Articles de yugcib

  • "Saint Denis ce n'est pas la France" dit Patrick Jardin

    … Dans l’émission d’André Berkoff sur Sud Radio ce jeudi 2 juin, entre midi et 14h, Patrick Jardin, candidat du Parti Reconquête, était l’un des deux invités dans cette émission d’André Berkoff…

    Patrick Jardin, interrogé sur ce qui s’est passé au Stade de France le 28 mai, disait : « Saint Denis ce n’est pas la France » …

    Juste une « remarque » au sujet de cette réponse « Saint Denis ce n’est pas la France » :

    Lorsque l’on regarde une carte de la France, avec les régions et les départements, les villes… L’on s’aperçoit que Saint Denis près de Paris, et que le département de la Seine Saint Denis, sont bien situés, oui, en France…

    Donc si l’on voulait « donner du sens » à cette réponse « Saint Denis ce n’est pas la France », il faudrait alors présenter (c’est sans doute ce qu’a fait Patrick Jardin) une « lecture sociale à faire » de la société du lieu nommé, en l’occurrence le territoire de la commune de Saint Denis…

    N’adhérant ou n’étant sympathisant – loin s’en faut – en aucune façon au Parti Reconquête d’Éric Zemmour, ni au Rassemblement National et à Marine Le Pen ; et n’étant d’autre part que très peu enclin à adhérer à des « théories complotistes »… Il faut tout de même « voir la réalité en face » telle qu’elle est en 2022 (en fait telle qu’elle a évolué « dans le mauvais sens » depuis le début du 21ème siècle non seulement en France, mais aussi dans les autres pays européens et dans le monde).

    La réalité, donc, au quotidien, jour et nuit, à Saint Denis 93, dans certains quartiers et périphéries de grandes villes telles que Lille, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Marseille, Bordeaux, Toulouse… (Et il en est de même dans les grandes villes européennes Bruxelles, Hambourg, Amsterdam, Rome, Naples, Berlin, Londres…), la réalité c’est que, question violence et insécurité, à Saint Denis 93 ou à Marseille, la situation est équivalente à ce que l’on voit à Johannesburg, à Mexico ou à Rio de Janeiro…

    Et même dans nos villes moyennes et gros bourgs, en France aujourd’hui, se sent - on en sécurité lorsque l’on sort d’une séance de cinéma à 23h 30 pour se rendre jusqu’à sa voiture garée à 500 mètres ?

    Est-ce qu’une jeune femme, serveuse dans un restaurant à Saint Denis ou à Marseille, qui finit son service à 23h, envisage pour rentrer chez elle d’utiliser un transport public ?

    Est-ce qu’un touriste américain ayant son smartphone dans une poche de pantalon, un petit sac en cuir en bandoulière, après avoir assisté à une représentation culturelle, à Lille, Lyon ou Grenoble, envisage à 23h de se rendre à pied à son hôtel situé à moins d’un kilomètre ?

     

  • Le blé Ukrainien

    … Les pays qui dépendent le plus du blé Ukrainien sont :

    La Tunisie, la Mauritanie, la Libye, l’Égypte, le Yémen, le Congo, le Botswana, le Liban, Israël, la Géorgie et l’Azerbaïdjan.

    Puis « un peu moins » si l’on peut dire – mais dans une mesure importante tout de même :

    L’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Éthiopie, la Guinée, le Maroc, la Grèce, l’Irak, la Syrie, la Malaisie et la Corée du Nord.

    La population de l’ensemble de tous ces pays est de 603,5 millions d’habitants…

    Les États Unis d’Amérique – par la voix de son président Joe Biden et de son entourage – brandissent le « spectre de la famine » dans le monde, du fait de l’arrêt des exportations de blé Ukrainien depuis le début de la guerre (blocus total de toute une zone de la mer Noire au large d’Odessa, avec mines sous marines et des navires de guerre stationnés)…

    Ce « spectre d’une famine mondiale » agité afin que le monde (la plus grande partie possible du monde) se ligue contre la Russie responsable de cet « état des choses » (pénurie alimentaire)…

    De son côté la Russie Poutinienne agite aussi ce même « spectre de la famine », arguant du fait que ce sont les occidentaux (USA, Union Européenne et Ukraine) qui sont responsables de cet « état des choses », et cela afin que les pays dépendants du blé Ukrainien, se liguent contre le « bloc occidental » USA -Union Européenne…

    Qu’en est-il vraiment, de ce « spectre de la famine » ?

    603,5 millions d’humains, c’est à peine plus qu’un demi milliard de ces mêmes humains – qui sont sur cette planète, aujourd’hui 8 milliards en tout…

    Soit 1/16ème de la population mondiale réellement menacée par la famine, du moins et pour l’essentiel en ce qui concerne entre 80 et 90 % de ces 603,5 millions d’humains…

    Très cyniquement on a envie de dire « y’a pas de quoi fouetter un chat » (ce qui sous entendu voudrait dire que les USA de Joe Biden ne sont pas prêts comme « ils » le laissent entendre, à engager une force militaire considérable en mer Noire, pour faire sauter le blocus russe… Pour « sauver » 1/16ème de la population mondiale menacée de famine…

    Tout aussi cyniquement, la Russie de Poutine « n’en a rien à foutre » de ce 1/16ème de la population mondiale (soit dit en passant l’Ogre du Kremlin et ses proches et états majors, ont un mépris profond et une déconsidération manifeste de cent millions de russes qui vivent pour la plupart dans la misère – dans les villes et dans les campagnes jusqu’au fin fond de la Sibérie)…

    Les autorités Ukrainiennes avancent la possibilité de faire sortir par voie terrestre jusqu’à 50 % du blé stocké (avec des convois de camions, et des trains)… Ce qui est irréalisable et de toute manière reviendrait trop cher en logistique, transport, acheminement etc. …

    Et à quel prix – forcément très élevé – en supposant que 50 % du blé Ukrainien pouvait être exporté ; les pays dépendants Africains et du Moyen Orient, pourraient ils acheter ce blé ?

    Il devient assez clair que « dans cette affaire » de guerre en Ukraine, sur fond de grande peur nucléaire, de grande peur d’une conflagration mondiale, de peur de pénurie alimentaire, de déstabilisation des marchés, d’augmentation des prix de denrées alimentaires et de biens de consommation, de services, de produits énergétiques ; en gros sur fond de « catastrophisme planétaire » agité en épouvantail… Les gagnants dans « cette affaire là » sont plus que jamais et dans des proportions encore plus démesurées, les grands lobbies de l’armement, des énergies, de l’agro alimentaire, des industries, de la pharmacie, des matières premières, de toutes les ressources de la planète entre les mains des dominants…

    Cela avait déjà commencé, cette domination et ces profits croissants, dès la fin du siècle dernier, avec la mondialisation économique et le libéralisme dérégulé, et cela fut accentué avec la crise du covid qui a affecté toute la planète en 2020 et en 2021, et cela est encore plus présent et renforcé avec la guerre en Ukraine…

    Bien sûr on dit tous – ou à peu près ceci : « qu’est-ce qu’on va en baver avec l’inflation, le pouvoir d’achat qui diminue, les pénuries à venir, l’insécurité et la précarité ambiantes, les conséquences de la guerre en Ukraine, etc. ... » … Sûr, oui, sûr… Mais ce qui est sûr aussi (mais dont on parle moins) c’est que ce sont encore et toujours les mêmes qui s’enrichissent et dominent, et exploitent à leur profit les conjonctures (même les plus défavorables)…

     

     

  • Les restaurants cet été en France

    … L’on entend dire aux infos notamment à la télé, que le secteur de l’hôtellerie et de la restauration manque de personnel servant et – ou – officiant…

    Encore faut-il différencier – en ce qui concerne la restauration essentiellement – deux types ou deux sortes d’établissements :

    -Ceux qui fonctionnent comme de véritables entreprises commerciales et de services, avec soit un propriétaire patron et gestionnaire de son établissement, soit un ou des propriétaires gérants de plusieurs établissements regroupés sous une dénomination (des établissements situés dans une même grande ville ou dans une région voire le pays tout entier)…

    -Ceux qui sont de petites entreprises personnelles, familiales, d’implantation locale, dans un village, une petite ville.

    Les premiers sont généralement d’une capacité de 60 à 100 couverts, servent le midi et le soir, présentent plusieurs menus et une carte très diversifiée ; les autres, d’implantation locale dans un village ou dans une petite ville, ne servent parfois qu’un menu unique le midi.

    Les « gros », les importants, les très fréquentés par les nombreux touristes, vacanciers, dans les lieux privilégiés en bord de mer, en région bien visitée, à l’égard de ceux là je n’ai aucune compassion particulière, aucune sympathie, au mieux de l’indifférence et autant que possible, j’évite de me rendre dans leur établissement. Surtout ceux qui étendent de grandes terrasses en extérieur, débordant dans les rues piétonnes, en bord de rue, jusqu’au milieu même de places publiques (« bouffer en bord de rue, au vu et au su de tout le monde de passage, devant par exemple un énorme plateau de fruits de mer, ou dans de grandes assiettes carrées, triangulaires, rectangulaires avec coins recourbés, au contenu plantureux et ensaucé… Ce n’est point mon genre ») - rire …

    En général, au sujet de leur carte « très diversifiée » « il ne faut guère se leurrer » : ce sont forcément des préparations congelées, ainsi d’ailleurs que pour leurs menus lorsqu’il y a le choix entre plusieurs d’entre eux.

    Tout ce qu’ils servent est dans l’apparence, dans le surfait, dans le « consensuel », dans un art de la présentation laissant supposer qualité…

    Le service est interminable, du fait, effectivement, d’un personnel réduit, de serveurs et de serveuses souvent en contrats CDD à temps partiel, ou à temps « plus que complet » c’est à dire travaillant des dix douze heures d’affilée pour un salaire à peine égal à un SMIC… (il faut vraiment être « motivé » pour ce travail pénible et surtout au service de gens dont le comportement est désagréable, individualiste ; pouvoir supporter les exigences de clients « pointilleux et jamais satisfaits »)…

    « Pas étonnant » donc, que les patrons de ces grands établissements se plaignent du manque de personnel… Mais de toute manière, ce sont ceux là (et pas les « petits ») qui ont bénéficié des aides de l’état durant les deux ans de covid… Et qui aujourd’hui comme par le passé, n’ont pas financièrement à se plaindre…

     

    Alors, pour la prochaine saison touristique et vacancière qui s’annonce, en cet été 2022, je souhaite « bien du plaisir » à tous ces gens en vacances qui vont prendre place le midi et le soir aux terrasses de ces établissements « renommés », attendre des un quart d’heure/une demie heure avant d’être servis, tout cela dans les relents de plats, de sauces, de restes dans les assiettes non débarrassées…

     

     

     

  • Stade de France

    … Je n’ai aucune idée du prix d’un billet d’entrée au Stade de France pour assister à un match de foot tel que celui qui a eu lieu le 28 mai 2022…

    Ayant essayé quelques recherches j’ai trouvé toutes sortes de prix, de moins de 100 euro jusqu’à environ 3000 au marché noir, mais à vrai dire en moyenne dans une fourchette de 200 à 600 euro…

    « Il paraît » que pour une coupe du monde, pour par exemple une demi finale, ça serait de l’ordre de quelques milliers d’euro… (Donc, soit dit en passant pour le Mundial de foot au Qatar en 2022, ça irait chercher dans les trois à cinq mille euro – en ajoutant en plus le billet d’avion aller retour depuis une capitale européenne, ou depuis ailleurs dans le monde… Sans compter l’hébergement en hôtel sur place au Qatar… On imagine l’investissement à réaliser pour un passionné de foot qui déjà, a fait le voyage lors de précédentes coupes du monde)…

    Pour un « petit » match (plus ou moins important cependant) de foot ou de rugby au stade de France, j’ai « cru voir » que c’était, pour assister, entre 15 et 90 euro…

    Cela dit, lors de grandes finales, de foot ou de rugby, avec la transmission en direct à la télé (accessible depuis chez soi ou dans un bar, par tout un chacun) ou même aussi comme c’est le cas sur une place publique d’une ville moyenne, assis sur chaise devant un écran géant… Là c’est entièrement gratuit, on se prend pas la tête pour se procurer sur internet deux mois à l’avance, un billet qui coûte 200 ou 300 euro ou plus… (qui peut être un faux billet, d’ailleurs)…

    Et puis, surtout, en plus d’être gratuit, à la télé ou devant un écran géant en place publique, ou dans un bar en consommant avec des copains… On y voit bien mieux, bien plus dans le détail, en gros plan, avec des ralentis, plus toutes les explications et commentaires des reporters ! Ce qui n’est absolument pas le cas, pour la vue de ce qui se passe sur le terrain, de très loin, depuis quelque gradin en hauteur à l’arrière, avec plein de têtes devant soi… Au stade de France qui fait 80 000 places…

    À noter aussi que l’implantation du Stade de France à Saint Denis dans le 93, une zone résidentielle de populations très diversifiées, très « mélangées » où règne violence, insécurité, « problèmes sociaux » etc. … Ce n’est pas ce qu’il y a eu de mieux, question localisation choisie, pour un stade d’une telle envergure internationale sous la dénomination de Stade DE FRANCE …

    Bon, peut-être (et même « très sûrement ») pour ce match du 28 mai 2022, l’organisation n’a pas été – c’est le moins que l’on puisse dire - « à la hauteur », ainsi que la gestion, la sécurité assurée, etc. …

    MAIS – et cela il faut le dire aussi – ces hordes de hooligans et de voyous (Anglais et autres « bien d’chez nous ») ; ces trafiquants vendeurs de faux billets, et ces très nombreux supporters venus sans billet… Y’a pas qu’en France qu’on voit ça dans les grandes villes et à Paris lors de grandes rencontres notamment de foot… Et question morts et blessés, je pense tout de même que les Anglais en ont eu quelques uns par le passé, lors de grandes rencontres… Et, le 28 mai, ils (les Anglais) nous en ont envoyé des wagons, de ces supporters que nos autorités n’attendaient pas en si grand nombre !

     

  • Alors, ça craint ou ça baigne ? Merde !

    … Parmi les expressions les plus courantes, entendues, lues, dans le langage d’aujourd’hui en France :

     

    Être en phase (ou ça baigne)

    Ça fait du sens (ou ça fait sens)

    asap – sans A majuscule - ( j’attends ton retour asap)

    La To Do

    Au jour d’aujourd’hui

    Faire un retour

    À date

    Merci de… (soit dit en passant : très autoritaire)

    Drafter (pour « modifier »)

    Prés’ (abréviation de « présentation » par exemple « envoie moi ta prés’)

    Revenir vers

    Mutualiser

    Googliser

    Updater

    Brief, briefer

    Clivant

    Confusant

    Itération, itérative ou itératif

    Ça craint

     

    … Et tant d’autres…

     

    Si l’on s’évertuait à dresser une liste qui s’apparenterait à un petit dictionnaire, de tous ces mots, de toutes ces expressions du langage actuel ; assurément cette liste serait plus conséquente en nombre de termes, de mots, d’expressions, qu’une liste des 500 mots (vraiment du Dictionnaire Larousse ou Robert) que de nombreux Français (pas forcément rien que des adolescents et des jeunes adultes) utilisent pour parler, pour écrire…

    Rappelons que le Robert fait état d’environ 90 000 mots…

     

    … Dans la liste ci dessus, je les déteste toutes, ces expressions du langage d’aujourd’hui… Mais « Palme d’Or » (Palme de caca ) pour :

     

    « Ça baigne » et pour « Ça craint » …

     

    Cela dit (encore)…

    Sur le plan du comportement au quotidien dans la rue, à la terrasse d’un café, en un lieu public tour à tour ensoleillé et ombragé… Pour une femme (plus souvent que pour un homme) : les lunettes de soleil dans les cheveux…

    Et pour -en général – les gens qui portent des lunettes : les lunettes en sautoir sur le haut du pull, ou posées sur le front ou crâne dégarni, ou encore, à table, bras écartés à côté de l’assiette ou de la bouteille de vin…

     

    C’est fou, finalement, dans le monde, dans la société d’aujourd’hui, le nombre de gens (jeunes ou vieux ou « entre les deux ») qui adoptent un langage, des attitudes, des comportements, gestes… «  très consensuels »… (j’ai envie d’écrire ou de dire « consensuaux »)… Rire…

     

     

  • Ma pomme

    Ma pomme

    … Cette photo date de 2011…

    L’on ne peut pas dire, qu’en onze ans, en l’occurrence (rire) « en l’An de Grâce 2022 », j’ai « beaucoup changé » …

    Cela dit, sur le « mur où tout le monde ou presque raconte sa vie ou fait sa story »… Vous ne verrez jamais d’autres photos, de visages, de personnes vus de près… Que, à l’occasion c’est à dire seulement de temps à autre dans un contexte particulier (anecdotique) de … « Ma pomme » …

    Et, « par honnêteté » (si je puis dire) « si Dieu me prête vie » (rire) assez longtemps encore, je changerai la photo de mon profil… Dans onze ans…

     

     

  • Vacances à la mer

    Vacances a la mer

    … Si « ça s’ra ça » les vacances à la mer en été 2022 – c’était déjà ça avant le covid sur la côte d’Azur - …

    Avec le prix du pain bagnat (saucisse dedans) passé de 2,20 euro en 2002 à 5,50 euro (le même) en 2022 ; la glace « biboule » à 4,50 euro ; l’essence à 2,40 euro le litre ; le péage autoroute Vinci à 60 euro pour 400 km ; la nuitée Formule 1 à 45 euro (c’était encore 29 en 2019) ; une place de camping bagnole plus tente à 25 euro… Et la moindre location mobil home 8 mètres carrés à 700 euro la semaine…

    Plus les embouteillages sur la quatre voies menant sur 10 km à la grand’plage grand standing tourisme de masse, plus encore le Toro Piscine du Coin à 20 euro adulte/12 euro moins de 12 ans…

     

    Enfin sans le masque…

     

    Et les soirées disco tortillage de cul drague et shoute et musique battement de cœur de pieuvre…

    Banane sur le ventre bermuda à fleurs et grand panama sur le crâne torse à poil…

    Ces dames et demoiselles et mémés relookées lunettes de soleil dans les cheveux le long de la promenade du front de mer…

     

    Oui si « ça s’ra ça » les vacances à la mer en 2022 à Capbreton, à Hossegor, à Biscarrosse ou à Royan ou à La Baule…

     

    « c’est pas ça qui m’fait rêver » !

     

     

  • Un chemin

    … Peut – on encore ouvrir un chemin dans n’importe quel désordre du monde ? …

    Pour autant que l’on ait pu, avant aujourd’hui, ouvrir un chemin dans des désordres à la fois différents et semblables à ceux d’aujourd’hui ? …

    Oui, des chemins ont été ouverts…

    Et il s’en ouvre encore.

    Oui, ces chemins sont suivis par plus de gens que l’on ne le croit…

    Mais les désordres sont toujours là et se sont multipliés, amplifiés, et ont mis la Terre la tête à l’envers…

    La Terre, un drôle de bonhomme…

    Et, dans la chevelure de lumière enroulée comme une écharpe autour d’un amas d’étoiles, c’est le seul drôle de bonhomme, cette Terre…

     

  • Mouvements et partis

    … Les mouvements ont remplacé les partis…

    C’est bien là, l’une des caractéristiques de l’époque en laquelle on vit, où l’on ne croit plus en rien, où les repères ont disparu, laissant la place à des enseignes, à de grands panneaux publicitaires, à des mobiliers urbains aux normes internationales…

    Et, outre les enseignes et les panneaux publicitaires, les repères sont aussi des rumeurs, toutes les rumeurs du monde, et les nuisances médiatiques véhiculées le long de toutes les voies de passage fréquentées…

    Quand on vote pour Emmanuel Macron, pour Marine Le Pen, pour Éric Zemmour, pour Jean Luc Mélenchon… On ne vote pas pour la République en Marche, pour le Rassemblement National, pour la France Insoumise, pour la Reconquête… On ne vote même plus pour un mouvement…

    On vote – quand on vote… - par défaut, par adhésion (souvent tacite) à un « ordre du monde », à un « consensus de pensée », ou on vote « pour mais à vrai dire contre qui on ne veut pas voir arriver »…

    Ou on vote aussi, influencé que l’on est par ce que l’on entend autour de soi ; et en fonction de la situation où l’on se trouve personnellement, souvent difficile et que peut-être tel choix de vote changera quelque peu en mieux…

     

     

  • Une ville où tu habites ...

    … Une ville où l’on habite, en quelque région que ce soit en France…

    Où l’on vote pour Marine Le Pen au premier tour d’une élection présidentielle

    Où l’on vole des fleurs au cimetière,

    Où l’on se fait « klaxomerder » dans un rond point

    Où « ça se lit pas sur ton visage qui tu es » quand tu achètes ton pain ou ton journal

    Où personne parmi tes connaissances ne te pose la moindre question sur ce que tu fais et aimes dans la vie

    Où tu ne fais jamais cinquante pas sans voir par terre un masque

    Où les gens déposent leurs déchets, les objets dont ils se débarrassent à côté des containers poubelle

    Où dès qu’un méfait est commis, un vol, un cambriolage, l’on te dit « ce sont des gitans – ou toute sorte d’indésirable venu d’ailleurs – qui ont fait le coup »

    Où tu ne connais absolument aucun de tes voisins demeurant dans le même lotissement que toi

    Où les gens dans les lotissements ont des portails hyper balaises à code et caméra

    Où tu ne vois plus personne dehors après 19h même en été quand la nuit vient tard,

    Où t’es quasiment obligé de regarder par terre pour éviter de marcher sur une merde de chien

    … Cette ville, tu ne peux guère trop la « porter dans ton cœur »…

     

     

  • L'astronef imaginaire

    … Un astronef imaginaire se pose devant moi, le matin, lorsque j’ouvre la porte d’entrée de ma maison, près d'un massif de fleurs, dans mon jardin…

    Cet astronef imaginaire n’ouvre pas ses portes en grand cependant. Je ne sais rien des éventuels « cosmonautes » qui pourraient venir d’un autre monde, à bord de cet « autobus de l’espace ».

    Seraient-ils, ces « gens », porteurs de quelque message, viendraient-ils d’un monde meilleur que la Terre ? Je n’en sais rien.

    Dans un tout premier mouvement je fonce droit vers l’ astronef, apercevant une sorte d’ échelle de corde jaillie d’une ouverture…

    Et c’est tout un ailleurs inconnu qui me vient à l’esprit, un autre paysage que celui que je vois habituellement autour de ma maison…

    Et l’échelle de corde jaillie d’une ouverture dans le flanc de l’astronef, apparaît telle un petit bout de chemin suspendu…

    Il ne me vient pas l’idée d’une destination à la vue de ce grand oiseau debout bec tendu vers le ciel.

    Et, d’une voix à peine audible, pour quel interlocuteur je n’en sais rien , je dis : « je quitte la Terre, je laisse derrière moi toutes les indifférences, tous les mépris, toutes les clameurs, toutes les rumeurs, toutes les humeurs et agitations et violences du monde »...

    Mais saisissant l'échelle de corde jaillie de l'ouverture, je ne pose pas mon pied sur le premier degré de l'échelle...

    Un visage, des visages, un regard, des regards, viennent tout juste de tomber du ciel de la Terre...

    Alors je me tourne vers ces visages et vers ces regards, et les émerveillements qui, au-delà de mon enfance s’étaient décolorés, reprennent leurs couleurs…

     

     

  • Une mère

    ( Petite anecdote souvenir à l’occasion de la fête des mères)

     

     

    … S’il est bien une maman que j’ai connue dans mon enfance et dont je puis dire qu’elle prenait le couteau par la lame, tant elle était aussi experte que sensible, notamment dans les situations difficiles ; c’est Madame Félicie Figeac qui habitait à Cahors dans le Lot au 7 rue Paramelle, dans les années 1950…

    Une maîtresse femme, d’un réalisme que l’on pouvait qualifier de pur et dur, mais surtout empreint de gaîté et d’humour.

    Un réalisme associé à une grande générosité.

    Madame Félicie Figeac était la mère de sept enfants dont le plus jeune, Jean Claude, était mon copain de jeux, et ses deux sœurs, Jacqueline et Pierrette, mes petites fées ; les autres enfants de Madame Figeac, plus âgés, n’habitaient plus dans la maison.

    Les deux petites fées Jacqueline et Pierrette, toutes d’argile, semblaient façonnées par leur potière de mère.

    La fille aînée Paulette, cinquante ans plus tard, ne risquait pas de pleurer sa mère encore en vie – en 2008 – âgée alors de 89 ans et vieillissant, non pas en établissement pour personnes âgées, mais chez elle dans sa maison située derrière le cimetière.

    Paulette gardait encore un souvenir ému de l’anniversaire de ses vingt ans. À cette occasion Madame Félicie Figeac s’était surpassée, notamment en une période de vache maigre, en cuisinant une énorme carpe pêchée dans le Célé par monsieur Guy Figeac et par mon père, afin de recevoir à déjeuner, tous les membres de la famille.

     

     

     

  • L'école et la société

    … L’école progressiste de ces « barbarismes » que sont le « savoir de ceci de cela » dans un apprentissage en dehors de la classe et dans une pléthore de projets, de planifications et d’expériences «innovantes »… Et qui s’articule désormais et de plus en plus, sur la personnalisation, sur une diversification « éclatée » des savoirs (mais plus sur une transmission des savoirs)… Est à l’image de la société toute entière, de la fin du premier quart du 21ème siècle.

    La société actuelle en effet, fonctionne dans tous ses domaines, notamment celui du travail, celui de la relation à l’autre, celui de la famille, celui de toutes les activités humaines, celui de toutes les « façons de faire », des modes, des comportements… Sur le modèle de l’école progressiste.

    L’école et la société sont devenues « massivement inégalitaires », et cela même alors qu’elles se veulent, qu’elles se proclament, s’affichent, se revendiquent « égalitaires »… Mais « égalité » en fait – et de fait – s’apparente ou se confond avec « nivellement » (nivellement plutôt par le bas que par le milieu et encore moins le haut)…

    Cette école et cette société progressistes ne produisent plus que des « héros du jour » qui font tous chacun à leur façon « un carton sur Facebook, sur Instagram, sur les réseaux sociaux » ; ne produisent plus que des banalités montées et arrangées en événements…

    Une école et une société de « likes »…

    Et de « manoufs », de criailleries, de haines, de violences, de négations, de « mal être », de contre – façons, de lapins sortis de chapeaux…

    Et d’œuvres étouffées dans l’œuf…

     

     

     

  • Amour, désamour

    … Peut – on se « désamourer » d’un pays, de ses gens, de ses paysages, comme l’on se « désamoure » d’un ami, d’un amant, d’une femme, d’une ou de plusieurs de ses connaissances que l’on a un temps apprécié ?

    A – t – on cependant été réellement amoureux de ce pays, de ses gens, de ses paysages, comme l’on a été amoureux d’un ami, d’un amant, d’une femme ?

    Parce que si l’on n’a jamais été – croyant l’être – amoureux de ce pays, de cet ami, de cet amant, de cette femme, l’on ne peut alors, se « désamourer »…

    Est – ce que « se désamourer » c’est – ou serait – voir ses émerveillements se décolorer ?

    Et, lorsque s’installe le désamour, que reste – t – il de notre capacité d’aimer encore et de nous émerveiller ? Pour un autre pays, d’autres gens, d’autres paysages ; pour un autre ami, pour une autre femme ?

    Dans le monde d’aujourd’hui tel que l’on y vit, mais surtout tel que l’on nous y fait vivre, ce sont les envies, ce sont les engouements, ce sont les attirances, ce sont les apparences, c’est ce que l’on à gagner sans devoir payer un prix élevé (pas forcément un prix en argent) qui fait que l’on aime…

    Et ce n’est plus, alors, du « désamour » qui s’installe – quand on n’aime plus …

    Et ce ne sont plus des émerveillements qui se décolorent (quand ils nous sont venus, ces émerveillements)…

    Puisque « aimer » c’est devenu « ennemourer » c’est à dire « aimer parce que... »

    Vous m’direz « on a toujours aimé parce que... » (Dans le monde d’avant, dans le monde présent)…

    Mais la différence entre « aimer parce que... » dans le monde d’avant et « aimer parce que... » dans le monde présent ; c’est que, dans le monde présent, le « parce que... », dans notre intériorité (ou notre moi ou « bulle ») s’est « métastasé »…

     

     

  • Canard boiteux

    Abad

    … « Excusez moi les copains » mais je vais être « un peu méchant » et « quelque peu contrevenir avec le fond véritable de ma pensée fondamentale humaniste, généreuse et tout ce qu’on voudra » (rire…

    En ce qui concerne l’affaire d’accusation de viol dont fait l’objet le nouveau ministre des solidarités du Gouvernement d’Élisabeth Borne, en l’occurrence Damien Abad dont vous voyez ici la photo de « canard boiteux » s’apprêtant à franchir la porte… J’ai envie de dire ceci :

    Quand on est handicapé, oui c’est vrai et cela doit être encore plus vrai dans le monde d’aujourd’hui (qui est « un peu plus juste si l’on veut » avec les personnes handicapées, que par exemple aux siècles précédents du 19ème et avant)… L’on doit « avoir sa chance » comme toute personne non handicapée »… Et il est donc heureux qu’une personne handicapée « parfaitement capable » d’occuper une fonction dans une équipe gouvernementale, soit justement choisie pour faire partie de cette équipe gouvernementale…

    Cependant… Cependant… Et c’est là où je veux en venir, « un peu méchant » que je suis en l’occurrence « à mon corps défendant » (re rire) : lorsque l’on est une personne handicapée et qui plus est d’un handicap « assez gênant » question apparence physique, démarche ; l’on se doit (peut être?) d’être « quelqu’un d’irréprochable » sur le plan comportemental avec les personnes du sexe opposé (notamment un homme à l’égard d’une femme)…

    Car « comme par hasard » (un hasard malsain peut-on dire), un type à la démarche de canard boiteux qui est suspecté de viol ou d’abus sexuel, eh bien sa démarche de canard boiteux elle se remarque davantage… et, « ça choque plus » et on a envie de se moquer de cette personne qui se dandine en avançant comme un canard boiteux.

    Je sais, « c’est un peu cruel » de dire ça… Mais bon…