Articles de yugcib
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Les gouvernements
- Par guy sembic
- Le 25/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les gouvernements sont ceux qu'ils sont, partout dans le monde : souvent mauvais au dire de qui les conteste, ou ni pires que d'autres selon une majorité silencieuse...
Seuls les gouvernements totalitaires, répressifs et dictatoriaux, très restrictifs en matière de libertés, sont exécrables.
Les autres gouvernements, par exemple ceux des pays d'Europe occidentale, on peut les critiquer, ne pas voter pour les gens qui les représentent ou aspirent à les représenter ; mais il ne faut pas oublier qu'ils sont, ces gouvernements, à l'image de ce que sont et font les gens en général ( leurs opinions, leurs pensées, leurs comportements, leur mode de vie, leurs habitudes de consommation, leurs addictions, leurs soumissions, leurs indifférences, leurs préjugés).
En somme les gouvernements que nous avons, c'est nous qui les faisons et auxquels tacitement pour la plupart d'entre nous, nous adhérons.
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Entre le cancer et le covid
- Par guy sembic
- Le 25/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Pour moi c'est clair, « y'a pas photo » !
J'ai perdu dans ma vie 14 personnes par cancer, dont la plupart - de ma famille et de ma famille par alliance – ces 10 dernières années.
Et par covid je n'ai perdu personne.
Je veux bien croire que le covid est dangereux pour les personnes dites « à risque », c'est à dire en surpoids, ayant des affections respiratoires, atteintes de diabète, de pathologies cardiaques, des personnes très âgées... Mais que l'on ne me dise pas que le covid est plus dangereux qu'une grippe lorsqu'il affecte des gens sans aucune comorbidité ou étant de constitution normale !
En 2019 quatre cent mille personnes en France ont été soignées pour des cancers, et deux cent mille qui étaient malades du cancer depuis 1,2,3,4,5 ans, sont mortes.
Avec les opérations, les examens, analyses, interventions, tout cela en rapport avec le dépistage des cancers... Déprogrammés, retardés, non effectués, à cause du covid... Combien de personnes dans les trois ans qui viennent, seront atteintes de cancers trop avancés et donc mourront ?
Sans doute bien plus de quatre cent mille par an dont plus de deux cent mille mourront.
D'autre part, et cela est loin d'être négligeable, du fait de tout ce qui a « plombé » l'économie mondiale depuis 2 ans, à cause du covid, du fait des conséquences désastreuses des mesures prises ayant impacté la société dans son ensemble, combien de gens dans le monde, vont souffrir et mourir non pas du covid mais de misère, de toutes sortes de maladies ?
… En rage et en révolte contre les non vaccinés farouchement opposés à la vaccination, ayant perdu dans ma vie 14 personnes proches et amies par cancer... Et du fait aussi de constater tous ces retards pris en matière de prévention, examens, analyses, consultations, et soins ; ce qui aura des conséquences terribles pour les futures atteintes de cancer... J'en arrive à imaginer jusqu'à presque le souhaiter, ce genre de « scénario » :
Dans un service de réanimation un « covidé » non vacciné que l'on refuse d'hospitaliser ; un autre que l'on décide de laisser mourir sous sédation...
Bon sang, vous me faites rire jaune et acide, les donneurs de leçon d'humanité : si vous aviez dans vos familles plusieurs personnes atteintes de cancer, un deuil récent et dramatique par cancer... Vous seriez moins bienveillants, bordel, à l'égard de ces gens réfractaires anti vaccin résolus et, il faut le dire, qui nous emmerdent !
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Rien ne change, au contraire
- Par guy sembic
- Le 25/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… C'est bien le cadet de mes soucis, que celui de ces opposants résolus à la vaccination, qui ne peuvent plus, faute de pass vaccinal, accéder à des lieux publics tels que des cafés, des restaurants, des cinémas, etc...
Je ne me sens aucunement solidaire d'eux, de ce qu'ils ressentent dans leur vie quotidienne faite d'empêchements et de restrictions.
D'autant plus que, n'ayant guère le cœur à la fête et à certains loisirs, dans un contexte à la fois de situation personnelle difficile et de covid depuis 2 ans ( le covid en plus, complique énormément les choses)...
Ma vie quotidienne se réduit à des besoins très basiques, très limités, très ciblés on va dire ; et que mes aspirations ne sont plus autres que celles, entre autres, de faire des promenades à pied ou en vélo dans la nature, de lire des livres, d'effectuer pour autant que me vienne de la motivation et de l'inspiration, des « travaux d'écriture » (et encore faut-il que ce soit le matin de bonne heure et durant un maximum de 2 heures).
En somme ma vie quotidienne de vacciné schéma vaccinal complet, avec pass à jour, ne diffère trop guère de celle de ces gens non vaccinés qui ne peuvent plus aller nulle part !
M'en fous et contrefous ! La motivation n'y est plus !
Le masque partout, les trains, les avions longue distance, les spectacles de 2 ou 3 heures en respirant mon haleine sous le masque... C'est pas folichon merde !
Ne plus voir de visages entiers... Deux ans que ça dure ! C'est une vie ça ?
Et pendant ce temps là rien ne change au contraire du comportement des gens, de cette société d'hyper consommation de masse, de ces individualismes forcenés et insolents...
Des cancers et de plein d'épouvantables vacheries qui font un buzz pas possible etc, etc...
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Le Verbe
- Par guy sembic
- Le 25/01/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Les pensées qui nous viennent, les sujets et thèmes d'actualité que l'on développe, toutes ces réflexions auxquelles on se livre, et tout cela avec les mots dont on use, de la manière dont on l'exprime... Quand bien même cela procède de la meilleure volonté, du plus sincère en soi, du plus juste, du plus convaincant, du plus pertinent et avec toute la portée autour de soi qui s'ensuit...
Tout cela ne vaut rien, absolument plus rien du tout, si cela ne s'accompagne pas d'effet réel, d'actes, de comportements, de manière d'être, de gestes, de regards, d'attitudes, de fidélité indéfectible et d'adéquation avec ce que l'on exprime, écrit, publie, dont on se réclame et que l'on porte en avant au devant de soi.
Le Verbe c'est le moteur, c'est le carburant qui met le moteur en marche, c'est toute la mécanique dont est faite le moteur dans chacune de ses pièces ou éléments reliés et interagissant ensemble.
Qu'est-ce que le Verbe sans le faire et sans l'être ? Sinon du vent, sinon de l'illusoire, et, il faut bien le dire, de la supercherie, de la « poudre jetée dans les yeux »...
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Le pass vaccinal
- Par guy sembic
- Le 25/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Ainsi le pass vaccinal a-t-il été voté par 215 voix au Parlement et 58 contre...
J'entends déjà les « clameurs vociférations hurlements d'indignation » de plusieurs millions de Français qui ne vont pas manquer de crier à la discrimination, voire certains à « comparer » cette décision d'imposer de fournir un pass vaccinal, à la preuve devant être faite que l'on n'était pas Juif en 1942.
Scandaleux de devoir présenter un pass vaccinal ? Liberticide ? Non, absolument pas !
Je l'ai déjà dit, il y a bien d'autres soumissions ( ou obéissances ) qui elles, sont devenues « monnaie courante » (et acceptées) par nous tous...
En effet ce sont tous ces « neunoeils » qui nous épient, nous profilent, rien qu'avec les nombreuses applications dont on se sert sur nos smartphones, ordinateurs, tablettes... Rien qu'avec nos cartes bancaires, cartes de fidélité, etc... « On fait avec » et c'est bien moins problématique que de devoir vivre sous la menace du cancer.
Ou encore de vivre dans un pays totalitaire où l'on peut être emprisonné, tué, torturé, sans cesse menacé, et tout cela dans l'insécurité, dans une grande pauvreté...
Les « amis » que j'ai perdus à cause de mon adhésion sans réserve à la vaccination, à cause aussi de mon ressentiment à l'égard des anti vaccin ; que j'ai perdus dès le départ mais qui en fait ne sont pas très nombreux... Ainsi que ceux de mes « amis » que j'ai perdus à cause de certaines de mes idées exprimées... N'iront pas, c'est sûr, à mon enterrement !
Tant pis, je peux vivre sans les revoir jamais, même s'ils ont été des amis durant 20 ans.
Je persiste dans mes insolences iconoclastes « Charlie-hebdiques » notamment celles dont je fais état lorsque j'évoque des « covidés » en reportage télévisé répétitif, transformés en cosmonautes extraterrestres tuyautés de partout entourés d'appareils médicaux.
C'est une honte ces reportages télévisés répétitifs ! On n'en fait pas autant avec des gens atteints de cancer en phase terminale ! Merde, un minimum de décence, bordel, tout de même !
Comme je dis : j'ai perdu 14 personnes par cancer dans ma vie et zéro par covid !
Qu'on ne m'emmerde pas avec le covid !
Oui à la vaccination, oui au pass vaccinal, non archi non aux « manoufs » antivax !
Quand à ces neunoeils qui nous épient et nous profilent, ben oui, et alors ?
J'ai un cerveau pour réfléchir, pour peser le pour et le contre, pour faire encore des choix qu'il reste possible de faire !
On est toujours libre dans sa tête même avec des barreaux autour. Et si tu as la force de les plier un peu, les barreaux, ils s'écarteront ! … Pas de beaucoup, c'est vrai, mais ils s'écarteront !
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Le covid qui se moque du cancer et occupe la scène publique
- Par guy sembic
- Le 24/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Je trouve aberrant, totalement absurde – en plus d'être c'est évident, d'une contrainte lourde et fastidieuse – que soit exigée la présentation d'un test antigénique 48 ou 24h, à des personnes ayant un schéma vaccinal complet (3 doses dont la plus récente d'un mois).
C'est les cas par exemple, pour un voyage aller retour en avion (sortir de France et revenir d'un pays des DOM).
Avec un schéma vaccinal complet, à jour, valide ; quel risque fait-on prendre si par hasard l'on est durant quelques jours porteur asymptomatique, à des personnes non vaccinées ou n'ayant pas un schéma vaccinal complet ?
Je suis sidéré de voir devant des pharmacies, du matin au soir, tous ces gens qui font une queue de 2, 3 heures, rien que pour pouvoir se rendre en des lieux où l'on peut encore accéder sans preuve de vaccination (avec un simple test négatif)...
Très franchement j'ose le dire, si, faire ce putain de test antigénique, c'est juste par « pétoche » de contaminer des personnes à risque non vaccinées que l'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam (donc pas des proches ni des amis)... Est-ce que c'est là « faire preuve de citoyenneté » ?
Ah oui, le « grand/grand prétexte » sans cesse rabaché : éviter l'emcombrement des hôpitaux !...
Est-ce que les anti vaccin résolus se préoccupent, eux, de l'encombrement des hôpitaux ?
Je me fous complètement des personnes non vaccinées atteintes de covid, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam !
… Le covid, c'est comme une merde de chien, insolente, inopportune, scandaleuse par la médiatisation excessive que l'on fait de ces reportages sur des services de réanimation, provocante, et qui de surcroît, pue autant qu'un rat crevé à 10 kilomètres à la ronde, et qui, telle une peau de banane pourrie, peut te foutre le cul par terre... Devant, en plein devant la porte du cancer !
Le covid qui se moque du cancer !
Autrement dit, le cancer sans merde de chien devant la porte, c'est déjà tout ce que l'on se doute qu'il y a derrière la porte – du cancer – sans même l'avoir seulement entrouverte ! … Et qui horrifie, qui pourrit la vie bien plus encore qu'une puante merde de chien, et qui tue bien plus qu'une peau de banane qui te fait tomber le cul par terre !
Merde, est-ce que l'on « en fait autant » question reportages télévisés en gros plan, pour de malheureuses personnes en phase terminale de cancer ; que pour ces « covidés » en réanimation, tuyautés de partout, en combinaison blanche de cosmonaute extraterrestre, reliés à des tas d'appareils ? …
… Les hôpitaux qui ne prévoient rien pour une assistance réelle et nécessaire à une personne atteinte de cancer en phase terminale (transport domicile hôpital en ambulance, admission en urgence et soins immédiats appropriés suivi d'une hospitalisation avec tout ce qu'il faut à proximité qui manque à domicile) et qui laissent les proches se démerder comme ils peuvent... Sont « en dessous de tout » ! … Ainsi que leurs gestionnaires, leurs toubibs en chef et autres intervenants qui n'arrêtent pas de te marteler « y'a pas assez de lits, les services sont débordés, on n'a pas le personnel qu'il faut, etc... ! »
Merde ! Et tout ça à cause de ce putain de covid !
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Responsabilité dans les situations difficiles
- Par guy sembic
- Le 12/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je salue la décision prise par certains opposants résolus à la vaccination, de refuser l'hospitalisation en soins de réanimation.
Mais il faut dire qu'ils ne sont guère très nombreux, ces opposants.
L' on peut y voir là, dans cette courageuse décision, de la responsabilité.
Outre le manque de lits en hôpital ( réalité depuis plusieurs années), du fait du nombre important de contaminations avec le variant omicron du covid, beaucoup de soignants atteints de covid, ne peuvent exercer durant quelques jours, leur activité.
De telle sorte que les différents services et interventions en hôpital ne peuvent plus être assurés dans des conditions normales.
Notamment pour le traitement, pour la prévention des cancers, ainsi que d'ailleurs pour d'autres maladies graves, durables et invalidantes.
De la part d' un opposant résolu à la vaccination, qui va jusqu'à déclarer par écrit son refus d'être soigné en service de réanimation, il y a manifestement là, une volonté d'accepter de mourir ; et dans ce cas, une "mise en sedation" (dernier recours) évite la terrible souffrance de ne plus pouvoir respirer et de "mourir comme noyé ".
Cela dit, je déplore ( et n'approuve pas du tout ) cette réflexion - que les médias n'ont pas manqué de diffuser - du President Emmanuel Macron ( mais pas seulement lui il faut dire) "d'emmerder les non vaccinés "!
On peut le penser mais de là à le déclarer publiquement lorsque l'on détient une autorité... C'est tout autre chose!
Comme j'ai déjà dit, "ce putain de covid depuis 2 ans il pourrit la vie sociale, il rend difficile la relation humaine, il incite à la haine, à la violence, à l'agressivité, à la discrimination...
Sans cependant il faut le dire aussi, éteindre les solidarités, le dévouement de quelques personnes de bonne volonté ; sans rendre inexistantes les responsabilités prises individuellement, souvent dans des situations difficiles.
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La vérité ou ce qui s'en approche
- Par guy sembic
- Le 07/01/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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La vérité ou ce qui s'en approche...
... Est fanatique celui qui a la certitude d'être dans la vérité et qui s'enferme dans la certitude qu'il a d'être dans la vérité.
Mais quand bien même l'on est soi-même - par clairvoyance, par une juste réflexion, par recherche du vrai et du juste - souvent dans la vérité sans s'enfermer dans cette vérité ; il devient "fatiguant" ... Et même "désespérant", d'être souvent dans la vérité... Contre la réalité du monde, des gens, des comportements ; parce que la réalité de tout ce qui se fait et se dit autour de soi, est en général très éloignée d'une vérité ne pouvant au mieux qu'être approchée au plus près...
Il est "bien connu" qu'assez souvent, la vérité - ou ce qui s'en approche - dérange... -
Vous me connaissez...
- Par guy sembic
- Le 06/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Vous me connaissez...
Vous me connaissez,vous voyez mon visage;mais vous savez très peu de moi,juste ce que vous avez lu ou vu,de moi.
Vous avez entendu parler de ce que j'ai fait,mais pas de ce que j'ai vécu.
Mais je suis comme chacun de vous,tout seul dans la peau et dans l'esprit,ainsi que dans le ressenti de tout ce dont je suis fait...Jusqu'à la fin des jours que je vis.
Et à l'interieur de tout ce dont je suis fait,comme chacun de vous,qui est immense et en partie indicible,je ne puis,comme vous,que porter mon regard vers cette sorte de frontière transparente et ténue qui est la limite entre mon intériorité et toute l'extériorité au-delà de moi.
Et c'est là,dans et le long de cette "frontière-enveloppe",qu'apparaissent vos visages...Que s'ouvre un tout petit peu de ce que vous êtes.
C'est peut-être pour cela que la solitude d'être tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours ,n'est jamais absolue. -
Penser par soi-même
- Par guy sembic
- Le 05/01/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Penser par soi-même
...Selon Noam Chomsky,l'éducation devrait avoir pour principe fondamental de faire penser les gens par eux-mêmes...Et j'ajoute pour ma part,que penser par soi-même devrait impliquer aussi,de penser au delà et indépendamment de sa propre pensée...Ce qui,il faut dire,est beaucoup plus difficile...
Autrement dit,se préparer à une remise en question de sa pensée et à s'en libérer. -
La grosse poubelle
- Par guy sembic
- Le 01/01/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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la grosse poubelle
...C'est une énorme poubelle,verte ou jaune peu importe,contenant des masques usagés,des seringues,de vieux pass sanitaires et des flacons de vaccin vide...Avec laquelle j'image la carte de voeux 2022,carte vierge de tout mot et de tout propos...Que j'adresse à "la compagnie" et à la "pas compagnie"...
Et l'un de mes voeux les plus chers,c'est qu'omicron pourrisse le Mundial ďe Foot du Qatar en 2022... -
L'astéroïde
- Par guy sembic
- Le 26/12/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Durant le temps de la dernière révolution du monde… De la Terre autour du soleil… (Pour employer ainsi cette image « représentative » d’un « monde en soi » )…
La trajectoire de l’astéroïde était prévisible, sa taille connue, et son impact à la surface de la Terre, attendu… Et craint…
Et, lorsque l’astéroïde est venu déchirer le ciel de la Terre ; alors le monde (le « monde en soi ») est « comme entré dans une dimension différente d’espace »…
Et quel « espace d’expression » peut désormais s’ouvrir, dans quelle dimension, dans quelles perspectives, et vers où, vers quoi ?
Quelle considération, quelle réflexion… peut venir, de ces « bruits dominants du monde », si actuels, aussi assourdissants que répétitifs ? …
Et qu’en est-il de ces autres « bruits dominants » qui sont ceux d’un « monde en soi » ? …
L’astéroïde ayant déchiré le ciel…
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Deux mondes inconciliables
- Par guy sembic
- Le 26/12/2021
- Dans Articles
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… Deux mondes sont totalement inconciliables et aussi étrangers entre eux l’un de l’autre.
C’est le monde des souffrants, des mourants, des miséreux, des exclus, incluant aussi les témoins directs que sont les proches parents et les amis de ceux et celles qui souffrent, qui vont mourir…
Et le monde des gens heureux, en bonne santé, qui n’ont, notamment à l’approche des fêtes de Noël et du Nouvel An, d’autre « souci » que celui du cadeau de Noël qu’ils vont recevoir ou s’acheter, ou de la réservation pour un séjour en montagne « à la neige », ou encore un projet de voyage touristique « dans les Îles » (les départements d’outre mer)…
Il est évident que ces deux mondes là, sont totalement étrangers l’un de l’autre, et tout aussi totalement inconciliables…
Une personne concernée par la souffrance d’un proche ne peut pas vraiment se sentir « connectée » à un environnement de consommation et de vie quotidienne « normale » qui est fait pour des gens en bonne santé et « relativement heureux », offrant à profusion, notamment en période de fin d’année Noël Nouvel An, toutes sortes de produits, d’équipements en étalages dans les surfaces commerciales, dans les boutiques… Et de possibilités de loisirs…
Il vient alors comme une indifférence, une démotivation, et peut-être de l’amertume, une inclination à exprimer de la colère, à voir des gens autour de soi, « heureux et insoucieux » se préoccuper par exemple, de l’organisation d’une soirée, d’une réunion festive, d’une veillée autour d’un grand repas, de distribution de cadeaux…
Taire en soi – de manière à ne pas la laisser paraître- cette indifférence, cette démotivation, cette amertume ; n’est possible que si l’on parvient à considérer ou à appréhender la réalité de ce que vivent les gens dans la situation qui est la leur, différente de celle que l’on vit soi-même en particulier… Situation évidemment – celle des autres - plus « heureuse » que la sienne, si l’on peut dire…
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Une culture de l'éthique
- Par guy sembic
- Le 09/12/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Nous sommes, en matière de santé publique, en Europe principalement, et donc plus particulièrement sans doute en France ; dans une culture de l’éthique se fondant sur l’accessibilité des soins à tous ( mais « à tous » c’est là l’objectif le plus élevé à atteindre) ou du moins, sur l’accessibilité des soins « au plus grand nombre possible »…
Et à cela, dans cette culture de l’éthique, s’ajoute le fait que les soins administrés au plus grand nombre, doivent l’être, administrés, quelque soit la cause du mal, de la souffrance, de la maladie ; autrement dit même si la cause du mal est inhérente au comportement individuel (qui est jugé ou apprécié, selon certains, irresponsable, égoïste, inconscient… Comportement lié à de « mauvaises habitudes » - de s’alimenter, de consommer, de fumer du tabac, de se droguer, de boire de l’alcool, etc. …
Autrement dit, l’éthique en matière de santé publique, s’articule sur l’idée – certes généreuse, morale, philosophique et tout ce que l’on voudra - « qu’il faut sauver tout le monde sans distinction, sans faire de différence entre les uns et les autres quelque soit leur mode de vie, leurs habitudes – bonnes ou mauvaises ou définies irresponsables ou égoïstes.
Mais cette culture de l’éthique – en Europe, en France notamment – en matière de santé publique, ne se donne pas les moyens de sa pratique dans le plein sens du terme…
En effet, lorsqu’ arrivent dans les services d’urgence, lorsque doivent être pris en charge en milieu hospitalier, lorsque doivent se rendre en consultations médicales, un trop grand nombre de gens à la fois, eh bien « ça coince ! » (pas assez de médecins, ou médecins mal répartis sur le territoire, pas assez de médecins spécialistes, d’infirmiers dans les hôpitaux, etc.)…
Et, cette culture de l’éthique, d’autre part, s’infléchit ou est pervertie, dénaturée, faussée ; par la volonté manifeste des lobbies de la santé, des lobbies pharmaceutiques (et de leur politique se fondant sur le profit financier)…
La pandémie de covid, surtout et essentiellement depuis la vaccination, a confronté cette culture de l’éthique en face de la réalité comportementale des gens au quotidien… Et, en quelque sorte « creusé un fossé » - qui existait déjà et avait d’ailleurs toujours existé- entre ceux qui seraient « plus méritants » que les autres à bénéficier de soins appropriés à leur situation de santé, et ceux qui seraient « moins méritants »…
N’y a – t – il pas, si l’on peut dire, une « autre éthique » (à plus vrai dire un principe universel et naturel et intemporel), que celle, purement humaine, morale, philosophique ?
La loi naturelle en somme… Les lois et les principes et la mécanique régissant la vie selon les capacités d’adaptation à survivre, à se perpétuer, des espèces vivantes, de chaque être vivant, selon son potentiel physique, sa réactivité, sa résistance, sa force… Ce qui, soit dit en passant, n’empêche pas des manifestations de solidarité entre groupes d’êtres vivants, ou au sein d’une même espèce (solidarité naturelle dans le principe naturel ou dans le mécanisme universel)…
Dans cette pandémie de covid il est « assez évident » que les « moins méritants » sont les non vaccinés qui persistent dans leur refus… C’est ce que beaucoup pensent sans forcément l’exprimer…
La morale et l’éthique, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux en matière de culture.
La morale et l’éthique font les séparations, les discriminations qui découlent d’elles directement, sur fond d’hypocrisie, de préjugés, d’artifices, et dans le pire des cas, font les éliminations, les exclusions, les pogroms, jusqu’aux génocides…
La nature des êtres et des choses dans leur réalité, dans leur fonctionnement, aussi, font des séparations, ou des « cloisonnements » mais, entre les séparations et les cloisonnements s’établit de la relation, soit une relation conflictuelle, soit une relation de symbiose, soit une relation de « statu quo », soit une relation occasionnelle, opportuniste…
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Réflexion sur la violence exercée contre l’acteur d’un propos ou d’un comportement inacceptable
- Par guy sembic
- Le 09/12/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… En tant que passage obligé ou en tant qu’étape seulement, quoiqu’en disent ses détracteurs les plus inconditionnels habités de philosophie, de morale – ou de religion ; aussi peu approuvable qu’elle soit, la violence qui est une incarnation du mal, notamment lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, dans la répétition, dans l’habitude ; elle est pour ainsi dire une nécessité, elle est justifiable, dans l’immédiat en face de l’inacceptable.
En quelque sorte, la violence lorsqu’elle se manifeste et explose, dans un élan naturel et spontané, et s’oppose instantanément à ce qu’il y a d’inacceptable et de révoltant, met à terre et rend incapable de se relever, l’acteur de l’inacceptable ; elle évite à l’amertume de s’installer, et à se résoudre au désir d’une vengeance à venir ; et elle « libère » si l’on peut dire, de ce « bouillonnement intérieur » qui fait mal en soi…
Car lorsque s’installent durablement l’amertume, et le désir de vengeance, ainsi que le ressentiment jusqu’à la haine ; la violence demeure larvée, elle mine…
Quoi qu’il en soit, la violence, larvée ou spontanée, est quasiment toujours « contre productive ». Au « mieux » - si l’on peut dire – exercée dans l’immédiat, elle « arrête » - en mettant l’auteur de l’agression, dans l’incapacité de réagir… Mais elle incite d’autres personnes, à recourir à une violence pouvant devenir un « modèle de relation » en chaque situation conflictuelle… (Ce qui est donc « contre productif »)…
Mais que d’hypocrisies, que de discours, que de morale, que de philosophie, que de propos et d’écrits, de la part de ceux et de celles qui réprouvent la violence… Et que de condamnations pour « apologie de la violence », alors que la violence est tellement violence, qu’elle « s’apologie» par elle même !
Et qu’elle demeure en réalité, inhérente à la nature humaine, à notre propre nature en particulier et cela, même si on la désapprouve, même si on la dénonce… Parce qu’il y a un décalage entre ce que l’on porte en soit, de culture, de pensée, d’une part ; et la réalité qui nous rattrape, notamment dans une situation sensible et conflictuelle…