Articles de yugcib

  • De sombres crétins

    … Par la faute de sombres crétins, dont aucun de ces sombres crétins n’est un personnage important sur la scène du monde – quoiqu’il y ait des personnages importants qui soient bel et bien eux aussi des crétins mais des crétins sortis de grandes écoles… Par la faute de sombres crétins dont les propos à l’emporte pièce, les phrases creuses, les préjugés, les raccourcis de pensée, les crispations, les vues à court terme et les vociférations sur les réseaux sociaux, ne cessent d’encombrer toutes les routes du monde en se bousculant…

    Ce sont des millions de gens partout dans le monde, qui meurent, sont morts ou mourront, victimes d’analphabètes dont beaucoup de ces analphabètes pourtant, savent lire et écrire – si l’on peut appeler lire ce qu’ils lisent ; si l’on peut appeler écrire ce qu’ils écrivent…

    Cela dit, les personnages importants sortis des grandes écoles ont une bonne part de responsabilité dans les hécatombes sur les champs de bataille…

     

  • La maison de retraite

    Fin octobre et sa pluie de feuilles mortes dans le parc de la maison de retraite

    Désastre de gâteau à la crème en effondrement dans une assiette à dessert après le repas de midi

    Fauteuils roulants repliés et rangés dans le fond du grand salon contre le mur du couloir

    Filles de salle en tablier rayé épongeant les tables et balayant les reliefs du repas dominical

    Somnolence bruyante de ronflements et de sifflements de poitrines

    Affaissements de silhouettes décharnées ou débordantes de rondeurs dans le grand salon tout inondé de soleil d’automne

    Dehors près de la grande porte vitrée de l’entrée dont les battants se referment toujours si lourdement

    Un petit pépère sec et tremblotant fume à la sauvette sa cigarette

    Pressant le bout jauni entre deux doigts aux ongles noirs

    Un immense après midi d’automne tout doré de soleil déclinant

    S’étire jusqu’à la cloche du soir dont le son rappelle celui de l’annonce de l’arrivée du train en gare

    Dames et demoiselles filles ou petites filles des pensionnaires

    Parce que c’est dimanche après midi

    Sont venues puis reparties les unes très bien habillées en tailleur ou robe chic

    Ont offert leur bras au vieux papa agité d’une frénétique danse de Saint Guy

    Les autres en tenue plus sportive car si l’on est venu ce dimanche

    C’est aussi pour une ballade dans la forêt voisine avant d’aller dire bonjour à la mémé

    Les feuilles qui tombent avant d’être complètement jaunies

    Ont une odeur délicate

    Et quand elles frissonnent très doucement sur le sol dans la lumière tamisée d’un

    très bel après-midi automnal

    L’élégance de certaines silhouettes et les sourires sur les visages

    Font un décor de dernier acte

    Tels des traits d’aquarelle sur une toile représentant des personnages fragiles et tremblants d’émotion

    Petites anecdotes d’une vie quotidienne

    Préoccupations aussi personnelles que diverses

    Des uns et des autres

    Se rejoignent dans des souvenirs anciens et des évocations de visages disparus

    Dans des attentes renouvelées

    Dans des lendemains dont on ne sait ce dont ils seront faits

    Dans de petits et gros bobos de cœur et de corps

    De nouvelles années aux couleurs d’octobre puis de novembre

    Feront suite aux printemps fleuris et aux étés flamboyants des belles visiteuses de dimanche après midi

    Et le givre de décembre puis la glace de janvier auront brûlé de noir les fleurs de la Toussaint jetées dans le pourrissoir du cimetière communal

     

    Imparable vieillesse

    Peux-tu m’épargner le désastre du fond de gâteau à la crème coulant sur le bord de l’assiette et salissant la nappe de papier

    La terrible souffrance d’un soubresaut d’émerveillement cruellement gâché par le frottement d’une culotte mouillée

     

  • La littérature, les inventions

    … La littérature avec ses plus belles pages et dans son ensemble, de chaque pays du monde, a tout juste le pouvoir – souvent limité – d’exercer une influence sur les comportements humains dans leur vie quotidienne (le Verbe qui se fait moteur)…

    Mais la littérature n’aura jamais le même pouvoir que l’invention, que les inventions qui modifient l’existence quotidienne en l’allégeant durablement.

    Ainsi ce qui importe le plus, c’est si l’on ira chercher de l’eau à une source ou si l’eau nous parviendra d’un robinet dans la cuisine de notre habitation.

    Ainsi l’invention de la roue a bien davantage changé la vie des peuples anciens, que les grandes œuvres de la littérature…

    Les inventions impactent les peuples dans leur vie quotidienne, quoique très inégalement selon les pays, les régions du monde…

    La littérature a – peut-être – elle, le pouvoir – certes limité – d’impacter les peuples « un peu moins inégalement »…

     

     

  • Refuser l'oubli

    … Refuser l’oubli, c’est à dire « prendre en soi » dans une vision élargie au-delà de ce qui fait notre vie présente, au-delà de notre perception du monde actuel, au-delà de nos préoccupations dans le quotidien qui est le nôtre, tout cela dans une pensée entièrement conditionnée aux valeurs, à la culture du présent… Et en quelque sorte, se sentir appartenir aux époques, à toutes les époques qui ont précédé notre existence, nés que nous sommes en 1948, 1960 ou 2005… Et en même temps se sentir appartenir à notre époque, celle des jours que nous vivons…

    Refuser l’oubli en invitant le passé, ce qui a été et ne peut être effacé, et encore moins nié ; à prendre place sur la scène où nous sommes des acteurs… C’est n’être le contemporain de personne, tout en étant un contemporain intemporel, et donc le contemporain de ceux qui ont été et ne sont plus… Et peut-être aussi le contemporain de ceux qui après nous, viendront et vivront…

    En somme, refuser l’oubli, c’est prendre le risque de l’isolement, parce que de toute évidence dans le monde où l’on vit aujourd’hui, connecté, instantanéïsé, consumérisé, ce monde présent que je compare à un arbre réduit à un tronc, sans racines et sans branches ; l’on s’y sent, dans ce monde, « souvent un peu seul au milieu de ses semblables » qui eux, pour bon nombre d’entre eux, ont accepté l’oubli, ont même invité l’oubli dans leur vie…

     

  • À ceux et celles qui doutent, se démarquent ou minimisent

    … Un « courant de pensée » que je ne partage pas du tout – et qui me sidère, m’horrifie et me met en colère – existe, minoritaire certes mais bien perceptible au regard de tout ce que je vois ou entends, porté à ma connaissance… Consiste en gros sur l’idée selon laquelle « Poutine est un tyran, un salaud, oui »… Mais… La Russie – et l’Ukraine qui a fait partie de l’empire des Tsars puis de l’URSS – c’est un autre monde que le nôtre tout ça, ce n’est pas notre civilisation, notre mode de vie, ce n’est pas la même pensée que la nôtre, occidentale… Quoique… Soit dit en passant, depuis 1991, l’Ukraine du moins une partie du peuple Ukrainien, s’est en quelque sorte, peu à peu « Européanisée » au point de devenir un pays (régions ouest et centre surtout) largement ouvert à la civilisation occidentale européenne (Ce que Poutine a complètement occulté volontairement)…

    Alors, selon cette « vue », il ne faudrait pas trop s’engager, trop soutenir, aider les Ukrainiens… En somme être neutre, « en dehors »…

    Et ce courant de pensée dis-je, en contient un autre : celui selon lequel Poutine a relevé la vie économique de son pays, de son peuple, en somme qu’il a été et qu’il est encore un grand dirigeant avec une vision politique, etc. … (Ce qui n’est vrai que pour au mieux 30 millions de russes, mais pas du tout pour 100 millions de russes)…

    D’autre part il est reproché (je fus moi même par le passé dans ce reproche là) aux Ukrainiens, d’avoir aidé les nazis à éliminer les Juifs lorsque les allemands en été 1941 ont envahi l’URSS en commençant par la Biélorussie et l’Ukraine… Cependant peu de gens en France et ailleurs en Europe, à ce sujet (persécution élimination des juifs en Ukraine) savent qu’une autre partie de la population ukrainienne, majoritaire, a au contraire aidé et sauvé des juifs, à leurs risques et périls, et ont mené des actions organisées de résistance contre l’occupant nazi…

    Enfin, il y en a qui pensent – et ne s’en cachent point d’ailleurs – qu’après tout, si Poutine est oui un dictateur, il n’en demeure pas moins que la vie quotidienne des gens en Russie n’est pas si dure que ça, qu’elle ressemble même à notre vie quotidienne en France ou en Allemagne, que à Moscou, on va au cinéma, au théâtre, au restaurant, dans les centres commerciaux les mêmes que dans tout le monde occidentalisé, que les gens se voient, se rencontrent, parlent entre eux, tout comme en Europe de l’ouest et en Amérique (tout cela bien sûr à condition de ne pas « se mêler de politique intérieure ou de contester l’ordre poutinien établi » (comme sous Franco d’ailleurs de 1960 à 1975 lorsque l’Espagne commençait un peu à sortir de l’état en lequel elle était avant 1960)…

    Donc avec « ce raisonnement là » eh bien, Poutine on l’accepte – avec « quelques réticences » et même « on veut lui parler » … Sans se rendre compte à quel point aujourd’hui avec la guerre totale et meurtrière qu’il mène contre l »’Ukraine, il reste complètement sourd, complètement fermé à tout ce qu’on peut lui dire pour l’inciter à arrêter…

    « Comme par hasard » - c’est ce que j’ai observé jusqu’à présent – sur la page Facebook générale d’accueil où l’on voit défiler ce que les uns et les autres postent d’heure en heure… Je vois personne oser s’exprimer dans le sens de ce que je viens de dénoncer… (Bon, encore un de ces sujets sensibles qui fâchent, l’Ukraine?… Enfin, qui ne fâchent QUE quelques uns ? )…

     

    … L’on évoque aussi le fait qu’en novembre 2004 et lors de la « révolution orange » l’Ukraine supposée – plus que de raison- pro russe (hors Donbass et Crimée) avait porté au pouvoir un président Viktor Ianoukovitch, soutenu par Moscou – Et que les USA avaient alors « mis leur nez dans cette affaire » selon une « politique interventionniste » qui d’ailleurs leur a été souvent reprochée, notamment en 2003 avec la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein (et depuis la guerre du Viet Nam 1967 – 1975)…

    Peut-être qu’effectivement avant 2004, il y avait en Ukraine depuis le temps de l’URSS de 1921 à 1989, et avant dans la Russie des Tsars, une population ukrainienne y compris dans l’ouest et dans le centre, un peu plus attachée et proche de la Russie, en plus grand nombre qu’en 2004, année où depuis quelque temps l’Ukraine de Kiev et de sa partie ouest, commençait à « s’européaniser » jusqu’à cette « révolution orange » qui marque bien le « tournant » pris par le peuple Ukrainien s’étant vu imposé lors d’élections « discutables » un président soutenu par Moscou… Il a été dit que cette élection, « contre toute attente » aurait plébiscité (par un vote n’ayant pas été truqué) ce président soutenu par Moscou (C’est ce que Poutine dit)…

    De là à « donner raison à Poutine » pour « justifier » sa main mise sur l’Ukraine « qui doit revenir dans le giron de la mère patrie », il n’y a pas loin !

    Mais bon, donner raison à Poutine dans la situation actuelle de guerre meurtrière pour les civils, non, « pas vraiment »… Mais « faire semblant de ne pas lui donner raison », ça, il y en a qui s’y emploient ! Le pire étant qu’il y en a qui lui donnent ouvertement raison à Poutine… Ou qui, sans lui donner raison, ne le condamnent pas, et se déclarent « en dehors » ou dans la neutralité non interventionniste y compris pour livrer des armes…

     

  • Poutinisme et Djihadisme

    … Le poutinisme et le djihadisme sont les plus grands dangers pour le monde.

    Il n’est pas exclu que le poutinisme dans la mesure où cela l’arrange, fasse du djihadisme son allié occasionnel.

    D’ailleurs, en ce sens, le poutinisme a été précédé par l’erdoganisme.

     

     

  • Le poutinisme c'est le nazisme

    … Je veux continuer à vivre dans un pays où je peux dire sur les réseaux sociaux que Poutine est un assassin, que ses policiers et ses forces de l’ordre sont des nazis ; sans risquer 15 ans de prison ou de camp en goulag…

    À l’âge que j’ai 74 ans, 15 ans de goulag j’en ressortirais pas vivant…

    Honte à ceux et celles qui, en France et dans l’Union Européenne (il y en a c’est sûr) qui « minimisent » cette terrible et réelle réalité étant celle de « l’Hitlérisme version 21ème siècle  du Poutinisme et de ses séides, de ses états majors, de sa Gestapo, de sa police politique » !

    Mais je précise « qui minimisent parce qu’ils n’ont pas encore pris conscience du danger pour nos démocraties et pour nos libertés, que représente le Poutinisme » !

    Cela dit, vraiment honte à ceux et celles qui minimisent par quelque sorte de « complaisance tacite » !

     

     

  • À onze mille mètres d'altitude

    … Le vol, de jour ou de nuit, sur une distance de dix mille kilomètres, et durant 9 ou 10 h de temps, à onze mille mètres d’altitude, au dessus d’ un océan (l’Atlantique par exemple) ou au dessus d’un continent (l’Afrique par exemple, en quittant l’océan Indien pour entrer en Somalie et ressortir en Méditerranée par le delta du Nil après avoir traversé l’Éthiopie, le Soudan et le désert Égyptien)… Ne doit certainement inciter que peu de personnes à bord d’un Airbus de 340 passagers, à réfléchir sur la condition humaine qui est la nôtre depuis des milliers d’années, impliquant que l’on se sente très éloigné des préoccupations de notre personne, de ce que représente notre vie, celle de la femme ou de l’homme que l’on est à l’époque où l’on vit… Et tout aussi éloigné du bruit du monde, de ce qui se passe en bas, au sol… Quoique cette vie des gens au sol l’on puisse la percevoir, la nuit, par de toutes petites lumières dispersées, ou en filaments ou comme en buissons peuplés de lucioles…

    Un « exercice d’humilité » en quelque sorte… Et peut-être -c’est du moins ce que j’ai personnellement ressenti lors de ces traversées en avion que j’ai faites à 5 reprises depuis 2009 – le sentiment ou plutôt l’impression de me sentir relié à la Terre ma planète, et au-delà, au cosmos…

    C’est une toute autre dimension, dirais-je, que celle en laquelle on entre, comme pris dans un mouvement perpétuel, sans début ni fin… À onze mille mètres d’altitude, au travers d’un hublot, une toute petite lucarne d’à peine vingt centimètres de largeur et autant de hauteur, qui, néanmoins se fait œil, mais œil dont le champ de vision est immense…

    La nuit, donc, les petites lumières au sol des villages, des habitations dispersées, des villes ; avec entre ces lumières qui, à un certain moment ne sont plus visibles, de longs espaces sombres, inhabités, dont on devine – ou imagine – le relief, en particulier avec la clarté lunaire… La nuit au dessus de l’Afrique…

    Le jour au dessus de la surface un peu ridée de l’océan, avec ces minuscules traits blancs ou gris que sont les cargos, de loin en loin ; et ces vertigineuses et étagées forteresses de nuages qui apparaissent à mesure que l’on s’approche de l’Équateur (vers l’Amérique du sud), et encore ces profondes trouées entre les « cathédrales » dont les sommets ne sont pas de flèches mais de gros bonnets que traverse l’avion…

    Alors, le bruit du monde, et tout ce que le monde produit de barrières, de frontières, de codes, de prescriptions, de règlements, de contrôles, de pièces et de documents à présenter, tout ce dont le monde est fait, celui du 21ème siècle… Mais aussi tout ce devenir auquel on aspire, nos ambitions, nos passions, nos projets, nos réalisations ; tout ce que l’on exporte depuis nos téléphones portables, nos tablettes, nos ordinateurs… Tout cela entre dans une dimension qui n’a plus rien à voir avec celle sur laquelle au sol on s’agite, se meut…

    C’est à ce moment là, à onze mille mètres d’altitude, comme si l’hier, l’aujourd’hui et le demain étaient un seul jour sans matin, sans midi, sans soir… Et sans angoisse, les peurs ayant disparu – même la peur d’un « crash » de l’avion…

     

     

  • Lundi 14 mars, une "grande date" dans l'histoire du covid

    … C’est assurément avec une grande et heureuse satisfaction que j’accueille cette nouvelle : à partir du lundi 14 mars, le masque ne sera plus obligatoire dans les commerces, boutiques, supermarchés, marchés hebdomadaires en ville, cinémas, théâtres, bureaux, administrations, en centre ville, enfin nulle part sauf dans les établissements de santé hôpitaux maisons de retraite, transports en bus, train, avion…

    Donc pour « faire bonne figure » - en bon citoyen responsable – je vais encore me conformer aux prescriptions en vigueur jusqu’au dimanche 13 mars minuit… MAIS, dès le lundi matin 14 mars, je me rends au Carrefour du coin sans masque ! … J’imagine (ou je « subodore ») que certaines encore nombreuses des personnes que je vais rencontrer, à ce Carrefour Market ou ailleurs… continueront à porter un masque… Il faudra alors qu’aucune de ces personnes portant encore un masque, ne s’avise à me « regarder d’un mauvais œil » ! … Ni non plus que quelque autorité de ce Carrefour (vigile ou employé, gestionnaire de rayons) ne me « rappelle à l’ordre » (rappel à l’ordre devenu HS) !

    … Pour rappel : ayant perdu 14 personnes par cancer dans ma famille ainsi que dans ma famille par alliance… Et 0 personnes par covid… Que l’on ne vienne pas m’emmerder avec le covid !

    Deux ans ça a été beaucoup trop, et ça suffit !

    Cela dit, maintenant c’est pas mieux avec la guerre en Ukraine et ses conséquences pour l’Europe et pour le monde vu l’évolution que prend ce conflit dont on se serait bien passé !

     

    Certains diront – et disent déjà – (je pense en particulier aux opposants systématiques figés dans leurs contestations épidermiques et réductrices)… Certains diront «  ce sont là des mesures assouplies en vue des élections présidentielles et législatives prochaines »… D’autres encore, ceux là dans l’idée qu’ils ont du risque encore existant, usent également de cet « argument réducteur » étant celui de la campagne électorale… Ils disent, ceux là «  il y a encore 57800 personnes en 24h contaminées, 22640 hospitalisées, 2150 en réanimation et 162 décès – au 4 mars »

    Bon, « peut-être »… Pour les élections… Et ben oui pour les chiffres du covid au 4 mars…

    Et alors ?

    J’affiche un mépris et une déconsidération aussi déterminés, assumés, que profonds, à tout ce que je définis comme étant de l’opposition systématique réductrice épidermique sans véritable réflexion et analyse… Autrement dit, ces contestations qui font des « manoufs » dans la rue – et non pas des « manifestations » au sens de ce que doit être une manifestation de gens dans la rue… (Par exemple pour de meilleures conditions de travail, contre des injustices flagrantes, pour soutenir une action humanitaire, pour des droits humains, pour de la liberté d’expression, contre des criminels, contre la guerre menée par l’armée russe en Ukraine, pour de véritables causes mobilisatrices afin de défendre des gens en situation de difficultés réelles)…

     

     

  • Le risque d'extension de la guerre en Ukraine

    … Le 10 février 2022, j’écrivais que je ne souhaitais pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN, et que les pays de l’Union Européenne – dont la France – ne devaient pas défendre l’Ukraine en cas d’invasion par l’armée Russe, en envoyant sur le terrain des troupes, de jeunes militaires risquer leur vie pour un pays qui – disais – je - « n’était qu’un pays aux frontières artificielles » … Ce qui n’est pas en réalité, tout à fait vrai puisque entre 1569 et la guerre de trente ans (1618 – 1648 ) l’Ukraine telle en superficie à peu près que de nos jours, a existé en tant que l’une des deux Républiques des Deux nations (avec la Pologne)… Et que du temps de la Russie des Tsars, il y avait un peuple Ukrainien en son territoire sous domination et administration russe, puis que du temps de l’URSS, l’Ukraine avec la Crimée en 1954, fut l’une des Républiques Socialistes Soviétiques…

    Du 9ème au 12ème siècle Kiev fut la première capitale de ce qui était la Russie de l’époque… Une réalité historique mise en avant par Vladimir Poutine qui, dans la guerre qu’il mène contre l’Ukraine, ne détruira pas en la rasant cette ville symbole d’une splendeur passée… Et qui ne pourra être prise et occupée qu’après un siège difficile…

     

    Aujourd’hui en regard de la situation et après avoir entendu le Président Ukrainien dire « si l’Ukraine tombe c’est toute l’Europe qui sera attaquée puis occupée »… En regard aussi et surtout de la souffrance du peuple ukrainien, au vu de ces villes bombardées, de ces destructions, de cet exode de populations civiles de même importance que l’exode de millions de Français en juin 1940… Je serais pour un appui militaire de l’Union Européenne, soit pour que nos armées viennent combattre aux côtés des Ukrainiens… Mais… Avec cependant cette interrogation qui me vient au sujet de ces armes « à composante nucléaire » qu’utiliseraient l’armée russe – sur le sol Ukrainien et même sur le sol, sur des villes des pays européens… Ce qui me fait dire « je serais » plutôt que je serais sans les guillemets…

    Dans cette guerre il y va de nos régimes démocratiques, de nos libertés, de nos modes de vie, et là, en face du risque d’extension de cette guerre menée – non pas par la Russie en tant que peuple, que société, que civilisation – mais par la Russie de Vladimir Poutine et son armée… La question se pose de mettre en jeu des vies humaines, de soldats, de civils, de résistants  ; d’envisager de subir de terribles épreuves pour défendre nos régimes démocratiques, nos libertés, notre mode de vie…

    La question d’ une intervention militaire de l’Union Européenne est assurément une question très difficile qui pour le moment ne peut avoir de réponse, du fait de ces « armes à composante nucléaire » et de la menace nucléaire (missiles Satan et autres, capables de raser des villes, des régions, des pays entiers)… Sans compter – ce qui est loin d’être négligeable-

    l’occupation par l’armée russe des centrales nucléaires ukrainiennes auprès desquelles se déroulent des combats et se font des bombardements causant des incendies…

     

    … L’heure n’est plus, plus du tout, à « il faut parler à Poutine » - de qui que soit – Mais à un commando super équipé et super organisé et bien conçu pour atteindre Poutine lui-même et le tuer d’une balle dans la tête…

     

     

  • Dans un conflit, par la guerre ou autrement, les dommages collatéraux affectent les deux parties

    … Il faut « appeler un chat un chat » et dire les choses telles qu’elles sont bel et bien…

    L’Union Européenne est en guerre contre la Russie… Mais faut-il préciser non pas contre les Russes mais contre Vladimir Poutine et son régime…

    Envoyer des armes, assurer un appui logistique à l’Ukraine, envoyer des militaires en Roumanie, en Pologne, en tant que troupes en appui au cas où… Et prendre des sanctions économiques très sévères dont les conséquences seront dramatiques pour le peuple russe et, par « retour de bâton » pour les peuples de l’Union Européenne (dont la France)… Cela s’appelle comment ? Sinon mener une véritable guerre…

    Dans une guerre, que ce soit par les armes ou autrement (économiquement parlant) sinon à la fois par les armes et par de sévères sanctions économiques ; chacune des parties engagées dans le combat, forcément et nécessairement, ne peut que prendre en compte les risques encourus – en nombre de victimes, tués, blessés ; en destructions, en conséquences pour les uns et pour les autres des retombées économiques, de la vie même au quotidien, des peuples concernés dans le conflit… Tout cela impactant les armées en présence sur des lignes de front, dans les combats sur le terrain, en tués, en blessés, en prisonniers faits, mais aussi les civils, les peuples dans leur ensemble, sans distinction, victimes innocentes, femmes, enfants, soit dans des bombardements meurtriers, soit par un arrêt de l’économie de marché, des privations de nourriture et de produits essentiels à une vie normale…

    Ainsi avec ces sanctions prises contre la Russie, la logique est bel et bien celle des risques encourus autant pour les Russes que pour les peuples de l’Union Européenne…

    Donc l’Europe est en guerre contre la Russie… De Poutine…

    Une réalité cependant, apparaît clairement : le peuple russe dans son immense majorité, n’approuve pas la guerre menée par Poutine contre l’Ukraine, contre le peuple Ukrainien, le « peuple frère »…

    Et des milliardaires russes même, et pas des moindres, à la tête de véritables empires industriels et commerçants, ne soutiennent pas Poutine…

    La force encore bien réelle (et renforcée) de Poutine tient en sa police, en ses nombreux agents de propagande, en ses états majors proches… Soit dit en passant, même avec ses plus proches et fidèles et indéfectibles collaborateurs, en réunion, Poutine se tient à l’un des bouts d’une table de dix mètres de long, et les autres (les interlocuteurs) autour de l’autre bout… C’est dire !

    Quand à tout ce qui touche la Culture, l’art, la littérature, la musique, les ballets chorégraphiques, le cinéma, le théâtre, enfin toute la vie culturelle en son ensemble ; fermer la porte à la Russie, à ses intellectuels, à ses artistes, à ses écrivains (je pense à Tolstoï et à Dostoievsky)… N’est certainement pas louable de la part des gouvernements de l’Union Européenne (dont la France)…

    Bon, il est vrai que, l’espace aérien étant complètement fermé ; pour faire venir une troupe d’artistes russes en autocar sur 3000 km depuis Moscou, c’est « un peu difficile » (l’on imagine cette troupe d’artistes d’une cinquantaine de personnes dans les conditions de voyage (3 jours et 3 nuits) même dans un bus bien équipé notamment en sièges aménageables couchettes et toilettes régulièrement entretenues)…

    Et quels artistes, quels intellectuels, accueillir ? J’imagine les autorités des pays européens (dont la France) leur demandant de signer un document écrit de leur main, assurant qu’ils n’approuvent pas la guerre contre l’Ukraine… Mais du fait qu’un document écrit laisse forcément des traces visibles et peut être porté à la connaissance de tout un chacun, en Russie et donc à Poutine et à sa police… Alors autant les accueillir ces artistes, ces intellectuels, en tant que réfugiés et les garder chez nous jusqu’à la fin de la guerre… Plutôt que de les laisser repartir et subir à leur retour en Russie, les foudres de Poutine…

     

     

  • Le point sur la guerre en Ukraine au 4 mars 2022

    Le point sur la guerre en Ukraine au 4 mars 2022

     

    … Il est évident que dans la partie orientale allant du Donbass à la Crimée, sur tout le pourtour de la mer d’Azov et de la Mer Noire, avec la jonction entre le Donbass et la Crimée, l’encerclement de Marioupol et de la plus grande centrale nucléaire d’Europe qui fournit 20 % de l’électricité à l’Ukraine… L’armée russe a atteint son objectif.

    Mais il faut dire que cet objectif a été atteint, du fait déjà, des forces pro russes présentes depuis 8 ans dans ces régions là du Donbass, et du fait, également que, question logistique, ravitaillement, avec l’accès à la mer, c’est plus facile pour l’armée russe…

    Il y a aussi une nette prise de position et avancée de l’armée russe autour de Kharkiv, mais il faut dire que cette avancée là s’est faite directement par la Russie (frontière commune avec la Russie dans cette région centre nord est)…

    Il est possible sinon quasiment certain, qu’une jonction sera réalisée entre les troupes russes occupant la Crimée et le Donbass, et les troupes se renforçant au centre nord est autour de Kharkiv ; avec pour conséquence alors, l’occupation de près de la moitié de l’Ukraine (en gros de la Mer d’Azov au Dniepr)…

    La situation n’est pas la même à l’ouest de l’Ukraine (et dans le centre). Les troupes qui se préparent à l’encerclement de Kiev ainsi que celles de ces troupes qui assiègent et bombardent Kiev et ses alentours sur 40 km de distance, sont arrivées – et arrivent encore- par la Biélorussie, par convois, avec une logistique, avec un ravitaillement en essence, en nourriture, défectueux, inorganisé…

    La probabilité en ce qui concerne Kiev, c’est un siège ressemblant à celui de Sarajevo (siège qui dura du 5 avril 1992 jusqu’au 29 février 1996) avec des milliers de morts de faim ou victimes d’incessants bombardements, une ville complètement coupée du monde, sans eau, sans électricité… C’est ce qui va se passer pour Kiev (peut-être moins longtemps mais encore avec plus de violence qu’à Sarajevo…

    Il faut dire aussi que dans les troupes russes arrivant par la Biélorussie, il y a des contingents entiers de Tchétchènes recrutés comme mercenaires par l’armée russe…

    Décidément Poutine « n’est pas regardant » quand il s’agit d’aller chercher ces Tchétchènes ennemis de toujours de la Russie des Tsars puis de l’URSS, musulmans fanatiques et guerriers très cruels, insoumis notoires (qui ont d’ailleurs commis des attentats en Russie, du temps de Poutine)…

    L’Ouest et le sud ouest de l’Ukraine (frontière au nord ouest avec la Pologne, et au sud ouest avec la Roumanie, sont des régions de montagnes et de forêts, propices à des forces de résistance mieux équipées, organisées, et en nombre important de combattants… (Reconversion des usines de Lviv en production de matériel de guerre) …

    Il semble que, dans les troupes venues par la Biélorussie, certains soldats soient un peu désorientés, se sentent même isolés voire quasi abandonnés par leurs officiers supérieurs… (Mais bon, les Tchétchènes vont leur botter le cul!)…

    Ce type, Poutine, n’écoutera jamais personne… Dans sa farouche et obstinée détermination, il ira jusqu’au bout de là où il veut aller. Il est prêt à « chier de l’enfer » à l’Europe et au reste du monde !

    Ce qui peut l’arrêter ? Soit une balle dans la tête, soit un coup d’état (ou même mieux : le coup d’état ET une balle dans la tête)…

     

     

  • C'est la connaissance de l'Histoire (mais aussi de la Géographie) qui permet de "mieux comprendre"

    … https://www.les-crises.fr/ukraine-l-histoire-du-pays-1/

     

    En ce qui concerne la géographie, l’on peut dire que l’Europe en tant que territoire continental, s’étend de l’Atlantique à l’Oural, chaîne de montagnes axée Nord Sud séparant donc l’Europe de l’Asie…

    En effet, jusque sur les versants ouest et aux cols de l’Oural, c’est l’Europe ; et une fois passés les cols, de l’autre côté sur les versants Est, commence l’Asie…

    La Russie d’aujourd’hui, en fait depuis le début du 19 ème siècle avec l’extension vers la Sibérie est en partie Européenne (le tiers de sa superficie) et en partie Asiatique (les deux tiers de sa superficie)…

    Avant le 19ème siècle il n’en était pas de même, et à plus forte raison avant Ivan III (1505).

    C’est à partir de 1569, que l’Union de Lublin instaure la République des Deux Nations, soit la Pologne et l’Ukraine, et que donc l’Ukraine se met à exister en tant que pays, mais pays dominé par l’aristocratie polonaise ; la paysannerie étant vraiment ukrainienne d’âme, de mode de vie…

    Sur la carte de 1648, on voit que l’Ukraine a disparu du « paysage politique », l’ouest de son territoire étant en Pologne et l’Est en Russie…

    L’Ukraine ne réapparaît en tant qu’Ukraine qu’après 1921 en tant que l’une des républiques socialistes soviétiques, et surtout, avec la Crimée incluse depuis 1954 après décision de Krouchtchev de joindre à l’Ukraine la Crimée…

     

     

  • Impact des sanctions contre la Russie

    … Les milliardaires russes ainsi d’ailleurs que les personnes les plus aisées ont chez eux en Russie, les uns (les milliardaires et les très riches) des coffre-forts (en banque) en lesquels ils ont en réserve des liquidités (en roubles) ; et les autres (les personnes les plus aisées) des réserves d’argent sur des comptes courants ou même chez eux, en un endroit « sûr »…

    Le rouble ne perd de sa valeur que s’il est échangé dans une autre monnaie hors de Russie. Ainsi, le riche russe qui fait ses courses, paye en roubles l’article, le produit, qu’il achète dans un magasin autour de chez lui…

    Il est évident que, avant que l’Europe et que beaucoup de pays du monde aient fermé leurs portes à la Russie, gelé les avoirs placés hors de Russie, saisi les biens acquis hors de Russie… Les milliardaires en premier lieu, avaient déjà constitué de solides réserves de liquidités dans leur pays, puis les personnes les plus aisées avaient aussi prévu de garder de l’argent disponible chez eux…

    Mais réfléchissons quelque peu :

    La Russie avec ses 130 millions d’habitants, n’a pour son marché intérieur (consommation qui rapporte aux commerces, aux producteurs, aux entrepreneurs dans le pays même) que -au mieux – 30 millions de personnes ayant un pouvoir d’achat suffisant pour acheter, consommer… Les autres, 100 millions de Russes, n’ont chez eux ni réserve d’argent, ni possibilité d’acheter autre chose que des produits alimentaires surtout, de première sinon absolue nécessité…

    Poursuivons la réflexion, avec d’une part ce dont la Russie a besoin et qu’elle doit importer, et d’autre part ce que la Russie produit, exporte… Le seul pays avec lequel la Russie peut traiter (importer, exporter) c’est la Chine… Mais pour combien de temps ?

    La Chine avec 1 milliard et demi d’habitants, n’a en fait – en 2022 – que, chez elle, pour son marché intérieur, qu’ environ 400 millions de consommateurs potentiels… Ce qui pour son développement économique, n’est pas encore suffisant afin de pouvoir compter sur une partie plus importante de sa population (il faudrait bien à la Chine pour son marché intérieur au moins 2 fois plus de consommateurs potentiels)… En effet, près d’un milliard de Chinois ont un niveau de vie encore proche de celui de 100 millions de russes…

    En conséquence la Chine a besoin d’une clientèle… Soit dit en passant, historiquement depuis le 3ème siècle avant J.-C., les Chinois avant d’être des guerriers (qu’ils sont en fait), et ou des conquérants par la force, par la guerre, ils sont des marchands (rusés, avisés, il faut dire) … Et la « conquête du monde » que leur gouvernement actuel projette, se fait par le commerce, par les investissements partout dans le monde, en Afrique notamment, et en Europe, en France… (tout cela n’excluant pas pour autant des conflits possibles, armés, dans des zones sensibles (dans l’océan pacifique) …

    Donc la Chine veut avoir de la clientèle. Et où peut-elle la trouver cette clientèle ? En 2022 avec la guerre en Ukraine et ses conséquences, en Russie… Mais la Russie n’« offre » à la Chine que 30 millions de clients…

    Reste l’Europe, les pays de l’Union Européenne, 500 millions d’habitants… Qui ne sont pas tous loin s’en faut, des clients pour la Chine puisque dans l’Union Européenne entre 150 et 200 millions de personnes ont moins de 800 euro de revenu mensuel et ne sont donc pas de grands consommateurs…

    Mais il y a tout de même – encore – en Europe (ces dernières années) 300 millions de consommateurs tous produits (dont beaucoup de ces produits viennent de Chine)…

    Avec le « retour de bâton » sévère des mesures prises contre la Russie, la moitié au moins de ces 300 millions d’européens cesseront d’être de bons clients pour les Chinois.

    XI JINPING a certainement pensé à cela… Et il est possible qu’à terme, il réagisse si ses affaires en pâtissent, de cette guerre !

     

     

  • Korian et ses actionnaires

    Korian

    … Chez Korian la soupe à l’oignon ( une « gâterie » lors d’une « petite fête » organisée par la direction de cet établissement EHPAD ) servie aux mamies et aux papys en fauteuil roulant dans le grand salon de restauration décoré pour l’occasion de jolis dessins d’enfants d’école maternelle… La soupe à l’oignon « aux bons croûtons » (prix moyen d’un kilo de croûtons entre 8 et 13 euro le kilo) … N’est pas, pas du tout comme « prévu » « aux bons croûtons » bien croustillants… MAIS accompagnée de flocons de céréales (prix moyen pour 1 kilo entre 3 et 5 euro)… Des flocons de céréales qui, de toute évidence, se ramollissent immédiatement au contact de la soupe dont on se demande d’ailleurs si elle est servie bien chaude…

    « Merci » à Korian et aux autres grands groupes de maisons de retraite EHPAD, « merci » à leurs actionnaires exigeant un dividende supérieur à 15 %…

    Des « pensionnaires » qui payent (souvent aidés par leur famille d’une part, et par ce que verse en complément le Conseil Régional en fonction des revenus de la personne) 3000 euro par mois !

    Mais… Qu’en sera – t -il en 2040, de ces « jack - pots » que sont encore aujourd’hui les générations vieillissantes et handicapées, lorsque les revenus des mamies et des papys en situation de dépendance auront pour au moins la moitié d’entre eux, fortement diminué ?

    L’objectif est clair, pour Korian, Orphéa, Domus et Compagnie : un « horizon de rentabilité » qui n’excède guère 8 à 10 ans avec un taux de rentabilité imposé aux directeurs d’établissements, de, par exemple, 28,5 % en 2022 ; de 33 % en 2023 ; de 38 % en 2025…

    Après, au-delà de 2030 ? Eh bien « l’on verra ! » …

    Honte aux actionnaires (des gens ordinaires un peu plus aisées que d’autres) qui sont des millions dans tous les grands pays développés du monde, à avoir dans leur portefeuille financier chez leur banquier, des actions de Korian et autres de ces groupes de maisons de retraite EHPAD !