accueil
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Promptitude à accueillir
- Par guy sembic
- Le 06/12/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Le téléphone – ou le smartphone – à portée de main, afin de répondre au plus vite ; la porte jamais fermée à double tour, mais juste d’un tour de clé d’une seule serrure de manière à l’ouvrir en moins d’une demi seconde à celui ou à celle qui vient te rendre visite ; la boisson à servir, à proximité (le frigo n’est pas loin), à un ami ou à une connaissance, un voisin venu…
La promptitude, donc, à accueillir…
C’est aussi – parfois (cela arrive) – risquer d’être importuné, au téléphone par un démarcheur, un « emmerdeur », sans compter que le timbre de la sonnerie retentit au moment où tu te trouves sur la cuvette des WC ou en train de te laver les dents, ou encore au moment où tu finis ce que tu as dans ton assiette avant que cela ne refroidisse ; à l’ouverture de ta porte d’entrée à un gitan te proposant quelque objet de vannerie, ou de repeindre ta façade… Et, quant à la boisson à servir, si oui c’est un ami, une connaissance, un voisin qui vient te voir, manque de pot dans ton frigo y’a pas ce qu’il faut, et t’as juste un fond de pernod dans une bouteille sous l’évier…
La promptitude à accueillir…
C’est « civil », c’est « de bon ton »… Y déroger est-ce critiquable, est-ce que ça fait de toi un « mauvais coucheur », un impoli, si tu transgresses ; est-ce que déroger à ce qu’il est « de bon ton » de faire, en matière d’accueil, ça doit susciter une « levée de boucliers » de la part des autres, de ces autres qui soit dit en passant « ne sont pas irréprochables » ?
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"Tout va mal" ... Sans doute mais ...
- Par guy sembic
- Le 21/07/2024
- Dans Articles
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… L’hôpital va mal, l’école va mal, les campagnes sont sans médecins, dans les services administratifs ça va mal, le numérique et les automatismes avec la robotique déshumanisent, la polémique se substitue au dialogue ; l’orthographe, la grammaire et le sens des mots se délitent…
Mais les personnes de bonne volonté sont bien présentes dans l’espace public, partout, à l’hôpital, à l’école, dans les services administratifs, au travail, dans les magasins, sur les aires d’autoroute, dans les trains, dans les fêtes, au bistrot du coin, dans le lotissement ou le quartier où l’on vit…
L’accueil, la gentillesse, le renseignement à fournir, la volonté de « faire pour le mieux », le sourire, le regard, la considération, l’écoute… Ça existe !
Notre pays, la France, c’est plus, bien plus ça, que tout ce qui va mal relayé à longueur de journée par les médias, par tous les détracteurs et les pessimistes de « tout poil »…
Et la « Résistance » c’est celle de la somme de toutes les bonnes volontés, bien plus que celle des révolutionnaires en paroles et en actes (surtout il faut dire en paroles)…
La résistance qui est celle des personnes de bonne volonté, de la volonté d’accueillir, de renseigner, d’aider dans les démarches, d’écouter, de faire pour le mieux, de sourire, de regarder, de considérer… C’est la résistance à laquelle les puissants, les décideurs, les « maîtres du monde » avec le système et l’économie qu’ils mettent en place soutenus par la technologie… Doivent faire face, mais ignorant superbement l’existence de centaines de milliers de personnes de bonne volonté, et jusqu’à même méprisant et ou niant l’existence de ces centaines de milliers de personnes… Il ne leur vient jamais à l’esprit qu’à force de cette résistance là, ils sont condamnés à disparaître, et qu’au contraire ils persistent à croire, à tenir pour établi, qu’ils seront toujours les « maîtres du monde »…
Nous n’avons plus de gouvernement, à l’Assemblée Nationale ça frite, ça se déchire, ça se crispe, ça débat sans résultat ; les Télés nous servent les mêmes daubes… Mais au quotidien, quand tu vas à l’hôpital, au commissariat de police, à la sous-préfecture, au garage, à l’épicerie, dans une boutique de galerie marchande de grande surface, quand tu fais la queue à la caisse du Leclerc géant, partout où t’as besoin d’aller pour acheter quelque chose, un produit, n’importe quoi, un service… On t’accueille, on te sourit, on te regarde – c’est peut-être que de l’apparence mais c’est pas si sûr que ça – en un mot, « ça marche quand même dans ce pays la France » (même si « ça baigne pas »)…