censure

  • Mercredi 4 décembre 2024

    … C’était, du 26 juillet au 10 Août 2024, puis, du 28 Août au 8 septembre, dans le temps – comme suspendu au dessus des idéologies partisanes, des conflits, et de toutes les difficultés de la vie au quotidien pour des millions de personnes dans notre pays – Dans l’esprit des Jeux Olympiques et des Jeux Paralympiques de Paris, esprit des JO incarné par ce que notre pays la France, symbolisé pour ainsi dire par sa devise inscrite sur le fronton des mairies « Liberté Egalité Fraternité », et garant « aux yeux » du monde, de nos valeurs républicaines…

    Effectivement « un temps hors du temps »…

    Un temps oui, suspendu, durant lequel tout ce qui nous fait rager, tout ce que l’on déplore, tout ce que l’on dénonce, les hypocrisies, les haines, les exclusions, les violences, les comportements individualistes et agressifs, les crispations, les revendications des uns et des autres, les communautarismes exacerbés, les idéologies partisanes, les conflits entre personnes et groupes de personnes … « Toute la chienlit sociétale » en somme… Avait été « mis de côté » …

     

    Il n’en a plus été de même, le mercredi 4 décembre 2024, jour de la chute du gouvernement de Michel Barnier après plusieurs heures de débats houleux, de discours incendaires des groupes parlementaires…

     

    J’ai suivi entièrement, sans interruption, de 3h de l’après midi jusqu’à 9h du soir, sur « Public Sénat », écouté tous les intervenants, tous les discours des uns et des autres… Jusqu’à l’annonce à 20h 25, du résultat : 331 voix contre le gouvernement de Michel Barnier…

    Jusqu’à la dernière minute, j’ai néanmoins et contre évidence manifeste, espéré que la motion de censure n’aurait pas fait voter « pour », 288 de nos députés élus… Il y en eut donc 43 de plus, à savoir 331…

     

    Je ne sais que dire… « À quoi bon » ?

     

    Tout ce que je peux dire cependant, de « cette affaire là », c’est que nos 577 députés sont censés être les représentants du peuple Français dans toutes leurs composantes et sensibilités, idées, opinions…

    Nous les avons élus, en déposant un bulletin dans l’urne – près de 70 % d’entre nous électeurs inscrits… Et si les abstentionnistes, les réfractaires au vote représentent le tiers de nos concitoyens, il n’en demeure pas moins que les non votants, chacun d’entre eux, « ont un sentiment personnel » quel qu’il soit et bien réel…

    Et que le résultat du vote pour ou contre la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier, est le « reflet » de ce que pensent environ 60 % des Français… Votants ou non votants…

     

    Cela dit, il y a une « autre réalité » : celle des 1 % de personnes de chaque pays du monde dont la France, qui détiennent le pouvoir et les plus grandes fortunes, et qui eux, « n’en ont rien à faire » des Gouvernements en place… Ou les soumettent à leur volonté d’une manière ou d’une autre qu’ils soient de droite ou de gauche, démocrates ou autoritaires, y compris les extrêmes…

     

    Comme je disais « faire tomber un gouvernement c’est une chose, mais faire tomber un Système, ç’en est une autre ! » (Ce n’est pas la même dimension)…

     

     

  • Menace d'une motion de censure du Gouvernement

    … Si les partis du Nouveau Front Populaire, avec le Rassemblement National, votent une motion de censure, faisant ainsi tomber le Gouvernement de Michel Barnier ; la « pierre d’achoppement » étant celle du budget 2025 présenté dernièrement – avec toutes ses restrictions- (L’on peut très bien et très justement comprendre, en tant qu’électeur du NFP ou électeur du RN, et d’une manière générale pour beaucoup de nos concitoyens notamment « aux difficiles fins de mois », que ce budget présenté soit « injuste »)…

     

    Les uns et les autres, et en particulier le « commun des mortels » dans notre pays, la France, prennent-ils en compte la mesure, les conséquences qu’entraînerait le vote d’une motion de censure recueillant largement plus de la moitié des votes des députés de l’Assemblée Nationale ?

     

    Ce budget, « à vrai ditre », impacte qui, dans son quotidien de vie ?

    Certainement, oui, les plus démunis – encore que… Avec les prestations sociales telles qu’elles existent en France, elles font de nos concitoyens démunis, des démunis « un peu moins pauvres » – question sécurité alimentaire notamment- que dans bien de pays du monde où n’existe aucun système d’aide sociale…

    Ce budget, oui, impacte des millions de Français dont les revenus sont inférieurs au « salaire médian » évalué en 2024 à environ 2000 euro net par mois…

    Ce budget, oui, « ferait un peu mal » aux 7,5 % les plus  riches  de notre pays, qui déplorent de « devoir payer pour la plèbe » - selon leur point de vue…

    Ce budget, en fait, fait surtout mal, oui, à l’école, à l’hôpital, aux collectivités qui financent et gèrent des services dont les gens ont besoin au quotidien…

    Ce budget, en 2025, va-t-il contribuer pour autant à une baisse en quantité, de produits de consommation dans les grandes surfaces commerciales, et donc, à ce que les gens réduisent leurs dépenses « courantes » ?

     

    L’Assemblée Nationale actuelle ne peut dans les prochaines semaines, être dissoute par le Président de la République…

    Un autre Gouvernement en remplacement de celui de Michel Barnier, peut être constitué…

    Il ne contribuera pas à « changer la donne » notamment dans le sens de « moins de restriction budgétaire » et de « plus supportable pour des millions de Français » ; il ne contribuera pas à faire baisser la note attribuée par les agences de notation pour l’attribution d’emprunts (encore des milliards de dette et avec un taux plus élevé et des intérêts en augmentation)…

    La France emprunte aujourd’hui à des taux supérieurs à ceux de la Grèce…

     

    La perspective la plus sombre – et qui d’ailleurs est « assez probable » - c’est que la France, en « crise de régime » tombe sous la dépendance du FMI comme ce fut le cas pour la Grèce après 2008, sous la dépendance de la finance de l’Union Européenne, avec des restrictions imposées, bien plus sévères que celles du Gouvernement de Michel Barnier…

    Ces restrictions, cette fois, ayant bien plus d’impact désastreux dans la vie quotidienne de millions de Français :

    Des pensions de retraite réduites de moitié, ainsi que la plupart des salaires du secteur public et privé, réduits de moitié sinon davantage…

    Alors… « Exit » les croisières en Méditerranée, les caddies archi pleins à la sortie des grandes enseignes commerciales, les séjours coûteux de vacances en restaurants, loisirs, hébergements, locations ; les « grosses bagnoles », les beaux aménagements dans et autour des maisons, les livrets A pleins, enfin tout ce niveau de vie auquel nous sommes habitués et dépendants…

     

    À bien réfléchir – et en dépit de toutes les critiques justifiées et de tout ce qu’il y a à déplorer, à trouver injuste au sujet de ce budget – en tant que député LFI, PS, Ecologiste ou RN – si j’étais - « je ne voterai pas la motion de censure » …

    Parce que… Entre « bouffer de la vache de réforme » et « bouffer un infect rata de rutabagas » il y a quand même une différence !

     

    Cela dit, les multi milliardaires, les dominants et les décideurs les plus puissants, qui « font le monde et les marchés »… « Ils s’en foutent complètement des Gouvernements, des partis, des états, des pays, de la manière dont sont gérés les budgets, de la dette colossale accumulée par beaucoup de pays ! Quoiqu’il arrive, dans quel sens que ce soit, les multi milliardaires continueront à gagner encore plus d’une année à l’autre » !

     

  • Les deux visages de la censure

    … Dans les pays non démocratiques, tels que par exemple la Chine, la Russie, la Turquie, l’Iran, la Birmanie… Un journaliste, un artiste, un écrivain, pour qu’il soit visible, lu, écouté ; il doit être avalisé, “bien vu”, du côté de la politique du pouvoir en place, sinon il est interdit, censuré, et même emprisonné, torturé, tué…

    … Dans les pays démocratiques – ou se déclarant de régime démocratique – il existe une autre forme de censure, qui n’est pas “à proprement parler” de la censure, mais qui en est bel et bien une :

    C’est une censure qui s’exerce par le dédain, le mépris, l’ignorance, la méconnaissance entretenue, des véritables talents pouvant être ceux de journalistes, d’artistes, d’écrivains, ne faisant jamais l’objet de quelque médiatisation que ce soit, qui demeurent dans l’ombre, que personne ne va jamais chercher (d’ailleurs il n’existe plus de “découvreurs de talents” dans les “sphères” du Pouvoir, dans les “cercles” (fermés) de ce qui fonde aujourd’hui “la vie intellectuelle”, le monde du cinéma, de la littérature, du spectacle, des artistes, de l’édition, de la scène publique…

    Une censure – appelons un chat un chat – qui s’exerce par la dominance arrogante, discriminante, ostentatoire, de toutes sortes de “crétins” (dont certains “bardés de formation universitaire”) “portés aux nues”, applaudis, suivis par des dizaines de milliers de “followers” sur Twitter et les réseaux sociaux ; qui font des bouquins, qui “balancent leurs états d’âme” – et leur vie privée - sur les plateaux télé, sur des blogs, sur des pages facebook, dont le dernier livre sorti “fait un carton”, etc. etc. …

    Autrement dit si t’es pas de ce monde là, de cet esprit là, du temps, de la dominance des apparences, de l’esbroufe, de la provocation dans la vulgarité, dans la facilité, et en plus si tu n’as pas de fric, si t’as un “look” qui passe pas trop, t’as beau avoir du talent, réaliser un “vrai travail de toute une vie” en quoi que ce soit (de l’écriture, de la musique, du chant, de la peinture, etc.) eh bien, t’as aucune chance!

    Alors, si c’est pas de la censure, ce que je dis là, bon sang, qu’est-ce que c’est ?

    Je ne suis pas, en aucune façon, partisan de la censure… Mais que l’on vire de la scène publique, tous ces crétins, ces arrogants, ces “faiseurs de pluie et de beau temps”, ces rappeurs (par exemple) violents massacreurs de la langue, de la culture et des valeurs de la France ; que l’on foute en l’air, au pilon, à la poubelle, au fond des oubliettes, tous ces bouquins qui sortent chaque mois des presses de maisons d’édition marchands de best sellers et de livres culte, oui, qu’on enlève ces “bouquins” des étalages en vitrine des librairies et des grandes surfaces commerciales et maisons de la presse ; qu’on arrête de programmer dans les Télés, ces plateaux de “talk show” avec gros plan sur les godaces des invités, sur leur tenue vestimentaire, leur chapeau, leur bonnet, leurs lunettes dans les cheveux, leurs piercings et leurs joyaux, leurs “plumes au cul” dis- je à ma façon !

    Qu’on vire toute cette merde ! Y’en a marre de tout ça !

    Qu’on lui laisse, à cette merde, pour s’exprimer, se produire, la Toile, les réseaux sociaux, et la possibilité de faire des “e-books”, c’est à dire ce qui existe déjà… Rien que ça, pour les crétins plumes au cul, qu’ils soient oui ou non bardés de formation universitaire, petits ou gros cadors du coin !

    Après tout le public, le “Français, le citoyen lambda”, l’internaute, le lecteur, le spectateur au cinéma ou à la télé ou au festival de ceci cela… Il est capable, encore, en dépit de la médiocrité ambiante, de la violence et de la vulgarité du Verbe, de “faire la différence” ! (Pour autant qu’il cherche tant soit peu là où mine de rien ça sourd, ça jaillit, ça fait du bien, ça change du ron ron habituel, des revues de plumes au cul )!


     

  • La liberté

    ... La liberté de choix, de comportements et d'expression, vidée de toute responsabilité et de réflexion autant de chacun que de tous, c'est malheureux à dire mais il ne reste plus alors en dernier recours, que de l'interdire, de la légiférer, de l'encadrer, de la modérer, de lui fixer des règles, de la censurer au besoin...

    Avec de la responsabilité et de la réflexion, plus besoin de règles, d'interdictions, de flicage, de censure, de cadrage... Choses dont on ne cesse de se plaindre à hauts cris, vociférant sur les réseaux sociaux ! Autant dire qu'on a cherché le bâton pour se faire cogner sur le dos ! On n'a que la liberté (qu'on nous octroie encore) qu'on mérite !

    La liberté est trop belle pour qu'on fasse n'importe quoi avec !

     

    ... Cela dit, dans les pays où "il ne fait pas bon" de critiquer et ou de s'opposer à la politique du gouvernement, de s'exprimer contre une ligne, une orientation officielle (du parti en place et majoritaire et dominant)... Je pense à la Chine, à la Russie, à la Turquie entre autres... Là, il n'est plus question de choix, de possibilité de s'exprimer librement, et donc, le "bâton" cogne sur tous les dos récalcitrants y compris les dos qui, dans des pays démocratiques, seraient "pas lavés de 15 jours" et couverts de tatouages indécents ou agressifs (Il n'y a alors plus de "liberté qu'on mérite" puisqu'il n'y a plus de liberté du tout !)

    Aussi, la conséquence de cette absence de liberté dans les pays totalitaires, est que les gens sont obligés par la force des choses, d'agir, de s'exprimer avec le plus d'intelligence possible, par le biais de réflexions imagées, avec un certain humour et des formulations adéquates, sans nommer ni désigner clairement, de manière à ce qu'il soit difficile pour l'autorité en place de réagir et de punir... (La liberté qu'on "mériterait" alors, elle se gagne, elle se conquiert dans la difficulté, et elle a un sens)... Mais bon... De là à dire qu'il faudrait qu'en France ou dans d'autres pays d'Europe, ça soit comme en Chine, en Russie, en Turquie... Pour en arriver à devoir "mériter" notre liberté...

    On peut pas se démerder un peu mieux pour la mériter, la liberté, sans dictature, en démocratie même "un peu pourrie sur les bords" ?