Articles de yugcib

  • "œuvres" artistiques réalisées par des robots

    … Pour les œuvres artistiques de toute forme, et littéraires, qui seront – si cela ne commence déjà – dans un futur relativement proche, réalisées par des robots ou par des gens se prétendant “artistes” et ayant recours aux robots… Alors je souhaite vivement que toutes ces “œuvres” là fassent l’objet d’actions terroristes, d’une radicalité et d’une violence absolue, de destruction massive, totale et systématique…

    J’imagine des commandos déterminés dans la destruction de ces “œuvres”…

    Je conteste formellement la “valeur” que peuvent avoir de telles “œuvres” qui sont un véritable déni à la création et à l’imaginaire, et à ce qu’il y a de plus authentique, de plus travaillé, par l’homme et par la femme en tant qu’artiste (vrai artiste, vrai créateur), qui a toujours existé et qui fait référence en Art et en Littérature depuis la civilisation de la Grèce ancienne (et avant)…

    Non, mille fois non aux “œuvres” artistiques et littéraires réalisées par des robots, “œuvres” qui n’auront, quelles qu’elles soient, aucune beauté, aucune authenticité et dont je souhaite la destruction systématique…

     

     

  • Un espoir dans le combat contre le cancer

    Voir sur ce lien

     

    … Par traitement d’immunothérapie avec la combinaison de 2 médicaments. Ce traitement, avec beaucoup moins d’effets secondaires que la chimiothérapie, et plus efficace, arrive à réduite des tumeurs et leurs métastases lorsque la maladie est en phase terminale, ou dont le pronostic de vie est mauvais. Mais – il faut être réaliste- ce n’est qu’un début avec 2 types de cancers actuellement : celui du cerveau et de la gorge… Reste à expérimenter ce traitement par immunothérapie avec d’autres cancers… Et à constater les résultats obtenus…

     

     

     

  • En avant les vérités, au pilori le vrai

    … C’est ce qui est vrai en toutes choses qui a été repris en compte par tous ceux et celles qui ont fait leur vérité à eux…

    Ainsi en est-il de la vaccination…

    Il y eut le vaccin contre la variole et les gens ne moururent plus en grand nombre, de la variole.

    Il y eut ensuite Louis Pasteur et le vaccin contre la rage, puis après Pasteur le vaccin contre la tuberculose et les gens ne moururent plus de la rage, moururent en bien moins grand nombre de la tuberculose.

    Cela personne ne peut le nier.

    Mais il y eut et il est plus que jamais de nos jours, les lobbies pharmaceutiques et leurs gigantesques profits ainsi que les dividendes accrus des actionnaires… Avec l’aval des gouvernants et des décideurs et leurs leçons de morale s’articulant sur les bienfaits pour tous et stigmatisant les récalcitrants…

    Ainsi les lobbies pharmaceutiques, les gouvernants et les décideurs ont-ils fait leur vérité à eux qui les arrange et les conforte.

    Les récalcitrants et les opposants, à la vaccination comme en toutes choses d’ailleurs, eux aussi, ont fait leur vérité à eux qui se fonde sur les incertitudes et sur les risques mais surtout encore davantage sur le principe selon lequel la liberté de chacun est bafouée par les gouvernants et par les décideurs, ce qui est vrai… Alors que par ailleurs ces mêmes récalcitrants et opposants se sont faits dépendants et donc soumis à ce que leur vendent les marchands de la société consumériste dominée par les géants du Web et du numérique, Google, Microsoft, Amazon, les entreprises cotées en bourse, sous la protection des gouvernants, d’où autant sinon plus de téléphones portables que d’humains sur Terre, d’ordinateurs de plus en plus performants, de milliers d’applications sur smartphone dont tout le monde se sert, d’innombrables “neunœils” qui nous espionnent, nous fichent et nous profilent ; tout cela aussi étant vrai… Mais “comme poussé sous le tapis/caché ce sein que je ne saurais voir” …

    Alors, en avant les vérités, au placard le vrai qui ne fait plus recette et même que l’on met au pilori…

     

     

  • Souvenir d'un séjour en auberge de jeunesse en avril 1969

    ... J'ai vécu une fois, c’était en avril 1969, durant une semaine, alors que j'étais âgé de 21 ans, dans une auberge de jeunesse à Fontainebleau; en compagnie d'un groupe de ces enfants "différents" et de leurs accompagnateurs éducateurs...

    À dire vrai ces enfants étaient de jeunes adolescents voire de jeunes adultes. Mais nous fûmes une semaine durant, ensemble, tels des enfants...

    Je ne puis trouver les mots pour dire ces jours si heureux, si étranges, si "intemporels", que j'ai vécu parmi ces jeunes filles et garçons – et leurs accompagnateurs- comme dans une grande famille où, du matin jusqu'au soir et du soir au lendemain matin nous ne nous quittions pas...

    Cela se situait dans une dimension de relation que par la suite dans ma vie, j'ai "déraisonnablement" recherchée sans jamais plus la retrouver...

    C'était drôle, émouvant, parfois "à mourir de rire", dans une gentillesse absolue ; ce n'était que de l'imprévu…

    Ne me venaient plus toutes ces questions sans réponses que l'on se pose tout seul lorsque tout dérive en nous tel un courant boueux de rivière en furie…

    Ne surgissaient plus ces terribles "pourquoi et comment" qui font les réveils difficiles au matin, ou de grands silences blêmes en milieu d’après midi tout seul assis sur un banc dans un jardin public sans aucun visage ni oiseau …

    Aucune peur de quoi que ce soit ne me saisissait au ventre, pas même la peur de vieillir et de mourir...

    C'était bien mieux que tout ce que l'on raconte sur le paradis, les anges, la vie après la mort et tout le tintouin...

    Ces enfants là? Ces êtres là?

    Ils ont une autre intelligence que la nôtre. Une intelligence qui nous est étrangère ou à peine perceptible. Ils comprennent tout, vraiment tout, mais à leur manière...

    Dès le premier jour il ne m'a pas fallu dix minutes pour réaliser que je venais de rencontrer les meilleurs copains de ma vie jusqu' alors...

    Une semaine!

    Et après, c'est la vie, la vie qui court, la route du monde qui a comme "repris ses droits", avec ses conventions, ses repères, ses habitudes, ses autres "enfants de la Terre" ; et d'autres rencontres, un autre parcours avec ses "pourquoi" et ses "comment", et ses "pour qui" et "pour quelles raisons"...

    Ces enfants là? Ces êtres là?

    Dont on dit qu'ils sont un pour mille ou comme une sorte de "huitième jour de la semaine"...

    Il y a aussi, comme dans une sorte de même famille... Ces êtres si humbles, si "simples", que l'on ne voit jamais sur des podiums, qui ne disent jamais rien, que personne ne regarde...

    Ces êtres "éclopés de la vie" que l'on prend si peu par la main... Et dont on ne sait jamais les rêves qu'ils peuvent avoir…

     

     

  • Un monde de relation où il ne faut guère trop faillir en quoi que ce soit

    … Les “sans dents” dont François Hollande se gaussait et qu’il méprisait, parce que, outre sans dents, ils étaient, pensait-il, des “beuh beuh” et des “sans le sou”… Les “sans dents” donc, pour bon nombre d’entre eux, évitent de sourire en ouvrant un “four” laissant apparaître des dents gâtées voire de noirs chicots ou des vides longs comme des moitiés d’allumettes…

    L’on peut, en effet, rire et sourire intensément, sans se sentir obligé d’ouvrir tout grand la bouche et de montrer sa dentition…

    Pour les mal pourvus notamment en dents de devant, c’est même devenu un réflexe, que celui, sans avoir à se contrôler, de rire et de sourire lèvres rapprochées ou à peine entrouvertes… Un réflexe, un automatisme…

    En revanche, à table, quand par exemple au restaurant avec des amis, ou même des proches de sa famille, un “déficient de la mastication” met un temps fou pour finir son plat, faisant ainsi longtemps attendre les autres, c’est un peu plus gênant et surtout beaucoup plus visible…

    C’est la raison pour laquelle, un “déficient de la mastication” préfèrera, dans le choix d’un menu, au restaurant, un plat qui ne nécessite pas un grand effort de mastication, évitera donc de prendre une entrecôte bordelaise ou une viande rouge, sachant qu’il devrait forcément indisposer les autres, en face et à côté de lui, en leur imposant d’être patients, mettant un temps fou pour achever son entrecôte ou son morceau de viande rouge… D’autant plus que les autres sont tous ou presque, des personnes bien plus jeunes qui, elles, n’ont aucun problème de mastication et de surcroît, sont, à table, des “rapides”… Et peuvent, mine de rien, se montrer quelque peu condescendantes à l’égard de leur ami, de leur frère, sœur, cousin, père ou mère, en “déficience de mastication”…

    Cela dit, lorsque l’on invite chez soi quelqu’un, dont on sait en général ce qu’il n’aime pas, l’on n’a aucune idée de son coefficient masticatoire…

    Certes, un “déficient de la mastication”, tout seul chez lui, pour peu qu’il soit “cordon bleu” ou qu’au contraire il soit plutôt un bon client pour Picard ou pour Thiriet, il peut sans problème, par exemple, prendre le temps qu’il lui faut pour déguster un tournedos bien plantureux… “Sous l’œil du bon dieu” (rire)…

    Tout cela pour dire que, dans le monde d’aujourd’hui où il faut être performant, où les apparences comptent, où les autres vous observent, où il ne faut faillir en quoi que ce soit… Il ne fait pas bon avoir un handicap… Quoiqu’il soit fait pour les handicapés notamment avec les aménagements, les accès aux lieux publics (à l’exception des transports en commun notamment le métro parisien où il y a tant d’escaliers non mécaniques)…

    Vous me direz, pour les “déficients de la mastication” il y a des dentistes et des prothèses dentaires… Mais bon, combien d’assurés sociaux du régime général, ont une mutuelle complémentaire qui prend en charge certains appareillages, ou prothèses, dans une proportion acceptable pour leur budget ?

     

     

  • Ignorance et - ou - refus de savoir

    L ignorance

    … L’ignorance si elle est bien réelle et “planétairement répandue” – même dans les sociétés les plus éduquées (en fait surtout les mieux ou plus mal informées, de ces sociétés) – est entretenue, gérée, en fonction des intérêts des décideurs et des dominants…

    Et c’est bien l’ignorance entretenue, plus encore que l’ignorance réelle, qui fait le refus de savoir…

    Je ne crois pas que l’ignorance réelle ferme la porte au désir de savoir…

     

  • Le wokisme

    … Que faut-il – ou que doit-on – penser de cette “croisade” de Jean Michel Blanquer contre le “wokisme” ?

    Et, précédemment, contre “l’islamo gauchisme” ? …

    Le système éducatif dans ses évolutions depuis 1966, tout en ne cessant de s’articuler sur la “mise en avant” du développement personnel et de l’acquisition des savoirs plutôt que sur la transmission des savoirs… Chercherait-il à se rendre plus “crédible” ou plus “intelligible” aux yeux de ceux et de celles qui contestent ce système éducatif ? Dénonçant ainsi ce que les gouvernants, les grands penseurs, les intellectuels progressistes, les décideurs, ont contribué à laisser s’installer – et se “distiller”- dans la société française ? …

     

    Mais qu’est – ce que le “wokisme” ?

     

    Ce terme de “wokisme” n’a pas d’équivalent (pas de mot direct pour le traduire) en Français… L’on ne peut le traduire qu’en utilisant des termes ou des locutions telles que : “gauchisme radical”, “diversitarisme”, “minoritarisme”, “identitarisme de gauche”…

     

    Dans sa définition, le “wokisme” désigne une manière alternative et nouvellement singulière, à la mode et dans un consensus de pensée convenue, d’appréhender les rapports de relation et les conflits sociaux, avec pour conséquence un risque accru de développement des communautarismes exacerbés… Et de radicalisation des revendications minoritaires en extension, de caractère purement individualiste…

     

    En somme, depuis que le “wokisme” pose des problèmes que l’on ne peut plus évacuer comme par exemple, en poussant de la poussière sous le tapis… On le découvre alors qu’avant on “faisait du wokisme sans le savoir” – comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir!

    Alors, le découvrant l’on “part en croisade”… Sauf que ce sont, bien installés et ne pouvant être délogés, les “baratteurs du diable” qui produisent le beurre pour les tartines du petit déjeuner… Et que du beurre, il y en a de toutes les façons, goût de cacahouète, de framboise sauvage, d’amande douce, de pistache, salé ou épicé ou persillé… Et qu’ils nous bousillent les boyaux, tous ces beurres des baratteurs du diable !

     

  • D'autres univers que celui que l'on appréhende

    … Dans un récent ou dernier numéro de Sciences et Vie, l’on découvre que – peut-être – il existe d’autres univers que celui que l’on “connaît” âgé de 13,77 milliards d’années contenant quelque 2000 milliards de galaxies dont La Voie Lactée (celle où se trouve le Système Solaire) et Andromède sa voisine distante de 2 millions d’années lumière…

     

    Nos télescopes les plus performants, de technologie récente, sont à peine assez puissants pour nous permettre d’apercevoir les galaxies les plus éloignées, donc les plus anciennes, dont la lumière met 13 milliards d’années pour nous parvenir.

     

    Il s’agit là bien sûr du seul univers que nous “appréhendons”… S’il y a effectivement d’autres univers, ils sont actuellement totalement inaccessibles à l’observation, il n’y a pas encore de télescope, en l’état de la technologie actuelle, capable de “voir” ces autres univers…

    Avant d’avoir eu connaissance de cette information (dernières découvertes scientifiques en matière d’astronomie) je “subodorais” déjà – par intuition, par réflexion personnelle et en fonction de mes connaissances acquises jusque là – qu’il pouvait exister effectivement d’autres univers… Je pense même que c’est certain, que c’est logique…

     

    Le “modèle” actuel auquel se rallient bon nombre de scientifiques, celui du “Big Bang” (pour “nôtre” univers ) n’est en fait qu’une hypothèse (la plus “sérieuse” et la plus “plausible” si l’on veut)… Rappelons le “principe” : Une origine “zéro” inatteignable suivi d’un temps que l’on appelle “l’ère de Planck” (un temps non mesurable) au bout de laquelle à un instant “T” (le Big Bang) l’univers est alors dans sa plus petite dimension mathématique connue, soit d’un diamètre équivalent à la “longueur de Planck” soit 1,616255 X 10 puissance moins 35 mètre… À partir de là, de cette initiale dimension de “nôtre” univers, l’univers ne cesse de se s’étendre, de s’agrandir, de prendre du volume…

     

    Mais il faut environ 8 milliards d’années après l’instant “T” pour que des formes de vie puissent apparaître sur quelque planète autour d’une étoile en quelque galaxie… Des formes de vie qui évoluent ou non, mais ce qui est certain, disparaissent après un temps “assez bref” en vérité (mais qui nous semble à nous humains, très long, de plusieurs centaines de millions d’années (révolutions terrestres autour de notre étoile le soleil)…

     

    Avant 8 milliards d’années ( de l’instant T jusqu’à environ il y a 5 milliards d’années) la structure de l’univers était encore telle, que la vie ne pouvait nulle part apparaître. À partir du début de ces 5 derniers milliards d’années, commence pour des mondes antérieurs à la Terre de 1,5 milliard d’années dans la Voie Lactée et dans d’autres galaxies formées, la vie sous des formes primitives et de structure basique.

     

    Il semblerait que dans l’univers qui est le nôtre, celui âgé actuellement de 13,77 milliards d’années, partout où se forment, se structurent des galaxies nouvelles, dans moins de 2 milliards d’années, des formes de vie apparaîtront sur des planètes dans ces nouvelles galaxies.

    Mais de nombreuses formes de vie ont un temps existé et ont disparu.

    En somme, le “processus” engagé il y a – on va dire – environ 4 milliards d’années, va et peut se poursuivre durant encore plusieurs milliards d’années (dans l’hypothèse de l’univers en extension et devenant de plus en plus âgé)…

    Ainsi la Terre notre planète, dans le Système Solaire, dans la Voie Lactée notre galaxie, où la vie sous des formes primitives apparut il y a 3,7 milliards d’années, serait l’un des premiers mondes à avoir abrité la vie, dans notre univers… (Si cela est vrai, alors il sera difficile à de futurs astrophysiciens de découvrir des civilisations extra terrestres avancées… Cependant d’ici quelques milliards d’années, lorsque notre univers sera âgé de 20 milliards d’années, si de nouvelles et lointaines civilisations apparaissent, peut-être qu’il y en aura de très avancées)…

     

    … … …

     

    S’il existe d’autres univers, en nombre indéterminé voire infini, tous ces univers là, forcément, ont pour certains, par exemple 7 milliards d’années d’existence, et, pour quelques uns à peu près comme le nôtre 13 ou 14 milliards d’années, et pour d’autres 20 ou 30 milliards d’années… Puisqu’ils ne “commencent” pas en même temps, et que d’ailleurs, il y en a qui sont encore “dans l’ère de Planck”… Tout cela “sous réserve” de la théorie du Big Bang ( il n’est pas sûr du tout que le Big Bang soit “nécessaire” pour qu’existent “les univers” dont le nôtre )…

     

     

    La “comparaison” qui me vient à l’esprit, à propos de “l’ère de Planck” c’est celle qui peut être faite avec le temps non mesurable s’écoulant avant que ne naisse un être humain, un être vivant, avant la gestation (état de foetus, d’embryon, d’ovule, de spermatozoïde, de chromosomes, structure ADN, briques de la vie, atomes, molécules…)

     

    La “pé-existence” en somme…

    Ou encore – mais c’est purement vertigineux” : avant la moindre matière, la moindre particule, une sorte de “néant matériel” où il n’y aurait que de l’énergie, que de l’ “intelligence” – avec un potentiel de création … Ça serait donc ça, “l’ère de Planck” ? De quoi, alors “y mettre Dieu” ?

     

     

  • Ces Télés !

    … Outre les faits divers et les banalités consternantes qui font la majeure partie des JT de 13 et de 20h, il y a aussi ces séries débiles et à rallonge, notamment ce “putain de Un si grand soleil” que tant regardent tous les soirs sur France 2 chaîne publique…

     

     

  • Massacre à l'abatteuse, de nos forêts

    … Alors que la presse et les médias se font l’écho du pillage de la forêt amazonienne, présentée comme un massacre écologique – ce qui est tout à fait vrai – la même presse et les mêmes médias font état d’un silence total sur la politique menée chez nous, en France, de la gestion et de l’exploitation des forêts…

     

    Il faut un siècle pour constituer un espace de quelques mètres carrés, d’écosystème forestier, mais il faut seulement dix minutes pour le détruire totalement… Notamment avec des abatteuses de plus de vingt tonnes, énormes engins qui arrachent, coupent, écorcent, calibrent un arbre en moins d’une minute…

     

    Au nom de la modernité et du rendement, les décideurs et les penseurs ont modifié le visage de la France, bouleversé des paysages au mépris de toute logique géoclimatique, aidés par les plus gros constructeurs de matériels agricoles, ceci afin de privilégier le développement d’entreprises agro industrielles surdimensionnées…

     

    Les Bayer, Monsanto et autres puissants lobbies agro chimiques peuvent ainsi, grâce à cette politique de développement et de gestion de l’environnement et des paysages, et de toute l’agriculture en général ; réaliser des bénéfices considérables (ainsi que les actionnaires de ces sociétés et groupes internationaux) avec l’écoulement planétaire de leurs herbicides, engrais, boues de stations d’épuration, avec la vente de leurs engins mécaniques éléphantesques…

     

    En conséquence, les animaux perdent leur habitat, toutes espèces d’insectes, de petits mammifères et de champignons sont broyés, les oiseaux disparaissent… Dans ces paysages transformés, bouleversés, industrialisés, où les animaux ne peuvent survivre et donc disparaissent par espèces entières…

     

    Avec l’augmentation de la surface des coupes rases (abattage de feuillus et de résineux sans se soucier de l’âge des arbres), de 70% d’ici 2050, les sols n’étant plus protégés, la température en été au dessus de ces sols rasés sera de 10 degrés supérieure à ce qu’elle est normalement en restant en partie boisée. Aucune reprise de la végétation dans de telles conditions!

     

    L’objectif des gros exploitants forestiers n’est autre que celui de remplacer les forêts primaires par des résineux adaptés à une récolte à la machine et à une demande commerciale toujours plus importante.

     

    Et, comble de l’hypocrisie, les gouvernements des pays les plus engagés dans ce que l’on appelle le “développement durable” prétendent, selon l’Accord de Paris sur le climat, de 2016, réduire l’empreinte carbone, encourager la production de véhicules électriques (mais pas, soit dit en passant, des “géants” du transport routier que sont ces camions de 38 tonnes, fort nombreux chaque jour sur les axes de circulation)…

     

    Ainsi les gouvernants et les lobbies agro industriels ont-ils perdu de vue que la forêt c’est tout autre chose que rien que du bois : filtration de l’air, fixation du carbone, purification de l’eau, et autres services environnementaux absolument indispensables…

     

     

  • La retraite à 65 ans ?

    … La retraite à 65 ans ?

    J’imagine un professeur de lycée, âgé de 64 ans, en face de ses élèves de 16/17 ans, en cours, pris d’une envie intempestive de pipi, devant s’excuser de devoir s’absenter 5 minutes ( les élèves ont compris pour quelle raison)…

    Ce professeur âgé de 64 ans étant coronarien – et pourvu d’un “gros crapaud” dans sa vessie- et prenant quotidiennement des médicaments pour le cœur ( 5 comprimés le matin dont un diurétique, et 4 le soir), le matin en cours donc, devant se rendre aux toilettes 4 ou 5 fois… À chaque absence de 5 minutes, les moqueries, les allusions désobligeantes, de ces jeunes de 16/17 ans au jet dru et rapide de seulement toutes les huit heures…

    La retraite à 65 ans? Parlons en …

     

  • Le numérique est-il énergivore ?

    … Oui, il l’est …

     

    … Google, Microsoft, Apple, Amazon… sont plus encore “énergivores”- en électricité, métaux rares, ressources de la planète dont l’eau – que l’ensemble du trafic aérien, maritime et routier !

    Il faut savoir que Jeff Bezos pour son “Amazon Web Storage” dépassant la capacité des Data Center de Google, a signé un contrat avec les plus gros producteurs de courant électrique de la planète, par lequel on lui fournit l’équivalent en méga watts de la consommation électrique d’une mégalopole de 5 millions d’habitants… ( renouvelable évidement, et susceptible d’être revue à la hausse)…

    Google en a fait autant (un peu moins tout de même mais la différence n’est pas bien grande) pour ses Data Center ; tous les géants du Web, du numérique, de l’informatique, de la domotique, du “tout connecté”- voitures, maisons, clôtures, équipements ménagers, smartphones et ordinateurs, tablettes, etc. - en font autant ! De telle sorte que l’on arrive, contrairement à ce que l’on croit à propos de “l’empreinte énergétique (ou la pression exercée) sur l’environnement par le numérique” , à une consommation, à une pression, qui, à elle seule dépasse ce que produit en carbone (co2) toutes les autres activités humaines (dont le transport aérien, maritime et routier)…

    L’on n’a pas idée, de ce que représente en vérité, le besoin énergétique généré par le fonctionnement de ces Data Center notamment (tout ce que cela implique en installations, maintenance, matériaux nécessaires, services induits, fonctionnement, etc. )…

    Or, toute cette électricité pour la produire, il faut des centrales nucléaires, ou du charbon, ou du pétrole, ou de l’eau (barrages par exemple de ceux que l’on voit en Chine)…

    Du coup, il est totalement impossible de ne pas dépasser selon ce que recommande l’Accord de Paris sur le climat, les 1,5 degrés prescrits d’ici la fin du 21 ème siècle… Ce sera plutôt 3 voire 4 degrés non plus en cent ans comme “prévu” mais dès avant 2050 !

    Je vous laisse imaginer ce que sera en 2040/2050, l’aspect de nos villes côtières en France et ailleurs… Ce que sera la vie quotidienne, question produits et services indispensables, pour nos jeunes qui sont actuellement âgés de 15/20 ans et personnes de 40/50 ans dans 20 ans (ceux qui “feront le monde” de 2050)…

    Et, avec les zones inondables (nouvelles et anciennes), les calamités climatiques à répétition (tempêtes, tornades, incendies, canicules) dont l’impact sur l’habitat dans les régions densément peuplées sera considérable – et devenu ingérable par les sociétés d’assurance des biens des personnes …

     

  • L'éducateur et ses lieutenants

    … Dans le quartier du Val Fouré à Mantes La Jolie, où en 2011 régnaient des bandes de voyous, de délinquants, de dealers – un quartier où la police, où même les pompiers et les médecins ne pouvaient apparaître sans être agressés, où brûlaient des voitures et des poubelles… C’était en 2011, qu’est-ce que ça doit être en 2021 dix ans plus tard… J’ai connu un éducateur qui habitait non loin de Mantes La Jolie, chargé de s’occuper de “jeunes en difficulté”, assisté de ses deux “lieutenants” se targuant d’être “bien avec les flics et avec Nicolas Sarkozy” en tant qu’ “indicateurs”… Ces “lieutenants” je les trouvais “assez lestes de propos” et “très dans l’ostentatoire, très dans la faconde, très comme des poissons dans l’eau”, ce qui leur conférait du “statut”, de l’écoute auprès des Autorités… Ils “savaient” selon leurs dires, “parler aux jeunes”… Mais il n’en demeurait pas moins qu’ils se livraient à toutes sortes de trafics, dont de drogue…

    L’éducateur en question suivait des cours pour se parfaire dans ses fonctions mais surtout pour “monter en grade” à l’échelon supérieur (il devait à l’époque, gagner 1350 euros par mois, en tant que “postulant” recruté en “auxiliaire)… Sans doute ses “lieutenants” qui souvent venaient manger chez lui, prendre l’apéritif, étaient de toutes les fêtes et anniversaires, devaient-ils gagner bien plus d’argent que lui avec leurs trafics…

    Je me demande ce qu’ils sont devenus, l’éducateur et ses “lieutenants”, dix ans plus tard…

    Des “hasards de la vie” cette année là, en 2011, m’avaient conduit à séjourner quelques jours dans cette région d’ Ile de France autour de Mantes La Jolie, au mois de février, quand se tenait Porte de Versailles, le Salon de l’agriculture… Où l’on avait vu Nicolas Sarkozy “tapototer” sur la tête d’une vache…

     

     

  • Petit conte de science fiction

    … Il était une fois sur la planète Behtadeu dans la constellation du Grand Sygne, les Mégachlos et les Mafiaks, maîtres du monde non seulement de Behtadeu mais aussi de la confédération des Planètes Autorisées, de la constellation du Grand Sygne et des amas satellites du Grand Sygne en cette région de la Galaxie, le Chien Féroce …

     

    Outre les maîtres monde qu’étaient les Mégachlos et les Mafiaks, il y avait aussi les Busuls, les Uhlémanes, les Katpratts, les Katetrades, les Évanjuligots, les Youdales, les Sektariques, et les Sorcioks… Dont les pouvoirs s’exerçaient sur les populations d’Humanuscules de toute la Confédération…

    Il faut dire que les Humanuscules, même s’ils n’étaient pas unanimes dans leurs visions de la société et du monde – loin s’en fallait- avaient tous concouru à la domination des Mégachlos, des Mafiaks, des Busuls, des Uhlémanes, des Katpratts, des Katetrades, des Évanjuligots, des Youdales, des Sektariques et des Sorcioks…

     

    Cependant, il y avait parmi les Humanuscules, mais en très petit nombre et dispersés, des Humains qui eux, se différenciaient des Humanuscules en ce sens qu’ils échappaient à des conditionnements de leur quotidien de vie régis par les Mégachlos alliés des Mafiaks…

     

    Les Busuls, mais surtout les Uhlémanes, avaient en partie convaincu les humains (les plus déterminés d’entre eux dans leur dénonciation de la civilisation Mégachlique) à les rejoindre, mais Les Uhlémanes – qui d’ailleurs ne s’accordaient pas avec les Busuls – se révélèrent très dominateurs et imposèrent leurs codes, leurs prescriptions, leur mode de vie par la mise en place d’une police Uhlémanique opérant nuit et jour en tout lieu public et jusque dans les demeures des gens…

     

    Les Humanuscules quant à eux, étaient complètement indifférents à la présence partout sur Behtadeu et sur les Planètes Autorisées, des Busuls et des Uhlémanes qui s’implantaient dans les espaces publics… Ces Humanuscules, pour ainsi dire, étant soit “atatoques” soit affiliés par tradition aux Katpratts et aux Évanjuligots ou aux Youdales…

     

    Un certain nombre de “citoyens” des Planètes Non Autorisées (planètes ayant été exclues de la Confédération), bien organisés et amis des Humains insoumis peu enclins à rejoindre les Uhlémanes, s’étaient fédérés et avaient constitué des “troupes de choc” afin de venir en aide aux Humains insoumis de Bétahdeu sur laquelle ils avaient débarqué dans les principales bases spatiales notamment dans le Désert Absolu au milieu du continent Armorindien…

     

    À l’issue d’une grande bataille entre d’une part les armées Mégachliques et d’autre part sur deux fronts opposés, les “troupes de choc” des Humains insoumis et de leurs alliés contre à la fois les Mégachlos et les Uhlémanes… Il n’y eut finalement de vainqueurs, que les Mafiaks qui, eux, fournissaient les armements en tant que trafiquants sans foi ni loi, aux belligérants…

     

    Les humanuscules, le plus souvent non impliqués dans le combat, n’eurent à subir que quelques pénuries de denrées, produits et services indispensables… Mais finalement, les grands vainqueurs étant les Mafiaks, la planète Bethadeu toute entière sombra peu à peu dans une anarchie et dans une barbarie qui rappelaient en gros – mais peut-être encore davantage – une époque nommée “Haut Moyen Âge” de l’Histoire d’un pays appelé la France sur la planète Terre du Système Solaire…

     

     

  • La normalisation de la société

    … La normalisation, le formatage, la standardisation, le contrôle de la société (tout cela se rejoint) ne protège pas la démocratie ni les “individus” (individus en tant que personnes humaines)… Mais piège les individus en les rendant dépendants et soumis, de telle manière qu’ils ne puissent plus se libérer de l’emprise des dominants, qui nivelle, arase tout comme au passage d’un rouleau compresseur…

    L’emprise depuis quelques années, c’est, en plus de celle des dominants et des décideurs – qui avait il faut dire, toujours existé – celle des “géants” du Web, du numérique, de l’informatique, de la domotique et des nano technologies ( Google, Microsoft, Apple, Amazon)… Et qui s’ajoute désormais à l’emprise des autres dominants…

    La notion ou le concept d’individuation (processus de différentiation des individus selon les caractéristiques qui leur sont propres), ne doit pas être confondu comme c’est le cas dans les sociétés actuelles de par le monde, avec l’individualisme.

    Car, confondue avec l’individualisme, l’individuation ne peut plus être réinvestie par les individus (individus en tant que personnes humaines)…

    Le seul moyen ou la seule voie possible pour un réinvestissement des individus ( de chaque individu sur cette planète en tant que personne humaine), pour protéger la démocratie, ne peut être que celui d’une liberté rendue accessible à chacun, mais d’une liberté cependant – et c’est cela l’essentiel – associée, étroitement et indissolublement liée à la responsabilité (de chacun)...

    Dans le monde actuel, celui de la “double dominance” (celle qui existe depuis toujours et celle qui est nouvelle – des Géants du numérique ) , la liberté ne nous sera ni rendue ni donnée : nous devrons nous l’approprier – par la force (cela semble nécessaire) – mais… “par quelle force” ? Autrement dit, est-ce par la violence ?

    La puissance du “rouleau compresseur” est devenue telle, que des révolutions comme celles que l’on a connues dans l’Histoire, sont aujourd’hui quasiment impossibles… Du fait déjà des dépendances multiples et extrêmement fortes qui sont les nôtres dans le monde actuel (dépendance énergétique, dépendance numérique, dépendance dans la consommation)…

    La force (d’opposition) réside, ne peut résider et se révéler efficace (mais pas efficace à court terme), que dans le comportement de chacun, dans les choix qui peuvent encore être faits (il n’en reste plus beaucoup mais il y en a)… Comportements qui, bien sûr, ne vont pas dans le sens de ce que souhaitent les dominants qui, rappelons le, sont tout de même eux aussi, dépendants (dépendants de notre “bon vouloir” ou de nos acceptations)…

    Donc, les comportements de chacun et, autant que possible, la conjonction ou la réunion des comportements, ainsi que leur visibilité…