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  • Il y a 3,6 milliards d'années : Mars et la Terre

    Paysage mars 3 6 ma

    Paysage archeen

    … Voici deux “paysages”, le premier sur Mars, le deuxième sur la Terre, il y a 3,6 milliards d’années…

     

    … La première image est celle (reconstituée) d’un lac de 35 km de diamètre, suite à la découverte grâce au rover Persévérance s’étant posé dans le cratère Jezero dans lequel ont été découvertes des traces sédimentaires d’un ancien delta… Cela date de février 2021…

    Traces sédimentaires, donc présence d’eau…

     

    … La deuxième image est celle (recontituée) d’un paysage de la Terre au temps de l’Archéen il y a 3,6 milliards d’années – donc à la même époque que celle où il y avait de l’eau sur Mars sous forme liquide…

     

    La présence d’eau à l’état liquide, il y a 3,6 milliards d’années, sur Mars et sur la Terre, indique qu’à cette époque la température moyenne sur les 2 planètes, devait, notamment dans les régions équatoriales et peut-être de latitude moyenne sur Mars, être supérieure à 0 degrés durant au moins la moitié de l’année (plus de 300 jours sur Mars)… Sur la Terre, plus proche du soleil, à cette époque du début de l’Archéen, la température étant plus élevée…

     

    La présence d’eau indique, comme ce fut le cas pour la Terre dès le début de l’Archéen, que la composition de l’atmosphère pouvait permettre à l’eau de s’accumuler au sol, et que d’autre part des formes simples et primitives de vie pouvaient se développer… Notamment ces “stromatolithes” qui sont de structure laminaires calcaires formées de feuillets de 0,1 à 0,5 millimètres d’épaisseur, constitués d’une couche de bactéries et d’une couche sédimentaire…

     

    … Il est certain, évident, que, à partir de -3,6 milliards d’années jusqu’à nos jours, les évolutions des deux planètes, Mars et la Terre, ont été fort différentes… Et donc, que sur Mars, si des formes primitives de vie ont pu se manifester à une époque où de l’eau se trouvait à l’état liquide et en une certaine étendue, quantité ; par la suite, au delà de -3,6MA, la planète Mars est devenue une planète morte…

     

    … Voir, avec ce lien, un tableau retraçant les étapes de l’évolution de notre planète, suivi d’explications.

     

    La Terre notre bien commun

     

     

  • La presse en général, en ce dernier trimestre 2021

    Zemmour

    … Autrement dit : “l’on ne parle que de ça” ! … De la candidature (encore ces jours ci, “éventuelle” – quoique très fort probable) de Éric Zemmour à la présidence de la République Française en 2022…

    Cela dit, le décès de Bernard Tapie et l’hommage qui lui fut rendu, dernièrement, ont davantage encore mobilisé les puissances médiatiques, que la disparition, le 6 septembre 2021, de Jean Paul Belmondo…

    Cela dit, aussi, le livre d’Éric Zemmour “La France n’a pas dit son dernier mot”, qui avait fait la Une dans la première semaine de sa sortie, question vente en nombre d’exemplaires (130 000), est depuis début octobre“en perte de vitesse”, et donc, moins acheté par les Français… Ce qui “tendrait à indiquer” que, finalement, Éric Zemmour a “fait le plein” de ses “followers” (lesquels “followers” il faut dire, sont plutôt des gens “d’une certaine droite très à droite” qui passent leur vie à acheter des bouquins – mais pas “n’importe quels bouquins” )…

    Mais ne nous fions pas, cependant, à ce que pourrait indiquer une baisse des ventes du livre d’Éric Zemmour, ne rêvons pas à un trop grand et trop heureux réveil des consciences de la part du “citoyen lambda moyen” (qui lui, n’achète guère beaucoup de bouquins)…

    Parce que, de toute évidence, le “rouleau compresseur” des puissances médiatiques est tel, qu’il lamine les “surfaces cérébrales”… Et entretient l’image du vélo à sale tête qui tournicote lotissement Les Alouettes et qui fait aboyer très fort très menaçant les “je monte la garde” aux allures de féroces molosses derrière des portails à digicode, et de solides et hautes clôtures…

    Soit dit en passant, le “vélo à sale tête” en bas de l’HLM d’une périphérie de petite ville, il est pas vraiment le bienvenu…

     

  • Six milliards de dollars de perte : "il fait la gueule" !

    Panne facebook

    … 6 milliards de dollars en moins, pour à peine 6h de panne géante mondiale de Facebook, le lundi 3 octobre 2021 en gros de 18h à 0h, cela veut dire que Mark Zuckerberg gagne 24 milliards de dollars par jour…

    Quand on sait qu’il y a dans l’année 365 jours – et tous les 4 ans un jour de plus – cela donne une idée de ce que peut représenter en argent (dollars ou euros) 365 fois 24 milliards…

    Il me semble (vous n’êtes pas d’accord avec moi ?) que les gains d’une seule journée de 24h, de Facebook, pourraient déjà soulager bien des misères du monde, par exemple faire qu’il n’y ait plus personne pour mourir de faim à Madagascar cette année présente… Et, si Mark Zuckerberg se “privait” au profit des plus démunis de la planète durant une semaine (sur les 52 que compte l’année) de sept fois 24 milliards de dollars ou d’euros… Sans doute avec ces sept fois 24 milliards de dollars ou d’euros, pourrait-on rémunérer deux milliards d’humains de telle sorte que ces deux milliards d’humains puissent s’acheter à manger, ce qui pour ces deux milliards d’humains en 2021 n’est pas, loin s’en faut, tout à fait le cas...

    Sans compter les 80 millions d’humains (1% de la population mondiale) qui, “riches à crever” peuvent dépenser sans compter ; rien qu’avec un cinquantième des revenus annuels de Google, Microsoft, Amazon et Alibaba – en plus de Facebook – (de leurs patrons dirigeants dominants, de ces “géants du Web”, il y aurait de quoi jusqu’à la fin des temps humains, donner à manger tous les jours à deux milliards d’humains exclus de la consommation… Et même assurer à ces deux milliards d’humains une “couverture médicale” complète… Si les patrons de Facebook, Google, Microsoft, Amazon et Alibaba, “consentaient” à se “priver” de revenus durant une semaine, tous ensemble, au profit des plus démunis…

    Reste tout de même, “dans l’histoire”… La capacité de la planète (ressources naturelles et renouvelables pour l’alimentation) à assurer la production des quantités nécessaires de nourriture pour actuellement 8 milliards d’humains (dont près de 3 milliards surconsomment, il faut dire)…

    Un tel “geste” de Marck Zuckerberg et des géants du Web, consistant à se priver de revenus au profit des plus démunis durant une semaine chaque année, aurait déjà une conséquence appréciable : beaucoup de miséreux, affamés, qui pour survivre, dans certains pays où règne énormément d’insécurité, ont recours à l’agressivité, à la violence afin de s’emparer de ce que peut posséder sur lui quelqu’un dans la rue, sur une route ; n’auraient plus besoin d’en arriver à telle extrémité de violence, ce qui contribuerait à une diminution sensible d’une “délinquance par la force des choses”…

    Car il faut en effet distinguer deux types de délinquance : l’un lié à une extrême précarité, qui pousse les plus démunis, les plus exclus de la consommation – dont en particulier la consommation alimentaire – à recourir à la violence pour survivre ; et l’autre lié, autant par un individualisme forcené et agressif, que par une déliquescence générale de la société qui transforme les êtres humains devenus des “individus” en acteurs de toutes sortes de délits, d’incivilités, de violences et d’agressions…

     

     

  • Un rêve étrange, nuit du 6 au 7 octobre

    … Cela se passe à Lyon – peut être en lien avec un souvenir que j’ai, d’un bref séjour dans cette ville en août 1967 lorsque j’étais “ambulant” dans le train poste Paris Lyon, souvenir que je vais évoquer ici – mais, dans le rêve, il s’agit d’un autre bref séjour à Lyon, celui là, n’étant ni d’un temps passé ni d’un temps présent mais plutôt d’un temps à venir, peut-être d’ici 2 ou 3 ans… Comme par anticipation.

    Et dans ce rêve je n’ai pas l’âge que j’ai actuellement, peut-être à peu près le même que celui que j’avais en 1967 (19 ans)…

    Souvent dans ces “rêves étranges” cela se passe dans un futur proche et je suis soit un jeune homme soit un jeune adulte…

     

    Pour commencer voici le souvenir que j’ai d’un bref séjour à Lyon en août 1967 :

     

    En ce mois d’août 1967 je débutais depuis le 17 juillet, Agent d’Exploitation des PTT, au centre de tri postal PLM à Paris.

    J’effectuais alors des remplacements de collègues en congé, sur le train poste Paris Lyon. Nous prenions notre service, vacation de 2 nuits consécutives aller, retour, en gare de Paris Lyon à sept heures du soir. Le train démarrait vers 22h et arrivait en gare de Lyon Perrache à 4h 12, avec un arrêt de 45 minutes à Dijon, du fait des travaux de transbordement des sacs postaux.

    À l’arrivée nous étions, les sept agents de la brigade dans le wagon (il y avait plusieurs wagons postaux, c’était un train poste) complètement épuisés, l’on prenait un copieux petit déjeuner (en fait comme un repas de midi) sur le coup de 4h et demi 5h au buffet de la gare, et ensuite nous rejoignions une chambre en hôtel à proximité où l’on dormait à 3 ou 4…

    Plutôt que d’occuper la place vacante du collègue en congé, je préférais dormir dans le wagon sur des sacs postaux repliés et empilés. J’avais l’autorisation, et l’agent chargé du ménage dans le train à l’arrêt sur voie de garage, souvent une femme, quand il (elle) me voyait, faisait très attention à moi… Et vers midi, j’utilisais les toilettes du wagon pour me laver…

    La journée à passer à Lyon, alors, était fort longue, puisque le service de retour (2 ème nuit) ne commençait que vers 22h avec retour Paris gare de Lyon à 5h 20…

     

    En ce mois d’août 1967 la chaleur était accablante, bien plus qu’à Paris, et l’air très lourd, très humide, le ciel blanc ou gris, comme une chape de plomb…

    Ne sachant que faire de ma journée, effrayé que j’étais de cette ville qui n’avait rien à voir avec Paris où je m’étais bien acclimaté ( des copains, de la famille, des amis, des relations que j’avais à l’époque) ; dans cette ville de Lyon qui me semblait si peu accueillante, austère, où je me sentais étranger, où je ne connaissais personne ; il ne me venait pas l’idée de m’y balader en touriste, à la découverte de lieux intéressants…

     

    Je n’eus alors d’autre alternative, d’autre choix, que de passer toutes ces longues heures de solitude, au Parc de la Tête d’ Or, assis sur un banc, avec un livre ou écrivant mes “impressions” dans un carnet… J’avais un cafard fou… Et le plus dur c’était après 18h d’attendre la nuit pour la reprise du travail à 22h.

    Une fois, cependant, cela faisait partie du “programme”, ce fut mon tour de “faire le cheval”… C’est à dire revenir en gare de Perrache à 17h pour un aller retour Lyon Chambéry ou Grenoble en wagon poste entre 17h et 22h, puis retour à Paris… Le “cheval” c’était très dur, question boulot, mais au moins, ce jour là, on passait peu de temps à Lyon !

     

    … J’en viens à présent au rêve :

     

     

     

     

    Je faisais partie d’un groupe, d’une association – mais dans le rêve la vocation de cette association n’était pas définie – en mission mais mission de quoi je n’en sais rien ; pour une journée à Lyon. Arrivée prévue vers 10h, retour prévu vers 20h…

    Un groupe d’environ une vingtaine de personnes dont l’une d’elles était une amie de longue date…

     

    D’après ce que j’ai pu comprendre, le départ de la “mission” devait avoir lieu en face de l’Office de Tourisme. (il y a du flou dans le rêve)…

    Nous commençons, très groupés et proches les uns des autres, par emprunter une vaste avenue, puis nous quittons cette avenue pour entrer dans des rues du centre ville…

    À un certain moment, le groupe se disloque, je me trouve quelque peu éloigné, puis brusquement, je suis entouré de gens qui ne sont plus ceux du groupe, je suis perdu…

    N’ayant aucun repère, étranger que je suis dans cette ville, je pars au hasard, me fiant à mon intuition, je me rappelle le “point du chute” qui “doit être” l’Office du Tourisme, mais je ne vois pas du tout comment m’y rendre, par quel trajet…

    Deux, trois heures s’écoulent… Je me dis “ils vont bien s’apercevoir que je ne suis plus avec eux”…

     

    Par chance, j’ai mon téléphone portable, et dans la liste de contact, le numéro de mon amie…

    “Je suis perdu, et je peux pas préciser où je suis, j’ai pas de repère, je vais essayer de rejoindre l’Office de Tourisme, c’est là que vous me retrouverez”… Réponse “Oui, on se retrouvera devant l’Office du Tourisme vers 19h 30”… Suivaient quelques propos, mais je percevais dans le ton de mon amie que ma situation inconfortable lui était indifférente et que le groupe se préoccupait peu de moi, de mon isolement dans cette ville, ce qui ne manquait pas de m’étonner et de me déconcerter…

     

    Je résolus donc de rechercher à rejoindre l’office de tourisme.

    Les personnes auprès desquelles je tentais de me renseigner, visiblement de méfiaient de moi, me prenant sans doute pour un indésirable, un étranger dont ils avaient peur, et me fuyaient, ou ignoraient sciemment ma demande, une ou deux cependant réagissant et me fournissant de brèves et incomplètes explications…

    Je finis par rencontrer un type étrange, à l’allure de clown, qui se déplaçait en effectuant des sauts et des cabrioles, vêtu en saltimbanque, qui me dit “ t’as qu’à me suivre, je vais dans la direction de l’office de tourisme”…

     

    Enfin parvenu à destination, il devait être dans les 17 ou 18 heures, j’attendis l’heure du rendez vous, mais à l’heure prévue, personne ne se présente…

    Je rappelle mon amie sur mon téléphone portable – dont la batterie indiquait quelle allait se trouver bientôt en perte de charge – aucune réponse autre que “ce numéro est inconnu ou inexistant”… 20 h arrive, toujours personne…

     

    Je me trouvais tout seul, étranger et perdu dans Lyon, ville pour moi, austère ; et désespéré que j’étais d’avoir été pour ainsi dire abandonné par le groupe tout entier disparu sans laisser de trace, je réalisai que j’avais ma carte bancaire, un avoir suffisant sur mon compte, afin de prendre un train depuis Lyon pour revenir là où j’habitais, à plusieurs centaines de kilomètres de Lyon…

     

    … Si, du reste de ma vie durant, je n’irai jamais ni au Cameroun ni à Singapour ni à Beijng/Pékin ni au Nigeria ni à Johannesbourg ; je n’irai – enfin ne séjournerai – jamais, jamais/jamais… À Lyon.

    Cela dit, des pommes frites à la Lyonnaise, ça, je veux bien dans mon assiette, ainsi que du saucisson de Lyon…

     

  • À propos de "Les corps célestes" de Jokha Alharthi

    … Le voile islamique ainsi que le foulard enveloppant les cheveux, le cou et les épaules, portés par les femmes musulmanes, cela est totalement incompatible avec la laïcité…

    Mais le voile Islamique et le foulard enveloppant les cheveux, le cou et les épaules, cela est aussi totalement incompatible avec la Culture, la littérature, les Arts…

    En effet, le voile et le foulard islamiques sont la marque évidente de la soumission des femmes, et de l’acceptation par les femmes de leur condition dans la société, une condition leur imposant d’être en retrait, d’être plutôt des “femmes d’intérieur” attachées à leur foyer, plutôt que des femmes exerçant des responsabilités et des fonctions, et même des métiers, des professions dans la société…

    C’est donc, le voile et le foulard islamique, la marque de l’acceptation d’une condition “inférieure” des femmes dans la société musulmane…

    Or, en matière de Culture, de littérature et d’arts, la femme musulmane dans des pays musulmans “évolués” (ayant rejoint les pays de civilisation “occidentalisée” par notamment l’accession à l’éducation), qui parvient à un “haut niveau” dans le domaine où elle exerce ; ne devrait pas, en public, surtout si elle reconnue internationalement, porter le voile ou le foulard islamique…

    Il semblerait qu’elle le fasse par tradition, par attachement à ses origines, par une sorte de “conformisme” de “code social” de celui de son pays “de culture musulmane de longue date”, mais même dans ce cas – si c’est le cas – je ne pense pas, personnellement, que cela soit “recevable”…

    Parce qu’il y a trop d’évidence dans la marque de la condition féminine dans la société, avec le voile ou le foulard islamique…

    Ainsi l’auteur de “Les Corps Célestes”, Jokha Alharthi, écrivain née à Oman en 1978, reconnue internationalement ; en public et sur les réseaux sociaux en photo, ne devrait pas porter le foulard islamique lui couvrant les cheveux, le cou et les épaules…

    La Culture, la littérature, les Arts, sont “au dessus” – bien au dessus – des religions et des “codes sociaux”, des pratiques vestimentaires…

    Cela me “gêne” – oui je le dis – de voir une femme d’une telle envergure littéraire, reconnue internationalement, paraissant en public les cheveux, le cou et les épaules couverts par le foulard islamique…

     

    … Je n’avais guère “apprécié” lors de l’attentat contre une mosquée en Nouvelle Zélande, que Jacinda Ardern, premier ministre, vienne se recueillir voilée auprès des familles des victimes de cet attentat…

    Je n’ “apprécie” guère non plus, tous ces “grands penseurs grands intellectuels de gauche progressiste, qui irritent les gens n’ayant pas beaucoup été à l’école et issus de milieux sociaux défavorisés où l’échec scolaire est endémique… Et qui, soit dit en passant, par leurs discours, leurs écrits, leur “philosophie des lumières version 21 ème siècle”, leurs “bizounourseries” et leurs complaisances ; n’ont pas arrêté depuis 40 ans de “faire le lit de l’extrême droite, des Eric Zemmour et compagnie”… Et d’enterrer la laïcité !

     

     

  • Que représente 1% de la population mondiale ?

    … L’on n’imagine pas – l’on n’a pas vraiment et immédiatement présent à l’esprit – que 1% de la population mondiale, ce sont 80 millions de personnes, soit à peu près l’équivalent de la population de l’Allemagne…

    Je n’ai jamais été très fort en calcul notamment lorsque, après deux ou trois chiffres il y a plusieurs fois trois zéros – et même d’ailleurs plusieurs fois trois zéros après un seul chiffre – et qu’il faut diviser ou multiplier par tant…

    Ainsi pour 8 milliards soit en chiffre : 8 000 000 000, si l’on ôte le dernier zéro à droite afin de diviser par 10, cela donne 800 000 000… Et divisons encore 800 000 000 par 10 pour obtenir 1%, ôtant le dernier zéro à droite, cela donne 80 000 000.

    Quatre vingt millions de personnes sur Terre – pour écrire ce nombre en lettres – qui détiennent la moitié si ce n’est plus, de toutes les richesses de la planète en biens mobiliers et immobiliers, cela représente des centaines de jets privés, des milliers de yachts de croisière, de châteaux et de belles demeures entourées de parcs immenses, de voitures genre Jaguar et Rolls Roye, et cela explique le nombre de toutes ces boutiques de luxe dont des bijouteries, des grandes avenues de capitales telles que New York, Londres, Paris, Berlin, Tokyo, Pékin, Hong Kong, Shangaï, Melbourne, Sidney, etc…

    Cela explique aussi le prix des terrains et des maisons sur la côte méditerranéenne ou atlantique française dans des régions telles que le Var, les Alpes maritimes, la côte Basque autour de Biarritz… Entre autres lieux similaires, sur la côte pacifique d’Amérique du nord, ou ailleurs, un peu partout dans le monde…

    Quatre vingt millions de personnes qui peuvent dépenser sans compter, dont les fortunes, non seulement immenses, sont parfois difficilement chiffrables du fait de revenus financiers qui s’ajoutent à tout ce qui est possédé, et qui sont comme des cours d’eau dévalant de multiples sources… Cela fait assurément une clientèle assez importante pour une consommation de produits, d’équipements et de services n’ayant rien à voir avec la consommation du “commun des mortels” de 8 milliards d’humains moins 80 millions d’entre ces humains…

    Alors, en ce temps d’octobre 2021, où l’on voit réapparaître des manifs et où les “manoufs” sont en perte de vitesse – des manifs c’est à dire des gens qui descendent dans la rue pour des conditions de travail, de salaire, contrairement à des “manoufs” qui elles, ne s’articulent qu’autour de revendications purement individualistes n’ayant pas grand chose à voir avec les conditions de travail et de salaires, ou avec la pauvreté et la misère, le chômage…

    En ces jours d’octobre 2021 je pose cette question :

    De quel côté se situe la plus grande violence, la plus grande agressivité, la plus grande arrogance, la plus grande prédation : de celui de 80 millions de privilégiés, possédants et dominants, ou de celui des manifestants, des grévistes, des bloqueurs de routes et de dépôts d’essence, des récalcitrants, de ceux qui font entendre leur voix, de ceux qui vivent dans la pauvreté et le font savoir ? …

    La véritable injustice n’est-elle pas, par exemple, celle d’accepter ou de concevoir comme si “ça coulait de source” et que “c’était donc normal et dans l’ordre des choses”, qu’en un an entre 2020 et 2021, les actionnaires ont gagné 40% de plus… Mais que depuis le 1 er octobre 2021, plus d’un million de chômeurs subit des baisses d’ allocations de 100, 200, 300 euros par mois, alors que ce million de chômeurs vit avec parfois moins de 600 euro par mois ?

     

  • Que reste-t-il du risque de décès par covid ?

    … Nous sommes, ce 6 octobre 2021, à 66% de la population vaccinée 2 doses…

    Il reste donc encore 23 millions de français non vaccinés dont environ, sur ces 23 millions, 8 à 10 millions de jeunes de moins de 16 ans…

    Le pass sanitaire étant encore exigé dans les restaurants, les salles de spectacle et de sport, les lieux culturels, c’est à dire en de nombreux endroits fréquentés par des dizaines, des centaines de personnes… L’on peut bien se demander combien de gens peuvent encore contracter le covid ! Et finalement, que demeure – t – il encore, du risque de décès dû au covid ?

    Alors, dans ces conditions, le port du masque partout, dans les centres commerciaux, dans la rue, sur les marchés, devient une aberration !

    Bon sang, jusqu’à quand (jusqu’en 2048?) les gens, tous, sans exception, vont porter un masque dans les Leclerc, les Intermarchés, etc. … ?

    Il faudra bien prochainement, que – pour commencer – il y en ait de ci de là, un ou deux qui se décide à entrer dans un Leclerc, un Carrefour, un Intermarché, sans masque ! Et que ces un ou deux là soient suivis par d’autres !

     

    … Si des remontées de l'épidémie sont hélas possibles dans les années qui viennent, alors le fait de devoir encore pour très longtemps porter un masque, rien que ce fait là, celui de devoir porter un masque, c'est bien là le "signe" (le signe le plus tangible et le plus présent) indiquant que le monde "ne sera plus jamais comme avant" (2020)... Car le monde sans masque était sans nul doute ce qu'il était déjà devenu... Mais le monde "avec masque", en plus d'être ce qu'il est devenu - et qu'il va devenir - a donc, en plus, le masque ! ... Mais il est vrai aussi, que des masques autres que ceux pour le covid, y'en avait déjà, bien avant le covid ... Et ceux là, ils sont bien plus insupportables, bien plus crétins, bien plus absurdes, bien plus "mauvaisement carnavalesques" que le masque covid - sous lequel par exemple, on peut imaginer (et en rêver) ce que l'on ne voit pas d'un joli visage de femme...

     

  • Dimanche 3 octobre fête des grands pères

    … Paraît-il – je viens tout juste de l’apprendre par Facebook en voyant un “placard” rose foncé avec dedans écrit fête des grands pères, dans le “défilement des nouvelles brèves” sur la page générale d’accueil – que c’était hier dimanche 3 octobre 2021, la fête des grands pères !

    “On en apprend tous les jours” ! À l’âge de 11 ans comme à l’âge de 73 ans ! Mon “immense” (rire) culture générale (rerire)… Faisait totalement abstraction de l’existence de ce “grand événement de célébration” que peut être la “fête des grands pères” (notez les guillemets)…

    La “fête des grands pères” ? JE M’EN TAMPONNE LE HARICOT !

    Merde au “gros gâteau” dont une part trop grosse, dans l’assiette de Papy, s’effondre lamentablement et dont la crème s’écoule alors que “loopingue” la mouche au dessus de l’assiette… Il fait chaud, et Papy, avec sa casquette de pépère sur son crâne dégarni, fait la Une, pris en photo par sa petite fille, de la “story” familiale…

    Ah, que ne s’est-on “pris la tête” pour le cadeau de Papy ! Bon, ça suffisait pas, la fête des grands mères de début mars je crois ? …

     

  • Vision personnelle du monde, de chacun de nous

    … C’est fou, absolument fou – et oh combien naturellement humain – ce que nous sommes tous, sans exception, dépendants de notre vision personnelle du monde, des gens, des comportements ; enclins à juger, à déplorer, à regretter, à reprocher, à condamner parfois, à nous faire à cette “idée première” qui nous vient, d’un proche, d’un ami, de telle ou telle personne de nos connaissances… “Idée première” qui, en quelque sorte, devient “idée enracinée” que nous conservons toute notre vie durant…

    Cette vision personnelle du monde, des gens, des comportements… S’est construite par l’éducation que nous avons reçue, par ce qui, dès la petite enfance, nous a impacté ; par nos croyances, notamment religieuses… Tout cela fondant cette culture en nous, en lien avec la culture environnementale, sociétale, à la quelle nous appartenons…

    Il est très difficile de parvenir à se situer “au delà” de cette vision personnelle du monde, des gens, des comportements, ou de s’en libérer, mais de s’en libérer cependant en demeurant attaché à ce qui, dans la vision personnelle, rejoint une vision “universellement partagée”…

    Toute cette culture en nous, en lien avec une culture environnementale, est “empreinte de morale” et de “principes”; se fonde sur ce que l’on définit comme étant le “bien” ou au contraire le “mal”…

    Culture “manichéenne” donc…

    Dont l’origine se situe dans l’Empire perse de la période Séleucide, avec le prophète Manès, de 216 à 274… Manès ayant été judéo chrétien par son père et zoroastrien par sa mère…

    Nous sommes dépendants de cette culture…

    Existe – t – il une “vision universellement partagée” ? Et, si elle existe, comment existe – t – elle ? … N’existe – t – elle pas comme par exemple un prisme dont on ne pourrait dénombrer les facettes toutes différentes les unes des autres en luminosité, transparence, éclat, couleurs, nuances de couleurs, scintillement… ?

    Parvenir à se situer “au delà” de cette vision personnelle “conditionnée” qui est la nôtre, ne serait-ce point parvenir à “saisir” en son ensemble, en son “boc” tout entier, le prisme aux multiples facettes dans toute la mouvance des éclats de toutes les facettes dont se dégage l’essentiel c’est à dire finalement, le “jeu de lumière” qui retient notre regard de la même manière que lorsque l’on voit briller une étoile dont on n’envisage pas la disparition…

     

  • Vibration de sphincters

    … Le monde “postcovidien” encore masqué et marqué en 2021 par 40% de dividendes en plus par rapport à 2020, versé aux actionnaires, vibre de tous ses sphincters en une musique générale qui berce les repus et les bâfrants et, en même temps secoue très durement les indigents, et crève les tympans des récalcitrants…

    … Tant qu’il y aura des “Messi” des PSG des gros banquiers des actionnaires et des dominants qui prédatent bien plus que des fauves de la savane africaine (lesquels fauves soit dit en passant sont en voie de disparition) ; tant qu’il y aura des ouvriers vosgiens dans une scierie qui ne gagnent que 1000 euro par mois en emploi partiel… Et des femmes de ménage de 55 ans qui ont mal au dos et se lèvent à 5h du matin pour prendre un bus les conduisant à une heure de leur domicile dans des bureaux à nettoyer…

    … Le monde demeurera aussi moche que le trou du cul d’une truie dont les sphincters vibrent et laissent échapper un vent puant et tenace…

     

     

  • La porte du bonheur est une porte étroite

    … “La porte du bonheur est une porte étroite”, chanson de Jean Ferrat..

     

    la porte du bonheur ...

     

     

    Paroles de Guy Thomas, parolier, poète et ami de Jean Ferrat, 1985…

    … Cette “porte du bonheur” si étroite, serait comme un “film” encore bien plus fin et plus transparent que par exemple, le film de plastique utilisé pour recouvrir les pots de confiture faite à la maison...

    Un “film” extrêmement ténu, transparent et traversable, entre deux mondes : l’un réel et l’autre imaginé ou rêvé ; tel un passage qui, à cause de sa transparence, de sa légèreté et de son absence d'épaisseur ; ne se voit jamais...

    Et parce que le passage ne se voit pas, nous croyons être dans le même et unique monde. Mais ce monde n'est que celui que nous connaissons.

    La vocation de l'artiste, du poète, de l’écrivain, du musicien, c'est de nous faire passer par les mots, par l'image, par le son ou encore par des objets confectionnés, comme à travers le “film”, dans l'existence de cet autre monde : celui que l'on ne voit pas.

    Mais cela ne veut pas dire que seuls, les artistes, les poètes, les écrivains, les musiciens, ont le pouvoir de nous faire passer au travers du “film” : toute femme, tout homme en ce monde, a une lumière en lui qui est, comme dans cette chanson de Johnny Halliday “quelque chose de Tenessee” ( texte de Michel Berger) ...

    Nous sommes ainsi faits que ; écrivant ou prononçant des mots, produisant des images ou confectionnant des objets ; ayant ou non une vocation particulière, nous ne projetons au delà de nous, le plus souvent, que de tous petits éclats seulement, de cette lumière en nous ; la plus grande partie de cette lumière en nous étant occultée par ce qui l’empêche de paraître, l’obscurcit ou la masque…

    Alors la vocation essentielle de toute femme et de tout homme en ce monde, comme celle de l'artiste en particulier, c'est de reconstituer le “puzzle” tout entier, de la lumière, en rassemblant les éclats dispersés de la lumière ...

    Et c’est le “puzzle”, tel que l’on parvient à le reconstituer, même s’il manque encore quelques éclats, qui fait le “film” transparent et traversable…

     

     

  • La “vie publique” sur la Toile, oui ; mais la “vie non publique” quant à elle, existe sans Facebook

    … Assez souvent, consultant la page générale d’accueil de Facebook à partir de ma page ; page d’accueil générale sur laquelle je vois défiler tout ce qui est posté d’heure en heure, je constate que parmi mes amis, proches et connaissances, il y en a quelques uns qui postent des anecdotes relatives à des événements de leur vie quotidienne, qui, certes peuvent être intéressants à connaître, mais dont le contenu me semble ne plus tout à fait être “du domaine purement public”… En ce sens que ces événements anecdotiques de la vie quotidienne, sont davantage de l’ordre de la “sphère privée” – voire même “intime” – que de la “sphère publique”…

    Et cela est d’autant plus vrai, ce que je dis là, en ce qui concerne des photos, des images, de petites vidéos où l’on voit, outre eux-mêmes bien sûr en tant qu’auteurs et producteurs de ce qu’ils exposent ; leurs enfants, des amis et des proches ou des connaissances d’eux…

    Si – à mon sens – la vie publique par tout ce que l’on exprime et produit, montre, expose, partage… Existe par Facebook, par les réseaux sociaux – en plus d’exister autrement que par internet c’est à dire dans la “vraie vie”… La vie “non publique”, quant à elle, existe sans Facebook, sans les réseaux sociaux…

    Et pour la vie “non publique” il y a un outil de communication et de partage – avec un ami, un proche, ou plusieurs personnes en même temps – fort bien adapté : c’est Messenger…

    Bon, il est vrai aussi que la différence entre ce qui ressort du domaine privé et ce qui est du domaine public, n’est pas toujours évidente, et que la limite soit en fait assez “poreuse” – ou comme un espace – frontière indéterminé, entre les deux domaines…

    Un autre outil de communication et de partage, peut être aussi, sur Facebook, Instagram ou un réseau spécifique (professionnel, d’activité artistique, culturel ou autre) une “page dédiée, plus personnelle on va dire” consacrée à une production de caractère autobiographique – ou relative à ce à quoi l’on se passionne dans la vie…

    Une “page dédiée” ou “spéciale” qui elle, ne peut – ou ne saurait avoir – les mêmes “suiveurs” ou les mêmes abonnés que ceux de la page “principale”… Quoique cette “page plus personnelle” soit en fait, accessible par les moteurs de recherche, et donc, consultable par tout le monde…

    D’où la difficulté – encore faut-il être conscient de cette réelle difficulté – d’une “œuvre autobiographique” à réaliser… Difficulté qui peut en partie être résolue dans la mesure où l’auteur que l’on est se place en position de narrateur – ou d’observateur ou de témoin – dans le récit anecdotique où les personnes dont on parle tiennent un rôle principal ou essentiel…

     

    … Cela dit, en ce qui concerne “des proches” – voire des “très proches”, ainsi que des amis et quelques unes de mes connaissances… Qui publient ce que l’on appelle des “story’s” en lesquelles ils se “racontent” et s’exposent ou font entendre leur voix s’ils chantent en s’accompagnant de musique, avec en arrière plan un décor particulier, ou encore qui se mettent en scène en une anecdote humoristique, en une sorte de “défilé de mode” (pour une fille, une jeune femme)… Qui postent également des productions tout à fait personnelles (par exemple des plats, des desserts, des mets qu’ils ont préparés ; ou se montrent dans un exercice sportif en plein agissement)… Qui se livrent disons à “quelques confidences”… “On va dire” que je ne suis jamais “trop sévère” ni trop critique à leur égard ! … C’est vrai, à partir du moment où “l’on ne fait de mal à personne”, et puisqu’il y a là, de toute évidence, du partage avec des connaissances… Pourquoi pas ? … Sauf que - l’on n’en est pas forcément conscient - ce que l’on expose peut être vu par n’importe qui…

    Là où, en revanche je suis beaucoup moins “pour”, c’est en ce qui concerne des photos de ses proches, de ses enfants, ou même des photos d’amis et de connaissances (sans leur avoir demandé s’ils acceptent )…

    C’est la raison pour laquelle sur ma page Facebook comme par ailleurs sur la Toile, l’on ne verra jamais en photo, de visage, de profil, en long en large et en travers… Que moi -même (et jamais avec un masque ni une casquette ni quoi que ce soit sur la tête… Et sans lunettes de soleil non plus )…

     

     

  • Ça roule ... Mais ne "baigne" point ! ...

    Embouteillage

    … Une “vue” si l’on peut dire, du “quotidien de vie” dans les villes du Sud Est de la France, en particulier dans la région de Toulon… Avec des embouteillages de véhicules de toutes sortes – dont de gros camions – en permanence, toute la journée et surtout le matin entre 7h et 10h, puis de 16h à 20h…

    Si t’es pas un “habitué du coin”, “rompu/féru” – et “fataliste par la force des choses”- un “bon GPS” -en l’occurrence “Waze” – te sera bien utile… Encore qu’il faille être assez réactif tant parfois, la “première sortie” à tel rond point, peut être confondue avec par exemple, un accès vers l’entrée d’un bâtiment commercial…

    Mais bon… “Waze” si tu te plantes, il “recalcule” !

     

  • Le Rhône à Valence

    Rhone

    … À Valence dans le département de la Drome, l’A7 longe le Rhône… Mais la photo n’a aucun rapport – autre qu’”indicatif” si l’on peut dire – avec ce que l’on peut voir en vrai, de ses yeux…

    Le mardi 28 septembre vers 15h, le Rhône était bleu vert profond… La largeur du fleuve est impressionnante…

     

  • Visibilité du massif du Mont Blanc

    Mont blanc

    … Le massif du Mont Blanc était visible depuis l’autoroute A6 entre Mâcon et Chalons sur Saône le jeudi 30 septembre 2021 entre 18h et 19h, plus précisément et dans sa meilleure visibilité lorsque le soleil déclinant se trouvait à environ 10/15 degrés d’angle au dessus de l’horizon ouest…

    Au delà de Chalons sur Saône en allant vers Dijon, il était encore visible lorsque le soleil rasait l’horizon ouest en des endroits sans relief, sans forêts…

    D’ordinaire, à cette distance là, depuis Mâcon et Chalons, on ne le voit pas…

    À noter que depuis le Hohneck 1363 m dans les Vosges, par temps ensoleillé et très clair, on le voit assez souvent…