cerise

  • Amalgame

    … Amalgame…

    Ce terme me fait penser à un tas de cerises de type bigarreau, par exemple de variété “cœur de pigeon’ (ou “napoléon”), des cerises fort belles et appétissantes en apparence, susceptibles d’avoir en leur chair ferme, des vers de mouche… Des asticots, en somme…

    Qui n’a pas au moins une fois acheté de ces cerises, et avoir ainsi absorbé le ver qu’il y avait dedans ?

    Aucun signe extérieur, pas la moindre perforation “cicatrisée”, rien qui montre que la cerise est véreuse…

    En fait, ces cerises là, des “cœur de pigeon” ou des “napoléon”, il faudrait avant de les porter en bouche, les fendre en deux avec la pointe d’un couteau et en extraire le noyau autour duquel se tortille le ver…

    Bien sûr, dans 1 kg de ces cerises, toutes ne sont pas véreuses. Mais lesquelles ? C’est bien là la question! …

    Faut-il donc éviter de les acheter, ces cerises de variété “cœur de pigeon”? Quel choix faire, présentées qu’elles nous sont, sinon de repousser toute la corbeille ou se saisir de quelques unes au risque de “bouffer” le ver?

    … En quelque sorte, c’est ça, l’amalgame… Jeter tout le tas de cerises parce que dix ou vingt d’entre elles dans le tas sont véreuses…

    Tout à fait réaliste, en somme, que de jeter tout le tas… Sûr que l’on est de ne pas ingurgiter l’asticot !

    Mais la cerise, on peut toujours la fendre en deux avec la pointe d’un couteau pour voir s’il y a un ver à l’intérieur… Chose que l’on ne peut faire avec un être humain de tel milieu social, de telle culture, de telle ethnie, de telle religion, de tel mode de vie…

    À moins que “fendre en deux pour voir l’intérieur” veuille dire : “ouvrir par la relation, pour autant que la relation puisse s’établir” -en sachant que si la relation ne s’établit pas, alors on est bon pour avaler l’asticot…