Articles de yugcib

  • Législatives 2022

    … Au vu des résultats du premier tour des élections législatives du dimanche 12 juin 2022, j’établis le pronostic suivant pour dimanche prochain le 19 juin 2022 :

     

    -Un sursaut de mobilisation à se rendre aux urnes, l’abstention passant de 52 à environ 40 % voire moins. En cause la projection de la composition de la nouvelle assemblée nationale, qui interpelle, et surtout montre que le temps de la « pensée unique » est révolu, et que donc, les partis que furent avant 2017 le PS et le LR ; et entre 2017 et 2022, le LREM très majoritaire, partis (mouvement pour le LREM) ayant tous en dépit de leurs divergences et de leurs courants internes, un même langage consensuel (comme le ronronnement d’un moteur), une même pensée, une même vision de la société ( progressiste, libérale, et se fondant sur des compatibilités, s’accommodant de complaisances )…

    Avec ce nouveau visage prévisible de la nouvelle assemblée de 2022 à 2027, il apparaît que le temps du « ronronnement », de la « pensée unique », est révolu et je crois que c’est cette constatation que l’on fait au vu des résultats du premier tour, qui va déterminer beaucoup d’électeurs qui s’étaient abstenus, à voter au second tour…

     

    -Un recul assez net du LREM, le parti (ou mouvement) autour du président Emmanuel Macron (pour ainsi dire presque un effondrement puisqu’en comparaison avec 2017, l’on passe de plus de 50 % à moins de 25 % - pour le LREM)…

    Et le second tour devrait confirmer ce recul du LREM.

     

    -Une coalition ENSEMBLE censée représenter une majorité d’élus autour d’Emmanuel Macron ( LREM – CDI -MODEM -HORIZONS ) qui, probablement ne parviendra pas à 289 élus, qui risque de n’obtenir qu’entre 250 et 280 élus, se trouvant ainsi en face d’une opposition (tout ce qui n’est pas ENSEMBLE) composée de LFI, EELV, PS, Communistes (NUPES), divers gauche d’un côté ; et LR, RN, divers droite de l’autre côté, tout cela en nombre, celui là, de un peu plus de 289 élus (surtout du fait de la poussée du RN qui devrait à lui seul obtenir une cinquantaine de sièges)…

     

    -La coalition NUPES à elle seule ne parviendra pas à obtenir 289 élus, de telle sorte qu’il est impossible à Jean Luc Mélenchon d’être nommé premier ministre (opposition à ENSEMBLE, majoritaire globalement mais trop radicalement partagée – on imagine mal Jean Luc Mélenchon premier ministre dans une opposition majoritaire où il y a un fort groupe RN)…

     

    … J’imagine la difficulté – de taille- pour Emmanuel Macron, de choisir un premier ministre qui arriverait à gérer une opposition aussi diversifiée, aussi radicalement partagée notamment entre la Gauche radicale et le Rassemblement National, et avec entre les deux, un groupe LR non négligeable…

    À moins de conserver Élisabeth Borne ? …

     

    Dans un certain sens (certes le contexte historique n’est pas du tout le même) cela me fait penser aux assemblées constituantes de la Convention entre 1792 et 1795, avec d’un côté les Montagnards et de l’autre les Girondins, et le Marais au milieu (en ce temps là, les élus se rendaient à la Tribune avec un pistolet dans une poche de leur veste)… Et, « ça ne faisait pas dans la dentelle » les « discours », propos, interventions des uns et des autres !…

     

     

  • Oradour

    10 juin 1944 Oradour sur Glane

     

    « Une certaine date » (en fait « à plusieurs dates ») en 1956 des villages passés au lance flammes dans les montagnes de Kabylie

     

    « À d’autres dates – n’ayant pas été retenues » – en 1972 des forêts tropicales habitées par des gens brûlées au napalm au Vietnam

     

    Pour ne citer que ces trois exemples de massacre et d’extermination de populations – parmi beaucoup d’autres - dans l’immensité de l’histoire des civilisations humaines

     

    Oradour les nazis allemands

    Les villages dans les montagnes de Kabylie l’équivalent des nazis mais français

    Les forêts habitées au Vietnam les américains sauveurs du monde

     

    Seulement voilà…

    10 juin 1944 Oradour sur Glane c’est un grand symbole on commémore tout le monde sait

    Hélas voilà…

    Les grands symboles et les grandes commémorations ça absout

    Ça absout et pourtant se font encore dans le monde des oradours

     

    Le plus grand oradour du monde à venir

    C’est celui de l’oradour toute la Terre

    Et celui là ça sera plus que 643 morts

     

     

  • Connaissance scientifique, et obscurantisme

    … Un phénomène, une apparition, un fait… Observé, par une ou plusieurs personnes en un lieu, en une situation particulière liée à un environnement dans lequel on ne se trouve pas habituellement et en même temps à ce que l’on peut ressentir ( de la peur, de l’insécurité, un fort étonnement, du souvenir, de la peine, un imaginaire en soi )… Ne peut être expliqué autrement que par la science, ou, plus exactement, la connaissance scientifique (que l’on a, si on l’a)…

     

    Toute explication par la religion, par la croyance en une divinité (ou des divinités), par la magie, par l’occultisme, par la sorcellerie, par une manifestation d’un au-delà, par une (ou des) « force inconnue de quelque ailleurs ou autrement »… N’est PAS RECEVABLE…

     

    Ainsi les « fantômes », les « esprits », les apparitions et phénomènes étranges, irrationnels, les « visions », n’ont jamais de réalité physique et donc, matérielle…

    Ou, plus exactement, la réalité ou la matérialité de ce qui est vu ou entendu, ne peut être perçue qu’impalpable, subjective, imaginaire…

    Ce qui est alors aperçu dans une forme, en une image, et cela autant que cette forme et cette image sont précises, aussi précises, aussi « réelles » que si elles avaient une vraie réalité matérielle, ne peut être expliqué que par la connaissance scientifique, mais en l’occurrence au moment où le fait, la chose, est observé, la connaissance scientifique nécessaire à la compréhension du phénomène, du fait, de la chose vue ; fait défaut parce que cette connaissance n’a pas encore été acquise.

    La vue et l’ouïe sont des sens parmi les cinq que nous avons, qui ne nous donnent pas la preuve effective, totale et absolue, de la réalité, de la matérialité de ce que l’on voit, entend… Ce que peut faire le toucher ou l’odorat…

     

    La connaissance scientifique, totale et absolue, n’existe pas (et n’existera probablement jamais) ; elle n’est que partielle, incomplète, et augmente en fonction des découvertes, des expériences, des recherches effectuées dans tel ou tel domaine, des faits observés dont plusieurs témoins ou acteurs font état et peuvent reproduire à l’identique ou avec des variantes, des perfectionnements, technologiquement…

     

    Un « fantôme », une apparition ou un ensemble d’apparitions (de personnes, d’objets, d’êtres vivants )… Ne peut jamais, absolument jamais, être perçu par le toucher (cela ne s’est jamais vu, n’a jamais été observé, n’a jamais été témoigné, attesté, prouvé… Sauf… Par des croyants en une religion dont le premier homme (prophète) déclare « avoir vu et touché de ses mains » (mais le problème dans ce cas, c’est que ce premier visionnaire n’a pas à côté de lui, de témoin qui a lui aussi, vu ET touché)…

     

    Un phénomène, une apparition, peut avoir plusieurs observateurs, déclarants ; mais ces observateurs, ces déclarants, s’ils ont pu voir et ou entendre ensemble, ils ne peuvent avoir tous chacun d’entre eux, touché ensemble…

     

    Certains croyants disent ceci : « si vous voulez être sûr que c’est vrai, touchez avec vos doigts, avec vos mains, ce sera bien la preuve de l’existence de ce que vous voyez »… Et ils font de cette déclaration, un « principe fondateur », un « axiome », une « vérité faite  » reçue par la communauté des mêmes croyants qu’eux…

     

    Lorsque l’on prend conscience de l’état actuel (dans son avancement, dans sa diversité accrue, en son degré atteint d’évolution) de la connaissance scientifique, et du nombre de gens du commun sur Terre qui ont accès à la connaissance scientifique, qui ont été dans les écoles, ont acquis des savoirs) – état qui n’a rien de comparable avec celui d’avant le 18ème siècle, et même d’entre le 18ème et le 20ème siècle – l’on ne peut que s’étonner, à vrai dire être horrifié, en observant à quel point l’obscurantisme (par la religion, par les superstitions, par l’occultisme, la magie, la sorcellerie, par tant d’idées reçues, de légendes, d’irrationalité, de croyances ancestrales ou nouvelles) exerce son emprise, prend même une vigueur accrue, au sein de sociétés dont certaines apparaissent développées ou évoluées !

     

    C’est bien cela l’un des paradoxes les plus étonnants de notre civilisation du 21ème siècle : d’un côté un niveau bien plus élevé que par la passé, de la connaissance scientifique ; mais d’un autre côté un obscurantisme qui n’a peut-être jamais atteint un degré aussi élevé !

     

     

  • Plus de véhicules à essence en 2050 ?

    … La Commission Européenne annonce, pour 2050, la décarbonation totale du secteur des transports, et en conséquence l’arrêt, imposé aux constructeurs, de la production de véhicules à essence et diesel…

    À partir de 2035 et jusqu’à disparition complète, seuls pourront encore circuler, avec des moteurs thermiques essence et diesel, les véhicules encore en état de marche ; et tout véhicule mis sur le marché par les constructeurs à partir de 2035, devra être à moteur électrique.

    Le secteur des transports c’est en réalité dans la totalité de son parc de véhicules, toutes les voitures particulières, les camions, les autobus, les trains, les métros, les tramways, les motos, les cyclomoteurs ; c’est aussi le transport fluvial et maritime, le transport aérien des personnes et des marchandises… En somme tout ce qui circule sur les routes, les voies ferrées, les rivières, les fleuves, les mers, et dans l’espace aérien…

    Tout le monde ou presque pense en premier lieu en matière de véhicule à moteur électrique, à la voiture particulière avec laquelle on circule au quotidien pour se rendre à son travail, en courses, en vacances, etc. …

    Tout le monde sait qu’il y a aussi les camions, les bus, mais l’on ne voit que les voitures, l’on ne parle que des voitures…

    Or pour faire rouler un camion par exemple de 35 tonnes, il faut de 30 à 40 litres d’essence (diesel) par 100 km. Alors que pour une voiture c’est environ 4 ou 5 litres parfois moins, pour 100 km.

    Donc pour un camion de 35 tonnes c’est dix fois plus d’énergie motrice qu’il faut…

    Imaginons alors la taille de la batterie d’un camion à moteur électrique, et la puissance que doit avoir cette batterie… Déjà pour une voiture l’on n’est plus dans le même dimensionnement, d’une batterie, que pour un vélo électrique…

    Imaginons la quantité de métaux et de matières, nécessaire à la fabrication d’une batterie, sachant que, pour une voiture il faut 160 kg de métaux (graphite, aluminium, nickel) dont aussi plusieurs kg de lithium, de cobalt, de manganèse… (1600 kg pour une batterie de camion 35 tonnes)…

    Et multipliez ces 160 kg et 1600 kg par (rien que pour la France) 40 millions de voitures et 600 000 camions…

    Les gisements, notamment en Afrique pour le cobalt et dans des régions peu étendues en surface en seulement quelques endroits du monde, pour l’exploitation de tous ces métaux… N’ont de toute évidence, pas la capacité nécessaire, pour la production d’un si grand nombre de batteries.

    Rien que pour les batteries, c’est déjà, à terme, un énorme problème…

    Mais il y a encore d’autres problèmes :

    Celui du réseau et du nombre de stations énergétiques avec bornes de rechargement rapide (en par exemple 2h), ou avec échange de batterie, qu’il faut implanter, créer, partout sur le territoire Français (et Européen). Un réseau et des points de distribution qui sont de l’ordre encore aujourd’hui de 4 % de stations équipées…

    Celui du « recyclage » (on se demande comment – à part broyer, fondre les tôles et les moteurs et réusiner – les vieux véhicules retirés du marché), du « recyclage » donc, de tout ces parcs de véhicules qui ne circuleront plus à partir de 2035, voitures, camions, bus, etc. ?

    Que fera-t-on de 40 millions de bagnoles hors service, de 600 000 camions hors service ?

    Celui de la construction du nouveau parc de véhicules (autant sinon plus encore, que les 40 millions de voitures en circulation d’aujourd’hui)

    Celui du coût de fabrication pour ce nouveau parc automobile.

    Tout cela en trente ans ? En l’espace quasiment d’une génération d’humains ? Cela donne le vertige rien que d’y penser !

     

    … Lorsque plus d’un milliard de chinois vivront et consommeront, auront un niveau et un mode de vie égal à celui de l’européen ou de l’américain moyen (actuellement, en 2022, ce n’est le cas que pour 300 millions de chinois)… La Chine, alors, exercera une pression sur l’environnement et sur les ressources de la planète, qui s’ajoutera (en la doublant) à la pression qui existe déjà sur l’environnement et sur les ressources de la planète, de un milliard d’humains américains et européens et pays occidentalisés…

    Et comment la Chine, dans son seul territoire et avec sa seule population dans son territoire, pourra-t-elle supporter le poids énorme de ses activités humaines ?

    Si la Chine nous bouffe, nous les européens, et le monde entier dans la foulée, alors la Chine fera crever la planète – à moins que la planète ne crève avant, avec l’épuisement des ressources, le changement climatique et ses conséquences…

     

  • Polémique, dialogue

    … La polémique aujourd’hui remplace le dialogue entre les interlocuteurs, que ce soit par la parole ou par l’écrit ( dans les réseaux sociaux, les blogs, les discussions en ligne )…

    Les principaux acteurs, de la scène publique, que sont les économistes, les journalistes, des écrivains, des intellectuels, des personnages politiques, lorsqu’ils sont invités sur des plateaux de télévision, dans des émissions en direct ; polémiquent plus qu’ils ne dialoguent, entre eux, et avec ceux et celles qui les interrogent, les interpellent…

    La polémique est aujourd’hui considérée comme étant un langage d’efficacité… Mais l’efficacité l’on voit ce qu’elle donne en réalité : une « friture » permanente…

    Le dialogue ? Il n’y en a presque plus ! Et lorsque qu’il apparaît, il est suspecté.

    Albert Camus, dans les années 1950, observait déjà que la polémique remplaçait le dialogue.

    Mais alors, et cela jusqu’à la fin du 20ème siècle, la discussion entre les interlocuteurs s’articulait – du moins en partie – sur des repères d’idées, sur des langages spécifiques, sur des liens de personnes… Et en ce sens, la polémique pouvait être un langage sinon d’efficacité mais au moins de lisibilité relative…

    Dans le monde d’aujourd’hui, la lisibilité n’apparaît plus, et ce sont l’effet et l’affect, que la polémique produit…

    Et de surcroît, l’effet et l’affect sont aussi devenus des « produits marchandisés »…

     

     

  • "En gros" ...

    … En gros, pour simplifier, schématiser en quelque sorte ; les « gauche de longue date » qui votent pour La Panthère (Marine Le Pen) et pour le RN, ce sont ceux qui ont la trouille des voyous et des islamistes…

    En effet la « gauche mélenchonienne » et la « gauche très à gauche NPA, Lutte Ouvrière et autres… Et jusqu’aux « pseudo anarchistes » (notez les guillemets)… Ne sont pas assez sévères, assez durs, ou trop conciliants avec les voyous et les islamistes… C’est pour ça que cette gauche là n’arrivera jamais au Pouvoir…

    Soit dit en passant la « droite classique », les socialistes à la Hidalgo, et même le LREM d’Emmanuel Macron (ou son « Ensemble »)… Ne font guère trop « si mieux que ça » question anti islamisme et anti voyoucratie…

    Moi ce que je veux, ce que j’appelle de tous mes vœux (et qui n’existe hélas pas encore) c’est une Gauche anti islam radical, anti voyous, et anti lobbies anti dominants prédateurs, anti actionnaires (soit dit en passant les « gauche » qui votent pour la Panthère, oublient tous que la Panthère elle est pour les lobbies, pour les dominants, pour les gros riches, et que sous couvert du « bien pour tous », de la « volonté du Peuple » et de la « véritable démocratie », elle endort en faisant croire qu’elle ne « graissera pas la patte » aux gros riches !

    Et quand je dis « une gauche anti islam radical » je dis – par extension - « une gauche anti religions, anti obscurantisme, et qui met en avant de la scène, outre bien sûr la justice sociale, des salaires corrects, la démocratie et tout le tremblement ; la Culture, la connaissance scientifique, la Littérature, la liberté d’expression axée sur la responsabilité autant collective qu’individuelle »…

    Qu’on se le dise !

     

  • Le "chaînon manquant", dans les "anti-isme"

    … L’antisémitisme actuel en France dont on sent la présence, alimenté qu’il est par des « gauchisants » mettant inévitablement en avant Israël qui persécute, opprime, agresse les palestiniens, dont (les colons Israéliens ) s’approprient les territoires… Mais… Pas seulement car il n’y a pas « que des gauchisants »… Me hérisse, me met en colère…

    Bon, oui, c’est vrai, les colons qui s’installent et dominent, et exploitent, ça me fait gerber, aussi…

    Et, cette bienveillance à l’égard des musulmans, des femmes voilées dans l’espace public, prônée par les gauchisants (du moins une partie d’entre eux, plus quelques autres d’une « gauche de Grand Soir ») me gonfle…

    Bon je ne « prêche » pas un anti islamisme de même niveau de violence que l’antisémitisme, mais je déplore, oui, cette « trop grande bienveillance » de la Gauche NUPES, à l’égard des musulmans dont ils disent (les NUPES) qu’ils sont ciblés, stigmatisés et qu’il faut arrêter la « haine des musulmans »…

    Quelle haine véritablement ? (« Ils » - les NUPES – en font un fromage de cette affaire là… Soit dit en passant – rire – est-ce que ça existe des fromages qui sentent le trou du cul des cochons?)…

    Les deux tiers des musulmans « paisibles » donc loin d’être des fanatisés du Djihad, sont néanmoins « assez silencieux » (sauf quelques chefs religieux courageux en phase avec la République Française et le faisant savoir à leurs risques et périls) et font sortir leurs femmes hors de chez eux voilées… Et puis, la cohabitation au quotidien avec des musulmans pratiquants, c’est tout de même difficile il faut le reconnaître…

    Quoi qu’il en soit, antisémitisme ou anti islamisme… Ce qui manque vraiment comme « anti-isme » dans le contexte social actuel depuis le début de la guerre en Ukraine… C’est de l’anti orthodoxisme russe !

    Non, mais vous les avez vus, ces hauts dignitaires de l’église russe orthodoxe, avec leurs képis à la con hauts comme des pendules couverts de pierreries et de diamants et d’or, vêtus comme ils sont, de chasubles rutilantes, empanachés… Ces guignols de merde, tous à encenser, à bénir le Poutinisme, l’armée russe et ses chars et ses bombes ! Ça c’est révoltant, abject, ne mérite aucun respect, rien que de l’insolence, et d’être rejeté en bloc, haï !

    Merde, foutez la paix aux Juifs, mais sus aux orthodoxes pro Poutine !

     

     

  • Pentecôte

    … Pentecôte ça me fait penser à une double montée assez rude, avec une pente et une côte…

    Le lundi de Pentecôte qui avant 2005, était un jour férié chômé au même titre que le lundi de Pâques, me fait penser au premier ministre UMP du gouvernement de Jacques Chirac, Jean Pierre Raffarin, qui avait préconisé et fait instaurer, le lundi de Pentecôte, un jour non chômé, dont le salaire de ce jour là devait être reversé aux « vieux des maisons de retraite »…

    Pentecôte ça me fait aussi penser à un Monsieur Pentecôte d’Herpelmont dans les Vosges, alors âgé à l’époque d’environ 65 ans je crois, qui, du temps où j’étais conseiller financier clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges, dans les années 1996/1998, me laissait espérer qu’il allait faire un « gros placement » à la poste, de plus de cent mille francs, et qu’il allait peut-être quitter le Crédit Mutuel… Dont il demeurait, cependant, un fidèle et assidu client indéfectible bien qu’il eût à la Poste un livret A « au plafond » (de cent mille francs) et un Codevi « au plafond » également…

    Ce monsieur Pentecôte d’Herpelmont dans les Vosges, il « avait une patte raide » qui le handicapait lourdement dans ses déplacements, et il me « tenait longuement la jambe » lors de chaque entretien (à domicile) que j’avais avec lui, demandant renseignement et précision sur renseignement et précision à n’en plus finir, de telle sorte que chez lui, en face de lui, je demeurais « le bec dans l’eau » durant des 2 ou 3 heures, repartant sans la moindre promesse de placement et encore moins de signature… Nous étions, à cette époque à la Poste en « campagne Harpon » (Harpon I, Harpon II, III, IV…) et il me fallait atteindre en conséquence « quelques objectifs et surtout résultats significatifs »…

    Ce monsieur Pentecôte était aussi le voisin « pointilleux » et « peu conciliant » d’une dame de 50 ans élevant des lapins qu’elle vendait le mercredi au marché de Bruyères. Il avait fait un procès à cette dame, parce qu’il trouvait que les clapiers sentaient mauvais, attiraient trop de mouches, avait gagné ce procès qui obligea cette dame à cesser son activité…

    Résultat, la dame fit une longue grève de la faim devant chez elle, au bord de la route, couchée sur un lit, au vu et au su de tout le monde de passage ; le journal L’Est Républicain avait fait un article au sujet de cette affaire, et finalement la dame a pu reprendre son activité qui était son seul moyen d’existence pour gagner sa vie…

    J’ai quitté la Poste de Bruyères en janvier 1999 ; nous sommes en 2022, ce monsieur Pentecôte doit être mort, « paix à son âme » (je n’ai jamais su si son autre patte s’était raidie autant que la première, et je peux bien aujourd’hui raconter cette anecdote, je ne pense pas risquer un procès pour irrespect de ce monsieur)… RIRE…

     

     

  • La transition écologique

    … Les gouvernants, les partis et mouvements, avec tous les acteurs que nous sommes chacun, de la vie sociale au quotidien ; voudraient rendre compatible la transition écologique jugée nécessaire, avec le mode de vie « à l’occidentale » qui est le nôtre depuis la 2ème moitié du 20ème siècle…

    C’est à dire adapter notre mode de vie consumériste à la nécessité de la transition écologique ; adapter notre développement économique, la croissance de notre population sur la Terre, et nos activités collectives et individuelles, à la transition écologique.

    Une gageure que tout cela !

    Et ce sont des « têtes pensantes », des intellectuels, des personnalités du monde politique, des économistes et jusqu’à des scientifiques, qui tiennent, catastrophe après catastrophe, réalité après réalité, un même discours articulé sur la compatibilité de la transition écologique avec un mode de vie et de consommation qu’il faut sauvegarder…

    La véritable transition écologique n’est pas du tout compatible avec notre mode de vie au quotidien, avec nos activités dans tous les domaines (sauf peut-être dans les domaines de l’art et de la littérature ainsi que dans les domaines de la connaissance scientifique)…

    La véritable transition écologique nous impose des choix difficiles et radicaux en ce qui concerne nos habitudes de consommation, de déplacements, cela même dans un mode de vie totalement différent n’ayant rien à voir avec ce que fut ce mode de vie dans le passé ni dans celui imaginé ou pressenti dans le futur…

    La transition écologique n’est pas compatible avec l’accroissement actuel de la population mondiale sur notre planète.

    Il faudrait que durant un temps nécessaire, le nombre de décès soit supérieur à celui des naissances, et que diminuent les activités humaines notamment celles que notre planète ne peut plus supporter.

    Afrique et régions du monde à fort accroissement de naissances, cessez de faire encore des bébés en pagaille !

    La transition écologique vue sous l’angle aussi large ouvert qu’orienté, des discours et des projets en perpétuelle gestation, est « à mille lieues » du pauvre bougre qui vit avec 1000 euros par mois et qui roule dans une bagnole pourrie…

     

  • C'était le temps ...

    … C’était le temps d’hier, de hier qui devait durer tel un jour sans matin et sans soir et sans lendemain…

    C’est devenu un temps d’aujourd’hui, un temps de rien où tout ce qui fut et qui marqua, a disparu…

    « Il » commit « en ce temps là », d’hier, des publications d’ouvrages qui ne le portèrent point aux nues…

    Et pour cause…

    « Cherchez l’erreur » - la cause…

    Elle vient de lui, l’erreur, de lui seul et non pas de ces autres qu’à l’époque il fustigea de ses imprécations…

    Et ce ne furent guère deux ou trois parutions de ses « articles » dans le Grand Journal de la région, qui interpelèrent et furent remarquées, par entre autres personnes de Sainte Tarte des Oies , « Mesdames l’une la bouchère et l’autre la chausseuse »… Qui « rectifièrent l’erreur » …

    L’erreur s’étant faite boulet qu’il traînera à son pied jusqu’à la fin de ses jours…

    De surcroît, pour qui connaît bien son « mauvais côté » tout de colère brutale fait, et de surprenantes, désolantes, inconoclastantes réactions à chaud sur des questions sensibles et divisantes, eh bien pour la « postérité locale » sinon la « postérité tout court », « c’est rapé » !

    En conséquence dans ce « temps de rien » ( de plus rien) devenu, « il » ne fait et ne dit plus rien du tout…

    C’est sûr « on va pas aller le chercher » !

    Dans le « temps d’hier », le temps de ces murs le long des allées de passage, de ces murs qui avaient des oreilles et répercutaient des échos ; « il » y était, sur ces murs, « il » y était, inévitable, assidu, « inspiré »… Et – il faut le dire : répétitif…

    Mais… Avec le temps (ce temps qui passe, de Léo Ferré), le temps qui dissout, le temps qui dilue, le temps qui gomme, le temps tout autre qui se fait (de plus grand’ chose celui là)… Les murs, ils se sont défaits, ils ont disparu ainsi que leurs tagueurs…

    Un « temps de rien » devenu…

    Enfin, de rien… De « patates/salades/politicaille/potins du jour et du coin » à vrai dire…

     

     

  • Tout ce qui est exprimé, ou ne l'est pas ...

    … Tout ce qui est exprimé, par la voix, par l’écrit ou de quelque manière que ce soit, peut être investi, ou découvert…

    Les nouvelles technologies de la communication avec l’internet, les algorithmes, les centres de données de stockage, les moteurs de recherche… N’ont pas établi de situation nouvelle par rapport à ce qui a toujours existé, en matière d’investigation et de recherche…

    La différence entre de nos jours et jadis, réside dans la rapidité du mouvement d’investigation et de recherche ainsi que dans une accessibilité plus opérante et plus aisée , aux données enregistrées…

    En revanche, tout ce qui n’est pas exprimé ni par la voix ni par l’écrit ni de quelque manière que ce soit, ne peut être investi, ne peut être découvert… Et là non plus, les nouvelles technologies de la communication avec tous leurs appareils sans cesse plus performants, n’établissent et n’établiront jamais de situation nouvelle par rapport à ce qu’il a toujours été possible de ne point exprimer…

    Exprimer implique l’acceptation du risque qu’il y a, d’investissement ou de découverte de ce que l’on dit et écrit ou communique de quelque manière que ce soit…

    L’acceptation du risque, et aussi l’acceptation de la confrontation, de la réponse, de la réaction ; et encore l’acceptation des conséquences de ce que l’on exprime, de la portée de ce que l’on exprime lorsque cette portée n’est pas celle attendue ou espérée…

     

    … Mais il y a aussi la possibilité de travestir, de déguiser, d’habiller, de donner une forme représentative, imagée, à ce que l’on exprime, notamment et surtout par l’écriture et par le dessin… Et qui peut, en quelque sorte, « bluffer » - si l’on peut dire – les détecteurs, les algorithmes, les logiciels, dont tout le fonctionnement et toute l’intelligence artificielle se construisent sur la base d’ « éléments briques » précis et répertoriés…

    De même, jadis, lorsque toutes ces nouvelles technologies investigatrices n’existaient pas, les détecteurs « à visage humain » et au service des dominants et des puissants, pouvaient être « bluffés », par la possibilité qu’il y avait à travestir, à habiller, à donner une forme représentative, imagée, à ce que l’on exprimait alors…

    Ainsi la possibilité de travestir réduit-elle le risque de l’investissement, le risque des conséquences fâcheuses – de ce que l’on exprime dans une formulation imagée – et en même temps, modifie en la nuançant, la portée de ce que l’on exprime…

     

     

  • Le prix des carburants

    … Le prix « normal/normal » de l’essence, tous carburants confondus, en moyenne, donc hors toutes crises et toutes conjonctures le rendant, ce prix, volatil notamment à la hausse ; est d’environ, si l’on prend « tout en compte » (tout ce qui fait son prix « normal/normal ») … 1 euro à 1 euro 20 le litre…

    Dans le contexte de la guerre en Ukraine et des conséquences relatives aux produits énergétiques, donc du pétrole en l’occurrence ; le prix moyen de l’essence tous carburants confondus, devrait, selon la vraie réalité conjoncturelle, être compris entre 1,50 et 1,60 euro…

    Nous observons que partout, en France, en Europe et dans la plupart des pays où circulent de nombreux véhicules sur les routes et autoroutes, l’essence coûte actuellement 2,10-2,20 euro le litre, soit entre 0,50 et 0,70 centimes d’euro de plus que « justifié »…

    « Cherchez l’erreur » ! …

     

    Cela dit, dans les secteurs de l’alimentation, des biens de consommation, des services, des équipements, du logement… Il y a aussi, un prix « normal/normal » hors toutes crises et toutes conjonctures… Qui, dans un contexte économique et de marché défavorable – en l’occurrence la guerre en Ukraine plus quelques aléas climatiques, est naturellement et forcément au dessus de « normal/normal »…

    Nous observons que partout, en France, en Europe et dans le monde entier, dans tous ces secteurs de l’alimentation, des biens de consommation, des services, des équipements… Nous sommes très au dessus de « au dessus du normal/normal » ! … Et que les promotions annoncées par les grandes enseignes commerciales notamment pour les produits alimentaires, ne changent pas grand-chose à la tendance générale, haussière…

    Là aussi, « cherchez l’erreur » ! …

     

     

  • Villes élues capitales européennes de la culture

    … Jack Lang ancien ministre socialiste de la culture, soutient la candidature de Saint Denis (93), capitale Européenne de la Culture…

    Je suis totalement et absolument contre !

    Marseille en 2013, une ville de mafias, avait été élue capitale européenne de la Culture…

    De… QUELLE CULTURE parle – t – on d’aujourd’hui à vrai dire, à « tristement dire » ?

    Une « Culture » qui se revendique, selon les « Grands Intellectuels » en vogue, médiatisés, invités sur les plateaux de télévision et tous écrivant des bouquins ;  multi ethnique, diversifiée, plurielle, représentative de notre époque (premier quart du 21 ème siècle et en même temps futuriste, novatrice), une « culture » de mangas, de tags, de langages spontanés , de musiques évoquant un battement arythmique de cœur de pieuvre, de scènes atypiques, de peinture éclatée, de rap, de toutes sortes de créations censées « faire sens », d’innombrables « courants artistiques » en manifestations festives de rue, de places publiques, de foires et de marchés… Une « culture » dissonante, cacophonique, dérégulée, « socialo – gauchisante » voire sur fond d’anarchisme (ou plutôt de « pseudo anarchisme »), une culture qui  rassemble des gens qui n’ont en fait aucun contact réel entre eux, ne se regardent même pas…

     

     

  • "Saint Denis ce n'est pas la France" dit Patrick Jardin

    … Dans l’émission d’André Berkoff sur Sud Radio ce jeudi 2 juin, entre midi et 14h, Patrick Jardin, candidat du Parti Reconquête, était l’un des deux invités dans cette émission d’André Berkoff…

    Patrick Jardin, interrogé sur ce qui s’est passé au Stade de France le 28 mai, disait : « Saint Denis ce n’est pas la France » …

    Juste une « remarque » au sujet de cette réponse « Saint Denis ce n’est pas la France » :

    Lorsque l’on regarde une carte de la France, avec les régions et les départements, les villes… L’on s’aperçoit que Saint Denis près de Paris, et que le département de la Seine Saint Denis, sont bien situés, oui, en France…

    Donc si l’on voulait « donner du sens » à cette réponse « Saint Denis ce n’est pas la France », il faudrait alors présenter (c’est sans doute ce qu’a fait Patrick Jardin) une « lecture sociale à faire » de la société du lieu nommé, en l’occurrence le territoire de la commune de Saint Denis…

    N’adhérant ou n’étant sympathisant – loin s’en faut – en aucune façon au Parti Reconquête d’Éric Zemmour, ni au Rassemblement National et à Marine Le Pen ; et n’étant d’autre part que très peu enclin à adhérer à des « théories complotistes »… Il faut tout de même « voir la réalité en face » telle qu’elle est en 2022 (en fait telle qu’elle a évolué « dans le mauvais sens » depuis le début du 21ème siècle non seulement en France, mais aussi dans les autres pays européens et dans le monde).

    La réalité, donc, au quotidien, jour et nuit, à Saint Denis 93, dans certains quartiers et périphéries de grandes villes telles que Lille, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Marseille, Bordeaux, Toulouse… (Et il en est de même dans les grandes villes européennes Bruxelles, Hambourg, Amsterdam, Rome, Naples, Berlin, Londres…), la réalité c’est que, question violence et insécurité, à Saint Denis 93 ou à Marseille, la situation est équivalente à ce que l’on voit à Johannesburg, à Mexico ou à Rio de Janeiro…

    Et même dans nos villes moyennes et gros bourgs, en France aujourd’hui, se sent - on en sécurité lorsque l’on sort d’une séance de cinéma à 23h 30 pour se rendre jusqu’à sa voiture garée à 500 mètres ?

    Est-ce qu’une jeune femme, serveuse dans un restaurant à Saint Denis ou à Marseille, qui finit son service à 23h, envisage pour rentrer chez elle d’utiliser un transport public ?

    Est-ce qu’un touriste américain ayant son smartphone dans une poche de pantalon, un petit sac en cuir en bandoulière, après avoir assisté à une représentation culturelle, à Lille, Lyon ou Grenoble, envisage à 23h de se rendre à pied à son hôtel situé à moins d’un kilomètre ?

     

  • Le blé Ukrainien

    … Les pays qui dépendent le plus du blé Ukrainien sont :

    La Tunisie, la Mauritanie, la Libye, l’Égypte, le Yémen, le Congo, le Botswana, le Liban, Israël, la Géorgie et l’Azerbaïdjan.

    Puis « un peu moins » si l’on peut dire – mais dans une mesure importante tout de même :

    L’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Éthiopie, la Guinée, le Maroc, la Grèce, l’Irak, la Syrie, la Malaisie et la Corée du Nord.

    La population de l’ensemble de tous ces pays est de 603,5 millions d’habitants…

    Les États Unis d’Amérique – par la voix de son président Joe Biden et de son entourage – brandissent le « spectre de la famine » dans le monde, du fait de l’arrêt des exportations de blé Ukrainien depuis le début de la guerre (blocus total de toute une zone de la mer Noire au large d’Odessa, avec mines sous marines et des navires de guerre stationnés)…

    Ce « spectre d’une famine mondiale » agité afin que le monde (la plus grande partie possible du monde) se ligue contre la Russie responsable de cet « état des choses » (pénurie alimentaire)…

    De son côté la Russie Poutinienne agite aussi ce même « spectre de la famine », arguant du fait que ce sont les occidentaux (USA, Union Européenne et Ukraine) qui sont responsables de cet « état des choses », et cela afin que les pays dépendants du blé Ukrainien, se liguent contre le « bloc occidental » USA -Union Européenne…

    Qu’en est-il vraiment, de ce « spectre de la famine » ?

    603,5 millions d’humains, c’est à peine plus qu’un demi milliard de ces mêmes humains – qui sont sur cette planète, aujourd’hui 8 milliards en tout…

    Soit 1/16ème de la population mondiale réellement menacée par la famine, du moins et pour l’essentiel en ce qui concerne entre 80 et 90 % de ces 603,5 millions d’humains…

    Très cyniquement on a envie de dire « y’a pas de quoi fouetter un chat » (ce qui sous entendu voudrait dire que les USA de Joe Biden ne sont pas prêts comme « ils » le laissent entendre, à engager une force militaire considérable en mer Noire, pour faire sauter le blocus russe… Pour « sauver » 1/16ème de la population mondiale menacée de famine…

    Tout aussi cyniquement, la Russie de Poutine « n’en a rien à foutre » de ce 1/16ème de la population mondiale (soit dit en passant l’Ogre du Kremlin et ses proches et états majors, ont un mépris profond et une déconsidération manifeste de cent millions de russes qui vivent pour la plupart dans la misère – dans les villes et dans les campagnes jusqu’au fin fond de la Sibérie)…

    Les autorités Ukrainiennes avancent la possibilité de faire sortir par voie terrestre jusqu’à 50 % du blé stocké (avec des convois de camions, et des trains)… Ce qui est irréalisable et de toute manière reviendrait trop cher en logistique, transport, acheminement etc. …

    Et à quel prix – forcément très élevé – en supposant que 50 % du blé Ukrainien pouvait être exporté ; les pays dépendants Africains et du Moyen Orient, pourraient ils acheter ce blé ?

    Il devient assez clair que « dans cette affaire » de guerre en Ukraine, sur fond de grande peur nucléaire, de grande peur d’une conflagration mondiale, de peur de pénurie alimentaire, de déstabilisation des marchés, d’augmentation des prix de denrées alimentaires et de biens de consommation, de services, de produits énergétiques ; en gros sur fond de « catastrophisme planétaire » agité en épouvantail… Les gagnants dans « cette affaire là » sont plus que jamais et dans des proportions encore plus démesurées, les grands lobbies de l’armement, des énergies, de l’agro alimentaire, des industries, de la pharmacie, des matières premières, de toutes les ressources de la planète entre les mains des dominants…

    Cela avait déjà commencé, cette domination et ces profits croissants, dès la fin du siècle dernier, avec la mondialisation économique et le libéralisme dérégulé, et cela fut accentué avec la crise du covid qui a affecté toute la planète en 2020 et en 2021, et cela est encore plus présent et renforcé avec la guerre en Ukraine…

    Bien sûr on dit tous – ou à peu près ceci : « qu’est-ce qu’on va en baver avec l’inflation, le pouvoir d’achat qui diminue, les pénuries à venir, l’insécurité et la précarité ambiantes, les conséquences de la guerre en Ukraine, etc. ... » … Sûr, oui, sûr… Mais ce qui est sûr aussi (mais dont on parle moins) c’est que ce sont encore et toujours les mêmes qui s’enrichissent et dominent, et exploitent à leur profit les conjonctures (même les plus défavorables)…