Articles de yugcib

  • Vers une nouvelle perspective, élargie, de la généalogie ?

    … La généalogie par le lien de famille, par la recherche de ses ancêtres en commençant par son père et sa mère et ensuite par les parents de son père et les parents de sa mère et ainsi de suite, par la consultation des actes civils numérisés des centres d’archives départementales ( actes numérisés depuis 1793, et même en certaines régions ou villes, avant 1793 sur des actes numérisés de registres paroissiaux)… La généalogie donc, par le lien de famille, “par les temps qui courent” avec les “familles recomposées”, les divorces, les remariages, les concubinages, les “liaisons” de courte durée, les éclatements et dispersions des familles, les enfants de père ou de mère inconnu ; adoptés par des couples homosexuels, donc de différentes origines indéterminées, par PMA voire par GPA… La généalogie va devenir (devient déjà) depuis une vingtaine d’années et plus, pour celui qui s’y hasarde ou entreprend de la réaliser, une entreprise difficile, quasi impossible…

    À peine déroulé, un peu tiré, le fil de la bobine est déjà coupé…

    Pour “pallier” à l’inexistence ou au défaut du lien réel de famille (lien par le sang, par l’hérédité, par les gènes, les chromosomes), si l’on veut, si l’on envisage de réaliser une généalogie qui “ressemble à une généalogie”, il va falloir désormais “inventer ou se créer d’autres liens”, en somme “des liens affectifs” et de rattachement à un arbre généalogique existant…

    Pour les arbres généalogiques par lien familial et de sang, cela tout le monde peut le constater, lors de la naissance d’un enfant issu d’une union de mariage – ou de concubinage – ce sont deux familles, deux arbres qui se joignent : celui du père de l’enfant et celui de la mère de l’enfant, ces deux arbres ayant été étrangers l’un de l’autre auparavant…

    Alors, en vertu de ce rapprochement entre deux arbres, pourquoi par exemple un enfant adopté qui a donc ses ancêtres du côté de sa mère et du côté de son père (le géniteur) ne pourrait-il pas rattacher à sa généalogie naturelle – que d’ailleurs souvent il est incapable de faire par défaut de renseignement – l’arbre de son père adoptif (ou de sa mère adoptive) ? … Ce qui, à l’avenir, “offre” si l’on peut dire, une nouvelle perspective, élargie, à la généalogie…

    Si l’on réfléchit bien, n’avons nous pas, les “Sapiens”, depuis près de 200 000 ans, une “assise génétique” commune, autrement dit “nous sommes pour une partie commune de même famille, aussi nombreux que l’on soit (aujourd’hui 7,8 milliards d’humains)”…

     

     

  • COP 26, "tu m'en diras tant" !

    … Pour la “COP 26” de Glasgow fin octobre début novembre 2021, “ça la fout mal” de voir arriver des chefs d’état n’ayant que moins de 1000 km à parcourir, en avion au lieu de train… Et “ça la fout encore plus mal” de voir arriver d’éminentes personnalités – très riches – en Jets privés…

    Quelle hypocrisie, quel non sens, quelle aberration ! Sans compter tout ce qui, durant les jours de la “Grande réunion”, en matière d’hébergements de luxe, de bouffe gastronomique, d’intendance, d’organisation, de personnel employé, de matériels et d’équipements utilisés… Est déployé, contribuant à “booster” cette “empreinte carbone” dont il est tant fait état !

     

     

  • Ouverture difficile de barquette et de pot

    Opercule

    … Il faut assurément une certaine habileté, ou dextérité, de la main, des doigts, afin de parvenir à ôter l’opercule ( le film plastique ou en aluminium ) fermant une barquette de produit alimentaire ou un pot de yaourt ou une boîte de conserve ; cet opercule se trouvant d’ailleurs sous le couvercle de la barquette, du pot, de la boîte de conserve…

    Pour les personnes âgées, aux doigts gourds, déformés, ainsi que pour les gens pressés et souvent peu “familiarisés” avec ce type de fermeture, c’est rageant !

    C’est là que l’on reconnaît celui ou celle qui, habile et “au courant de tout/qui sait tout faire” – et “en fait état” avec ostentation, ne manque pas de prendre “un petit air de condescendance” à l’égard du, de la malhabile dont il se moque, dont il fustige l’impatience, le “manque d’intelligence à comprendre le principe”…

    Il “ne fait pas bon”, dans la société actuelle, en toutes choses, tous modes opératoires, d’être “peu familiarisé” ou “pas bien au courant”, surtout lorsqu’autour de soi, sont présents et en action, des gens aussi conscients que forts de leur aisance, de leurs certitudes confortables, de leur savoir -faire”, de leur habileté à tout manier, à tout comprendre “du premier coup”…

    Le pire, je crois, avec “tout par internet”, c’est pour les gens – et pas forcément des “vieux” – peu familiarisés ou incapables par ignorance, de procéder désormais (de tout faire) par internet…

    Il “ne fait pas bon” non plus, d’être handicapé – physiquement ou mentalement – quoique tant ait été fait pour les handicapés… Assurément il y a encore “beaucoup de travail à réaliser” en matière de relation humaine, de considération, de compréhension, d’accueil, de générosité et de bonté, d’approche, de reconnaissance de ce qu’est cet autre que soi dans son “intériorité” et dans son intimité… À vrai dire, le “travail” est encore “considérable” !

     

     

  • Les Droits, le Droit

    … Les Droits – humains et autres – y compris les droits fondamentaux, n’ont de sens et de portée, que dans une société “relativement évoluée”…

    C’est avec regret que je dis – mais je le dis - : “dans l’état de médiocrité et de la déliquescence de la société actuelle dans le monde, les Droits, inscrits dans les constitutions républicaines et démocratiques de la plupart des états dont les gouvernements s’appuient sur ces constitutions, perdent leur sens, ont une toute autre portée que celle qu’ils devraient avoir… À vrai dire ils sont, les Droits, surdimensionnés ou galvaudés, ce qui contribue à la destruction par à-coups, par séismes, par crises, de la société”…

    On ne plaisante pas, on ne complait pas, on n’arrange pas, on ne fait pas n’importe quoi avec les Droits…

    À titre de comparaison si l’on veut, du premier quart du 21 ème siècle de la civilisation judéo islamo chrétienne occidentalisée consumérisée, avec l’époque, la société, du règne de Philippe Le Bel du royaume de France de 1268 à 1314, ou encore avec l’époque des Mérovingiens du Haut Moyen Age, l’on peut dire que ces deux dernières époques, de Philippe Le Bel et des Mérovingiens, ne sont guère très différentes, en l’état de la société, que notre époque actuelle… Il y a juste, de nos jours, les gibets, le supplice de la roue, les écartèlements, les bûchers, en moins… Mais l’inquisition (ou ce qui lui ressemble) en commun à plusieurs époques de notre histoire (dont la nôtre)…

    Les Droits, ceux qui existaient jadis, et qui ont été, quand ils existaient, ceux des époques antérieures à notre époque, ont toujours été “en rapport” si l’on veut, avec l’état de la société dans ces différentes époques. On peut les juger aujourd’hui en fonction de nos “valeurs”, ces droits qui ont existé et ont été inscrits sur parchemin en des sortes de chartes, “primitifs”, “assez grossiers”, “à l’état d’ébauche”… Mais ils ont été en rapport avec l’état de la société de l’époque…

    Il n’en est plus de même, des Droits aujourd’hui, en ce sens que, dans l’état de médiocrité et de déliquescence de la société à la fin de ce premier quart de 21 ème siècle, les Droits ne sont plus en rapport avec l’état de la société, mais surdimensionnés, ou galvaudés, ou pervertis, et, le plus souvent, de pure façade… Avec ce qu’il conviendrait d’appeler une “icônisation” du statut d’être humain” au point d’en arriver à considérer un extrémiste terroriste fondamentaliste religieux assassin décapiteur, ou un pédophile étrangleur violeur comme un être humain…

    Que le “statut d’être humain” soit reconnu, certes… Mais tout de même pas “icônisé” !

    Ce sont les décideurs, les penseurs de la société et de la civilisation, les intellectuels progressistes démissionnaires, complaisants, silencieux en face de l’inacceptable, qui ont encouragé et entretenu les aspirations individualistes et consuméristes des gens, ainsi que les revendications des minorités agressives, et qui ont donc contribué à un surdimensionnement des Droits…

     

  • L'auto critique, un exercice difficile

    … C’est avec circonspection, que, quasiment toujours, mon regard se porte sur des personnes censées être “de pensée et de réflexion” – et l’étant pour certaines d’entre elles, vraiment – qui “se remettent en cause”, se dévalorisent, font part publiquement de leurs défauts, dans un élan de “mea culpa”, d’autocritique… Tout en mettant – soit dit en passant – “en valeur” ce “meilleur d’eux mêmes” qu’ils ont en eux – et qui, il faut le dire – ne rend pas les autres autour d’eux meilleurs, ni eux-mêmes d’ailleurs…

    Sont-ils sincères ? N’y a-t-il pas, ne faut-il pas y voir, dans cette inclination à “se remettre en cause”, quelque supercherie, quelque effet de mise en scène ? …

    C’est vrai que cela peut paraître “convaincant”, juste, crédible, et, somme toute “assez valorisant”, de s’autocritiquer, de “contester”, de surcroît avec une petite touche d’humour et de dérision, son propre “système” – tout comme d’ailleurs l’on conteste “Le Système”…

    La conscience de ses forces tout comme celle de ses faiblesses, fait les orgueilleux, de faux humbles, des imposteurs, si elle s’expose, se montre, s’exporte, se “tartine”, bien en vue… Ce n’est que lorsque cette conscience se nuance et s’analyse, qu’elle se fait discrète sans cependant être imperceptible aux autres, qu’elle peut alors faire de nous, ce que nous sommes vraiment, authentiquement…

    L’autocritique est un exercice difficile, sans doute plus difficile que la critique de l’autre, des autres…

     

     

  • Ce bébé qui va bientôt naître

    … M’étant rendu, ce mardi 2 novembre, dans un magasin d’alimentation bio afin d’acheter du pain, je me suis trouvé à proximité d’une dame d’environ 35 ans, enceinte, visiblement proche du terme de sa grossesse…

    Un enfant qui va donc vraisemblablement naître à la fin de l’année 2021, peut-être bien avant la Noël…

    Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce que sera la vie de cet enfant né en 2021, qui va traverser tout ce qui reste du 21 ème siècle, âgé de 29 ans en 2050, alors entrant dans la “vie active” et qui peut-être parviendra à l’âge de cent ans en 2121…

    Avec les prévisions en ce qui concerne le changement climatique, dans ce que sera la France de la seconde moitié du 21ème siècle…

    J’imagine cet enfant devenu adulte, à l’âge de 30 ans en 2051, exerçant telle ou telle profession ou activité, demeurant dans l’un de ces nombreux nouveaux lotissements pavillonnaires s’étendant à perte de vue jusqu’à plus de 20 kilomètres d’un “cœur de ville” (un gros bourg rural)… Nous sommes fin juin 2051, le congé d’été approche…

    À Sainte Tarte de la Midoue (le gros bourg) en région Nouvelle Aquitaine, situé à quelque 60 km du rivage océanique, il fait en ce 30 juin 2051 une température – à l’ombre du catalpa devant la maison de Brayan né le 2 décembre 2021, - de 41 degrés celsius… Il n’a pas plu depuis la mi avril…

    Brayan se demande où il va se rendre durant son congé de trois semaines qui débute le 10 juillet…

    Cela fait déjà cinq ans qu’il a éliminé la “côte d’Azur” où dans les campings c’est tellement la fournaise même la nuit, que très peu de vacanciers se risquent à séjourner en été dans toute la partie Sud Est de la France.

    Soit dit en passant, à Hossegor ou à Capbreton sur la côte landaise, cela ne vaut guère mieux, les campings ne font plus recette…

    Et à Bordeaux, où Brayan s’est rendu l’an dernier chez sa cousine qui habite de l’autre côté de la Garonne à Floirac, la place des Quinconces où se rejoignaient des lignes de tramway, se trouve sous les eaux (environ 30 cm)…

    Peut-être en montagne, finalement, se dit Brayan, dans les Alpes ou dans le Dauphiné ou dans le Morvan.. Mais rien n’est moins sûr, l’an dernier en juillet, dans le Morvan et dans le Dauphiné, trois tornades ont sévi et dévasté plusieurs campings…

    Passons “quelques années”…

    2110… Brayan, âgé de 89 ans, dont le revenu de pension de retraite lui permet à peine de “vivoter”, ne peut compter que sur des bénévoles d’une association locale d’aide et d’assistance aux personnes âgées, pour ses besoins élémentaires au quotidien… Les aides – de jadis, du temps des années 2020 – du Conseil Général et autres organismes - qui palliaient à l’insuffisance des ressources, sont devenues quasi inexistantes après 2050, du fait de l’abandon du secteur public au profit de la privatisation accélérée des maisons de retraite médicalisées, des EHPAD, des hôpitaux et des centres de soins, tous désormais gérés par de grands groupes internationalisés, des lobbies tout puissants et leurs assemblées d’actionnaires…

    À Sainte Tarte de la Midoue, un jour d’août 2112, particulièrement caniculaire, la température ayant atteint 49 degrés Celsius, Brayan fut retrouvé étendu, mort, sous le catalpa dont les feuilles, brûlées par le soleil, jonchaient le sol…

     

     

  • Les cons d'antan, les cons d'aujourd'hui

    Une citation de brassens

    … Des cons il y en a toujours eu…

    Il faut tout de même dire que, pour qui ne se croyant pas con mais en étant peut-être un d’une certaine façon, le con c’est toujours l’autre : celui qui ne voit pas pareil, voire celui qui est différent et qui , du fait de sa différence, gêne…

    Il faut dire aussi que chacun a sa définition du con… Et que pour rien au monde, un con effectif se voit lui-même en tant que con… À moins qu’il ne reconnaisse de lui même qu’il est con mais alors est-il vraiment sincère en le reconnaissant et n’y a-t-il pas quelque imposture à le reconnaître ?…

    Cela dit, des “vrais cons” -tout le monde sera d’accord là dessus sauf bien sûr les vrais cons – il y en a… Et nous sommes nombreux à nous trouver d’accord sur une définition du “vrai con”…

    Combien de cons autour de nous ? Aujourd’hui plus qu’avant ? Si oui, cela ne peut-être dû qu’à l’augmentation de la population… D’ailleurs, avec davantage de monde sur Terre, forcément, s’il y a plus de cons, il y a aussi plus de “pas cons”…

    Si l’on se sentait incité à la mansuétude, à une compréhension du monde (notamment en se posant la question “pourquoi les cons”) – sans pour autant avoir de la complaisance à l’égard de certains comportements – l’on pourrait dire des cons et même des “vrais cons”, qu’ils sont le produit de la civilisation, de la société et des systèmes… Mais bon, de là à dire “que ce n’est pas de leur faute s’ils sont cons…” On ne peut aller jusque là !

    Georges Brassens étant mort le 29 octobre 1981, lors de l’entretien qu’il eut avec Louis Nucéra, les cons n’avaient pas encore à leur disposition les réseaux sociaux, les blogs, et internet en tant que moyens d’expression…

    Ni non plus, il faut le dire aussi, les “pas cons”…

     

  • La beauté du monde, gagnera-t-elle sur la noirceur ?

    … Lorsque tu t’entends dire (en fait, en le voyant écrit) que la beauté du monde gagnant sur la noirceur se fera sans toi, et cela à cause de propos que tu as eu, choquants, dérangeants, un jour où tu as comme on dit “un peu pété les plombs” (ce qui arrive à tout le monde)… Ça donne assurément à réfléchir…

    Je ne sais pas, pas du tout, si, vraiment, la beauté du monde parviendra à gagner sur la noirceur… Peut-être… C’est possible…

    Mais je sais que la noirceur qui est la mienne, incluse dans toutes les couleurs de mon tableau , et donc inséparable de la composition du tableau, si elle participe à la noirceur du monde, de ce monde étant un tableau huit milliards de fois plus grand que le seul mien ; il n’en demeure pas moins – et je le dis – que dans la noirceur du tableau du monde tout entier, il y a du noir plus noir que l’encre du plus noir de tous les cosmos…

    Cela dit, un cosmos où il y a beaucoup de noir, bien plus que celui dans lequel se trouve notre galaxie la Voie Lactée, doit être un cosmos en formation et en expansion, n’ayant pas encore assez grandi pour que d’autres couleurs, irisées, éclatantes de leurs rouges, de leurs pourpres, de leur bleus, de leurs oranges feu et de leurs jaunes , y soient aussi présentes que le noir…

     

  • Le multiculturalisme

    … Je hais le multiculturalisme des cultures alternatives, exotiques, du genre petits toutous de cirque empanachés exécutant un numéro d’adresse devant un public ébahi ; cette culture de spectacles et de mise en scène avec effets de lumière de flashs et de spots, cette culture de divertissement pour bobos gochdrouate, cette culture festivolaillère, patchworkiste, consommable médiatisée, des Îles et des pas Îles, des Cités, des marchés nocturnes de stations balnéaires, de ces musiques battements de cœur de pieuvre ; cette culture des extrêmes et des singularités et des sensations fortes, cette culture d’effets de langage et de style, de faconde et de développement personnel, d’habillements et de coiffures très en vogue … Tout cela avec les pluralités et les diversités qui leur sont associées, bardées d’individualismes outranciers, de jeunisme insolent, de voyeurisme, d’émotionnel surdimensionné…

    Ce multiculturalisme là, ainsi défini par ce qui le différencie de la Culture ou des Cultures, ne crée pas de lien, ne rapproche pas les gens, mais au contraire dissout les liens ou les rompt, sépare et isole les gens… De telle sorte que, par exemple, dans des manifestations festives de productions artistiques “alternatives” où les gens viennent “consommer du spectacle”, chacun dans son groupe d’amis, dans son “entre soi” ou en visiteur spectateur passif et isolé, n’a strictement aucun contact avec qui que ce soit des autres personnes aux alentours…

    Alors qu’avec la Culture ne pouvant être confondue avec le multiculturalisme, se crée du lien, du partage, du contact, dans une dimension de relation qui n’est plus celle de spectateurs uniquement ou essentiellement consommateurs…

    Le multiculturalisme, c’est Grand Hôtel du Merdier, avec ses serveurs en livrée, ses suites, ses salons, son bar, ses menus, son wifi illimité, son dancing, son bowling, ses fastes… Et tous les envers de ses décors…

    Le Grand Hôtel du Merdier s’est démocratisé, il propose le menu du jour à 25 euros et des chambres à 90 euros la nuitée…

    Et c’est toute une “grammaire” autant de langage que de comportement, qui “prend la relève” et s’installe…

     

     

  • Halloween

    … Sans adhérer à cette fête de Halloween, de la soirée et de la nuit du 31 octobre au 1 er novembre, je ne suis “pas contre” et ne rejette pas… Comme par exemple le “black friday” de fin novembre ou de début décembre, “black friday” pour lequel je fais un véritable rejet détestation ; ou encore la “fête des grands pères” du premier dimanche d’octobre qui, en aucun cas ne me “fait rêver”…

    D’ailleurs, à propos d’ adhérer à quelque chose, du fait du regard que je porte sur le monde, les événements, l’actualité, les gens… Il se trouve que je n’adhère pas à grand chose au sens de “suivre”, de “faire partie”…

    La fête de Halloween est d’origine irlandaise puis s’est répandue aux États Unis d’Amérique avec l’immigration irlandaise de la seconde moitié du 19 ème siècle jusque dans les années 1930, avant d’apparaître en Europe et donc en France, à partir de la fin des années 1990, pour devenir aujourd’hui une tradition bien ancrée, tout comme les autres fêtes célébrées en famille et entre amis dans l’année…

    Bien sûr il y a cet aspect commercial (consommation de masse), tout à fait évident et auquel non seulement je n’adhère pas mais que je combats à ma manière (par le Verbe ainsi que par quelques comportements qui sont les miens)…

    Bien sûr il y a aussi les sorciers (surtout les sorcières) et les fantômes… Et là je fais un rejet, une détestation (pour moi la sorcellerie et les fantômes c’est de l’obscurantisme)…

    Cependant, et c’est là où je veux en venir, cette fête de Halloween, en tant que fête familiale avec des enfants, en tant qu’occasion de rencontre réunion partage entre familles voisines ayant des enfants d’à peu près même âge petites filles et petits garçons, est une fête qui “resserre” en quelque sorte le lien familial, et, de surcroît, peut créer des liens d’amitié, d’intimité, entre enfants…

    Alors, les citrouilles trouées avec de la lumière à l’intérieur, l’horrible sorcière sur un balai, le masque de vampire, le crâne ou le squelette en partie recouvert d’un voile… Après tout, tout cela n’est que le “décor approprié” à la circonstance… (Pour Pâques on met bien sur les tables et les buffets, des poules et des œufs en chocolat ; pour le carnaval on fait bien des défilés dans les rues, de “gros quinquins”)…

    Il m’est arrivé – je l’avoue et ose l’exprimer – de rêver une ou deux fois, dans une nuit, d’être un petit garçon de 10 ans “un peu romantique sur les bords – et premier de la classe et très bon en rédac” (rire) , invité une soirée de 31 octobre, chez les parents, voisins, d’une petite fille, pour fêter Halloween dans une “atmosphère à nulle autre pareille de gentillesse et de moment heureux… La fin de l’après midi avec le soleil dans les feuillages roux, la nuit qui vient avec les étoiles… Mais bon, j’arrête là le “conte de fées”… Je ne crois guère aux contes de fées, je n’y croyais déjà pas à l’âge de 6 ans… Je n’avais… Qu’un regard… Et dans le “paysage”, les feuilles tombées des arbres étaient des “points d’interrogation”…

     

  • Le lapin à la campagne dans les années 1950

    Tuaille de lapin

    … L’on achetait alors dans quelque ferme ou métairie à proximité de chez soi, dans les campagnes françaises, quand on ne pratiquait pas d’élevage en clapiers, de beaux et plantureux “géants des Flandres” au fond de son jardin … L’on achetait donc des lapins vivants que l’on ramenait à la maison dans un panier en osier fermé par une baguette, sur le porte bagage du vélo (sans dérailleur)…

    Dans les années 1950, il fallait compter, pour un “beau spécimen” 5 francs le kilo ; car chez le boucher, prêt à cuire, le même lapin coutait 15 francs le kilo, ce qui représentait une dépense, pour une famille modeste où souvent, seul le père travaillait en usine ou à la SNCF, percevant un salaire mensuel – au milieu des années 1950 - de 25 000 francs…

    Le lapin, toute une nuit, “jeûnait”, enfermé dans le panier, au “cabanon”, avant d’être “traité” le lendemain matin…

    En général, avant de le saigner en lui sectionnant la carotide, avec un grand couteau bien aiguisé, d’un seul coup ouvrant la gorge d’une oreille à l’autre, on l’assommait d’un coup de bâton sur la nuque, ou avec le poing ou encore avec un marteau.

    En effet, en l’assommant d’abord, l’on évitait, au cas où l’on ne tranchait pas net, de l’entendre pousser un long cri aigü qui “ameutait tout le voisinage”…

    À l’âge du petit garçon que l’on voit à gauche sur la photo, je trouvais “rigolo”, après que Papé eût “tiré le pantalon” et Mamy la “veste”, de voir tomber au sol la tripe toute fumante, une fois le ventre ouvert du même grand couteau… Avec tout le long de la tripe enroulée, tous ces “petits pois” noirs…

    De nos jours, en 2021, l’on imagine mal un petit garçon ou une petite fille de 8/9 ans, ne voyant d’animaux le plus souvent, que dans de beaux livres d’images ou en promenade dans un parc animalier, dont les parents sont des citadins ou habitent en des lotissements de zones péri urbaines… En train de regarder “tuer un lapin à la campagne comme du temps où roulaient des locomotives à vapeur”…

    Aussi, la photo ci jointe ne peut-elle que choquer, effrayer…

    Mais il n’en demeure pas moins que, la tranche de jambon dans son emballage plastifié, ou que les nuggets de poulet en barquette, ou encore que la terrine de lapin ou de canard en petit bocal de verre, de chez Leclerc… Proviennent d’un cochon, d’un poulet, d’un lapin, d’un canard, qui furent bien vivants, élevés et abattus en masse, industriellement…

     

     

  • Désintérêt pour la campagne présidentielle 2022

    … C’est dans un total désintérêt, et une aussi totale démotivation, que je “regarde” (c’est à dire qu’en fait je ne regarde pas) cette campagne présidentielle 2022 qui, sur les télés notamment CNEWS et BFMTV, “bat son plein” avec force émissions de personnalités journalistiques invitées… Et sur fond de “Zemmourisme” à répétition martelage…

    Tout cela me gave !

    Ces débats sont vains et insipides, empreints de parti pris, de clichés, d’incantations, de polémiques épuisantes sans issue, et dans les propos des uns et des autres l’on ne cesse d’entendre “les français pensent que… les français ceci, les français cela”… Comme si ces gens sur les plateaux télé représentaient à eux seuls, chacun d’eux, l’opinion de ces mêmes français dont ils ne font jamais état de la diversité des sensibilités en fonction de la situation de chacun dans sa vie quotidienne, dans la réalité de ce que les gens vivent…

     

  • Les utilisateurs des réseaux sociaux en France

    https://blog.digimind.com/fr/agences/facebook-chiffres-essentiels

     

    … Quarante millions de Français, toutes générations confondues dont de jeunes adolescents et même enfants, utilisent Facebook, soit 61% de la population, en France…

    Comme l’on peut le constater sur ce tableau, Youtube avec 44% et Instagram avec 34%, sont loin derrière Facebook…

    Facebook est donc le “mur” le plus long, le plus “tagué”, bordant le chemin où passent des millions de gens chaque jour, à toute heure, et sur lequel inscrivent ce qui leur vient en tête, chacun de ces français de toutes générations…

    C’est dire de la visibilité du “mur”, de tout ce que l’on y peut voir d’affiché… Mais aussi de l’aléatoire qu’il y a, à ce que telle production d’un tel, d’une telle parmi tant et tant d’autres, soit, elle, cependant, visible… En particulier là où toi, utilisateur quotidien de Facebook, tu demeures, dans une bourgade de 3000 habitants en laquelle 2000 d’entre eux vont et sont sur Facebook…

    Et ce ne sont pas, en nombre, les “J’aime” (ou en anglais les “like”), qui sont forcément “révélateurs” du nombre réel de lecteurs, de telle production d’untel, notamment quand on sait que, sur le “long et immense mur” de Facebook, l’on y poste le plus souvent comme sur une sorte de Twitter où l’on pourrait rédiger un texte d’un peu plus de 140 caractères, personne n’ayant jamais le temps de lire un texte de plus de 15 lignes…

    C’est vrai que “ça va bien plus vite” de cliquer sur “j’aime”, que de déposer un commentaire… Et encore plus vite de ne même pas cliquer sur “j’aime”, et, encore/encore plus vite de “zapper”…

     

  • La nuance dans le propos

    … La nuance dans la pensée, dans la réflexion, dans l’opinion que l’on se fait en toutes choses, dans aussi le jugement que l’on porte sur des comportements humains, sur des visions du monde et de la société que l’on se fait, sur des sujets d’actualités dont en particulier les plus sensibles d’entre eux… La nuance donc, ne doit pas confondue ou associée avec la complaisance, avec ce “oui mais” des intellectuels qui, adhérant à ceci ou à cela, manquent cependant de courage à choisir clairement leur camp, et, par le “oui mais” dans le raisonnement dont ils font état – ou plutôt “étalage” – justifient ainsi l’indéfendable…

    La nuance est “affaire d’intelligence dans la présentation des faits et des comportements tels que l’on les observe dans le réel, tels qu’ils se produisent et dans ce qu’ils impliquent, dans la manière dont ils sont relatés, analysés, décrits indépendamment de toute sensibilité personnelle ou commune à un ensemble de personnes…

    Ainsi la nuance précise, identifie, complète, ajuste, rectifie et, en quelque sorte, dénoue comme le feraient les doigts de la main en défaisant le nœud apparu sur le fil de la bobine tiré sans être rompu…

    La nuance n’est pas une concession à ce qu’il “conviendrait” de justifier ou d’accepter “parce que…” ou par pur opportunisme ou arrangement…

    La nuance n’est pas “dans l’air du temps”… L’a-t-elle d’ailleurs jamais été? …

    Ce qui est “dans l’air du temps” c’est “oui mais”, ce sont les complaisances, ce sont les renoncements, ce sont les démissions, ce sont les lâchetés, ce sont les hypocrisies, ce sont les crispations, ce sont les dénis, ce sont les individualismes forcenés… Tout cela sur fond de toutes sortes de dépendances et de soumissions à un “ordre du monde”, à un “ordre d’opinion”…

    Lorsque la nuance apparaîtra dans le “tableau”, par le “coup de pinceau” de quelques acteurs de la composition du tableau, alors le “tableau” cessera d’être un “tableau raté”…

     

  • La tolérance, le respect et l'écoute de l'autre, l'acceptation de la différence

    … La tolérance, le respect, l’écoute de l’autre, l’acceptation de la différence… Est-ce possible en face d’un djihadiste, d’un pédophile, d’un actionnaire de Novartis, d’un Bachar El Hassad, d’un Jail Bolsonaro, d’un Alexandre Loukachenko ? … Ou encore en face d’un sombre crétin qui veut ta disparition, veut t’éliminer ? … Ou d’un riche retraité américain croisiériste autour de l’antarctique ? …

    NON, ce n’est pas possible !

    Et que dire de l’enrichissement de soi par la prise en compte de la différence de l’autre, lorsque cet autre est d’une différence inacceptable parce que dangereuse et nuisible pour nous ?

    Le “culte de la différence” prôné par des penseurs “progressistes” pétris de complaisance – pour ne pas dire “bizounoursiques” – se prétendant “d’esprit évolué et ouvert”… Dans un sens contre productif, est une forme de “non culture” contribuant au déclin et à la destruction de la civilisation humaine…