classe politique
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Le divorce des Français avec la classe politique
- Par guy sembic
- Le 28/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Nous avions déjà depuis mai 2017 un président élu (vraiment élu) par 24% des Français et depuis juin 2017 une assemblée législative élue (plus par défaut que par adhésion) par à peine 50% des Français... Avec pour "fond dans le tableau" une abstention d'un niveau jamais égalé encore durant la 5ème république...
Autant dire que ce président et cette assemblée ne sont en aucune façon représentatifs de la société française dans son ensemble.
Une situation, que cette "non représentation et non adhésion", qui s'est encore davantage accrue et révélée lors de ce qu'il faut bien appeler "l'affaire Alexandre Bellana"...
Jamais au grand jamais, les présidents précédants -je pense à Nicolas Sarkozy, à François Hollande, soit les deux derniers avant Emmanuel Macron- et cela depuis Charles De Gaulle en passant par Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac... Jamais au grand jamais l'un ou l'autre de ces présidents élus de la 5ème république jusqu'à François Hollande, n'avait haut et fort clamé avant et après son élection, devant tous les citoyens français dans ses discours à la télévision, à la radio, dans la presse ; que "les élus de la République se devaient d'être exemplaires"... Emmanuel Macron a été le seul à le proclamer avant et après son élection... que "les élus de la République se devaient d'être exemplaires"...
Il est désormais impossible au citoyen français lambda qui déjà depuis mai juin 2017 n'adhérait pas à "En Marche" (en fait au "macronisme"), de respecter, de reconnaître ce président et cette classe politique qui l'entoure ; de respecter les élus de cette classe politique notamment les 351 députés LREM -et aussi d'ailleurs, quelques autres des autres formations politiques toutes confondues...
Le divorce des Français avec la classe politique, et en cet été 2018 "l'affaire Bellana" qui "s'invite" au beau milieu des festivités, sur les plages, dans les centres de vacances et de loisirs, dans les soirées disco karaoké toro-piscine -sur fond soit dit en passant de baisse de croissance économique, de désinfléchissement de la courbe du chômage et de stagnation voire de baisse de la consommation des ménages- "ne nous y trompons pas"... C'est du "pain bénit" pour les grands lobbies marchands et les principaux décideurs-acteurs de la vie économique et des marchés qui, dans leurs assemblées d'actionnaires en haut lieu se "frottent les mains" et se marrent en voyant "tout ce cinéma en feuilleton estival" suivi par des millions de gens (durant tout ce temps là en effet, mine de rien les prix s'envolent, les taxes s'alourdissent, les mesures de dérégulation et de réduction des protections sociales sont décidées, les budgets de l'éducation, de la police, de la santé publique, de l'armée... sont "revus à la baisse" etc.) ... C'est ce qui fait les affaires des lobbies !