Articles de yugcib

  • Une mère

    ( Petite anecdote souvenir à l’occasion de la fête des mères)

     

     

    … S’il est bien une maman que j’ai connue dans mon enfance et dont je puis dire qu’elle prenait le couteau par la lame, tant elle était aussi experte que sensible, notamment dans les situations difficiles ; c’est Madame Félicie Figeac qui habitait à Cahors dans le Lot au 7 rue Paramelle, dans les années 1950…

    Une maîtresse femme, d’un réalisme que l’on pouvait qualifier de pur et dur, mais surtout empreint de gaîté et d’humour.

    Un réalisme associé à une grande générosité.

    Madame Félicie Figeac était la mère de sept enfants dont le plus jeune, Jean Claude, était mon copain de jeux, et ses deux sœurs, Jacqueline et Pierrette, mes petites fées ; les autres enfants de Madame Figeac, plus âgés, n’habitaient plus dans la maison.

    Les deux petites fées Jacqueline et Pierrette, toutes d’argile, semblaient façonnées par leur potière de mère.

    La fille aînée Paulette, cinquante ans plus tard, ne risquait pas de pleurer sa mère encore en vie – en 2008 – âgée alors de 89 ans et vieillissant, non pas en établissement pour personnes âgées, mais chez elle dans sa maison située derrière le cimetière.

    Paulette gardait encore un souvenir ému de l’anniversaire de ses vingt ans. À cette occasion Madame Félicie Figeac s’était surpassée, notamment en une période de vache maigre, en cuisinant une énorme carpe pêchée dans le Célé par monsieur Guy Figeac et par mon père, afin de recevoir à déjeuner, tous les membres de la famille.

     

     

     

  • L'école et la société

    … L’école progressiste de ces « barbarismes » que sont le « savoir de ceci de cela » dans un apprentissage en dehors de la classe et dans une pléthore de projets, de planifications et d’expériences «innovantes »… Et qui s’articule désormais et de plus en plus, sur la personnalisation, sur une diversification « éclatée » des savoirs (mais plus sur une transmission des savoirs)… Est à l’image de la société toute entière, de la fin du premier quart du 21ème siècle.

    La société actuelle en effet, fonctionne dans tous ses domaines, notamment celui du travail, celui de la relation à l’autre, celui de la famille, celui de toutes les activités humaines, celui de toutes les « façons de faire », des modes, des comportements… Sur le modèle de l’école progressiste.

    L’école et la société sont devenues « massivement inégalitaires », et cela même alors qu’elles se veulent, qu’elles se proclament, s’affichent, se revendiquent « égalitaires »… Mais « égalité » en fait – et de fait – s’apparente ou se confond avec « nivellement » (nivellement plutôt par le bas que par le milieu et encore moins le haut)…

    Cette école et cette société progressistes ne produisent plus que des « héros du jour » qui font tous chacun à leur façon « un carton sur Facebook, sur Instagram, sur les réseaux sociaux » ; ne produisent plus que des banalités montées et arrangées en événements…

    Une école et une société de « likes »…

    Et de « manoufs », de criailleries, de haines, de violences, de négations, de « mal être », de contre – façons, de lapins sortis de chapeaux…

    Et d’œuvres étouffées dans l’œuf…

     

     

     

  • Amour, désamour

    … Peut – on se « désamourer » d’un pays, de ses gens, de ses paysages, comme l’on se « désamoure » d’un ami, d’un amant, d’une femme, d’une ou de plusieurs de ses connaissances que l’on a un temps apprécié ?

    A – t – on cependant été réellement amoureux de ce pays, de ses gens, de ses paysages, comme l’on a été amoureux d’un ami, d’un amant, d’une femme ?

    Parce que si l’on n’a jamais été – croyant l’être – amoureux de ce pays, de cet ami, de cet amant, de cette femme, l’on ne peut alors, se « désamourer »…

    Est – ce que « se désamourer » c’est – ou serait – voir ses émerveillements se décolorer ?

    Et, lorsque s’installe le désamour, que reste – t – il de notre capacité d’aimer encore et de nous émerveiller ? Pour un autre pays, d’autres gens, d’autres paysages ; pour un autre ami, pour une autre femme ?

    Dans le monde d’aujourd’hui tel que l’on y vit, mais surtout tel que l’on nous y fait vivre, ce sont les envies, ce sont les engouements, ce sont les attirances, ce sont les apparences, c’est ce que l’on à gagner sans devoir payer un prix élevé (pas forcément un prix en argent) qui fait que l’on aime…

    Et ce n’est plus, alors, du « désamour » qui s’installe – quand on n’aime plus …

    Et ce ne sont plus des émerveillements qui se décolorent (quand ils nous sont venus, ces émerveillements)…

    Puisque « aimer » c’est devenu « ennemourer » c’est à dire « aimer parce que... »

    Vous m’direz « on a toujours aimé parce que... » (Dans le monde d’avant, dans le monde présent)…

    Mais la différence entre « aimer parce que... » dans le monde d’avant et « aimer parce que... » dans le monde présent ; c’est que, dans le monde présent, le « parce que... », dans notre intériorité (ou notre moi ou « bulle ») s’est « métastasé »…

     

     

  • Canard boiteux

    Abad

    … « Excusez moi les copains » mais je vais être « un peu méchant » et « quelque peu contrevenir avec le fond véritable de ma pensée fondamentale humaniste, généreuse et tout ce qu’on voudra » (rire…

    En ce qui concerne l’affaire d’accusation de viol dont fait l’objet le nouveau ministre des solidarités du Gouvernement d’Élisabeth Borne, en l’occurrence Damien Abad dont vous voyez ici la photo de « canard boiteux » s’apprêtant à franchir la porte… J’ai envie de dire ceci :

    Quand on est handicapé, oui c’est vrai et cela doit être encore plus vrai dans le monde d’aujourd’hui (qui est « un peu plus juste si l’on veut » avec les personnes handicapées, que par exemple aux siècles précédents du 19ème et avant)… L’on doit « avoir sa chance » comme toute personne non handicapée »… Et il est donc heureux qu’une personne handicapée « parfaitement capable » d’occuper une fonction dans une équipe gouvernementale, soit justement choisie pour faire partie de cette équipe gouvernementale…

    Cependant… Cependant… Et c’est là où je veux en venir, « un peu méchant » que je suis en l’occurrence « à mon corps défendant » (re rire) : lorsque l’on est une personne handicapée et qui plus est d’un handicap « assez gênant » question apparence physique, démarche ; l’on se doit (peut être?) d’être « quelqu’un d’irréprochable » sur le plan comportemental avec les personnes du sexe opposé (notamment un homme à l’égard d’une femme)…

    Car « comme par hasard » (un hasard malsain peut-on dire), un type à la démarche de canard boiteux qui est suspecté de viol ou d’abus sexuel, eh bien sa démarche de canard boiteux elle se remarque davantage… et, « ça choque plus » et on a envie de se moquer de cette personne qui se dandine en avançant comme un canard boiteux.

    Je sais, « c’est un peu cruel » de dire ça… Mais bon…

     

     

  • Cacophonie

    … Les puissances médiatiques, presse et audiovisuel, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs, et répercutent en longs échos désaccordés, de leurs murailles rocheuses proches ou lointaines, les rires, les allégresses, les plaintes, les cris, les murmures, les grondements… Et toutes les voix du monde…

    Quelle cacophonie !

     

     

  • L'eau et l'huile ne peuvent former ensemble agitées, qu'un précipité, non une solution

    … Ce que l’on appelle « islamo gauchisme » (je n’adhère pas à ce terme) ressemble – ou s’apparente – en essayant de l’expliquer par une image – à un « précipité » c’est à dire un « mélange qui n’en est pas vraiment un) d’eau et d’huile, donc de deux produits liquides ne pouvant s’amalgamer en une seule « solution »…

    En effet, si l’on agite ou remue, d’autant plus fort, avec d’autant plus de vigueur, dans le verre ou dans la bouteille, l’eau et l’huile, chacune en une certaine quantité – pas forcément égale – l’on obtient, non pas une « solution » car l’eau et l’huile ne sont pas solubles, ne se fondent pas en un seul liquide différent fait de deux composants, mais un « précipité » dans lequel par agitation l’huile s’est émulsifiée en très fines gouttelettes, de sorte que l’on ne voit qu’un seul liquide d’une couleur différente (jaune lavasse)…

    Et dès lors que l’on laisse reposer – sans plus agiter – les gouttelettes d’huile se rassemblent, et l’huile, plus légère que l’eau, se place en surface dans le verre ou en haut dans la bouteille.

    Donc, l’islamo gauchisme est un « précipité », non une « solution »…

     

    De même, l’Islam et l’islamisme sont comme l’eau et l’huile, et aussi, toutes les religions, chrétienne et judaïque entre autres, et leur « en isme »…

    Lorsque l’islamisme et le christianisme s’invitent dans la politique, dans la Cité, dans l’État, se liant ou s’immisçant à « quelque chose de politique en isme » par exemple le gauchisme, cela ne fait jamais du bien à la société, cela génère des tensions, des crispations, des communautarismes, des séparatismes…

     

    La religion – les religions – sans leur(s) « religion en isme », c’est à dire la religion - les religions – à l’état brut en tant que croyance, foi partagée par leurs fidèles… C’est comme un prisme dont les facettes sont multiples, le prisme étant UN et dont chaque facette reflète la lumière – mais la lumière reflétée par la facette est celle qui est réfléchie en fonction de l’orientation de la facette et non pas du prisme tout entier par toutes ses facettes à la fois…

     

    La religion – les religions – avec leur(s) « religion en isme » sont des visions de la société se fondant sur des textes, des écrits tels que la Bible ou le Coran, sur des règles, des rites, des prescriptions, qui, notamment pour l’Islam ou pour le Catholicisme « pur et dur » , sont censés tous ces textes et prescriptions, être « la loi au dessus ou delà de la loi des hommes, des gouvernements, des états »…

     

     

  • Le racialisme

    … Le racialisme est un courant de pensée pseudo scientifique prétendant expliquer des phénomènes sociaux liés à des différences ethniques, culturelles et de mode de vie.

     

    C’est aussi une doctrine qui affirme – sans cependant le déclarer officiellement – l’existence de « races humaines » différenciées, et non une espèce humaine unique - ce qui est vrai (une unique espèce humaine) - puisqu’il n’y a sur Terre depuis 200 000 ans, qu’une seule espèce « Sapiens » originaire d’Afrique de l’Est ( Éthiopie) dont les premiers représentants avant leur départ d’Afrique étaient tous noirs ou foncés de peau (les migrations vers des régions de la planète de climats moins ensoleillés, de latitude moyenne ou septentrionale ayant impliqué des changements de pigmentation de l’épiderme, et donc, des humains qui sont peu à peu devenus blancs ou clairs de peau, ou cuivrés, ou jaunâtres, ou halés selon la région d’installation, et cela en plusieurs générations d’humains, sur des milliers d’années).

     

    Il n’y a donc pas, scientifiquement et réellement, de « races » chez les Humains… Comme pour les chiens, les ânes, les chevaux, les bovins, les ovins par exemple… (D’ailleurs les « races » pour les chiens notamment, ont été créées par l’Homme dans des élevages, par des croisements, et de même pour les autres animaux domestiques)…

     

    S’il n’y a donc pas de races chez les humains, alors le mot (ou terme ou vocable) « race » devrait être retiré du dictionnaire (je dis bien « devrait ») parce qu’en réalité pour les animaux les races existent (même si elles ont été assez souvent créées par l’Homme dans l’élevage des animaux domestiques à des fins spécifiques).

     

    Quoiqu’il en soit, que l’on supprime le mot « race » des dictionnaires, ou qu’on le maintienne à cause des races d’animaux ; le fait de le radier, ce mot « race » du dictionnaire si on le fait dans l’idée de bannir l’idée de race ; cela n’empêchera jamais qu’il soit utilisé comme bien des gens l’utilisent aujourd’hui dans le sens « raciste » du terme, de manière péjorative, discriminatoire…

     

    En fait le « racialisme » est un concept « intellectuel » et il faut dire (je dis) « utilisé à toutes les sauces « arrangeantes et convenues ayant le vent en poupe et faisant référence »… Et, dans un tel contexte – de ces « sauces arrangeantes et convenues » ; il est « suspect » ce concept de « racialisme » (je n’y adhère pas du tout, je trouve qu’il pourrit, dénature ou pervertit la relation entre les gens, dans la mesure où il met en avant des différences ethniques, sociales, culturelles ; lesquelles différences générant forcément des situations conflictuelles, des polémiques épuisantes)…

     

  • La présomption d'innocence

    … La présomption d’innocence n’est qu’une disposition de justice, autrement dit un principe (un principe de fonctionnement de la justice – à mon avis en accord avec « une pensée républicaine »).

    Mais la présomption d’innocence n’empêche en aucune façon la suspicion de la faute, n’empêche pas non plus les langues de se délier, les préjugés de s’établir, la calomnie de se répandre, les médias d’information (presse et audiovisuel) de « prendre parti dans un sens ou dans un autre -souvent afin de discréditer »…

    La présomption d’innocence c’est toujours gênant pour celui ou celle qui en bénéficie. Car le doute subsiste.

    La présomption d’innocence ne « lave pas ». Dans l’esprit des gens en général, en relation de près ou de loin avec celui ou celle qui est incriminé, suspecté, mais qui bénéficie de la présomption d’innocence, la faute est « quasi évidente » aussi peu fondée sur des faits ou sur des preuves qu’elle soit.

    C’est donc « comme si »…

    Et ça pue, ça fait mal, ça court, ça vole de part en part, ça influence, ça s’incruste.

     

     

  • Le profil d'un "en symbiose avec le monde d'aujourd'hui "

    … C’est un homme ou une femme d’environ 30 à 40 ans d’âge en bonne santé donc n’ayant aucun handicap physique ou intellectuel.

    Il, elle est :

    Relativement aisé – sans forcément être « riche à crever » - disposant d’un revenu mensuel de l’ordre de 2500 à 3000 euro mensuel.

    Cadre, ou agent de maîtrise, professionnel ayant eu une formation spécifique.

    D’un niveau universitaire au moins BAC plus 3 ou 4.

    Demeurant dans un appartement en ville (en résidence) ou dans une maison en « zone rurale urbanisée » (en lotissement ou périphérie de bourg bien pourvu en commerces et services). Appartement ou maison dont il ou elle est propriétaire assez souvent, maison avec garage pour 2 voitures, portail doté de dispositif de fermeture automatique.

    Un chien en général « de bonne taille » et « montant la garde » dans le terrain clôturé autour de la maison. (Mais en fait, 1 habitant sur 2 en moyenne, en zone rurale urbanisée, pour le chien).

    La façade (et l’apparence de sa maison) « en jette quelque peu » et parfois, l’architecture (ultra moderne) de sa maison « dénote » avec le paysage (forme « tarabiscotée » ou cubique, géométrique, toiture terrasse…)

    Disposant de 2 voitures, une pour lui, une pour son conjoint car lui et elle travaillent, en général en deux lieux différents situés à 30/40 km de leur maison. (« On va dire » que par exemple l’une de ces 2 voitures est un « Dacia Duster » 17 000 euro neuf).

    Touriste ( en vacances estivales) une fois par an dans un pays tropical prisé (Seychelles, Bahamas, Thaïlande, Bali Indonésie- par exemple). Ou effectuant une croisière en Méditerranée.

    Touriste également, en « petites vacances scolaires et ponts de jours fériés » en quelque endroit de France « prisé », en chambre d’hôtes, location à la semaine (pas en camping).

    Très à l’aise avec les nouvelles technologies internet smartphone GPS domotique numérique informatique.

    Lisant (quand et si il ou elle lit) les derniers best - sellers » sortis, en général achetés au rayon multimédia d’une grande surface… Ou commandés en « livre papier » ou en « numérique » pour liseuse ou smartphone, sur Amazon.

    Regardant « The Voice » le samedi soir sur TF1 (ou une série TV ou une émission de variétés et à 23h l’émission « talk show » de Laurent Ruquier).

    Ne vote pas pour Jean Luc Mélenchon ni pour Marine Le Pen ( « quoique »…), votait « jadis » pour le PS (et en tant que parisien pour Anne Hidalgo) et vote à présent pour le LREM.

    A son vieux/vieux père ou sa vieille/vielle mère handicapée en situation de dépendance ou Alzheimer (de plus de 90 ans en général) en EHPAD ou « Village ».

    Très à l’aise en circulation automobile en zone urbaine et péri urbaine, en stationnement difficile, maîtrisant à fond la technique GPS (GPS intégré au tableau de bord).

    Très à l’aise avec les montages d’équipements mobiliers en « KIT » (n’a même pas besoin du mode d’emploi, a compris tout de suite).

    En fait très à l’aise partout et en tout, très sûr de lui, et très critique il faut dire, à l’égard de celui ou celle qui « ne comprend pas très bien, ne pas trop comment faire ».

    Souvent « assez individualiste » dans ses comportements et dans ses choix en tant que consommateur moyen relativement aisé.

    Est parfois un  spécialiste du coup de klaxon rageur dans les rond – points.

     

    … Bon, j’arrête là mon profil (certes « imaginaire » mais il faut dire « correspondant bien à une certaine réalité dans notre pays, la France rurale urbanisée et citadine)…

     

    Certains – s’ils lisent ça – (rire) se reconnaîtront peut-être, du moins en partie…

     

    Ma conclusion est la suivante :

     

    Pour celui ou celle qui n’est pas du tout dans ce profil là, et qui, d’autant plus s’en éloigne (notamment sur les questions des nouvelles technologies internet smartphone GPS numérique procédures en ligne ; mais aussi sur les questions de modes d’emploi et d’usage d’appareils spécifiques nouveaux, de circulation automobile en ville et « bien d’autres choses »)… Et qui de surcroît n’est pas en bonne santé, doit suivre un traitement médical long, est handicapé… Qu’il soit d’ailleurs âgé de 20 ans ou de 40 ou de 60 ans, donc pas forcément un vieux de plus de 85 ans… Eh bien le monde d’aujourd’hui disons le tout net c’est un enfer !

     

     

  • L'armée Russe

    … L’armée Russe est composée d’environ 700 000 soldats professionnels (engagés volontaires) dont les officiers et les gradés, et les encadrants ; et de 260 000 conscrits effectuant un service militaire obligatoire de 12 mois minimum…

    Ce qui représente un effectif global de près d’un million d’hommes et de femmes (ces dernières en minorité cependant)…

    La plupart des 260 000 conscrits sont des soldats de 2ème classe, issus de minorités ethniques (dont des musulmans) et surtout, de régions périphériques (jusqu’à la Sibérie orientale) économiquement défavorisées.

    La solde (revenu mensuel) d’un soldat professionnel, donc engagé volontaire, parmi les 700 000, est de l’ordre de 32 000 roubles soit 380 euros…

    Ce revenu de toute évidence n’incite guère les jeunes des villes, des classes moyennes ou aisées, à s’engager dans l’armée ; c’est la raison pour laquelle il y a dans les 700 000 soldats professionnels, beaucoup d’hommes issus de régions périphériques défavorisées économiquement.

    Il ne faut donc pas s’étonner que ces soldats disposés en formations et unités de combat de première ligne, donc, très exposés, mal encadrés, lorsqu’ils arrivent en Ukraine qui est un pays économiquement développé (avant la guerre), se livrent à des pillages, des vols, des viols, des exactions, des violences, des actes de barbarie (c’est « loin d’être la crème » ces soldats là… Mais soit dit en passant, ce n’est sans doute pas mieux de la part de certains officiers, encadrants et gradés)…

    Sur le plan de la « morale » on ne peut pas dire qu’il y a une différence entre la barbarie nazie et la barbarie de la soldatesque Stalinienne de la seconde guerre mondiale et la barbarie de la soldatesque Poutinienne en Ukraine en 2022.

    Cela dit, depuis 2014, l’armée Ukrainienne « n’a pas fait dans la dentelle » dans le Donbass…

    Qu’on ne me parle pas des « guerres modernes » par comparaison aux « guerres anciennes » dont celles de Louis XIV, celles de Napoléon, et la guerre de Trente ans 1618/1648 (pour ce qu’il en ait des guerres européennes)…

     

     

  • Le burkini à la piscine

    … La municipalité « écologique » et « de gauche » ? de Grenoble autorise l’usage, pour les femmes musulmanes, du burkini dans les piscines…

    L’Islam « normal » ou « modéré » c’est à dire non fondamentaliste radical, laisserait-il ainsi entendre qu’il a « évolué » en permettant aux femmes, voilées dans l’espace public (la rue, les marchés, les salles de spectacle, les cafés, les restaurants, les hôtels…) de pouvoir se rendre dans des piscines, en bord de mer, en burkini, vêtement « adapté » pour aller dans l’eau sans montrer son corps… Soit dit en passant, une femme musulmane qui ressort de la piscine complètement trempée, son burkini collé au corps, l’on voit bien les formes de son corps…

    Jadis, il n’y a encore pas si longtemps, je pense aux années de la seconde moitié du 20ème siècle, l’on ne voyait jamais de femme musulmane en piscine ou sur une plage, le burkini n’existait pas et dans l’Islam « normal » une femme ne sortait que portant un voile…

    D’autre part, une femme Chrétienne, même ne se rendant à l’église que pour les mariages, les enterrements et la communion des enfants, à rigueur pour Pâques et pour Noël ; dans les années avant 1970, ne sortait jamais dans la rue, sans un fichu lui couvrant les cheveux, et pareil pour se rendre au cinéma, au café, en un lieu public…

    Et les maillots de bains étaient en général, avant 1970, d’une seule pièce…

     

    Nous vivons « une drôle d’époque »… Qui ne ressemble plus à rien mais… Caractérisée par toutes sortes de crispations, d’arrangements qui font polémique, d’hypocrisie…

    Il est vrai que depuis quelques années, l’Islam radical progresse en Europe et notamment en France, Belgique, Allemagne ; en partie du fait d’une immigration venue du Moyen Orient, de pays musulmans, et que cet Islam radical s’invite et se cristallise, se politise et s’implante dans les quartier, les cités, les écoles, les jeunes adultes et les adolescents, ces derniers revendiquant leur appartenance à la religion dans les écoles, les collèges et les lycées… Tout cela dans un « climat social » de complaisance de la part des autorités locales…

     

     

  • Ver et verre

    Ver et verre

    … Dans ce petit paragraphe comportant deux phrases : « un ver de terre monte sur un verre d’eau posé sur la table » et « En jouant, l’enfant bouge la table... » les « deux » qui sont l’un le ver et l’autre le verre ne peuvent être « fondus » en un seul substantif mis au pluriel ; il faut écrire : « En jouant, l’enfant bouge la table, et le ver, et le verre tombent ensemble » (en partant du principe que le ver demeure rampant sur la paroi extérieure du verre, sinon, le ver se détache du verre , et le ver et le verre ne tombent pas ensemble, parce que le verre est plus lourd que le ver (surtout si le ver est petit et court)…

     

     

  • La bulle d'à côté

    … La conscience de l’existence de l’autre, non seulement n’est pas innée en nous, mais surtout, en réalité, elle n’est que virtuelle en ce sens que l’on l’imagine possiblement présente en soi, et donc on fait comme si on avait cette conscience en soi, de l’existence de l’autre…

    Et dans l’idée que l’on n’a pas en soi, innée, la conscience de l’existence de l’autre, l’on se dit que l’on peut l’acquérir du moins en partie…

    Dans le « meilleur des cas » la conscience de l’existence de l’autre c’est quand on parvient à travers l’enveloppe de notre « bulle », à discerner les mouvements, les formes, les apparences, ce qui est visible, dans l’intérieur de « la bulle d’à côté »… Mais – c’est évident… On ne sera jamais à l’intérieur même de la « bulle d’à côté »…

    Ainsi notre destin est d’être toute notre vie durant, tout seul dans sa peau, et cela, une seule fois parmi d’innombrables êtres vivants, du temps de notre vie et du temps de toutes les vies depuis l’existence de la vie sur notre planète et – probablement – dans tout l’univers…

    Une seule fois dans toute l’éternité, une seule et unique expérience… Je ne crois pas en quelque « réincarnation » que ce soit, mais en un renouvellement de la vie des êtres vivants, permanent, immuable, et dans une évolution vers toujours plus de diversité et de complexité, depuis que ce que les astrophysiciens nomment « surface de dernière diffusion » très en avant par rapport au regard que l’on porte nous les humains avec nos télescopes les plus puissants, de 13,7 milliards d’années d’étendue ; « surface de dernière diffusion » qui n’est plus ni derrière ni devant, qui n’a pas un commencement ni une fin, qui semble être un passé lointain à force de regarder dans les télescopes toujours plus loin en avant… Mais « quelque part » le passé rejoint l’avenir ou se confond avec l’avenir, et avec les « préexistences » de ce qui sera…

     

     

  • Une définition de l'enfer

    … Pour certains Chrétiens l’enfer c’est la perte de la présence de Dieu.

    Plus généralement je dirais de l’enfer qu’il est la perte de la présence de ces autres qui sont nos interlocuteurs privilégiés.

    Notamment la perte d’un ami, d’un parent, d’une de nos connaissances de longue date, avec qui l’on a été bien, bu au même verre en sa compagnie, passé des moments heureux lors de rencontres et réunions renouvelées…

    Et que, suite à un énorme et regrettable malentendu, ou à un différend survenu au sujet d’une question sensible, l’on n’a plus jamais revu cet ami, ce parent, cette personne depuis si longtemps fréquentée…

    C’est ce que j’appelle « une fracture relationnelle », et c’est ainsi que je définis l’enfer : la perte de ce repère essentiel qui est celui de la présence de l’autre et de tout son accompagnement car l’accompagnement de l’autre s’en va lui aussi avec l’autre…

    Sans interlocuteurs privilégiés et même sans interlocuteur du tout, il ne reste en face et tout autour de soi, qu’un immense mur sur lequel tout ce que l’on y peut écrire ou dessiner ou inscrire dessus, ne sert à rien… À moins de croire en Dieu… Ou d’être comme un cosmonaute naufragé dans un petit canot spatial de survie, à des milliers d’années lumière de sa Téterre et de tenir un journal de bord en se disant que peut-être un jour des « êtres intelligents » venus d’une autre galaxie, découvriront le canot échoué dans la queue d’une comète, et à l’intérieur du canot, le journal de bord du naufragé…

     

     

  • Les russes et surtout les chinois en Afrique

    … Des mercenaires russes, sans doute du groupe paramilitaire Wagner, importent au Mali leurs méthodes meurtrières…

    Décidément, ces Maliens, qui depuis 2013 ou avant, ne cessaient de critiquer la France et son armée présente sur le terrain pour les défendre des djihadistes de Boko Haram, ils voient à présent ce qu’est la présence des russes dans leur pays !

    Et il ne manque guère de personnes « bien intentionnées/donneuses de leçons de morale » pour dire : « que feriez vous, Français, dans votre pays, si une puissance étrangère s’immisçait dans vos affaires ? »

    Dans le cas du Mali, il était clair que les gouvernements Français depuis 2013, envoyaient des troupes dans le cadre du combat contre les djihadistes, contre l’emprise de l’Islam radical et terroriste dans la zone du Sahel…

    Mais la présence française a été éliminée peu à peu d’Afrique, par ces puissances que sont la Russie et surtout la Chine, avec plus ou moins l’aval des gouvernements africains.

    Il faut croire que l’Islam radical et terroriste en Afrique ne doit « pas les gêner tant que cela », les Russes et les Chinois…

    Si, réellement, une action humanitaire avait été entreprise, au Mali ; avec par exemple la construction d’écoles et le creusement de puits… Cette action humanitaire a été contrée par une économie de marché mondialisé dont la conséquence, au Mali et dans d’autres pays du Sahel, fut l’arrivée en masse de produits de consommation européens (dont le poulet), produits qui par leur prix bas, concurrençaient les productions locales…

    Comme quoi ce qu’il est convenu d’appeler « ingérence » n’est autre et surtout que la colonisation par les dominants des marchés et de l’économie consumériste, à l’échelle de la planète et en particulier exerçant son emprise dans des pays « pauvres » ou « en voie de développement »…