carnaval

  • La vie, une "fête costumée" ?

    Kafka 1

    … La « fête costumée » à « proprement parler », n’est pas une « fête » mais plutôt un carnaval qui n’a rien de drôle, rien de vraiment joyeux (sauf pour ceux et celles que cela divertit dans la mesure où rien de fâcheux ne leur gâte la « fête » et où ils sont le « héros du jour » et « followérisés ») - ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde…

     

    La « fête costumée » est un mauvais carnaval, souvent tragique, cruel, sans bonté, imbécile, de personnages égoïstes, arrogants, consternants, ennuyeux, « faux-jetons », crispés, vaniteux, « lèche-bottes », menteurs, faussaires, méprisants… et j’en passe de mille façons… qui tous avancent masqués ou sous des avatars dans les réseaux sociaux… Et « s’existent » autrement dit se produisent et s’affichent, toujours à leur avantage…

     

    Mais… La « fête costumée » a sa « contre fête » qui elle, est celle de personnages dont on voit les vrais visages, de personnages qui sont parvenus à effacer la honte qu’ils avaient d’eux-mêmes… Alors leurs visages sont devenus des visages résistants… En face des visages masqués, des visages « caramélisés »…

     

     

  • Dans un mois, dans deux mois, dans trois mois

    … Dans un mois c’est Halloween, dans deux mois c’est le Black Friday, dans trois mois c’est le Nouvel An – précédé de Noël…

     

    Et le pire sera encore à venir – comme « on dit »…

     

    À plus vrai dire, le pire, il risque d’être pour un bon bout de temps, encore, à venir…

     

    Et… À plus encore vrai dire, le pire en fait – et de fait - « mine de rien » ou « mine de tout »… On y est déjà bien dedans !… Comme le « crapaud » - perfide- dans le « ballon qui gonfle…

     

    Le pire oui… Autant venu qu’à venir…

     

    Mais il y a… Et des yeux voyants font du témoignage qui s’exprime… Il y a ce qui ce s’oppose au pire… Qui est occulté, passé sous silence… Mais qui fait « mosaïque »… Sauf que les éclats de carreaux, les carreaux entiers, les carreaux avec un ou deux coins cassés, les carreaux fendus… Sont éparpillés, séparés, éloignés, ou à 2 centimètres les uns des autres sur le sol pierreux, irrégulier, à perte de vue, d’une immense salle dont on ne peut mesurer la dimension…

     

    Ce qui sûr – et « à venir » - et aussi, déjà venu en même temps parcequ’on y est en plein dedans même si ça se voit pas… C’est que plus le pire devient pire, et plus ce qui s’oppose au pire s’oppose encore plus… Et qu’il en viendra, demain, dans dix ans, dans vingt ans… et encore dans cent ans… Des yeux voyants faisant du témoignage qui s’exprime…

     

    On ne va pas chercher dans les Gifi, des nounours pour les guillotiner sur le trottoir devant les passants dont certains poussent des voitures d’enfant…

    On ne met pas des souris mortes dans les citrouilles de Halloween…

    On ne fout pas le feu à des « hôtels pour insectes » dans les jardins écolos…

    Et au Salon de l’Habitat y’ a grande foule…

    Y’a plus de covid ou s’il y en a encore, on ne met plus de masque… Mais c’est du 1er janvier au 31 décembre en passant par le mercredi des cendres, Halloween et le Black Friday… Un « drôle » de Carnaval « pas du tout catholique » autant dire le Grand Manège de la Peur et de l’Horreur… Où tous les visages sont caramélisés… Tu léchotes la joue gauche ou droite ou le bout du nez, le lobe de l’oreille… Le caramel te rentre dans la tripe et deux jours après ça te brûle dans le conduit sous le coccyx…

     

    On ne guillotine pas les nounours de Gifi, on ne fout pas une balle dans la tête à un toutou féroce qui vient de mordre la main d’un môme… On met une pièce de deux euro dans le dada… Et même que sans la pièce le dada il te branlote 2 minutes quand même… On manoufeste, on conspue, on médit, on nie, on se cramponne, on se storie’se, on se congratule, on s’invective, on se dandine le derrière, on se lèche ou l’on se mord… L’âme ou la cramouille ou le poireau coiffé de mayonnaise…

    Et la Grand Roue s’arrête jamais de tourner, il va pleuvoir très fort, il va tonner, il va venter, il va grêler, il va cendrer des larmes de feu… Mais y’a la queue, toujours la queue et de plus en plus longue, à la caisse de la Grand Roue… Et… À un océan de là réduit à un écran télé ou à un écran i-pad… C’est pas des nounours qu’on guillotine, c’est des gosses, c’est des gens qu’on broye sous les roues des chars, qu’on éclate en gerbes de chair et de sang et d’entrailles sous les bombes…

     

    L’opposition à tout ça ? Elle a encore « du pain sur la planche » mais c’est pas la volonté, l’ardeur, la détermination, la force, qui lui manque… Il faudra du temps, du temps, encore du temps… Il se lèveront toujours, partout, les yeux voyants et les témoins qui disent et racontent ! Les mots n’auront peut-être pas le dessus mais ce qu’ils incitent à faire, peut-être que oui à force…