Articles de yugcib

  • Baghera et Isidore

    … À l’idée qu’au soir du 24 avril 2022, Marine Le Pen – Baghera la panthère – obtienne 47, 5 % des suffrages, je suis effrayé et furieux… Et inquiet…

    Néanmoins, je n’en veux point pour autant à la société de mon pays, la France… Et rien ne changera – dans mon esprit, dans ma pensée, dans mon comportement - dans la relation que j’ai avec les personnes autour de moi, parmi mes connaissances… Quand bien même je supposerais que l’une ou l’autre de ces personnes parmi mes connaissances, aurait voté pour Marine Le Pen par adhésion réelle au Rassemblement National…

    … En revanche, me trouvant en face d’un sympathisant (homme ou femme) d’ Isidore le Tyrannosaure du Kremlin… Notamment à la table de petit déjeuner en maison d’hôtes, je lui fous la cafetière sur la tête !

    … Si la Panthère passait avec 50,5 %… Est-ce que la caissière du Carrefour du coin aurait sa retraite à 60 ans ?

    Et est-ce que je continuerais à ne pas être foudroyé par des algorithmes et les neunœils de Facebook revus et corrigés par les nouvelles autorités gouvernementales ? (rire)…

     

     

  • Le Mal pour les Nuls en une seule image

    Le mal pour les nuls

    … Chaque fois que je vois un char Z en feu, j’exulte !

     

    Le Z est désormais l’égal en horreur de la croix gammée.

     

     

  • Accessibilité

    Societe

    … En fait, nous vivons dans une société où, sur le dessus du tabouret, peuvent être posées une, deux ou trois briques empilées, ceci afin que le garçon ou la fille puisse réussir à atteindre l’étagère supportant les livres, en équilibre instable et donc, au risque de trébucher et de tomber…

    Mais parfois, le tabouret est d’une hauteur étudiée et d’un format standardisé, laissant supposer qu’il permettra au garçon ou à la fille d’atteindre les livres… Il faut alors aussi supposer que le plancher soutenant le tabouret, ne soit pas constitué de bandes de carton…

     

  • L'adhésion franche et délibérée des Russes à leur chef ...

    … Se perd ou se dilue dans une adhésion qui ressemble davantage à une acceptation tacite qu’à une adhésion réelle…

     

    … Si le peuple russe n’a rien à voir avec les décisions de son dirigeant, alors pourquoi, de manière aussi évidente en Russie depuis le 24 février 2022, autant de russes de toutes conditions sociales soutiennent ouvertement leur chef Vladimir Poutine ?

    Certes, une enquête d’opinion (en Russie, mais observée et étudiée par des étrangers à la Russie) faisant état de 83 % d’avis favorable à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ; est, de toute évidence faussée par le fait que toute personne interrogée ne va pas dire qu’elle serait contre, au risque d’être découverte…

    Certes, l’on peut invoquer la propagande martelée par le Pouvoir poutinien depuis plus de vingt ans en Russie, axée sur le nationalisme, le patriotisme, l’Histoire (résistance et victoire en 1944/1945 de la vaillante et courageuse armée russe contre les nazis )… Propagande qui, oui bien sûr est en grande partie la cause principale de l’adhésion du peuple russe à la politique de son chef…

    Mais il ne faut pas nier qu’il existe une adhésion franche et délibérée, que l’on peut évaluer approximativement à environ au moins 30 millions de Russes sur 130 millions… Cent millions de Russes – toutes conditions sociales confondues mais en règle générale les gens dont les revenus sont inférieurs à 100 euro par mois – qui ne vont jamais ouvertement déclarer si on les interroge, qu’ils sont contre ou peu enthousiastes à la politique de leur chef… Autant dire que ceux là « approuvent » tacitement en se posant peut-être (pour certains) quelques questions…

    Il en était de même encore en 1944 en Allemagne : la population Allemande de l’époque était en grande partie « pour » Hitler ou « tacitement pour » ou pour certains moins nombreux, opposés (mais sans avoir la liberté de l’exprimer)…

    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle personnellement je n’ai durant ma vie, jamais condamné les intensifs et dévastateurs bombardements sur les grandes villes allemandes en 1944/1945… (Je me suis donc souvent dit « après tout ils l’ont bien cherché, tant pis pour 6 millions d’Allemands victimes de la seconde guerre mondiale – 6 millions donc autant que les Juifs )…

    Aujourd’hui je ne suis pas solidaire d’un peuple russe qui en grande partie adhère à la politique de Poutine – ou « ne se prononcent pas par pétoche ou approuvent tacitement »…

    Je souhaite tout le malheur possible à ce peuple… Sans m’en sentir cependant « si heureux que cela »…

    Je ne suis pas sûr que si Poutine était renversé, cela changerait grand-chose et si cela arrêterait vraiment la guerre en Ukraine…

    Je ne suis pas sûr non plus que, dans toute guerre et quelque parti que l’on prenne pour les uns ou pour les autres, il y ait « les bons » et « les méchants » (ça serait trop simple)…

    Le problème du Bien c’est que le bien est lié au mal et que le bien et le mal ne sont pas comme on pourrait le croire les deux faces différentes d’une pièce de monnaie…

    Le problème du  Mal  c’est que le mal se sert du Bien  mais le mal en fait ne contient jamais le moindre bien… (L’Hitlérisme et le Nazisme et l’extermination des Juifs c’était le Mal sans le moindre bien dedans ; et idem le poutinisme, et idem le Bacharisme , et idem l’islam djihadiste !

    Le Mal se sert du Bien mais le Bien lui aussi, se sert du Mal, il va même mettre le Mal en scène en le faisant exister avec des comédiens et des opérateurs rompus à la mise en scène de ce qui va susciter de l’émotion et de la réaction… Et cela ne pourra être dénoncé que dans une lucidité tragique… Si cela peut être dénoncé car la volonté réelle de dénoncer est souvent absente ou partielle – ou partisane…

     

  • J'irai jamais

    … La liste des pays en lesquels je n’irai jamais, s’est considérablement allongée…

     

    En Août 2013 j’écrivais :

     

    J'irai jamais au Cameroun

    J'irai jamais au Nigeria

    J'irai jamais au Bangladesh

    J'irai jamais en palace 4 étoiles aux Seychelles

    Je ferai jamais du shopping en galerie marchande à Shangaï

     

    … En gros, ces pays en lesquels je n’irai jamais, en plus du Cameroun, du Nigeria, du Bangladesh, des Seychelles… Sont ceux qui n’ont pas voté à l’ONU la condamnation de la Russie pour avoir attaqué l’Ukraine, et ceux qui sont restés neutres…

    Et j’ajoute encore dans la liste de ces pays, la Hongrie, qui, pourtant faisant partie de l’Union Européenne et même de l’OTAN, est la « brebis galeuse » de l’Europe, avec son président Orban (un « cousin par idéologie de Jail Bolsonaro)…

    Que fait la Hongrie dans l’OTAN, et dans l’Union Européenne ? Peut-on être, se sentir solidaire de la Hongrie ?

    Je ne me vois donc pas, au petit déjeuner en chambre d’hôte, en face d’un touriste Hongrois présumé pro Orban…

    Ah, cette « ouverture d’esprit » prônée par les intellectuels de gauche Hidalguistes, de droite républicaine et du Centre – et de la pensée consensuelle dominante (mais pas partagée par tout le monde loin s’en faut) !…

    Est-ce que nous, citoyens des pays occidentaux, avec nos démocraties libérales et nos libertés d’expression, nos complaisances au nom de la tolérance, nos belles idées, nos Droits de l’Homme, nos grandes résolutions humanitaires, notre Convention de Genève au sujet des armes « non conventionnelles » et du traitement des prisonniers de guerre et des populations civiles… Nous « n’avons pas cherché le bâton pour nous faire battre » ?

    Le « principe démocratique » et son corollaire la liberté d’expression ont une exigence qui a été « laissée de côté » : l’exigence de dureté, d’intransigeance, de refus du compromis démissionnaire…

    En face de la barbarie, on a dit « pas de barbarie »… Mais soit dit en passant, les bombes au napalm au Vietnam et les mêmes bombes incendiaires dans les Aurès en Algérie en 1956, sont œuvres des Etats Unis d’Amérique et de la France…

    Hypocrisie

    Démission

    Compromission

    Dictature de l’argent et des puissances dominantes et des lois du marché

    Individualismes forcenés, arrogants et insolents

    Je ne me sens plus solidaire du « Terrien moyen » vivant dans l’un ou l’autre des pays en lesquels je n’irai jamais…

    Les catastrophes climatiques et autres, séismes, éruptions volcaniques, inondations, épidémies, crash d’avions, déraillements de trains, incendies etc. … Dans ces pays là, ne me suscitent désormais aucune compassion, et ne m’encouragent guère à souscrire par un don à une action humanitaire pour que soient secourus des gens dans ces pays…

    Je me désintéresse du sort du « Terrien moyen » des pays non démocratiques et dont les cultures ont pour projet de détruire nos cultures occidentales…

    Je me désintéresse tout aussi également du « Terrien moyen » occidental celui là, mais qui, dans une hypocrisie crasse, se complaît dans son individualisme forcené en ne voulant à aucun prix se voir arraché un iota de qu’il possède, de ce qui le conforte…

     

     

  • L'économie mondialisée pour les Nuls

    … En fonction de l’actualité deux ans de covid guerre en Ukraine et ses conséquences ( pénuries matières premières alimentaires céréales et autres, circuits approvisionnements impactés par hausse coût des transports aériens maritimes et routiers, désorganisation filières et changements modifications habitudes de consommation – et baisse de la dite consommation- du « terrien moyen »)…

     

    Les riches seront toujours les mêmes riches partout dans le monde, mais les riches seront désormais moins riches.

    Les pauvres seront toujours les mêmes pauvres partout dans le monde, mais les pauvres seront désormais encore plus pauvres en particulier les plus pauvres d’entre les pauvres.

     

  • L'immigration Africaine

    … Quelle peut-être la « justesse » ou la « valeur » de l’analyse que j’entreprends de faire, de l’immigration Africaine provenant en particulier des pays du Sahel (Mali, Niger, Sénégal, Côte d’Ivoire…) ou des pays du Maghreb (Afrique du Nord), en somme des pays qui faisaient partie de l’empire colonial Français ?

    Il est assez clair que l’influence et que la présence de la France dans ces pays, a été « mise à mal » par l’arrivée et par l’installation de puissances étrangères à la France dans ces pays depuis 2014 voire depuis 2011, telles que la Russie et la Chine… Mais aussi par le développement d’un Islam fondamentaliste djihadiste…

    L’idée (le ressenti, la perception) que se font les gens « ordinaires » de ces pays, au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire et ailleurs en Afrique du Sahel et du Maghreb, a évolué je pense, dans un sens qui s’est porté jusque dans les communautés de gens « ordinaires » issus de ces pays ; communautés installées en France, autour de Paris et de grandes métropoles et zones de population dense… Là où l’on trouve – en principe- du travail…

    L’exemple le plus « marquant » on va dire, est celui du Mali où la population dans son ensemble mais surtout celle des zones rurales, ne « voit pas ou plus d’un bon œil » les Français dans leur pays, dont ils disent « qu’ils se mêlent trop à leur façon de leurs affaires »…

    Peut-être que le « passé colonial » pèse encore dans l’esprit des populations de ces pays (En Algérie notamment avec le drame que fut celui de la guerre de 1954 à 1962)…

    Mais le passé colonial n’explique pas tout à lui seul…

    Il y a l’occidentalisation du monde, avec son économie de marché, son mode de vie et de consommation ; la part d’activité que prennent les populations dans cette « occidentalisation » (il est clair que ce sont plutôt les privilégiés, dans ces populations, qui ont pu échapper au destin commun de ces populations, un destin « peu enviable » d’asservissement, de pauvreté)…

    Les gens « ordinaires » de ces pays sont d’une part (d’une très grande part) ceux qui sont restés au pays, dans une misère endémique, avec des revenus de 30 euro ou moins par mois ; et d’autre part ceux qui sont partis en Europe, en France, et qui vivent – souvent – en France, de revenus d’assistance ou de revenus d’activités peu ou mal rémunérées…

    En fait, seuls les « sortis du lot commun » que sont les intellectuels, quelques artistes, issus de grandes écoles et ayant pu avoir des formations universitaires, eux, se sont fondus dans l’occidentalisation du monde et de sa culture et de son mode de vie (mais pour certains d’entre eux, cependant, mettant en valeur et faisant découvrir des aspects ignorés de leurs cultures originelles) … Mais pas du tout les populations de gens « ordinaires » qui elles, se sont regroupées en formant des communautés…

    Le lien – déjà bien fragile après la décolonisation – qui unissait la France avec les pays Africains du Sahel (le meilleur et le plus fort du lien étant le lien par l’esprit et par la culture) s’est peu à peu distendu, d’abord sur place dans les pays même, et ensuite par report dans les communautés établies en France…

    Et, le lien distendu, le rapport de relation s’est détérioré ; les « venus de ces pays africains » s’étant sentis marginalisés et de plus en plus mal perçus… Et d’autres de ces venus de pays Africains, qui eux, se sont crispé autour de leurs valeurs, de leurs cultures ancestrales, de leurs valeurs, en partie influencés par l’Islam fondamentaliste, ont versé dans un « racisme anti blanc » - qui était il faut dire déjà latent en eux depuis fort longtemps…

     

     

  • Quelle réalité pour l'espace et pour le temps ?

    … Les jours, semaines, mois et années qui ne laissent que peu de traces, de souvenirs, dans notre mémoire ; où ne se sont inscrits que peu d’actions, de faits marquants, ni drames ni peines ni joies qui ont laissé d’empreintes durables ; et qui n’ont pas été dans le temps vécu, des repères et dont on n’a pas retenu la date ni même le mois, la saison ou l’année où s’est produit l’événement… Sont des périodes dont on dit d’elles, avec le recul, lorsque l’on porte un regard en arrière, qu’elles ont passé très vite…

    Contrairement aux périodes « habitées » c’est à dire denses en événements et en faits survenus, de joies et de peines, de rencontres marquantes… Périodes celles là, dont on a une impression de durée et qui nous semblent proches, dont on se souvient jusque dans les moindres détails, que l’on peut raconter et situer dans le temps, et même dater…

    À vrai dire – mais cela nous n’en sommes pas réellement conscients et n’entre pas dans notre perception de l’écoulement du temps – toutes ces périodes du passé et aussi du présent, qu’elles aient été « habitées » ou non ; ont autant et en même temps, à la fois, passé très vite et très lentement…

    Ainsi la durée perçue, qui nous semble pour les périodes non « habitées », avoir passé très vite ; et pour les périodes « habitées », avoir passé beaucoup moins vite… La durée perçue est-elle, dans la réalité d’une dimension qui n’est plus celle de l’espace de notre vie, indéfinie, ou faite de « long » et de « court » indissociablement lié…

    L’espace et le temps ne sont des réalités que pour les humains – en tant que tels, perçus par les Humains… Ou des réalités, aussi, pour tous les autres êtres vivants que les Humains – en tant que tels, perçus par chacun de tous ces autres êtres vivants selon leur espèce…

     

     

  • Les sondages sont trompeurs et ils condamnent

    … L’on sait bien que les sondages sont trompeurs et que parfois même ils annoncent de probables résultats très différents de ce que sera la réalité au jour d’une élection… Voire inattendus…

    Les sondages devraient donc être abandonnés, du fait – évident – qu’ils influencent le choix des électeurs et qu’ils pèsent sur les opinions, des opinions d’ailleurs, qui peuvent changer…

    Il n’en demeure pas moins que, créditée de 1 à 3 % d’intention de vote par les Français à l’élection présidentielle de 2022, Anne Hidalgo n’a absolument aucune chance d’obtenir de 15 à 20 % des voix au premier tour de l’élection le 10 avril…

    Et idem les candidats et candidates n’étant crédités que de moins de 5 % d’intention de vote…

    L’on voit mal, même si les sondages sont trompeurs, l’un ou l’autre des candidats si peu crédités, obtenir, inattendu ou « renversant » ou au-delà de toutes prévisions, un score les portant en 2ème ou 3ème position au soir du premier tour…

    Les sondages condamnent toujours les candidats peu crédités, à être forcément éliminés ; de telle sorte que l’on peut se demander s’ils n’auraient pas dû abandonner dès le départ de la campagne…

    Et non seulement les sondages condamnent, mais ils contribuent à rendre inaudibles des idées, des vues, des pensées exprimées ; ou à susciter de l’indifférence, du mépris, de la condescendance…

    Or, la « vocation première et essentielle » d’une campagne électorale, en démocratie républicaine, c’est de permettre à des gens de divers partis et notamment de partis très minoritaires, de pouvoir exprimer publiquement leurs idées, leurs vues, par le biais de la radio, de la télé, de réunions publiques locales…

    Aussi les sondages lorsqu’ils font état de 1 % pour l’un, de 3 % pour un autre… Attentent-ils à la « vocation première et essentielle » d’une campagne électorale, puisque, à l’exception de réunions publiques où les gens se déplacent et assistent par eux-mêmes volontairement ; les gens ne vont pas être forcément « à l’écoute » à telle heure tel jour, d’un candidat auquel est accordé un temps de parole de 10 minutes, un candidat qui sera éliminé, pour lequel à peine 2 % des suffrages exprimés lui sera attribué…

     

     

  • Frontière entre deux mondes ou deux époques

    … La frontière entre deux époques- ou deux mondes – qui fut celle du jour où est tombé le mur de Berlin, le 9 novembre 1989 séparant :

    Le monde d’avant que nous avons connu avant 1989 et en lequel nous avons vu passer, les nés après la fin de la 2ème guerre mondiale, une bonne moitié de notre vie ; et les nés dans les années 1980, notre enfance…

    Et le monde d’après, celui dans lequel nous sommes entrés, nés avant 1989 et nés depuis 1990 – que ces derniers, nés après 1990 n’ont connu que par ce qui leur a été raconté…

    Cette frontière entre deux mondes si elle existe toujours et demeure aussi marquante, n’est plus la seule puisqu’elle a été en quelque sorte revue, ou retracée, et qu’elle peut donc être redéfinie…

    Devenant une frontière encore plus marquée, encore plus déterminante entre deux mondes ou deux époques…

    À quel moment précis se situe cette nouvelle frontière ?

    Lorsque s’est terminée l’année 2019 et qu’a commencé l’année 2020 avec le début de la pandémie de covid, et -si l’on veut – précisément – à partir du 17 mars 2020 date du commencement du premier confinement qui a duré jusqu’au 11 mai 2020 et a radicalement changé notre vie au quotidien notamment en rendant la vie sociale quasi inexistante du fait d’un isolement imposé…

    Depuis ce 17 mars 2020, deux ans se sont écoulés durant lesquels la vie au quotidien, la relation (entre proches, parents enfants grands parents, connaissances, amis… La relation au travail, dans l’espace public)… Ainsi que les modes de vie, de consommation, les habitudes, n’ont plus été les mêmes qu’avant 2020… Le symbole le plus représentatif de cette vie différente d’avant au quotidien étant le masque porté sur le visage par tous, à partir du 20 juillet 2020…

    Deux ans se sont écoulés et voici que survient, le 24 février 2022, le début de la guerre en Ukraine, territoire géographiquement situé en Europe (l’Europe de l’Atlantique à l’Oural)…

    L’Europe qui n’avait connu de guerre depuis 1945, qu’entre 1995 et 1998 dans les Balkans…

    L’on peut dire – c’est ce que je dis – qu’à partir du 24 février 2022, la frontière entre deux mondes ou deux époques (celle d’avant 2020 et celle d’après 2020) qui s’était tracée – le 17 mars 2020 si l’on définit une date précise - s’est élargie et renforcée à partir du 24 février 2022…

    Nous sommes, surtout les générations vieillissantes c’est à dire les nés entre 1945 et 1970, en face de ces années nouvelles de la fin du premier quart du 21ème siècle, qui désormais, nous sont – dirais-je - « des années étrangères » en lesquelles nous nous sentons « exilés »…

    C’est la douceur de vivre qui a disparu, ce sont les « valeurs » auxquelles nous croyons (qui viennent de notre éducation reçue et transmise) qui se sont délitées en étant remplacées par d’autres « valeurs » différentes de celles que nous avons connu (et d’ailleurs l’on peut se demander si ces « valeurs » sont vraiment des valeurs)…

    Les femmes ne sont plus des femmes en ce sens que beaucoup d’entre elles ont perdu leur féminité (par leur manière de s’habiller « unisexe » ou « homme ou garçon » ou encore dans une « féminité dévoyée »…

    La mémoire des hommes (des Humains) est devenue floue, quand elle ne s’est pas réduite à l’hier et l’avant – hier ou à la saison précédente…

    Ne reste, d’ailleurs, de la mémoire, des souvenirs, que des images dont on ne fait plus de grands albums familiaux (mais des albums numériques sur des disques durs internes d’ordinateur)…

    Cela dit – et tout ce qui peut être dit – du monde d’avant, du monde d’après – l’est, dit, en vérité, de l’hier, de l’aujourd’hui – et du demain – par « des millions d’historiens » dont aucun de ces historiens n’est un Historien…

    Alors, ces frontières entre des mondes ou des époques, existent -elles vraiment ? Y en a – t -il une, de ces frontières qui n’a jamais été atteinte ?

     

     

  • La fin du règne de l'Ogre du Kremlin, est-elle proche ?

    … Selon quelques experts militaires dont certains même Russes, Vladimir Poutine pourrait d’ici une à deux semaines au plus près et à six mois au plus tard, être déchu, renversé ou être tué…

     

    Bernard Lecomte, écrivain, spécialiste du Kremlin

    Michel Roche, professeur de Sciences Politiques à l’Université du Québec

    John Kirby, porte parole du Pentagone

    Michel Goya, historien militaire et ancien colonel

    Un collectif de 664 chercheurs et scientifiques Russes ayant publié une lettre ouverte contre l’invasion de l’Ukraine et ses conséquences pour la Russie

    Une note de la Fondation pour la Recherche Stratégique, du 15 mars 2022 rédigée par Philippe Gros, maître de recherche et par Vincent Tourret, chargé de recherche

     

    Font état de la situation de la guerre en Ukraine…

    Il faut cependant noter que d’autres experts ne sont pas du même avis, ou laissent à penser que le conflit risque de durer plusieurs années, ou se terminer par une amputation de l’Ukraine (Donbass et Crimée finissant par être reconnues Russes par la communauté internationale)…

     

    Deux faits récents, assez révélateurs de la situation sont

    - La disparition inexpliquée du chef de la Défense Russe, Sergueï Choïgou et de Valéry Guerassimov, chef de l’état major Russe

    - Le limogeage par Poutine de huit généraux

     

    Marioupol assiégée et détruite à 90 %, où sont entrées – dans la ville en ruines – les forces Russes, résiste encore avec la présence de combattants Ukrainiens harcelant les Russes… Donc, pas de capitulation Ukrainienne, pas de prise effective de la ville par l’armée Russe…

    Tant que Marioupol n’est pas tombée, l’unité de front russe entre le Donbass et la Crimée n’est pas réalisée… Et c’est bien là que se joue le sort de la guerre, et, en conséquence l’avenir de Poutine (sa fin par déchéance, renversement, changement de régime politique en Russie, et peut-être sa mort )…

    Tout dépend donc de la capacité de résistance de l’armée Ukrainienne à Marioupol, pouvant réussir à desserrer l’étau comme elle a pu le faire par ailleurs en Ukraine en libérant quelques villes de moyenne importance (Irpin notamment)…

     

     

  • La compassion a des limites

    … Dernièrement (vu dans la page générale d’accueil Facebook sur laquelle sont visibles toutes les productions des uns et des autres), une aide soignante, à juste titre indignée du mépris manifesté par certains pour cette profession qui, aux yeux de ces certains, consiste à « torcher des derrières » et à effectuer des tâches rebutantes ; s’est exprimée pour dire qu’un jour peut-être ce sera vous-même qui aura besoin, précisément, que l’on lui « torche le derrière »…

    « Bien dit » ai-je réagi…

    MAIS… Je le dis aussi, en tant qu’aide soignant que j’aurais pu être en hôpital ou en EHPAD ou à domicile ; je ne me serais point vu « torcher le derrière tout barbouillé de merde » par exemple, d’un vieux papy pédophile en phase terminale de cancer vache – du trou de bale ou de la queue sinon des deux – et, peut-être aussi, le derrière de quelques vieilles personnes en EHPAD qui ont passé leur vie à pourrir la vie de leurs proches et de leurs connaissances, personnages exécrables et infréquentables qu’ils furent du fait de leur méchanceté, de leur brutalité et de leur égoïsme tout cela associé de domination… (Rire insolent, iconoclaste, cynique)…

    La compassion, la mansuétude, l’assistance… Tout cela mis en avant et sacralisé, c’est bien beau, bien moral, mais il y a tout de même des limites…

     

  • Une autre définition du pouvoir d'achat

    … Qu’est-ce en fait, que le pouvoir d’achat ? Ne serait-ce pas en vérité, la capacité selon son budget, selon les revenus que l’on perçoit, de se procurer des produits, des biens et des services autres que ceux qui sont absolument indispensables ?

    En effet, une fois déduites les dépenses absolument indispensables de chacun d’entre nous, et si l’on établit un revenu moyen, compris par exemple entre 1000 et 3000 euros mensuels (ce qui correspond en gros à ce dont dispose environ la moitié de la population française)…

    Que reste-t-il à pouvoir dépenser ?

    Sachant que les dépenses absolument indispensables sont celles liées à :

    -L’occupation de son habitation (un loyer ou une mensualité de remboursement de prêt immobilier)

    -L’alimentation et l’achat de produits de consommation de première nécessité, pour se nourrir, s’habiller, se chausser.

    -L’électricité, le gaz, le fuel, le bois et autres produits énergétiques afin de s’éclairer, se chauffer.

    -Le carburant – essence ou gasoil – nécessaire pour se déplacer en voiture afin de se rendre à son travail – sachant qu’en général, l’on travaille à 30, 40 km de son domicile, ce qui peut représenter une centaine de kilomètres par jour… Ou encore pour les citadins de grandes agglomérations, le coût des transports publics en train, métro, bus, tram (avec un abonnement).

    -Un abonnement forfait internet téléphonie fixe et mobile, devenu aujourd’hui indispensable ce qui représente une dépense de 30 à 70 euros mensuel environ selon les besoins.

     

    Il est certain que toutes ces dépenses indispensables, inévitables, que l’on ne peut qu’en partie réduire (mais en fait peu réduire), prennent pour plus de la moitié d’un budget moyen pour des personnes (trente voire quarante millions de Français), compris entre 1000 et 3000 euro mensuel.

     

    En conséquence il reste souvent, et à plus forte raison dans l’actualité présente, très peu voire parfois rien, pour des dépenses de loisirs, de voyages, d’agrément, de confort, d’équipements coûteux non indispensables.

    Or l’économie de marché – et donc les emplois, le travail, les activités induites par l’économie de marché – est une économie qui repose à 50 % sur une consommation de produits, de services et de biens non indispensables – et qui font partie depuis une quarantaine d’années, de la vie quotidienne de dizaines de millions de personnes… Ces produits, ces services et ces biens étant considérés, perçus, comme nécessaires dans la mesure où ils contribuent à une vie meilleure…

    Et c’est bien toute cette économie là, de marché, qui va être le plus impactée par la guerre en Ukraine (et qui a déjà été impactée par le covid)…

    L’impact sur les emplois va donc être important, et avec moins d’emplois, moins de revenus et moins de dépenses pour les loisirs, les voyages, les équipements coûteux…

     

     

  • pouvoir d'achat grande préoccupation des Français

    … Lorsque le résultat d’une élection montre que l’un a obtenu 46,5 % des voix et l’autre 53,5 % des voix ; cela ne correspond pas à la réalité de l’adhésion à l’un ou à l’autre…

    En effet si par exemple sur 100 personnes inscrites sur les listes électorales (soit dit en passant un certain nombre de personnes ne sont pas inscrites sur les listes électorales) il y a 35 personnes qui les unes se sont abstenues, les autres ont mis dans l’urne un bulletin blanc, nul ou invalide ; il ne reste que 65 personnes ayant exprimé leur adhésion à l’un ou à l’autre (adhésion qui, cependant, peut-être « par défaut » ou « pour que l’un ou l’autre ne passe pas).

    La vraie réalité alors, est que 46,5 % pour l’un correspond à 30,2 sur 100 d’adhésion ; et que 53,5 % pour l’autre correspond à 34,8 sur 100 d’adhésion.

    Et du fait que l’adhésion (le vote réellement exprimé) est pour moitié seulement environ, une adhésion vraiment réelle et choisie, pour l’un ou pour l’autre, il en résulte un soutien et une adhésion effectifs, pour l’élu, de 17 ou 18 personnes sur 35 ; et une adhésion effective pour le perdant, de 15 personnes sur 30.

    Il résulte de cette réalité, que le « paysage politique » de la France de 2022, n’est pas du tout celui que « brosse comme sur une toile » les médias, les mesureurs d’opinions, les observateurs, les analystes, les débatteurs sur plateau de télévision…

     

    Cela dit, dans le cadre de la campagne présidentielle de 2022, tous sans exception, mais chacun à leur manière selon leur vision du monde, de la société et de l’actualité ; font état du pouvoir d’achat grande préoccupation des Français…

    Toujours est-il que le pouvoir d’achat, désormais, et cela depuis 2020 avec le covid, et encore plus avec la guerre en Ukraine en 2022, ne sera plus – pour longtemps – ce qu’il a été (du moins pour un certain nombre de Français)… Sachant que pour un autre certain nombre de Français, il n’a jamais été, le pouvoir d’achat, covid, Ukraine ou autres causes ou non… (causes autres que celle la progression des profits et des dividendes, et de la prédation des dominants et des décideurs)…

    En ce qui concerne désormais, depuis le début de la guerre en Ukraine, la progression des profits et des dividendes et de la prédation des dominants et des décideurs, l’on pourrait logiquement penser que cette progression ralentirait (du fait de la désorganisation des circuits, des pénuries, des conséquences sur l’économie mondiale de la guerre en Ukraine)… Mais d’une manière ou d’une autre, sans doute moins directement ou par des voies différentes de ce qu’elles étaient, cette progression continuera de s’exercer et de peser encore plus durement sur ceux dont le pouvoir d’achat a toujours été déficient…

     

     

  • Ouverture d'esprit tu m'en diras tant !

    … Je m’imagine un matin d’été au petit déjeuner en chambre d’hôte en compagnie autour de la grande table commune, d’un Corse indépendantiste, d’un touriste russe pro poutine, d’un Qatari et de ses deux épouses en voile intégral niqab, d’un autre touriste celui là Vietnamien restaurateur à Saïgon proposant de la viande féline ou canine…

    Le seul de ces énergumènes avec lequel je concevrais de dialoguer, serait le Corse indépendantiste qui s’entendrait par moi percuté de cette question «  comment feriez vous dans votre état Corse, sans sécu, sans RSA, sans aides sociales, sans subventions Européennes puisque je suppose que vous ne feriez pas partie de l’Union Européenne ? »…

    Quant aux autres connards je leur dirais «  Vous n’êtes pas les bienvenus dans notre pays », le russe pro poutine il se prend la cafetière sur la tête, les fatmas du Qatari je leur arrache du visage le niqab, et le restaurateur de Saïgon qui propose du chat grillé, je lui balargue dans son assiette un gros molard…

    Et le maître de la maison d’hôte intervenant en réaction à ma colère et à mon comportement : « vous manquez d’ouverture d’esprit, quittez immédiatement ma maison »…

    … Bon sang, depuis 40 ans, cette « philosophie » du « vivre ensemble » dans le respect, la considération, l’écoute de l’Autre, l’acceptation de la différence… Prônée en particulier par les « intellectuels de gauche de milieu urbain », et « sacralisée », reprise par les grands médias au service de la propagande gouvernementale soutenue par les intellectuels non seulement de gauche mais aussi de droite républicaine, et encore par quelques – il faut le dire aussi – extrémistes d’ultra gauche, contestataires « casseurs » et « manouféens » en mal de reconnaissance, si ce n’est pas même des « pseudo anarchistes » n’ayant d’ailleurs rien compris à l’anarchie… Cette « philosophie », oui, c’est bien elle qui a perverti nos régimes de démocratie libérale (libérale dans le « bon sens »), qui a fait de la tolérance (celle qu’a enseigné Voltaire) une agitation de torchons sales brandis par des hordes d’individualistes forcenés crétinisés !

    Cette « philosophie » a eu pour résultat l’islamisme djihadiste radical, le poutinisme, le trumpisme (qui, battu par Joe Biden, n’a pas dit son dernier mot), l’Erdoganisme, le Bacharisme, le Bolsonarisme et autres horreurs de « remèdes de cheval »)…