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  • Réflexion du jour, 20 juillet 2024

    … Ce ne sont pas les gouvernants ni les élus, en France, dans les pays de l’Union Européenne et occidentaux qui sont, en tant que personnes mêmes, quoi que l’on puisse leur reprocher ; responsables, initiateurs et en cause de ce que l’on observe de déplorable dans la société…

    Ils ont pour certains d’entre eux comme on dit « quelques casseroles qu’ils traînent à leurs basques »… Mais l’opinion publique se fait telle, que les gouvernants et les élus, ainsi que les présidents et chefs d’état et personnages les plus importants de la « machinerie administrative » deviennent les « boucs émissaires » seuls responsables de la situation en laquelle se trouve le pays…

    En vérité – mais cette « vérité là » est « éclipsée » - les « vrais responsables » sont les personnes mêmes que nous sommes chacun d’entre nous, englués et conditionnés par : le consommable, le culte de l’apparence, l’obsession de l’effet immédiat, le pouvoir que donne l’argent, l’individualisme et le communautarisme exacerbés… En un mot « dans une déliquescence accélérée de la grammaire qui régit la relation humaine »…

    Cette « nouvelle grammaire » - qui « n’en est pas une – que nous avons « inventée » - ou plus précisément « mise en place par commodité, par facilité, par démission, par complaisance, par lâcheté, par tout ce que l’on veut » - a produit ce à quoi l’on assiste aujourd’hui à savoir l’Assemblée Législative que l’on a, dans une ambiance de foire d’empoigne et d’alliances « contre nature », « reflet » ou « écho » de la société dans laquelle nous vivons au quotidien…

    « Reconstruire une société, un état, une nation, une économie, cela commence par se reconstruire soi-même »… Ce qui « ne se décrète pas », que rien ni personne ne peut imposer de force ; qui est tout autre chose qu’une « affaire de morale »… Ce qui ne peut venir que d’une volonté, d’une détermination, d’une prise de conscience aiguë en soi, dans la mesure où nous vient la nécessité, comme pour l’arbre, d’avoir des racines dans le sol et des branches et des rameaux s’élevant vers le ciel…

     

     

  • L'arbre sans racines et sans branches, et l'oursin à un seul trou

    ... Simplifier une langue vivante, une langue parlée et écrite – en l'occurrence la langue française- réduire sa grammaire, sa syntaxe et son orthographe afin que cette langue puisse être entendue et comprise par "tout un chacun", écrite phonétiquement, sans les subtilités, sans les nuances, précisément, de sa grammaire, de sa syntaxe et de son orthographe... Ce serait comme planter un arbre qui n'aurait qu'un tronc et pas de branches, ou vivre dans une forêt dont les arbres seraient des poteaux tout droits ou tout tordus sous un ciel uniformément bleu ou gris ou blanc...

    … Faillite de l'école, entendons nous dire...

    Je dirais plutôt : faillite de la civilisation... D'une civilisation qui, de l'arbre aux branches étendues et au feuillage bruissant au vent, est passée au tronc sans racines, dont le haut de ce tronc est une tête éclatée d'obus face au ciel, dont le bas évoque le pied desséché d'un champignon, et béant de ses deux trous, l'un devant pour avaler, et l'autre derrière pour évacuer...

    Nos civilisations (l'occidentale et les autres), du tronc sans racines et sans branches avec deux trous l'un devant et l'autre derrière, passent désormais à l'oursin qui lui, n'a qu'un seul trou par lequel se fait l'absorption et l'évacuation...

    Faillite de la civilisation? : ce n'est pas nouveau ! ... Juste une question de cycles ou d'alternances... Au temps présent de la forêt aux poteaux tout droits ou tout tordus et aux deux orifices béants de chaque côté du tronc, au temps même déjà venu et à venir de l'oursin... il y a -et il y aura toujours- de « vrais arbres », et au temps de l'oursin, il y a -et il y aura toujours- des coraux et des fleurs de mer...