Articles de yugcib
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Le 21ème siècle
- Par guy sembic
- Le 09/03/2022
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… Le 21ème siècle est un siècle de fer, de feu et d’obscurantisme…
Cependant, le 21ème siècle est aussi le siècle de grandes inventions technologiques qui ont changé – quoique très inégalement selon les pays et régions du monde – la vie quotidienne des gens…
Comme pour tous les siècles passés, notamment du 16ème au 20ème, le 21ème siècle est aussi un siècle de littérature et d’arts… Quoique se pose cette question, pour le 21ème siècle « quelle littérature, quels arts ? »… Une question qui n’a pour réponse de nos jours, que des lectures différentes et diverses, faites de la littérature et des arts, la plupart de ces lectures n’étant pas pertinentes, ou étant faussées, conditionnées, ou faites comme par des écoliers qui ont peine encore, au Cours Moyen 2ème année, à maîtriser la lecture d’un texte d’une longueur de 15 lignes… Et qui, ces écoliers devenus lycéens, puis étudiants, puis adultes, s’en remettent de préférence et par habitude, à l’image accompagnée ou non, de mots et de phrases, et plus encore à l’image en mouvement…
La littérature et les arts au 21ème siècle ? Je ne sais comment les définir… Ce sont les générations d’humains des deux siècles à venir qui jugeront ou apprécieront…
Cela dit comment nos générations actuelles jugent-elles ou apprécient-elles, la littérature du 20ème siècle, les arts du 20ème siècle… Sinon pour des gens de 20 à 30 ans, ou des gens de 50 à 70 ans ; par la lecture qu’ils font, de la littérature et des arts du 20ème siècle ?
Le fer, le feu, par les guerres ; l’obscurantisme par les religions, par les idéologies réductrices et dominantes, l’obscurantisme encore et surtout par la consommation de masse dimensionnée à plus de la moitié des huit milliards d’humains que compte aujourd’hui notre planète… Ne font pas loin s’en faut, du 21ème siècle, un siècle de progrès… Le « paysage » ressemble à un palier au relief très accidenté, qui succède aux paliers précédents, et semble donc s’élever comme passant d’un niveau moins élevé à un niveau plus élevé… Mais le palier « 21ème siècle » est creusé de profondes dépressions, de gouffres, de ravins, ou lissé de pentes descendantes, arides, glissantes, dont on ne voit pas la fin, l’horizon perdu dans la brume…
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Réalité
- Par guy sembic
- Le 09/03/2022
- Dans Articles
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… La réalité crue, nue et dure c’est que tout ce que l’on voit écrit au sujet de cette guerre – soit dit en passant y compris ce que moi-même j’écris (de véritables et interminables tartines c’est bien cela)… Que tout ce qui se débat en émissions télé à longueur de journée sur LCI, BFMTV, CNEWS notamment -hormis sans doute les reportages et les témoignages recueillis sur place…
La réalité est que en Ukraine dans les zones de combats, des gens meurent, souffrent, cherchent à fuir, les habitations sont détruites sous les bombes… Cela à moins de 2000 km de chez nous en France…
Certes, depuis 8 ans, les Ukrainiens n’ont « pas fait dans la dentelle » dans le Donbass !
Quand on est « dans le discours » comme je le suis et comme tant de Français le sont sur les réseaux sociaux, l’on est hors jeu de toute manière – même si l’on se déclare à fond pour soutenir les Ukrainiens bombardés.
Et de même en ce qui concerne les Islamistes du Djihad : l’on est « dans le jeu » (c’est à dire directement concerné) quand on est leur victime, comme le fut -entre beaucoup d’autres en France et en Europe, soit plusieurs centaines depuis 2015), Samuel Paty…
Cela dit, dans le discours, « on peut tout se permettre » - à moindre frais quand on épouse une cause, et… Au risque – par trop de complaisance ou d’acceptation tacite ou exprimée – que le discours prenne une « sale tournure »…
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Lectures de l'Histoire
- Par guy sembic
- Le 09/03/2022
- Dans Articles
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… Quand j’entends parler – ou que je vois écrit - « des nazis ukrainiens »… Je trouve que le terme de « nazi » pour désigner, cibler, des Ukrainiens n’ayant certes « pas fait dans la dentelle dans le Donbass depuis 8 ans »… Est « un peu trop fort de café »…
Ce terme de « nazi » s’appliquerait plutôt et à plus juste titre, aux capitaines et officiers de l’armée russe – et par extension- aux Russes qui soutiennent Poutine et même aux non russes qui pensent que Poutine est un « grand personnage » avec lequel il faut accepter de traiter…
C’est fou ce que l’on se sert de l’Histoire, notamment avec des « comparaisons fallacieuses », et de « lecture de l’Histoire » (évidemment pour justifier, expliquer ceci ou cela) pour édifier un ordre du monde – un monde pensé par des dominants ou par des aspirants au pouvoir, ou par des conservateurs de cet ordre établi, avec si possible, l’aval des populations, cela par le biais des médias de l’information et de la propagande…
Et, quand ce n’est pas de l’Histoire dont on se sert – pour autant que l’on soit un « connaisseur de l’Histoire » - L’on y va de son expérience personnelle, de son vécu en tel endroit, tel pays en telle situation et ayant rencontré telle ou telle sorte de gens…
Il n’y a pas de vérité ou de « voie royale »… Il n’y a comme sur une grande étendue d’eau, de lac, de mer, d’océan… Que des brûlots qui flottent, de diverses tailles, et faits de bois et de matériaux inflammables, sur des sortes de canots supportant les brûlots, à perte de vue…
Aucun de ces brûlots n’est un jalon d’une « voie royale » qui serait faite de brûlots reliés en processions de chenilles… Il n’y a pas de « voie royale »… Pas plus qu’il n’y a dans l’histoire de l’humanité depuis sept millions d’années une « lignée » ou une « continuité linéaire » d’australopithèques en paranthropes et homo érectus et autres… (Mais un « buisson d’humanité »)…
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La mémoire
- Par guy sembic
- Le 09/03/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… La mémoire, la vraie mémoire, celle qui non seulement retient mais analyse, compare, explique, incite à réflexion ; puis se fait outil dans l’exercice de la communication et de la transmission d’un savoir… Perd la plus grande part de sa portée, de son efficience, de son pouvoir… Si elle se ferme au présent et cela d’autant plus que la mémoire et que le souvenir vivent en nous dans un en soi hostile au monde présent…
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De sombres crétins
- Par guy sembic
- Le 09/03/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Par la faute de sombres crétins, dont aucun de ces sombres crétins n’est un personnage important sur la scène du monde – quoiqu’il y ait des personnages importants qui soient bel et bien eux aussi des crétins mais des crétins sortis de grandes écoles… Par la faute de sombres crétins dont les propos à l’emporte pièce, les phrases creuses, les préjugés, les raccourcis de pensée, les crispations, les vues à court terme et les vociférations sur les réseaux sociaux, ne cessent d’encombrer toutes les routes du monde en se bousculant…
Ce sont des millions de gens partout dans le monde, qui meurent, sont morts ou mourront, victimes d’analphabètes dont beaucoup de ces analphabètes pourtant, savent lire et écrire – si l’on peut appeler lire ce qu’ils lisent ; si l’on peut appeler écrire ce qu’ils écrivent…
Cela dit, les personnages importants sortis des grandes écoles ont une bonne part de responsabilité dans les hécatombes sur les champs de bataille…
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La maison de retraite
- Par guy sembic
- Le 08/03/2022
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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Fin octobre et sa pluie de feuilles mortes dans le parc de la maison de retraite
Désastre de gâteau à la crème en effondrement dans une assiette à dessert après le repas de midi
Fauteuils roulants repliés et rangés dans le fond du grand salon contre le mur du couloir
Filles de salle en tablier rayé épongeant les tables et balayant les reliefs du repas dominical
Somnolence bruyante de ronflements et de sifflements de poitrines
Affaissements de silhouettes décharnées ou débordantes de rondeurs dans le grand salon tout inondé de soleil d’automne
Dehors près de la grande porte vitrée de l’entrée dont les battants se referment toujours si lourdement
Un petit pépère sec et tremblotant fume à la sauvette sa cigarette
Pressant le bout jauni entre deux doigts aux ongles noirs
Un immense après midi d’automne tout doré de soleil déclinant
S’étire jusqu’à la cloche du soir dont le son rappelle celui de l’annonce de l’arrivée du train en gare
Dames et demoiselles filles ou petites filles des pensionnaires
Parce que c’est dimanche après midi
Sont venues puis reparties les unes très bien habillées en tailleur ou robe chic
Ont offert leur bras au vieux papa agité d’une frénétique danse de Saint Guy
Les autres en tenue plus sportive car si l’on est venu ce dimanche
C’est aussi pour une ballade dans la forêt voisine avant d’aller dire bonjour à la mémé
Les feuilles qui tombent avant d’être complètement jaunies
Ont une odeur délicate
Et quand elles frissonnent très doucement sur le sol dans la lumière tamisée d’un
très bel après-midi automnal
L’élégance de certaines silhouettes et les sourires sur les visages
Font un décor de dernier acte
Tels des traits d’aquarelle sur une toile représentant des personnages fragiles et tremblants d’émotion
Petites anecdotes d’une vie quotidienne
Préoccupations aussi personnelles que diverses
Des uns et des autres
Se rejoignent dans des souvenirs anciens et des évocations de visages disparus
Dans des attentes renouvelées
Dans des lendemains dont on ne sait ce dont ils seront faits
Dans de petits et gros bobos de cœur et de corps
De nouvelles années aux couleurs d’octobre puis de novembre
Feront suite aux printemps fleuris et aux étés flamboyants des belles visiteuses de dimanche après midi
Et le givre de décembre puis la glace de janvier auront brûlé de noir les fleurs de la Toussaint jetées dans le pourrissoir du cimetière communal
Imparable vieillesse
Peux-tu m’épargner le désastre du fond de gâteau à la crème coulant sur le bord de l’assiette et salissant la nappe de papier
La terrible souffrance d’un soubresaut d’émerveillement cruellement gâché par le frottement d’une culotte mouillée
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La littérature, les inventions
- Par guy sembic
- Le 08/03/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… La littérature avec ses plus belles pages et dans son ensemble, de chaque pays du monde, a tout juste le pouvoir – souvent limité – d’exercer une influence sur les comportements humains dans leur vie quotidienne (le Verbe qui se fait moteur)…
Mais la littérature n’aura jamais le même pouvoir que l’invention, que les inventions qui modifient l’existence quotidienne en l’allégeant durablement.
Ainsi ce qui importe le plus, c’est si l’on ira chercher de l’eau à une source ou si l’eau nous parviendra d’un robinet dans la cuisine de notre habitation.
Ainsi l’invention de la roue a bien davantage changé la vie des peuples anciens, que les grandes œuvres de la littérature…
Les inventions impactent les peuples dans leur vie quotidienne, quoique très inégalement selon les pays, les régions du monde…
La littérature a – peut-être – elle, le pouvoir – certes limité – d’impacter les peuples « un peu moins inégalement »…
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Refuser l'oubli
- Par guy sembic
- Le 08/03/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Refuser l’oubli, c’est à dire « prendre en soi » dans une vision élargie au-delà de ce qui fait notre vie présente, au-delà de notre perception du monde actuel, au-delà de nos préoccupations dans le quotidien qui est le nôtre, tout cela dans une pensée entièrement conditionnée aux valeurs, à la culture du présent… Et en quelque sorte, se sentir appartenir aux époques, à toutes les époques qui ont précédé notre existence, nés que nous sommes en 1948, 1960 ou 2005… Et en même temps se sentir appartenir à notre époque, celle des jours que nous vivons…
Refuser l’oubli en invitant le passé, ce qui a été et ne peut être effacé, et encore moins nié ; à prendre place sur la scène où nous sommes des acteurs… C’est n’être le contemporain de personne, tout en étant un contemporain intemporel, et donc le contemporain de ceux qui ont été et ne sont plus… Et peut-être aussi le contemporain de ceux qui après nous, viendront et vivront…
En somme, refuser l’oubli, c’est prendre le risque de l’isolement, parce que de toute évidence dans le monde où l’on vit aujourd’hui, connecté, instantanéïsé, consumérisé, ce monde présent que je compare à un arbre réduit à un tronc, sans racines et sans branches ; l’on s’y sent, dans ce monde, « souvent un peu seul au milieu de ses semblables » qui eux, pour bon nombre d’entre eux, ont accepté l’oubli, ont même invité l’oubli dans leur vie…
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À ceux et celles qui doutent, se démarquent ou minimisent
- Par guy sembic
- Le 08/03/2022
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… Un « courant de pensée » que je ne partage pas du tout – et qui me sidère, m’horrifie et me met en colère – existe, minoritaire certes mais bien perceptible au regard de tout ce que je vois ou entends, porté à ma connaissance… Consiste en gros sur l’idée selon laquelle « Poutine est un tyran, un salaud, oui »… Mais… La Russie – et l’Ukraine qui a fait partie de l’empire des Tsars puis de l’URSS – c’est un autre monde que le nôtre tout ça, ce n’est pas notre civilisation, notre mode de vie, ce n’est pas la même pensée que la nôtre, occidentale… Quoique… Soit dit en passant, depuis 1991, l’Ukraine du moins une partie du peuple Ukrainien, s’est en quelque sorte, peu à peu « Européanisée » au point de devenir un pays (régions ouest et centre surtout) largement ouvert à la civilisation occidentale européenne (Ce que Poutine a complètement occulté volontairement)…
Alors, selon cette « vue », il ne faudrait pas trop s’engager, trop soutenir, aider les Ukrainiens… En somme être neutre, « en dehors »…
Et ce courant de pensée dis-je, en contient un autre : celui selon lequel Poutine a relevé la vie économique de son pays, de son peuple, en somme qu’il a été et qu’il est encore un grand dirigeant avec une vision politique, etc. … (Ce qui n’est vrai que pour au mieux 30 millions de russes, mais pas du tout pour 100 millions de russes)…
D’autre part il est reproché (je fus moi même par le passé dans ce reproche là) aux Ukrainiens, d’avoir aidé les nazis à éliminer les Juifs lorsque les allemands en été 1941 ont envahi l’URSS en commençant par la Biélorussie et l’Ukraine… Cependant peu de gens en France et ailleurs en Europe, à ce sujet (persécution élimination des juifs en Ukraine) savent qu’une autre partie de la population ukrainienne, majoritaire, a au contraire aidé et sauvé des juifs, à leurs risques et périls, et ont mené des actions organisées de résistance contre l’occupant nazi…
Enfin, il y en a qui pensent – et ne s’en cachent point d’ailleurs – qu’après tout, si Poutine est oui un dictateur, il n’en demeure pas moins que la vie quotidienne des gens en Russie n’est pas si dure que ça, qu’elle ressemble même à notre vie quotidienne en France ou en Allemagne, que à Moscou, on va au cinéma, au théâtre, au restaurant, dans les centres commerciaux les mêmes que dans tout le monde occidentalisé, que les gens se voient, se rencontrent, parlent entre eux, tout comme en Europe de l’ouest et en Amérique (tout cela bien sûr à condition de ne pas « se mêler de politique intérieure ou de contester l’ordre poutinien établi » (comme sous Franco d’ailleurs de 1960 à 1975 lorsque l’Espagne commençait un peu à sortir de l’état en lequel elle était avant 1960)…
Donc avec « ce raisonnement là » eh bien, Poutine on l’accepte – avec « quelques réticences » et même « on veut lui parler » … Sans se rendre compte à quel point aujourd’hui avec la guerre totale et meurtrière qu’il mène contre l »’Ukraine, il reste complètement sourd, complètement fermé à tout ce qu’on peut lui dire pour l’inciter à arrêter…
« Comme par hasard » - c’est ce que j’ai observé jusqu’à présent – sur la page Facebook générale d’accueil où l’on voit défiler ce que les uns et les autres postent d’heure en heure… Je vois personne oser s’exprimer dans le sens de ce que je viens de dénoncer… (Bon, encore un de ces sujets sensibles qui fâchent, l’Ukraine?… Enfin, qui ne fâchent QUE quelques uns ? )…
… L’on évoque aussi le fait qu’en novembre 2004 et lors de la « révolution orange » l’Ukraine supposée – plus que de raison- pro russe (hors Donbass et Crimée) avait porté au pouvoir un président Viktor Ianoukovitch, soutenu par Moscou – Et que les USA avaient alors « mis leur nez dans cette affaire » selon une « politique interventionniste » qui d’ailleurs leur a été souvent reprochée, notamment en 2003 avec la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein (et depuis la guerre du Viet Nam 1967 – 1975)…
Peut-être qu’effectivement avant 2004, il y avait en Ukraine depuis le temps de l’URSS de 1921 à 1989, et avant dans la Russie des Tsars, une population ukrainienne y compris dans l’ouest et dans le centre, un peu plus attachée et proche de la Russie, en plus grand nombre qu’en 2004, année où depuis quelque temps l’Ukraine de Kiev et de sa partie ouest, commençait à « s’européaniser » jusqu’à cette « révolution orange » qui marque bien le « tournant » pris par le peuple Ukrainien s’étant vu imposé lors d’élections « discutables » un président soutenu par Moscou… Il a été dit que cette élection, « contre toute attente » aurait plébiscité (par un vote n’ayant pas été truqué) ce président soutenu par Moscou (C’est ce que Poutine dit)…
De là à « donner raison à Poutine » pour « justifier » sa main mise sur l’Ukraine « qui doit revenir dans le giron de la mère patrie », il n’y a pas loin !
Mais bon, donner raison à Poutine dans la situation actuelle de guerre meurtrière pour les civils, non, « pas vraiment »… Mais « faire semblant de ne pas lui donner raison », ça, il y en a qui s’y emploient ! Le pire étant qu’il y en a qui lui donnent ouvertement raison à Poutine… Ou qui, sans lui donner raison, ne le condamnent pas, et se déclarent « en dehors » ou dans la neutralité non interventionniste y compris pour livrer des armes…
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Poutinisme et Djihadisme
- Par guy sembic
- Le 07/03/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Le poutinisme et le djihadisme sont les plus grands dangers pour le monde.
Il n’est pas exclu que le poutinisme dans la mesure où cela l’arrange, fasse du djihadisme son allié occasionnel.
D’ailleurs, en ce sens, le poutinisme a été précédé par l’erdoganisme.
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Le poutinisme c'est le nazisme
- Par guy sembic
- Le 07/03/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Je veux continuer à vivre dans un pays où je peux dire sur les réseaux sociaux que Poutine est un assassin, que ses policiers et ses forces de l’ordre sont des nazis ; sans risquer 15 ans de prison ou de camp en goulag…
À l’âge que j’ai 74 ans, 15 ans de goulag j’en ressortirais pas vivant…
Honte à ceux et celles qui, en France et dans l’Union Européenne (il y en a c’est sûr) qui « minimisent » cette terrible et réelle réalité étant celle de « l’Hitlérisme version 21ème siècle du Poutinisme et de ses séides, de ses états majors, de sa Gestapo, de sa police politique » !
Mais je précise « qui minimisent parce qu’ils n’ont pas encore pris conscience du danger pour nos démocraties et pour nos libertés, que représente le Poutinisme » !
Cela dit, vraiment honte à ceux et celles qui minimisent par quelque sorte de « complaisance tacite » !
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À onze mille mètres d'altitude
- Par guy sembic
- Le 07/03/2022
- Dans Anecdotes et divers
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… Le vol, de jour ou de nuit, sur une distance de dix mille kilomètres, et durant 9 ou 10 h de temps, à onze mille mètres d’altitude, au dessus d’ un océan (l’Atlantique par exemple) ou au dessus d’un continent (l’Afrique par exemple, en quittant l’océan Indien pour entrer en Somalie et ressortir en Méditerranée par le delta du Nil après avoir traversé l’Éthiopie, le Soudan et le désert Égyptien)… Ne doit certainement inciter que peu de personnes à bord d’un Airbus de 340 passagers, à réfléchir sur la condition humaine qui est la nôtre depuis des milliers d’années, impliquant que l’on se sente très éloigné des préoccupations de notre personne, de ce que représente notre vie, celle de la femme ou de l’homme que l’on est à l’époque où l’on vit… Et tout aussi éloigné du bruit du monde, de ce qui se passe en bas, au sol… Quoique cette vie des gens au sol l’on puisse la percevoir, la nuit, par de toutes petites lumières dispersées, ou en filaments ou comme en buissons peuplés de lucioles…
Un « exercice d’humilité » en quelque sorte… Et peut-être -c’est du moins ce que j’ai personnellement ressenti lors de ces traversées en avion que j’ai faites à 5 reprises depuis 2009 – le sentiment ou plutôt l’impression de me sentir relié à la Terre ma planète, et au-delà, au cosmos…
C’est une toute autre dimension, dirais-je, que celle en laquelle on entre, comme pris dans un mouvement perpétuel, sans début ni fin… À onze mille mètres d’altitude, au travers d’un hublot, une toute petite lucarne d’à peine vingt centimètres de largeur et autant de hauteur, qui, néanmoins se fait œil, mais œil dont le champ de vision est immense…
La nuit, donc, les petites lumières au sol des villages, des habitations dispersées, des villes ; avec entre ces lumières qui, à un certain moment ne sont plus visibles, de longs espaces sombres, inhabités, dont on devine – ou imagine – le relief, en particulier avec la clarté lunaire… La nuit au dessus de l’Afrique…
Le jour au dessus de la surface un peu ridée de l’océan, avec ces minuscules traits blancs ou gris que sont les cargos, de loin en loin ; et ces vertigineuses et étagées forteresses de nuages qui apparaissent à mesure que l’on s’approche de l’Équateur (vers l’Amérique du sud), et encore ces profondes trouées entre les « cathédrales » dont les sommets ne sont pas de flèches mais de gros bonnets que traverse l’avion…
Alors, le bruit du monde, et tout ce que le monde produit de barrières, de frontières, de codes, de prescriptions, de règlements, de contrôles, de pièces et de documents à présenter, tout ce dont le monde est fait, celui du 21ème siècle… Mais aussi tout ce devenir auquel on aspire, nos ambitions, nos passions, nos projets, nos réalisations ; tout ce que l’on exporte depuis nos téléphones portables, nos tablettes, nos ordinateurs… Tout cela entre dans une dimension qui n’a plus rien à voir avec celle sur laquelle au sol on s’agite, se meut…
C’est à ce moment là, à onze mille mètres d’altitude, comme si l’hier, l’aujourd’hui et le demain étaient un seul jour sans matin, sans midi, sans soir… Et sans angoisse, les peurs ayant disparu – même la peur d’un « crash » de l’avion…
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Lundi 14 mars, une "grande date" dans l'histoire du covid
- Par guy sembic
- Le 06/03/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… C’est assurément avec une grande et heureuse satisfaction que j’accueille cette nouvelle : à partir du lundi 14 mars, le masque ne sera plus obligatoire dans les commerces, boutiques, supermarchés, marchés hebdomadaires en ville, cinémas, théâtres, bureaux, administrations, en centre ville, enfin nulle part sauf dans les établissements de santé hôpitaux maisons de retraite, transports en bus, train, avion…
Donc pour « faire bonne figure » - en bon citoyen responsable – je vais encore me conformer aux prescriptions en vigueur jusqu’au dimanche 13 mars minuit… MAIS, dès le lundi matin 14 mars, je me rends au Carrefour du coin sans masque ! … J’imagine (ou je « subodore ») que certaines encore nombreuses des personnes que je vais rencontrer, à ce Carrefour Market ou ailleurs… continueront à porter un masque… Il faudra alors qu’aucune de ces personnes portant encore un masque, ne s’avise à me « regarder d’un mauvais œil » ! … Ni non plus que quelque autorité de ce Carrefour (vigile ou employé, gestionnaire de rayons) ne me « rappelle à l’ordre » (rappel à l’ordre devenu HS) !
… Pour rappel : ayant perdu 14 personnes par cancer dans ma famille ainsi que dans ma famille par alliance… Et 0 personnes par covid… Que l’on ne vienne pas m’emmerder avec le covid !
Deux ans ça a été beaucoup trop, et ça suffit !
Cela dit, maintenant c’est pas mieux avec la guerre en Ukraine et ses conséquences pour l’Europe et pour le monde vu l’évolution que prend ce conflit dont on se serait bien passé !
Certains diront – et disent déjà – (je pense en particulier aux opposants systématiques figés dans leurs contestations épidermiques et réductrices)… Certains diront « ce sont là des mesures assouplies en vue des élections présidentielles et législatives prochaines »… D’autres encore, ceux là dans l’idée qu’ils ont du risque encore existant, usent également de cet « argument réducteur » étant celui de la campagne électorale… Ils disent, ceux là « il y a encore 57800 personnes en 24h contaminées, 22640 hospitalisées, 2150 en réanimation et 162 décès – au 4 mars »
Bon, « peut-être »… Pour les élections… Et ben oui pour les chiffres du covid au 4 mars…
Et alors ?
J’affiche un mépris et une déconsidération aussi déterminés, assumés, que profonds, à tout ce que je définis comme étant de l’opposition systématique réductrice épidermique sans véritable réflexion et analyse… Autrement dit, ces contestations qui font des « manoufs » dans la rue – et non pas des « manifestations » au sens de ce que doit être une manifestation de gens dans la rue… (Par exemple pour de meilleures conditions de travail, contre des injustices flagrantes, pour soutenir une action humanitaire, pour des droits humains, pour de la liberté d’expression, contre des criminels, contre la guerre menée par l’armée russe en Ukraine, pour de véritables causes mobilisatrices afin de défendre des gens en situation de difficultés réelles)…
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Le risque d'extension de la guerre en Ukraine
- Par guy sembic
- Le 06/03/2022
- Dans Articles
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… Le 10 février 2022, j’écrivais que je ne souhaitais pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN, et que les pays de l’Union Européenne – dont la France – ne devaient pas défendre l’Ukraine en cas d’invasion par l’armée Russe, en envoyant sur le terrain des troupes, de jeunes militaires risquer leur vie pour un pays qui – disais – je - « n’était qu’un pays aux frontières artificielles » … Ce qui n’est pas en réalité, tout à fait vrai puisque entre 1569 et la guerre de trente ans (1618 – 1648 ) l’Ukraine telle en superficie à peu près que de nos jours, a existé en tant que l’une des deux Républiques des Deux nations (avec la Pologne)… Et que du temps de la Russie des Tsars, il y avait un peuple Ukrainien en son territoire sous domination et administration russe, puis que du temps de l’URSS, l’Ukraine avec la Crimée en 1954, fut l’une des Républiques Socialistes Soviétiques…
Du 9ème au 12ème siècle Kiev fut la première capitale de ce qui était la Russie de l’époque… Une réalité historique mise en avant par Vladimir Poutine qui, dans la guerre qu’il mène contre l’Ukraine, ne détruira pas en la rasant cette ville symbole d’une splendeur passée… Et qui ne pourra être prise et occupée qu’après un siège difficile…
Aujourd’hui en regard de la situation et après avoir entendu le Président Ukrainien dire « si l’Ukraine tombe c’est toute l’Europe qui sera attaquée puis occupée »… En regard aussi et surtout de la souffrance du peuple ukrainien, au vu de ces villes bombardées, de ces destructions, de cet exode de populations civiles de même importance que l’exode de millions de Français en juin 1940… Je serais pour un appui militaire de l’Union Européenne, soit pour que nos armées viennent combattre aux côtés des Ukrainiens… Mais… Avec cependant cette interrogation qui me vient au sujet de ces armes « à composante nucléaire » qu’utiliseraient l’armée russe – sur le sol Ukrainien et même sur le sol, sur des villes des pays européens… Ce qui me fait dire « je serais » plutôt que je serais sans les guillemets…
Dans cette guerre il y va de nos régimes démocratiques, de nos libertés, de nos modes de vie, et là, en face du risque d’extension de cette guerre menée – non pas par la Russie en tant que peuple, que société, que civilisation – mais par la Russie de Vladimir Poutine et son armée… La question se pose de mettre en jeu des vies humaines, de soldats, de civils, de résistants ; d’envisager de subir de terribles épreuves pour défendre nos régimes démocratiques, nos libertés, notre mode de vie…
La question d’ une intervention militaire de l’Union Européenne est assurément une question très difficile qui pour le moment ne peut avoir de réponse, du fait de ces « armes à composante nucléaire » et de la menace nucléaire (missiles Satan et autres, capables de raser des villes, des régions, des pays entiers)… Sans compter – ce qui est loin d’être négligeable-
l’occupation par l’armée russe des centrales nucléaires ukrainiennes auprès desquelles se déroulent des combats et se font des bombardements causant des incendies…
… L’heure n’est plus, plus du tout, à « il faut parler à Poutine » - de qui que soit – Mais à un commando super équipé et super organisé et bien conçu pour atteindre Poutine lui-même et le tuer d’une balle dans la tête…
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Dans un conflit, par la guerre ou autrement, les dommages collatéraux affectent les deux parties
- Par guy sembic
- Le 05/03/2022
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… Il faut « appeler un chat un chat » et dire les choses telles qu’elles sont bel et bien…
L’Union Européenne est en guerre contre la Russie… Mais faut-il préciser non pas contre les Russes mais contre Vladimir Poutine et son régime…
Envoyer des armes, assurer un appui logistique à l’Ukraine, envoyer des militaires en Roumanie, en Pologne, en tant que troupes en appui au cas où… Et prendre des sanctions économiques très sévères dont les conséquences seront dramatiques pour le peuple russe et, par « retour de bâton » pour les peuples de l’Union Européenne (dont la France)… Cela s’appelle comment ? Sinon mener une véritable guerre…
Dans une guerre, que ce soit par les armes ou autrement (économiquement parlant) sinon à la fois par les armes et par de sévères sanctions économiques ; chacune des parties engagées dans le combat, forcément et nécessairement, ne peut que prendre en compte les risques encourus – en nombre de victimes, tués, blessés ; en destructions, en conséquences pour les uns et pour les autres des retombées économiques, de la vie même au quotidien, des peuples concernés dans le conflit… Tout cela impactant les armées en présence sur des lignes de front, dans les combats sur le terrain, en tués, en blessés, en prisonniers faits, mais aussi les civils, les peuples dans leur ensemble, sans distinction, victimes innocentes, femmes, enfants, soit dans des bombardements meurtriers, soit par un arrêt de l’économie de marché, des privations de nourriture et de produits essentiels à une vie normale…
Ainsi avec ces sanctions prises contre la Russie, la logique est bel et bien celle des risques encourus autant pour les Russes que pour les peuples de l’Union Européenne…
Donc l’Europe est en guerre contre la Russie… De Poutine…
Une réalité cependant, apparaît clairement : le peuple russe dans son immense majorité, n’approuve pas la guerre menée par Poutine contre l’Ukraine, contre le peuple Ukrainien, le « peuple frère »…
Et des milliardaires russes même, et pas des moindres, à la tête de véritables empires industriels et commerçants, ne soutiennent pas Poutine…
La force encore bien réelle (et renforcée) de Poutine tient en sa police, en ses nombreux agents de propagande, en ses états majors proches… Soit dit en passant, même avec ses plus proches et fidèles et indéfectibles collaborateurs, en réunion, Poutine se tient à l’un des bouts d’une table de dix mètres de long, et les autres (les interlocuteurs) autour de l’autre bout… C’est dire !
Quand à tout ce qui touche la Culture, l’art, la littérature, la musique, les ballets chorégraphiques, le cinéma, le théâtre, enfin toute la vie culturelle en son ensemble ; fermer la porte à la Russie, à ses intellectuels, à ses artistes, à ses écrivains (je pense à Tolstoï et à Dostoievsky)… N’est certainement pas louable de la part des gouvernements de l’Union Européenne (dont la France)…
Bon, il est vrai que, l’espace aérien étant complètement fermé ; pour faire venir une troupe d’artistes russes en autocar sur 3000 km depuis Moscou, c’est « un peu difficile » (l’on imagine cette troupe d’artistes d’une cinquantaine de personnes dans les conditions de voyage (3 jours et 3 nuits) même dans un bus bien équipé notamment en sièges aménageables couchettes et toilettes régulièrement entretenues)…
Et quels artistes, quels intellectuels, accueillir ? J’imagine les autorités des pays européens (dont la France) leur demandant de signer un document écrit de leur main, assurant qu’ils n’approuvent pas la guerre contre l’Ukraine… Mais du fait qu’un document écrit laisse forcément des traces visibles et peut être porté à la connaissance de tout un chacun, en Russie et donc à Poutine et à sa police… Alors autant les accueillir ces artistes, ces intellectuels, en tant que réfugiés et les garder chez nous jusqu’à la fin de la guerre… Plutôt que de les laisser repartir et subir à leur retour en Russie, les foudres de Poutine…