Articles de yugcib

  • Retraduction des résultats de l'élection présidentielle

    … En fonction de l’abstention de 26,31 % c’est à dire portant sur 73,69 % des votants.

     

    Emmanuel Macron 20,51

    Marine Le Pen 17,05

    Jean Luc Mélenchon 16,17

    Eric Zemmour 5,2

    Valérie Pecresse 3,52

    Yannick Jadot 3,41

    Jean Lassalle 2,3

    Fabien Roussel 1,68

    Nicolas Dupont Aignan 1,51

    Anne Hidalgo 1,28

    Philippe Poutou 0,56

    Nathalie Artaud 0,41

     

    Ainsi s’établissent

     

    Le bloc des abstentions 26,51 

     

    Le bloc autour d’Emmanuel Macron LREM 20,51 

     

    Le bloc de la droite dure populiste autour de Marine Le Pen – Eric Zemmour – Nicolas Dupont Aignan 22,88

     

    Le bloc des Gauches autour de Jean Luc Mélenchon – Fabien Roussel – Philippe Poutou – Nathalie Artaud – Yannick Jadot 22,83

     

    Le bloc des minorités sans aucun pouvoir Valérie Pécresse – Anne Hidalgo – Jean Lassale  7,1

     

    … Quelle légitimité (légitimité au sens de représentation avec pouvoir de décision) à l’issue du 2ème tour, pour Emmanuel Macron ou pour Marine Le Pen ? Sachant que le taux d’abstention au second tour (pour beaucoup de « ni l’un ni l’autre) serait à peu près comparable à ce qu’il a été au 1er tour ?

    … Quelle sorte d’Assemblée Nationale (avec 3 blocs disjoints donc sans majorité parlementaire) derrière le président élu ?

     

     

    … En gros l’on peut dire qu’un Français sur 5 est pour (ou favorable) à Emmanuel Macron, qu’un Français sur 5 est pour (ou favorable) à Marine Le Pen, et qu’un Français sur 5 est pour (ou favorable) à Jean Luc Mélenchon…

    Ce qui donne une image de la société française en 2022. Mais une image en fait, déformée, complexe, dont les formes et les couleurs se superposent et s’interpénètrent…

     

     

  • Pouvoir d'achat

    Le pouvoir d’achat…

     

    Qu’Emmanuel Macron, que Marine Le Pen et que Jean Luc Mélenchon, selon des vues différentes, défendent (ou déclarent vouloir défendre)…

    Le pouvoir d’achat est dépendant de deux pressions s’exerçant défavorablement à son encontre :

    La première, celle qui a toujours existé, c’est celle exercée par les dominants possédants profiteurs, et qu’une politique menée par un gouvernement en place (notamment si une politique « de gauche » ou une politique « pour le peuple ») peut être « un peu meilleure » pour le pouvoir d’achat (en limitant autant que possible le pouvoir et les appétits des dominants, la marge regagnée restant cependant très étroite)…

    La seconde est celle qui s’exerce par la pression d’événements conjecturaux défavorables qui forcément, contribuent à diminuer le pouvoir d’achat…

    Par la pression exercée par ces événements conjecturaux défavorables, les dominants « perdent un peu » (mais néanmoins profitent toujours)… Et les peuples toutes classes sociales confondues, sont forcément davantage impactés dans leur capacité au quotidien à se procurer ce dont ils ont besoin, et les plus pauvres sont alors encore plus pauvres qu’avant l’arrivée des événements conjecturaux défavorables.

    La volonté politique, en ce qui concerne le pouvoir d’achat, quelle qu’elle soit et aussi « sincère » qu’elle soit (ou s’efforce d’être sincère) est totalement impuissante en face des événements conjecturaux défavorables…

     

  • Ah, ou Oh... "France des Jours Heureux" !

    … Fabien Roussel et sa France des Jours Heureux… 2,3 % soit 799 334 voix pour 48 millions d’électeurs…

    Réduit à « faire barrage à Marine Le Pen » en appelant à déposer dans l’urne le 24 avril un bulletin Emmanuel Macron…

    Au moins, oui, au moins, celles et ceux qui ont voté Macron au premier tour, quand bien même certains d’entre eux n’adhèrent pas entièrement à la politique du gouvernement d’Emmanuel Macron et de son parti La République En Marche ; sont-ils logiques dans leur choix…

    La France des Jours Heureux ?

    Ou plutôt

    La France des Barricadés dans leurs maisons, derrière leurs clôtures

    La France des soirs ou fin d’après midi où il n’y a plus un chat dans les rues même dans les villes importantes, où l’on ne trouve plus que 1 ou 2 bistrots ouverts

    La France des pavillonnés en lotissement et de leurs « Je – monte – la – garde » hurlant au « vélo à sale tête » circuitant dans le lotissement

    La France des bals musette d’associations où l’on se tortille le derrière sur des airs de salsa

    La France des lotos et des repas de vieux et des promenades gourmandes

    La France des recettes de cuisine, des romans de terroir mélodramatiques, des ateliers associatifs où l’on « cause » bien plus « patate salade le temps qu’il fait ils nous emmerdent ces politiques y’en a marre de tous ces venus d’ailleurs, y’en a marre de tous ces assistés qui ne cherchent pas à travailler »

    La France de ce million et demi d’associations du genre « le Coin Accueille » où personne, absolument personne, dans l’association en question, ne te demande jamais qui tu es vraiment, à quoi tu t’intéresses dans la vie, et où les membres de la dite association se foutent complètement de ce que tu peux apporter autre que du pragmatique c’est à dire autre que tout ce qui a trait à de l’utilitaire au quotidien…

    C’est cette France là, qui vote pour Marine Le Pen, que souhaite voir arriver dans l’Union Européenne désunie, l’Ogre du Kremlin…

    Eh bien je vous le dis : « cette France là n’est pas ma France », je ne l’aime pas et je ne suis plus solidaire d’un bon quart de sa population quand il « arrive quelque chose de pas très drôle dans la vie quotidienne de cette population dérangée, perturbée »…

    Oh combien désormais je comprends encore mieux…

    Ce gros roux aux yeux verts

    Ce tigré à queue coupée

    Ce gris cendré à pattes planches

    Ce tigré de noir, de gris et d’orangé à poils longs et à queue touffue

    Ces minous « venus d’ailleurs » d’aucune maison

    Qui tous les matins dévorent les croquettes que je dépose dans une grande gamelle

    Qui font tous, en particulier plus que les autres ce gros roux aux yeux verts, trois pas en arrière quand j’en fais un vers l’un d’eux…

    Sauf peut-être le tigré à queue coupée que j’arrive à approcher de près…

    Ces minous se méfient des humains, sauvages, libres et indépendants qu’ils sont, et en aucun cas, ne se laisseront approcher et encore moins toucher.

    Ils « symbolisent » par la relation qu’ils ont avec l’humain que je suis, la relation qui pourrait désormais être la mienne à l’égard de mes semblables ( du moins un bon quart d’entre eux)…

     

     

  • Le Temps des Secrets, film de Chrispophe Barratier

    Le temps des secrets

    … Le jeune Marcel Pagnol, joué par Léo Campion ; Lili l’ami de Marcel, joué par Baptiste Negrel ; Augustine Pagnol la mère de Marcel, jouée par Mélanie Doutey ; Joseph Pagnol le père de Marcel, joué par Guillaume de Tonquébec ; Tante Rose, jouée par Anne Charrier ; l’oncle Jules, joué par François Xavier Demaison ; Isabelle Rossignol, la jeune fille amie de Marcel, jouée par Lucie Loste Berset…

     

    … Quel monument, ce film, à la gloire de la littérature française, de la belle écriture, des paysages de la Provence, de la réussite scolaire – et des chances offertes par la République aux enfants de famille à revenus modestes, avec l’examen des Bourses, de pouvoir aller au Lycée…

    Le jeune Marcel Pagnol à Aubagne en 1905, et le jeune Albert Camus à Alger quartier Belcourt, en 1924, ont ainsi été reçus à l’examen des Bourses…

     

    Et la musique qui accompagne le film, quelle envolée !

     

    Ayant trois fois lu « À la gloire de mon père », « Le château de ma mère » et « Le temps des secrets », et vu, trois fois aussi, chacun des deux premiers films adaptés des deux premiers romans ; cette version filmée, toute récente, du troisième volet de l’œuvre autobiographique de Marcel Pagnol, ne pouvait que me bouleverser, m’émouvoir au plus fort…

     

    D’ailleurs ce samedi 9 avril 2022 en entrant dans la salle du Grand Club à Dax pour la séance de 14h, je compris, à la vue des 5 ou 6 personnes présentes dans la salle, en particulier de deux jeunes femmes, que ces personnes là, venues pour voir ce film, ne pouvaient être que des personnes de même élan de cœur et d’esprit, de sensibilité, que moi…

    Aussi ai-je « remarqué » en sortant de la salle 1h 48 plus tard, le regard et le sourire de ces deux jeunes femmes à mon passage dans l’allée pour la sortie…

     

    Durant 1h 48 pas une seule fois je n’ai pensé, par exemple, aux « douze messes » quotidiennes à la Télé, des jours précédents, des douze candidats et candidates à la présidence de la République… Ni aux atrocités de la Guerre en Ukraine…

     

    Peut-être, cependant, à la « France des Jours Heureux » de Fabien Roussel en parallèle si je puis dire à une « France des Jours Anciens » d’avant la guerre de 1914/1918…

    Comme si les « Jours d’Avant » - supposés heureux » n’étaient pas suivis de « jours de drame » avec la perte d’êtres chers, ou quelque cataclysme ou guerre…

     

    Augustine Pagnol, la mère de Marcel, est morte quelques années plus tard, alors que Marcel se trouvait encore au Lycée…

    Lili, l’ami de Marcel, est mort dans le nord de la France en 1918, tombé au champ de bataille, au milieu de fleurs dont il ne connaissait pas le nom, lui qui connaissait les noms de toutes les fleurs de son pays, la Provence…

     

    … L’on dit qu’un film ou qu’un livre nous a ému, impacté ; lorsque d’une certaine manière dans ce film ou dans ce livre, l’on s’y retrouve…

    Ainsi dans « Le Temps des Secrets », me suis-je souvenu du temps où, âgé de 13 ans au lycée Duveyrier de Blida en Algérie, je partageai avec un ami Arabe, la place de premier en composition française et où, dans l’HLM où je demeurais avec mes parents, j’avais pour amies deux filles de mon âge…

    Avec mon ami Arabe, durant les récréations, nous parlions des « événements » et déplorions toutes ces violences dont nous étions témoins – c’était en 1961 et en 1962 – et, avec l’une de mes deux amies nous avions des discussions émouvantes et profondes sur toutes sortes de sujets…

    Je me souvenais aussi du temps, où, à Cahors dans le Lot, les jeudis, en 1955/1956, j’étais âgé de 7 à 8 ans, nous allions à « L’Ermitage », une sorte de colonie de vacances du jeudi, où nous passions la journée, et où je préférais la compagnie des filles à celle des garçons…

    Et de mes zéro de conduite, dissipé et bagarreur que j’étais, en classe de CE 1/CE2, et de mes 9/10 en rédaction…

     

     

  • Ce monde là ...

    … Le monde de l’argent, de l’oligarchie financière, des ultra riches et des grands lobbies industriels, agricoles, alimentaires, équipementiers, pharmaceutiques, de la vieillesse en EHPAD, des technologies de la communication, de l’information, de la médecine libérale, des services marchands…

    Ne sera pas remis en cause par l’élection de Marine Le Pen à la présidence de la République Française, et par une majorité à l’Assemblée Nationale, constituée par exemple, d’un tiers de députés du Rassemblement National, d’un tiers de députés du LR, et d’un tiers de divers autres groupes…

    Ce monde là n’est vraiment combattu que par quelques résistants qui, chacun à leur manière dans la vie quotidienne qui est la leur, montrent et expriment autant par leurs paroles que par leurs écrits que par leur comportement ; qu’ils ne font pas partie de ce monde et n’y adhéreront jamais…

    Ce monde là, avant d’être dans une continuité agressive et renforcée depuis le Hollandisme auquel a succédé le Macronisme ; avant d’être encore et toujours celui du Le Penisme qui se profile s’il peut succéder au Macronisme ; aura été celui du Giscardisme, puis du Mittérandisme, puis du Chiraquisme, puis du Sarkozysme…

    Ce monde là se fout des politiques, des présidents, des élus de la République… Ou il les achète, ou il les corrompt, ou il il en fait des marionnettes (souvent tout cela à la fois)…

    Il n’y aurait à la limite, que des idéologies fanatiques, en particulier l’Islam djihadiste dans les lieux où il s’implante, ou les Talibans en Afghanistan, en face des oligarchies… Mais eux, les Islamistes djihadistes et les Talibans, remplacent les oligarchies par leurs mafias sur fond de charia…

    Le communisme soviétique du temps de Staline et encore du temps des derniers présidents de l’URSS, c’était : «  N’être propriétaire de rien mais jouir de tout – sous entendu jouir de tout pour les privilégiés)…

    Le capitalisme américano européen ultra libéral de marché mondialisé, c’est « Être propriétaire de tout ce qu’on peut – sous entendu tout le monde - mais de tout ce que l’on peut, surtout pour les riches et pour les dominants »…

     

     

  • Avoir ou ne pas avoir fait d'études

    … La façon dont certaines personnes dénigrent les gens qui n’ont pas fait d’études démontre que faire des études ne garantit pas l’intelligence.

     

    Parmi ces « certaines personnes » l’on trouve autant de gens qui ont fait des études, que de gens qui n’en ont pas fait…

    Et tous s’accordent sur le fait que pour réussir dans la vie, il faut nécessairement en tant que personnage reconnu et public, en tant qu’artiste, en tant que femme ou homme s’exprimant et écrivant et ayant autour d’elle, de lui, ce qu’il est convenu d’appeler des « followers »… Il faut donc « avoir du bagage » c’est à dire justifier d’un cursus universitaire, d’une formation spécifique, de références pouvant être par exemple une distinction (avoir gagné un prix, détenir un diplôme, avoir publié un ouvrage qui peut être vu en étalage dans une librairie), justifier d’un parcours soit professionnel soit personnel en tant que réalisateur d’une œuvre…

    Si vous n’avez rien, absolument rien, de tout cela, si vous ne pouvez compter que sur une somme de connaissances et de savoirs et de réalisations personnelles, tout cela acquit par vous même par du travail, par de la recherche et soutenu par du talent si possible… Alors vous ne réussirez pas au sens de ce que le monde tel qu’il est aujourd’hui, entend par « réussite »…

    Cela dit, dénigrer les gens qui n’ont pas fait d’études, n’est peut-être pas ce qu’il y a de pire… Aussi injuste, aussi regrettable que ce soit le dénigrement…

    Le pire étant que – et cela est une réalité – dénigrer s’apparente davantage à de l’indifférence en laquelle entre du mépris inconscient… C’est ce que l’on observe dans les familles où par exemple, tel cousin, tel frère ou sœur, tel parent, contrairement à un, à une autre de la famille, n’a pas fait d’études, n’a rien réalisé de reconnu et de loué publiquement dans la vie, sanctifié par une distinction, un prix, un diplôme…

    En somme il faut être « élu » ou entré dans la « Voie Royale », la « Voie du Monde »…

    Si « avoir fait des études » ne garantit pas l’intelligence, « avoir fait des études » devrait être associé à l’intelligence et être signe d’intelligence… Ce qui souvent, est loin d’être le cas…

    Si « ne pas avoir fait d’études » ne signifie pas ignorance et inculture, la conscience de « ne pas avoir fait d’études » devrait inciter à vouloir en faire… Ce qui souvent, est loin d’être le cas…

     

     

  • Baghera et Isidore

    … À l’idée qu’au soir du 24 avril 2022, Marine Le Pen – Baghera la panthère – obtienne 47, 5 % des suffrages, je suis effrayé et furieux… Et inquiet…

    Néanmoins, je n’en veux point pour autant à la société de mon pays, la France… Et rien ne changera – dans mon esprit, dans ma pensée, dans mon comportement - dans la relation que j’ai avec les personnes autour de moi, parmi mes connaissances… Quand bien même je supposerais que l’une ou l’autre de ces personnes parmi mes connaissances, aurait voté pour Marine Le Pen par adhésion réelle au Rassemblement National…

    … En revanche, me trouvant en face d’un sympathisant (homme ou femme) d’ Isidore le Tyrannosaure du Kremlin… Notamment à la table de petit déjeuner en maison d’hôtes, je lui fous la cafetière sur la tête !

    … Si la Panthère passait avec 50,5 %… Est-ce que la caissière du Carrefour du coin aurait sa retraite à 60 ans ?

    Et est-ce que je continuerais à ne pas être foudroyé par des algorithmes et les neunœils de Facebook revus et corrigés par les nouvelles autorités gouvernementales ? (rire)…

     

     

  • Le Mal pour les Nuls en une seule image

    Le mal pour les nuls

    … Chaque fois que je vois un char Z en feu, j’exulte !

     

    Le Z est désormais l’égal en horreur de la croix gammée.

     

     

  • Accessibilité

    Societe

    … En fait, nous vivons dans une société où, sur le dessus du tabouret, peuvent être posées une, deux ou trois briques empilées, ceci afin que le garçon ou la fille puisse réussir à atteindre l’étagère supportant les livres, en équilibre instable et donc, au risque de trébucher et de tomber…

    Mais parfois, le tabouret est d’une hauteur étudiée et d’un format standardisé, laissant supposer qu’il permettra au garçon ou à la fille d’atteindre les livres… Il faut alors aussi supposer que le plancher soutenant le tabouret, ne soit pas constitué de bandes de carton…

     

  • L'adhésion franche et délibérée des Russes à leur chef ...

    … Se perd ou se dilue dans une adhésion qui ressemble davantage à une acceptation tacite qu’à une adhésion réelle…

     

    … Si le peuple russe n’a rien à voir avec les décisions de son dirigeant, alors pourquoi, de manière aussi évidente en Russie depuis le 24 février 2022, autant de russes de toutes conditions sociales soutiennent ouvertement leur chef Vladimir Poutine ?

    Certes, une enquête d’opinion (en Russie, mais observée et étudiée par des étrangers à la Russie) faisant état de 83 % d’avis favorable à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ; est, de toute évidence faussée par le fait que toute personne interrogée ne va pas dire qu’elle serait contre, au risque d’être découverte…

    Certes, l’on peut invoquer la propagande martelée par le Pouvoir poutinien depuis plus de vingt ans en Russie, axée sur le nationalisme, le patriotisme, l’Histoire (résistance et victoire en 1944/1945 de la vaillante et courageuse armée russe contre les nazis )… Propagande qui, oui bien sûr est en grande partie la cause principale de l’adhésion du peuple russe à la politique de son chef…

    Mais il ne faut pas nier qu’il existe une adhésion franche et délibérée, que l’on peut évaluer approximativement à environ au moins 30 millions de Russes sur 130 millions… Cent millions de Russes – toutes conditions sociales confondues mais en règle générale les gens dont les revenus sont inférieurs à 100 euro par mois – qui ne vont jamais ouvertement déclarer si on les interroge, qu’ils sont contre ou peu enthousiastes à la politique de leur chef… Autant dire que ceux là « approuvent » tacitement en se posant peut-être (pour certains) quelques questions…

    Il en était de même encore en 1944 en Allemagne : la population Allemande de l’époque était en grande partie « pour » Hitler ou « tacitement pour » ou pour certains moins nombreux, opposés (mais sans avoir la liberté de l’exprimer)…

    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle personnellement je n’ai durant ma vie, jamais condamné les intensifs et dévastateurs bombardements sur les grandes villes allemandes en 1944/1945… (Je me suis donc souvent dit « après tout ils l’ont bien cherché, tant pis pour 6 millions d’Allemands victimes de la seconde guerre mondiale – 6 millions donc autant que les Juifs )…

    Aujourd’hui je ne suis pas solidaire d’un peuple russe qui en grande partie adhère à la politique de Poutine – ou « ne se prononcent pas par pétoche ou approuvent tacitement »…

    Je souhaite tout le malheur possible à ce peuple… Sans m’en sentir cependant « si heureux que cela »…

    Je ne suis pas sûr que si Poutine était renversé, cela changerait grand-chose et si cela arrêterait vraiment la guerre en Ukraine…

    Je ne suis pas sûr non plus que, dans toute guerre et quelque parti que l’on prenne pour les uns ou pour les autres, il y ait « les bons » et « les méchants » (ça serait trop simple)…

    Le problème du Bien c’est que le bien est lié au mal et que le bien et le mal ne sont pas comme on pourrait le croire les deux faces différentes d’une pièce de monnaie…

    Le problème du  Mal  c’est que le mal se sert du Bien  mais le mal en fait ne contient jamais le moindre bien… (L’Hitlérisme et le Nazisme et l’extermination des Juifs c’était le Mal sans le moindre bien dedans ; et idem le poutinisme, et idem le Bacharisme , et idem l’islam djihadiste !

    Le Mal se sert du Bien mais le Bien lui aussi, se sert du Mal, il va même mettre le Mal en scène en le faisant exister avec des comédiens et des opérateurs rompus à la mise en scène de ce qui va susciter de l’émotion et de la réaction… Et cela ne pourra être dénoncé que dans une lucidité tragique… Si cela peut être dénoncé car la volonté réelle de dénoncer est souvent absente ou partielle – ou partisane…

     

  • J'irai jamais

    … La liste des pays en lesquels je n’irai jamais, s’est considérablement allongée…

     

    En Août 2013 j’écrivais :

     

    J'irai jamais au Cameroun

    J'irai jamais au Nigeria

    J'irai jamais au Bangladesh

    J'irai jamais en palace 4 étoiles aux Seychelles

    Je ferai jamais du shopping en galerie marchande à Shangaï

     

    … En gros, ces pays en lesquels je n’irai jamais, en plus du Cameroun, du Nigeria, du Bangladesh, des Seychelles… Sont ceux qui n’ont pas voté à l’ONU la condamnation de la Russie pour avoir attaqué l’Ukraine, et ceux qui sont restés neutres…

    Et j’ajoute encore dans la liste de ces pays, la Hongrie, qui, pourtant faisant partie de l’Union Européenne et même de l’OTAN, est la « brebis galeuse » de l’Europe, avec son président Orban (un « cousin par idéologie de Jail Bolsonaro)…

    Que fait la Hongrie dans l’OTAN, et dans l’Union Européenne ? Peut-on être, se sentir solidaire de la Hongrie ?

    Je ne me vois donc pas, au petit déjeuner en chambre d’hôte, en face d’un touriste Hongrois présumé pro Orban…

    Ah, cette « ouverture d’esprit » prônée par les intellectuels de gauche Hidalguistes, de droite républicaine et du Centre – et de la pensée consensuelle dominante (mais pas partagée par tout le monde loin s’en faut) !…

    Est-ce que nous, citoyens des pays occidentaux, avec nos démocraties libérales et nos libertés d’expression, nos complaisances au nom de la tolérance, nos belles idées, nos Droits de l’Homme, nos grandes résolutions humanitaires, notre Convention de Genève au sujet des armes « non conventionnelles » et du traitement des prisonniers de guerre et des populations civiles… Nous « n’avons pas cherché le bâton pour nous faire battre » ?

    Le « principe démocratique » et son corollaire la liberté d’expression ont une exigence qui a été « laissée de côté » : l’exigence de dureté, d’intransigeance, de refus du compromis démissionnaire…

    En face de la barbarie, on a dit « pas de barbarie »… Mais soit dit en passant, les bombes au napalm au Vietnam et les mêmes bombes incendiaires dans les Aurès en Algérie en 1956, sont œuvres des Etats Unis d’Amérique et de la France…

    Hypocrisie

    Démission

    Compromission

    Dictature de l’argent et des puissances dominantes et des lois du marché

    Individualismes forcenés, arrogants et insolents

    Je ne me sens plus solidaire du « Terrien moyen » vivant dans l’un ou l’autre des pays en lesquels je n’irai jamais…

    Les catastrophes climatiques et autres, séismes, éruptions volcaniques, inondations, épidémies, crash d’avions, déraillements de trains, incendies etc. … Dans ces pays là, ne me suscitent désormais aucune compassion, et ne m’encouragent guère à souscrire par un don à une action humanitaire pour que soient secourus des gens dans ces pays…

    Je me désintéresse du sort du « Terrien moyen » des pays non démocratiques et dont les cultures ont pour projet de détruire nos cultures occidentales…

    Je me désintéresse tout aussi également du « Terrien moyen » occidental celui là, mais qui, dans une hypocrisie crasse, se complaît dans son individualisme forcené en ne voulant à aucun prix se voir arraché un iota de qu’il possède, de ce qui le conforte…

     

     

  • L'économie mondialisée pour les Nuls

    … En fonction de l’actualité deux ans de covid guerre en Ukraine et ses conséquences ( pénuries matières premières alimentaires céréales et autres, circuits approvisionnements impactés par hausse coût des transports aériens maritimes et routiers, désorganisation filières et changements modifications habitudes de consommation – et baisse de la dite consommation- du « terrien moyen »)…

     

    Les riches seront toujours les mêmes riches partout dans le monde, mais les riches seront désormais moins riches.

    Les pauvres seront toujours les mêmes pauvres partout dans le monde, mais les pauvres seront désormais encore plus pauvres en particulier les plus pauvres d’entre les pauvres.

     

  • L'immigration Africaine

    … Quelle peut-être la « justesse » ou la « valeur » de l’analyse que j’entreprends de faire, de l’immigration Africaine provenant en particulier des pays du Sahel (Mali, Niger, Sénégal, Côte d’Ivoire…) ou des pays du Maghreb (Afrique du Nord), en somme des pays qui faisaient partie de l’empire colonial Français ?

    Il est assez clair que l’influence et que la présence de la France dans ces pays, a été « mise à mal » par l’arrivée et par l’installation de puissances étrangères à la France dans ces pays depuis 2014 voire depuis 2011, telles que la Russie et la Chine… Mais aussi par le développement d’un Islam fondamentaliste djihadiste…

    L’idée (le ressenti, la perception) que se font les gens « ordinaires » de ces pays, au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire et ailleurs en Afrique du Sahel et du Maghreb, a évolué je pense, dans un sens qui s’est porté jusque dans les communautés de gens « ordinaires » issus de ces pays ; communautés installées en France, autour de Paris et de grandes métropoles et zones de population dense… Là où l’on trouve – en principe- du travail…

    L’exemple le plus « marquant » on va dire, est celui du Mali où la population dans son ensemble mais surtout celle des zones rurales, ne « voit pas ou plus d’un bon œil » les Français dans leur pays, dont ils disent « qu’ils se mêlent trop à leur façon de leurs affaires »…

    Peut-être que le « passé colonial » pèse encore dans l’esprit des populations de ces pays (En Algérie notamment avec le drame que fut celui de la guerre de 1954 à 1962)…

    Mais le passé colonial n’explique pas tout à lui seul…

    Il y a l’occidentalisation du monde, avec son économie de marché, son mode de vie et de consommation ; la part d’activité que prennent les populations dans cette « occidentalisation » (il est clair que ce sont plutôt les privilégiés, dans ces populations, qui ont pu échapper au destin commun de ces populations, un destin « peu enviable » d’asservissement, de pauvreté)…

    Les gens « ordinaires » de ces pays sont d’une part (d’une très grande part) ceux qui sont restés au pays, dans une misère endémique, avec des revenus de 30 euro ou moins par mois ; et d’autre part ceux qui sont partis en Europe, en France, et qui vivent – souvent – en France, de revenus d’assistance ou de revenus d’activités peu ou mal rémunérées…

    En fait, seuls les « sortis du lot commun » que sont les intellectuels, quelques artistes, issus de grandes écoles et ayant pu avoir des formations universitaires, eux, se sont fondus dans l’occidentalisation du monde et de sa culture et de son mode de vie (mais pour certains d’entre eux, cependant, mettant en valeur et faisant découvrir des aspects ignorés de leurs cultures originelles) … Mais pas du tout les populations de gens « ordinaires » qui elles, se sont regroupées en formant des communautés…

    Le lien – déjà bien fragile après la décolonisation – qui unissait la France avec les pays Africains du Sahel (le meilleur et le plus fort du lien étant le lien par l’esprit et par la culture) s’est peu à peu distendu, d’abord sur place dans les pays même, et ensuite par report dans les communautés établies en France…

    Et, le lien distendu, le rapport de relation s’est détérioré ; les « venus de ces pays africains » s’étant sentis marginalisés et de plus en plus mal perçus… Et d’autres de ces venus de pays Africains, qui eux, se sont crispé autour de leurs valeurs, de leurs cultures ancestrales, de leurs valeurs, en partie influencés par l’Islam fondamentaliste, ont versé dans un « racisme anti blanc » - qui était il faut dire déjà latent en eux depuis fort longtemps…

     

     

  • Quelle réalité pour l'espace et pour le temps ?

    … Les jours, semaines, mois et années qui ne laissent que peu de traces, de souvenirs, dans notre mémoire ; où ne se sont inscrits que peu d’actions, de faits marquants, ni drames ni peines ni joies qui ont laissé d’empreintes durables ; et qui n’ont pas été dans le temps vécu, des repères et dont on n’a pas retenu la date ni même le mois, la saison ou l’année où s’est produit l’événement… Sont des périodes dont on dit d’elles, avec le recul, lorsque l’on porte un regard en arrière, qu’elles ont passé très vite…

    Contrairement aux périodes « habitées » c’est à dire denses en événements et en faits survenus, de joies et de peines, de rencontres marquantes… Périodes celles là, dont on a une impression de durée et qui nous semblent proches, dont on se souvient jusque dans les moindres détails, que l’on peut raconter et situer dans le temps, et même dater…

    À vrai dire – mais cela nous n’en sommes pas réellement conscients et n’entre pas dans notre perception de l’écoulement du temps – toutes ces périodes du passé et aussi du présent, qu’elles aient été « habitées » ou non ; ont autant et en même temps, à la fois, passé très vite et très lentement…

    Ainsi la durée perçue, qui nous semble pour les périodes non « habitées », avoir passé très vite ; et pour les périodes « habitées », avoir passé beaucoup moins vite… La durée perçue est-elle, dans la réalité d’une dimension qui n’est plus celle de l’espace de notre vie, indéfinie, ou faite de « long » et de « court » indissociablement lié…

    L’espace et le temps ne sont des réalités que pour les humains – en tant que tels, perçus par les Humains… Ou des réalités, aussi, pour tous les autres êtres vivants que les Humains – en tant que tels, perçus par chacun de tous ces autres êtres vivants selon leur espèce…

     

     

  • Les sondages sont trompeurs et ils condamnent

    … L’on sait bien que les sondages sont trompeurs et que parfois même ils annoncent de probables résultats très différents de ce que sera la réalité au jour d’une élection… Voire inattendus…

    Les sondages devraient donc être abandonnés, du fait – évident – qu’ils influencent le choix des électeurs et qu’ils pèsent sur les opinions, des opinions d’ailleurs, qui peuvent changer…

    Il n’en demeure pas moins que, créditée de 1 à 3 % d’intention de vote par les Français à l’élection présidentielle de 2022, Anne Hidalgo n’a absolument aucune chance d’obtenir de 15 à 20 % des voix au premier tour de l’élection le 10 avril…

    Et idem les candidats et candidates n’étant crédités que de moins de 5 % d’intention de vote…

    L’on voit mal, même si les sondages sont trompeurs, l’un ou l’autre des candidats si peu crédités, obtenir, inattendu ou « renversant » ou au-delà de toutes prévisions, un score les portant en 2ème ou 3ème position au soir du premier tour…

    Les sondages condamnent toujours les candidats peu crédités, à être forcément éliminés ; de telle sorte que l’on peut se demander s’ils n’auraient pas dû abandonner dès le départ de la campagne…

    Et non seulement les sondages condamnent, mais ils contribuent à rendre inaudibles des idées, des vues, des pensées exprimées ; ou à susciter de l’indifférence, du mépris, de la condescendance…

    Or, la « vocation première et essentielle » d’une campagne électorale, en démocratie républicaine, c’est de permettre à des gens de divers partis et notamment de partis très minoritaires, de pouvoir exprimer publiquement leurs idées, leurs vues, par le biais de la radio, de la télé, de réunions publiques locales…

    Aussi les sondages lorsqu’ils font état de 1 % pour l’un, de 3 % pour un autre… Attentent-ils à la « vocation première et essentielle » d’une campagne électorale, puisque, à l’exception de réunions publiques où les gens se déplacent et assistent par eux-mêmes volontairement ; les gens ne vont pas être forcément « à l’écoute » à telle heure tel jour, d’un candidat auquel est accordé un temps de parole de 10 minutes, un candidat qui sera éliminé, pour lequel à peine 2 % des suffrages exprimés lui sera attribué…