Articles de yugcib

  • Frontière entre deux mondes ou deux époques

    … La frontière entre deux époques- ou deux mondes – qui fut celle du jour où est tombé le mur de Berlin, le 9 novembre 1989 séparant :

    Le monde d’avant que nous avons connu avant 1989 et en lequel nous avons vu passer, les nés après la fin de la 2ème guerre mondiale, une bonne moitié de notre vie ; et les nés dans les années 1980, notre enfance…

    Et le monde d’après, celui dans lequel nous sommes entrés, nés avant 1989 et nés depuis 1990 – que ces derniers, nés après 1990 n’ont connu que par ce qui leur a été raconté…

    Cette frontière entre deux mondes si elle existe toujours et demeure aussi marquante, n’est plus la seule puisqu’elle a été en quelque sorte revue, ou retracée, et qu’elle peut donc être redéfinie…

    Devenant une frontière encore plus marquée, encore plus déterminante entre deux mondes ou deux époques…

    À quel moment précis se situe cette nouvelle frontière ?

    Lorsque s’est terminée l’année 2019 et qu’a commencé l’année 2020 avec le début de la pandémie de covid, et -si l’on veut – précisément – à partir du 17 mars 2020 date du commencement du premier confinement qui a duré jusqu’au 11 mai 2020 et a radicalement changé notre vie au quotidien notamment en rendant la vie sociale quasi inexistante du fait d’un isolement imposé…

    Depuis ce 17 mars 2020, deux ans se sont écoulés durant lesquels la vie au quotidien, la relation (entre proches, parents enfants grands parents, connaissances, amis… La relation au travail, dans l’espace public)… Ainsi que les modes de vie, de consommation, les habitudes, n’ont plus été les mêmes qu’avant 2020… Le symbole le plus représentatif de cette vie différente d’avant au quotidien étant le masque porté sur le visage par tous, à partir du 20 juillet 2020…

    Deux ans se sont écoulés et voici que survient, le 24 février 2022, le début de la guerre en Ukraine, territoire géographiquement situé en Europe (l’Europe de l’Atlantique à l’Oural)…

    L’Europe qui n’avait connu de guerre depuis 1945, qu’entre 1995 et 1998 dans les Balkans…

    L’on peut dire – c’est ce que je dis – qu’à partir du 24 février 2022, la frontière entre deux mondes ou deux époques (celle d’avant 2020 et celle d’après 2020) qui s’était tracée – le 17 mars 2020 si l’on définit une date précise - s’est élargie et renforcée à partir du 24 février 2022…

    Nous sommes, surtout les générations vieillissantes c’est à dire les nés entre 1945 et 1970, en face de ces années nouvelles de la fin du premier quart du 21ème siècle, qui désormais, nous sont – dirais-je - « des années étrangères » en lesquelles nous nous sentons « exilés »…

    C’est la douceur de vivre qui a disparu, ce sont les « valeurs » auxquelles nous croyons (qui viennent de notre éducation reçue et transmise) qui se sont délitées en étant remplacées par d’autres « valeurs » différentes de celles que nous avons connu (et d’ailleurs l’on peut se demander si ces « valeurs » sont vraiment des valeurs)…

    Les femmes ne sont plus des femmes en ce sens que beaucoup d’entre elles ont perdu leur féminité (par leur manière de s’habiller « unisexe » ou « homme ou garçon » ou encore dans une « féminité dévoyée »…

    La mémoire des hommes (des Humains) est devenue floue, quand elle ne s’est pas réduite à l’hier et l’avant – hier ou à la saison précédente…

    Ne reste, d’ailleurs, de la mémoire, des souvenirs, que des images dont on ne fait plus de grands albums familiaux (mais des albums numériques sur des disques durs internes d’ordinateur)…

    Cela dit – et tout ce qui peut être dit – du monde d’avant, du monde d’après – l’est, dit, en vérité, de l’hier, de l’aujourd’hui – et du demain – par « des millions d’historiens » dont aucun de ces historiens n’est un Historien…

    Alors, ces frontières entre des mondes ou des époques, existent -elles vraiment ? Y en a – t -il une, de ces frontières qui n’a jamais été atteinte ?

     

     

  • La fin du règne de l'Ogre du Kremlin, est-elle proche ?

    … Selon quelques experts militaires dont certains même Russes, Vladimir Poutine pourrait d’ici une à deux semaines au plus près et à six mois au plus tard, être déchu, renversé ou être tué…

     

    Bernard Lecomte, écrivain, spécialiste du Kremlin

    Michel Roche, professeur de Sciences Politiques à l’Université du Québec

    John Kirby, porte parole du Pentagone

    Michel Goya, historien militaire et ancien colonel

    Un collectif de 664 chercheurs et scientifiques Russes ayant publié une lettre ouverte contre l’invasion de l’Ukraine et ses conséquences pour la Russie

    Une note de la Fondation pour la Recherche Stratégique, du 15 mars 2022 rédigée par Philippe Gros, maître de recherche et par Vincent Tourret, chargé de recherche

     

    Font état de la situation de la guerre en Ukraine…

    Il faut cependant noter que d’autres experts ne sont pas du même avis, ou laissent à penser que le conflit risque de durer plusieurs années, ou se terminer par une amputation de l’Ukraine (Donbass et Crimée finissant par être reconnues Russes par la communauté internationale)…

     

    Deux faits récents, assez révélateurs de la situation sont

    - La disparition inexpliquée du chef de la Défense Russe, Sergueï Choïgou et de Valéry Guerassimov, chef de l’état major Russe

    - Le limogeage par Poutine de huit généraux

     

    Marioupol assiégée et détruite à 90 %, où sont entrées – dans la ville en ruines – les forces Russes, résiste encore avec la présence de combattants Ukrainiens harcelant les Russes… Donc, pas de capitulation Ukrainienne, pas de prise effective de la ville par l’armée Russe…

    Tant que Marioupol n’est pas tombée, l’unité de front russe entre le Donbass et la Crimée n’est pas réalisée… Et c’est bien là que se joue le sort de la guerre, et, en conséquence l’avenir de Poutine (sa fin par déchéance, renversement, changement de régime politique en Russie, et peut-être sa mort )…

    Tout dépend donc de la capacité de résistance de l’armée Ukrainienne à Marioupol, pouvant réussir à desserrer l’étau comme elle a pu le faire par ailleurs en Ukraine en libérant quelques villes de moyenne importance (Irpin notamment)…

     

     

  • La compassion a des limites

    … Dernièrement (vu dans la page générale d’accueil Facebook sur laquelle sont visibles toutes les productions des uns et des autres), une aide soignante, à juste titre indignée du mépris manifesté par certains pour cette profession qui, aux yeux de ces certains, consiste à « torcher des derrières » et à effectuer des tâches rebutantes ; s’est exprimée pour dire qu’un jour peut-être ce sera vous-même qui aura besoin, précisément, que l’on lui « torche le derrière »…

    « Bien dit » ai-je réagi…

    MAIS… Je le dis aussi, en tant qu’aide soignant que j’aurais pu être en hôpital ou en EHPAD ou à domicile ; je ne me serais point vu « torcher le derrière tout barbouillé de merde » par exemple, d’un vieux papy pédophile en phase terminale de cancer vache – du trou de bale ou de la queue sinon des deux – et, peut-être aussi, le derrière de quelques vieilles personnes en EHPAD qui ont passé leur vie à pourrir la vie de leurs proches et de leurs connaissances, personnages exécrables et infréquentables qu’ils furent du fait de leur méchanceté, de leur brutalité et de leur égoïsme tout cela associé de domination… (Rire insolent, iconoclaste, cynique)…

    La compassion, la mansuétude, l’assistance… Tout cela mis en avant et sacralisé, c’est bien beau, bien moral, mais il y a tout de même des limites…

     

  • Une autre définition du pouvoir d'achat

    … Qu’est-ce en fait, que le pouvoir d’achat ? Ne serait-ce pas en vérité, la capacité selon son budget, selon les revenus que l’on perçoit, de se procurer des produits, des biens et des services autres que ceux qui sont absolument indispensables ?

    En effet, une fois déduites les dépenses absolument indispensables de chacun d’entre nous, et si l’on établit un revenu moyen, compris par exemple entre 1000 et 3000 euros mensuels (ce qui correspond en gros à ce dont dispose environ la moitié de la population française)…

    Que reste-t-il à pouvoir dépenser ?

    Sachant que les dépenses absolument indispensables sont celles liées à :

    -L’occupation de son habitation (un loyer ou une mensualité de remboursement de prêt immobilier)

    -L’alimentation et l’achat de produits de consommation de première nécessité, pour se nourrir, s’habiller, se chausser.

    -L’électricité, le gaz, le fuel, le bois et autres produits énergétiques afin de s’éclairer, se chauffer.

    -Le carburant – essence ou gasoil – nécessaire pour se déplacer en voiture afin de se rendre à son travail – sachant qu’en général, l’on travaille à 30, 40 km de son domicile, ce qui peut représenter une centaine de kilomètres par jour… Ou encore pour les citadins de grandes agglomérations, le coût des transports publics en train, métro, bus, tram (avec un abonnement).

    -Un abonnement forfait internet téléphonie fixe et mobile, devenu aujourd’hui indispensable ce qui représente une dépense de 30 à 70 euros mensuel environ selon les besoins.

     

    Il est certain que toutes ces dépenses indispensables, inévitables, que l’on ne peut qu’en partie réduire (mais en fait peu réduire), prennent pour plus de la moitié d’un budget moyen pour des personnes (trente voire quarante millions de Français), compris entre 1000 et 3000 euro mensuel.

     

    En conséquence il reste souvent, et à plus forte raison dans l’actualité présente, très peu voire parfois rien, pour des dépenses de loisirs, de voyages, d’agrément, de confort, d’équipements coûteux non indispensables.

    Or l’économie de marché – et donc les emplois, le travail, les activités induites par l’économie de marché – est une économie qui repose à 50 % sur une consommation de produits, de services et de biens non indispensables – et qui font partie depuis une quarantaine d’années, de la vie quotidienne de dizaines de millions de personnes… Ces produits, ces services et ces biens étant considérés, perçus, comme nécessaires dans la mesure où ils contribuent à une vie meilleure…

    Et c’est bien toute cette économie là, de marché, qui va être le plus impactée par la guerre en Ukraine (et qui a déjà été impactée par le covid)…

    L’impact sur les emplois va donc être important, et avec moins d’emplois, moins de revenus et moins de dépenses pour les loisirs, les voyages, les équipements coûteux…

     

     

  • pouvoir d'achat grande préoccupation des Français

    … Lorsque le résultat d’une élection montre que l’un a obtenu 46,5 % des voix et l’autre 53,5 % des voix ; cela ne correspond pas à la réalité de l’adhésion à l’un ou à l’autre…

    En effet si par exemple sur 100 personnes inscrites sur les listes électorales (soit dit en passant un certain nombre de personnes ne sont pas inscrites sur les listes électorales) il y a 35 personnes qui les unes se sont abstenues, les autres ont mis dans l’urne un bulletin blanc, nul ou invalide ; il ne reste que 65 personnes ayant exprimé leur adhésion à l’un ou à l’autre (adhésion qui, cependant, peut-être « par défaut » ou « pour que l’un ou l’autre ne passe pas).

    La vraie réalité alors, est que 46,5 % pour l’un correspond à 30,2 sur 100 d’adhésion ; et que 53,5 % pour l’autre correspond à 34,8 sur 100 d’adhésion.

    Et du fait que l’adhésion (le vote réellement exprimé) est pour moitié seulement environ, une adhésion vraiment réelle et choisie, pour l’un ou pour l’autre, il en résulte un soutien et une adhésion effectifs, pour l’élu, de 17 ou 18 personnes sur 35 ; et une adhésion effective pour le perdant, de 15 personnes sur 30.

    Il résulte de cette réalité, que le « paysage politique » de la France de 2022, n’est pas du tout celui que « brosse comme sur une toile » les médias, les mesureurs d’opinions, les observateurs, les analystes, les débatteurs sur plateau de télévision…

     

    Cela dit, dans le cadre de la campagne présidentielle de 2022, tous sans exception, mais chacun à leur manière selon leur vision du monde, de la société et de l’actualité ; font état du pouvoir d’achat grande préoccupation des Français…

    Toujours est-il que le pouvoir d’achat, désormais, et cela depuis 2020 avec le covid, et encore plus avec la guerre en Ukraine en 2022, ne sera plus – pour longtemps – ce qu’il a été (du moins pour un certain nombre de Français)… Sachant que pour un autre certain nombre de Français, il n’a jamais été, le pouvoir d’achat, covid, Ukraine ou autres causes ou non… (causes autres que celle la progression des profits et des dividendes, et de la prédation des dominants et des décideurs)…

    En ce qui concerne désormais, depuis le début de la guerre en Ukraine, la progression des profits et des dividendes et de la prédation des dominants et des décideurs, l’on pourrait logiquement penser que cette progression ralentirait (du fait de la désorganisation des circuits, des pénuries, des conséquences sur l’économie mondiale de la guerre en Ukraine)… Mais d’une manière ou d’une autre, sans doute moins directement ou par des voies différentes de ce qu’elles étaient, cette progression continuera de s’exercer et de peser encore plus durement sur ceux dont le pouvoir d’achat a toujours été déficient…

     

     

  • Ouverture d'esprit tu m'en diras tant !

    … Je m’imagine un matin d’été au petit déjeuner en chambre d’hôte en compagnie autour de la grande table commune, d’un Corse indépendantiste, d’un touriste russe pro poutine, d’un Qatari et de ses deux épouses en voile intégral niqab, d’un autre touriste celui là Vietnamien restaurateur à Saïgon proposant de la viande féline ou canine…

    Le seul de ces énergumènes avec lequel je concevrais de dialoguer, serait le Corse indépendantiste qui s’entendrait par moi percuté de cette question «  comment feriez vous dans votre état Corse, sans sécu, sans RSA, sans aides sociales, sans subventions Européennes puisque je suppose que vous ne feriez pas partie de l’Union Européenne ? »…

    Quant aux autres connards je leur dirais «  Vous n’êtes pas les bienvenus dans notre pays », le russe pro poutine il se prend la cafetière sur la tête, les fatmas du Qatari je leur arrache du visage le niqab, et le restaurateur de Saïgon qui propose du chat grillé, je lui balargue dans son assiette un gros molard…

    Et le maître de la maison d’hôte intervenant en réaction à ma colère et à mon comportement : « vous manquez d’ouverture d’esprit, quittez immédiatement ma maison »…

    … Bon sang, depuis 40 ans, cette « philosophie » du « vivre ensemble » dans le respect, la considération, l’écoute de l’Autre, l’acceptation de la différence… Prônée en particulier par les « intellectuels de gauche de milieu urbain », et « sacralisée », reprise par les grands médias au service de la propagande gouvernementale soutenue par les intellectuels non seulement de gauche mais aussi de droite républicaine, et encore par quelques – il faut le dire aussi – extrémistes d’ultra gauche, contestataires « casseurs » et « manouféens » en mal de reconnaissance, si ce n’est pas même des « pseudo anarchistes » n’ayant d’ailleurs rien compris à l’anarchie… Cette « philosophie », oui, c’est bien elle qui a perverti nos régimes de démocratie libérale (libérale dans le « bon sens »), qui a fait de la tolérance (celle qu’a enseigné Voltaire) une agitation de torchons sales brandis par des hordes d’individualistes forcenés crétinisés !

    Cette « philosophie » a eu pour résultat l’islamisme djihadiste radical, le poutinisme, le trumpisme (qui, battu par Joe Biden, n’a pas dit son dernier mot), l’Erdoganisme, le Bacharisme, le Bolsonarisme et autres horreurs de « remèdes de cheval »)…

     

     

  • La Russeillaise de l'ogre du Kremlin

    C’était mon voisin chinois

    Qui déjà du temps où j’étais capitaine de cagibi

    Sans encore tailler le vent

    Voyait rouge le bout de ma longue queue aux confins de l’arctique

    Le coccyx en feu dans ma Russie des années 1990

    Je voyais trottiner des poutineaux en barboteuses

    Qui venaient de brûler leurs landaus de petits bébés

    En lesquels ils déféquaient

    Affectés de crises de tripes

    Et gerbaient

    Pris de nausées

    À la vue de grands méchants tchétchènes

    Et les poutineaux devenus grandets

    Fusionnèrent en grand poutine que je suis

    Qui planta son sceptre en plein dans le gâteau

    C’est à présent mon voisin chinois

    Qui veut tailler le vent et je le comprends

    Ce sont les zorros de la paix hein

    Et des démons crachis ceux-là je les maudis

    Qui se sont ligués contre moi

    Et ont armé leurs djihayes

    Pour que ruisselle dans les champs ukrainiens

    Le sang de mes soldats

    Mais gare à vous si je pète

    Bien puant bien tonitruant bien vitrifiant

    Gare à vous si je vous coupe la com’

     

     

  • Écrivains et artistes Russes

    … Qu’en est-il – et quelle est l’ ampleur – de ce rejet fait – en France et dans l’Union Européenne – des écrivains et artistes russes tels par exemple Tolstoï et Dostoïevski, ainsi que des chorégraphes, musiciens, etc. … ?

    Qu’il y a – t – il de vrai en cela, et comment peut – on mesurer l’impact et la dimension de ce rejet des artistes et écrivains russes dans l’opinion publique en France et dans l’Union Européenne ?

    Quand bien même il ne s’agirait là que d’une réaction de rejet d’une minorité de gens – le plus grave dans cette affaire là étant que des intellectuels Français et Européens soient des acteurs engagés dans ce rejet – Cela est totalement inconvenant, aberrant, lamentable, révoltant, contraire au bon sens, inintelligent…

    Assurément il y a une part de vrai dans cette triste affaire. Reste à connaître exactement le « poids » de cette part de vrai…

    Cela est d’autant plus regrettable parce que, en même temps, c’est dangereux et générateur de tension – comme si cette situation conflictuelle entre la Russie et les pays de l’OTAN n’était pas déjà si tendue, si dangereuse qu’elle est depuis avant le 24 février 2022…

    L’Ogre du Kremlin se sert de ce fait (le rejet des artistes et écrivains russes) ou plus exactement se sert de ce qu’il y a de vrai dans ce fait ; pour justifier devant le peuple russe sa politique…

    Honte à cette absurde et inintelligente « bronca » des écrivains et artistes russes du temps présent et du passé… D’autant plus absurde et injuste lorsque l’on sait pour les avoir lus et vus jouer sur scène, que la grande, très grande majorité de tous ces artistes et écrivains russes, même s’ils ne le disent pas ouvertement parce que chez eux en Russie ils risquent d’être poursuivis et censurés, ne sont pas loin s’en faut « pro Poutine » …

     

     

  • Un écrivain ou un artiste dans la politique

    … Un écrivain qui s’engage politiquement, en créant un parti autour de lui et en se présentant à une élection, présidentielle notamment ; fait là un choix d’orientation dans sa vie publique, ne pouvant qu’impacter la portée de son œuvre dans un sens qui n’est peut-être pas celui qu’il souhaitait au fond de lui même lorsqu’il n’était pas engagé…

    Éric Zemmour n’aurait donc pas dû, à mon sens, se présenter à l’élection présidentielle, et d’ailleurs tout écrivain étant, plus que romancier, essayiste, s’exprimant sur des sujets d’actualités, et auteur de chroniques en rapport avec l’actualité, ou abordant des thèmes de société… En s’engageant politiquement, ne donne plus le même sens à son œuvre qui cesse alors d’être « purement littéraire »…

    Cependant un écrivain peut avoir – et exprimer – sa vision du monde et de la société, mais, et de même un artiste, il ne doit pas, par exemple, lors d’une campagne pour une élection, soutenir tel ou tel candidat par le biais d’un spectacle grand public « en soutien de ce candidat »…

    Cela dit, l’on voit rarement un romancier – dont l’œuvre est essentiellement faite de romans-

    s’engager politiquement (Pour un artiste étant un personnage de scène – chanteur, humoriste, acteur, comédien - c’est « moins rare »)…

    La politique et l’art, ou la politique et la littérature, pour moi « ça ne va pas très bien ensemble » du fait que la littérature est « affaire de pensée, de réflexion, de philosophie, de poésie, de transmission de connaissances, de style personnel, de travail d’écriture » et donc, par tout cela, est « indépendance, liberté d’esprit, non soumission à quelque « ordre de pensée » que ce soit en rapport avec ce qui dans le monde et à telle époque, domine, s’impose en impactant les opinions…

     

  • Un chômeur Corse indépendantiste ?

    … Un chômeur corse bénéficiant, outre du RSA, de diverses aides sociales, ne peut être partisan d’autonomie de la Corse, et à plus forte raison être pour l’indépendance de la Corse…

    De même, tout corse bénéficiant du régime de sécurité sociale pour ses soins médicaux et hospitaliers, c’est à dire tous les corses, comme dans tous les départements Français, est forcément attaché à l’existence et à la pérennité du système de protection sociale français, à nul autre pareil dans le monde…

    Ou alors, il faudrait que ce soit un « Corse riche », suffisamment riche pour se passer de la sécurité sociale, d’indemnités de chômage, d’aides sociales… Qu’un État Corse, ou que même un territoire Corse autonome ne peut « offrir » à ses ressortissants…

    Ils me font rire, ces Corses indépendantistes ou partisans d’une autonomie ! Comment feraient-ils sans sécu, sans RSA, sans aides sociales « de la Mère Patrie » ?

    Ils bosseraient au noir, ils vivraient d’expédients, ils compteraient sur la Mafia qui « assurerait leur quotidien de vie » ?

    Ils ont les revenus du tourisme, une vraie manne ou « poule aux œufs d’or »… Mais… Qui pourrait bien dans une situation permanente de violences et de manifs insurrectionnelles, faire bientôt défaut…

    Les indépendantistes de partout – en particulier des territoires français (régionaux et outre mer) ainsi que les autonomistes, ils oublient tous qu’ils leur faudrait se démerder sans sécu, sans RSA, sans aides sociales, que le nouveau statut ne pourrait leur procurer, ou alors il faudrait que le territoire en question soit hyper riche en ressources locales, assez riche pour donner une sorte de revenu universel à chacun de ses ressortissants ! Ce qui n’est nulle part le cas… (Peut-être à la limite la Nouvelle Calédonie avec le nickel?)

     

     

  • L'ouverture d'esprit confrontée à l'inacceptable

    … Nous avons vécu durant des années, en gros depuis le début des années 1980 jusqu’à encore aujourd’hui – mais c’est moins évident aujourd’hui – avec cette idée selon laquelle l’ouverture d’esprit, l’ écoute et la considération de l’autre, l’acceptation de la différence, étaient des « valeurs sacrées » s’inscrivant dans un ordre de pensée devenu un modèle… Et que déroger par rapport à ce modèle de pensée, était très mal vu, générateur de levées de boucliers lorsque des « mauvais coucheurs » iconoclastes, irrespectueux de cette doctrine érigée en religion, s’invitaient sur la scène publique…

    Et dans les forums du Net – qui soit dit en passant ne font plus recette après avoir eu leurs heures de gloire dans les années 2005/2010 ; ainsi que dans les tous premiers des réseaux sociaux – ces forums où il fallait signer des chartes, se fondre dans la pensée dominante bizounoursique, s’exprimer sous des pseudos et des avatars débiles… Les admins et leurs modérateurs n’arrêtaient pas de donner des leçons de morale d’écoute de l’autre, de reconnaissance, d’ouverture d’esprit…

    Mais en 2022, et cela a commencé en 2014, sinon même en 2011 ; l’ouverture d’esprit, l’écoute de l’autre, l’acceptation de la différence, tout cela en face de l’islamisme radical djihadiste, en face du voile intégral et de l’excision, en face aujourd’hui en 2022 du poutinisme… Ce sont, l’ouverture d’esprit, l’écoute de l’autre et l’acceptation de la différence, des fossoyeurs de la civilisation… Et même un crime contre l’humanité !

    Mais… Ce n’est pas parce que l’on iconoclaste et que l’on kalachnikove l’ouverture d’esprit confrontée à l’inacceptable, que l’on l’on est contre la liberté d’expression puisque la liberté d’expression peut se combattre par la liberté d’expression et que dans le combat, l’inacceptable peut-être mis à terre et détruit…

     

  • Rupture de la relation

    … Lors d’une rupture de la relation entre un homme et une femme, en général – sauf bien sûr dans le cas d’une maltraitance ou d’une trahison subies par celui ou celle qui s’en va, et qui donc « n’en peut plus », entre autres causes ayant entraîné la rupture – l’on a tendance à être « moins bienveillant » pour celui ou celle qui quitte l’autre…

    Et cela d’autant plus si celui ou celle qui est quitté par l’autre, est son fils ou sa fille, l’autre qui s’en va étant la bru ou le gendre…

    Et peut-être plus encore, si l’on est la maman du fils ou de la fille quitté par l’autre…

    Quelle que soit la « lecture » faite par le ou les observateur(s) de l’événement – de la rupture donc ; lecture en fonction de ce qui s’est réellement passé entre l’un et l’autre… Il n’en demeure pas moins que celui ou celle qui est quitté, c’est bien lui ou elle, qui se retrouve seul et, n’ayant pas été l’acteur décideur de la rupture, a donc subi l’événement qui, parfois du jour au lendemain, a changé sa vie au quotidien…

    Une « observation » que je fais alors, ou plutôt une idée qui me vient et pour ainsi dire s’impose en mon esprit ; c’est que pour l’acteur – ou l’actrice – décideur de la rupture, désormais, l’on ne se fera plus de souci pour lui, pour elle, dont on sera indifférent à ce qu’il, elle devient plus tard, entre autre par exemple s’il, elle, se verrait atteint d’une maladie grave, d’un cancer (bien sûr, humainement ce n’est pas ce que l’on souhaite tout de même, mais si cela arrive l’on se sentirait « peu affecté »)…

    Bien sûr l’on ne peut effacer et encore moins nier ce qui a été, entre l’un et l’autre, il y a, quelques années en arrière, ce mariage, cette fête ayant réuni cent et quelques amis et proches… Le souvenir que l’on a, en tant qu’observateur, en tant que maman ou papa, de ce jour heureux où deux jeunes personnes en tenue de mariage se sont embrassées, le soir, sous un immense parapluie en dessous duquel neigeaient des étoiles lors d’une « mise en scène artistique »…

     

     

  • Une "historiette" que les végétariens n'apprécieront pas

    … Hectorion n’est pas très veau… De lui même, seul en courses, il n’achète jamais de veau, et seul à sa table, ne consomme pas de veau… Sauf (on verra plus loin)…

     

    C’est que, selon lui, du fait qu’il faut 9 mois à une vache pour faire un veau, il dit que c’est dommage de ne pas laisser le veau devenir bœuf (bœuf de Chalosse par exemple)…

    En revanche, dit – il, pour un petit cochon, là c’est « parfaitement concevable » puisqu’il ne faut à une truie, que 3 mois pour faire non pas un seul, mais dix gorets…

    Quant à une lapine, alors là, rien qu’un mois pour faire 14 lapereaux…

    Donc la conclusion d’Hectorion est « sans appel » : plus un animal mangeable est prolifique, et moins les « scrupules » à en faire de la nourriture sont présents en esprit…

     

    Hectorion n’est pas très veau mais il est très poulet, très coq, très poule au pot, très lapin, très pintade, très dinde, très cochon, très canard…

    Et – occasionnellement - « assez veau tout de même » lorsqu’il se trouve au restaurant lisant le nom des plats proposés à la carte avec dans la liste « tête de veau gribiche »… Alors là, l’Hectorion il adore la tête de veau et il oublie complètement le mignon petit veau tout frétillant de vie…

    D’ailleurs, Hectorion il a aussi un faible pour la blanquette de veau… Et un plus grand faible encore pour du petit cochon rôti au tourne broche, en terrasse de restaurant de la foire régionale annuelle – de Nancy ou de Dijon ou de Bordeaux peu importe…

     

    Dans une grande réunion de famille dernièrement, il y avait, servi avec des pâtes alsaciennes un coq élevé au grain et tué l’avant veille ; un coq que chaque matin, Hectorion venait visiter, amusé et observateur, dont il entendait le « cot’cot’ codec », dont il voyait la tête en mouvement… Ah ce magnifique coq tout frétillant de vie…

    Eh bien l’Hectorion, au repas de famille, il lui a bouffé la tête à ce coq, avec la cervelle, les joues, la crête… Et ça l’excitait, en le voyant tout frétillant de vie, ce coq, à la pensée qu’il allait constituer le grand plat principal du repas de famille…

     

    L’Hectorion il poste sur Facebook une vidéo où on le voit à table, avec dans son assiette, la tête du coq et une entre - cuisse plantureuse…

     

    Bronca de quelques uns de ses amis végétariens, qui ne manquent pas de le fustiger, et même de le maudire et de l’exclure de leur liste d’amis…

     

     

  • Liberté de non expression

    … La liberté de non expression à toutes les époques de l’Histoire et en particulier dans l’actualité présente du monde sous les pires dictatures ainsi que dans le contexte délétère d’une démocratie qui se délite et se pervertit… Ne peut être réglementée, interdite, quand bien même une technologie investigatrice cherche à la capter…

    La liberté de non expression, informelle, non visible ; dans le silence, dans le non dit – mais dans ce qui est partagé par beaucoup de personnes – se diffuse, et a peut-être davantage de pouvoir que la liberté d’expression… Et en ce sens, elle devient une force de résistance pouvant abattre une dictature… Et aussi ce qui pervertit une démocratie…

     

     

  • Les effets ou les retombées économiques de la guerre en Ukraine

    … La politique interventionniste – et agressive – des USA (Viet Nam 1967 à 1975, Balkans 1995 à 1998, Irak 2003…) … Aussi condamnable qu’elle ait, à juste titre, été, aussi peu soucieuse des droits humains et il faut le dire responsable de « crimes de guerre » … N’ a cependant – il faut le dire aussi – jamais remis en cause ou cassé, désorganisé l’économie mondiale de marché ni entraîné de graves pénuries alimentaires, gêné la circulation des produits par voie maritime ou aérienne ou routière…

    Et de même la politique expansionniste (par implantation, par investissements en divers endroits de la planète – notamment en Afrique - ) de la Chine… (Au contraire cette politique chinoise a contribué au développement – au profit de la Chine certes – de l’économie mondiale…

    De tous les conflits passés, ceux de la seconde moitié du 20ème siècle, aucun d’entre eux, de ces conflits, n’ayant été que localisé et soutenu par de grandes puissances interposées (USA, URSS), n’a impacté l’économie mondiale…

    La seule conséquence a été celle de l’augmentation du prix du baril de pétrole et des produits énergétiques… En partie absorbée, cette augmentation progressive et erratique, par un niveau de vie, notamment celui des pays développés, en amélioration (jusqu’à même abondance et diversité de produits)…

    Dans la situation présente avec la guerre en Ukraine, il est assez surprenant de voir un chef d’état – de l’un des 3 plus puissants pays du monde Chine Russie USA – en l’occurrence Vladimir Poutine ; sembler se soucier si peu de l’ordre économique mondial – qui d’ailleurs affecte son pays la Russie…

    En effet, l’américain Joe Biden et le Chinois Xi Jinping, quant à eux, quoique concurrents et adversaires, se soucient de l’ordre économique mondial…

    Pour l’un, l’américain, et pour l’autre, le chinois, une Europe affaiblie (politiquement surtout et en partie économiquement parlant), c’est une perspective pour une dominance sur le monde… Par un assujettissement de l’Europe, laquelle Europe cependant, continuera d’être le client de l’un et de l’autre, avec ses 500 millions de « consommateurs potentiels »…

    Or, dans la situation présente et cela d’autant plus dans le temps long d’une évolution catastrophique pour l’économie mondiale, il est clair que les conséquences (retombées économiques) seront sévères pour l’Europe qui ne pourra plus être le « bon client » de l’un et de l’autre…

     

    … D’où cette réflexion, cette interrogation qui me vient à l’esprit : la dominance par l’idéologie serait – elle plus dangereuse que la dominance par l’argent ?