, contre la rumeur du monde, contre les diasporas dans le sens subjectif…

     

     

     

  • Le grillage, aussi serré qu'il soit, laisse l'air passer

    … Cette liberté que nous prenons en nous exprimant, en nous exposant, sur quel sujet que ce soit, de l’ordre personnel ou intime, ou d’un ordre plus général ; soit nous la prenons, inconscients ou pusillanimes que nous sommes, en face de tout ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire ; soit nous la prenons avec la connaissance de ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire… Mais la connaissance est diffuse, c’est comme si nous avancions sous un ciel nuageux annonciateur de pluie dans l’espoir que la pluie ne tombe pas…

     

    Et la connaissance de ce qui nous épie, ce n’est pas l’acceptation de ce qui nous épie (quoique parfois si), c’est en somme, « faire avec » et donc s’adapter ( ce qui n’est pas la même chose que d’accepter de plein gré ou par démission ) … Mais l’adaptation exige de se résoudre à un effort d’imagination, de « travail de langage » dans le propos ou dans l’écrit – ou dans l’image produite – de telle manière que ce que l’on exprime « librement », puisse en quelque sorte « passer entre les projectiles », ce qui est loin d’être aisé…

     

    Sous les rois, il y avait les bouffons ; sous les dictatures de nos jours, il y a ce qui parvient à être dit sans être empêché et qui échappe aux mailles du filet ( comme par exemple un garde -manger d’antan, grillagé très serré, qui ne laissait pas passer les mouches ni les moustiques mais tout de même de minuscules bestioles ailées )…

     

    Sous la dictature des systèmes d’investigation automatisés et robotisés, c’est « un peu plus difficile » de ne point être empêché de dire… Mais c’est possible, et cela le sera toujours, parce que l’intelligence dans l’imaginaire et dans l’adaptation (et donc dans le « faire avec ») battra d’une longueur l’intelligence artificielle des robots et des systèmes d’investigation automatisés…

     

     

  • Le livre c'est la liberté non surveillée

    Livre dans metro

    … Quand vous ouvrez un livre, vous n’avez pas besoin d’identifiant ni de mot de passe sécurisé pour accéder à la première page de ce livre.

    Vous ne cochez pas de conditions générales d’utilisation très longues à lire, aucun algorythme ne suit votre lecture afin d’exploiter, de profiler ce que vous lisez , aucune application, aucun message publicitaire ne vient interrompre votre lecture…

    Ce livre après l’avoir lu, vous pouvez le prêter, le donner, le déposer dans une boîte à livres, le céder pour un prix nettement inférieur au prix que vous l’avez acheté, dans un vide grenier par exemple…

     

    Il n’en est pas du tout de même lorsque vous lisez quelque chose sur internet et en particulier sur Facebook, instagram, sur un site, sur un blog, sur un forum… Car sur la Toile où que vous alliez, vous êtes épié, identifié, profilé, et tout ce que y faites sur la Toile, lire, vous exprimer, poster une photo, une vidéo, consulter une page web, est exploité – soit disant selon vos préférences ou vos choix cochés dans les conditions générales d’utilisation (CGU) – mais en réalité les Géants du Net que sont Microsoft, Google et Amazon entre autres, agissent et interagissent avec leurs partenaires, dans leur intérêt ou par pression exercée par un partenaire ou un concurrent dominant sur le marché… Ou même encore par influence dominante et croissante d’ une grande puissance économique et tentaculaire mondiale (en l’occurrence la Chine) …

    Les réseaux sociaux, avec leur système de modération, leurs règles de fonctionnement, n’échappent plus désormais, à ces pressions exercées par les puissances dominantes ; la liberté d’expression étant « toute relative » et donc seulement apparente, sous contrôle et canalisée…

     

    … Le livre c’est la liberté non surveillée… Sauf que…

    Pour que le livre soit réellement la liberté non surveillée, il faudrait qu’il soit acheté par paiement en espèces…

    En effet, par carte bancaire et d’autant plus – pour moins de 50 euro - « par contact » et si, de surcroît vous avez une carte de fidélité du magasin ; ou si vous achetez le livre sur internet, Amazon ou autre centrale d’achat en ligne, alors vous êtes « profilé »…

    Tout ce qui s’achète sur internet (dont Amazon), implique automatiquement que l’on soit « profilé » et identifié, répertorié…

     

    … Une idée pour un film de « science fiction sociétal » :

     

    Dans un futur « moyennement lointain » mettons dans les années 2150, dans les transports publics, trains, métros, bus, l’on voit des gens de tous âges, beaucoup de jeunes en particulier, assis sur leur siège ou debout dans le bus, le métro, le train… Tenant un livre entre leurs mains… Alors qu’un siècle et demi plus tôt, les gens de tous âges dont beaucoup de jeunes, avaient en main un smartphone…

    C’est là une première scène du film…

     

     

     

  • Ah, dans l'temps ! ...

    … L’on peut avoir la nostalgie du passé – pour celui ou celle, aujourd’hui encore assez âgé pour travailler, notamment en tant que salarié- en regard de ce monde actuel dans lequel on vit « où tout part en Javel » ; la nostalgie oui, ou le regret de « ce qui n’est plus, et à jamais perdu » … Cela peut se comprendre, on peut compatir…

     

    Mais… Occulter la dureté des temps anciens, pour des millions de gens dans notre pays, notamment quand il y avait du travail pour tout le monde (MAIS 44 h ou 48h par semaine), quand il n’y avait pas de machine à laver et que les chiottes se trouvaient au fond du jardin, et qu’on ne mangeait du poulet que le dimanche… Ce n’est « pas très honnête » !

     

     

  • COP 27 Charm-El-Cheikh novembre 2022

    … L’une des plus grandes priorités -parmi de très nombreuses de ces très grandes priorités – de la COP 27, serait l’annulation des Jeux Olympiques d’ Hiver en Arabie Saoudite en 2029…

    D’ailleurs il n’est pas sûr du tout qu’en 2029 puisse se tenir une COP numéro tant ! (avant la COP 27, c’était la COP 26 en novembre 2021 ; s’il y en a une tous les ans en novembre, en 2029 ce sera COP 34)…

    D’ici là … … …

     

    J’ « imagine » que, autour des grandes tables de restauration dans le salon de reception du grand palais architecture futuriste où vont dîner et souper (plus petit déjeuner), à Charm-El – Cheikh ; toutes ces sommités de grands chefs d’états, présidents, rois, princes, journalistes, climatologues, scientifiques, prévisionnistes (et leurs accompagnants) ; que les menus ne seront pas, par exemple :

    Petit salé aux lentilles ou filets de hareng riz ou poulet haricots mangetout, précédés de crudités jambon ou assiette de charcuterie, et avec pour dessert camenbert Président et pomme ou mandarine…

    Et que toute cette « clique de haute volée » ne va pas dormir dans des « Formule 1 du coin » (ou ce qui y ressemble) – d’ailleurs il faut dire que cet endroit qu’est Charm – El – Cheikh, est l’un des plus grands complexes touristiques les mieux équipés de la planète, l’une des destinations les plus prisées, les plus proposées par les Touropérator, « séjours de rêve et de farniente »…

     

    Dans la liste (la longue liste des urgences pour faire face au changement climatique et à ses conséquences dramatiques), outre l’annulation des Jeux Olympiques d’Hiver en Arabie Saoudite en 2029 ; l’arrêt des croisières sur les paquebots géants des mers 6000 passagers, et des croisières de luxe pour privilégiés pleins aus as, le gel et l’arrêt de la construction de ces énormes navires de croisière, la fin de la circulation des avions jets privés, de la circulation sur les mers et sur les océans de ces super tankers chargés de milliers de containers… S’impose… Mais cela, dans les discussions autour des tables de conférence de la COP 27, des COP précédentes, n’est guère évoqué, ne fait pas l’objet de quelque remise en question que ce soit !

     

    C’est que… Le changement climatique et l’urgence écologique, géré selon les vues des dominants, des décideurs et des « grands spécialistes et penseurs du changement climatique » ça crée des milliers, des centaines de milliers d’emplois nouveaux, et ça fait passer à des modes de vie différents non pénalisants ! (En somme la face « éclairée et emplie de promesses avec argumentation à l’appui)…

    Le « problème » est que les nouvelles technologies décarbonées, les concepts d’habitats et architecturaux, de gestion des espaces citadins, des paysages en milieu de peuplement, les moyens de transport envisagés (voiture, train, avion, vélo et engins roulants) ; que tous ces modes vie avec équipements adaptés, dans ce qu’il est convenu d’appeler du « développement et de la croissance durables »… Le « problème » est que tout cela, si bien pensé – et « dans les cartons » des concepteurs – est en général assez peu accessible à environ dix millions de Français en dépit de « quelques aides de l’État »… Et, encore moins accessible à au moins trois milliards de personnes sur notre planète…

     

     

  • La démocratie en danger

    … Le modèle des démocraties occidentales se fondait il n’y a encore pas si longtemps (l’espace d’une génération pour ainsi dire) sur des États pouvant décider par eux -mêmes (par leurs dirigeants et représentants élus), sur des partis politiques représentatifs de la société dans un pays, sur une économie productiviste d’échanges et de circulation libre des biens dans une relation entre patrons, producteurs, entrepreneurs, salariés et clientèle, dans un environnement local, régional ou plus élargi…

    En somme dans une économie qui n’était pas encore sous la domination des détenteurs d’énormes capitaux que sont de nos jours les financiers, les banquiers et les sociétés d’actionnaires, et non plus des patrons et des entrepreneurs, comme jadis (quoiqu’il en existe encore mais dans quelles conditions?)…

     

    La révolution numérique, les Géants du Net que sont Microsoft, Google, Amazon, entre autres avec leurs centrales de données ; la bio et nano technologie, la robotique, la vidéo surveillance et la reconnaissance faciale, ont fait disparaître le lien social auquel s’est substitué l’individualisme entretenu, provoqué mais aussi et surtout contrôlé, sur fond de consommation de masse notamment en produits standardisés de loisir et de culture…

     

    Le pouvoir est aux mains de personnages inidentifiables ou d’entités dirigeantes non élus par les peuples…

    Ainsi les révolutions de jadis, celles des soulèvements populaires dans la France du 17ème siècle, celle de 1789 qui a mis fin à la monarchie absolue et à l’Ancien Régime, celle des Bolcheviks d’octobre 1917 en Russie, et bien d’autres encore de ces révoltes des peuples contre leurs oppresseurs… Ne peuvent plus se faire de nos jours comme elles se faisaient, parce qu’il faudrait pouvoir opposer aux « entités » dominantes, des comportements (de chacun et de tous) plutôt que des mouvements de foule, des comportements assez relayés pour que les entités dominantes perdent leur pouvoir…