Articles de yugcib

  • Le covid qui se moque du cancer et occupe la scène publique

    … Je trouve aberrant, totalement absurde – en plus d'être c'est évident, d'une contrainte lourde et fastidieuse – que soit exigée la présentation d'un test antigénique 48 ou 24h, à des personnes ayant un schéma vaccinal complet (3 doses dont la plus récente d'un mois).

    C'est les cas par exemple, pour un voyage aller retour en avion (sortir de France et revenir d'un pays des DOM).

    Avec un schéma vaccinal complet, à jour, valide ; quel risque fait-on prendre si par hasard l'on est durant quelques jours porteur asymptomatique, à des personnes non vaccinées ou n'ayant pas un schéma vaccinal complet ?

    Je suis sidéré de voir devant des pharmacies, du matin au soir, tous ces gens qui font une queue de 2, 3 heures, rien que pour pouvoir se rendre en des lieux où l'on peut encore accéder sans preuve de vaccination (avec un simple test négatif)...

    Très franchement j'ose le dire, si, faire ce putain de test antigénique, c'est juste par « pétoche » de contaminer des personnes à risque non vaccinées que l'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam (donc pas des proches ni des amis)... Est-ce que c'est là « faire preuve de citoyenneté » ?

    Ah oui, le « grand/grand prétexte » sans cesse rabaché : éviter l'emcombrement des hôpitaux !...

    Est-ce que les anti vaccin résolus se préoccupent, eux, de l'encombrement des hôpitaux ?

    Je me fous complètement des personnes non vaccinées atteintes de covid, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam !

     

    … Le covid, c'est comme une merde de chien, insolente, inopportune, scandaleuse par la médiatisation excessive que l'on fait de ces reportages sur des services de réanimation, provocante, et qui de surcroît, pue autant qu'un rat crevé à 10 kilomètres à la ronde, et qui, telle une peau de banane pourrie, peut te foutre le cul par terre... Devant, en plein devant la porte du cancer !

    Le covid qui se moque du cancer !

    Autrement dit, le cancer sans merde de chien devant la porte, c'est déjà tout ce que l'on se doute qu'il y a derrière la porte – du cancer – sans même l'avoir seulement entrouverte ! … Et qui horrifie, qui pourrit la vie bien plus encore qu'une puante merde de chien, et qui tue bien plus qu'une peau de banane qui te fait tomber le cul par terre !

    Merde, est-ce que l'on « en fait autant » question reportages télévisés en gros plan, pour de malheureuses personnes en phase terminale de cancer ; que pour ces « covidés » en réanimation, tuyautés de partout, en combinaison blanche de cosmonaute extraterrestre, reliés à des tas d'appareils ? …

     

    … Les hôpitaux qui ne prévoient rien pour une assistance réelle et nécessaire à une personne atteinte de cancer en phase terminale (transport domicile hôpital en ambulance, admission en urgence et soins immédiats appropriés suivi d'une hospitalisation avec tout ce qu'il faut à proximité qui manque à domicile) et qui laissent les proches se démerder comme ils peuvent... Sont « en dessous de tout » ! … Ainsi que leurs gestionnaires, leurs toubibs en chef et autres intervenants qui n'arrêtent pas de te marteler « y'a pas assez de lits, les services sont débordés, on n'a pas le personnel qu'il faut, etc... ! »

    Merde ! Et tout ça à cause de ce putain de covid !

     

  • Responsabilité dans les situations difficiles

    ... Je salue la décision prise par certains opposants résolus à la vaccination, de refuser l'hospitalisation en soins de réanimation.
    Mais il faut dire qu'ils ne sont guère très nombreux, ces opposants.
    L' on peut y voir là, dans cette courageuse décision, de la responsabilité.
    Outre le manque de lits en hôpital ( réalité depuis plusieurs années), du fait du nombre important de contaminations avec le variant omicron du covid, beaucoup de soignants atteints de covid, ne peuvent exercer durant quelques jours, leur activité.
    De telle sorte que les différents services et interventions en hôpital ne peuvent plus être assurés dans des conditions normales.
    Notamment pour le traitement, pour la prévention des cancers, ainsi que d'ailleurs pour d'autres maladies graves, durables et invalidantes.
    De la part d' un opposant résolu à la vaccination, qui va jusqu'à déclarer par écrit son refus d'être soigné en service de réanimation, il y a manifestement là, une volonté d'accepter de mourir ; et dans ce cas, une "mise en sedation" (dernier recours) évite la terrible souffrance de ne plus pouvoir respirer et de "mourir comme noyé ".
    Cela dit, je déplore ( et n'approuve pas du tout ) cette réflexion - que les médias n'ont pas manqué de diffuser - du President Emmanuel Macron ( mais pas seulement lui il faut dire) "d'emmerder les non vaccinés "!
    On peut le penser mais de là à le déclarer publiquement lorsque l'on détient une autorité... C'est tout autre chose!
    Comme j'ai déjà dit, "ce putain de covid depuis 2 ans il pourrit la vie sociale, il rend difficile la relation humaine, il incite à la haine, à la violence, à l'agressivité, à la discrimination...
    Sans cependant il faut le dire aussi, éteindre les solidarités, le dévouement de quelques personnes de bonne volonté ; sans rendre inexistantes les responsabilités prises individuellement, souvent dans des situations difficiles.







  • La vérité ou ce qui s'en approche

    La vérité ou ce qui s'en approche...

    ... Est fanatique celui qui a la certitude d'être dans la vérité et qui s'enferme dans la certitude qu'il a d'être dans la vérité. 
    Mais quand bien même l'on est soi-même - par clairvoyance, par une juste réflexion, par recherche du vrai et du juste - souvent dans la vérité sans s'enfermer dans cette vérité ; il devient "fatiguant" ... Et même "désespérant", d'être souvent dans la vérité... Contre la réalité du monde, des gens, des comportements ; parce que la réalité de tout ce qui se fait et se dit autour de soi, est en général très éloignée d'une vérité ne pouvant au mieux qu'être approchée au plus près...
    Il est "bien connu" qu'assez souvent, la vérité - ou ce qui s'en approche - dérange...

  • Vous me connaissez...

    Vous me connaissez...

    Vous me connaissez,vous voyez mon visage;mais vous savez très peu de moi,juste ce que vous avez lu ou vu,de moi.
    Vous avez entendu parler de ce que j'ai fait,mais pas de ce que j'ai vécu.
    Mais je suis comme chacun de vous,tout seul dans la peau et dans l'esprit,ainsi que dans le ressenti de tout ce dont je suis fait...Jusqu'à la fin des jours que je vis.
    Et à l'interieur de tout ce dont je suis fait,comme chacun de vous,qui est immense et en partie indicible,je ne puis,comme vous,que porter mon regard vers cette sorte de frontière transparente et ténue qui est la limite entre mon intériorité et toute l'extériorité au-delà de moi.
    Et c'est là,dans et le long de cette "frontière-enveloppe",qu'apparaissent vos visages...Que s'ouvre un tout petit peu de ce que vous êtes. 
    C'est peut-être pour cela que la solitude d'être tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours ,n'est jamais absolue.

     

     

  • Penser par soi-même

    Penser par soi-même 

    ...Selon Noam Chomsky,l'éducation devrait avoir pour principe fondamental de faire penser les gens par eux-mêmes...Et j'ajoute pour ma part,que penser par soi-même devrait impliquer aussi,de penser au delà et indépendamment de sa propre pensée...Ce qui,il faut dire,est beaucoup plus difficile...
    Autrement dit,se préparer à une remise en question de sa pensée et à  s'en libérer. 

     

  • La grosse poubelle

    la grosse poubelle


    ...C'est une énorme poubelle,verte ou jaune peu importe,contenant des masques usagés,des seringues,de vieux pass sanitaires et des flacons de vaccin vide...Avec laquelle j'image la carte de voeux 2022,carte vierge de tout mot et de tout propos...Que j'adresse à "la compagnie" et à la "pas compagnie"...
    Et l'un de mes voeux les plus chers,c'est qu'omicron pourrisse le Mundial ďe Foot du Qatar en 2022...

  • L'astéroïde

    Asteroide

    … Durant le temps de la dernière révolution du monde… De la Terre autour du soleil… (Pour employer ainsi cette image « représentative » d’un « monde en soi » )…

    La trajectoire de l’astéroïde était prévisible, sa taille connue, et son impact à la surface de la Terre, attendu… Et craint…

    Et, lorsque l’astéroïde est venu déchirer le ciel de la Terre ; alors le monde (le « monde en soi ») est « comme entré dans une dimension différente d’espace »…

    Et quel « espace d’expression » peut désormais s’ouvrir, dans quelle dimension, dans quelles perspectives, et vers où, vers quoi ?

     

    Quelle considération, quelle réflexion… peut venir, de ces « bruits dominants du monde », si actuels, aussi assourdissants que répétitifs ? …

     

    Et qu’en est-il de ces autres « bruits dominants » qui sont ceux d’un « monde en soi » ? …

    L’astéroïde ayant déchiré le ciel…

     

     

  • Deux mondes inconciliables

    … Deux mondes sont totalement inconciliables et aussi étrangers entre eux l’un de l’autre.

    C’est le monde des souffrants, des mourants, des miséreux, des exclus, incluant aussi les témoins directs que sont les proches parents et les amis de ceux et celles qui souffrent, qui vont mourir…

    Et le monde des gens heureux, en bonne santé, qui n’ont, notamment à l’approche des fêtes de Noël et du Nouvel An, d’autre « souci » que celui du cadeau de Noël qu’ils vont recevoir ou s’acheter, ou de la réservation pour un séjour en montagne « à la neige », ou encore un projet de voyage touristique « dans les Îles » (les départements d’outre mer)…

    Il est évident que ces deux mondes là, sont totalement étrangers l’un de l’autre, et tout aussi totalement inconciliables…

    Une personne concernée par la souffrance d’un proche ne peut pas vraiment se sentir « connectée » à un environnement de consommation et de vie quotidienne « normale » qui est fait pour des gens en bonne santé et « relativement heureux », offrant à profusion, notamment en période de fin d’année Noël Nouvel An, toutes sortes de produits, d’équipements en étalages dans les surfaces commerciales, dans les boutiques… Et de possibilités de loisirs…

    Il vient alors comme une indifférence, une démotivation, et peut-être de l’amertume, une inclination à exprimer de la colère, à voir des gens autour de soi, « heureux et insoucieux » se préoccuper par exemple, de l’organisation d’une soirée, d’une réunion festive, d’une veillée autour d’un grand repas, de distribution de cadeaux…

    Taire en soi – de manière à ne pas la laisser paraître- cette indifférence, cette démotivation, cette amertume ; n’est possible que si l’on parvient à considérer ou à appréhender la réalité de ce que vivent les gens dans la situation qui est la leur, différente de celle que l’on vit soi-même en particulier… Situation évidemment – celle des autres - plus « heureuse » que la sienne, si l’on peut dire…

     

  • Une culture de l'éthique

    … Nous sommes, en matière de santé publique, en Europe principalement, et donc plus particulièrement sans doute en France ; dans une culture de l’éthique se fondant sur l’accessibilité des soins à tous ( mais « à tous » c’est là l’objectif le plus élevé à atteindre) ou du moins, sur l’accessibilité des soins « au plus grand nombre possible »…

    Et à cela, dans cette culture de l’éthique, s’ajoute le fait que les soins administrés au plus grand nombre, doivent l’être, administrés, quelque soit la cause du mal, de la souffrance, de la maladie ; autrement dit même si la cause du mal est inhérente au comportement individuel (qui est jugé ou apprécié, selon certains, irresponsable, égoïste, inconscient… Comportement lié à de « mauvaises habitudes » - de s’alimenter, de consommer, de fumer du tabac, de se droguer, de boire de l’alcool, etc. …

     

    Autrement dit, l’éthique en matière de santé publique, s’articule sur l’idée – certes généreuse, morale, philosophique et tout ce que l’on voudra - « qu’il faut sauver tout le monde sans distinction, sans faire de différence entre les uns et les autres quelque soit leur mode de vie, leurs habitudes – bonnes ou mauvaises ou définies irresponsables ou égoïstes.

    Mais cette culture de l’éthique – en Europe, en France notamment – en matière de santé publique, ne se donne pas les moyens de sa pratique dans le plein sens du terme…

    En effet, lorsqu’ arrivent dans les services d’urgence, lorsque doivent être pris en charge en milieu hospitalier, lorsque doivent se rendre en consultations médicales, un trop grand nombre de gens à la fois, eh bien « ça coince ! » (pas assez de médecins, ou médecins mal répartis sur le territoire, pas assez de médecins spécialistes, d’infirmiers dans les hôpitaux, etc.)…

    Et, cette culture de l’éthique, d’autre part, s’infléchit ou est pervertie, dénaturée, faussée ; par la volonté manifeste des lobbies de la santé, des lobbies pharmaceutiques (et de leur politique se fondant sur le profit financier)…

     

    La pandémie de covid, surtout et essentiellement depuis la vaccination, a confronté cette culture de l’éthique en face de la réalité comportementale des gens au quotidien… Et, en quelque sorte « creusé un fossé » - qui existait déjà et avait d’ailleurs toujours existé- entre ceux qui seraient « plus méritants » que les autres à bénéficier de soins appropriés à leur situation de santé, et ceux qui seraient « moins méritants »…

     

    N’y a – t – il pas, si l’on peut dire, une « autre éthique » (à plus vrai dire un principe universel et naturel et intemporel), que celle, purement humaine, morale, philosophique ?

    La loi naturelle en somme… Les lois et les principes et la mécanique régissant la vie selon les capacités d’adaptation à survivre, à se perpétuer, des espèces vivantes, de chaque être vivant, selon son potentiel physique, sa réactivité, sa résistance, sa force… Ce qui, soit dit en passant, n’empêche pas des manifestations de solidarité entre groupes d’êtres vivants, ou au sein d’une même espèce (solidarité naturelle dans le principe naturel ou dans le mécanisme universel)…

     

    Dans cette pandémie de covid il est « assez évident » que les « moins méritants » sont les non vaccinés qui persistent dans leur refus… C’est ce que beaucoup pensent sans forcément l’exprimer…

    La morale et l’éthique, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux en matière de culture.

    La morale et l’éthique font les séparations, les discriminations qui découlent d’elles directement, sur fond d’hypocrisie, de préjugés, d’artifices, et dans le pire des cas, font les éliminations, les exclusions, les pogroms, jusqu’aux génocides…

    La nature des êtres et des choses dans leur réalité, dans leur fonctionnement, aussi, font des séparations, ou des « cloisonnements » mais, entre les séparations et les cloisonnements s’établit de la relation, soit une relation conflictuelle, soit une relation de symbiose, soit une relation de « statu quo », soit une relation occasionnelle, opportuniste…

     

     

  • Réflexion sur la violence exercée contre l’acteur d’un propos ou d’un comportement inacceptable

    … En tant que passage obligé ou en tant qu’étape seulement, quoiqu’en disent ses détracteurs les plus inconditionnels habités de philosophie, de morale – ou de religion ; aussi peu approuvable qu’elle soit, la violence qui est une incarnation du mal, notamment lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, dans la répétition, dans l’habitude ; elle est pour ainsi dire une nécessité, elle est justifiable, dans l’immédiat en face de l’inacceptable.

    En quelque sorte, la violence lorsqu’elle se manifeste et explose, dans un élan naturel et spontané, et s’oppose instantanément à ce qu’il y a d’inacceptable et de révoltant, met à terre et rend incapable de se relever, l’acteur de l’inacceptable ; elle évite à l’amertume de s’installer, et à se résoudre au désir d’une vengeance à venir ; et elle « libère » si l’on peut dire, de ce « bouillonnement intérieur » qui fait mal en soi…

    Car lorsque s’installent durablement l’amertume, et le désir de vengeance, ainsi que le ressentiment jusqu’à la haine ; la violence demeure larvée, elle mine…

    Quoi qu’il en soit, la violence, larvée ou spontanée, est quasiment toujours « contre productive ». Au « mieux » - si l’on peut dire – exercée dans l’immédiat, elle « arrête » - en mettant l’auteur de l’agression, dans l’incapacité de réagir… Mais elle incite d’autres personnes, à recourir à une violence pouvant devenir un « modèle de relation » en chaque situation conflictuelle… (Ce qui est donc « contre productif »)…

    Mais que d’hypocrisies, que de discours, que de morale, que de philosophie, que de propos et d’écrits, de la part de ceux et de celles qui réprouvent la violence… Et que de condamnations pour « apologie de la violence », alors que la violence est tellement violence, qu’elle « s’apologie» par elle même !

    Et qu’elle demeure en réalité, inhérente à la nature humaine, à notre propre nature en particulier et cela, même si on la désapprouve, même si on la dénonce… Parce qu’il y a un décalage entre ce que l’on porte en soit, de culture, de pensée, d’une part ; et la réalité qui nous rattrape, notamment dans une situation sensible et conflictuelle…

     

  • Les rêves : ceux dont on se souvient, ceux dont on ne souvient pas …

    … Je

     

    [J’ai toujours eu une certaine gêne à commencer un texte par « je »… D’ailleurs, il me vient aussi une hésitation à lire des livres (des romans) écrits par l’auteur à la première personne.

    Cependant, lorsque le « je » de l’auteur, au fil du récit, se fait « je » de narrateur, et que le narrateur alors, n’est plus le personnage principal omni présent, mais se porte en quelque sorte témoin de ce dont il parle, et fait des personnages qu’il évoque, les acteurs du récit… Le « je » « passe plus facilement »]…

     

    … « Je » - donc - me suis souvent interrogé sur les rêves qu’il m’arrive assez souvent de faire, ceux dont je me souviens, ceux dont je ne me souviens pas…

    Les rêves, sont-ils en rapport avec une « intériorité en soi » ?

    Ces rêves qu’il m’arrive de faire et dont je me suis souvenu dans les moindres détails, et que j’ai été en mesure de raconter, d’écrire… Tout comme ceux dont le souvenir s’est effacé après mon réveil ; ont tous, quasiment sans exception, une caractéristique commune que je définis ainsi :

    Ils se situent, dans les situations « vécues en rêve », avec pour acteurs des personnes que j’ai connues, ou qui font partie de mes connaissances présentes, ou qui sont mortes (mais qui dans le rêve redeviennent vivantes)… Ils se situent en une « époque » où s’entremêle et se superpose, passé, présent et avenir… Ainsi qu’en des lieux qui eux aussi, se superposent en des plans qui se confondent.

    Les situations sont en très grande majorité d’entre elles, dramatiques, inextricables dans leur complexité, bouleversantes, appellent des questions sans réponse ou de réponse inattendue découlant d’une réflexion suggérée – dans le rêve – à l’acteur principal du rêve.

    Et l’acteur principal du rêve – ce « je » - qui n’est plus « narrateur en retrait comme racontant une histoire » - c’est bel et bien moi, et, chose curieuse, presque toujours âgé, soit de 15 à 20 ans, soit de 30 à 40 ans (rarement de l’âge que j’ai aujourd’hui – mais ça arrive).

    Parfois, ça arrive aussi – ce sont des rêves « heureux » et même « très heureux » dans des situations heureuses (en « envers de drame » si je puis dire)… Mais bouleversantes et appelant des questions. Et dans les situations de ces rêves heureux, s’entremêlent aussi, époques passées, présentes et à venir, et lieux qui se superposent, et personnes vivantes ou mortes redevenant vivantes…

    Chose curieuse, je ne me souviens pas, après mon réveil, de ces rêves heureux, ou si je m’en souviens, ceux là, je n’arrive pas à les écrire quoique je parviendrais à les écrire (quelque chose d’indéfinissable, d’indicible, me retient à les écrire… Peut-être en rapport avec cette réalité du monde confrontée à mon réalisme ? ) …

    Le seul rêve dont je me souviens, où j’étais un « vieux », c’est celui que j’ai fait une fois dans ma jeunesse, où je me voyais « en l’an 2000 âgé de 52 ans, avec une tête de Receveur des PTT, crâne d’œuf petite ceinture de cheveux ras autour du crâne, des lunettes rondes cerclées de monture rudimentaire, une moustache à la Jacques Lanzmann ; étendu dans un lit adossé à plusieurs oreillers, et visiblement en mauvaise santé, bavant en mangeant, et peut-être avec des couches dans le pantalon de pyjama ».

    Bon, cela dit, j’ai des photos de moi à cet âge là entre 50 et 55 ans : rien à voir avec le « vieux receveur des PTT au crâne d’œuf » (rire)…

    Cela dit, encore, « je jure » de changer ma photo sur internet, d’ici quelques années, par exemple quand j’aurai plus de 80 ans, voire raison de plus encore quand j’aurai 100 ans (rire)… Parce que je ne veux pas « faire illusion »…

     

     

  • Le pouvoir de la littérature

    … Le seul pouvoir en lequel je crois vraiment, c’est celui de la littérature…

    Bien sûr, il y a le pouvoir de l’amour, le pouvoir de la bonté, le pouvoir de la volonté, le pouvoir du travail – ou de la facture dans la réalisation de quelque chose que l’on produit- le pouvoir du Verbe, le pouvoir de la pensée… Des pouvoirs, oui, certes…

    Mais celui de la littérature s’inscrit dans une toute autre dimension, un espace infini, où le temps n’existe plus, où il y a peut-être une origine mais laquelle ?, où il n’y a rien de mesurable…

    Le pouvoir de la littérature réside dans le fait que la littérature par elle – même, par les œuvres dont elle est faite, par les plus abouties de ses factures, par le talent, par la culture, par le rayonnement de ses acteurs ; ne suffit pas, puisque écrire, produire, communiquer par l’écriture, exige toujours de se projeter dans un espace où il y a quelque chose à commencer, qui n’a pas encore été pensé, imaginé… Ou quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié…

    Et c’est cette exigence qui fait le pouvoir de la littérature…

    Sans cette exigence il n’y a plus de littérature, c’est à dire qu’il n’y a plus que tout ce qui de nos jours s’écrit, qui a parfois de la portée, mais aucun pouvoir réel…

    Le « livre monde », le « livre absolu » le livre qui dit tout et explique tout, le livre en lequel sans doute tous les écrivains croient qu’ils peuvent le produire, n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais… Et, désespérer de cela, c’est renoncer à croire au pouvoir de la littérature…

    Au contraire, savoir et être convaincu que le « livre monde » n’existera jamais ; ne peut qu’être heureux, porteur d’espérance, et c’est se projeter dans le pouvoir de la littérature, que de vivre, que d’œuvrer, que de mourir dans cette espérance, cette espérance qui nous survit dont les héritiers sont les gens de demain qui seront habités de cette espérance…

    Ainsi, il y aura toujours, dans l’espace infini, dans un « en avant » fait d’avant, de présent et d’à venir ; quelque chose à commencer qui n’a pas été pensé, quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié… Jusqu’à ce que le Soleil, La Voie Lactée, l’univers tout entier, ne soient plus qu’un point dans un espace sans espace et qu’à partir de ce point se forme un autre univers…

     

     

  • Grands projets, grandes stratégies

    … Les Grands de ce monde qui dirigent les états les plus puissants de la planète, avec les principaux grands acteurs de l’économie mondiale, les géants des marchés agro alimentaires et industriels et d’exploitation des ressources du sol, du sous sol et des mers, tous avec leurs projets, leurs stratégies de développement, leur géopolitique axée sur la domination de parties du monde, et sur l’influence exercée notamment sur le continent Africain par d’importants investissements et infrastructures (La Chine) … Tout cela prévu, établi, planifié, préparé ou envisagé sur les dizaines d’années à venir… Et avec ce que cela comporte de réunions au sommet entre dominants, de colloques et d’assemblées, de débats, de négociations, de décisions prises ou à prendre… Et de conflits possibles sinon certains…

    Tout cela me sidère, me laisse plus que perplexe, m’horrifie , et je trouve à la fois « risible » et tragique ( et vain )… Et d’une « dimension de bêtise et d’absurdité » qui m’étonne quand je pense à tous ces « grands cerveaux » qui sont ceux des dirigeants, des dominants, des grands acteurs, politiques, économiques, intellectuels, tous gens de pouvoir… Censés « penser ou repenser » le monde en ce 21ème siècle avec leurs « grands projets »… Mais qui sont dans le déni délibéré ou dans l’occultation tout aussi délibérée, de l’état dans lequel se trouve notre planète…

    Parce que tous ces « grands projets » vont « capoter » du fait d’une exploitation dévastatrice des ressources de la planète, déjà insuffisantes et en diminution pour certaines de ces ressources (dont en particulier les « métaux rares » pour les besoins accrus en appareils technologiques devenus indispensables, pour faire fonctionner tout ce dont on se sert aujourd’hui, les voitures, les smartphones, les ordinateurs, les machines)…

    Du fait d’une exploitation dévastatrice aussi, des forêts, des sols pour l’agriculture et l’élevage à grande échelle (l’une des principales causes d’une extinction des espèces animales en masse)…

    Du fait du changement climatique et de ses conséquences catastrophiques…

    Un déni total, une occultation délibérée, d’une violence, d’une insolence et d’une indécence inouies… De la part des « grands cerveaux et dominants » de ce monde ! Et avec ces télés et ces médias, la presse écrite et numérique et les radios qui, dans des émissions de midi de samedis et de dimanches d’une durée d’une heure, d’entretiens d’invités et de journalistes, dimensionnent ces « grands enjeux » de stratégies, de projets de développements, en « discours et échanges fondateurs » ! Quelles « daubes » tout cela !

    Et pas un mot sur les misères du monde, comme si tous ces projets et stratégies de développement devant se réaliser dans les 50 prochaines années, ne concernaient que les populations les plus aptes à consommer et à jouir des bienfaits des nouvelles technologies, en oubliant sciemment que 2 milliards d’humains sont totalement ou en grande partie, exclus de ces grandes perspectives et projets de développement dont on dit qu’il est « durable » et « adaptable aux enjeux écologiques » ! Crétinerie, tout ça, de « grands cerveaux », d’intellectuels de formations prestigieuses et de dirigeants dominants imbus de leurs certitudes… Qui, de toute manière, en 2150, seront tous morts, et leurs bouquins et leurs postcasts tous passés de mode et n’intéressant plus personne dans les générations futures, pour autant que ces générations parviennent à succéder à celles d’aujourd’hui !

     

     

     

    … La toute dernière absurdité de la société de consommation : « Achetez plus pour payer moins » !

    J’hallucine !

     

  • Ce qui a été peut être défait mais jamais nié ni effacé…

    … Une personne qui dans notre vie a compté, soit parce qu’elle fut en un temps donné plus ou moins long, un ami, une amie ; soit parce qu’elle fut un interlocuteur, une interlocutrice avec qui l’on a débattu, échangé… Et qui a disparu de notre « paysage de relations » soit parce que l’on s’est fâché avec elle et que toute relation avec cette personne a cessé ; soit parce que pour une raison qui nous est inconnue, elle ne nous a plus donné de nouvelles…

    Une personne qui a compté, ne pourra jamais cesser de compter ; et ce n’est ni la colère, ni le dépit, ni quelque regret ou nostalgie que ce soit, ni même de la haine que l’on peut éprouver pour cette personne qui nous a claqué la porte au nez… Qui changera quelque chose…

    Car ce qui a compté, tant compté, aussi longtemps compté, et nous a impacté… Cela a existé, vraiment existé, ne peut être nié ni effacé…

    Aucun différend, si grand soit-il, survenu ou à venir  (à venir parce que rien n’est jamais acquis ni gagné) ne peut défaire ce qui a existé…

    Il y a peut-être, oui, la trahison, qui déconstruit voire détruit davantage que le reniement… Mais il y a encore ce qui existait avant la trahison…

     

     

  • La buse juchée sur un poteau de clôture

    … L’Homme (l’Humain) ou plutôt ce qui s’en apparentait, de l’Homme, il y a 2 millions d’années, quand il est devenu « Erectus », et que sa station désormais debout, dressé sur ses jambes et son regard se portant sur une distance plus grande que celle qu’il embrassait du regard avant qu’il ne devienne Erectus… Nomade qu’il était en son « berceau géographique » celui de l’Afrique de l’Est, entre les actuelles Ethiopie et Tanzanie, Mozambique… Chasseur cueilleur et parcourant l’équivalent d’un certain nombre de nos kilomètres dans la journée, puis s’installant un temps en telle ou telle contrée…

     

    Mû par un instinct et sans doute dans une nécessité qu’il sentait en lui, un mouvement naturel en somme, a dès lors porté son regard vers l’horizon, cette ligne entourant le paysage dans le lointain…

     

    Il ne savait pas, Homo Erectus, qu’au niveau de la mer – ou au niveau de la surface plane du sol sous ses pieds, tout dressé qu’il était sur ses jambes, devant mesurer – peut-être – environ 1m 50 ou un peu plus, de la hauteur de ses yeux, cette ligne de l’horizon se trouvait à 7 de nos kilomètres, de lui, de l’endroit où il se trouvait… Ni, que, depuis un lieu situé en montagne, à environ 2000 mètres d’altitude, un mont, une crête, un sommet… La même ligne d’horizon alors, se trouvait à 120 kilomètres de lui…

     

    Mais il savait déjà que, plus il regardait au loin d’un endroit situé en altitude, et plus il voyait autour de lui, se dérouler un plus vaste paysage…

    Et, par instinct, par mouvement naturel – il ne pouvait en être autrement du fait de la nature même non seulement de l’homme mais de tout ce qui vit sur cette planète – son observation attentive et interrogative, se manifestait lorsqu’il regardait la ligne d’horizon, ce qui le portait à s’y avancer afin de l’atteindre, pour connaître ce qu’il y avait au-delà…

    Il y avait effectivement un au-delà, mais dès l’arrivée dans cet au-delà, il y avait encore et encore, une ligne d’horizon dans le lointain…

     

    Ainsi la ligne de l’horizon, l’au delà… L’ailleurs, l’autrement que ce qui est aperçu dans le moment…

    Mais aussi dans le paysage embrassé par le regard, tout ce qui se trouve dans le paysage ; un être vivant, autre humain ou un animal des herbes, des plantes, des fleurs, des arbres, un rocher, une colline, un cours d’eau… Tout cela observé du regard, ou perçu par les sens (l’ouie, le toucher, l’odorat)… Et suscitant de l’intérêt, interpellant, interrogeant…

     

    En 2021 tout comme en 1906 ou en 1664… Une vache dans un pré, qui, te voyant passer tourne sa tête et son regard de ton côté ; un chat devant la porte d’entrée de la maison de ses maîtres, qui te voyant marcher au bord de la route, te suit de son regard… Ou toi quand tu vois une buse juchée sur un poteau de clôture et que, fasciné, intéressé, tu la regardes un moment…

    Tout ça, ça vient de très loin, c’est vieux de centaines de milliers d’années, de millions d’années…

    Quoique… Pour la buse juchée sur le poteau, l’humain qui la scrute de son regard – s’il l’a aperçue - « il court pas les rues » ! … En 2021…