Articles de yugcib

  • Les rêves : ceux dont on se souvient, ceux dont on ne souvient pas …

    … Je

     

    [J’ai toujours eu une certaine gêne à commencer un texte par « je »… D’ailleurs, il me vient aussi une hésitation à lire des livres (des romans) écrits par l’auteur à la première personne.

    Cependant, lorsque le « je » de l’auteur, au fil du récit, se fait « je » de narrateur, et que le narrateur alors, n’est plus le personnage principal omni présent, mais se porte en quelque sorte témoin de ce dont il parle, et fait des personnages qu’il évoque, les acteurs du récit… Le « je » « passe plus facilement »]…

     

    … « Je » - donc - me suis souvent interrogé sur les rêves qu’il m’arrive assez souvent de faire, ceux dont je me souviens, ceux dont je ne me souviens pas…

    Les rêves, sont-ils en rapport avec une « intériorité en soi » ?

    Ces rêves qu’il m’arrive de faire et dont je me suis souvenu dans les moindres détails, et que j’ai été en mesure de raconter, d’écrire… Tout comme ceux dont le souvenir s’est effacé après mon réveil ; ont tous, quasiment sans exception, une caractéristique commune que je définis ainsi :

    Ils se situent, dans les situations « vécues en rêve », avec pour acteurs des personnes que j’ai connues, ou qui font partie de mes connaissances présentes, ou qui sont mortes (mais qui dans le rêve redeviennent vivantes)… Ils se situent en une « époque » où s’entremêle et se superpose, passé, présent et avenir… Ainsi qu’en des lieux qui eux aussi, se superposent en des plans qui se confondent.

    Les situations sont en très grande majorité d’entre elles, dramatiques, inextricables dans leur complexité, bouleversantes, appellent des questions sans réponse ou de réponse inattendue découlant d’une réflexion suggérée – dans le rêve – à l’acteur principal du rêve.

    Et l’acteur principal du rêve – ce « je » - qui n’est plus « narrateur en retrait comme racontant une histoire » - c’est bel et bien moi, et, chose curieuse, presque toujours âgé, soit de 15 à 20 ans, soit de 30 à 40 ans (rarement de l’âge que j’ai aujourd’hui – mais ça arrive).

    Parfois, ça arrive aussi – ce sont des rêves « heureux » et même « très heureux » dans des situations heureuses (en « envers de drame » si je puis dire)… Mais bouleversantes et appelant des questions. Et dans les situations de ces rêves heureux, s’entremêlent aussi, époques passées, présentes et à venir, et lieux qui se superposent, et personnes vivantes ou mortes redevenant vivantes…

    Chose curieuse, je ne me souviens pas, après mon réveil, de ces rêves heureux, ou si je m’en souviens, ceux là, je n’arrive pas à les écrire quoique je parviendrais à les écrire (quelque chose d’indéfinissable, d’indicible, me retient à les écrire… Peut-être en rapport avec cette réalité du monde confrontée à mon réalisme ? ) …

    Le seul rêve dont je me souviens, où j’étais un « vieux », c’est celui que j’ai fait une fois dans ma jeunesse, où je me voyais « en l’an 2000 âgé de 52 ans, avec une tête de Receveur des PTT, crâne d’œuf petite ceinture de cheveux ras autour du crâne, des lunettes rondes cerclées de monture rudimentaire, une moustache à la Jacques Lanzmann ; étendu dans un lit adossé à plusieurs oreillers, et visiblement en mauvaise santé, bavant en mangeant, et peut-être avec des couches dans le pantalon de pyjama ».

    Bon, cela dit, j’ai des photos de moi à cet âge là entre 50 et 55 ans : rien à voir avec le « vieux receveur des PTT au crâne d’œuf » (rire)…

    Cela dit, encore, « je jure » de changer ma photo sur internet, d’ici quelques années, par exemple quand j’aurai plus de 80 ans, voire raison de plus encore quand j’aurai 100 ans (rire)… Parce que je ne veux pas « faire illusion »…

     

     

  • Le pouvoir de la littérature

    … Le seul pouvoir en lequel je crois vraiment, c’est celui de la littérature…

    Bien sûr, il y a le pouvoir de l’amour, le pouvoir de la bonté, le pouvoir de la volonté, le pouvoir du travail – ou de la facture dans la réalisation de quelque chose que l’on produit- le pouvoir du Verbe, le pouvoir de la pensée… Des pouvoirs, oui, certes…

    Mais celui de la littérature s’inscrit dans une toute autre dimension, un espace infini, où le temps n’existe plus, où il y a peut-être une origine mais laquelle ?, où il n’y a rien de mesurable…

    Le pouvoir de la littérature réside dans le fait que la littérature par elle – même, par les œuvres dont elle est faite, par les plus abouties de ses factures, par le talent, par la culture, par le rayonnement de ses acteurs ; ne suffit pas, puisque écrire, produire, communiquer par l’écriture, exige toujours de se projeter dans un espace où il y a quelque chose à commencer, qui n’a pas encore été pensé, imaginé… Ou quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié…

    Et c’est cette exigence qui fait le pouvoir de la littérature…

    Sans cette exigence il n’y a plus de littérature, c’est à dire qu’il n’y a plus que tout ce qui de nos jours s’écrit, qui a parfois de la portée, mais aucun pouvoir réel…

    Le « livre monde », le « livre absolu » le livre qui dit tout et explique tout, le livre en lequel sans doute tous les écrivains croient qu’ils peuvent le produire, n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais… Et, désespérer de cela, c’est renoncer à croire au pouvoir de la littérature…

    Au contraire, savoir et être convaincu que le « livre monde » n’existera jamais ; ne peut qu’être heureux, porteur d’espérance, et c’est se projeter dans le pouvoir de la littérature, que de vivre, que d’œuvrer, que de mourir dans cette espérance, cette espérance qui nous survit dont les héritiers sont les gens de demain qui seront habités de cette espérance…

    Ainsi, il y aura toujours, dans l’espace infini, dans un « en avant » fait d’avant, de présent et d’à venir ; quelque chose à commencer qui n’a pas été pensé, quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié… Jusqu’à ce que le Soleil, La Voie Lactée, l’univers tout entier, ne soient plus qu’un point dans un espace sans espace et qu’à partir de ce point se forme un autre univers…

     

     

  • Grands projets, grandes stratégies

    … Les Grands de ce monde qui dirigent les états les plus puissants de la planète, avec les principaux grands acteurs de l’économie mondiale, les géants des marchés agro alimentaires et industriels et d’exploitation des ressources du sol, du sous sol et des mers, tous avec leurs projets, leurs stratégies de développement, leur géopolitique axée sur la domination de parties du monde, et sur l’influence exercée notamment sur le continent Africain par d’importants investissements et infrastructures (La Chine) … Tout cela prévu, établi, planifié, préparé ou envisagé sur les dizaines d’années à venir… Et avec ce que cela comporte de réunions au sommet entre dominants, de colloques et d’assemblées, de débats, de négociations, de décisions prises ou à prendre… Et de conflits possibles sinon certains…

    Tout cela me sidère, me laisse plus que perplexe, m’horrifie , et je trouve à la fois « risible » et tragique ( et vain )… Et d’une « dimension de bêtise et d’absurdité » qui m’étonne quand je pense à tous ces « grands cerveaux » qui sont ceux des dirigeants, des dominants, des grands acteurs, politiques, économiques, intellectuels, tous gens de pouvoir… Censés « penser ou repenser » le monde en ce 21ème siècle avec leurs « grands projets »… Mais qui sont dans le déni délibéré ou dans l’occultation tout aussi délibérée, de l’état dans lequel se trouve notre planète…

    Parce que tous ces « grands projets » vont « capoter » du fait d’une exploitation dévastatrice des ressources de la planète, déjà insuffisantes et en diminution pour certaines de ces ressources (dont en particulier les « métaux rares » pour les besoins accrus en appareils technologiques devenus indispensables, pour faire fonctionner tout ce dont on se sert aujourd’hui, les voitures, les smartphones, les ordinateurs, les machines)…

    Du fait d’une exploitation dévastatrice aussi, des forêts, des sols pour l’agriculture et l’élevage à grande échelle (l’une des principales causes d’une extinction des espèces animales en masse)…

    Du fait du changement climatique et de ses conséquences catastrophiques…

    Un déni total, une occultation délibérée, d’une violence, d’une insolence et d’une indécence inouies… De la part des « grands cerveaux et dominants » de ce monde ! Et avec ces télés et ces médias, la presse écrite et numérique et les radios qui, dans des émissions de midi de samedis et de dimanches d’une durée d’une heure, d’entretiens d’invités et de journalistes, dimensionnent ces « grands enjeux » de stratégies, de projets de développements, en « discours et échanges fondateurs » ! Quelles « daubes » tout cela !

    Et pas un mot sur les misères du monde, comme si tous ces projets et stratégies de développement devant se réaliser dans les 50 prochaines années, ne concernaient que les populations les plus aptes à consommer et à jouir des bienfaits des nouvelles technologies, en oubliant sciemment que 2 milliards d’humains sont totalement ou en grande partie, exclus de ces grandes perspectives et projets de développement dont on dit qu’il est « durable » et « adaptable aux enjeux écologiques » ! Crétinerie, tout ça, de « grands cerveaux », d’intellectuels de formations prestigieuses et de dirigeants dominants imbus de leurs certitudes… Qui, de toute manière, en 2150, seront tous morts, et leurs bouquins et leurs postcasts tous passés de mode et n’intéressant plus personne dans les générations futures, pour autant que ces générations parviennent à succéder à celles d’aujourd’hui !

     

     

     

    … La toute dernière absurdité de la société de consommation : « Achetez plus pour payer moins » !

    J’hallucine !

     

  • Ce qui a été peut être défait mais jamais nié ni effacé…

    … Une personne qui dans notre vie a compté, soit parce qu’elle fut en un temps donné plus ou moins long, un ami, une amie ; soit parce qu’elle fut un interlocuteur, une interlocutrice avec qui l’on a débattu, échangé… Et qui a disparu de notre « paysage de relations » soit parce que l’on s’est fâché avec elle et que toute relation avec cette personne a cessé ; soit parce que pour une raison qui nous est inconnue, elle ne nous a plus donné de nouvelles…

    Une personne qui a compté, ne pourra jamais cesser de compter ; et ce n’est ni la colère, ni le dépit, ni quelque regret ou nostalgie que ce soit, ni même de la haine que l’on peut éprouver pour cette personne qui nous a claqué la porte au nez… Qui changera quelque chose…

    Car ce qui a compté, tant compté, aussi longtemps compté, et nous a impacté… Cela a existé, vraiment existé, ne peut être nié ni effacé…

    Aucun différend, si grand soit-il, survenu ou à venir  (à venir parce que rien n’est jamais acquis ni gagné) ne peut défaire ce qui a existé…

    Il y a peut-être, oui, la trahison, qui déconstruit voire détruit davantage que le reniement… Mais il y a encore ce qui existait avant la trahison…

     

     

  • La buse juchée sur un poteau de clôture

    … L’Homme (l’Humain) ou plutôt ce qui s’en apparentait, de l’Homme, il y a 2 millions d’années, quand il est devenu « Erectus », et que sa station désormais debout, dressé sur ses jambes et son regard se portant sur une distance plus grande que celle qu’il embrassait du regard avant qu’il ne devienne Erectus… Nomade qu’il était en son « berceau géographique » celui de l’Afrique de l’Est, entre les actuelles Ethiopie et Tanzanie, Mozambique… Chasseur cueilleur et parcourant l’équivalent d’un certain nombre de nos kilomètres dans la journée, puis s’installant un temps en telle ou telle contrée…

     

    Mû par un instinct et sans doute dans une nécessité qu’il sentait en lui, un mouvement naturel en somme, a dès lors porté son regard vers l’horizon, cette ligne entourant le paysage dans le lointain…

     

    Il ne savait pas, Homo Erectus, qu’au niveau de la mer – ou au niveau de la surface plane du sol sous ses pieds, tout dressé qu’il était sur ses jambes, devant mesurer – peut-être – environ 1m 50 ou un peu plus, de la hauteur de ses yeux, cette ligne de l’horizon se trouvait à 7 de nos kilomètres, de lui, de l’endroit où il se trouvait… Ni, que, depuis un lieu situé en montagne, à environ 2000 mètres d’altitude, un mont, une crête, un sommet… La même ligne d’horizon alors, se trouvait à 120 kilomètres de lui…

     

    Mais il savait déjà que, plus il regardait au loin d’un endroit situé en altitude, et plus il voyait autour de lui, se dérouler un plus vaste paysage…

    Et, par instinct, par mouvement naturel – il ne pouvait en être autrement du fait de la nature même non seulement de l’homme mais de tout ce qui vit sur cette planète – son observation attentive et interrogative, se manifestait lorsqu’il regardait la ligne d’horizon, ce qui le portait à s’y avancer afin de l’atteindre, pour connaître ce qu’il y avait au-delà…

    Il y avait effectivement un au-delà, mais dès l’arrivée dans cet au-delà, il y avait encore et encore, une ligne d’horizon dans le lointain…

     

    Ainsi la ligne de l’horizon, l’au delà… L’ailleurs, l’autrement que ce qui est aperçu dans le moment…

    Mais aussi dans le paysage embrassé par le regard, tout ce qui se trouve dans le paysage ; un être vivant, autre humain ou un animal des herbes, des plantes, des fleurs, des arbres, un rocher, une colline, un cours d’eau… Tout cela observé du regard, ou perçu par les sens (l’ouie, le toucher, l’odorat)… Et suscitant de l’intérêt, interpellant, interrogeant…

     

    En 2021 tout comme en 1906 ou en 1664… Une vache dans un pré, qui, te voyant passer tourne sa tête et son regard de ton côté ; un chat devant la porte d’entrée de la maison de ses maîtres, qui te voyant marcher au bord de la route, te suit de son regard… Ou toi quand tu vois une buse juchée sur un poteau de clôture et que, fasciné, intéressé, tu la regardes un moment…

    Tout ça, ça vient de très loin, c’est vieux de centaines de milliers d’années, de millions d’années…

    Quoique… Pour la buse juchée sur le poteau, l’humain qui la scrute de son regard – s’il l’a aperçue - « il court pas les rues » ! … En 2021…

     

     

  • L'ancien et le nouveau monde

    … C’était déjà ce que je ressentais à la fin du printemps 2020, comme en 1989 pour être très précis le 9 novembre – le jour où est tombé le mur de Berlin, marquant ainsi symboliquement parlant, la séparation entre – comme je disais alors – l’ancien et le nouveau monde… Sauf que, tout de suite après ce 9 novembre 1989, l’on entrait en fait dans une période de transition, en gros les années 1990 et le début des années 2000 jusqu’en 2008… Le « nouveau monde » celui du 21 ème siècle, ne commençant vraiment qu’à partir de 2008…

     

    Né en 1948, j’ai donc passé une grande partie de ma vie dans « l’ancien monde » celui du 20ème siècle et de sa Culture, de sa littérature, de ses musiques, de la vie au quotidien (sans internet et sans téléphone portable jusqu’au début des années 1990… Et, forcément comme tous ceux de ma génération, impacté par la culture et le mode de vie au quotidien, de ce 20ème siècle… Et qui s’articulait « géopolitiquement » sur les deux blocs que constituaient, l’un le monde libéral, occidental, « capitaliste » si l’on veut, avec les USA super grande puissance et leurs alliés européens ; et l’autre le monde de l’URSS et de ses états « satellites », le monde communiste…

    Tout cela -enfin le monde du « bloc de l’Est » uniquement, s’est effondré avec le mur de Berlin…

     

    Mais ce que j’ai ressenti à la fin du printemps 2020 est d’une toute autre comparaison, et si je puis dire, d’une toute autre dimension…

    « L’ancien et le nouveau monde » ont désormais pour moi, une séparation tout à fait différente qui, cette fois, n’a pas de période transitoire, puisqu’elle s’est faite, cette séparation, brutalement…

     

    Désormais « l’ancien monde » c’est celui qui se termine à la fin de l’année 2019 ; et le « nouveau monde » c’est celui qui commence en 2020…

    Vous m’avez compris : c’est le covid et tout ce que le covid a eu pour conséquences dans le monde, dans la vie sociale, notamment… L’acteur du « grand changement, du grand bouleversement »…

    Et le « symbole » qui représente au plus visible, au plus présent, ce « nouveau monde » c’est … LE MASQUE… Le masque sur le visage, sur tous les visages…

     

    Quand il m’arrive de penser à 2019, je me dis, sans pouvoir rien y faire, comme « aspiré dans un courant m’entraînant », que 2019 c’est « comme un paradis perdu » (l’image est surdimensionnée je le reconnais) et cela me rend nostalgique…

     

    Pour l’homme -ou l’être humain – que je suis, depuis mon enfance, un rêveur, un poète, un penseur, un homme d’écriture… Une sorte de  chasseur chercheur et amoureux de visages, de ce qu’exprime un visage ; ce « nouveau monde » dont le symbole est le masque, m’est très difficile à accepter, et, en quelque sorte, mon «  anti - masquisme » est d’une toute autre dimension que celle d’une opposition contestataire, ne peut se confondre ou s’apparenter à une révolte « dans le sens de ce que signifie à proprement parler une révolte contestataire comme celle des « anti ceci/anti cela » qui défilent dans la rue et se montrent agressifs, déterminés dans leur refus de ceci, de cela…

     

    Et plus généralement, je dois dire, ma révolte (mes révoltes) ou ma condition « d’homme révolté » ne s’inscrit pas dans le sens « à proprement parler » de la révolte, des révoltes, toutes révoltes se fondant sur la contestation systématique, partisane, de genre « ôte toi de là tu m’emmerdes on met autre chose à la place » (autre chose mais quoi?) …

     

    Ainsi, 2019, la dernière année du monde sans masque…

    Mais les visages, eux, ils sont toujours là – même si on ne les voit qu’à moitié… On peut encore les rêver… Comme on rêve de ce qu’est une femme sous les vêtements qu’elle porte…

    La possibilité (encore) du rêve…

    C’est peut-être suffisant pour que ça sauve du désespoir…

    C’est peut-être suffisant pour une révolte qui est une révolte d’intériorité en soi confrontée au monde, plutôt qu’une révolte contre le monde, contre le sens qui est celui qui meut le monde, une révolte qui ne prend d’arme d’aucune sorte et qui se voudrait voir, autant que possible, éclairante…

     

     

  • L'indécence du monde

    Croisiere

    Canot migrants

    … En deux images, toute l’indécence du monde résumée dans cette différence entre l’une et l’autre ... 

     

  • Si l'humanité devenait végétarienne ...

    … Si du jour au lendemain l’humanité toute entière devenait végétarienne voire végan – impossible, surréaliste, irréaliste mais « imaginons » quand même – alors que ferait-on de 4 milliards de bovins, de 2 milliards de porcs, de 25 milliards de poulets, de 3 ou 4 milliards d’ovins, et autres animaux d’élevage, présents et bien vivants sur Terre ?

    Les laisserait- on éparpillés dans la nature, en plein champ, en plein pré, sortis des étables et des parcs, livrés à eux mêmes broutant l’herbe des prés pour autant qu’assez d’herbe puisse pousser afin qu’ils arrivent à se nourrir, tous ces bovins, tous ces ovins dispersés dans la nature ? Et tous ces cochons qui en seraient réduits à fouiner de leur groin pour trouver des glands (là où il y a des chênes) ou dans le sol, des racines, des vers, des végétaux ; et tous ces milliards de poulets picorant dans la terre… Est-ce qu’on leur jetterait du grain à la volée afin qu’ils ne meurent pas de faim ?

    En randonnée, en promenade, en sortie familiale dans les bois, dans la nature, au milieu de nombreux animaux n’étant plus d’élevage mais en liberté comme des lapins et des oiseaux, que de « oh ce joli cochon, oh cette jolie cocote, oh ce magnifique taureau, cette belle vache plantureuse, ce mignon petit agneau » s’extasiant les enfants, et les parents prenant des photos avec leur smartphone !

    J’imagine, j’imagine …

    Au nom du bien être animal et du respect de la Vie – très louable, très moral certes – on les laisserait se reproduire tous ces animaux n’étant plus d’élevage, on se dirait que la sélection naturelle s’opèrerait… Mais que de larmes à l’œil en les voyant, trop nombreux, périr de malnutrition, de maladies, et de surcroît dans un environnement conçu pour l’être humain et ses activités, dans lequel tous ces animaux seraient de toute manière condamnés à disparaître par espèces entières !

    Pauvres milliards de poulets vagabonds, pauvres vaches, cochons, veaux, moutons, agneaux, errant dans les champs, les près, les bois…

     

    Cela dit, tout cela dit… Comment se fait-il que, sur 8 milliards d’humains qu’on est sur cette Terre, avec 4 milliards de vaches et de veaux et de bœufs, avec 2 milliards de cochons, et 25 milliards de poulets… On n’arrive pas à fournir au moins un bifteck par semaine à 3 milliards d’humains qui vivent avec moins de 100 euros par mois donc pas assez d’argent pour se payer une petite entrecôte ou même des trognons de poulet au moins une fois par semaine ?

     

  • La réalité des flux migratoires

    … Au temps où, en Afrique sub saharienne (le Sahel), de l’Atlantique à la Mer Rouge et à l’Océan Indien, il n’y avait ni Boko Haram ni aucune de ces organisations terroristes islamistes affiliées les unes à Daesh, les autres à Al Qaida, qui mettent en coupe réglée, semant la terreur, assassinant en masse des populations de villages, un territoire aussi vaste que l’Europe…

    Pouvaient intervenir des organisations humanitaires, des ONG, des médecins, des soignants, des éducateurs, dans des missions, sur place, pour construire des écoles, des dispensaires, des hôpitaux, pour creuser des puits, pour aider les gens à développer leurs ressources locales, à concevoir des projets ; en somme à permettre aux gens de travailler et de gagner leur vie sans être obligés de migrer vers l’Europe…

     

    Avec l’arrivée de ces groupes islamistes radicaux et leur implantation partout dans ce territoire aussi grand que l’Europe, il n’y a plus aucune sécurité pour quelque mission humanitaire qui soit, prise pour cible parce qu’issue de cet “infâme occident d’infidèles” porteur d’une civilisation haïe et rejetée, au même titre que tout ce qui vient d’Europe et d’Amérique, de culture, de mode de vie, d’art, de littérature, de musique…

     

    Il n’ y a pas d’autre choix pour des millions de gens – en grande partie des ruraux mais pas seulement – de la côte Atlantique d’Afrique du Nord jusqu’à la Mer Rouge et à l’océan Indien, que celui pour les plus âgés, les moins forts physiquement, les plus démunis de devoir subir la domination islamiste dans sa violence et dans ses exactions et ses pillages ; ou celui, pour ceux qui peuvent payer des passeurs, les plus forts et les mieux débrouillards, de migrer dans les conditions difficiles et périlleuses que l’on sait, vers l’Europe … Car tous ceux qui restent au pays sont soit des miséreux et des faibles, trop âgés, des femmes et des malades ; soit des gens qui adhèrent à la Charia, au modèle islamique…

     

    De toute évidence, géographiquement, l’Europe est le territoire le plus atteignable (en effet, la Méditerranée ce n’est pas le Pacifique ni l’Atlantique… Et encore moins la Manche – quoiqu’on y meure en Méditerranée comme en Manche !

     

    De tout ce qui était coopération échange économique aide humanitaire, ONG, médecins, développement sur place des ressources… Non seulement en Afrique sub saharienne mais aussi dans tout le moyen Orient et en Afghanistan, que reste- t – il en 2021, depuis les guerres d’Irak et de Syrie, depuis l’implantation des Talibans en Afghanistan ? Plus grand’ chose! Trop d’insécurité, ou d’obligation, comme en Afghanistan, de devoir se soumettre aux volontés des Talibans au pouvoir.

     

    D’où ces énormes flux migratoires vers l’Europe, pour 99% de leurs populations étant des gens qui, certes, ont des cultures et des modes de vie, mais pas plus de religion, musulmane ou autre, finalement, que les “Européens moyens” qui se marient et s’enterrent à l’église, le plus souvent chrétiens, catholiques de tradition…

     

    En aucun cas la plupart des migrants – dans une écrasante majorité – venus d’Afrique, du Moyen Orient et de l’Afghanistan, ceux qui sont capables de faire le “voyage”, n’ont envisagé de demeurer dans leur village, dans leur campagne, dans leur ville, dans leur pays, sous la domination de fanatiques, d’assassins, de truands ! Ou encore sous les bombes qui détruisent leurs habitations et leurs vies, dans les zones de guerre et de combat !

    Qu’est-ce qu’on ferait, nous tous, Européens, si depuis des satellites en orbite autour de la Terre, nos villes, nos régions et nos pays étaient bombardés ainsi que nos centres économiques et de production énergétique (je pense aux centrales nucléaires) ?

    Est-ce qu’on partirait sur des radeaux, sur des canots pneumatiques, sur des embarcations de fortune, à travers l’océan Atlantique vers l’Amérique ? Ou est-ce qu’on migrerait en masse vers l’Arctique, le nord de la Scandinavie, ou vers la Russie, vers les steppes d’Asie centrale, vers la Chine ?

     

    Comme je l’ai déjà dit, les vrais barbares, les vrais assassins, les vrais truands “venus d’ailleurs” et en particulier de ces régions d’Afrique et de terre d’islam, ceux là, ils ne font pas appel à des passeurs, ils ne sont pas devant les barbelés, les clôtures électrifiées, les murs de 8 mètres de hauteur!, ceux là, ils ont des soutiens et des filières sur lesquels ils peuvent compter, de l’intérieur et par des réseaux mafieux…

    Les religions, avec la défense de la tradition à la Zemmour ou à la Le Pen… Ou les religions, encore, invoquées, brandies et revendiquées par les uns et les autres… C’est pour “faire monter la mayonnaise”!

     

     

  • ♫… ♪… J’ai deux amours… ♬

    Pantheon 1

    … Du fin fond du Panthéon, la voix de Joséphine Baker :

     

    ♫… J’ai deux zémmours… ♪ …

     

  • ♫… ♪… J’ai deux amours… ♬

    Pantheon

    … Du fin fond du Panthéon, la voix de Joséphine Baker :

     

    ♫… J’ai deux zémmours… ♪ …

     

     

  • Cet "Avîn't" si chrétien, de partage et d'amour ...

    … Le voici venu, depuis le 1er décembre – ou plutôt revenu parce qu’il revient chaque année 24 jours avant Noël – cet “Avîn’t” (enfin cet Avent) que maints Zemmouriens et Panthérons vont défendre bec et ongles contre les “invasions barbares” que sont à leurs yeux le “musulmantisme” et la juiverie dont ils déplorent la trop ostentatoire présence dans le paysage français dans lequel on voit, selon eux, des mosquées partout, mais des clochers et des églises qui tombent en ruine, et plus généralement tout notre patrimoine de culture et de tradition “qui se fait la malle”…

    Cet “Avîn’t” si chrétien de partage et d’amour de son prochain, dont le paysage à l’horizon est hérissé de murs, de barricades, de clôtures… Mais en son étendue, tout construit d’immenses surfaces commerciales noëllerisées où se rendent les foules ivres et pressées…

    Ce qu’il y a de sûr, mais de cela personne n’en parle sauf quelques inécoutés – zappés – déconsidérés qui refusent de se taire … C’est que les vrais truands, les vrais barbares, les vrais assassins, ils ne passent pas, en général, sous les clôtures et n’escaladent pas les murs et les barricades ; et que ceux là, y’a rien qui les arrête et ils ont des soutiens leur venant du côté du paysage où il y a les surfaces commerciales, et donc, ne font guère appel à des passeurs, ceux là !

    Si tradition, patrimoine et cultures, liés au passé, à l’Histoire, doivent être défendus, c’est vrai, il n’en demeure pas moins qu’il y a aussi une culture humaniste à défendre et qui intéresse, concerne tous les peuples…

     

     

  • L'image donnée, de soi

    … Une certaine dimension de pensée, de langage et de production écrite ; devrait impliquer dans la vie que l’on vit au quotidien, en relation avec les gens autour de soi, qu’ils soient des proches ou des connaissances ou des amis ou même des personnes rencontrées par hasard et que l’on ne connaît pas… Devrait donc impliquer des comportements, des propos, une apparence de soi, en rapport avec cette dimension de pensée, de langage, de production écrite…

    Ce qu’il est convenu d’appeler “une image de marque” n’est alors – et ne doit être rien d’autre - que cette image de soi que l’on “arbore” le plus naturellement possible - mais que l’on “arbore” cependant, sans ostentation ; une image qui “incarne” le personnage que l’on est…

    Il n’en demeure pas moins, selon l’image la plus authentique de soi et de son intériorité, image que l’on fait transparaître naturellement, image en adéquation avec sa pensée, son langage… Que la part obscure en soi ne pouvant être effacée parce que réelle en tant que composante de notre personnalité, forcément, à un moment ou un autre, apparaît… Et déçoit, déconcerte, infirme, “remet en question”…

    Reconnaître en la “mettant en avant” d’une manière par trop visible – par honnêteté si l’on veut- la part obscure de soi-même, je l’ai déjà dit, est une forme d’imposture… Ou une forme d’orgueil, ou de l’humilité feinte…

    L’adéquation entre une dimension de pensée, de langage et d’écriture avec le comportement, le propos, n’implique pas que l’on renonce à exprimer ses colères, que l’on s’applique à – comme on dit – “sauver la face” à tout prix, que l’on évite de “se lâcher”…

    Plus la dimension du personnage (dans sa pensée, son langage, ses écrits) et du “charisme” qui en découle, a du rayonnement, de la notoriété, du crédit, suscite de l’adhésion autour d’un personnage, et plus la question du comportement et de l’image donnée de soi (l’image de marque en quelque sorte) se pose et implique de l’adéquation avec la dimension dans la pensée, le langage, les écrits…

    L’être humain est le seul être vivant à être en “inadéquation” entre ce qu’il montre qu’il veut être et qui est le fond dominant de sa nature ; et ses comportements en contradiction…

    L’on ne verra jamais par exemple un “bon chien” ou un “bon chat” (et ayant “du caractère”), avoir un comportement aberrant, sauf en cas de déterioration importante de sa santé…

     

     

  • Tendance droitière de la société française

    … Ces nombreux Français qui se définissent et se revendiquent “de droite” – ou qui pensent “droite” plutôt que “gauche” parce que déçus de la gauche devenue “goche” rimant avec “moche”… (Je ne parle pas des “très à droite” qui sont ceux et celles qui lorgnent du côté de la panthère)…

    Quel est leur avis – s’ils en ont un – sur les lobbies, les dominants, les ultra riches, les Big Pharmas, la libéralisation du marché de la santé et de l’hospitalier ? Crispés, vitupérants, obsédés, apeurés qu’ils sont par l’insécurité et par la crise migratoire ?

    Bon sang, ce silence qui est le leur, à ces gens de droite ou s’assimilant de droite, au sujet de la libéralisation du marché de la santé, des ultra riches et des dominants grands prédateurs ; et convaincus qu’ils sont, des soit – disant bienfaits d’une économie de “développement durable” axé sur la consommation… Ils me gonflent, ils me gonflent !

    Mais il faut dire aussi que les gens de gauche, aujourd’hui minoritaires – ou soit disant de gauche – on va dire la “gauche bobo”, la gauche “hidalguienne”, la gauche du socialisme libéral pro le Marché l’économie mondialisée développement durable pro privatisation, la gauche “emmarchisée”, la gauche consensuelle de la soft pensance… N’en parlent jamais, non plus, des ultra riches, des lobbies, des dominants grands prédateurs, des Big Pharmas…

    En somme tout le monde s’entend sur l’acceptation par fatalisme, de la domination des lobbies agro alimentaires pharmaceutiques industriels, sur la mondialisation libérale, sur la marchandisation de la santé !

    La panthère, quant à elle, bien feulante dans le sens de ce que veut entendre le peuple, est solidaire sans en faire ouvertement état, des autres grands fauves qui font la loi dans la savane…

    L’hôpital ? La gauche l’a vidé de ses lits et de ses personnels, la droite l’achève en le “titaniquant” ! Et c’est pas le Rassemblement National qui va le retaper, l’hôpital !

     

     

  • Accès à des listes de décédé(e)s du covid

    … Peut-on accéder à des fichiers ou à des listes de personnes décédées du covid ?

    J’en ai bien trouvé un, notamment pour l’année 2021, mais c’est un fichier PDF (en fait plusieurs fichiers établis selon des données (Data, base de données) qui donnent effectivement le nom de chaque personne décédée du covid, avec mention de la localité (ville) du décès accompagné d’un numéro de plusieurs chiffres, mais sans date et sans classement ni alphabétique ni par région ou ville ou département…

    Il faut donc faire défiler lentement la liste, qui est très longue et qui, de surcroît, se divise en sections (ou autres listes) tout autant sans classement…

    Il y a bien aussi des sites qui font état de décès, par département ou par ville mais toutes causes de décès confondues… Les recherches doivent tenir compte du fait que la personne ne meurt pas forcément chez elle, le plus souvent à l’hôpital en général chef lieu du département, et quelquefois dans un grand hôpital de région (déclaration de décès dans la ville où a lieu le décès)…

    Outre une recherche “pour sa gouverne personnelle autrement dit par curiosité besoin de savoir” en ce qui concerne quelqu’un en particulier que l’on a connu, pouvant être décédé du covid ; l’on peut aussi rechercher (toujours pour “sa gouverne personnelle”) si une personne en particulier que l’on a connue, a été hospitalisée pour covid…

    En effet – ça peut paraître “scabreux” ( à la limite “indécent”) de souhaiter par exemple, savoir “par une sorte de curiosité un rien malsaine”, si telle personne que l’on a connue, anti vax résolue, peut s’être trouvée atteinte du covid, voire en réanimation, ou pire, décédée… D’autant plus si cette personne a été longtemps un ami, une amie, avec qui on s’est fâché pour une question de divergence en matière de vaccination…

     

    Soit dit en passant, dans la situation actuelle en matière de vaccination (pro ou anti), une situation qui laisse apparaître une perte d’efficacité en durée du vaccin reçu, et compte tenu de la venue d’un variant dont on ne sait encore rien sauf qu’il a 32 “ouvertures” … Cette “guéguerre” entre pro vaccin et anti vaccin, avec ces discriminations, ces manoufs anti vax dans l’espace public, devient complètement absurde !