Andromède

  • La galaxie d'Andromède

    Andromede

    … La galaxie d’Andromède qui, soit dit en passant, se « rapproche » de notre galaxie la Voie Lactée (la fusion entre les deux galaxies ne se produira que dans 4,5 milliards d’années) est actuellement distante d’environ 2,5 millions d’années lumière du Système Solaire…

    Rappelons qu’à raison de 300 000 km par seconde parcourus par la lumière, la distance en kilomètres entre la Voie Lactée et Andromède est de 2,36 x 10 puissance 19 km…

     

    Ces 2,5 millions d’années lumière – en distance – nécessite une durée de temps de 2,5 millions d’années pour être parcourus.

    Mais ils ne sont, ces 2,5 millions d’années, que le temps perçu et appréhendé par les humains que nous sommes.

    Nous sommes en tant qu’humains en effet, totalement dépendants de la perception que nous avons du temps, et la réalité du temps est en conséquence celle que nous percevons en tant qu’humains.

    Cela signifie qu’il existe une réalité du temps qui n’a rien à voir avec la réalité que nous percevons, du temps.

    Cette réalité « autre » et donc, n’étant plus celle ni de l’humain ni celle d’un être vivant ; est sans doute celle de la dynamique de la physique quantique ( la physique du comportement des objets observables par les humains et par les êtres vivants – objets réels – au niveau de l’atome, du noyau, des particules)…

    Ce n’est donc, que dans cette réalité là, celle de la dynamique de la physique quantique (ou si l’on veut la « vraie réalité cosmique du temps » (qui ferait en quelque sorte que le temps n’existerait plus tel que nous le percevons) que se situent (et seraient atteignables) les galaxies proches de la nôtre (dont Andromède), les galaxies lointaines (celles distantes de plusieurs milliards d’années de nous) et même ce qui est le commencement de l’univers…

     

     

  • La vie ailleurs

    … En l’état de la science et de la connaissance de l’univers qui était celle des années 1970, notamment lors du 3 ème colloque international sur l’origine de la vie, qui s’est tenu à Pont à Mousson (54) en avril 1970, les conclusions des biochimistes (le russe Alexandre Oparin et le chef du laboratoire d’évolution chimique de la NASA, Cyril Ponnamperuna) ; se rejoignaient sur une hypothèse ayant toutes les chances de se révéler exacte :

    La vie apparaît inéluctablement sur toute planète dont les conditions sont favorables…

    Cinquante ans plus tard, avec les progrès réalisés en astronomie, dans la connaissance de l’univers, il est possible d’observer que des planètes accompagnent des étoiles…

    Dans le Groupe Local constitué de deux galaxies principales, M31(Andromède) d’un contenu de 200 à 300 milliards d’étoiles et d’un diamètre de 220 000 années lumière, et la Voie Lactée (notre galaxie) d’un contenu de plus de 100 milliards d’étoiles et d’un diamètre de 105700 années lumière ; ainsi que d’environ 60 autres galaxies moins importantes en taille et en nombre d’étoiles, le tout (Groupe Local) d’un diamètre de 10 millions d’années lumière… 60% de toutes les étoiles de ce Groupe Local sont de même famille en magnitude, brillance, taille, constitution, évolution, que notre Soleil (système solaire situé et gravitant à quelque trente mille années lumière du centre de la Voie Lactée – soit dit en passant, une position dans la galaxie, bien plus favorable question existence de formes de vie, que vers le centre de la galaxie, qui lui, foisonne en étoiles bien plus rapprochées)…

    Toutes les étoiles de même famille que notre soleil ont donc très probablement des planètes qui tournent autour d’elles. Et, forcément au moins l’une d’entre elles, de ces planètes, peut-être semblable à la Terre.

    Ce qui implique, vu le nombre de galaxies dans l’univers, et vu le nombre d’étoiles dans chaque galaxie, que les planètes pouvant être semblables à la Terre sont des milliards…

    Et que, très probablement aussi, l’histoire et l’évolution de notre planète – et des formes de vie sur notre planète, est une histoire et une évolution qui, certes avec des variantes, se répète, se reproduit à l’infini…

    Les “lois”, les composantes, la “mécanique” de l’univers, tout cela est identique partout, et quelque soit la diversité des “processus d’évolution”, on va retrouver si l’on peut dire, sur toutes ces planètes, l’équivalent de nos dinosaures, de nos ères géologiques, et peut-être même de nos Néandertaliens et Sapiens… (Un “équivalent” certes, dont on peine à imaginer l’apparence qu’il a… Mais est-ce que, soit dit en passant, l’on aurait pu imaginer ce que sont ces créatures du fond des océans, récemment découvertes, et qui vivent dans les abîmes par 3, 4 mille mètres de fond sous des pressions considérables)…


     

    … À noter que pour passer d’un Groupe Local à un autre, il faut traverser un espace de plus de trente millions d’années lumière…