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Sensibilité en matière de bien-être animal
- Par guy sembic
- Le 15/08/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Ma sensibilité en matière de bien-être animal se fonde bien sûr en grande partie sur l’idée selon laquelle il serait convenable d’éviter à tout animal souffrance et maltraitance… Mais aussi sur l’idée que, par exemple, le poulet « a été créé par le bon dieu pour être bouffé et non pas pour faire joli dans la nature » (rire, rire athée et iconoclaste)…
En effet, imaginons qu’un « décret mondial » stipulerait que l’on abandonne l’élevage de poulets, de vaches et veaux, de moutons et agneaux, et, de cochons et de dindes et de canards…
Que ferait-on alors, du jour au lendemain, de vingt-cinq milliards de poulets, de quatre milliards de bovins, de deux milliards de cochons… Relâchés dans la nature ? Se fonderait-on sur la réalité de la sélection naturelle qui régulerait, du fait que tous ces animaux relâchés dans la nature devraient par eux-mêmes se nourrir et auraient forcément des difficultés pour se nourrir, en si grand nombre qu’ils demeureraient pour un temps ?
Au risque de décevoir – sinon de choquer – mes « amis écolos/anti viande/amoureux de jolies cocotes/mignons petits cochons de lait »… Je déclare publiquement « adorer un bon poulet rôti, adorer voir tourner à la broche lors d’une foire gastronomique un petit cochon dont un bon morceau me sera servi !
Est-ce que je suis « plus cruel/plus méchant qu’un autre » en disant cela ?
… Très franchement, dites-moi si une truie « enfante autant dans la douleur qu’une femme ? » … Quand on sait qu’une truie « pond » - « chie » pour parler vulgairement- dix gorets à la fois deux fois dans l’année après avoir porté 3 mois ?
Alors vous savez… Un petit cochon de lait qui tourne à la broche devant le public à l’entrée d’un stand restauration lors d’une foire gastronomique (ou d’une foire commerciale à Nancy par exemple)… ça me fait pas remuer les tripes autrement qu’en même temps l’estomac, et encore moins pleurer de compassion bizounoursique , et sans le moindre problème ou état d’âme, je prends place à la table où me sera servi un bon morceau du petit cochon que j’ai vu tourner en broche (rire)…
Bon c’est vrai, par comparaison, une vache met 9 mois pour faire un veau et l’« accouchement » pour une vache c’est pas « une sinécure » ! (et idem pour une jument 11 mois de portance)…
Du coup, pour le veau je suis « moins friand » ! Quant au poulet, n’en parlons pas, on fait des milliards de poulets sous couveuse artificielle…
… Petite anecdote :
Une certaine « Séraphine » sur « Notabene Forumactif » (un forum qui a disparu définitivement de la « circulation » fin août 2019)… Il y a de cela bien des années… Avait été scandalisée en lisant un « post » de moi sur le forum, où je parlais des lapins que ma grand-mère achetait vivants et me faisait tuer en leur ouvrant la gorge : je racontais – en détails- les tripes qui tombaient toutes fumantes par terre et les « petits pois noirs » qu’on voyait à travers la paroi de l’intestin…
« C’est horrible, je me moque, yugcib, de la manière dont tu tues ces lapins »… Réponse de Séraphine… Suivie d’imprécations et d’une « condamnation sans appel » à mon sujet…
Cette Séraphine tout comme bien d’autres du même genre qu’elle question « interlocuteur coup de bâton » fait partie de ces gens (de la Toile et de la vie) qui, à une occasion ou une autre « m’assassinèrent de première », ne seront jamais lecteurs de mes « œuvres », n’iront pas à mon enterrement… Et dont l’Histoire ne retiendra rien de ce qu’ils furent, de leurs imprécations, de leurs « leçons de morale », de leurs propos réducteurs à l’emporte – pièce, de leurs jugements fondés sur des à-priori, sur des courants d’opinion publique… (Ces personnes là, je crois que quand elles sont « bizounours » c’est encore pire question coup de bâton et jugement à l’emporte pièce)… (rire, rire insolent)…
Séraphine, Séraphine bizounours ex petite fille sage bien obéissante et ayant peut-être eu un lapin apprivoisé , je ne saurai jamais ce que tu es devenue, si aujourd’hui tu es morte ou vivante et dans quel état… Mais saches (ou que ton âme sache)… Que j’adore le lapin en gelée, le lapin sauté avec des pommes rôties, le lapin « chasseur » (avec des spaetzel’s alsaciennes) et même le lapin (la partie avant du lapin) en pot au feu avec des haricots verts, des carottes et des navets… Et que ma grand-mère, si elle les achetait vivants les lapins, c’est parce que vivants ils coûtaient 5 francs le kilo à l’époque et que tout prêts vidés à cuire ils coûtaient 15 francs le kilo chez le boucher…
… Bon voilà, fin de l’anecdote… Rire…
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Les marchés d'animaux sauvages
- Par guy sembic
- Le 30/06/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Le plus souvent clandestins ou pour certains tolérés, les marchés d’animaux sauvages, pour la viande de boucherie, pour les laboratoires, pour animaux de compagnie, sont fréquents et nombreux en Chine et ailleurs dans le monde.
C’est un marché qui se chiffre à plus de 75 milliards de dollars déjà seulement en Chine sans compter dans le reste du monde…
L’on y trouve sur ces marchés, entre autres animaux, des singes, des chauve-souris, des scorpions, des serpents, des lézards, des renards, des raton-laveurs, des visons, des pangolins, des civettes…
Deux familles de virus, les filovirus et les coronavirus ont été identifiées lors de séquençages génétiques par des chercheurs, sur des chauve – souris.
Les coronavirus qui affectent les voies respiratoires et sont la cause des épidémies de grippe et en particulier l’épidémie actuelle liée au covid19…
Les filovirus (en forme de filaments) responsables des fièvres hémorragiques (dont Ebola) et Mengla récemment découvert et détecté chez la roussette (une espèce de chauve -souris)…
Mais les filovirus tout comme les coronavirus, présentent tous un fort potentiel de transmission inter espèces (chauve-souris – hamster – singe – chien- homme)…
Les marchés d’animaux sauvages sont donc les lieux originaires de la propagation à l’être humain, des coronavirus et des filovirus (sans compter d’autres familles de virus)…
Mengla qui ne partage que 30 à 55 % de son matériel génétique avec les autres filovirus dont celui d’Ebola, utilise néanmoins un même récepteur moléculaire, une protéine permettant le passage dans une cellule, que les autres filovirus. Ce qui rend Mengla susceptible de se répliquer avec d’autres séquences génétiques… Et à partir de là, ce « nouvel Ebola de malheur » qu’est Mengla, présente un fort risque de transmission inter espèces… (contagiosité, mortalité comparables à Ebola)… Rappelons que pour Ebola on n’a toujours pas trouvé de vaccin…
… Il est sidérant, incompréhensible, que les Autorités chinoises (leur gouvernement, leurs scientifiques et chercheurs) avec leur politique de mise en place de mesures de protection de leur population et de gestion de crise sanitaire… Il est sidérant qu’à un tel niveau d’intelligence et de prise de conscience dans la gestion de la crise sanitaire, qu’ayant déjà vécu l’expérience du marché de Wuhan lieu originaire de la pandémie covid19, qu’en Chine les Autorités aient pu laisser se ré-ouvrir récemment à Pékin (Beijing) un marché d’animaux sauvages ! … Duquel est repartie la pandémie…
… Est-ce qu’il en faut « tant que ça » des animaux pour les laboratoires, pour la viande de boucherie ? Même pour un peuple d’un milliard et demi d’êtres humains ? Même pour tous ces laboratoires de recherche faut-il des millions de souris, de hamsters, de singes, de rats, de lapins, etc. ?
75, 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour les lobbies pharmaceutiques, pour satisfaire les besoins de consommateurs plus nombreux, plus exigeants, plus gourmands, plus gloutons ? Pour des fourrures, des vêtements de peaux et de cuir, pour des boas, des singes, de gros lézards de compagnie ?
Merde ! Et le prix de la vie humaine ? Le prix de tout ce qui est vivant ? Ne vaut-il pas infiniment, incomparablement plus que 100 milliards de dollars ?
… Mengla… ou un autre… On va pas le louper celui là !