Articles de yugcib

  • Réflexion -ou pensée - du jour, mercredi 10 novembre

    … La campagne présidentielle – qui, ayant déjà débuté, n’est pas encore d’une “actualité brûlante” (quoique…) - va – t – elle être quelque peu “plombée” fin 2021 et début 2022, par un “rebond” plus ou moins significatif de la pandémie de covid ? …

    Si cela devait être le cas, il me “siérait fort” que le Mundial de foot 2022 devant se tenir au Qatar, soit aussi “assez impacté” par une reprise de la pandémie de covid…

     

  • De quelle exclusion faut-il prendre le risque d'être ?

    … Déranger, tenir des propos offensants, et arriver à ne point se faire exclure par l’intelligence artificielle, par les robots – de Facebook entre autres - par les “neunœils espions profileurs censeurs”, avec les logarithmes, les programmes et les logiciels veilleurs … C’est à se demander comment fonctionnent et en vertu de quoi, de quels critères, de quels mots clés inscrits dans les listes ; ces intelligences artificielles, ces robots, ces “neunœils” – que l’on croit ou s’imagine “niquer” mais qu’à vrai dire l’on ne “nique” jamais (car d’une autre façon les “neunœils” ils nous “niquent” toujours même quand ils ne nous censurent pas)…

    Le “vrai risque” – si l’on peut “ainsi voir les choses” – n’est pas de se faire exclure par un “système”… Mais de se faire exclure d’amis et de connaissances de “longue date”, de voir des portes qui jusqu’à hier étaient grandes ouvertes, se fermer brutalement…

    Ne pas encourir ce risque là, l’éviter, délibérément, sciemment, afin de ne pas perdre des amis ou des connaissances, des fidèles de longue date, et cela dans toute la duplicité dont on est capable, et donc, “se mettre la patte dans du velours” et… “bien passer l’olive huilée dans le trou de bale”… C’est renoncer à ce que l’on a de plus authentique, de plus vrai, de plus sincère en soi, à l’état brut et pur et d’un seul tenant, qui, certes peut déranger, choquer, mais fait partie intégrante de notre personne faite du meilleur comme du moins bon…

    “Par les temps qui courent” le courage d’oser exprimer, fait défaut… Ou, quand il ne fait pas défaut, il est le fait de gens qui “ne sont pas vraiment des gens de bonne volonté” (entre autre des fachos et des fanatiques religieux et quelques autres crétins patentés médiatisés)…

     

     

  • Le bruit des trousseaux, film de Philippe Claudel

    … Le cinéma (les films), la Littérature (les romans)… Même au plus proche de la réalité… Par la représentation que donnent les réalisateurs de film et les romanciers, des situations, de la vie des gens au quotidien, des drames, des événements, de tout ce qui se passe dans tel ou tel environnement… Le cinéma et la littérature donc, invitent à défaire une image que l’on se fait, ancrée en nous – ou un préjugé – pour lui substituer à cette image, une autre image qui, elle, si proche qu’elle soit de la réalité, ne reflète pas exactement le réel pour ce qu’il est, mais le réel “sous un angle de vue”…

    Et, en même temps que l’image substituée, donnée par le réalisateur ou par le romancier, à l’image que d’ordinaire l’on se fait ; vient une réflexion, mais une réflexion cependant, qui ne s’installe pas forcément dans notre esprit de manière durable, parce que la réflexion est empreinte d’émotion, d’impact sur notre sensibilité…

    Il est difficile de rendre la réflexion indépendante de l’émotion et de la sensibilité, il est difficile de rendre le réel – et l’image donnée du réel – indépendants de l’”angle de vue”…

     

    … C’est là ce que j’ai “perçu” – comme j’ai essayé de l’exprimer ci dessus – en voyant hier soir, lundi 8 novembre sur France 2 à 21h 10, le film de Philippe Claudel “Le bruit des trousseaux”…

    … J’essaye d’imaginer – c’est tout de même “un peu difficile” – un prof dans le genre de celui du film, donnant des cours de français (rédaction, écriture, grammaire, connaissance d’auteurs, lecture de textes, etc.)… Dans une classe de collège avec une trentaine de jeunes de 14, 15 ans, presque tous quasiment illettrés, dealers, d’une brutalité et d’une violence extrême, haineux de la France et de ses valeurs, ne suscitant aucune empathie… Ou encore en face de quelques jeunes délinquants tout aussi violents, brutaux, illettrés, haineux, incarcérés et choisis – on ne sait comment et sur quels critères – pour suivre des cours de français (je précise : de jeunes délinquants n’ayant rien à voir avec les élèves du prof du film dans la prison de Nancy, des adultes et des jeunes)…

    Essayer de “mettre en parallèle” ce que l’on voit dans le film et ce que l’on voit dans la réalité, me semble “une gageure”…

    Certes, dans le film, il y a “du sens” – et, on va dire, “de la portée”, de la réflexion suscitée quoiqu’empreinte d’émotion en rapport avec ce que l’on peut ressentir de la personnalité de ces gens incarcérés, des situations en lesquelles ces gens se trouvent…

    Mais dans le réel, le réel tel qu’il est… Où est-elle la “personnalité” de ces jeunes en rupture totale ne suscitant absolument aucune empathie, où est la personnalité de ces détenus irrécupérables, dangereux et d’une cruauté, d’une barbarie inimaginable ; tels qu’ils existent vraiment ?

    De quelle “personnalité” peut-on parler ? De quelle… “humanité” ?

    Le réel dans ce qu’il a de plus insoutenable, de plus abject, n’est-il pas comme un “trou noir” dans l’univers, un “trou noir” duquel rien ne peut s’échapper, et dans la “dynamique” de ce “trou noir”, est-il possible de concevoir qu’une “énergie comparable à celle de la lumière” puisse se développer ?

    Pourtant ce que l’on voit dans le film – et c’est sans doute là ce qu’il y faut voir (mais qui n’est alors plus comme un “trou noir”) – peut arriver à “traduire” ce dont on peut être témoin dans le réel… Et en ce sens, oui, le cinéma et la littérature ont un rôle à jouer… Essentiel, nécessaire…

     

     

     

  • Mon cher canard, Labeyrie, tu m'en diras tant !

    … Des entreprises telles que Labeyrie dans les Landes, qui emploient 350 salariés ; au lieu, par leurs dirigeants, de tenir ce discours exaspérant et répétitif au sujet de “ces jeunes qui ne veulent pas se lever le matin pour aller travailler”; devraient plutôt augmenter significativement les salaires de leurs employés, dont en particulier des femmes prenant leur service à 4h du matin sur des postes de découpe de canards et d’autres tâches de manutention et de conditionnement !

    Labeyrie : une entreprise de 11 usines en France, qui emploie 1440 salariés dans son groupe, réalisant des profits importants et, cotée en bourse depuis 1999, privilégiant le montant du dividende à verser aux actionnaires, et en conséquence pratiquant une politique de bas salaires…

    Si la crise du covid et surtout celle de la dernière grippe aviaire – certes réelle (mais aussi – le covid - pour beaucoup d’entreprises) sert de prétexte à ne pas accorder d’augmentation de salaire et de versement de prime, il n’en demeure pas moins que les profits eux, sont toujours là, et d’actualité !

    Si l’action de Labeyrie, en bourse, est passée en un an, de 36 à 27 euro, qu’en est-il du dividende, quand on sait que bon nombre d’entreprises du CAC 40 cotées en bourse, font du versement des dividendes leur priorité au détriment de la part de capital en actions dans un portefeuille financier, et surtout encore plus au détriment de ce qui est versé en salaires ?…

    La valeur de l’action est le reflet de la conjoncture – en principe – mais les dividendes eux, sont le reflet de la manière dont on traite, dont on paye les travailleurs… En effet la différence est flagrante entre la progression des salaires (2,5% au maximum sur un an) et la progression des dividendes (jusqu’à 40% sur un an)…

    Le jeune (ou le moins jeune) qui refuse de se lever le matin pour aller travailler, est un “fait de société” parmi tant d’autres, certes déplorable, mais c’est bien là un fait de société qui est “mis en avant” par les patrons, par les dirigeants d’entreprises mais aussi qui revient souvent dans une opinion publique entretenue dans le préjugé… Et qui contribue à mettre en désaccord les gens à propos du travail; à créer des tensions, des clivages, des discriminations, de la violence, de la crispation…

    Si au lieu de privilégier le profit, la rentabilité et les dividendes, les entreprises avaient pour objectif – dans leur intérêt – de mieux payer leurs salariés et d’améliorer les conditions de travail ; sans doute verrait-on un peu moins de gens refuser un travail et préférer continuer à percevoir des aides, des allocations… Sans compter les déplacements de l’ordre de 20, 30 km ou plus, en voiture, souvent, aller retour chaque jour, pour tenir des positions de travail à temps partiel “éclaté” (en 2 périodes différentes de la journée) et être payé sur la base d’un SMIC c’est à dire pour les 2/3 ou la moitié du SMIC selon les cas ou les offres d’emploi…

    Le scandale, le vrai, il est bien davantage dans celui des dividendes et des profits accrus, que dans celui du jeune qui refuse de se lever le matin !

     

     

  • Pensée du jour, dimanche 7 novembre

    … Tout ne se sait pas, mais tout peut se savoir…

    Par qui ? Cela on ne le sait jamais, ou, le plus souvent, on croit le savoir…

    Que tout puisse se savoir, est d’autant plus vrai avec les nouvelles technologies de la communication…

    Mais les nouvelles technologies de la communication ne permettent pas forcément de savoir qui, sait… Ou a vu…

    La relation humaine – dans la communication – n’est pas une science aussi précise que la science mathématique et ne peut être “algorhitmée” quoique les statisticiens et les analystes s’y essayent…

     

     

  • Copy Cockpit com, je te crève le cockpit !

    … Venant de prendre connaissance en faisant défiler la page d’accueil de Facebook, de ceci :

     

    “Laissez l’intelligence artificielle rédiger des contenus de grande qualité en quelques secondes pour vos landing pages, vos actualités de blog, vos annonces sur Facebook et sur Google, vos textes SEO, vos newsletters… Avec Copy Cockpit com Français …

     

    JE SUIS LITTERALEMENT HORRIFIÉ !

    … Et, absolument horrifié que je suis, JE CENSURE ! J’appelle au refus de laisser l’intelligence artificielle et les robots, décider du “talent” d’un “auteur qui n’en est plus un” !

     

    Pour information, “landing page” c’est une page isolée sur un site, un blog, un forum, une page Facebook, indiquée par un lien sur lequel arrive un visiteur…

    Et un “texte SEO” c’est un petit texte de 3, 4, 5 lignes, de présentation, paraissant dans les différents moteurs de recherche…

    Et une “newsletter” c’est une lettre d’information périodique (en général en début de mois) sur un site, un blog, un forum, à laquelle sont abonnés des membres ou des visiteurs du site, du blog, du forum…

     

    … Adhérer au “principe” de Copy Cockpit com Français (ou d’une autre langue parlée et écrite) ainsi qu’à ce que peuvent “offrir” des robots” de création littéraire et artistique ; c’est se résoudre à n’être qu’un auteur, un créateur purement fictif… C’est accepter qu’un certain nombre de crétins, de mystificateurs, d’imposteurs, ou même que des gens sans aucun talent, sans aucune disposition particulière, et surtout sans aucun travail d’écriture et de création, d’imagination… Deviennent des “génies”…

    De tels “génies” je les “pied – au cul – te”, je les exclue de toutes les scènes publiques !

     

    … Je nie rageusement et formellement, et avec une totale et absolue radicalité, la capacité, si réelle soit-elle, de l’intelligence artificielle et des robots, de “remplacer”, de “surpasser” ce qu’il y a de plus authentique et de mieux, dans l’intelligence humaine… Autrement dit, l’intelligence humaine est “peut-être copiable, clonable technologiquement parlant ; mais elle est irremplaçable, et intemporelle, et en constante évolution depuis les premiers Sapiens d’il y a 200 000 ans…

     

    … En tant que producteur d’écrits et de dessins, j’ai l’ambition – ambition qui n’a rien à voir avec l’ambition dans son sens commun – de “dépasser” (ou pour user d’un langage moins châtié) de “niquer” l’intelligence artificielle et les robots… Et celle aussi, “d’intelligence”, des applis de tout pour tout, des logiciels – béquilles, de tous ces “neunœils épieurs profileurs censeurs”, qui pourront toujours, certes, entrer dans mon intimité et dans ma vie et mes activités au quotidien… Mais jamais, jamais/jamais pour autant, ne pourront “m’investir jusqu’au tréfonds du cœur de mon réacteur” !

     

    Je vous invite, les uns et les autres, à une “démarche” similaire à la mienne (de résistance à la domination de la robotique) en ce qui concerne vos productions de quoi que ce soit qui vaille la peine d’être connu tant soit peu ! “Niquez les, les robots, faites la pige aux intelligences artificielles, vous en avez, beaucoup d’entre vous, la capacité ! Plus que vous ne croyez !”

     

  • Vers une nouvelle perspective, élargie, de la généalogie ?

    … La généalogie par le lien de famille, par la recherche de ses ancêtres en commençant par son père et sa mère et ensuite par les parents de son père et les parents de sa mère et ainsi de suite, par la consultation des actes civils numérisés des centres d’archives départementales ( actes numérisés depuis 1793, et même en certaines régions ou villes, avant 1793 sur des actes numérisés de registres paroissiaux)… La généalogie donc, par le lien de famille, “par les temps qui courent” avec les “familles recomposées”, les divorces, les remariages, les concubinages, les “liaisons” de courte durée, les éclatements et dispersions des familles, les enfants de père ou de mère inconnu ; adoptés par des couples homosexuels, donc de différentes origines indéterminées, par PMA voire par GPA… La généalogie va devenir (devient déjà) depuis une vingtaine d’années et plus, pour celui qui s’y hasarde ou entreprend de la réaliser, une entreprise difficile, quasi impossible…

    À peine déroulé, un peu tiré, le fil de la bobine est déjà coupé…

    Pour “pallier” à l’inexistence ou au défaut du lien réel de famille (lien par le sang, par l’hérédité, par les gènes, les chromosomes), si l’on veut, si l’on envisage de réaliser une généalogie qui “ressemble à une généalogie”, il va falloir désormais “inventer ou se créer d’autres liens”, en somme “des liens affectifs” et de rattachement à un arbre généalogique existant…

    Pour les arbres généalogiques par lien familial et de sang, cela tout le monde peut le constater, lors de la naissance d’un enfant issu d’une union de mariage – ou de concubinage – ce sont deux familles, deux arbres qui se joignent : celui du père de l’enfant et celui de la mère de l’enfant, ces deux arbres ayant été étrangers l’un de l’autre auparavant…

    Alors, en vertu de ce rapprochement entre deux arbres, pourquoi par exemple un enfant adopté qui a donc ses ancêtres du côté de sa mère et du côté de son père (le géniteur) ne pourrait-il pas rattacher à sa généalogie naturelle – que d’ailleurs souvent il est incapable de faire par défaut de renseignement – l’arbre de son père adoptif (ou de sa mère adoptive) ? … Ce qui, à l’avenir, “offre” si l’on peut dire, une nouvelle perspective, élargie, à la généalogie…

    Si l’on réfléchit bien, n’avons nous pas, les “Sapiens”, depuis près de 200 000 ans, une “assise génétique” commune, autrement dit “nous sommes pour une partie commune de même famille, aussi nombreux que l’on soit (aujourd’hui 7,8 milliards d’humains)”…

     

     

  • COP 26, "tu m'en diras tant" !

    … Pour la “COP 26” de Glasgow fin octobre début novembre 2021, “ça la fout mal” de voir arriver des chefs d’état n’ayant que moins de 1000 km à parcourir, en avion au lieu de train… Et “ça la fout encore plus mal” de voir arriver d’éminentes personnalités – très riches – en Jets privés…

    Quelle hypocrisie, quel non sens, quelle aberration ! Sans compter tout ce qui, durant les jours de la “Grande réunion”, en matière d’hébergements de luxe, de bouffe gastronomique, d’intendance, d’organisation, de personnel employé, de matériels et d’équipements utilisés… Est déployé, contribuant à “booster” cette “empreinte carbone” dont il est tant fait état !

     

     

  • Ouverture difficile de barquette et de pot

    Opercule

    … Il faut assurément une certaine habileté, ou dextérité, de la main, des doigts, afin de parvenir à ôter l’opercule ( le film plastique ou en aluminium ) fermant une barquette de produit alimentaire ou un pot de yaourt ou une boîte de conserve ; cet opercule se trouvant d’ailleurs sous le couvercle de la barquette, du pot, de la boîte de conserve…

    Pour les personnes âgées, aux doigts gourds, déformés, ainsi que pour les gens pressés et souvent peu “familiarisés” avec ce type de fermeture, c’est rageant !

    C’est là que l’on reconnaît celui ou celle qui, habile et “au courant de tout/qui sait tout faire” – et “en fait état” avec ostentation, ne manque pas de prendre “un petit air de condescendance” à l’égard du, de la malhabile dont il se moque, dont il fustige l’impatience, le “manque d’intelligence à comprendre le principe”…

    Il “ne fait pas bon”, dans la société actuelle, en toutes choses, tous modes opératoires, d’être “peu familiarisé” ou “pas bien au courant”, surtout lorsqu’autour de soi, sont présents et en action, des gens aussi conscients que forts de leur aisance, de leurs certitudes confortables, de leur savoir -faire”, de leur habileté à tout manier, à tout comprendre “du premier coup”…

    Le pire, je crois, avec “tout par internet”, c’est pour les gens – et pas forcément des “vieux” – peu familiarisés ou incapables par ignorance, de procéder désormais (de tout faire) par internet…

    Il “ne fait pas bon” non plus, d’être handicapé – physiquement ou mentalement – quoique tant ait été fait pour les handicapés… Assurément il y a encore “beaucoup de travail à réaliser” en matière de relation humaine, de considération, de compréhension, d’accueil, de générosité et de bonté, d’approche, de reconnaissance de ce qu’est cet autre que soi dans son “intériorité” et dans son intimité… À vrai dire, le “travail” est encore “considérable” !

     

     

  • Les Droits, le Droit

    … Les Droits – humains et autres – y compris les droits fondamentaux, n’ont de sens et de portée, que dans une société “relativement évoluée”…

    C’est avec regret que je dis – mais je le dis - : “dans l’état de médiocrité et de la déliquescence de la société actuelle dans le monde, les Droits, inscrits dans les constitutions républicaines et démocratiques de la plupart des états dont les gouvernements s’appuient sur ces constitutions, perdent leur sens, ont une toute autre portée que celle qu’ils devraient avoir… À vrai dire ils sont, les Droits, surdimensionnés ou galvaudés, ce qui contribue à la destruction par à-coups, par séismes, par crises, de la société”…

    On ne plaisante pas, on ne complait pas, on n’arrange pas, on ne fait pas n’importe quoi avec les Droits…

    À titre de comparaison si l’on veut, du premier quart du 21 ème siècle de la civilisation judéo islamo chrétienne occidentalisée consumérisée, avec l’époque, la société, du règne de Philippe Le Bel du royaume de France de 1268 à 1314, ou encore avec l’époque des Mérovingiens du Haut Moyen Age, l’on peut dire que ces deux dernières époques, de Philippe Le Bel et des Mérovingiens, ne sont guère très différentes, en l’état de la société, que notre époque actuelle… Il y a juste, de nos jours, les gibets, le supplice de la roue, les écartèlements, les bûchers, en moins… Mais l’inquisition (ou ce qui lui ressemble) en commun à plusieurs époques de notre histoire (dont la nôtre)…

    Les Droits, ceux qui existaient jadis, et qui ont été, quand ils existaient, ceux des époques antérieures à notre époque, ont toujours été “en rapport” si l’on veut, avec l’état de la société dans ces différentes époques. On peut les juger aujourd’hui en fonction de nos “valeurs”, ces droits qui ont existé et ont été inscrits sur parchemin en des sortes de chartes, “primitifs”, “assez grossiers”, “à l’état d’ébauche”… Mais ils ont été en rapport avec l’état de la société de l’époque…

    Il n’en est plus de même, des Droits aujourd’hui, en ce sens que, dans l’état de médiocrité et de déliquescence de la société à la fin de ce premier quart de 21 ème siècle, les Droits ne sont plus en rapport avec l’état de la société, mais surdimensionnés, ou galvaudés, ou pervertis, et, le plus souvent, de pure façade… Avec ce qu’il conviendrait d’appeler une “icônisation” du statut d’être humain” au point d’en arriver à considérer un extrémiste terroriste fondamentaliste religieux assassin décapiteur, ou un pédophile étrangleur violeur comme un être humain…

    Que le “statut d’être humain” soit reconnu, certes… Mais tout de même pas “icônisé” !

    Ce sont les décideurs, les penseurs de la société et de la civilisation, les intellectuels progressistes démissionnaires, complaisants, silencieux en face de l’inacceptable, qui ont encouragé et entretenu les aspirations individualistes et consuméristes des gens, ainsi que les revendications des minorités agressives, et qui ont donc contribué à un surdimensionnement des Droits…

     

  • L'auto critique, un exercice difficile

    … C’est avec circonspection, que, quasiment toujours, mon regard se porte sur des personnes censées être “de pensée et de réflexion” – et l’étant pour certaines d’entre elles, vraiment – qui “se remettent en cause”, se dévalorisent, font part publiquement de leurs défauts, dans un élan de “mea culpa”, d’autocritique… Tout en mettant – soit dit en passant – “en valeur” ce “meilleur d’eux mêmes” qu’ils ont en eux – et qui, il faut le dire – ne rend pas les autres autour d’eux meilleurs, ni eux-mêmes d’ailleurs…

    Sont-ils sincères ? N’y a-t-il pas, ne faut-il pas y voir, dans cette inclination à “se remettre en cause”, quelque supercherie, quelque effet de mise en scène ? …

    C’est vrai que cela peut paraître “convaincant”, juste, crédible, et, somme toute “assez valorisant”, de s’autocritiquer, de “contester”, de surcroît avec une petite touche d’humour et de dérision, son propre “système” – tout comme d’ailleurs l’on conteste “Le Système”…

    La conscience de ses forces tout comme celle de ses faiblesses, fait les orgueilleux, de faux humbles, des imposteurs, si elle s’expose, se montre, s’exporte, se “tartine”, bien en vue… Ce n’est que lorsque cette conscience se nuance et s’analyse, qu’elle se fait discrète sans cependant être imperceptible aux autres, qu’elle peut alors faire de nous, ce que nous sommes vraiment, authentiquement…

    L’autocritique est un exercice difficile, sans doute plus difficile que la critique de l’autre, des autres…

     

     

  • Ce bébé qui va bientôt naître

    … M’étant rendu, ce mardi 2 novembre, dans un magasin d’alimentation bio afin d’acheter du pain, je me suis trouvé à proximité d’une dame d’environ 35 ans, enceinte, visiblement proche du terme de sa grossesse…

    Un enfant qui va donc vraisemblablement naître à la fin de l’année 2021, peut-être bien avant la Noël…

    Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce que sera la vie de cet enfant né en 2021, qui va traverser tout ce qui reste du 21 ème siècle, âgé de 29 ans en 2050, alors entrant dans la “vie active” et qui peut-être parviendra à l’âge de cent ans en 2121…

    Avec les prévisions en ce qui concerne le changement climatique, dans ce que sera la France de la seconde moitié du 21ème siècle…

    J’imagine cet enfant devenu adulte, à l’âge de 30 ans en 2051, exerçant telle ou telle profession ou activité, demeurant dans l’un de ces nombreux nouveaux lotissements pavillonnaires s’étendant à perte de vue jusqu’à plus de 20 kilomètres d’un “cœur de ville” (un gros bourg rural)… Nous sommes fin juin 2051, le congé d’été approche…

    À Sainte Tarte de la Midoue (le gros bourg) en région Nouvelle Aquitaine, situé à quelque 60 km du rivage océanique, il fait en ce 30 juin 2051 une température – à l’ombre du catalpa devant la maison de Brayan né le 2 décembre 2021, - de 41 degrés celsius… Il n’a pas plu depuis la mi avril…

    Brayan se demande où il va se rendre durant son congé de trois semaines qui débute le 10 juillet…

    Cela fait déjà cinq ans qu’il a éliminé la “côte d’Azur” où dans les campings c’est tellement la fournaise même la nuit, que très peu de vacanciers se risquent à séjourner en été dans toute la partie Sud Est de la France.

    Soit dit en passant, à Hossegor ou à Capbreton sur la côte landaise, cela ne vaut guère mieux, les campings ne font plus recette…

    Et à Bordeaux, où Brayan s’est rendu l’an dernier chez sa cousine qui habite de l’autre côté de la Garonne à Floirac, la place des Quinconces où se rejoignaient des lignes de tramway, se trouve sous les eaux (environ 30 cm)…

    Peut-être en montagne, finalement, se dit Brayan, dans les Alpes ou dans le Dauphiné ou dans le Morvan.. Mais rien n’est moins sûr, l’an dernier en juillet, dans le Morvan et dans le Dauphiné, trois tornades ont sévi et dévasté plusieurs campings…

    Passons “quelques années”…

    2110… Brayan, âgé de 89 ans, dont le revenu de pension de retraite lui permet à peine de “vivoter”, ne peut compter que sur des bénévoles d’une association locale d’aide et d’assistance aux personnes âgées, pour ses besoins élémentaires au quotidien… Les aides – de jadis, du temps des années 2020 – du Conseil Général et autres organismes - qui palliaient à l’insuffisance des ressources, sont devenues quasi inexistantes après 2050, du fait de l’abandon du secteur public au profit de la privatisation accélérée des maisons de retraite médicalisées, des EHPAD, des hôpitaux et des centres de soins, tous désormais gérés par de grands groupes internationalisés, des lobbies tout puissants et leurs assemblées d’actionnaires…

    À Sainte Tarte de la Midoue, un jour d’août 2112, particulièrement caniculaire, la température ayant atteint 49 degrés Celsius, Brayan fut retrouvé étendu, mort, sous le catalpa dont les feuilles, brûlées par le soleil, jonchaient le sol…

     

     

  • Les cons d'antan, les cons d'aujourd'hui

    Une citation de brassens

    … Des cons il y en a toujours eu…

    Il faut tout de même dire que, pour qui ne se croyant pas con mais en étant peut-être un d’une certaine façon, le con c’est toujours l’autre : celui qui ne voit pas pareil, voire celui qui est différent et qui , du fait de sa différence, gêne…

    Il faut dire aussi que chacun a sa définition du con… Et que pour rien au monde, un con effectif se voit lui-même en tant que con… À moins qu’il ne reconnaisse de lui même qu’il est con mais alors est-il vraiment sincère en le reconnaissant et n’y a-t-il pas quelque imposture à le reconnaître ?…

    Cela dit, des “vrais cons” -tout le monde sera d’accord là dessus sauf bien sûr les vrais cons – il y en a… Et nous sommes nombreux à nous trouver d’accord sur une définition du “vrai con”…

    Combien de cons autour de nous ? Aujourd’hui plus qu’avant ? Si oui, cela ne peut-être dû qu’à l’augmentation de la population… D’ailleurs, avec davantage de monde sur Terre, forcément, s’il y a plus de cons, il y a aussi plus de “pas cons”…

    Si l’on se sentait incité à la mansuétude, à une compréhension du monde (notamment en se posant la question “pourquoi les cons”) – sans pour autant avoir de la complaisance à l’égard de certains comportements – l’on pourrait dire des cons et même des “vrais cons”, qu’ils sont le produit de la civilisation, de la société et des systèmes… Mais bon, de là à dire “que ce n’est pas de leur faute s’ils sont cons…” On ne peut aller jusque là !

    Georges Brassens étant mort le 29 octobre 1981, lors de l’entretien qu’il eut avec Louis Nucéra, les cons n’avaient pas encore à leur disposition les réseaux sociaux, les blogs, et internet en tant que moyens d’expression…

    Ni non plus, il faut le dire aussi, les “pas cons”…

     

  • La beauté du monde, gagnera-t-elle sur la noirceur ?

    … Lorsque tu t’entends dire (en fait, en le voyant écrit) que la beauté du monde gagnant sur la noirceur se fera sans toi, et cela à cause de propos que tu as eu, choquants, dérangeants, un jour où tu as comme on dit “un peu pété les plombs” (ce qui arrive à tout le monde)… Ça donne assurément à réfléchir…

    Je ne sais pas, pas du tout, si, vraiment, la beauté du monde parviendra à gagner sur la noirceur… Peut-être… C’est possible…

    Mais je sais que la noirceur qui est la mienne, incluse dans toutes les couleurs de mon tableau , et donc inséparable de la composition du tableau, si elle participe à la noirceur du monde, de ce monde étant un tableau huit milliards de fois plus grand que le seul mien ; il n’en demeure pas moins – et je le dis – que dans la noirceur du tableau du monde tout entier, il y a du noir plus noir que l’encre du plus noir de tous les cosmos…

    Cela dit, un cosmos où il y a beaucoup de noir, bien plus que celui dans lequel se trouve notre galaxie la Voie Lactée, doit être un cosmos en formation et en expansion, n’ayant pas encore assez grandi pour que d’autres couleurs, irisées, éclatantes de leurs rouges, de leurs pourpres, de leur bleus, de leurs oranges feu et de leurs jaunes , y soient aussi présentes que le noir…

     

  • Le multiculturalisme

    … Je hais le multiculturalisme des cultures alternatives, exotiques, du genre petits toutous de cirque empanachés exécutant un numéro d’adresse devant un public ébahi ; cette culture de spectacles et de mise en scène avec effets de lumière de flashs et de spots, cette culture de divertissement pour bobos gochdrouate, cette culture festivolaillère, patchworkiste, consommable médiatisée, des Îles et des pas Îles, des Cités, des marchés nocturnes de stations balnéaires, de ces musiques battements de cœur de pieuvre ; cette culture des extrêmes et des singularités et des sensations fortes, cette culture d’effets de langage et de style, de faconde et de développement personnel, d’habillements et de coiffures très en vogue … Tout cela avec les pluralités et les diversités qui leur sont associées, bardées d’individualismes outranciers, de jeunisme insolent, de voyeurisme, d’émotionnel surdimensionné…

    Ce multiculturalisme là, ainsi défini par ce qui le différencie de la Culture ou des Cultures, ne crée pas de lien, ne rapproche pas les gens, mais au contraire dissout les liens ou les rompt, sépare et isole les gens… De telle sorte que, par exemple, dans des manifestations festives de productions artistiques “alternatives” où les gens viennent “consommer du spectacle”, chacun dans son groupe d’amis, dans son “entre soi” ou en visiteur spectateur passif et isolé, n’a strictement aucun contact avec qui que ce soit des autres personnes aux alentours…

    Alors qu’avec la Culture ne pouvant être confondue avec le multiculturalisme, se crée du lien, du partage, du contact, dans une dimension de relation qui n’est plus celle de spectateurs uniquement ou essentiellement consommateurs…

    Le multiculturalisme, c’est Grand Hôtel du Merdier, avec ses serveurs en livrée, ses suites, ses salons, son bar, ses menus, son wifi illimité, son dancing, son bowling, ses fastes… Et tous les envers de ses décors…

    Le Grand Hôtel du Merdier s’est démocratisé, il propose le menu du jour à 25 euros et des chambres à 90 euros la nuitée…

    Et c’est toute une “grammaire” autant de langage que de comportement, qui “prend la relève” et s’installe…