Articles de yugcib

  • L' Astritanic

    … C’est l’ Astritanic, un vaisseau de l’Espace de grand tourisme, pouvant embarquer jusqu’à 700 passagers…

    Nous sommes en “l’an de grâce” 2090…

    “Seulement” 700 passagers” ? … Les voyages de tourisme dans l’espace, à cent mille kilomètres autour de la Terre, en 2090, ne peuvent encore, comme les voyages autour de l’Antarctique sur des géants des mers de croisières de 6000 passagers, être à la portée de tout un chacun…

    Sur l’Astritanic, se superposent trois classes, le vaisseau ayant une forme de cigare, c’est dans la partie renflée du milieu que se tiennent les première classes, du côté le mieux exposé vers la Terre.

    Les seconde classes se trouvent à chaque extrémité et dans les parties hautes et basses du côté le mieux exposé vers la Terre, et les troisième classes sont sur la partie du vaisseau exposée côté espace, de telle sorte que l’on ne voit pas la Terre depuis les hublots des cabines collectives ( de plus de 4 personnes)… Néanmoins on a une “belle vue” sur Mars et sur Jupiter… Et sur la Lune…

    Le voyage séjour dans l’espace autour de la Terre, à une distance de cent mille kilomètres, a une durée de trois jours… Durant lesquels tout est prévu pour les 700 passagers touristes, dont en particulier un casino, un restaurant, une piscine et une discothèque… Et… Des “toilettes sèches”comportant une sorte de sciure synthétique absorbante et dissolvante…

    Nous sommes le 14 avril 2090, au soir du premier jour selon l’horloge du grand salon…

    Un astéroïde de la taille d’un très gros rocher, qui n’a pas été repéré à temps par les opérateurs et techniciens en salle des machines, s’approche de l’Astritanic …

    La collision est inévitable.

    C’est le branle bas de combat pour l’accès à trois “capsules de survie” ne pouvant contenir chacune que 10 passagers…

    Dans une cabine de troisième classe, un retraité du “design” embrasse sa femme et a juste le temps de mouiller la jupe fendue de sa femme…

    Dans le couloir des première classes, Jonas Bezig, le patron d’Amazon pointe un revolver sur le dirigeant d’ Apple et sur le PDG de Sanofi, afin de pouvoir accéder au “canot de sauvetage” (capsule de survie)… Les deux autres “canots” sont pris d’assaut par un groupe d’actionnaires privilégiés de Monsanto…

    Dans l’espace bar des seconde classes côté opposé à la Terre, un célèbre écrivain né en 2053, Bernard Henri Lahoule, et un tout aussi célèbre journaliste né en 2057, Ulrich Zennemir, , interrompant par la “force des choses” l’entretien qu’ils ont ensemble au sujet du développement durable sur la Terre et de l’avenir de la civilisation humaine, jettent un dernier coup d’œil sur l’explosion d’une super nova…

     

  • ♫ Les jolis sous marins australiens ♫ ohé ohé

    … Si le gouvernement chinois (Xi Jinping) “voit rouge” au sujet de la rupture du contrat passé entre le gouvernement français en 2016 et le gouvernement australien portant sur la construction de 12 sous marins à propulsion classique (et non nucléaire) … Construction qui devait se réaliser, d’ailleurs, en territoire australien dans les chantiers navals de ce pays ; “voit rouge” donc, au sujet de la décision de l’Australie de se doter de sous marins à propulsion nucléaire, au lieu de propulsion classique comme c’était prévu à la signature du contrat…

    Il n’en demeure pas moins – cela me semble assez évident – que le gouvernement chinois ne peut – en même temps – qu’être satisfait du désaccord intervenant entre le gouvernement français et les partenaires de l’OTAN (USA, Royaume Uni de Grande Bretagne)…

    D’un côté, pour le gouvernement chinois, il est clair que l’alliance France USA Royaume Uni dans le cadre d’une présence (intérêts stratégiques et économiques) dans la zone Pacifique Sud, n’est pas loin s’en faut pour les chinois, une situation confortable… Alors autant pour les chinois que cette alliance “capote” avec cette affaire de sous marins australiens…

    Mais d’un autre côté, voir les australiens se doter de sous marins plus performants (à propulsion nucléaire et donc pouvant demeurer longtemps immergés), pour les chinois, ce n’est guère non plus très confortable…

    Cela dit, la Chine dispose tout de même de 360 bâtiments de guerre, ce qui la classe en 1ère puissance maritime…

    Tout cela – cette affaire – avec ce qu’elle a d’assez trouble, de “peu honnête” de la part du gouvernement australien… C’est “de bonne guerre” (il ne faut jamais s’attendre, vu la dureté du monde et des relations rapport de force entre puissants – comme d’ailleurs entre beaucoup moins puissants voire entre pauvres et démunis – à ce que règne quelque morale que ce soit !)… Y’a donc pas de quoi en faire un “cours de morale” avec le salaud d’un côté, qui trahit, se dédit, va voir ailleurs ; et l’Autre qui “serait dans son bon droit” avec lequel il a été convenu que… !

    Ça n’a jamais marché comme ça, le monde des humains (dans le “bizounours” dans la concorde l’honnêteté la loyauté )! Et ça changera jamais ! C’est la règle ! Les intérêts avant tout ! (D’autant plus que les intérêts sont sensibles et que l’avenir d’un pays, de la société de ce pays sont en jeu… Ou de l’avenir de deux ou trois civilisations différentes en affrontement)…

    Tout cela dit, cependant, est sans commune mesure avec une toute autre réalité : celle liée à des événements beaucoup plus prévisibles (que par exemple une guerre nucléaire entre grandes puissances), pour ne pas dire quasi certains, qui surviendront d’ici 2040/2050, “mettront tout le monde d’accord” (ou plutôt par terre)… Avec, carrément, brutalement… La fin de la civilisation humaine actuelle… Du fait du dérèglement climatique , de l’épuisement des ressources et de la pression exercée sur la planète (son atmosphère, ses océans, ses sols, ses environnements naturels) par l’activité de plus de 8 milliards d’humains…

    Alors… Que ces sous marins à propulsion nucléaire soient ! Que la Chine de Xi Jinping étende son influence dans le Pacifique Sud ! Que les alliés de l’OTAN se déchirent! Que Vladimir Poutine soit au pouvoir en Russie jusqu’en 2035 ! Que le nombre d’habitants de la Terre avoisine les 10 milliards ! Que vive le tourisme spatial pour les milliardaires ! Et que les cloportes prolifèrent au détriment des cétoines et des libellules ! Advienne que pourra ou plutôt que sera !

    Amen!

     

  • Assistant de toilettes publiques (un rêve, nuit du 17/18 septembre)

    … J’étais, âgé d’environ une trentaine d’années, demeurant en une très grande ville de plusieurs millions d’habitants, non précisée dans le rêve ; et en une époque qui pouvait être celle des années 2030 ou 2040… “Assistant de toilettes publiques” – pour autant qu’un tel métier puisse exister…

    Il y avait trois cabinets séparés par une cloison, dont les portes ne pouvaient se fermer faute de serrures. Un seul de ces 3 cabinets était utilisable, les deux autres notamment l’un de ces deux autres ne servant que lorsque le premier, celui le plus utilisé, devait être débouché, nettoyé… Le 3ème ne servant que lorsque le 2 ème n’avait pas pu à temps être nettoyé…

    En effet, l’affluence, la fréquentation de ces toilettes publiques étaient telles, que ces toilettes restaient ouvertes 24h sur 24.

    Tout au long d’un interminable couloir d’accès, sous une lumière vive permanente, et débouchant sur une immense galerie marchande de très grande surface commerciale, se succédaient en une file d’attente de plusieurs dizaines de personnes, les utilisateurs de ces toilettes, tous plus pressés et “ennuyés” les uns que les autres…

    Bon nombre des utilisateurs étaient des gens “d’un certain âge”, qui pour certains, étaient visiblement handicapés (station debout pénible), diverses gênes physiques…

    Je travaillais 8h par jour sans pause, sept jours sur sept, avec un coéquipier, nous étions donc six employés en tout, 2 qui faisaient de 4h du matin à midi, 2 faisant de midi à 8h le soir, et 2 autres faisant de 8h le soir jusqu’à 4h du matin… En trois brigades, chacune de deux, à son tour, matin, après midi, nuit, en alternance… Doit 56h par semaine, sans congé annuel (mais l’on pouvait arrêter quand on voulait, soit pour trouver un autre travail, soit pour raison personnelle (se reposer, en fait) sans rémunération…

    J’étais chargé d’aider les personnes “en difficulté”, les relever du siège, parfois les essuyer… Et lorsque le WC était bouché, que la chasse ne fonctionnait plus, du fait d’une utilisation ininterrompue, ce qui arrivait avec une fréquence variant entre 1 heure ou 2 en moyenne, durant le temps que l’utilisateur occupait le 2 ème WC, je devais nettoyer, déboucher le premier WC et rerégler le fonctionnement de la chasse… Tout cela bien sûr, ce travail de nettoyage devant être effectué en même temps que l’aide à la personne en difficulté dans le 2 ème WC…

    Parfois “ça suivait pas” d’où la nécessité d’un 3 ème WC…

    Le coéquipier quant à lui, avait une fonction différente : muni d’un seau, d’un balai, de serpillères et de produits désinfectants, ainsi que d’un assortiment de brosses, de petites pompes aspirantes, il devait enlever les déjections qui, inévitablement jonchaient le sol dans le couloir tant la file d’attente était longue.

    Car beaucoup de gens, assez lourdement handicapés (système digestif défaillant, troubles intestinaux, fréquence du besoin) se “faisaient sur eux ou sous elles” pour les femmes, dont certaines, “prévoyantes” ne portaient ni slip ni culotte – elles écartaient tout bonnement les jambes lorsqu’elles se “trouvaient mal”…

    Pour les messieurs, en pantalons, “ça coulait le long de la jambe” et s’étendait sur le sol… Certains prévoyaient à l’occasion de la longue attente, des couches ou des serviettes autour du ventre, mais la défécation étant trop importante, cela se révélait extrêmement gênant…

    Ces nombreux handicaps et troubles intestinaux n’avaient pas forcément pour cause des cancers, comme on aurait pu le penser, mais de nouvelles maladies plus ou moins inguérissables aux conséquences graves et durables… Nouvelles maladies qui depuis une dizaine d’années affectaient davantage de gens, surtout âgés de plus de 40 ans… (modes et habitudes alimentaires et de consommation)…

     

    … Ce fut sur une très forte, très intempestive envie de pipi, que je m’éveillai, à 4h 20 du matin…

     

     

  • Journées du patrimoine

    … En visitant à l’occasion des journées du Patrimoine, hier samedi 18 septembre, la scierie hydraulique de Mandray dans les Vosges, il m’est venu après cette visite, la réflexion suivante… Notamment parce le guide (l’instructeur) un bénévole d’une association, établissait une comparaison (“comparaison” si l’on peut dire!) entre le travail et la production de planches, pièces de bois au début du 20 ème siècle dans cette scierie hydraulique, et le travail/production industrielle des plus grandes scieries automatisées d’aujourd’hui… Cela n’a plus rien à voir !

     

    … Pour construire le château de Versailles au 17 ème siècle, la Tour Eiffel et les grands viaducs pour le chemin de fer à la fin du 19 ème siècle, le pont du Gard au 1er siècle de notre ère…

    Pour fabriquer des engins de guerre et de siège de l’Antiquité romaine, les chars de combat de la seconde guerre mondiale, les locomotives à vapeur, les avions du milieu du 20 ème siècle, les grands paquebots du début du 20 ème siècle, pour le percement du canal de Suez…

    Pour la réalisation des boulevards et des quartiers de Paris dans les années 1860, œuvre du baron Haussmann et des ingénieurs en bâtiment de l’époque…

    Et pour tant d’ouvrages d’architecture, dont les cathédrales, les palais des rois et des empereurs, depuis le temps des empires de la civilisation et du monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC…

    Avec les machines et engins utilisés à chacune des époques de l’Histoire, avec les technologies de ces mêmes époques…

    … Il n’y avait pas de robotique, d’électronique, de programmation logicielle et informatique, d’intelligence artificielle, de domotique commande à distance, d’automatisme, de nano technologie, d’ingénieurs concepteurs informaticiens de la Silicon Valley ni de Shangaï, de gigantesques machines outils programmées sur ordinateurs et capables de produire des pièces, des éléments, à la chaîne par milliers d’exemplaires à l’heure…

    Il n’y avait “que” du savoir faire, de l’énergie mécanique, hydraulique, puis thermique et électrique et du travail purement humain, de la main d’œuvre, des ouvriers, des artisans…

    … Tout ce qui est du savoir faire (imaginer, concevoir, fabriquer), tout ce que peuvent produire l’intelligence ET l’énergie humaine ; dépend aujourd’hui, au 21 ème siècle, de l’électricité, de l’électronique, du numérique, de la logistique informatique, d’internet, de connectivité des appareils à distance (domotique), de la robotique, de l’intelligence artificielle… Tout passe forcément par les ingénieurs, les chercheurs, des grandes écoles de la Silicon Valley et de Shangaï…

    Et cela va jusqu’aux savoir-faire que désormais l’on met en programmes de réalisation.

    Plus d’électricité, plus d’internet du jour au lendemain et pour une durée indéterminée, et tout s’arrête… Les avions ne volent plus, les voitures et les camions ne roulent plus, parce que tout ce qui vole, va sur l’eau ou roule fonctionne avec de l’électronique et de l’informatique et donc de l’internet et de la connectivité…

    Plus, non plus, d’hôpitaux, de circuits d’approvisionnements de denrées alimentaires et de biens et produits de consommation, ni d’agriculture ni d’industrie ni de commerce ni d’ailleurs de banques et de finance… Sans électricité, sans internet… Le “Black Out” total !

     

     

  • L’habitat avec les équipements et matériaux utilisés : l’un des indicateurs de l’évolution des modes de vie

    …Lorsque l’on se rend dans un salon de l’habitat et du bois, par exemple celui d’Épinal dans les Vosges qui se tient du 16 au 20 septembre cette année 2021 ; que l’on visite les très nombreux stands, notamment ceux d’aménagements intérieurs et extérieurs de maison, de matériaux pour la construction, d’équipements de chauffage, de sanitaire, d’entretien de toiture, d’isolation thermique, de techniques les plus récentes et innovantes… Et que l’on cherche tant soit peu à se documenter, à découvrir ; cela incite à une réflexion sur l’évolution des modes de vie et d’habitat en ce 21 ème siècle dont le premier quart se termine bientôt…

    Non seulement une diversité impressionnante s’impose, de tout ce que l’on peut voir et découvrir de nouveau, d’innovant ; mais encore ce sont les nouvelles technologies de fabrication, toutes plus ingénieuses les unes que les autres, qui interpellent le visiteur en tant qu’observateur et témoin de son temps…

    À cette diversité d’offres et de possibilités d’aménagements intérieurs, de nouveaux ameublements, de cuisines, de salles de bains, de types de portes et de fenêtres, de revêtements de sol, de murs, de matériaux et d’appareils dont beaucoup sont connectés, de décors… Correspond il faut le dire une demande qui, il faut le dire aussi, est surtout celle de gens âgés de 30 à 40 ans, qui ont un emploi, souhaitent s’installer ou améliorer leur habitat en le rendant plus pratique, plus esthétique, plus confortable… En effet ces gens d’âge moyen et dont les revenus sont assez suffisants pour qu’ils envisagent quelque investissement dans l’habitat, sont nombreux, déjà en France, mais ailleurs… D’où la vogue, la présence dans les grandes villes, de ces salons de l’habitat…

    Cependant, depuis la crise du covid, planétaire, et qui dure encore ; depuis aussi l’augmentation du nombre de consommateurs, de “clients potentiels” dans des pays très peuplés (Chine, Inde), se pose le problème des approvisionnements, du transport, de la fabrication, des ressources en matière première (bois, acier)… Les prix flambent, mais avec la reprise des activités, avec quelques augmentations de salaires, pour le moment – cela peut encore durer 6 mois, un an – la clientèle demeure bien présente…

    Qu’en sera – t -il de cette évolution, de ces tendances, de ces modes de vie, d’habitat, de consommation… Dans cinq, dix ans ? Et dans la seconde moitié du 21 ème siècle ? Si les matières premières viennent à manquer, du fait du nombre croissant de consommateurs “clients potentiels” qui dépendent, il faut dire, du niveau de leurs revenus ?

     

     

  • Mode de consommation alimentaire : l’un des indicateurs de l’évolution des modes de vie

    … Selon un article paru dans “Le monde diplomatique” de septembre 2021, une étude portant sur environ 30 000 produits alimentaires étiquetés et emballés, produits que l’on achète en général en grandes surfaces commerciales ( charcuteries, viandes de porc, bœuf, veau, agneau, poulet, poisson, plats préparés, sauces, tout cela en divers conditionnements que ce soit en tranches, en morceaux, en découpe )… Étude réalisée par l’Inrae ( Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement )…Établit que les deux tiers de tous ces produits alimentaires, de plats préparés à base de viandes, de poulet, dinde, poisson ; sous vide, surgelés, en barquettes, sous plastique… Sont ultra transformés, fragmentés, et ne contiennent en fait que peu de viande en tant que matière première réelle.

    Ce sont des agglomérés de peaux, d’ailes, de cuisses, de résidus qui sont des “morceaux de morceaux” remélangés, de dextrose, de fibre de blé qui retient l’eau et gonfle artificiellement le produit, de sels nitrités pour la couleur et pour la conservation…

    Les fromages ainsi que toutes les préparations composites où entre du fromage, du lait, du beurre, contiennent des additifs, des sels de fonte, des polyphosphates et citrates de sodium, des émulsifiants, des arômes artificiels, des colorants, du glutamate, des pigments…

    La conséquence suite à la consommation de tous ces produits, est que la digestion est plus rapide et que la satiété est plus difficile à atteindre, de telle sorte que l’on mange – et remange- en plus grande quantité, jusqu’à 3 ou 4 fois par jour si ce n’est la nuit, même… Ce qui représente entre 60 et 100% de calories en plus, d’où les problèmes de surpoids pour un adulte sur deux en France, de maladies cardiovasculaires en augmentation, de diverses pathologies du foie, de diabète de type 2…

    Sur les emballages, certes, on peut lire en “très petits caractères” le détail de ce que contient le produit en différentes teneurs (de sel et de matières grasses notamment), de conservateurs et additifs “autorisés” etc. … Mais en “plus gros caractères” l’on lit par exemple : “100% poulet, bœuf, porc, canard…” Provenant de tel élevage en telle région…

    Si de plus en plus, surtout depuis quelques années, de nombreuses personnes ne consomment plus ou très peu, de produits à base de viande, et notamment de la viande cuite ou crue… Et se tournent vers une alimentation de légumes et de fruits, de céréales… Et pour certains en nombre croissant “achètent bio”… Il n’est pas sûr du tout pour autant, que depuis ces vingt dernières années, les ventes de produits biologiques représentant aujourd’hui entre 15 et 25% du marché de l’alimentaire, aient vraiment pour conséquence une meilleure alimentation, du fait que tous ces produits “bio” il a bien fallu les produire en masse, les conditionner (il y a juste les pesticides et quelques conservateurs et additifs “autorisés” en moins)…

    Sans compter, de surcroît, que le “consommateur moyen” qui “achète bio”, est très friand, devient plus exigeant , très demandeur de “produits variés et nouveaux”, d’où la diversité de tout ce qui peut s’acheter, en étalage sur des rayons dans les magasins genre “biomonde” de “moyenne surface” en général en périphérie des villes en espaces commerciaux… Il faut bien que tous ces produits viennent d’autres lieux que proches, notamment par avion, de pays situés à dix mille km de la France…

     

    … Le plus surprenant à constater, en rapport avec ces modes de consommation, d’alimentation, dans le monde d’aujourd’hui quasiment partout dans le monde à l’exception de pays où la population vit en grande partie dans la misère ; c’est que le vieillissement des personnes de plus de 70 ans augmente en durée, alors que pendant, par exemple la seconde moitié du 19 ème siècle et le premier quart du 20 ème, les gens ne vivaient guère très nombreux au delà de 70 ans…

    Un vieillissement donc, de plus longue durée pour davantage de personnes, mais avec des pathologies multiples, diverses, lourdes, souvent invalidantes…

    Mais qu’en sera – t – il à partir de la seconde moitié du 21 ème siècle ?

     

     

  • La gastronomie et moi, ça ne va pas très bien ensemble

    Plat presente

    … Il ne me vient jamais à l’idée, les fois où je “prépare quelque chose à manger’, de présenter ainsi, un plat…

    Non pas que la gastronomie – française notamment – me soit indifférente : je sais dire que “c’est bon” et je sais aussi en même temps dire “merci”… Lorsque je suis invité…

    À part le couscous – que j’ai appris à faire quand j’étais adolescent en Afrique du Nord – je ne “concocte” que des plats “de base” tels par exemple, que :“thon (en boîte) et riz cuit à l’eau”, “escalope de dinde avec des pâtes”, “poulet rôti avec des pommes sautées”… Entre autres “préparations” que jamais, je ne sers dans un “beau plat”… Et que l’on ne me parle pas de ces assiettes qui sortent de l’ordinaire, carrées, en grand rectangle, triangulaires, les coins relevés, etc. …

    Rien ne vaut pour moi, que des assiettes blanches, rondes, de grosse faience, telles que ma “petite mémé” (née en 1873 et morte en 1969) en mettait sur la table dans la salle commune de sa maison à Arengosse dans les Landes…

    Et question pinard, je sais faire la différence entre un très basique “Côtes du Rhône” à 2,90 euro la bouteille et un, par exemple, “Margaux Château d’Arsac” (un “Bordeaux”) à 18, 95 euro… Mais… entre le même “Margaux Château d’Arsac” et un “Clos de Vougeot grand cru” (un “Bourgogne) par exemple, à 95, 95 euro la bouteille… Là, je suis totalement incapable de faire la différence…

    Donc si vous m’invitez chez vous un beau jour, pour un repas de midi (pas le soir), un “modeste” Côtes du Rhône fera très bien l’affaire, avec un poulet rôti accompagné de pommes de terre rissolées servi dans des assiettes rondes…

    Et pour le potage, en entrée, inutile de le servir en soupière : mettez tout simplement le pot sur la table !

     

     

  • Poétique pensée du jour

    … Un monde sans bonté, c'est un trou de bale dont on se gave de l'odeur de crevette qui régale le museau !

    Un monde sans bonté c'est sec comme un coup de trique, c'est que de la baise, toujours plus de sous, de faconde et des tas de followers sur Twitter sans un pèt d'amour.

    Et dans ce monde sans bonté, se dressent de glorieux ou de verruqueux panthéons comme sur des jambes de polystyrène, de beaux pantalons qu’on te fout sur le cul…

     

     

  • Souvenir d'une tuaille de lapin en mars 1967

    … Ma grand mère, Lasserre Suzanne épouse de Georges Abadie mon papé, en 1967, achetait encore des lapins vivants pour 5 francs le kilo, dans une ferme à proximité de notre maison à Tartas dans les Landes. Elle ramenait le lapin dans un panier en osier, chargé sur le porte bagages de son vélo (un vélo de dame à une seule “vitesse”)…

    Le lapin passait la nuit dans le panier, au cabanon, au fond du jardin, à jeun…

    Le lendemain matin vers 10h, nous arrivions ma grand mère et moi, pour tuer le lapin, Mamy munie d’un grand couteau très effilé et bien aiguisé, et d’une assiette blanche creuse, ayant appartenu à “Petite Mémé” la maman de Mamy… L’assiette, afin de recueillir la “sanquette” que Mamy faisait cuire le soir dans une poëlle avec de l’ail et du persil…

    Mon grand père Georges Abadie étant mort le 9 janvier 1697, c’était ma grand mère qui avait pris la suite pour tuer les lapins, ainsi que les poulets (vivants, à 4 francs le kilo)…

    Papé, avant de saigner le lapin, lui donnait un fort coup de poing derrière la tête pour l’assommer. “Petite Mémé”, quant à elle, n’ayant pas dans le poignet la force de Papé, se servait d’un marteau pour assommer le lapin (mais pas toujours)…

    Le jour où ma grand mère tua son premier lapin, elle avait décidé, ne se sentant pas la force de l’assommer d’un coup de poing, de le saigner directement.

    Elle rata le lapin, de telle sorte que le lapin émit un très long cri aigu qui “ameuta tout le quartier”.

    Du coup, me souvenant de la manière dont s’y prenait Petite Mémé pour égorger les lapins, sans que le lapin crie, j’ai dit à Mamy “la prochaine fois c’est moi qui tue le lapin”…

    Alors un jour de mars 1967, je coinçai le lapin entre mes jambes, en lui tenant fermement les oreilles, je lui relevai la tête et d’un seul coup “magistral” sans bavure, je lui tranchai direct la jugulaire. Pas le moindre cri ou gémissement…

    Et par la suite, de tous les lapins que j’ai tués, jamais un seul n’a crié… J’étais devenu un “professionnel” !

    Les musulmans qui mangent “halal” auraient été à l’époque, ravi que je fasse “halal” au lapin… Sauf qu’il manquait l’Iman pour bénir…

    En effet, si le lapin est d’abord assommé, il y a un influx nerveux qui sécrète une substance toxique dans la chair et qui dénature le goût de la viande (enfin très peu en vérité)…

    Une fois le lapin vidé de son sang, Mamy lui entaillait la peau du dos, et je “tirai le pantalon” tandis que Mamy “tirait la veste”… Puis on ouvrait le ventre du lapin, la tripe tombait fumante et chaude, par terre. Je trouvais “rigolo” les espèces de petits pois noirs dans l’intestin…

    Cela se passait un vendredi ou un samedi, et le dimanche midi, Mamy servait le lapin rôti dans un grand plat en terre dans le four de la cuisinière à bois, le lapin était accompagné de pommes sautées ou de haricots verts du jardin… Un régal ! À l’époque (j’avais 19 ans) mon appétit était “phénoménal” à tel point qu’au lycée de Mont de Marsan où j’étais pensionnaire, on me surnommait “Gargantua”…

     

     

  • Un étrange et effrayant cauchemar (15 septembre 2021)

    … D’ordinaire je fais ce genre de cauchemar (en rapport avec une situation difficile, périlleuse, à gérer) en fin de nuit vers 4h du matin…

    Cette fois, c’est entre 13h 30 et 13h 45 durant une sieste où je m’étais complètement endormi d’un sommeil pesant, allongé sur un canapé en position “chien de fusil” (sur le côté, jambes pliées, la tête joue contre le bras droit plié)…

     

    … Cela se passait dans un village d’une région de montagne, très accidentée ; à la sortie du village une route fortement pentue montait toute droite jusqu’à l’orée d’une forêt bordant un grand espace broussailleux, cet endroit se trouvait à plus de 4 kilomètres de la place du village où j’étais venu en voiture avec un ami qui m’accompagnait.

    Dans un premier temps j’avais laissé près de la voiture de l’ami, une brouette métallique contenant une scie à main, une faucille et un gros sécateur coupe branches.

    Je devais me rendre tout en haut, dans l’espace broussailleux, afin d’effectuer des travaux de coupe et de nettoiement. Dans ce premier temps donc, je montai à pied, il faisait lourd et chaud, mais habitué que je suis à gravir sur une distance de plusieurs kilomètres, de fortes pentes, je n’avais guère l’impression de beaucoup me fatiguer, d’autant plus que la route, goudronnée, en dépit d’un pourcentage de pente que j’évaluais à 25%, ne me semblait pas présenter de grande difficulté…

    Je souhaitais – toujours dans ce premier temps- me rendre compte, là haut, sur place, de l’état de cet espace broussailleux et de son étendue.

    Une fois parvenu et ayant vu, je redescendis – presque en courant – vers mon ami demeuré en bas et attendant avec la voiture, avec dans l’idée que mon ami allait charger dans le coffre de la voiture, la brouette et les outils, et que j’allais faire cette fois le trajet de montée en voiture.

    Très curieusement, et inexplicablement, en bas, l’ami avait disparu ainsi que la voiture…

    Dans un second temps, me voici contraint de refaire le même trajet à pied en poussant devant moi la brouette contenant les outils.

    Encore plus curieusement, le trajet de montée cette fois, n’était plus le même, seul restaient identiques, d’une part l’endroit de départ, la place du village, et l’espace broussailleux en haut à l’orée de la forêt.

    Déjà les deux premiers kilomètres étaient bien plus difficiles, la route était devenue très étroite, complètement défoncée et crevassée en son milieu ainsi que sur les côtés, et la pente devait bien être de 30 et quelque pour cent…

    Je peinai, ahanai, perdant l’équilibre à cause de la pente, puis je parvins en un endroit où la route devenait une “rue tunnel”, une sorte de “boyau” très étroit bordé de chaque côté par de vieilles masures décrépies aux fenêtres disloquées, où il faisait très sombre (c’est à peine si la clarté du jour atteignait cette “rue tunnel”)…

    Au milieu du passage, la rue était bombée et relativement lisse, et l’un des bords de la rue était un sentier pavé d’environ trente centimètres de large. Et la “rue tunnel” accusait une pente, cette fois, de presque 45 degrés…

    Hors de question, parvenu à l’entrée de la “rue tunnel” de continuer à pousser la brouette, que je laissai sur le côté…

    Le sentier pavé me semblant moins difficile que le passage bombé et lisse, je l’empruntai donc.

    Au bout de la “rue tunnel” comme creusé grossièrement dans un mur de pierre il y avait, du côté du sentier pavé, une étroite ouverture, une sorte de petite fenêtre qui ne laissait voir qu’un ciel sombre et nuageux, et en équilibre sur le bord de l’ouverture, un parpaing qui obturait en partie cette “fenêtre”…

    Parvenu à très grand peine en face de l’ouverture (j’avais plusieurs fois glissé, dégringolé en m’écorchant) j’entrepris de pousser le parpaing vers l’extérieur afin de le faire tomber de l’autre côté, en me demandant avec effroi si en tombant, ce parpaing n’allait pas choir sur la tête de quelqu’un en bas… Je pressentis avec angoisse, que de l’autre côté de l’étroite ouverture, il y avait un “vide” de plusieurs mètres…

    Une fois poussé le parpaing, je m’engageai dans l’ouverture mais demeurai coincé à la taille, la tête inclinée dans le vide…

    Au loin dans un brouillard gris blanchâtre relativement lumineux, mais très loin, je discernai à peine l’espace broussailleux, comme s’il était, cet espace, en suspension…

    … Brusque réveil…

     

     

  • L'est arrivé quek'chose à la sourr'ru

    Chat tenant souris

    … Quand je vois Minou la sourr”ru entre les dents, je dis “bravo minou” ! … C’est que… “Lou boun’ diou il a fait la souris pour être bouffée par le minou” ! N’en déplaise à ces “âmes sensibles” à l’enfance bercée par des contes de fée, qui sont choquées/effrayées/scandalisées, de cette “réalité de la nature” immuable et intemporelle depuis avant l’australopithèque…

    La nature elle fait pas dans la dentelle ou dans le bizounours… Mais en comparaison de ce que l’Homme fait aux autres hommes, question cruauté et prédation assorti de violence et de domination agressive, la nature fait figure de paradis (bon, oui, c’est vrai, un paradis assez dur, mais un paradis que nous êtres humains, n’atteindrons jamais quoiqu’en disent les religions, et même les anarchistes qui soit dit en passant font de bien piètres copies de l’anarchie)…

    Petite anecdote :

    Du temps où j’étais jour après jour, très présent sur un forum qui depuis deux ans a disparu complètement de la circulation, j’ai eu un jour “maille à partir” avec une certaine Séraphine (4 étoiles en tant que membre sur ce forum à l’époque) qui était très scandalisée par la façon que j’avais de raconter comment je tuais les lapins, à l’âge de 15 ans, que ma grand mère achetait vivants 5 francs le kilo (chez le boucher, le lapin vidé prêt à cuire coûtait 15 francs le kilo)… Les “détails” que je donnais, étaient en effet “assez évocateurs” : la tripe qui tombait en fumant, toute chaude au sol, ça faisait des petits pois noirs dans l’intestin… Mamy qui me disait “toi tu tires le pantalon, moi je tire la veste” (Mamy faisait une entaille dans la peau du dos au milieu avec son “couteau spécial” hyper bien affûté)…

    Mais putain, quel régal le dimanche midi, le lapin “à la Mamy” avec des pommes sautées ou des haricots verts (du jardin)…

     

     

  • Mais peut-être que l'enfer n'est pas éternel

    … Dans un conte que j’écrivis jadis, un petit garçon doté d’un pouvoir exceptionnel, avait la capacité en pressant un caillou entre ses doigts, de déclencher ce que j’appelais dans mon histoire, le “Dragorek’…

    Le “Dragorek” est une force considérable de destruction, bien supérieure à celle d’une explosion atomique, pouvant être comparée à un événement cosmique anéantissant une planète toute entière, instantanément…

    Je disais à la fin de mon histoire, que finalement, le petit garçon qui détenait ce pouvoir là, un tel pouvoir d’anéantissement, avait décidé de ne pas l’utiliser… Et qu’en somme il existait un autre pouvoir, encore plus puissant… Mais incertain quant à ses conséquences s’il était exercé…

    Le pouvoir du pardon… Le plus difficile à acquérir, de tous les pouvoirs… À cause de ce que ce pouvoir a d’aléatoire…

    Le petit garçon disait “ce monde est abject, il ne mérite que d’être détruit”… Il disait aussi : “si je ne fais pas le “dragorek”, est-ce que c’est par compassion, par mansuétude, est-ce qu’il y a quelque chose de “moral” en cela?”

    Le “Dragorek”, et donc l’anéantissement définitif, c’est une “solution”… Mais à vrai dire, une porte qui se ferme pour toujours…

    Si la porte demeure ouverte, elle montre à perte de vue, un enfer… Mais peut-être que l’enfer n’est pas éternel…

     

  • Les zobsèques

    Aux zobsèques

    Où en principe les kikis sont dans le futal mous et fripés

    Y’ a ceux – et celles – qui se rendent à l’église

    Un grand cierge à la main

    Un cierge le long duquel coulent des larmes de cire

    Sur le cercueil

     

    À fleur de bière surgissent les souvenirs

    Ah il était ceci il était cela

    Mais

    À fleur de bière aussi

    Ces sous venus

    Que laisse le défunt

    À ses héritiers se regardant en chiens de faience

    Et compassés pour la circonstance

     

    Aux zobsèques

    Y’a cette âme de Paulo

    Le rigolo

    Qu’en avait un d’bien jectif

    Et de pas sec du tout

     

    Cette âme de Paulo

    Le rigolo

    Qui au dessus de l’assemblée

    Toute dressée et haletante entre deux angelots

    Neigeait des larmes blanches

    Sur les épaules

    Des dames et jeunes femmes

    En noir et en chic

     

     

  • Une autre idée du monde

    … Documentaire sur une actualité du monde, celle des guerres du 21 ème siècle qui, en 2020 durant la pandémie de covid et les confinements, n’ont pas fait l’objet de beaucoup de Unes aux journaux télévisés ni dans les organes de presse régionales ou nationales…

    Sur France 5 dimanche 12 septembre 2021 à 20h 55. Réalisation Bernard Henry Lévy et Marc Roussel.

    L’écrivain et philosophe Bernard Henry Lévy s’est rendu en 2020 au Nigeria, en Ukraine, en Somalie, en Lybie, au Kurdistan, en Afghanistan, sur ces “théâtres de guerre” où les victimes sont en majorité des civils, des femmes et des enfants, malmenés, torturés, mutilés, assassinés, en fuite, regroupés dans des camps de réfugiés où l’eau, la nourriture, l’hygiène, font défaut…

    “Ce que l’Homme peut faire à d’autres hommes” … Comme le dit l’écrivain dans le reportage…

    Certaines images, notamment au tout début du documentaire, sont insoutenables… Et font penser à ces dessins réalisés par Jacques Callot, de la grande misère de la guerre de trente ans 1618-1648 en Lorraine…

    Aux portes même de l’Europe, en Ukraine, dans la région du Donbass, le paysage par endroits, ressemble à celui d’autour de Verdun en 1916…

    Nigeria, Ukraine, Somalie, Lybie, Kurdistan, Afghanistan bien sûr en 2020 ; mais aussi, outre ces pays là en 2020 et avant, Gaza, la Palestine, Israel, le Liban, la Syrie, l’Irak, le Yémen, les “révolutions arabes” qui quasiment toutes ont “mal tourné”… Sans oublier les “années de plomb” en Algérie 1992-1995, la guerre dans les Balkans même années 1992-1995, le génocide des Tutsis au Rwanda…

     

    … Combien de morts dans toutes ces guerres, en comparaison avec les morts du covid?

     

    … Quelle “comparaison” possible entre les inconvénients des confinements en plusieurs périodes en 2020 et 2021, et la misère, le drame, la précarité, les souffrances de millions de gens dans les camps de réfugiés, ou en fuite, en exode, dans les zones de guerre totale, de massacres et de bombardements, de tortures, de décapitations à la chaîne, de génocides pour ainsi dire ?

     

    … Et dans les chantiers navals, les armateurs et grands propriétaires de flottes de navires de tourisme (avec derrière eux les actionnaires) continuent de faire construire des géants des mers pour croisières en Méditerranée ou Caraïbes…

     

    … Et en avant la société de consommation ( la “sauce y était de cons qu’sont en Sion La Nouvelle Jérusalem de la civilisation judéo islamo chrétienne Poutinico Xijinpingue )…

     

    … Une civilisation qui, comme je la définis dans la phrase précédente, laisse faire, ferme les yeux ou se “satisfait” uniquement d’ émotionnel au sujet de tous ces drames humanitaires, de toutes ces guerres, de toutes ces horreurs… Ne mérite que de disparaître… De disparaître avec tous les tortionnaires, tous les assassins, tous les fous de Dieu, tous les chefs de guerre et leurs mercenaires, dont certains d’entre eux, les fanatiques de l’Islam, qui haïssent une civilisation qu’ils rejettent… Comme jadis les conquistadores venus d’Europe, chrétiens, ont anéanti au 16 ème siècle, des millions d’Amérindiens… Comme au temps des empires coloniaux où les nations européennes dominantes, chrétiennes également, ont soumis, traité, méprisé, malmené, des millions d’Africains et d’Asiatiques…

    Il n’y a pas d’avenir “heureux” pour une civilisation qui se fonde sur des valeurs qu’elle met en avant dans ses discours et dans ses textes, mais qui les bafouent, ces valeurs, avec hypocrisie et au nom d’intérêts économiques, de marchés, sur fond du pouvoir de l’argent, de l’illusion culturelle, d’un soit disant “mieux être pour tous par les bienfaits – si inégaux il faut dire en vérité – de la consommation de masse” !

     

     

  • Agnès Buzyn, Éric Zemmour

    … Je suis contre la mise en examen d’Agnès Buzyn dans le cadre d’une enquête sur la gestion de la crise du covid par le gouvernement…

    Je n’ai pas voté aux dernières élections pour ce gouvernement – loin s’en faut – MAIS j’estime que tout gouvernement, qu’il soit de gauche, de droite ou du centre ou de tout ce qu’on veut, à partir du moment où il a été démocratiquement élu – par une majorité d’électeurs (même “relative” – cela signifie que d’une manière ou d’une autre et que pour telle ou telle raison, il lui a été donné confiance (relative) , à ce gouvernement, aux gens qui ont été choisis, désignés, pour occuper des postes de responsabilité…

     

    La justice, les tribunaux, les procès, les jugements, notamment les condamnations à des peines, tout cela, concerne des gens qui ont commis des délits (vols, détournements de fonds, actes de pédophilie, viols, coups et blessures, violences, agressions, par exemple et entre autres délits de droit commun)… Pas pour des problèmes de “mauvaise gestion” de ceci ou de cela dans telle ou telle situation (en l’occurrence la pandémie de covid)…

     

    Dans tous les cas où l’on reproche à un élu, à un personnage détenant un pouvoir, une autorité et mandaté ; une mauvaise gestion, des choix ayant eu de fâcheuses conséquences, ce que l’on peut faire c’est de critiquer, de dénoncer, de s’exprimer publiquement, que ce soit sur des réseaux sociaux ou autrement (liberté d’expression) mais à partir du moment où le personnage incriminé n’a pas agi dans les faits même de sa propre et seule initiative donc sans l’accord d’une autorité qui lui est supérieure – ou d’une assemblée validant- (en donnant directement des ordres à exécuter ou à faire exécuter), il n’est pas du ressort des cours de justice et des tribunaux, de condamner s’il n’y a pas eu acte délibéré, fait avéré… Gérer c’est une chose, agir en est une autre…

     

    Dans le cadre de la Loi (tribunaux, assurances, problèmes et faits liés à une responsabilité personnelle dans telle situation difficile) Agnès Buzyn ne peut qu’être appelée à comparaître, ceci afin qu’une cour de justice puisse statuer, déterminer le niveau de responsabilité, et ainsi, évaluer les dédommagements, indemnités à verser aux victimes… Comparaître donc, mais sans mise en examen puisque la mise en examen concerne des personnes ayant commis un délit de droit commun… (Pour appeler un chat un chat, rappelons que “mettre en examen” c’est accuser (d’ailleurs l’on disait jadis “mise en accusation”) et cela relevait d’une cour pénale (Assises)…

     

    Ce que l’on qualifie de “mauvaise gestion”, de “manquements”, de “décisions déplorables prises”, etc. … Sont des erreurs humaines, et en ce sens, toute personne humaine – en particulier mandatée et choisie pour mettre en place ou prévoir des dispositions particulières en telle ou telle situation intéressant un grand nombre de gens, même si les conséquences sont graves au point que des gens meurent… Ne peut être poursuivie pénalement “à cause de la manière dont elle a géré une situation difficile”…

     

    Qu’on lui foute la paix à cette femme ! Si elle a au fond d’elle même, du regret, si elle ressent du “mal être”d’ avoir pris des décisions ou exprimé des choses qu’elles pensait au départ “au mieux” de l’intérêt public, cela suffit amplement qu’elle se sente affectée dans sa vie personnelle…

     

    C’est comme tous ces soit-disant croyants, chrétiens ou musulmans, et pour ainsi dire tout un chacun, qui rend Dieu responsable de tous les maux ! Merde, comme si personne ne se sentait lui même en cause, par le comportement au quotidien qu’il a vis à vis des autres, de ses proches!

     

    “L’erreur est humaine”, il n’y a ni liberté ni agissement ni choix ni pouvoir de décision sans responsabilité… Et nul ne détient la “connaissance universelle et absolue” ! Et sans cette connaissance ou à défaut, dans une situation incertaine et difficile, il faut bien faire un choix (est-ce le bon?), envisager ou prévoir des dispositions (est-ce que ce sont les bonnes?) … C’est l’avenir, c’est à dire ce qu’il en résulte, s’ensuit, qui peut être regrettable, déplorable… Qui le dit…

     

    “Il n’y a pas assez de recul” entend-t-on dire ! Oui, c’est vrai, mais alors on ne fait rien, on n’essaye rien? On ne tente rien? On fait comme l’autruche la tête dans le sable ?

    Bon sang, chacun y va de sa “leçon de morale” ! Pour, contre… Avec toutes les crispations, les “raccourcis” de jugement, d’opinion… Qui sont les seuls “soutiens” des “leçons de morale” ! Parce que l’information aujourd’hui, circule à une vitesse de TGV (pardon on dit plus TGV mais INOUI)… L’info mais avec aussi ce que l’on appelle des “fake news”… Parce que tout le monde va sur Google, se sert de son smartphone comme de sa main pour se gratter ou se torcher le trou de bale ! Parce que tout le monde croit tout savoir en ne sachant que ce qu’il voit , lit et entend à longueur de journée !

     

    Comme dit Obélix “ils sont fous ces romains” ! … Sauf qu’Obélix, son bide énorme, son air bon enfant, sa susceptibilité, et son gros sanglier rôti au petit déjeuner… C’est pas “une référence” ! (ça serait plutôt Astérix la référence… enfin si on veut !)…

     

     

    … Je ne soutiens ni n’approuve la candidature d’ Éric Zemmour à la présidence de la république pour l’élection de 2022…

     

    En revanche je pense qu’en tant que journaliste, écrivain, intellectuel, tel que l’on peut l’écouter à la télévision dans des débats et dans des entretiens sur l’actualité politique, sociale, économique ; il a tout comme les autres que l’on écoute, invités dans des émissions de débats, sa place (liberté d’expression)…

     

    C’est – je pense – le courant d’opinion qu’il suscite et anime dans certaines composantes de sensibilité de la société française qui, ainsi, du fait qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle, en quelque sorte ouvre une dimension incertaine au “principe démocratique et républicain”… Alors même que le “principe démocratique” est déjà bien malmené, dénaturé, perverti par ceux qui le remettent en cause sans plus vraiment s’en cacher…

     

    Si j’avais cette “chance” d’être un “grand chroniqueur” invité très souvent sur un plateau télé, plutôt que de me porter candidat à la présidence de la république et de ce fait ne pouvoir m’exprimer que dans la cadre de la campagne électorale (et donc plus en tant que “grand chroniqueur” sur un plateau télé) je renoncerais à la candidature, préférant de loin, m’exprimer sur l’actualité, sur bon nombre de sujets…

    C’était à prévoir pour Éric Zemmour : selon la Loi (au sujet de temps de parole égal pour chaque candidat à l’élection) il ne peut à la fois ET s’exprimer en tant que candidat, ET continuer en même temps à s’exprimer en tant que journaliste écrivain chroniqueur sur un plateau télé tous les jours…